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Je me lance dans le monde des fanfics. Si vous aimez cette histoire, dites-le moi je posterai la suite !
Lors de l'apparition de la planète Mobius dans le système solaire, il n'y avait encore personne sur cette belle planète. Aucune forme de vie n’existait. Rien. Le néant. Mais un jour, un tremblement de terre ébranla la planète entière et un gigantesque cratère se forma. Un grand hérisson noir et blanc en sortit, entouré d’une vague lumière bleue. Ses yeux étaient d’or et il portait des gants et des chaussures dorés. Il élut domicile en haut d’une montagne gigantesque qu’il créa grâce à une magie inconnue, avec toute la puissance de la lueur bleue qui l’entourait continuellement. Personne ne sut jamais d’où il était venu, ni pourquoi il détenait une si grande puissance. Il fut celui qu'on appela plus tard le Tout-Puissant, et c'était le seul être existant sur Mobius.
Mobius était à l'époque toute bleue, dénuée d'herbe, de roches et d'habitants. Aussi le hérisson décida d'y remédier. Le premier jour, il créa les minéraux, de la même manière qu’il avait créé la montagne. Ainsi la terre était parsemée de gros et petits cailloux, s'était décorée de montagnes, de reliefs, etc... Le second jour, il créa les végétaux, et Mobius se couvrit de plantes, d'arbres, d'herbe et de fleurs. Le troisième jour enfin il créa les Premiers Etres Humains. Mobius était à présent presque parfaite.
Les jours passaient, calmes, et la population de Mobius se développait admirablement bien. Le hérisson était content de lui. Tout aurait pu continuer ainsi si un jour effroyable une météorite d’une taille incroyable, presque impossible, ne s’était pas écrasée sur Mobius, réduisant à néant le travail du hérisson. Plus grave encore fut que sous le choc la montagne d’Amébaro, domicile du hérisson noir et blanc, s’écroula dans un fracas indescriptible. Lorsque que la poussière provoquée par l’éboulement de la montagne retomba, on put apercevoir le hérisson noir, sous un monticule de roches, en piteux état. Il semblait souffrir atrocement. Sentant sa fin proche, il eut l’idée de créer deux individus, chargés de protéger Mobius de toute attaque ennemie, car sans lui la planète ne survivrait pas longtemps: il l’avait déjà protégée mille fois d’individus dangereux et de catastrophes naturelles. Cette météorite n’était pas de nature normale, il le sentait, elle portait une charge maléfique d’une très grande puissance. Il en avait conclu que quelqu’un avait délibérément précipité Mobius dans le chaos. Quelqu’un de très puissant... Lorsque la météorite avait explosé au contact du sol, il avait cru apercevoir, dans sa demi-conscience, une sorte de halo noir s’échapper de la roche et s’enfuir à travers la forêt. Il rassembla ses ultimes forces et fit un grand geste de la main en murmurant une incantation. - Que par ce geste sacré deux combattants apparaissent, vivent et défendent Mobius à tout jamais, transmettent leur devoir à leurs descendants, et qu’ainsi plus jamais la paix ne soit troublée. Que le mal soit à jamais vaincu et ne revienne jamais. . .
Aussitôt deux formes noires apparurent et commencèrent à bouger à côté de lui. Le hérisson sourit une dernière fois. - Bonne chance... Koyan et Yanzi... Puis il mourut en rejetant son dernier souffle, et tous les habitants de Mobius moururent avec lui. Mobius redevint ce qu’elle était avant l’arrivée du hérisson: une terre désertique, dépourvue de toute forme de vie. Un gigantesque cratère se forma alors et engloutit le hérisson noir et blanc, avant de disparaître aussi vite qu’il était apparut, en emportant celui qui laissera à jamais une trace dans l’histoire de Mobius et de ses habitants.
Mais les deux formes n’avaient pas disparu. Elles continuaient à bouger, gigotant en l’air, oscillant légèrement de droite à gauche. Lorsque la transformation fut finie, deux hérissons étaient nés.
Une étoile filante traversa le ciel, éclairant de sa lumière dorée deux formes qui filaient à la vitesse de la lumière sur Mobius. Les deux hérissons courraient côte à côte, traversant les plaines désertes, bondissant au dessus des crevasses, filant comme le vent sous la nuit sombre. L’un s’appelait Koyan. Il était noir des pieds à la tête. L’autre se nommait Yanzi et était d’un blanc immaculé. Ils avaient obtenu le pouvoir de courir à la vitesse du son lors de leur création et avaient chacun pris l’une des couleurs du hérisson légendaire. Les deux hérissons se considéraient comme des frères et protégeaient ensembles Mobius de toute menace. Cela faisait à présent quatre ans que la météorite était tombée sur Mobius. Les deux hérissons avaient recréé les reliefs, les végétaux et les êtres humain de Mobius, et couraient ainsi à travers la forêt toute la journée, traquant la moindre menace.
Un jour vint où une étrange brume noire s’abattit sur Mobius en décimant les habitants sur son passage. Les malheureux déliraient pendant quelques heures avant de mourir dans d’atroces convulsions. Dès que les gardiens eurent vent de la chose, ils se précipitèrent en haut de la plus haute montagne de Mobius, baptisée Amébaro, en mémoire du hérisson légendaire. Ils firent venir tous les habitants de Mobius sur cette montagne et leur ordonnèrent d’y rester jusqu’à ce que tout soit terminé. En s’approchant de la brume noire, les deux hérissons sentirent un souffle chaud sur leur visage. La brume était vivante... Elle respirait... Cette découverte ne déstabilisa pas le moins du monde les hérissons, ils avaient l’habitude des phénomènes étranges et inexplicables. Ils commencèrent alors à charger la brume afin de l’écarter de Mobius, tout en évitant soigneusement de la toucher. En déplaçant de l’air avec leurs attaques, ils arrivaient peu à peu à faire reculer la brume. Soudain celle-ci prit une forme, peu distincte au début, mais qui se précisa bien vite. Un hérisson noir aux piquants violets se tenait devant les deux gardiens. Il toisa les deux gardiens d'un regard plein de haine avant de déclarer: - Ma mission est terminée. A présent je laisse le temps se dérouler. Je reviendrai dans cinq cent ans... Notez bien ce que je dis... Je reviendrai dans cinq cent ans.... Puis il s’éclipsa dans un nuage de brume noire en ricanant. Les deux hérissons se regardaient sans comprendre. Qui était ce mystérieux adversaire qui avait causé tant de ravages sur Mobius ? Il reviendrait, les hérissons le savaient. Et ce jour-là, il faudrait se battre.
500 ans plus tard:
Ce matin était un matin comme les autres. Le soleil se levait sur Mobius, inondant la planète de sa lumière. Sonic le hérisson ouvrit la porte de sa maison et s'étira en baillant. Il jeta un coup d'œil vers le ciel. Pas de doute, il ferait beau aujourd'hui. Cela mit tout de suite le hérisson de bonne humeur. Il partit courir dans la forêt. Vers midi, le hérisson s'arrêta devant la maison de Tails, son ami de toujours. Le renard sortit de la maison. - Tiens ! Bonjour Sonic ! Comment vas-tu ? - Salut Tails ! Ca va ! Il fait drôlement beau aujourd'hui ! - C'est vrai ! Entre une seconde, j'ai quelque chose à te montrer ! Ils entrèrent dans la maison. Tails se dirigea vers une porte en acier située au fond de la pièce. - C'est dans mon laboratoire, précisa-t-il. Il pianota sur un petit clavier une combinaison de touches que lui seul connaissait. La porte s'ouvrit avec un petit bruit métallique, et les deux amis pénétrèrent à l'intérieur. Tails appuya sur un petit bouton sur le mur et une étagère mécanique, jusqu'à présent repliée dans le mur, apparut, dévoilant une pierre verte magnifique. - C'est une émeraude du chaos ! s'écria Sonic. - Oui, je l'ai trouvée ce matin, pendant mon vol matinal. Je vais la placer dans le Tornado, elle boostera sa puissance. Mais j'ai autre chose à te montrer. Tails s'approcha d'une table basse, où se trouvait une cage dissimulée sous une petite bâche. Le renard enleva la bâche et Sonic put admirer trois petits oiseaux d'une couleur exceptionnelle. L'un était bleu, l'autre vert, le troisième était rouge. - Ce sont des Flickies ! - Exact, approuva Tails, et à mon avis ils se sont perdus. Je les ai trouvés dans la forêt. Avec Robotnik qui rôde, j'ai jugé plus prudent de les ramener ici. Il s'est déjà attaqué à des Flickies. - Tu as eu une excellente idée, Tails. Mais il faut les ramener chez eux. - Personne ne sait où se trouve l'île de Flickies Island. Mais je pense qu'ils seront en sécurité sur l'île de l'ange. Nous devrions les amener à Knuckles. Je suis sûr qu'il accepterait de les garder un temps, jusqu'à ce que ces oiseaux retrouvent leur habitat d'eux-mêmes. - D'accord ! En route pour Angel Island ! - Je dois d'abord insérer la Chaos Emerald dans le Tornado, dit Tails, ensuite on pourra partir. - Très bien. En attendant je vais courir dans la forêt. Rendez-vous dans une heure. Le hérisson sortit en coup de vent et le renard se mit au travail.
Une heure plus tard, Sonic et Tails se trouvaient à bord du Tornado et s'apprêtaient à démarrer. - C'est parti ! s'exclama Tails.
Ils volaient depuis un petit moment lorsque Sonic déclara: - Je m’ennuie. - Essaye de prendre ton mal en patience. On est pas encore arrivés. - Oui, mais je m’ennuie. - Occupe toi comme tu veux. Sonic regarda autour de lui en faisant la moue. - Qu’est-ce qu’on se traîne avec cet avion ! fit Sonic au bout d’un moment. Tu pourrais pas changer de carburant non ? Tails eut un hoquet de surprise. - Sonic ? T’es sûr que ça va ? - Evidemment ! Pourquoi ça n’irait pas ? Cesse de poser des questions idiotes ! - ?? Mais Sonic... - Quoi ? Je demande juste pourquoi tu n’utilises pas un carburant plus puissant! - Sonic ! C’est une émeraude du chaos que j’utilise pour faire fonctionner mon avion ! Il n’existe pas de carburant plus puissant ! - Une émeraude du...?? Ah oui, j’avais oublié. - T’es bien sûr que ça va Sonic ? T’es bizarre... - Oui ça va. Et fiche moi la paix. J’en ai assez de tes questions. Tails n’insista pas. Mais il n’en revenait pas: jamais Sonic ne lui avait parlé de cette façon. Sonic regarda au loin, un sourire méchant aux lèvres. - De toute façon c’est fini pour toi. - Qu’est-ce que tu as dit ? - Occupe toi de tes affaires ! Ca ne te concerne pas ! Tails en resta abasourdi. Ils n’échangèrent plus une parole pendant le reste de leur voyage. Lorsque enfin l’île de l’Ange fut en vue, Tails poussa un soupir de soulagement: le voyage n’avait pas été agréable du tout. Quelque chose n’allait pas, il le sentait. Mais quoi ? L’avion se posa en douceur sur l'île de l'Ange. Tails en descendit le premier. - Viens, dit-il à Sonic, il faut trouver Knuckles. Il doit être avec l'émeraude Mère. - Qui ça ? - Ben... Knuckles ! Knuckles, quoi ! Tu l'as quand même pas oublié !! - Je ne connais personne de ce nom-là. - ...Ecoute, Sonic, je sais vraiment pas ce que tu as, aujourd'hui, mais tu es vraiment bizarre. Le hérisson le toisa d’un drôle de regard, avant d’éclater de rire. - Hahahahaha ! Ne me dis pas que tu m'as pris au sérieux ! Je te fais marcher depuis tout à l'heure ! Je vais bien ! Tu oublies mon sens de l'humour ! Hahahaha ! Si tu voyais ta tête ! Ces paroles ne rassurèrent nullement le renard. Malgré tout, ils se mirent en route pour atteindre l’émeraude Mère. Sonic sifflotait, regardait en l’air, et Tails, même si il ne voulait pas l’admettre, commençait à avoir peur de son ami. Ils atteignirent l’autel de l’Emeraude Mère. Knuckles se trouvait devant. - Tiens ? Salut les gars ! Je ne m’attendais pas à vous voir. - Salut Knuckles, ça va ? demanda Tails. On t’a amené trois oiseaux qui sont perdus. On pensait que tu pourrais les laisser vivre sur l’île en attendant qu’ils retrouvent leur île. - Des oiseaux ?? s’étrangla Knuckles. Tu crois vraiment que j’ai du temps à perdre avec des oiseaux ? Je surveille l’Emeraude Mère nuit et jour, je n’ai pas le temps de m’occuper des oiseaux. - Ce ne sont pas des oiseaux normaux, reprit Tails, en fait, ce sont des Flickies. - Knuckles ! coupa Sonic. Ca fait longtemps que je n’ai pas pu admirer l’Emeraude Mère. J’aimerais bien la voir, s’il te plaît. - Heu... Ben... Si tu veux, consentit Knuckles. Sonic monta les marches de l’autel et Tails tira Knuckles en arrière. - Ecoute, lui dit-il, depuis que nous avons pris le Tornado pour venir, Sonic est bizarre. Il disait avoir « oublié » que j’utilisais une Chaos Emerald pour faire fonctionner le Tornado, il disait aussi que l’avion allait trop lentement et que je devrait utiliser un carburant plus puissant ! Et il me parlait vraiment méchamment... - Peut-être qu’il ne se sentait pas bien... - Knuckles, il ne savait même plus ton nom ! - Hein ? Alors ça c’est inquiétant ! Tu penses que Sonic nous fait une crise d’amnésie ? - Je ne pense pas... Il m’a dit ensuite que tout ce qu’il avait dit c’était de la rigolade. Mais il a eu un rire tellement étrange... presque maléfique. Je... J’ai peur de lui. Il n’est plus le même. - Il est venu te voir ce matin ? - Oui, comme tous les matins. - Il allait bien ? - Oui. C’est depuis qu'il est revenu de la forêt qu’il a commencé à être vraiment bizarre. - Hum... Tu as raison, ce n’est pas normal. Soudain une pensée traversa la tête de Tails: - Knuckles !! Sonic est seul avec l’Emeraude Mère, non ? - Oh !! Tu as raison !! Les deux amis coururent en haut de l’autel. Sonic se trouvait devant l’Emeraude Mère. - On avait tort de s’inquiéter, chuchota Knuckles à Tails, comment a-t-on pu douter de lui ? Je me demande si ce n’est pas nous qui sommes bizarres. L’échidné s’approcha de Sonic et lui mit la main sur l’épaule. - Hé Sonic ! Ca va ? Sonic ne se retourna pas. - C’est fini pour toi... murmura-t-il. - Hein ? Qu’est-ce que tu as dit ? - C’EST FINI POUR TOI !!! Sonic donna un violent coup de poing à Knuckles qui dévala les marches sur le dos et roula au bas de l’autel. Sonic se retourna alors et Tails crut défaillir de terreur: les yeux du hérisson étaient rouges et semblaient être des braises, il portait des marques tribales autour des yeux et un méchant sourire ornait ses lèvres. Sa couleur bleue virait au violet pour devenir presque noire. - Sonic ! cria le renard en pâlissant. - Pour toi aussi c’est fini, dit le hérisson, et de la même façon il envoya Tails au bas de l’autel, complètement K.O. Knuckles, qui commençait à se relever, reçut Tails dans la figure et s’écroula de nouveau. - Mais... Mais... bégaya-t-il. Qu’est-ce qui lui arrive ? - Ce n’est pas Sonic, murmura Tails dans un souffle. Il a les yeux rouges et il a changé de couleur. Une étrange musique tribale retentit alors. - Oh non... Qu’est-ce que... Qu’est-ce qu’il fait ? Knuckles se releva avec peine et accourut en haut de l’autel. Le hérisson ne ressemblait plus du tout à Sonic. Ses piquants s’étaient dressés et étaient devenus noirs et violets. Il se tenait devant l’Emeraude Mère, les bras levés, et semblait invoquer quelque chose. L’Emeraude Mère, quant à elle, brillait plus que jamais et était devenue noire. Knuckles n’en croyait pas ses yeux. Peu à peu d’autres formes apparurent autour de l’émeraude. Des hérissons pour la plupart. Un échidné apparut également, ainsi qu’un chat. Ils étaient une dizaine. Tous noirs et violets. Ils tournèrent leur regard de braise vers Knuckles. « Sonic » se tourna vers Knuckles et lui sourit méchamment. - Ce que tu vas voir aujourd’hui sera la chose la plus exceptionnelle qu’il te sera donné de voir. Souviens toi de cette vision. Le retour des Dark Evil ! Puis il se tourna vers les autres hérissons qui attendaient en silence. - Enfin nous régnerons sur Mobius. Nous attendons cela depuis si longtemps... Où est donc Kax ? Approche ! Le dénommé Kax s’approcha. C’était un chat. Il courba la tête en signe de respect. - Il y a en bas de l’autel un renard à deux queues. Je pense l’avoir déjà bien secoué. Achève le. - NON ! hurla Knuckles. « Sonic » se tourna vers lui. - J’avais presque oublié ta présence... Knuckles. - Qui êtes vous ? Que voulez vous ? demanda Knuckles. - Je m’appelle Mao. Nous sommes les Dark Evil, l’armée du mal, et nous venons prendre possession de Mobius. Depuis longtemps nous attendions cela. Il y a environ 10000 ans, une tribu d’échidnés m’a exilé loin d’ici, à l’autre bout du cosmos, en utilisant le... comment dites-vous... contrôle du chaos. Quant au reste de mon armée, elle a été réduite en cendres. Mais grâce à l’Emeraude Mère, j’ai pu les ramener... - Tu dis n’importe quoi, coupa Knuckles, l’Emeraude Mère ne ramène pas les morts à la vie. - Bien sûr que non, ricana le hérisson noir, mais même s'ils ne sont pas vivants au sens propre, ils sont suffisamment puissants pour détruire Mobius, c’est ce qui compte. Kax, montre lui. Le chat s’approcha et prit Knuckles à la gorge en le soulevant de terre. - Il pourrait te tuer maintenant, tu sais, dit Mao. Mais puisque c’est ta tribu qui a anéanti mon armée, je te réserve un châtiment particulier. Par contre ton ami le renard n’a aucune importance pour moi. Je ne m’en encombrerai pas. A ces mots, Kax sourit. Il lâcha Knuckles qui s'écroula par terre, la respiration sifflante, et descendit lentement les marches. Knuckles, ayant reprit en partie ses esprits, se rua sur lui. Mais le chat le souleva de terre comme une plume et le jeta au bas des marches. Knuckles se releva et prit Tails par les épaules tout en le secouant. Celui-ci était évanoui. Kax leva sa main gauche en l’air et une boule d’énergie apparut au creux de sa paume. Elle grossissait au fur et à mesure. Knuckles n’attendit pas de savoir quelle grosseur elle pouvait atteindre. Il courut d’une traite jusqu’au Tornado en traînant Tails derrière lui. Il s’y hissa et plaça le renard à l’arrière. Mais une explosion terrible les projeta à terre. Il ne restait rien du Tornado. Néanmoins, la détonation avait réveillé Tails. Knuckles était gravement blessé. Il leva la tête. Kax le fixait d’un oeil maléfique. Tails hurla et tenta de décoller avec sa queue hélicoptère. Il prit Knuckles par les bras et ils s‘envolèrent. Mais une boule d’énergie les frappa de nouveau et ils tombèrent à terre. Incapables de combattre d’avantage, ils ne se relevèrent pas. Kax prit Tails à la gorge et le souleva comme une plume. Knuckles le regarda faire, impuissant. Le renard commençait à étouffer. - Laisse-le ! Knuckles utilisa ses dernières forces pour se jeter à nouveau sur Kax et lui assénait un coup de poing au visage. De surprise, celui-ci lâcha le renard qui s'affala par Terre. Knuckles saisit Tails par un bras et courut, tant bien que mal, jusqu'au bord de l'île, avant de se jeter dans la mer de Saphir. Le cri de rage de Kax résonnait dans ses oreilles. Les deux amis tombèrent dans la mer.
« Dernière édition: Juin 16, 2008, 06:37:39 pm par Naomi »
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