Morceau de texte sortit du magazine « 30 millions d’amis » Soutenez-les :
Lien internet :
http://www.30millionsdamis.fr10 MILLIONS D’ANIMAUX CONDAMNES A MORT !
Si l’union européenne adopte le plan R.E.A.C.H. en l’état, ce sont plus de dix millions d’animaux qui seront condamnés à mort !
En effet, ce plan vise à tester dans les 20ans à venir, 100 000 substances chimiques fabriquées par l’homme et novices-pour lui comme pour l’environnement.
Nous saluons bien sûr l’adoption de ce projet… à condition que les méthodes d’évaluation de la toxicité soient fiables. Mais pour l’heure, leur évaluation repose en priorité sur l’expérimentation animale !
Ce sont donc des millions d’animaux qui vont mourir dans d’atroce souffrance intolérable par inhalation, injection et gavage de produit toxique. Il est donc urgent que nous puissions démontrer que ces tests ne sont pas toujours scientifiquement valides et peuvent être dangereusement trompeurs sans compter qu’ils sont financièrement fort coûteux. Nous devons aussi convaincre les chercheurs à recourir plus systématiquement à des méthodes substitutives afin d’éviter cette hémorragie de… vies !
Depuis 1991, l’Union européenne dispose en Italie d’un laboratoire spécialisé chargé de valider et de diffuser des méthodes alternatives. Cependant, depuis quatorze ans, trop peu de méthodes ont été scientifiquement reconnues pour bannir définitivement le recours à l’expérimentation animale systématique.
Pourtant cette institution qui jouit d’un budget de 12 millions d’euros par an représente le seul espoir de mettre un terme aux souffrances des animaux prisonniers des laboratoires. Il faut donc un véritable sursaut, une détermination des pouvoirs publics mais aussi un engagement du monde scientifique et industriel pour que l’on réduise, dans l’immédiat, au strict minimum l’utilisation des animaux dans la recherche.
Il faut aussi dès à présent débloquer les crédits nécessaires pour développer plus sérieusement les méthodes de modélisation informatiques, d’expérimentation sur des cultures de cellules ou de bactéries, etc. Nous ne pouvons plus continuer dans cette débauche, ce gaspillage d’êtres vivant, même si pour certains chercheurs il est inenvisageable de s’abstenir de tout recours à l’expérimentation animale.
Ce que nous demandons, c’est qu’il y ait une volonté appuyée de la part des scientifiques pour que l’on tende, tout au moins, vers l’arrêt dans un futur proche de ces souffrances que l’opinion publique supporte de moins en moins.