Tu me sauves la vie car voila la suite.
Lorsque nous sortîmes de la ville, Blaze posa une question fondamentale.
- Par où sont-elles parties ?
- Bonne question, dit Gato.
- A l’est, dis-je en découvrant ma faculté à sentir leur présence.
- Comment peut-tu savoir ça ?
- Je ne sais pas, j’ai sûrement un don.
- Allons-y, il me faut l’émeraude au plus vite.
Nous marchâmes pendant plusieurs heures. Quand on croisait des personnes, on leur demandait s’il n’avait pas vu des ombres. La plupart fuyait, les autres répondaient :
- Non.
Ou encore.
- Vous n’avez rien de mieux à faire, les enfants.
Finalement, on rencontra un vieux chat qui nous dit qu’il les avait vues traversé la montagne. Ce n’était pas une petite montagne, mais un des monts les plus hauts et le moins peuplé, que ce soit par la faune ou la flore. Les habitants pensaient qu’elle était maudite, lorsque l’on demanda plus de renseignement, l’ancien nous dit qu’elle renfermait un secret mystérieux que tout le monde avait oublié.
- Je refuse de grimper cette montagne, si elle est maudite, disait Cathy effrayée.
- Ce ne sont que des histoires stupides que les gens racontent pour terroriser les enfants, sœurette. Tu ne vas pas croire ces balivernes.
- Les malédictions sont réelles et dangereuses.
- Knight a raison, dit Gato, j’ai l’habitude de travailler sur la roche, ses pierres sont certes anciennes, mais elles ne sont pas maudites.
- Tu vois.
- De toute façon, vous pouvez rester là, mais moi j’y vais. J’ai une mission à accomplir.
- Et moi, je n’abandonne jamais, Blaze. Et je ne reviens pas sur ma parole.
- C’est bien mon frère, ça. Bon d’accord, je viens.
- Si tout le monde est d’accord, dit Gato, en avant.
Nous commençâmes par suivre le chemin qui s’arrêta bien vite, les villageois ne devaient pas oser s’aventurer plus loin. Nous fûmes obligés d’escalader la paroi rocheuse, l’escalade fut dure et périlleuse, de nombreux éboulements avaient lieu et les pouvoirs de Gato étaient indispensables. Sur le chemin, nous remarquâmes que ce que disait le vieil homme était vrai, aucune plante ne poussait dans la région, pas même de l’herbe. Au bout de plusieurs heures, nous dûmes nous arrêter car Gato était épuisé.
- Je suis mort, dit-il
- Désolé que t’es pouvoir soit aussi utiles, lui dis-je.
- Ha ha ! Très drôle !
- De toute façon, moi aussi je fatigue, dit Cathy.
- Suis-je la seule à ne pas être fatigués ?
- Non moi, ça va.
- Toi, c’est différent, grand frère. Tu t’entraînes tous les jours depuis des années.
- Qu’est ce que tu regardes ? Me demanda Blaze.
- Là-bas, on dirait un château dans la roche.
- Tu as raison, dit Gato, tu crois qu’elles sont là-bas.
- Allons voir, on sera fixé.
Nous nous dirigeâmes vers ce qui semblait être une forteresse. Arrivés devant, nous vîmes des inscriptions gravées dans la pierre.
- Je ne connais pas cette langue, dit Cathy.
- C’est de l’ancien, dit Blaze, la langue parlé autrefois, je devrais pouvoir le traduire.
- Heureusement, mon maître n’a pas encore fini de me l’enseigner.
- Il est écrit… « Bienvenue, voyageurs, à la citadelle des chevaliers Célestes ».