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« le: Janvier 20, 2008, 04:50:13 pm »
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Cette idée de fic me tournait dans l'esprit, tel un poisson rouge qui tourne en rond dans son bocal...
Le titre, vous verrez bien assez tôt à quoi ça se rapporte.


Après une belle journée ensoleillée, le ciel de la planète Mobius laissait passer la clarté lunaire de la nuit. Tout sur terre dormait. Les oiseaux étaient installés dans leurs doux nids, les habitants étaient rentrés dans leurs pénates…
Tous sauf un naturellement. Tout le monde le connaissait, cet échidné. Toujours à surveiller une certaine grosse émeraude verte très puissante, ainsi que les émeraudes du chaos, qui pour une fois restaient bien en place. Pour le moment. Knuckles était appuyé sur les marches, à moitié allongé, en train de dormir. Et tout le monde s’étonne que les émeraudes s’en aillent... Il était affalé, la bouche grande ouverte dont un filet de bave coulait le long de sa joue, et une bulle de morve grossissait, rentrait de son nez. Charmant. Mais malgré tout, les émeraudes étaient bien gardées. Cette nuit là allait sûrement marquer un léger tournant dans les habitudes du gardien rouge. L’île flottante se trouvait en pleine mer, il était impossible de l’atteindre, à moins de s’appeler Eggman. Ou d’être une autre créature. Une ombre silencieuse vint à l’encontre du gardien… A petit pas… Et trébucha contre une pierre, tomba, roula sur le gardien qui se réveilla à grands cris.
La petite île gardait toujours ce même scénario. Une chauve souris tentait toujours de dérober la précieuse Emeraude Mère. Sans succès, pour telle ou telle raison. Disons que cette nuit serait un peu plus particulière que les autres. Rouge, après s’être bien fait crier dessus, s’installa près du gardien. Elle ne voulait pas refaire le trajet au vol, c’était bien trop épuisant.
Et ils parlèrent de la vie, de l’amour, de toutes ces choses, sans qu’aucun des deux n’haussent le ton sur l’autre. Comme une nuit normale. Comme depuis que l’Emeraude Mère s’était reformée. Tout allait pour le meilleur du monde…
Une, deux, trois heures passent. Le gardien et la voleuse avait fini par dormir l’un sur l’autre, sans vraiment le savoir. C’est ce qui se passait souvent après une bonne discussion. L’île voguait dans les airs, majestueusement, un peu plus près de la terre ferme, la rendant un peu plus accessible. Les deux tourtereaux dormaient toujours paisiblement, alors que derrière eux, l’Emeraude Mère luisait d’une étrange façon… Et dans un silence le plus total, les émeraudes suivirent le mouvement, brillant à leur tour bizarrement… Et elles disparurent toutes. Comme par magie.
Le jour se levait… Deux années s’étaient écoulées sans que personne n’ait jamais plus entendu parler de la Terre. Deux années, pendant lesquelles tout était resté en ordre.
Si on compte, ça faisait vingt quatre années de bouclées sur Terre justement.

Tant de choses s'étaient passées durant ces années, sur la planète bleue. Dernièrement, c'était le massacre de plusieurs chercheurs qui figurait à la tête des journaux. Plusieurs scientifiques s'étaient fait tuer de manières diverses et variées, alors qu’ils étaient dans leurs laboratoires, à tenter de faire fonctionner cette machine interdimensionelle, qui refusait tout ordre de la part des humains. Chris avait pris beaucoup de précautions à ce sujet. Cryptée comme jamais, il était quasi impossible d’obtenir quoi que ce soit de la porte. Mais disons qu’après vingt quatre ans, la porte s’était un peu ramollie, et était devenue quasi obsolète. Comme un vieil appareil, c’était le même scénario. Et les chercheurs, après une énième tentative de perçage, s'étaient fait tuer par un mystérieux inconnu, de genre humain. Pourquoi ? Personnes ne le savait.

Une jeune fille lisait justement l’article du journal qui parlait de ce sujet avec la plus grande attention, assise sur un banc, le journal cachant presque son visage.  Plus loin, il y avait son lycée. Dans quelques minutes, la sonnerie retentirait, et elle devrait retourner dans sa classe. Alors elle replia son journal avec un petit soupir, le rangea dans sa sacoche, et se mit en route. Elle avait l’habitude d’arriver avant tout le monde, ce n’était pas aujourd’hui que ça allait changer. D’un pas rapide, elle se dirigea vers les grands bâtiments tout en sortant sa carte magnétique. D’un geste simple, elle la fit glisser dans une petite fente, ouvrant ainsi les portes, qui se refermèrent aussitôt après son passage. Les établissements d’enseignement de tout genre avaient leurs sécurités renforcées, suite à plusieurs fraudes de la part des élèves, qui n’allaient pas en cours. Ainsi, chaque passage était confirmé, via la fameuse carte. Mais ça n’empêchait pas que les classes soient de plus en plus dissipées. Comme celle de la jeune fille par exemple. Elle monta les quelques marches qui reliaient le rez de chaussée à l’étage de sa classe, dit bonjour à quelques personnes de sa connaissance… Et esquiva un morceau de nourriture non identifiée avariée. Qui provenait justement de sa salle. La porte était grande ouverte, et on un chahut incroyable en sortait, des cris, des rires, des bruits de casses… La jeune fille soupira, et entra dans le capharnaüm. Un petit bonjour, esquive d’une chaussure de sport, d’un compas avant d’atteindre sa place, au dernier rang, à côté de la fenêtre qui donnait sur la cour principale. Elle jeta son sac sur le côté, et s’installa. Au loin, on voyait les buildings de la ville, les grands axes routiers… Et le ciel qui s’étendait de part et d’autre de la fenêtre… A ce moment de grande réflexion, elle se prit un livre de Français dans la tête. Sans détourner les yeux, elle le renvoya mollement en avant. Un cri aiguë suivit l’impact, et le visage d’une fille superbement maquillée rentra dans son champ de vision.
« Eyh ! Tu ne peux pas faire attention où tu lances ça ? »
Elle lui désigna ce qui restait du livre, soit sa couverture, et retourna en pestant vers le devant de la classe, où un véritable pugilat se déroulait. Ce n’était pas méchant, c’était amical, comme d’habitude.
Comme tous les jours depuis le début de chaque année passée avec cette classe. C’était assez divertissant, et du point de vue de la jeune fille, c’était suffisant pour faire fuir les professeurs. Oh ! Justement, elle pu voir le nez du directeur adjoint. Il avait l’air terrifié, comme d’habitude en voyant cette classe. Elle sourit, et se leva, il était temps que le cours commence. Elle sauta sur sa table,  cria un bon coup pour imposer le silence, jusqu'à ce que tous les regards se tournent vers elle. Ses grands yeux bleus désignaient la porte, et elle prit la parole.
« Vous pouvez accorder deux minutes de répit au m’sieur là haut ?  J’ai l’impression qu’il a une annonce à faire. »
Il y eu plusieurs ricanements, et elle se rassit. Tout le monde l’imita, pour faire bonne figure, bien que chaque personne du corps enseignant connaisse leur réputation.
Un petit homme courbé entra. Costume défait, vieille cravate mal nouée, ce n’était pas tellement un exemple à prendre. Avec un pincement au cœur, il s’avança jusqu’au bureau, en tenant fermement un dossier dans ses mains.
« Chers élèves… Je tiens à vous annoncer une bonne nouvelle. Un nouveau professeur a rejoint notre établissement, et s’occupera de votre classe. »
Sa voix se fit toute petite, et les personnes rangées au premier rang durent se pencher pour l’entendre.
« Par pitié soyez sage avec lui juste une journée… »

Le grand sourire qu’arborait l’un des plus grands élèves signifiait clairement qu’ils ne changeraient pas leurs habitudes. L’accueil des professeurs dans cette classe se faisait à la bombe à encre. Les élèves du premier rang sortirent leurs petits ballons gonflés d’encre bleue, et ils attendirent le signal du lancer… La jeune fille du dernier rang, tenant à ses cheveux blonds, mit la capuche de son imperméable. Certains l’imitèrent de part et d’autre de la classe. Et pour la dixième fois de l’année, un tsunami d’encre se déversa sur le professeur stagiaire, qui se mit à courir dans le sens opposé, en appelant sa mère. On l’avait prévenu, pourtant. Le sous directeur fila à l’anglaise, le dossier au dessus de sa tête, au cas où une autre vague s’abattrait sur lui. Celui qui avait donné le signal se leva, en brandissant son poing.
« Encore une fois nous avons vaincu la tyrannie des professeurs ! Camarades, bientôt, nous serons débarrassés de ces fichus adultes ! Tous avec moi ! »
Et un tonnerre d’applaudissement s’abattit sur lui. Fier comme un coq, il gonfla sa poitrine, comme si il prenait la pose.
« Et toi Motoko, qu’en penses tu ? »
La jeune fille se leva, perçant de ses yeux le grand chef de la classe.
« Tu le sais, je reste tout à fait neutre. Et vous devriez changer de méthode, celle là devient lassante. »
Elle retira sa capuche, ses longs cheveux ondulés volant dans les airs, marcha jusqu'à la porte, en prenant soin de ne laisser aucune de ses affaires ici. Plus loin dans le couloir, le sous directeur la vit, et accourut vers elle.
« Par pitié mademoiselle ! Vous ne pouvez pas leur faire entendre raison ? J’ai la visite de quelqu’un d’important ici, c’est pour un cours avec les classes supérieures, comment je vais faire avec cette classe de… De… Dégénérés ! Je suis perdu, par pitié faites quelque chose !
-   Ce n’est pas à moi qu’il faut s’adresser, soupira t-elle d’un air las. J’ai déjà essayé la première fois que je les ai vus, vous vous rappelez ? Et je viens de leur dire à l’instant, je reste entièrement neutre. »
Et en laissant le pauvre homme en plan, elle prit l’escalier pour descendre de cet enfer. Au moment où elle s’apprêtait à faire glisser sa carte magnétique, elle cru voir une tête familière, par delà le couloir des professeurs. Elle tendit l’oreille, pour finalement aller directement à la source de la discussion. Aucun élève n’avait le droit d’aller dans ce couloir. Même sa classe ne s’était jamais osée à essayer.
Scanner rétinien, empreinte digital, c’était la zone la mieux sécurisé du bâtiment. C’est pour éviter les émeutes et d’autres problèmes dans ce genre que les adultes avaient installé ce genre de matériel. Seule Motoko en avait l’accès.
Elle mit son œil devant une petite interface, qui effectua plusieurs vérification, et sa main sur une petite plaque de verre, qui fit les mêmes opérations. En cinq secondes, son nom apparut sur un petit écran, et la porte s’ouvrit et se referma juste après son passage. Deux caméras veillaient aussi à la sécurité.
Les lieux n’étaient pas différents du reste de l’établissement. Un long couloir, avec plusieurs portes, et au bout une grande salle, réservée aux professeurs. C’est de là que venaient les conversations. Elle marcha, tout en se demandant ce qu’elle allait y trouver. Sûrement ce que le directeur adjoint lui avait dit.
Elle laissa passer sa tête, et vit d’abord les quelques personnes de sa connaissance, puis enfin un inconnu…Pas si inconnu que ça. Sa tête avait figuré dans la plupart des journaux, même dans celui qu’elle avait lu avant de rentrer. Elle le prit, vérifia, oui c’était bien lui… Comment une telle célébrité pouvait se trouver là, c’était dingue. Christopher Thorndyke se trouvait là, en train de discuter avec plusieurs professeurs de mathématiques, physiques et sciences naturelles. Pas de chance pour Motoko, quelqu’un la vit et l’invita à se joindre à la conversation.
« Mademoiselle, ne soyez pas timide et venez par ici, voyons ! » Lui lança un des professeurs enthousiastes et souriant. La jeune fille s’avança alors, la mine noire, ses yeux fixant le sol. Poignée de main, présentation, elle eut droit à tout, ce qu’elle savait déjà.
« Voyez vous monsieur, cette demoiselle est bien la plus calme de sa section, c’est un miracle, un véritable ange ! Je vous parlais de notre pauvre collègue, là haut, qui s’est pris de l’encre en pleine figure. Et bien il ressort de cette classe de dingues !
-   Motoko, veux tu bien te présenter à ce monsieur ? »
La pauvre jeune fille, prise au dépourvu, s’inclina, marmonna son nom, son prénom, sa section, et se releva, ce qui déclencha le rire de ses professeurs. Elle reprit, rouge tomate.
« Monsieur, je suis ravie de faire votre connaissance ! »
Les rires doublèrent d’intensité, et elle se prit une grande tape amicale dans le dos. Elle détailla alors pendant quelques secondes la célébrité du moment. Cheveux plutôt roux, passés de mode,  joues et menton impeccablement rasés, des yeux fins et assurés, un grand costard beige, et cravate bien nouée.
C’était bien lui qui avait réussi à rentrer de cette machine temporelle, et qui l’avait cryptée à mort. La trentaine bien tapée se montrait à travers les légères rides qui commençaient à faire surface sur son visage.
« Dites, monsieur… Que faites vous ici ? On m’a dit que vous alliez donner un cour aux supérieurs, c’est ça ?
-   Il y a de ça, mais j’ai aussi une autre raison pour venir ici. »
Silence général. Apparemment, il n’avait pas parlé de la seconde raison.
« Mon équipe et moi-même avons remarqué un important changement dans la configuration de l’espace temps pendant un bref laps de temps. Et si c’est ce que je pense… »
Il laissa sa phrase en suspens, pensant qu’il en avait déjà trop dit. Il regarda sa montre, s’excusa, leur dit qu’il serait là demain, et fila par la sortie, Motoko à ses talons. Après avoir passé la porte, elle lui posa la petite question qui fâche.
«  Attendez ! Vous ne pensez pas que ça va revenir ? Les… comment on dit déjà ? »
L’homme s’arrêta, et poussa un soupir. C’était exactement ça. Il se retourna, et se baissa un peu pour être au niveau de la jeune fille.
« C’est les Emeraudes du Chaos. Oui, et elles sont belle et bien revenues ici, sur Terre. Je ne sais pas pourquoi ni comment, mais il se peut que nous allons avoir affaire à une crise sous peu de temps… »
Motoko le regarda, bouche bée. Alors, les manuels d’histoires avaient raisons ? Ce n’étaient pas des histoires stupides ? Des vieilles légendes, une illusion du peuple ? Elle voulu encore poser une question, mais trop tard, les portes s’étaient déjà refermées, Chris s’en est allé.



Disons que c'est un léger prologue. J'ai déjà commencer à taper la suite. Naturellement, dites si il y a des fautes, que je les corrige ! Chronologiquement, on dirait que ça se passe bien longtemps après la série télé Sonic X. Voilà pour le petit repaire, bonne lecture...
« Dernière édition: Janvier 24, 2010, 06:05:45 pm par Capita »
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Re : [Fan fic]Full Color !
« Répondre #1 le: Janvier 22, 2008, 04:19:31 pm »
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Super !!! Une nouvelle fic prometteuse ! Ta description est parfaite et l'histoire est attirante. Moi ça me fait penser à un manga ( J'aime trop les mangas :) ). J'attends la suite et te souhaite bon courage  !
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Re : [Fan fic]Full Color !
« Répondre #2 le: Janvier 23, 2008, 06:37:36 am »
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^^ Des fautes il y en a quelques unes, si tu veux je te fais une petite correction par MP. PAr contre je suis agréablement surprise par la qualité du texte, c'est très bien écrit, agréable à lire. Il y a beaucoup de descriptions ce qui nous plonge facilement dans l'histoire. L'intrigue a l'air sympa, tu nous fais la tant attendue "troisième saison" de Sonic X. Je suis impatiente de découvrire la suite.
Bon courage.

PS : Sonic VS Knuckles, il manque la première lettre de ton message en signature. ^^
« Dernière édition: Janvier 23, 2008, 06:39:24 am par Miko »
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Re : [Fan fic]Full Color !
« Répondre #3 le: Janvier 23, 2008, 05:30:00 pm »
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Miko : :-[ Oops. Merci de me l'avoir dit ! Je l'avais pas remarqué ! :P
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Re : [Fan fic]Full Color !
« Répondre #4 le: Janvier 23, 2008, 06:06:37 pm »
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Après le passage du forum, toutes les signatures ont a peu près perdues leurs premiers caractères. Pas grand mal.
Merci Miko, je veux bien avoir un petit corrigé ça me ferai très plaisir ^-^
Sonic VS Knux > Merci du message, et tu n'es pas le seul à aimer les mangas ='D

Je vous met la suite dans ce cas ^.^




L’ordinateur de Motoko était resté allumé toute la nuit, triant données par données, tout ce qui se referait aux Emeraudes du Chaos. Lieux, dates, tout. Elle appela même un ami de sa connaissance qui était chercheur sur l’ARK, qui avait repris du service durant ces dernières années. Mais elle n’obtenait que peu de choses, étant donné que le fameux secret de la base spatiale avait été étalé il y a une trentaine d’années.  Alors, elle ne pouvait s’en tenir qu’aux livres. Livres qui étaient passé de mode aussi. Aujourd’hui, on avait le programme d’une matière dans une clé USB, et on venait en cour pour avoir le cour à proprement parler. On projetait les images, faisait des exercices, et retournait à la maison moins bête qu’avant. Mais les méthodes étaient devenues tellement simplistes que personnes ne prenait la peine de les appliquer. Motoko, pour sa part, avait déjà appris son programme entier. A la fin de chaque année, il y avait un grand examen inter établissement. Mais souvent, c’était l’anarchie, bien entendu.
La jeune fille se leva, et frotta ses yeux. Elle avait de grandes cernes en dessous de ceux-ci, comme chaque matin. Ses cheveux étaient en batailles, elle avait l’air d’un mort vivant. Elle enfila un jean, changea de tee shirt, et alla voir la tête qu’elle avait dans le miroir. Elle empoigna sa brosse a dent, puis elle remarqua une drôle de chose. Ses cheveux n’étaient plus blonds, mais plutôt blanc, voir gris. Dans un premier temps, elle cru que c’était un effet de l’éclairage, mais il fallait se faire à cette idée : ses cheveux avaient changé de couleur en une nuit. Mais comment ? Surtout, elle ne devrait pas aller au lycée aujourd’hui, surtout pas ! Enfin, avec un bonnet, elle pourrait presque… Et monsieur Thorndyke ? Oui, elle devrait lui en parler à lui ! Il serait en cour supérieur, au moins là haut il n’y avait pas trop d’anarchistes. Elle fouilla dans tout son petit appartement un bonnet assez acceptable, mais n’en trouva aucun. Alors, elle se résolu à mettre une veste à capuche. Le tissu était tout blanc, comme ses cheveux, et un petit motif était imprimé sur une manche. Elle débrancha son ordinateur portable, le rangea dans sa sacoche, et sortit rapidement, en tirant sur sa capuche pour que personne ne la voie.
Elle arriva devant le bâtiment, essoufflé, et fut très étonné de voir le camion d’une agence télévisé garé non loin des portes. Un caméraman réclamait l’ouverture de ces dernières, mais rien n’y faisait. Motoko passa alors discrètement derrière lui, en évitant le champ de la caméra, au cas où elle tournerai, et rentra, sous le nez de l’homme. Elle monta quatre à quatre les marches des escaliers, dépassa sa salle de classe, où le silence régnait. Silence, ce mot n’existait pas là haut. Elle passa la tête par l’entrebail de la porte, pour voir un étrange spectacle. Le chef de la classe semblait toute chose, et ses cheveux étaient devenus rouge vif. Il venait sûrement d’entrer à l’instant, vu que tout le monde avait le regard braqué sur lui. Il se mit à rire, très fort, en expliquant qu’il avait eu envie de se faire teindre les cheveux en rouge. Et tout le monde se mit à rire. Tout est plus simple quand on est populaire, se dit Motoko. Mais en se tournant, elle pu voir le petit tic de mensonge habituel sur la joue du chef de classe.
« Manu, tu peux venir ici ? » Chuchota la jeune fille, le plus bas possible.
Le grand garçon se retourna, et alla la voir, tandis que ses camarades continuaient de rire.
« Qu’est ce que tu me veux ? T’a un problème avec mes… »
Elle le tira hors de la classe, pour que personne ne l’entende.
«  Tu mens, ce n’est pas une teinture ça ! Et doué comme tu es, tu aurai du louper des mèches ! Mais là, c’est complètement rouge… Et j’ai vu ton tic aussi.
- Tais toi ! Siffla t’il en s’écartant davantage de la classe. Comment tu le sais ? Tu sais comment ça a pu m’arriver ? Qu’est ce que je vais devenir, je voulais garder mes cheveux moi ! »
Et elle lui montra une mèche de ses propres cheveux. La blancheur de ces derniers reflétait la lumière des lampes du couloirs. Manu palpa, tira presque, mais se résolu à croire ce que ses yeux voyaient.
« J’ai une idée. Tu sais, cette célébrité ? Je l’ai vu hier, et il paraissait inquiet. On va le voir tout les deux, à l’étage supérieur, il saura quoi faire.
- Une seconde, tu vas demander de l’aide à un adulte ? Non, je ne… »
Motoko sortit un miroir, montrant le reflet de Manu, dont les cheveux semblaient plus rouges que jamais. Avec un juron, il se résolu à la suivre. Sa réputation allait en prendre un coup… Lui, le chef incontesté et incontestable de sa section, allait suivre une fille et va demander de l’aide à un adulte…

L’adulte en question assistait à un cour de mathématique avancé. Sur le tableau reposait des tonnes de formules inconnu de Motoko et de Manu. Les deux avaient prit garde de garder leurs cheveux dans leurs capuches, parce que le prétexte de la teinture n’irai pas du tout dans le contexte. Ils attendirent dix minutes, jusqu'à la sortie. Motoko arrêta son collègue, qui s’était élancé dans la classe.
« Tu devrais faire bonne figure. Oh, rend toi utile, fait peur au professeur. »
Le jeune homme au cheveux rouges se mit à sourire méchamment. Il fit craquer ses doigts, et rentra dans la classe l’air mauvais. Manu n’était pas le chef de la pire classe de l’établissement pour rien. Il avait toujours une popularité croissante, et ne s’était jamais fait renvoyer. Il était un peu plus grand que quelques professeurs, ce qui accentue la peur de ces derniers. Avoir des cheveux rouges vif comme ça, c’était un peu la honte. A une époque, la mode était au bleu, mais c’était il y a une trentaine d’année. Donc, très vieux. Motoko se boucha les oreilles pour éviter d’entendre le crie de terreur du professeur, qui s’enfuya en courant.
« J’espère qu’il n’a pas fait grands mal » Se dit Motoko, en se montrant à la porte. Manu regardait bizarrement la célébrité. Ses cheveux rouges en bataille étaient sortit de sa capuche.
« Excuser moi monsieur, mais c’est urgent ! S’empressa de dire Motoko. Mais mon ami et moi-même avons un gros problème ! Nos cheveux ont changé subitement de couleur en une nuit, vous avez une idée ? Ce n’est pas vos Emeraudes qui ont fait ça ?
- Alors, elles sont revenues… Ils vont sûrement suivre, dans ce cas…
- C’est qui « Ils » ? » Demanda Manu, en rangeant ses cheveux correctement.
Chris leur expliqua alors que le « Ils » en question s’agissait des hybrides. Il leur raconta encore quelques petites choses, jusqu'à la couleur de leurs cheveux. Il sortit un petit appareil poussiéreux, et l’alluma. Un vieil écran radar montra deux point, et un bip sonore résonna dans leurs oreilles. L’homme ouvra de grands yeux, ayant du mal à croire ce qui se tramait.
«  Les enfants… cette nuit, vous n’avez rien senti d’étrange ?
-Je suis victime d’insomnie, alors non… Lui dit la jeune fille d'un ton assez ironique.
-Non plus, on a fait une casse dans un quartier, et je me suis endormi direct… »
Motoko lui écrasa le pied sauvagement, provoquant un cri de fillette de la part de Manu. Chris n’en revenait pas. Tandis que les deux lycéens se lançaient des mots doux, l’homme sembla retourner des années plus tôt. Vingt quatre ans. Soit deux années de passé là bas. Et les Emeraudes de retour sur Terre. Qu’est ce que cela signifiait ?


Petite suite que j'avais tapé dans la suite ( Ahah ), et le titre commence un peu à se faire sentir.
Les alignagnas sont mal pris par ici en tout cas, tout à revoir dans des cas comme ça.
Deux malheureux paragraphes... Mais bon, c'était pour complémenter un peu. Ah, et je suis incapable de découper par chapitre ='D
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Re : [Fan fic]Full Color !
« Répondre #5 le: Janvier 23, 2008, 09:06:19 pm »
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Blanc, rouge, radar??? J'ai comme une petite idée de la chose, mais ca parait assez improbable. Quoique, en fait on n'en sait trop rien...
Une faute récurrente: on dit cours pour un cours de maths, de physique,....

Sinon, tu donne une vision assez déplaisante de l'avenir... On a pas de date précise, mais certaines choses sont surprenantes. Pas vraiment les méthodes d'enseignement, mais plutot l'absence de contrôle de l'enseignement proprement dit. Sinon, le reste de l'histoire me parait vraiment bien.
Après, il reste quelques questions, mais certaines, rien que de les poser, risque de dévoiler certaines choses dont je suis même pas certain.
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Shkeil:
Dingue des jeux de sonic de très longue date.

Ma propre Fanfic (tout le monde parle de la sienne, alors pourquoi pas moi?): Recherche mémorielle
 
 
Re : [Fan fic]Full Color !
« Répondre #6 le: Janvier 25, 2008, 02:53:13 pm »
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Humm... Je crois deviner ce qui va se passer... Mais je dois arrêter d'essayer de deviner ! Shkeil a déja dit un peu de ce que je voulais dire, mais je voudrais dire que la situation m'est interressante   8) . A présent je vais me taire et attendre patiemment
Au fait :

Citation
Sonic VS Knux > Merci du message, et tu n'es pas le seul à aimer les mangas ='D


Je suis une fille  :P lol
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Re : [Fan fic]Full Color !
« Répondre #7 le: Février 04, 2008, 11:43:50 am »
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Sonic vs Knux > Awé, pardon ='D
Shkeil > Tu peux toujours me dire par MP, si vraiment ça risque de tout dévoiler =P

Bon, petite suite tranquille, on regarde du côté de Mobius. J'aurai voulu en mettre un peu plus, mais j'avais pas encore fini le reste, et bon déjà ça fait un gentil morceau ^-^, et je me suis relue tien. Bonne lecture !
Et mille merci à Miko encore d'avoir corrigé mes morceaux précédent !



« Disparues ! Sans laisser de traces ! »
Knuckles était devenu presque fou. Les Emeraudes disparues, et l’Emeraude Mère qui n’était devenu qu’un vulgaire caillou ! L’île flottante ne volait plus, et s’était écrasée sur les flots. Le pouvoir n'était plus là. Qui avait osé ? Eggman ne s’était pas montré depuis bien trop longtemps, mais il n’y avait plus trace de lui non plus. Rouge s’en était allé, mais ce n’était pas elle la coupable. L’échidné rouge vociférait des menaces dans le vide, à celui ou celle qui avait volé les précieux joyaux. Il était en face de Tails, qui le regardait, l’air las. Après deux ans, c’était repartit. La course aux émeraudes était rouverte.
«  Tu n’as aucune idée de qui ça peut être ? Un indice, rien ? »
Le gardien se calma, et se mit à réfléchir. Non, il n’y avait rien… La chauve souris était à ses côtés, mais il se doutait bien que ce n’était pas elle. Ou en tout cas, il y aurait eu des traces.
« Bonjours les garçons ! Devinez ce que j’ai fait pour vous remonter le moral ! »
Amy arriva alors, un grand gâteau dans les mains et un sourire sur le visage. Un tour sur elle-même, et sa nouvelle robe se mit à flotter dans les airs… Mais il n’y avait pas celui qu’elle comptait impressionner. Un tic se fit voir sur sa joue gauche, ce qui n’empêcha pas son sourire de redoubler de volume. Et c’était mauvais signe. Elle déposa alors le gâteau, qui précisément, était un magnifique tiramisu pour les intéressés, et se dirigea vers les garçons joyeusement. Mais l’échidné qui l’avait vu venir l’arrêta net.
«  Non, Sonic n’est pas ici. Non, on ne sait pas où il est, Oui, on veut bien goûter à ton gâteau. Oui, ta robe te va très bien. Mais comme tu peux le voir on est dans une situation de crise ! Et ce n’est vraiment pas le moment de parler amourettes ! »
Tout cela en haussant progressivement le ton, presque jusqu'à sauter sur elle. L’hérissonne, resta un instant bouche bée, puis d’un geste vif, elle balança son marteau sur Knuckles, qui se le prit en pleine tête par la violence du coup. Depuis ces deux petites années, Amy, ou plutôt son marteau, avait bien changé. Le marteau lui-même déjà. Renforcé, forme aérodynamique, donc plus rapide quand on l’envoi, sur quelqu’un de préférence. Et le tout très léger, et très féminin, ne l’oublions pas. Donc, cette œuvre d’art belliqueuse avait percuté violemment le visage de Knuckles, ce qui laissa une grande marque de part et d’autre de sa tête. Amy reprit son bien avec un grand sourire, satisfaite de voir que sa force avait portée ses fruits. Un demi tour, et la voilà partie, laissant là le précieux dessert. Le renard se dirigea alors vers le plat, prit une assiette que l’hérissonne hystérique avait laissé, et se servit une part, sans demander à son ami rouge, connaissant bien la réponse de ce dernier.
« Très bon ce gâteau… » Dit t’il entre deux bouchées, histoire d’intéresser le gardien, qui commençait à saliver. Il soupira, imita Tails. Il se prit une bouchée, et dû constater que, en effet, ce gâteau avait du goût.  Et même, bon goût. La preuve, il en reprit trois fois même.
« Tien, en parlant de Sonic, tu l’a vu aujourd’hui ? Demanda t’il, la bouche pleine.
- Mmh… Non. Enfin, ce matin, il est juste passé ici, pour dire bonjour, et il est reparti aussitôt. Il aurait vu je ne sais quoi d’étrange… »
Tout deux se mirent à réfléchir. Il n’y avait rien eu d’étrange ses derniers mois. Peut être un robot ou deux, mais absolument rien qui vaille l’attention. A part la disparition des Emeraudes, il n’y avait rien eu de spécial. Justement, quand on parle du hérisson. Sa voix retentit soudain à travers la salle. Sur un appel de sa part, Tails et Knuckles se précipitèrent pour aller le voir.
«  Qu’est ce qu’il t’arrive ? » S’empressa de dire le renard, en voyant son ami, pourtant bien portant.
Le hérisson bleu n’avait pas changé. Il avait peut être gagné quelques centimètres, mais il restait toujours le même. « J’ai trouvé une petite, pendant ma promenade… »Dit t’il, en se décalant légèrement, montrant une petite personne, dont le visage était caché par une capuche. Elle se cacha desuite derrière la jambe de Sonic, quand elle vit les deux paires d’yeux qui la fixaient.
« Elle a peur ? Mais ne t’inquiète pas, on ne va pas te faire de mal ! »S’empressa de dire le renard, en voyant dans l’ombre de la capuche deux grands yeux affolés. La petite portait une grande cape, déchiré de partout, un pantalon trop grand pour elle, de grosses chaussures, un grand tee shirt rentré sous la ceinture, le tout en très mauvais état et très sale. C’est comme si elle sortait d’une longue guerre. Elle tenait dans ses mains une grande balle de laine, de la taille d’un ballon de basket, qu’elle serrait contre elle.
« Sonic, tu l’a trouvé où ? Demanda le gardien, après un instant de silence.
- Au bord de la mer, figure toi. Elle était là, assise, à regarder le large, sa balle dans les mains… Et comme je ne voyais personne autour d’elle, j’ai décidé de la ramener ici. »
Tout en parlant, la petite s’était un peu décollée de la jambe de Sonic, et observait Tails et Knuckles, avec une lueur de curiosité dans ses grands yeux bleus. On pouvait voir un petit détail, c’est qu’ils n’avaient pas de pupilles. Alors on ne voyait qu’un gris bleu infini sur ses mirettes. Le hérisson bleu se baissa pour être à sa hauteur, et lui présenta ses amis.
« Voici Tails, et Knuckles… ( La petite pointait du doigt l’échidné ) Oui c’est lui Knuckles. Tien en parlant de lui, il a encore faillit à son devoir, parce que ce qu’il est censé gardé a encore disparut ! »
C’était parfaitement ironique, même complètement insolent, ce qui provoqua la colère de l’échidné. Il se jeta sur Sonic, et ils se mirent à se battre, à s’insulter, ce qui fit peur à la petite, qui s’agrippa cette fois aux jambes de Tails. C’est à ce moment là que Amy arriva, ayant entendu la voix de son bien aimé. Elle fit à peine un pas, que ses oreilles se baissèrent. La situation était tout a fait pitoyable. Mais oublions les détails, nous les connaissons tous. Coups de poings, de pieds, etc, etc… L’hérissonne, la mine sombre, alla vers Tails, en lui demandant ce qu’il se passait cette fois. Il haussa les épaules, l’air de dire que c’était comme d’habitude. Puis, Amy remarqua la petite, qui serrait la jambe du renard.
« Oh, mais qu’est ce que c’est que ça ? Demanda t’elle, doucereusement. C’est Sonic qui l’a trouvé ? Mais qu’elle est mignonne ! »
Elle approcha sa main, lentement, vers elle. La gamine se recula un peu, mais voyant que l’hérissonne rose avait l’air d’avoir de bonne intention, elle laissa approcher la main.
« Tu n’as pas à avoir peur ! Dit t’elle, en retirant la capuche de la petite. Je ne te veux aucun mal, tu sais. Eux non plus, si ça peut te rassurer ! »
Elle désignait de l’index Sonic et Knuckles, qui n’arrêtaient pas de se battre.
Le renard et l’hérissonne pur voir le visage de l’enfant. Elle devait être une hérissonne, vu les cheveux en bataille qu’elle avait. Sa peau était de couleur mauve pâle, et sa tignasse était de la même couleur, voir un peu plus foncée, avec quelques mèches bleu nuit. Aussi, elle avait un anneau sur deux de ses mèches. Sa frange, maintenant libéré de la capuche, lui cachait les yeux.
« Et tu peux nous dire comment tu t’appelles ? » Demanda Tails, alors que Amy était « sous le charme » de la petite. Celle-ci regarda le renard, et prit sa balle de laine, qui était tombé à côté d’elle pendant qu’elle serrait se jambe. Elle lui tendit, avec un petit sourire. Apparemment, elle n’avait pas bien compris la question. Après quelques reformulation, elle sembla cette fois avoir saisi la tournure de la question. Tails avait trouvé un moyen simple. Il s’était pointé du doigt, en disant son prénom, et la pointait elle. La petite se pointa elle-même du doigt, en faillit dire Tails, lorsqu’elle comprit. Elle afficha un sourire, en tenant sa balle, et déclina son prénom.
« Ladyshwärtzina-Telluripazateer Marasööjnyuuzaki ! »
Grand silence. Même Knuckles et Sonic avaient fait une pause dans leur petite guerre. C’était le nom de la fillette, ou une blague ? Le renard recommença, et elle se répeta. 
« Et… Tu n’aurais pas un prénom plus court ? » Lui demanda Amy, dont la mémoire avait flanché à la troisième syllabe.
La petite se tourna vers Knuckles.
« Knux ! Dit t’elle en le pointant du doigt. Mya, e soyo Traum ! »
Personne n’avait rien comprit, naturellement.
« Knux, dit t’elle en le montrant. Traum, répéta t’elle en posant ses deux petites mains sur elle. »
Ils firent tous « Aaah ! », qui était bien l’onomatopée universelle de la compréhension. Traum s’avança alors vers Knuckles, et lui posa ses petites mains sur la sienne.
« Tien, on sait qui va s’occuper d’elle en premier ! Dit Sonic, d’un ton joueur.
- Quoi, comment ? Je ne veux pas avoir de gamine dans les pattes pour surveiller… Euh, sur mon île… »
Sa voix s’était éteinte. C’est vrai ça, il n’y avait plus rien à surveiller, puisque les Emeraude avaient disparues, et la puissance de la Mère envolée. Et il n’y aura aucune Tikal pour l’aider, ni aucune autre personne. Et Eggman alors ? Oui, c’était sûrement lui qui avait fait le coup ! L’échidné fit craquer ses doigts, et poussa –gentiment- Traum sur le côté.
« Amy, tu t’occupera de la petite, Tails, toi tu vas me faire une petite recherche sur le QG actuel d’Eggman. Sonic, tu viens avec moi, j’ai besoin d’aide pour transporter l’Emeraude Mère jusqu’ici. »
Tout le monde obéit au gardien. Traum n’avait pas comprit un mot. L’hérissonne rose la porta dans ses bras, et s’étonna d’ailleurs de la légèreté de la petite.
« Dit moi, ça fait combien de temps que tu n’a pas mangé ? Attend un peu de goûter le gâteau que j’ai fais !
- Ga-to ?
- Oui c’est ça, un dessert, manger, tu comprend ? Fit Amy, en mâchant de la nourriture imaginaire.
- Ga-to ! Miam ! » Lui répondit Traum, en levant ses deux petits bras en signe de joie.
« Dernière édition: Février 04, 2008, 11:51:23 am par Capita »
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Re : [Fan fic]Full Color !
« Répondre #8 le: Février 08, 2008, 06:12:05 am »
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Il n'y a pas à dire tu vas devenir très bonne en écriture, j'aime beaucoup ton style un peu humouristique.
Niveau histoire je t'ai déjà dit ce que j'en pensais en MP je ne vais pas m'éterniser mais je suis bien curieuse de savoir qui est cette petite fille.

Niveau ortho il y a des progrès (t'envoye la correction entière par MP) il y a deux fautes récurantes assez désagrables.
1 Je l'ai déjà dit une bonne dizaine de fois mais je vais encore le répèter  -_-'
Pas d'apostrophe devant un H aspiré. Donc pas de L' devant hérisson, ou hérissonne ou même haricots verts.
2 Il y a déjà un T dans le verbe pour la phrase "Dit-elle" inutile d'en rajouter un ! ^^

Les autres sont surtout de l'inattention et des fautes d'accords participe passé.
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Re : [Fan fic]Full Color !
« Répondre #9 le: Février 08, 2008, 03:43:34 pm »
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Je suis d'accord avec Miko. Autant pour les fautes que pour l'histoire. Je me demane aussi d'où viens cette petite... Ton style d'écriture est toujours aussi excellent ^^ Bravo ! Bon courage et continues comme ça, t'es sur la bonne voie ;) !
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Re : [Fan fic]Full Color !
« Répondre #10 le: Février 15, 2008, 08:21:50 pm »
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Oh Miko, ça me rappelle le CP... On avait de belles images, avec un joli hérisson et un truc avec des haricots géants, même que sur notre manuel y'avait un lutin...
SonicVSKnux (Ahah, raccourci)> Merci beaucoup pour le commentaire ^-^

Now, la suite. On retourne sur Terre.




Motoko était émerveillée. C’était la première fois qu’elle montait dans une limousine ! Le véhicule faisait presque six mètres de long, du point de vue de la jeune fille, comme elle n’en voyait pas le bout ! Elle avait presque peur de monter, ne se sentant pas assez « chic » pour ce genre de luxe. Mais avec une tape dans le dos de la part de son ami Manu, elle se sentit gonflé de courage. Elle n’allait pas perdre la face comme ça, bêtement devant le grand chef de sa section. Fallait qu’elle fasse bonne impression quand même. Chris s’était déjà installé dans un coin. Plus loin, il y avait une jeune femme qui tenait une interface tactile. C’était comme une plaque de verre, où se montrait diverse information. Cela servait aussi de bloc note, et de bien d’autre chose. Même de miroir, parfait pour se maquiller. Il y avait trois petits trous, d’environ trois centimètres de diamètre, qui servait de caméra, disposé en triangle équilatéral, tout en haut de la tablette. La demoiselle salua de la main les deux jeune gens, qui ne s’installèrent pas loin du scientifique, collé l’un contre l’autre. Les fauteuils étaient en velours, les vitres fumées, et il y avait un espace dingue, pour une limousine. Un grand et fin néon, qui faisait toute la longueur du véhicule, donnait une douce lumière. Chris sortit après le démarrage de la limousine un vieil ordinateur portable, qui datait du début du millénaire. Donc, depuis longtemps.
« Comment quelqu’un comme vous peut garder ce genre d’antiquité ? » S’étonna Motoko, en regardant avec de grands yeux l’appareil. Des modèles comme ça, elle n’en avait vu que dans certains musées spécialisés ou dans les anciens territoires, transformé en décharge. Elle sortit elle-même le sien, a titre de comparaison.
« Il n’y a pas de capteur optique… Ni d’interface holographique ! Mais comment faites vous pour travailler sans ça ! Aucun logiciel d’aujourd’hui ne peut fonctionner sans, et… »
Manu l’arrêta net en lui plaquant les mains sur sa bouche. Lui et l’informatique, ça faisait deux.
« Mais tu va te taire ! Fit-il en la secouant presque. Tu n’as pas honte de parler comme ça à une célébrité ?
- Comment ! Et tu dis ça, a MOI, la seule qui a ne serait-ce une once de respect envers les adultes !
- Ne vous battez pas, tout les deux ! Ordonna Chris, en s’interposant. J’ai pris cette carcasse par sécurité. D’accord ? »
Les jeunes lycéens se calmèrent soudain. Par sécurité ? Mais de quoi ? Motoko avait bien son idée… Folle, mais c’en était une. Elle demanda l’autorisation de le prendre, et elle le mit sur ses genoux.
« Bon, c’est un vieux truc, où est passé le bouton… Ah c’est ça, le gros au milieu ? Merci… »
Elle appuya sur le bouton, qui couina un peu, avant de faire allumer le reste du système, dans un grand bruit de ventilation. Le nom du système d’exploitation s’afficha, suivi de la petite musique d’ouverture, qui ressemblait plus à un horrible parasite aux oreilles de Motoko et Manu. Fenêtre de l’antivirus, ancien logiciel Wifi, et icônes des différents programmes s’affichèrent sur l’écran. La jeune fille était à la fois horrifiée par le fait qu’il n’y ait pas un seul hologramme au dessus de l’écran, mais à la fois impressionnée par le peu de matériel qu’utilisaient ses anciens. Le fond d’écran montrait une photo, d’un garçon, autour d’autres créatures…
« C’est qui ça ? » Dit Manu en montrant du doigt l’écran.
« Ah c’est bien un mec ça, aucune retenue… » Pensa Motoko, en soufflant.
L’homme reprit l’ordinateur sur ses genoux, et regarda l’écran, avec un air de nostalgie.
« Voyez les enfants, le gamin là au milieu, c’est moi, il y a longtemps. Autour, ce sont mes amis. Je vous les présenterai plus tard, on arrive sur la ville…
- Attendez une minute, c’est là-dessus que sont installés… les codes, tout ça ? »
Pas le temps d’avoir une réponse, la limousine s’arrête subitement en plein élan. Les lumières s’évanouirent soudain, pour laisser place à un petit néon bleu et rouge. Ils étaient arrivés aux frontières de la ville, et avaient droit au contrôle de police habituel. C’était l’équivalent des douanes, en beaucoup mieux. La voiture, enfin ici la limousine, passait sous un immense scanner, qui vérifiait déjà le contenu, les passager, les bagages, etc. Puis c’est le contrôle traditionnel des papiers d’identités. Tous cela durait environ une heure pour un citoyen de classe normale, mais pour une célébrité, environ dix minutes. Le temps de scanner, de voir rapidement les papiers, de reconnaître, et hop ils étaient parti. Manu profita de ce moment incroyable pour faire un geste obscène à un agent de police, qui ne pu que le regarder faire, et après qu’ils soient hors de vue, manger son képi.

La Ville. Avec une majuscule. C’était la plus grande de toute la planète, avec sa tour qui s’élevait jusqu’aux nuages. Une vraie tour de Babel. Megapolis s’étendait à perte de vue. Comme la tour Emeraude, dont on ne voyait pas le bout à travers le ciel. Il y avait un but précis, ce n’était pas pour la décoration qu’elle était si grande. Le but était de relier l’ARK au sommet de cette tour, pour la rendre accessible au reste de la planète. La station suivait son orbite, tandis que les travaux de la tour avançaient, petit à petit. Ils étaient sur le point de finir, d’ici quelques mois ils pourraient faire fusionner les deux plus grandes œuvres que l’humanité n’ait jamais faites. Relier la terre aux étoiles, cela ressemblerait à de la science fiction, mais maintenant ils en sont capable. Et naturellement, il y avait toujours ce vieux dossier qui traînait, dans l’ombre de celui là. Relier la terre à Mobius. Mais pour cela, il fallait obtenir les codes, cachés quelques parts, et seul Chris le savait. Et depuis son retour, il n’en avait toujours pas parlé. Les premières années étaient les plus dures, il fallait résister à la forte pression qui était exercé sur lui, par les médias, les dirigeants qui s’intéressaient particulièrement à ce genre de voyage, aux scientifiques, et à l’entourage. Pendant plusieurs semaines, plusieurs mois, il était resté cloîtré chez lui, sans contact extérieur.
Sauf un… La version officielle montre un acharnement contre un pauvre jeune homme à cette période, mais il avait été aidé. Aujourd’hui, il voudrait bien retrouver ladites personne, mais il n’a d’elle qu’un pseudo, et un visage inconnu. Impossible de la retrouver dans ces conditions, bien que la technologie d’aujourd’hui permet de mettre un nom à un visage. Mais la tête était bien trop plongée dans l’ombre. Juste, une grande paire d’yeux se reflétait à la lumière de l’écran. De grands yeux bleus. Une voix féminine, mais modifiée via un logiciel simple, la sauvait des balayages sonores. Mais depuis que Chris était tranquille vis-à-vis des curieux, elle disparut, comme par magie. Adresse erronée, pseudo de ce genre, incalculable… Plus aucune trace. Parfois, avec un élan de nostalgie, l’homme qu’était devenu Chris regardait les anciennes photos d’elle, ses grands yeux… Il pensait la retrouver à Megapolis, c’est un peu pour ça qu’il s’était installé dans cette ville, mais c’était tellement grand ! Finalement, depuis tout ce temps passé ici, aucun résultat. En parallèle, il a pu étudier le phénomène de la cybernétisation, qui était un fait extraordinaire dans cette ville, ou un habitant sur cinq porte un élément cybernétique, dont un sur dix sont entièrement cybernétisé. Plusieurs lois avaient vues le jour suite à cela. Le chef d’état devait être humain a au moins cinquante pourcent, ainsi que tout les chef de partis. Le corps humain, passé la limite de la nature, devenait ainsi aussi vulnérable qu’une machine ou qu’un ordinateur, et donc tout aussi piratable. Là est le problème. Mais le problème est que le taux d’humain qui choisit la cybernétisation est croissant, sans connaissance de cause, et la pratique au noir, moins cher que l’officiel, donnait majoritairement la mort de ceux qui voulais changer leur humanité. Pour sa part, Chris était resté humain à cent pourcent. Souvent, on lui ventait le fait qu’une mémoire externe pourrait lui faire du bien à la tête, mais c’était pour lui hors de question d’avoir une partie de lui-même à la porté de tous. Pourtant, la cybernétisation avait fait de merveilleux progrès, surtout du côté de certains problèmes de motricité. Hélène, sa compagne, avait les jambes et une partie de la colonne vertébrale cybernétisé, ainsi que quelques nerfs par ci par là, nécessaire au fonctionnement des nouvelles jambes, construites sur son modèle ADN. En plus, grâce a une technique soit disant secrète, les éléments métalliques ne sont pas rejetés. D’ailleurs, ils ne trempent pas directement avec le reste du corps, cela aurait été une vraie catastrophe ! Imaginez, un bras cyborg implanté sur un corps complètement humain. Le bras peut soulever environ cinquante kilos à bout de bras, mais attaché au reste du corps… Vous voyez ça, votre bras se détacher de tout le reste ? Il y a eu beaucoup de problème de ce genre sur les premières personnes qui ont bénéficiés des prothèses synthétiques, mais cela s’est vite résolu, grâce aux chercheurs et à leur budget illimité. Ce n’est plus un problème donc, de se faire cybernétiser un œil, un rein, un foie, une mâchoire ou n’importe quoi d’autre à Megapolis. C’est bien la seule grande ville qui a à disposition les meilleurs médecins en cybernétique du monde entier.

De la limousine, Motoko et Manu pouvait voir justement plusieurs personnes qui ont eu affaire aux fameux docteurs. Depuis petits, c’était devenu presque un jeu, pour les enfants, de reconnaître un adulte humain d’un adulte cyborg. Aspect de la peau, démarche, cheveux, quelques tics du visage, œil, un rien pouvait trahir la nature de la personne. Des fois il y avait des gros ratés, par exemple la taille anormale d’une articulation, ou encore des vrais bijoux, comme certaines riches adolescentes en pleine crise, qui passe du stat de boulémie à celui de top star… Il n’y avait pas d’age pour se faire cybernétiser. Autant un nouveau née atteint d’une grave maladie qu’un vieillard voulant profiter de ses dernières années. Par contre, pour un enfant en pleine santé, il faut attendre l’age de treize ans pour qu’il prenne sa propre décision, ou bien avant sous autorisation parentale. Le taux de cybernétisation d’un humain s’effectue en pourcentage, selon la « place » que garde votre humanité dans votre corps. De la classe des deux adolescents, il y avait trois cas de cybernétisation très léger, à cause des accidents. Un professeur avait bénéficié d’un changement radical, laissant son humanité aux mains des médecins, à cause d’une maladie cardiaque, et d’un début de cancer du poumon. Il ne restait d’humain chez lui d’un morceau de vertèbres et quelques tissus de la peau ici et là. Qui sait, le contact mystérieux de Chris serait peut être une intelligence artificielle ?
La limousine s’arrêta en douceur devant un immense édifice, qui s’étendait haut dans le ciel. En cachant leur cheveux sous leur capuches, Motoko et Manu suivirent Chris et la jeune femme dans les bâtiments, passèrent de grandes portes en verres, de longs couloirs, virent de nombreuses personnes dont la plupart étaient connu… Jusqu'à un vaste bureau. Sur la porte, ou pouvait lire « Chris Thorndyke », suivis d’un titre illisible, effacé par le temps.
« Cette tour a été construite en même temps que la tour Emeraude, et aurait pu atteindre sa taille… Mademoiselle, voulez vous bien les accompagner dans le laboratoire ? »
La dame hocha de la tête de haut en bas, et emmena Motoko et Manu à travers d’autre couloir. Et dire qu’ils n’étaient qu’au rez de chaussé…

« … D’horribles expériences, avec d’horribles sujets, d’horribles pratiques, le tout fait par d’horribles personnes, et dans un horrible laboratoire rongé par d’horribles cafards puants ! Et ce n’est pas le tout, il y a aussi une horrible moisissure qui recouvre la majorité des murs, et tout ça… Dans une cave en dessous d’un cimetière ! »
Motoko éclata de rire. Vu la tête de Manu, ce n’était pas l’effet prévu.
« Mais… Pourquoi tu n’as pas peur ? Un jour, je leur ai sorti ça en classe, ils ont tous eu peur… »
Et en s’accoudant contre les parois de l’ascenseur, il soupira. Manuelo trouvait Motoko pas très rigolote… Sur la minute, qui permettait à la cabine de rejoindre les labos, il n’avait pas réussi à avoir un sentiment de peur, même pas un soupçon, sur le visage de la jeune fille. La secrétaire, elle par contre, risque d’avoir un sommeil agité ce soir… Puis ils purent enfin se dégager de l’ascenseur.
« Des couloirs, des couloirs, toujours des couloirs ! Il est composé de quoi d’autre, à part de couloirs, votre pavé ? Rouspeta Manu, qui en avait marre de voir des… couloirs.
- Ce n’est pas vous qui êtes obligé d’avoir affaire à eux les trois quarts du temps… Enfin, avec monsieur Thorndyke, heureusement, on les évite. Là par contre, ce vieux laboratoire se trouve tout au bout, là bas.
- Vous voulez notre mort, ce n’est pas possible ! Ah les femmes ! Gémit-il en se tenant la capuche.
- Mademoiselle… Euh mademoiselle comment déjà… S’empressa de dire Motoko pour changer de sujet.
- Alix Brown. Mais pas de mademoiselle, s’il vous plait, juste Alix…
- D’accord, mais tutoyer nous dans ce cas, ça marche ? Lui dit la jeune fille avec un sourire.
- Comme tu veux ! … Ah, ce n’est pas tous les jours qu’on trouve de jeunes personnes comme toi et ton ami ici…
- Une tour de vieux, t’a vu ça Motoko ? » En conclu Manu, qui se reçu un coup de coude dans les côtes en guise de réponse. Ce qu’ils n’avaient par remarqué, c’était les petites étincelles qui avaient accompagnées le choc.
Ils passèrent la porte, et firent face à plusieurs rangés de table blanche, et entre chaque ligne, un petit évier.
« Ici, c’est la salle qu’on utilise pour les expériences mineure. Elle a été nettoyée suite au récent incident… Dites, vous m’écoutez ? »
Motoko était en grande conversation avec Manu, et mimait de grand geste avec violence.
« … Et c’est là qu’ils se sont fait tous tué, sans qu’on ait pu retrouver le coupable ! Dit, Alix, tu en penses quoi ?
- Et bien… J’en pense que les autorités doivent attraper celui qui a fait ça, au plus vite. Sinon, d’autres personnes risques de se faire tuer…
- T’as raison, n’empêche, si il peut attaquer un ou deux … »
Le jeune homme n’a pas eu le temps d’en dire plus, qu’il se prit un autre coup de Motoko.
« Non mais tu n’as pas honte ? »Lui dit-elle, comme une mère qui sermonne son fils.
Il marmonna quelques excuses, et se tu, jusqu'à ce que la secrétaire de Chris reprenne le cour de sa phrase.
« Bien, comme je disais, nous n’avons rien à craindre. Asseyez vous ici, s’il vous plait. »
Elle leur désigna deux tabourets, d’une table de la première ligne. Ils s’exécutèrent, en posant leurs sacs qu’ils avaient gardés sur eux pendant le voyage. Ils prirent le jus en se touchant. La secrétaire s’installa sur un autre tabouret, devant les deux autres, et sortit le même appareil que Chris avait à l’école. Comme la dernière fois, l’engin émit un bip sonore.
« Mais ça sert à quoi ce truc en forme de radio ? Demanda Manu, qui commençait à en avoir marre de ce bruit de fond.
- Il servait dans le passé à détecter les Emeraudes du Chaos. Vous savez, ces étranges pierres précieuses ? Enfin, vous avez sûrement lu vos cahiers, alors je ne vous expliquerai rien… Monsieur Thorndyke les a toujours gardé non loin de lui, je ne sais pas pourquoi… »
Motoko regarda un instant les cheveux de son ami, et les siens. Ce serait ça, la cause de leur couleur ? Elle frappa Manu à l’épaule. Une bref lumière se montra, et disparu.
« Trop drôle, j’ai l’impression de taper dans une ampoule ! » Se dit à voix haute la jeune fille, en recommençant, sous les plaintes du jeune homme. Elle s’arrêta enfin, après quelques minutes.
«  Je ne sens plus mon bras… Se mit à gémir Manu, en se tenant ledit bras.
- Mais alors ça veut dire qu’on a des pouvoirs ? Demanda Motoko à Alix, qui était restée bouche bée devant ces effusions de lumière.
- Euh, oui, sûrement… Alors, essayer… »
Elle se mit à réfléchir, essayant de se souvenir une des fonctions des Emeraudes…
« … De vous téléporter dans le bureau de Monsieur Thorndyke. »
Et Motoko disparu.



Je comptais mettre qu'un morceau, mais finalement j'en ai mis deux. J'avais la place en plus, yaha. Orange sur le bûchaaay.
« Dernière édition: Décembre 22, 2009, 08:15:18 pm par Capita »
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Re : [Fan fic]Full Color !
« Répondre #11 le: Février 15, 2008, 11:32:15 pm »
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Wouah ! Ils ont des pouvoirs maitenant ? Les veinards... . Manu me fait trop rire :

Citation
Manu profita de ce moment incroyable pour faire un geste obscène à un agent de police, qui ne pu que le regarder faire, et après qu’ils soient hors de vue, manger son képi

Je trouve que c'est génial que tu ais mis deux suites, ça atténue mon impatience ^^ Je le répète, j'aime trop ta fic !! ;)
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Re : [Fan fic]Full Color !
« Répondre #12 le: Février 16, 2008, 11:00:02 pm »
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Je vois que tu as mis au clair ce qu'il était possible de deviner avant. Voyons voir ce qu'il va advenir de ces 2 adolescents, et puis aussi où sont les autres émeraudes, ou porteurs d'émeraudes.
Pas de fautes repérée, mais à cette heure, je suis plus très attentif... Bonne continuation donc.
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Shkeil:
Dingue des jeux de sonic de très longue date.

Ma propre Fanfic (tout le monde parle de la sienne, alors pourquoi pas moi?): Recherche mémorielle
 
 
Re : [Fan fic]Full Color !
« Répondre #13 le: Février 18, 2008, 01:25:11 pm »
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Suite assez prévisible mais qui n’enlève rien à l’intérêt de l’histoire au contraire. Il y a des petites maladresses dans la rédaction notamment au niveau du temps de conjugaison. Parfois tes phrases sont au présent alors que ton récit est d’ordinaire au passé simple.  Bonnes descriptions de l’environnement, continue sur cette voie, penche toi un peu sur la psychologie de tes personnages. Ils viennent de se découvrir de tous nouveaux pouvoirs quel sera leur réaction ?

Quelques phrases mal tournées :
Citation
Ils étaient sur le point de finir, d’ici quelques mois ils pourraient faire fusionner les deux plus grandes œuvres que l’humanité n’ait jamais faites.

Que l’humanité n’ait jamais construites ou réalisées.

Citation
Là était le problème. Mais le problème était que le taux d’humain qui choisissait la cybernétisation était croissant, sans connaissance de cause, et la pratique au noir, moins cher que l’officiel, donnait majoritairement la mort de ceux qui voulait changer leur humanité.
Le problème c’est justement « le problème » ^^ inutile de répéter deux fois ta phrase. Soit tu supprime la première soit tu simplifies la seconde.
Là était le problème. Le taux d’humain qui choisissait la cybernétisation était croissant, sans connaissance de cause, et la pratique au noir, moins cher…

Citation
D’ailleurs, ils ne trempaient pas directement avec le reste du corps, cela aurait été une vraie catastrophe !
Utiliser le verbe tremper est assez maladroit utilise plutôt connecter, relier, unir, associer joindre…

Citation
Le bras pouvait soulever environ cinquante kilos à bout de bras, mais attaché au reste du corps…
La répétition de bras. Utilise prothèse ou membre.

Citation
comme certaines riches adolescentes en pleine crise, qui passe du statut de boulimie à celui de top star…
Plutôt boulimique.

Correction de ce long chapitre en MP il reste encore trop de fautes pour te les donner sur le forum. Lol
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Re : [Fan fic]Full Color !
« Répondre #14 le: Février 18, 2008, 06:19:31 pm »
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shkeil> Je sais pas toi mais moi je suis en vacances ='D, donc après un bon moment de repos, ton attention va sûrement apperçevoir des tas de fautes. M'enfin, faut faire la sieste voyons.
SonicVSKnux> Ravi qu'il te plaise ! Mais dit toi qu'avoir des pouvoirs, ça entraine plusieurs responsabilité après. ( Wha, pour une fois que je sors ce mot... )

Aah les répétitions, on nous en aura fait voir des vertes et des pas mûres en cours ! Mais je retiens la leçon. Ferais attention quand j'écrirai. Désolé pour "tremper", mais c'était plus fort que moi ='D
Bref, la suite de suite. Je me suis revue et corrigée, enfin, pour la plupart. C'est dingue comme j'oubli certains bêtes pluriels... Et les fameux changement de temps, la hache de guerre est deterré. Yatha !


Chris se trouvait dans son bureau, à chercher un plan de l’avion de Tails, le X Tornado. Celui qu’il avait gardé sur Terre avait été détruit, suite aux grandes manifestations qu’il y avait eut, quelques années auparavant. Il n’avait pas repensé à en construire un autre depuis. Mais si les Emeraudes se retrouvaient de nouveau sur Terre, il va bien falloir un appareil, comme les autres fois. Par contre, il va falloir l’améliorer. Il tomba par hasard sur une vielle pochette poussiéreuse, avec une date marquée dessus. Oui, c’était ça… Il l’ouvrit, et retrouva les fameux plans… Allons, pourquoi pas ? Ca fera du travail aux jeunes étudiants, d’améliorer un appareil qui date du début du siècle.
Soudain, il y eu une explosion de lumière, suivit d’un cri de fille, et d’un grand bruit de casse. Chris se retourna, et vit qu’une armoire, la plus proche de la porte, était réduite en miette, et tous les documents rangés autrefois dedans gisaient au sol, avec une masse vivante… ? La tête de Motoko sortit alors, et recracha un dossier noté Top Secret. Un des nombreux de ce bureau d’ailleurs. Dès qu’elle vit Chris, elle se mit à sourire.
«  J’ai réussi ! Vous avez vu ça M’sieur Thorndyke ? Sans rien faire ! Votre secrétaire m’a proposé de me téléporter dans votre bureau, et à peine j’y ai pensé que PAF, je tombe ici ! C’est chouette, chouette, chouette !
- Attends, tu veux dire que… »
Mais trop tard, Motoko lui avait pris les mains et lui fit faire une pirouette, jusqu'à ce qu’elle se calme, un quart de seconde.
« Mais ça veut dire que je peux y retourner ? Yahou ! »
Et elle disparu dans un éclair de lumière, sous les yeux de Chris, qui avait à peine eu le temps de lui dire quoi que ce soit.
Dans le laboratoire, Alix se retrouvait maintenant toute seule. Manu avait disparut la seconde d’après, la laissant là. Et voilà Motoko qui revenait, dans une pluie de lumière. Même réplique, mais cette fois elle resta là, sur son tabouret d’où elle était partit. Même chemin pour son ami, qui avait en main ... un sandwich.
« Trop pratique, t’as vu ça ? Nourriture a volonté… Ouch ! Eh, rend moi ça ! »
Motoko lui avait piqué un morceau de son sandwich, et s’était téléportée à l’autre bout de la salle, en le narguant. S’ensuit la plus pitoyable course poursuite de ce siècle. Et qu’ils se téléportaient dans tous les coins, et qu’ils se volaient de la nourriture… Ce manège s’arrêta seulement lorsque Chris les attrapa. Par contre, petit problème, ils se téléportèrent tous les trois dans son bureau, le tout en criant à l’unissons. Puis, Motoko et Manu assis sur une chaise, et l’homme sur son fauteuil, c’était le calme plat. Alix arriva quelques secondes après, les cheveux dépeignés. 
En premier lieu, les deux jeunes firent leurs excuses, pour avoir causé tout ce boxon. La secrétaire passa une main dans sa chevelure brune, histoire de la remettre en ordre. Sa peau matte masquait légèrement son air étourdi par les événements, et ses yeux noirs de jais fixaient tour a tour les jeunes pré-adultes. Elle avait encore un peu de mal à croire les livres d’Histoire, mais il fallait s’y faire. Sept merveilleuses pierres capables de réaliser les souhaits. C’est ce qui était marqué en prologue de chaque chapitre dédié à la période des Emeraudes et d’un certains Sonic. Un hérisson hybride, qui marche sur ses deux pattes arrières, qui se comporte et parle comme un humain. Qui l’aurait cru ? Et cette vieille histoire oubliée, l’ARK, Alix avait presque oublié quelle était sa première utilisation. En un clin d’œil, une grande page de l’Histoire s’était remise en place dans sa tête. Parce que, il fallait préciser, Sonic et compagnie étaient rentrés dans l’Histoire, au fur et a mesure du temps, sur Terre. Aucun événement semblable ne s’était produit depuis leur départ et le retour de Chris. La tour Emeraude avait été créée quelques mois avant son départ. On ne voyait que les fondations à ce moment là. Aujourd’hui, elle était immense, et surpassait toutes les autres constructions. Mais pourquoi, pourquoi cette grandeur ? Seul le constructeur le savait. Cette fameuse personne était morte, en plein milieu des travaux. Alors tous les ouvriers ont continué les plans prévus. Mais il n’y avait pas de fin, à ce plan. On y voyait la tour, mais il manquait la partie du haut. Comme personne n’avait la moindre idée de ce que cela aurait pu être, ils ont continué les travaux, à perpétuité. Donc la tour n’est jamais finie. Sauf si une ou un descendant du constructeur se signale. Mais rien depuis longtemps, alors les ouvriers se tuent à la tâche. De son bureau, Chris pouvait voir les travaux avancer. En quelques mois, la tour gagnait en hauteur, c’était facile d’estimer la rapidité des hommes sur le terrain. Alix avait de la famille, qui travaillait là haut, et avait donc des liens directs avec les chefs des employés. Un cri interrompit le cour de ses pensées.
«  Monsieur Thorndyke, monsieur Thorndyke ! S’égosilla une voix féminine via l’interphone. On a trouvé une personne étrange sur le toit de l’immeuble !
- Calmez vous, bon sang ! S’exclama t’il, tellement cela l’avait surpris. Qui est cette personne ? Elle est vivante ?
- Nous ne savons pas ! Cria la voix, ce n’est pas quelqu’un… d’humain !

Toit de la tour scientifique. Une dizaine de gardien de la Paix entouraient une personne étrange, au sol. Chris, suivit de sa secrétaire et des deux jeunes, tombèrent d’abord sur un agent de police, qui leur défendait de passer une certaine limite, en leur rappelant que l’individu là était sûrement dangereux, et un tas de conseils complètement inutiles. Mais Motoko et Manu passèrent entre les jambes de l’homme, en se précipitant vers le regroupement de soldats, qui avait leur bouclier en avant, pour prévenir d’un danger quelconque. Les deux jeunes en écartèrent deux, pour voir à quoi ils avaient affaire. Chris avait apparemment réussi à passer la montagne de muscles qui bloquait le passage.
«  Ce n’est pas possible… »
Avec des yeux rond, il reconnu la personne. Ou plutôt sa race. C’était bien un… Non, une hybride hérissonne. De taille adulte. Elle n’avait pas la peau rose, ce n’était pas alors Amy. Donc, personne qu’il ne connaissait de vue. Il se baissa, Motoko et Manu sur son dos, vers la personne, qui avait de grands yeux affolés.
« Ne t’en fais pas, lui dit t’il doucement. On ne va pas te faire de mal… »
Une paire d’yeux mauve se montra de dessous la capuche. Vu la tête qu’elle faisait, elle n’avait pas tout a fait compris. Elle s’avança, très lentement, pour éviter de se faire taper par les soldats. Elle leva sa main, encore plus doucement, et la posa sur le front de la personne la plus proche d’elle, a savoir Manu, et l’enleva aussitôt. Le jeune homme était devenu livide, et cru mourir. Sauf que ce n’était pas le cas, il était encore en bonne santé.
« Vous pouvez répéter, Seigneur, s’il vous plait ? »
Tout le monde se regarda, et regarda le scientifique. Un seigneur ? Comment ça ? Personne n’avait comprit pourquoi l’hybride avait appelé Chris « Seigneur ». Et surtout, comment elle avait réussi à parler la langue locale, alors qu’il y a à peine deux secondes, elle avait l’air d’être complètement perdue.
 « Je te disais de ne pas t’inquiéter, on ne te fera pas de mal ! »
Après deux petites secondes, elle secoua la tête de haut en bas, pour montrer qu’elle avait compris. Manu était devenu tout pâle, et faisait une drôle de grimace, impossible à décrypter. Sur le moment, il avait cru qu’une partie de son cerveau s’était fait scanner, et cela lui avait donné une horrible sensation de mal-être. Comme si on vous ouvrait la cervelle au frai, l’observait pendant quelques minutes, et la refermait, mine de rien, en la remettant parfaitement en ordre. En même temps, tous ses oripeaux de virilité absolu se transformèrent en poussière. Il tomba dans les pommes, à la manière d’une grande dame de la haute société. Un agent de sécurité juste en dessous de lui.
« Ah ! C’est vraiment une petite nature ce gars ! Manu, lève toi ou tu te prends une décharge électrique dans les fesses, tellement forte qu’il va te falloir des mois pour pouvoir te réassoir correctement sur une chaise ! » Beugla Motoko, en le secouant à moitié, laissant champs libre à l’agent pour se relever. La jeune hybride les regardait faire, sans comprendre. Chris se mit dans son champs de vision, pour lui éviter ce spectacle affligeant. Un policier se mit à ses côtés, et lui demanda ce qu’on allait faire de cette étrange créature, tout droit sorti d’un film de George Lucas.
« Déjà, rassurez vous, elle ne vous fera aucun mal, alors baisser vos armes. Elle va venir avec moi. »
L’hybride secoua énergétiquement la tête, trouvant que l’étranger bien habillé parlait bien, et qu’il était plus sûr de rester avec lui que les hommes en carapace, qui eux, faisaient beaucoup plus peur, avec leur drôle de fusils modifiés. Mais malgré tout, une montagne noire les accompagna dans l’ascenseur. Motoko et Manu étaient au bord de la bagarre, heureusement que Alix était venue calmer le jeu. Résultat, c’était le silence complet dans la cabine. Et pareil à travers le couloir qui menait jusqu’au bureau de Chris. Là seulement, l’agent de sécurité les laissa.
Au sol, il y avait toujours un amoncellement de document, à cause de la chute de Motoko, et un cadavre d’armoire qui les contenait autrefois. La secrétaire, les deux jeunes, l’hybride et le scientifique s’installèrent sur des chaises, par ci par là, autour du vieux bureau en chêne massif. L’hybride s’était mise entre Motoko et Manu, sur une sorte de petit canapé. Alix, assise comme les scribes d’autrefois sur un pouf, avait ressorti son précieux calepin – miroir – bloc note, et se mit à griffonner machinalement avec un vieux stylet le côté supérieur gauche de l’interface, qui reproduit ses graffitis sur le plafond par accident. Ne le remarquant que quelques secondes après, elle éteignit la plaque, et la rangea dans son sac, en marmonnant des excuses.
« Bien, maintenant…
- Euh, dites, m’sieur, coupa Manu, c’est normal si j’ai la tête en choux fleur ? C’est sa faute, hein ! Rajouta t’il en montrant du pouce l’hybride, qui avait l’air outré de voir qu’on l’accusait de tout et de rien.
- Il faut bien que je sache comment vous parler ici, non ? Excuse moi de t’avoir surpris, mais ce n’est pas une raison pour aller m’envoyer sur un bûcher ! 
- Mais qu’est ce que tu dis ? S’indigna Motoko, on va pas t’envoyer brûler vive ! Et puis quoi encore ? Si on avait le droit de faire ça, il n’y aurait plus grand monde pour allumer le feu ! »
Grand silence. L’hybride se leva, et se mit devant Chris.
« Je suis sincèrement désolée d’avoir causé du bazar, mais il fallait que j’aille sur Terre, pour retrouver ma fille… Suite à une rafle d’On ne sait qui, on a été séparé. Apparemment, tout ceux qui ce sont fait happé se sont fait envoyé ailleurs. J’ai du demander à des gens très puissant de m’envoyer ici ! Oh… Vous ne pouvez sûrement pas imaginez ce que ça coûte de demander ce genre de voyage ! Monseigneur, comprenez moi, je dois vite retrouver ma fille...
- Par pitié, ne m’appelle pas comme ça ! Lui supplia Chris. Mais si ta fille était tombé sur Terre, on l’aurait su bien vite…
- Pour sûr. Sinon, elle est sûrement dans un horrible laboratoire, avec d’horrible… »
Petit craquement. Motoko avait mordu le nez de Manu, qui se mit à crier comme une fillette. Chris reprit, comme si de rien n’était. Mais comment les Emeraudes ont pu tomber dans ces corps comme ça ?
« Je veux bien t’aider à retrouver ta fille… Par contre, comment t’appelles tu ?
- M’appeler… Mon nom, c’est ça ? Je m’appelle Zeit. Je viens de la planète System 32. Constellation de la Grande Invention. Système solaire Lux, de la galaxie du même nom. Actuellement en guerre d’ailleurs, ce qui explique l’état de mes affaires. »
Elle retira enfin sa capuche, et passa sa main dans ses cheveux en bataille, de couleur orange soleil. Ses grands yeux mauves montraient un air plus assuré que sur le toit. Sa taille était celle d’une jeune adulte, soit environ un mètre soixante dix, ce qui était déjà pas mal pour un hybride.
« Et c’est comment la guerre là bas ? » Demanda Manu, en se prenant un fulgurant coup de pied.
Petit temps. Zeit poussa un petit soupir. Il fallait bien que quelqu’un pose la question après tout.
« La guerre, c’est une guerre comme les autres… Enfin, vous verrez un jour, les champs de cadavres couchés, cachés par un drap blanc, qui peuvent s’étendre à perte de vue… Souvent, on voit des femmes ou des enfants pleurer sur un corps, avant de le ramener. Parce qu’il y a toute une procédure, par mesure de sécurité. Pour éviter de ramener tel ou tel soit disantes maladies, mais en fait, c’est la faute des autorités locales. Ils trouvent trop dangereux de faire rapatrier un cadavre dans un des villages, risques de bombes, maladies, épidémies, un tas de choses… Alors on incinère les corps directement, comme ça tout le monde est content. Ça, c’est le côté civil de la guerre. Après, côté des actionnaires, c’est autre chose. Il y a les troupes, réparti par groupe selon les villages, qui vont directement attaquer au front. Ceux d’entre eux qui ont des pouvoirs de guérison reste à l’arrière, pour s’occuper des blessés. Mais il y en a tellement ! … Les individus sans pouvoirs utilisent de grandes machines de guerre, qui servent à ralentir l’avancé ennemie. Moi, je servais d’interprète. Comme vous pouvez le voir, je parle la langue locale sans pourtant n’y avoir jamais mis les pieds dans le passé. C’est ce don qui m’a épargné de la boucherie, aussi, et je suis une des rares femmes affecté aux grands services. Après, ce sont des guérisseuses, des cuisinières… Travaux de femmes quoi. Certaines courageuses s’en vont sur le front. Et elles reviennent, blessées, mais vivantes. On a de la chance, on peut voir nos enfants quand on veut… Et les rechercher quand on veut. »
Sa voix s’était assombrie au fur et à mesure de son petit récit. La hérissonne se remit assise, dans un nouveau soupire. Elle devait vite retrouver sa fille et la mettre en lieu sûr. Parce que apparemment, elle aurait soit disant embarquer avec elle quelque chose d’important, on ne sait quoi. Mais elle adore tout ce qui brille, alors ça a sûrement de la valeur. Zeit sentait déjà les gros problèmes assombrirent son moral, déjà au plus bas. Motoko, qui voyait déjà le torrent de larme arriver, prit la parole.
« Ne t’en fais pas Zeit, on va t’aider à retrouver ta fille. Mais nous devons déjà retrouver cinq autres personnes dans ce monde. Quand nous serons réuni, nous verrons bien après… Avec les sept Emeraudes, on peut bien voyager à travers l’univers, non ? Alors si on trouve ceux qui reste, on pourra aller où bon nous semblera, on retrouvera la fille de Zeit, et je retrouverai ma couleur de cheveux. Ça te va comme programme, Manu… Manu ? »
Manuelo était affalé sur le canapé, dormait comme un bien heureux, un filet de bave sortant de sa bouche et une bulle de morve gonflait, dégonflait d’une narine de son nez. Un coup de tatane, et le voilà debout. Au menu : chasse aux Emeraudes !


Suite simple, apparition d'un nouveau personnage. Harponnage des dernières fautes sur place, et j'envoi. Bonne lecture !
( Dites, un "toit", ça s'écrit bien comme ça ? )
Journalisée
 
 
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