Up du sujet et avis sur deux jeux que j'ai testé en profondeur entre deux conventions, Brütal Legend et Bayonetta.
Commençons par BL !
Alors, alors...
Brütal Legend, c'est quoi ?BL est la toute dernière production du peu productif, mais excelentissime Tim Schafer, grand game-designer, ancien de chez Lucasarts qui s'est illustré avec Grim Fandango, et plus récemment Psychonauts sur PS2. Schafer ne fait que très peu de jeux, mais chacun est considéré comme une perle en terme de background, et la capacité qu'a l'homme pour narrer une histoire.
Que se passe t-il ?L'histoire commence dans notre monde. Eddie Riggs est, à son grand dam, le roadie d'un groupe qui se proclame heavy-metal, mais qui ne fait que du pop-rock bon marché.
Un des membres du groupe a la bonne idée de faire son show sur un élément du décor qui Eddie considère comme fragile. Le décor céda légèrement, faisant chuter le gratteux pour un saut mortel...
Mais Eddie le rattrapa et le sauva d'une mort certaine.
"Un bon roadie doit faire en sorte que tout marche pour le mieux...
Que tout les membres du groupe qu'il sert aillent pour le meilleur...
Faire ce qui lui semble le plus juste.
Un bon roadie n'a pas à être sous les feux des projecteurs...
Ce soir là...
J'ai mal fait mon boulot."Le décor céda totalement, et écrasa le pauvre roadie, le tuant sur le coup ! Son sang éclaboussa sa boucle de ceinture...et soudain...
Et soudain ?A vous de voir
cette vidéo , mais la conséquence est qu'il se retrouva de suite dans un monde parallèle.
Et c'est bien, BL ?On va causer des plus et des moins :
Les +- Le systeme de combat est simple d'accès et intuitif. Une touche est assignée à la guitare qui paralyse les adversaires, une autre pour trancher dans le lard. Les combos se sortent donc aisément et les combinaisons de touches donnent des mouvements fluides et variés, le tout dans des combats qui se veulent très gores avec des démembrements et autres décapitations.
- L'ambiance du soft. On est de suite plongé dans un univers heavy-metal avec des cranes, des trucs en métal, des moteurs, guitares, ect...l'ambiance est là, et réelement là !
- Durant la démo, j'ai pu essayé diverses phases de jeu qui donnent un gameplay extremement riche et varié. J'ai commencé par un bourrinage en bonne et dû forme, pour ensuite diriger une sorte de machine sur pattes avec le simple stick analogique. S'ensuivra une rencontre avec ******* qui me permettra de combiner les talents du roadie à la hache avec la vivacité de cette personne au corps à corps. Je débouche ensuite sur un petit solo à faire en un simple QTE, et passons ensuite à une phase de hot-road !
Là, je suis un trajet pré-défini en défonçant le maximum d'ennemis, et je débouche sur le premier boss, qui me permettra d'utiliser le boost du hot-road à bon escient, en jonglant avec une phase à pieds pour bourriner laggle du boss.
Enfin, après tout cela, un pont s'écroule, je dois fuir avec le véhicule, et je me rends enfin à un dernier lieu qui marque la fin de la démo.
- Bande-son dantesque, rien à dire si on est fan de metal.
- Meilleur opération marketing du festival : des mains en mousse géantes s'enfilant comme des gants, faisant le signe du diable...très, très marrant !
Les - :- On voit de suite que c'est un jeu créé par une petite équipe. Niveau technique, il y a quelques bugs de collision, et les graphismes ne tiennent pas la comparaison face aux super-productions.
- ENORME SACRILEGE ! Les voix anglaises ont été mises en pature pour une VF tout simplement horripilante ! Il s'agit du même gars qui a détruit The Pick of Destiny qui double Eddie, et en plus de ne pas être crédible, sa voix est fausse, fausse, FAUSSE ! Moi, BL, c'est pour entendre Jack Black, Ozzy, Lemmy, Rob Halford, merde !
Mon avis :Peu surpris, je savais à quoi m'en tenir avec Schafer. Un jeu qui, certes, pêche par ses défauts techniques, mais qui a une véritable âme et un gameplay tout simplement jouissif. Je reste sur ma position : coup de coeur de l'année.
BayonettaBayonetta, c'est quoi ?Bayonetta, c'est le nouveau défouloir développé par Platinum Games, et nottament par le papa de DMC. Coupant radicalement de l'univers sombre de Dante par son ambiance décalée, ce jeu fera clairement parti d'un des fers de lance du beat'them'all de demain.
Et qu'est ce qui se passe ?L'intro m'a été assez drôle et ettonante. Bayonetta est dans un train, et à la manière des films second-degrés, se présente dans une mise en scène digne de ces pin-up du star-systeme américain. Le logo Bayonetta apparait d'une façon très cinématographique et dans un moment bien choisi, de telle sorte que j'ai cru assister à une séance de cinéma.
Une voix se fait soudain entendre. Elle se veut très paternelle et promet à Bayonetta qu'il ne lui arrivera rien...ok...ensuite, je ne peux pas narrer plus, le gars qui était aux manettes avant moi a eu l'idée de couper la vidéo d'intro à ce moment.
Et question jeu ?Alors...
Les + :- Pour moi qui suit un gars de chez Playstation, je ne peux que le dire : ce jeu est une réussite totale en terme de gameplay. Armé d'une de ces disgracieuses manettes 360 que je trouve peu ergonomiques, j'ai tout de suite trouvé mes marques et je n'ai guère mis plus d'une minute grand maximum à saisir les subtilités du gameplay grace au didacticiel proposé avant de se lancer dans la démo. Ca pétarade de partout, c'est fluide, nerveux, un peu trop des fois (mais qu'où que je l'ai fourré la bombe sexuelle ? me suis-je dis en plein combat contre des méchants pas content), mais surtout : on est vraiment libre de ses mouvements. J'avais émis un doute à la JE quand j'ai vu les combats limite trop théatralisés : manette en main, ce doute a été balayé. Une touche de coup de pied, une pour les pongs/flingues, une touche de saut, une touche d'action, une gachette esquive, une autre pour changer d'armes...très bien pensé, tout ça.
- Graphiquement, c'est très joli. Un peu flashy peut-être (nottament dans la phase après une esquive) mais bon...toutefois, question background, je suis assez réservé : les délires de chez Platinum Games me laissent assez de marbre. Mais ce n'est qu'un avis subjectif. Par contre, la coiffure de Bayonetta me reviens vraiment pas.
- Question bruitages, ça me semble assez bon tout ça. Nottament je ne sais quelle musique assez pop-je-ne-sais-quoi qui prenait un admirable contre-pied à l'univers qui se veut aussi gore.
- Les attaques sadiques qu'est capable de faire Bayonetta sont extremement bien misent en scène. Pour moi, ce jeu, c'est plus du cinéma interactif de très bonne qualité.
Les - :- Bon, l'univers ne plaira peut-être pas à tout le monde hein...
- Alors, un truc qui m'a empeché de gagner le t-shirt du stand ! La caméra ! En effet, la fin de la démo se déroule contre une femme aussi vive que Bayonetta. Des problèmes de caméra m'ont fait perdre une vie à cause de ça...
Mon avis : Personnellement, le truc qui me fera acheter Bayonetta, ce n'est certainement pas son univers qui se veut pourtant décalé, mais bien sa mise en scène très cinématographique que je trouve totalement géniale, ainsi que son gameplay ultra-jouissif, qui m'a fait apprécié pour une fois les manettes 360 !
The Saboteur The Saboteur, c'est quoi ?Il s'agit là du dernier jeu des studios Pandemic, qui ont été les pères des assez inégaux mais plaisant Destroy All Humans, le jeu vous mettant dans la peau de Crypto qui défonce les huimains à coup de sondes anales. The Saboteur coupe radicalement avec un univers se passant lors de l'occupation.
Et il se passe quoi ?Sean Devlin, irlandais et fana de belles mécaniques, veut faire payer aux nazis la perte de son écurie automobile auquelle il y tenait. Il se rend donc à Paris rejoindre les forces de la résistance pour bruler du teuton sous les ordres du plus grand monstre du siècle passé.
Les + :- Haletant ! Véritablement haletant ! J'en suis ressorti soulagé d'avoir réussi ma mission qui s'est révélée véritablement excitante à souhait. Devant d'abord m'échapper d'un batiment infesté de nazis, je tue du nazi furtivement jusqu'à ce que je commette l'erreur...de tirer !
Là, tout s'enchaine : un officier siffle le signale d'alarme, et les soldats rameutent par vagues de 3, 4. Je me planque derrière un mur, tuant un fou de la mitraillette, puis je me taille tant bien que mal un chemin à travers les soldats du Furher en récupérant la mitraillette. Les balles fusent, la trension est déjà à son comble.
Je réussi enfin à sortir du batiment, sous le feu nourri des mitrailleuses. Me planquant derrière une voiture, je monte dedans, démarre et quitte vite fait l'endroit. Ces cons m'ont poursuivis, mais tant bien que mal à travers des petites routes de campagne, je les semes en les poussant dans un ravin. Puis j'enfonce une barrière d'une ferme où je devais me rendre (emportant 4 nazis au passage) et je m'engouffre dans un batiment en flammes pour sauver une jeune innocente ! Les allemands me barrent le chemin, et une escarmouche prend place dans le batiment en flammes ! J'en viens à bout, je descend les derniers nazis, et enfin...mission réussie ! Des niveaux d'action foutrements bien menées qui font de The Saboteur une expèrience où l'adrénaline est de mise.
- Le parti prit à la Sin City est très interessant. Le jeu se déroule en noir et blanc, mais tout ce qui est rouge (drapeau à la croix gammé, remplacée par je ne sais plus quelle croix pour l'occasion) ressort en la couleur du sang.
- Paris, la plus belle ville du monde...abusé comment elle est bien retranscrite !
Les - :- Une bande son encore assez discrète.
- Je fais escalader Sean jusqu'au sommet de la tour eiffel à la seule force de ses bras...WTF ? C'est quoi ces bras de fou qu'il a ?
- Encore quelques bugs de collision.
Mon avis :Pour l'instant, je ne m'avancerai pas trop : The Saboteur m'a été uen experience super agréable, mais je doute que ce genre de nivaux fera la majoritée du jeu. A voir, en ésperant que ce que j'ai pu tâter de la démo sera présent dans le jeu final.
Dante's Inferno
Dante's Inferno, c'est quoi ?Dante's Inferno est une réécriture en pixels luisants et rutilants du célèbre poème de l'écrivain italien Dante, qui raconte les pérégrinations de son propre personnage dans les enfers. Le tout est développé par la talentueuse équipe de Visceral Games, aussi responsable du bijou Dead Space.
Il se passe quoi ?La même chose que dans le poème original. Dante, s'écartant du "chemin", voit sa bien aimée Béatrice prise par Lucifer et emportée dans les enfers. En bon héros qu'il est, le preux chevalier va essayer d'extirper sa belle des griffes de l'ange déchu à travers un voyage dans les 9 cercles de l'enfer.
Les +- Un respect total de l'oeuvre ! Du moins, dans le cercle de la luxure, le thème de la démo. Si vous lisez le poème, on a une vision de semblants d'humains tapissant des murs, s'essayant au plaisir charnel, les murs étant une immense scène d'orgie. Les statues aussi sont des représentations de sortes de cadavres ne faisant pas l'amour, mais baisant carrément. Après tout, le cercle de la luxure est celui du plaisir charnel. Même que j'ai vu des sortes de pénis géants dans la démo que j'ai essayé !
Le décor est bien retranscrit, soit, mais aussi les ennemis. J'ai re,ncontré des femmes, nues, evidémment, qui, en plus de se battre sauvagement, étaient munies d'organes génitaux humains stylisés de deux mètres qu'elles pouvaient rétracter et sortir à tout moment. De plus, quand on les tape, on entend plus des cris de jouissement que de douleur.
Mais le cercle de la luxure est un cercle attirant et repoussant. Les corps sont décharnés, et surtout, un détail était assez peu ragoutant : Une sorte de femme géante, ressemblant vaguement à Cléopatre, m'envoyait des petits ennemis dans laggle en les sortant...des tétons de ses seins ! Ne pas bouffer en jouant ce passage, hein...
- Le gameplay se veut assez efficace.
- Les énigmes sont assez ardues, aussi bien en phase de plate-forme qu'en phase de combat.
Les - :- Il s'agit là d'un jeu assez difficile. Si un ennemi vous tape, les autres profiteront de cet instant pour tous vous taper. Pas moyen d'éviter, ce qui est assez frustrant.
- Le gameplay se veut certes efficace, mais il est encore assez confus et n'est pas très varié dans ses coups.
Mon avis :De tout les beat'them'all que j'ai essayé, Dante's Inferno est celui qui m'a le moins convaincu avec Ninja Gainde Sigma. La faute à un gameplay qui ne se veut pas encore très intuitif et une difficulté vachement élevée, même en facile.
Heavy RainHeavy Rain, c'est quoi ?Heavy Rain est le dernier jeu de Quantic Dream. Il s'agit là d'une des grosses exclusivités Sony pour la fin de cette année. Développé et chapeauté par David Cage, ce jeu est d'un jour assez nouveau, alors qu'il utilise de vieilles recettes.
Et il se passe quoi ?Heavy Rain est une sorte de thriller policier mettant en scène 4 personnages. Madison, photographe enquêtant sur un certain "tueur à l'origami", Norman Jayden, profiler au FBI, et les deux autres n'ont pas vraiment été dévoilés.
Les + :- L'histoire non linéaire ! Exit l'action aventure, bienvenue ici dans un jeu qui se veut très psychologique.
Mais surtout, non lin"aire. Avant que ce soit mon tour, deux personnes ont fait chacune un même niveau, où Madison veut trouver un nom sur un type qui loue un certain appartement. Elle se rend dans un night-club pour demander des infos au boss. Après s'être trémoussée sur la piste de danse pour séduire le patron (qui est, bien sur, un gros porc), elle se retrouve avec lui dans sa chambre privée...
Là intervient la différence : les deux joueurs ont fait interagir Madison, celle-ci s'excusant en voulant se retirer, parce que bien sur, le porc voulait du sex. N'aimant pas perdre son temps, il pointe un flingue sur la femme...que faire ?
Le premier joueur a de suite trouvé une solution. Retirant la jupe de la femme, il l'a fait trémoussé de sorte à qu'elle soit à porté de main d'une lampe...
Le second a joué avec la patience du patron. pour gagner du temps, il désapa entièrement Madison, ne lui laissant juste que la petite culotte...et assoma le patron avec la lampe.
Seconde différence : Le porc se retrouve donc cloué sur une chaise, littéralement scotché, ne pouvant pas bouger. Le garde du corps tape à la porte pour demander si tout va bien...
Le premier joueur va faire émettre à Madison des cris de jouissance pour faire croire au vigile que ça va très bien et pour le meilleur des mondes pour son boss x)
Le second va, quant à lui, ouvrir la porte et répondre d'un air taquin "Votre patron est...enchainé sur le lit, et m'attends juste pour qu'on passe à la suite." Le vigile se marra et s'en alla ensuite.
Au final, les deux joueurs récupèrerent les infos en pressant fortement les couilles du gros porc, et réussirent leur mission de manière totalement différente.
- La mort d'un perso n'entrainera pas un game-over, mais l'histoire prendra en compte la disparition du dit perso. Un systeme original !
- Foutrement bien réalisé !
- Gameplay original : les actions se font à partir des touches, et chaque action faite changera radicalement le cour de l'histoire. Aussi, les phases de baston se font en QTE, et si vous ratez trop de QTE...c'est la mort assurée ! (mon personnage s'est retrouvé broyé dans un concasseur pour auto et lors de mon second essai, battu à la batte jusqu'à ce que ort s'ensuive...)
Les - :- Un jeu qui se veut pour les adultes par la profondeur de l'histoire. Il ne plaira pas forcément à tout le monde du coup.
- Pas pour les bourrins, le jeu se veut très en finesse.
Mon avis :Heavy Rain n'est pas un jeu : c'est un roman policier interactif profond, qui se base comme un ovni du genre et qui sera sans conteste une des plus grosses exclues PS3. Un jeu que j'attends avec impatience !