Sinon on voit que tu as passé du temps à l'écrire. Les déscriptions sont vraiment superbe, et le texte est bien aéré et parfaitement lisible. Donc rien à redire, si ce n'est que j'ai l'impression que ta fic est bien partie pour être trés plaisante à lire.
Bonne continuation.
Je te remercie beaucoup, Ombre noire, tes compliments font chaud au coeur ! ;) J'espère que la suite ne te déplaira pas.J'ai remarqué que ton style repose essentiellement sur les adjectifs et adverbes, tes phrases en sont truffées et tu te reposes massivement dessus pour donner vie à ton texte. C'est le "désespérément" de l'alarme qui me fait dire cela, entre autres choses. Parfois, tu en fais trop, justement dans ce cas où le grave danger accentue déjà assez la détresse.
D'ailleurs, dans le cas de l'alarme, plus loin tu fais remarquer que les soldats ne s'en soucient pas. Cela neutralise en grande partie l'idée qu'elle était importante, avec ce vrillage de tympan et autres. Un léger manque de cohérence sur ce détail.
Un autre exemple serait la "léthargie effroyable" de Sonic. Son animation laisse déjà entendre qu'elle est terrible, et le mot de léthargie est assez fort.
Je dois dire que pour moi, le tout premier paragraphe - en italiques - résume déjà ce que dit le prologue. J'ai donc eu l'impression qu'on me répétait inlassablement la même chose, avec beaucoup de pathos, et j'ai un peu saturé.
Et j'avoue que côté pathos cela va parfois vraiment loin, comme caractériser une porte de métal. Tu refuses même de dire "soldats" avec toutes les périphrases possibles, et j'avoue n'avoir pas saisi l'effet qui devait être produit, puisqu'au final on sait que ce sont des soldats et ils ont même une hésitation humaine.
Quelque part, donc, tu en fais trop.
Ma conclusion serait que tu as vraiment tout misé sur les émotions, parfois trop, et c'est criant surtout avec les trois points d'exclamation - un seul suffirait.
Tu as raison Feurnard, j'ai beaucoup misé sur les émotions et les gros paragraphes très détaillés pour le prologue. C'est pourquoi j'ai utilisé des adjectifs plutôt fort pour faire ressentir ces émotions aux lecteurs.
Le paragraphe en italique du début n'est pourtant en rien un "résumé du prologue". Navrée que tu es compris ça =S. C'est encore une affaire à part entière qui trouve sa source à la fin du récit. Je ne spoilerais pas plus de ce coté là. Je vous laisse découvrir =).
Ne t'en fais pas, les prochains paragraphes ne seront pas aussi... lent. Les actions s'enchaineront de plus en plus au fil du temps. Et les descriptions seront moins lourdes et étayer. Contrairement au reste de la fanfic, je n'ai jamais supprimé et refait à zéro le prologue. C'est pourquoi je n'ai fait que l'améliorer et le "perfectionner" pendant 2-3 ans. Mais à vouloir trop bien faire, il arrive que ce soit trop, et je suis d'accord avec ce que tu as dit.
Normalement, je met des alinéas pour aérer d'autant plus mon texte. Mais il est difficile de reproduire des alinéas lorsque l'on post sur un forum... Ou alors, c'est moi qui ne suis pas douée.
Pour les trois points d'exclamations, je suis entièrement d'accord, cela ne fait qu'exagérer les émotions des personnages. C'est pourquoi j'éviterais de mettre autant de ce genre de ponctuation, à présent.
Merci, en tout cas, d'avoir pris le temps de me conseiller .----
[ Finallement, place à la suite. Comme je l'ai dit précédemment, le premier chapitre portera sur des humains. Il faudra un peu patienter pour voir entrer en scène nos petits furries adorés. Je vous promet plus d'action dans les prochains posts. ]
Partie 1 : Red Sunlight Dans l’univers, il existe des centaines de milliers de galaxies différentes. Chaque galaxie est composée de plusieurs milliards d’étoiles. Dans l’une de ses galaxies, gravitant autour d’une énorme boule de feu et de gaz extrêmement chaud appelé Soleil, neuf planètes [si l’on compte Pluton]. Dont l’une a le privilège d’abriter la vie. Une vie riche et déjà bien développée. Cette planète a reçu le nom de Terre par ses habitants principaux : les humains. La Terre est surtout composée d’eau, la source même de la vie. Mais elle possède aussi des continents, lieux où se multiplient et vivent la race humaine. C’est, dit-on, la race dominatrice de ce monde. Les humains ont toujours eu la particularité d’être de nature assez curieuse et de s’intéresser à leur monde et souvent encore plus aux mondes d’ailleurs. Le rêve de beaucoup serait d’apprendre l’existence et de rencontrer une autre forme de vie venant d’un autre monde. Rien de semblable n’a encore été découvert. Néanmoins, il ne faut pas perdre patience ! Car loin, très loin, à deux années lumières de la Terre, dans la galaxie la plus proche du système solaire de l’humanité, la galaxie d’Andromède, existe une planète tout à fait semblable à la Terre abritant aussi… la vie…
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Chaque matin d’automne, alors que les gouttes de rosée perlaient et ruisselaient le long des arbres, des feuilles aux couleurs rouges et brunes et des brins d’herbes jaunies des pelouses, je montais la rue jusqu'à mon arrêt de bus, cachée derrière une veste d’un vert sombre, portant un jean aux extrémités larges et des baskets noirs, couvertes de tribal violet, commençant à être usées. Baissant la tête recouverte par une capuche, marchant à pas lents et réguliers dans le silence lugubre de la nuit encore présente, suivant le trottoir éclairé à quelques endroits pas des réverbères. D’où émanait une lumière orangée, faible, silencieuse, et froide… Pour m’arrêter finalement devant le petit abri de l’arrêt de bus encore vide de monde.
Je relevais alors la tête et fixais l’horizon qui commençait seulement à se jaunir derrière les arbres de la forêt qui s’étendaient au loin comme un groupe d’ombres. Les étoiles étincelaient faiblement d’une harmonie enchanteresque. Le vent se mettait alors à souffler doucement, retirant ma capuche en quelques petites rafales. Ce qui dévoilait ainsi au ciel le visage pâle d’une jeune fille âgée de 16 ans.
Le vent agitait et faisait danser mes longs cheveux blonds. Je fixais toujours l’horizon. Puis mes yeux d’un bleu clair et pur s’illuminaient et s’écarquillaient légèrement : un premier rayon de soleil venait de percer les nuages d’une lumière semblant fraiche, nouvelle et débordante de vie.
L’aube cristalline apportait les espoirs et les rêves qui émerveillaient mon existence. En regardant ce ciel, j’avais l’impression de reprendre confiance en moi. Oui, je suis… … … Shatten.
Chapitre 1 : Red StartCependant, la magie du spectacle que la nature, chaque matin d’automne, m’apportait, était toujours interrompue par la venue de quelques personnes. Celles-ci s’installaient sur le banc, disposé sous l’abri, sans prendre le temps d’admirer la beauté du ciel. Beaucoup d’autres adolescents arrivaient. Le bus s’arrêtait devant l’arrêt vingt minutes après mon arrivée. On embarquait tous à son bord et celui-ci nous emmenait, comme tous les jours, à un autre arrêt, non loin de mon lycée, situé en pleine ville.
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Nous sommes en 2159. Les Etats-unis ont vu leur économie, il y a une centaine d’année, chuter violement au profit de tous les autres pays. Ils ne s’en relevèrent jamais. Leur puissance désormais détruite, pourtant sans renom depuis les années 1900, fut totalement annihilée, pour le plus grand bonheur du Japon, et éventuellement de la Chine, qui eurent tôt fait d’imposer leur modèle économique et culturel sur le monde. Cette mondialisation avait même atteint les pays d’Europe. Finies les Bandes Dessinées et les romans, les librairies ne vendaient presque que des mangas, très prisés des plus jeunes. Plus de films américains d’Hollywood avec des héros qui sortent toujours vainqueur des combats les plus désespérés, seulement des films asiatiques sur les samouraïs, les arts martiaux, des légendes sur des Kamis et des esprits, ou même sur n’importe quelle autre thème, pourvu que chaque histoire donne suite à une moral, où le personnage principal se sacrifie pour le bien d’autrui. Terminés les paysages typiquement européen, Tokyo ou le mont Fuji deviennent des espaces de renom, dont l’ont peut retrouver des représentations dans les espaces verts de tout pays.
Les yeux bridés s’approprient toutes les chaînes de télévision, tous les clips, tous les dessins animés et les séries.Les jeux vidéo et les consoles inondent les marchés du monde. Malgré tout, notre environnement technologique stagne depuis des dizaines d’années. Certains pensent qu’il ne nous est pas possible de nous améliorer plus dans ce domaine, que les progrès ne sont plus possibles. Peut-être avons-nous atteint nos limites ?
Mêmes les architectures datant du Nippon Ancien était devenue une grande mode. Les nouvelles habitations Européenne sont abritées d’un toit de tuile noire, ou chaque extrémité est relevée ; et comportent des chambres traditionnelles, avec des matelas au sol faisant office de lit. Une table basse, posée sur un tapis en fibre de bambou et entourée de coussins en tissus de lin, représentaient la décoration incontournable d’une salle à manger. L’intérieur était toujours en bois, du parquet jusqu’au plafond, en passant par les fines séparations de toiles blanches entre les pièces. Dans chaque maison, un petit bonzaï, arbre minuscule taillé avec soin par ses propriétaires, plantait ses racines dans la terre humide de son bac rectangulaire et peu profond.
Et que dire des jardins ? Les jardins les plus récents reprennent les plus vieilles traditions. Etrange contraste… Les plus connus sont les « Karesansui », ou « paysages secs », ne comportant que du sable et des roches. Les roches au milieu de l’étendu de sable représentent le Japon perdu dans l’océan. Les « Chaniwa », signifiant « Thé », sont des jardins comportant une maison à Thé, dont l’accès n’est possible que par des pierres de progressions disposés au sol. L’objectif n’est autre que la sérénité. Avec des bambous toujours vert, symbole d’éternel jeunesse, des pins tordus sans aucun doute différent des arbres droits des autres continents, des magnolias très fleuries et colorés…
A notre époque, le Japon est devenu le Leadership du monde, n’étant plus sous la concurrence écrasante de l’Amérique. Personnellement, cette situation ne me déplait pas, et m’arrange même cruellement. Je n’imagine pas la vie que devait mener les Européens avant notre époque. Quand j’y pense, j’ai l’impression de voyager dans un film de Science Fiction.
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Un bruit strident me sortit soudainement de mes rêveries. Ce n’était pas le bruit aigu et vif d’une cloche comme celle présente dans mon ancien collège, mais un bruit grave, rauque et continuel de la sonnerie du lycée. Toute la classe semblait prit alors d’une incroyable réjouissance. Beaucoup, comme moi, dormaient presque, assis sur leur chaise, vautrés sur leur table de travail sous le poids écrasant de l’ennui accablant… En face, le professeur de français se tenait debout, droit comme un soldat à l’armée, vêtu grossièrement d’une chemise à rayure rentrée à moitié dans un vieux pantalon de campagne tombant sur de vieux souliers bruns. Ses lunettes rondes et dorées ainsi que ses cheveux rasés très courts et blancs, sans aucune autre nuance de couleur, rajoutaient encore une pointe « d’ancienneté » au look du personnage. Il parlait toujours avec un large sourire, semblant aimer s’entendre parler et se plaisant à nous réciter des fables et citations littéraires en tout genre pendant ses cours. Et grand malheur s’abattait sur celui qui osait l’interrompre ou qui manquait d’attention ! Derrière lui, sur un tableau noir-verdâtre, était écrit plusieurs titres d’œuvres et d’auteurs du moyen âge. Le cours de deux heures avait été uniquement consacré sur ce sujet. Pendant que le professeur s’amusait à nous faire une liste interminable de pièces de théâtre et de romans ainsi que la vie de tonnes d’auteurs, nous étions tous censés prendre quelques notes. Mais comme tous les autres élèves, j’avais finis par décrocher quelques temps avant la fin du cours. Les devoirs furent notés à l’arrache dans un agenda et les affaires furent bien vite rangés dans un sac de cours durant un vacarme et une pointe d’agitation.
Comme tout adolescent qui se respecte, nous étions divisés en groupe, élaborés par affinité, par entente ou par profit dans certains des cas. Personnellement, je passais beaucoup de temps avec trois garçons du même âge que moi, par obligation plutôt que par amusement. Restée seule signifiait s’exposer aux regards désobligeant des autres élèves, de leurs moqueries, de leur sarcasmes, de leur méchanceté… Il n’était pas bon de se joindre à la solitude. On devenait alors des proies faciles dans ce monde hostile et réduite à une bassesse d’esprit irritante. Si cela ne tenait qu’à moi, je resterais isolée à toutes ces personnes insignifiante afin de prendre garde à ne pas me laisser influencée par leur nature repoussante et superficiel et les décourageraient du regard de vouloir venir sympathiser avec moi. Mais pour les raisons citées plus haut, je me suis forcée à me faire des « amis ». Ou plutôt, des « faux amis », qui me servent juste de bouclier fasse à la stupidité et la cruauté des autres.
En attendant, il était vrai que l’on passait de bons moments ensemble. L’année scolaire passerait ainsi un peu plus vite.
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« Les loups de retour dans nos forêts » était le titre d’un journal que lisait silencieusement Anthony, assis à une table d’une de salles de lecture de la médiathèque, située aux abords de notre lycée. Il faut croire que sous ses allures rebelles et délinquantes, ce dernier s’intéressait donc à autre chose que les sports de combats, et plus particulièrement à son club de boxe. Son air sérieux et timide me ferait presque oublier son insolence inébranlable envers les professeurs.
Alexandre, fièrement installé devant un écran d’un poste multimédia, ne naviguait pas sur internet pour ses études, loin de là. Accroc aux jeux vidéo en ligne, ceux-ci étaient devenu sa seule préoccupation, le laissant négliger ses résultats scolaires pourtant honorable jusque là. Malgré cet instant de détente qui lui était offert, on ressentait en lui une crispation et un empressement continuels.
Je venais de les rejoindre, accompagnée de Jérémy qui s’empara soudainement du journal que détenait Anthony. Ce dernier voulut broncher, puis se retint en voyant que c’était là l’œuvre d’un de ses camarades. Il avait l’habitude du comportement de Jérémy, à présent.
Toujours souriant et impulsif, le petit chenapan deplia en grand le journal sous mes yeux, où l’on pouvait lire d’un seul coup d’œil le titre écrit en gras et en une grande police de texte.
-Regarde ! Regarde ! Me répétait-il, exalté.
Agissant de la sorte, il faisait penser à un gamin immature. Il est vrai que la responsabilité n’est pas son fort. Cependant, sa bonne humeur est son dynamisme sont des qualités à ne pas omettre.
-Ca alors, quelle bonne nouvelle ! Fut ma seule réponse.
Je cherchais à cacher la flamme qui animait mon regard et mes intonations vis-à-vis de ce bougon d’Alexandre. Il m’aurait surement fait une remarque s’il n’était pas plonger dans son univers pixellisé.
-Je te l’emprunte ! Chuchotais-je de loin au boxeur. Et n’oublies pas : ne soyez pas en retard ce week end. Tu le diras aussi à Alex’.
Il me fit un signe d’approbation, et se leva chercher un nouvel ouvrage à se délecter.
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