Pendant ce temps, quatre jeunes profitaient de leur week-end, ne songeant qu'à s'amuser dans un ville proche de Cambridge, malgré l'interdiction de sortir de l'enceinte de l'établissement pour les internes. C'était une des rare fois ou l'Azure Thunder se déplaçait à une vitesse raisonnable dans les rue. Il fallait préciser que c'était surtout du au sermon de la jeune Kathi que le pilote ne se donnait pas totalement à son péché de luxure de la vitesse. L'appareil avançait dans les rues pavés, et Seweca regardait tout en conduisant les marché par la fenêtre. Quand tout d'un coup se profila devant eux... Une animalerie. Le jeune lycanthrope freina net, se gara, et entra dans le magasin ou les odeurs de plus et de fourrure s'entremêlaient pour le plus grand bien des fanatiques d'animaux. Une sorte de chaleur se dégageait de ce magasin, qui semblait familier. Tandis que nos quatres jeunes adolescent, vêtus de l'éternel uniforme de l'établissement, visitaient l'animalerie, devant leurs yeux ébahis se profila un superbe perroquet.
« C'est un ara ! » fit Seweca en le regardant. « Ce sont de beau oiseau, mais plutôt cons. »
« J't'emmerde ! » rétorqua la petite voix de crécelle de l'animal.
Cela provoqua des rires dans le petit groupe, alors que s'approchait un vendeur. Tendis que le viel homme leur demanda ce qu'il pouvait faire pour eux, le perroquet laissa échapper un « Poly veux un biscuit ! » des plus classiques. Tandis que Seweca expliquait à Ki que c'était la phrase la plus commune que l'on prêtait au perroquet, le vendeur racontait au jeunes filles qu'il n'avais jamais vendu l'oiseau. Comme pour prouver ce que disait le vendeur, l'oiseau laissa s'échapper une nouvelle phrase, un peu moins classique.
« Poly veut de la bière ! »
Tandis que le jeune kistune se demandait ce qu'il y avait de drole, ses trois amis éclatèrent de rire. Le comportement du perroquet les amusaient beaucoup. Il était en effet des plus étrange, on voit rarement des oiseaux poivrot, non ? Faut dire qu'ils s'écrasent contre des murs avant. L'oiseau se gratta avec ses pattes le haut de la tête, avant de continuer à démontrer son à quel point il profitait de la vie.
« Poly veut de la coke ! »
Et maitenant, un perroquet junkie ! Les rires des trois amis de Ki redoublait, tandis que l'enfant renard ne savait pas du tout ce qu'il y avait de drôle dans les paroles de l'oiseau ! Il se sentait largué par un humour qui n'était pas le sien, et auquel le plus profond de la sagesse de son peuple à laquelle il avait accès ne pouvait rien. Le perroquet finit par decider d'achever les enfant, car sa petite voix emblable à un violon percé recommença à s'occuper du classique à la manière de l'oiseau.
« Poly veut des meufs ! »
Ki prit un air blasé. C'était encore cet humour stupide donc Kathi et Seweca faisait preuve à longueur de journée... C'était lourd, à la longue, pour le Kitsune... Les trois autres adolescent, eut, était mort de rire du caractère du perroquet et décidèrent d'emblée d'acheter le volatile et, sans que Ki n'est rien pu faire, le groupe repartit avec l'oiseau, qui insultait les passants.
Le groupe repartit vers le Azure Thunder, qui démarra avec fracas, avant de reprendre la route avec une vélocité incroyable, comme à l'habitude des adolescents. Ils ne mirent pas beaucoup de temps à retourner à l'académie, et se garèrent à la place habituelle de Seweca. Il allait falloir entrer discrètement dans l'établissement, pour ne pas subir de punition de l'établissement.
Malheureusement, l'absence de jeunes ici dans un plan du gouvernement de la planète, ainsi que celle de la fille du gouverneur, cela ne passait point inaperçus. Un cochon les attendaient, et les fixait de ses petits yeux porcins, se tenant au milieu de l'allée qui permettait d'accéder au dortoirs. Il semblait bien s'amuser de la situation, et il poussa un cri très haut dans l'aigue, vrillant les tympans des jeunes fugueurs. Deux autres cochons arrivèrent, portant la même caractéristique que le premier : une ligne d'argent sur leur dos. Les trois porcs avancèrent sur l'asphalte vers les fuyards. Un pour chacun, voilà ce que à quoi songeait surement les quadrupèdes... Et bien, si ce qu'ils voulaient, c'était une bataille... Ils allaient en trouver une !
Seweca s'avança prêt de son adversaire, retirant les gants d'un blanc lilial de son uniforme, laissant apparaître deux mitaines ambré desquelles des lames surgirent, comme des prolongation du dos de sa main. Il savait que ces cochons la ne les surestimaient pas, car ils seraient venue bien plus nombreux. Le lycanthrope regarda attentivement le porcin, mais rien ne somblait montrer la présence d'arme ou autre. C'était perturbant. Même l'administration semblaient les prendre pour des monstres assoifés de sang qu'il faudrait enfermer à jamais, et voilà que d'un coup trois cochons se ramenaient sans rien pour les arrêter. Une hypothèse traversa l'esprit de Seweca. Mais cette idée était énervant, agaçant... La direction se serait-elle jouée d'eux ? Aurait-elle fait exprès de distiller ces rumeurs ? En plus, les yeux du porc le regardant avec un calme perturbant. Et surtout, le regard du cochons semblait dire au jeune loup garou qu'il ne valait rien contre lui.
Plus loin, Ki regardait le cochon qui lui faisait face, l'analysant a partir des connaissances auxquelles il avait accès. La ligne d'argent sur le dos symbolisait que c'était un cochon militaire. Il pouvait donc faire apparaître des armes à volonté. Comme tout les autres cochons, il maitrisait la furie, technique l'entourant d'une aura flamboyante de destruction, et il pouvait également former des pales d'hélicoptère dans son dos. Les porcs avaient l'air ridicule, mais cela ne les rendaient que plus dangeureux.
Mais Kathi aussi était prête au combat. Son ombre s'était étendu en un cercle autour d'elle, dégageant une noire fumée, symbole de la magie obscure qu'elle s'apprêtait d'user. La jeune sorcière venait d'ouvrir les portes de la magie, sceaux dont se servaient les sorcières pour apparaître comme des être humain normaux au yeux de la population. La jeune fille eut un rire, avant de se mettre à ironiser sur le courage des porcins, dans le but d'énerver son opposant.
« Mais que vois-je ? » railla-t-elle. « C'est bien la première fois que je vois des cochons qui se battent autrement qu'en étant une trentaine face à un petit enfant. »
« Ces cochons-là ne valent rien, face à nous ! Bien qu'ils soient la part supérieur du peuple, ils restent du peuple ! Ils ne servent pas au combat, mais à assurer la légitimité de notre grande impératrice Zanie ! » rétorqua le porc-soldat d'un ton indifférent, quoique doucereux.
« Ils seraient ravies de l'apprendre ! » ironisa la jeune sorcière
« Mais ils le savent ! Ils sont même ravie d'être la base de l'immense édifice qu'est l'empire solaire ! » répliqua son adversaire.
Tandis que le cochon éclatait d'un grand rire, Kinami décida de s'éloigner du champ de bataille. La jeune fille ne s'était jamais battu. Tandis qu'elle se rapprochait de l'Azure Thunder pour être à l'écart, un bruit de moteur se fit entendre. Au dessus de sa tête, un hélicoptère, avec un « G » majuscule gravé sur le coté. C'était un hélicoptère personnel de la famille Gatou. Et la personne à bord ne laissait aucun doute sur son identité.
« Ô ma chère et tendre Kinami, de la grandissime et glorieuse famille Nakoko ! Bien qu'étant entrainé au combat, je peux comprendre la peur que tu as eut, kidnappé par ces véritables monstres hérétiques au grand empire éternel du système solaire ! Qu'Hélios, le grand dieu guidant les pas de notre vénérée chef Rosie Aldéphine Marie Adélia Zanie, me garde prononcer un mensonge à ce sujet ! Je te fournirait la plus grande projection possible, ainsi qu'un bonheur des plus grand, celui de porter mes enfants, après des nuits inoubliables avec le grand MOI ! Viens avec moi, ton père à donner sa bénédiction pour notre mariage ! Il a même tout prévu, et se seras à mes coté que tu vivra ta vie de première femme de la planète ! »
« Poly veut que tu ferme ta gueule » fit le perroquet.
Même les cochons semblaient fatigué du discourt d'Ernesto Gatou. Mais la plus fatigué fut Catherine, qui concentra de l'ombre en sa main, pour s'en servir de projectile sur l'héritier de l'entreprise multiplanétaire de Mercure, qui oublia sa proie pour se concentrer sur un tir qui visa la sphère de noirceur, qui éclata telle une petite bombe.
« Quoi ? Comment à tu seulement tenté de me toucher avec ta magie du Malin ? » s'écria l'héritier. « Tu as provoqué mon courroux ! Sache qu'en t'attaquant à moi, tu es maintenant passible de prison à vie, créature du Diable ! J'ai le droit en cas d'attaque de faire tomber sur toi les foudres de mes flèches vengeresse ! Et les flèches suivent le malandrin qu'elle veulent punir... »
Deux missiles furent tiré vers la jeune sorcière, qui avait bien comprit que cela s'agissait de missile à tête chercheuse. Elle ne bougea pas, laissant les missiles s'approcher d'elle. Ses amis poussèrent des cri d'effroi en voyant les projectiles de la mort s'approcher de l'adolescente. Elle prit sa respiration, et se changea d'un coup en ombre. Les missiles la traversèrent pour aller s'écraser sur le cochon à qui elle avait tourné le dos pour s'attaquer à Ernesto Gatou. Le cochon fut transformé en une cote de porc, qui était en train de bruler.
« Non ! » cria un de ses allié. « Si elle brule, on pourras pas le retransformer ! »
En entendant ça, la sorcière eut un sourire sadique, un de ceux que l'on imagine volontiers des membres de son peuple. Deux large pique sortirent de l'ombre de la cote de porc, qui, bien que les piques étaient loin d'aller à une grande vitesse, ne put évidemment pas se protéger du pique. La jeune fille avait alors les bras sur sa poitrine et elle les écarta d'elle brusquement, provoquant l'éloignement des deux piques, et le déchiquetage des restes du cochon.
« En plus de m'avoir attaqué, tu provoque le meurtre d'un honnête cochon-millitaire, avant d'achever son âme ? Pour cela tu seras pourfendu de ma vengeance ! Grands soldats ! Attaquez-les, offrez-leur le chatiment qu'ils mérites ! »
Après son minuscule discourt, il se retourna vers Kinami, avant de constater qu'elle n'était plus à l'endroit ou elle était avant. Il vit Kathi en train de fuir en tenant la jeune princesse dans ses bras. Il eut un cri d'horreur, et toussota pour déclamer de nouveau.
« Quoi ? Et maintenant, tu kidnappa ma dulcinée ? Que veut tu lui faire ? Tu serais bien du genre à être... »
« Pas le temps ! La sorcière se casse avec ta meuf ! » cria un cochon qui lui servait de co-pilote dans l'hélicoptère.
Dans un cri de rage, Ernesto enfonça la manette des mitrailleuse automatique. Remarquant vers ou allait la jeune humaine aux attribut félin, il ne comprit que trop tard qu'elle comptait monter dans l'Azure Thunder. Une fois dedans, la jeune fille fut en sécurité. Surtout que Gatou Junior allait avoir des ennuis ! En effet, pendant ce temps là, Ki était passé sous la forme spectrale de son peuple, et avait pu prendre possession de son adversaire, qui était totalement sous le contrôle du petit Kitsune. Le possédé commença à tirer sur son allié, qui était face à Seweca.
Le soldat eut une réaction inattendu. Il décida de fuir, surement pour chercher des renforts. Et contre toute attente, Ernesto le suivit, ne désirant point avoir affaire ou trois en même temps. Mais n'étant pas stupide, les deux couard activèrent la fermeture du portail de l'établissement, empéchant toute retraite de la pars des jeunes.
Une fois seuls, la première action des jeunes fut de décider de ce qu'ils allaient faire. Ils avaient à peu prêt la même idée de ce qu'il fallait faire. Ce casser à toute vitesse avec l'appareil de Seweca. Le problème, c'est que la jeune princesse voulait aussi se barrer avec eux, mais que le lycanthrope ne voulait pas.
« Attend, t'es la fille du gouverneur, et tu veux te casser avec des non-citoyens ? » s'étonna Seweca.
- « Ouais, et alors ? » rétorqua-t-elle.
Le lycanthrope hésita un moment, sans savoir quoi répondre... Comment lui dire que c'était une histoire de principe, qu'une princesse n'avait pas à partir en fuite avec des non-citoyens ? Mais la jeune fille semblait trouver que partir en fuite était d'excellente vacance... De plus, le manque de réponse ne lui échappa pas.
- « En gros t'a aucun argument ? T'es con ou tu le fais exprès ? » reprit-elle avec vigueur.
- « La première hypothèses ! » s'écria Poly
- « Ta gueule, le piaf ou je te plume ! » s'énerva le loup garou.
Tandis que le perroquet et Seweca se disputait, un cri retentit de l'Azure Thunder. C'était la voie de Kathi, qui était au volant et qui lui disait de se dépêcher, s'il ne voulait pas rester ici. Seweca et le piaf fondirent vers le véhicule, en hurlant « Mais c'est MA bagnole ! » pour le jeune pilote. Une fois enfourné dans l'appareil de course, Ki leur fit remarquer le portail. Seweca, qui venait de reprendre sa place de pilote, ricana, tout en assurant que ce n'était pas un problème.
« Pilote fou à sorcière ch'tarbé ! Me recevez vous ? » rigola le lycanthrope en faisant marche arrière, c'est à dire en allant vers l'établissement.
- « 5/5, Pilote Fou » répondit d'un air très sérieux la jeune fille aux oreille de chat.
- « Pilote Fou demande tremplin pour décoller » fit le pilote.
La jeune fille éclata de rire, puis concentra ses pouvoir, tandis que le pilote appuyait sur un bouton. La magie de la sorcière fit se détacher l'ombre du portail de son support, pour venir former un cercle quelques mètres devant l'appareil azur. Une sublimation sembla s'opérer ensuite sur l'ombre qui s'éleva en volute d'une noire fumée, se condensant ensuite en une plaque d'une matière noir dont la solidité semblait douteuse. Pendant ce temps, le tableau de bord de Seweca avait changé de forme, laissant place à deux manette sur le haut, et deux pédale que personne ne pouvait voir, à l'exception du lycanthrope. Il expliqua qu'avec ses mains il activerait chacun des réacteurs de l'arrière de l'Azure Thunder, et qu'avec ses pieds, se seraient les deux plaque à antigravité qu'il controlerait.
« Et c'est parti ! En avant pour la liberté ! » hurla-t-il avant de tourner la clef, activant la puissance du moteur plasma.
Le véhicule s'ébranla, comme si la vie était entrée en lui, comme si une puissante force était entrée en lui. L'appareil azur semblait prit d'une vitalité, d'une vigueur terrible et sublime à la fois. On vit bon nombre de cochons arriver, et hurler de rage en voyant ce qui allait se passer. Un second hurlement de Seweca transperça tout le monde.
« Hasta la Vista, Bebe ! »
D'un coup, le lycanthrope tira les manettes, le véhicule démarrant à une vitesse fulgurante, et fut propulsé en l'air par le tremplin d'ombre, avant de virer après être passé au dessus du portail, disparaissant dans le soleil qui se couchait. Un troisième hurlement retentit, mais de rage cette fois, poussé par Ernesto Gatou. La colère se lisait sur ses traits, ses cheveux chatain s'agitait sous l'ire et le courroux. Il semblait presque fou, et sa voix semblait prise d'une puissance inquiétant lorsqu'il se mit à crier :
« Tiens bon, ma mie ! Je te sauverais de ses monstres ! Ils m'ont échappé une fois de plus, mais ce seras la dernière fois ! Je les retrouverais, pour les tuer, que leur dépouille serve d'exemple à ceux qui tente de resister à ma puissance, celle de celui qui contrôleras à la fois la terre et la plus grande compagnies commerciale de tout les temps ! Je traquerais le loup garou comme la bète sauvage qu'il est mais que personne ne veut voir en lui ! Je ferais payer à ce Kitsune les acts de résistance de son stupide et misérable peuple d'inférieurs ! Et surtout... Cette sorcière... »
Sa voix sembla s'éteindre, et de son regard ne subsistait plus qu'une lueur de folie vengeresse. Un grognement sortit de sa gorge, et se transforma petit à petit en un rire, un rire terrible et fou, un rire qui transperçait tout les cochons présent, un rire qui agitait le corps svelte de l'héritier.
« Il existait une loi, il y a fort longtemps... Je pense qu'il serait temps de la remettre en fonction... Qu'il serait le temps de ramener... Le Malleus Maleficarum ! »
Un rire le reprit, mais un rire qui fut cette fois partagé par les cochons en présence... Le Marteau contre les Sorcière allait revenir... Il allait profiter de l'influence de son père pour s'occuper de cela... Et surtout, en racontant au gouverneur que sa fille s'était fait enlever par une sorcière...
Jamais la psychologie ne pourra dire sur la folie la vérité,
puisque c'est la folie qui détient la vérité de la psychologie.