Les topics de pub, même déguisés, se font dans le forum
La cabane de Big. Ou bien tu édites ton premier post et tu mets au moins des
définitions sommaires de ce qui est proposé dans le vote. Il y a aussi des genres que tu as oubliés, comme le
sentai anime (anime de jeunes héros en groupe avec armement lourd et base secrète, tels
Gate Keepers ou
Burst Angel).
Sinon en ce qui me concerne, mes genres de prédilection restent le sentai (d'où la remarque ci-dessus) et le seinen.
J'apprécie très rarement les shonen, hormis
One Piece et les comédies romantiques comme
Love Hina,
I"s et son plagiat,
Ichigo 100%. Le problème que me pose le shonen ne vient pas tant de sa caractéristique principale de fond, à savoir le parcours initiatique du héros, mais plutôt de la forme et de la réalisation de la plupart d'entre eux. En effet, dans la grande majorité des shonen, les combats ont une issue prévisible et malgré cela restent interminables, avec peu de vraie "action" au final et beaucoup de blabla inutile (
sugoi no chikara !, la réplique qui revient dix fois par minute). C'est le défaut principal de la seconde saison de Bleach par exemple, qui m'a fait lâcher la série, alors que la première saison était vraiment sympa. cf
mon pamphlet contre Bleach.
Les seinen étant destinés à un public adulte, sont en général mieux élaborés, les adultes ayant un esprit beaucoup plus critique. Contrairement au shonen qui impose une contrainte de fond (à savoir le parcours initiatique, qui peut donc se retrouver aussi bien dans une comédie romantique que dans un DBZ-like insipide comme
Naruto), le seinen, lui, impose plutôt une contrainte formelle : ambiance glauque, gore, atmosphère qui dérange. Par conséquent, il y a très peu de comédies romantiques seinen. Cependant, cette contrainte formelle ne fait pas des seinen des anime pour débiles : un seinen comme
Monster est la preuve qu'on peut faire des anime avec une profondeur psychologique digne d'un Agatha Christie. Et de manière générale, la plupart des seinen sont très poussés sur le fond. Bien sûr, on a des exceptions comme le récent seinen
Tokkô de Fujisawa.
Quant aux sentai, c'est plutôt leur côté nostalgique que j'apprécie (les groupes de jeunes héros façon
Tortues Ninja). Mon sentai favori,
Gate Keepers, est un emblème de cet esprit "kitsch" et je dirais, presque "naïf" de sauveurs du monde prêts à tout dans un univers complètement manicchéen. Ce qui ne veut pas dire qu'il n'aborde pas certaines remises en question. La série d'OAV qui suit
Gate Keepers, intitulée
Gate Keepers 21, réalise d'ailleurs une parfaite mise en abyme du genre sentai : elle se déroule de nos jours, lorsque les gate keepers n'existent plus (la première série se situant dans les années 60) : l'ancienne base secrète et ses véhicules dignes de Marvel tombent en ruines, un peu comme nos idéaux face aux désillusions de la crise... Mais je m'égare :wink: