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L'histoire se déroule dans des contrées lointaines... Une grognasse du nom d'Amy se fait sauvagement trucider par ce qui semble être un nouveau Terminator doublé du tempérament psychopathe de Jack L'éventreur, qui bousille tout le monde sans raison apparente. Amy, symbole de la princesse charmante chaste, pure, vierge et immaculée, finit découpée en rondelles comme un vulgaire saucisson Justin Bridou, ce qui attise la haine de son Jules, à savoir le hérisson bleu bien connu de tous, Sonic.
Alors que Sonic n'a jamais pu la saquer, il se mets en tête de la venger en anéantissant l'auteur de ce crime. Là où le véritable Sonic aurait offert un verre à boire à Métal Sonic (ce qui aurait été plus logique), ce dernier s'obstine à casser du robot avec des teknik tro lumineuz. Knuckles, l'idiot du village, assiste notre héros dans son combat, mais comme dans toute super production holywoodienne, les amis des héros meurent toujours, et effectivement, Knuckles se fait lui aussi trucider, décapité, finissant accroché au mur empaillé au dessus de la cheminée de Métal Knuckles (évidemment, c'est son alter ego démoniaque et tro dark).
Sonic est évidemment bouleversé par cet évènement, attristé, désemparé, il verse deux pauvres larmes de crocodile mal foutues, de toutes façons, Knuckles était trop con, et on trouvera bien un autre abruti pour garder le gros caillou de Maman. Sonic est totally spies, et il décide de venger également cette brelle de Knuckles qui, même s'il était franchement stupide, était quand même un bon pote bouche-trous.
Mais hélas, comme dans toute super production holywoodienne, le méchant est plus fort que le héros, car il connaît les sentiments du héros, il les utilise pour faire souffrir le héros, qui pleure la disparition des siens. Métal Sonic défonce Sonic avec ses pouvoirs tro dark, et Sonic s'enfuit, lâche et peureux. Normal, c'est le héros, les héros ne meurent qu'à la fin du film.
Mourrant, il traverse la moitié du continent pour retrouver Shadow, l'être parfait, représentation de l'aryen (mais surtout du rien), le mec tro dark aux pouvoirs tro dark, à l'allure tro dark et au charisme tro lumineu. Shadow part donc avec Sonic afin de buter Métal Sonic qui se soulageait de délires et de désirs nécrophiles avec le reste de l'entrejambe d'Amy. A eux deux, ils sont plu dark que Métal Sonic, et Sonic parvient même à se transformer SANS LES EMERAUDES DU CHAOS !
Abérration totale, Métal Sonic meurt dans d'atroces souffrances, Shadow lui retire ses piles, et Sonic, le héros, meurt comme un con à la fin du film. Hecatombe, tous les amis de Sonic sont morts, lui également, Presque happy end, Shadow étant une fois de plus le grand vainqueur d'une histoire dans laquelle il n'a rien foutu, ce film est une oeuvre du petit écran, une hyperbole à la magnificience du nazisme.
Les musiques sont très bien choisies : en effet, il n'y en a que deux. Mais l'auteur a très bien su choisir les musiques appropriées pour chaque scène, sachant que c'est toujours la même, en l'occurence celle de Linkin Park, un très bon groupe de classique qui a fait bonne impression au dernier festival de jazz à Vienne le mois dernier. L'autre musique est une musique également très bien choisie, une musique choisie pour le générique. Là encore, le choix n'est pas anodin, il s'agit là d'un symbole, on met en valeur le générique qui rassure le spectacteur dans sa pensée, à savoir : "Ouf ! Cette daube est enfin terminée." Et en effet, le caractère plutôt calme de la musique de générique contraste avec la musique énergique du film.
Enfin, l'animation est superbe, on ne sent presque pas que tout est surjoué, complètement incohérent et mal fichu, chapeau à la réalisation, au passage !
*repart, se drappant dans sa cape, tournant les talons, ne se retourant pas.*