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Planete Sonic ForumsL'Atelier Fan AreaFanficsFics abandonnées3E8_HINSEIN ~Nouvelle Version/Fiction différente~
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3E8_HINSEIN ~Nouvelle Version/Fiction différente~
3E8_HINSEIN ~Nouvelle Version/Fiction différente~
« le: Avril 14, 2010, 04:16:28 pm »
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Avant-propos : En effet, je viens bien de poster un nouveau topic pour cette nouvelle version. Car l'histoire qu'elle raconte comporte bien trop de différence avec la précédente pour que je foute la nouvelle version par dessus l'ancienne, ou après. Je demanderais donc de balancer l'ancienne version à la corbeille, dans la fic abandonné, ou vous voulez, si cela ne vous gène pas... Enfin bon, place à la fic (Il y auras un double~triple post de fait, car le premier post contient en plus d'un poème liminaire le sommaire de la fic.)


Theme Musical ~ Couverture (en cours d'élaboration)

Sommaire
Futhark (ici) ~
Prologue ~

Futhark

Il est des récits que nuls ne veulent entendre
Comme celui de l'homme ou dieu qui s'est fait pendre
Transpercé d'une lance, ne pouvant plus se mouvoir
Pour chercher et trouver le plus divin savoir

Neuf jours et neuf nuit, son corps doucement flotta
Non mort, mais dans la souffrance de sa lance
De pain et de vin, subissant la carence
Ce fut comme ça que la sagesse il trouva.

Enfin vint un jour, il scrutait le firnament
D'entonnement, il poussa un hurlement
Voyant enfin les runes, il les prit doucement.

Neufs chants de pouvoirs divins lui furent inspirés
Et vingt-quatre vérités lui furent enseigné
Alors il put germer, enseigner, corriger.

« De mots en mots, les mots te mèneront
D'actes en actes, les actes te mèneront.

Tu chercheras les runes, tu les apprendras
Tu les dompteras, puis tu les traduiras
Celles crées par les divinités te guiderons
Enrichies par Odin, tout te dévoilerons.

Sais-tu comment les graver ? Sais-tu comment les interpréter ?
Sais-tu comment les colorer ? Sais-tu comment les éprouver ?
Sais-tu comment les implorer ? Sais-tu comment les sacrifier ?
Sais-tu comment les exalter ? Sais-tu comment les effacer ?

Mieux vaut ne pas trop les implorer que de trop sacrifier.
La générosité est toujours récompensée.
Mieux vaut celui qui n'aime pas du tous offrir
Que celui qui le fait pour être récompensé !  »

Ce ne fut qu'après ce noble enseignement
Qu'il ne put ressusciter doucement
Comme si jamais blessure il n'avait connu
Journalisée
 
 
Re : 3E8_HINSEIN ~Nouvelle Version/Fiction différente~
« Répondre #1 le: Avril 14, 2010, 04:18:04 pm »
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La Terre... Perle bleu perdu dans l'encre noire du cosmos, centre de l'impérialisme humain... Vaine civilisation qui se croyait invincible, dont les menaces ne transparaissaient que dans quelques romans, quelques films regardés par le peuple, mais dénigrés par les « grands ». Sotte civilisation qui se croyait au-dessus des peuples qu'elle soumettait à ses quatre volontés. Elle ne voulait pas voir sa fin arriver, elle se pensait éternelle, comme protégé par son demi siècle de contrôle sur les autres planètes... Mais tout à une fin. Et elle est pire quand elle arrive par le biais de l'absurde, du saugrenu... Du faux en général ! La Terre semblait l'empire du raisonnable... Mais absurde, Ô absurde... Il n'y a que toi qui soit pur.

PROLOGUE

« Attaque de dragons dans la ville coloniale de New Los Angeles, dans la colonie vénusienne de Nouvelle Californie. Trois dragons des montagnes ont été identifiés par les forces de l'ordre, mais bon nombre de témoignage parlent d'une meute de centaines de dragons féroces. D'aucun confirment qu'il y eut après coup une attaque de cinq lodijoads, mais accompagné d'une bande d'humain. Il ne s'agit donc pas d'une rébellion, mais d'une attaque organisée. Nous rappelons que les lodijoads et les dragons sont les deux espèces intelligentes indigène de la planète Vénus. Les terme entre les lodijoads, peuple d'animaux anthropomorphiques nommé Homo Zoomorphis, ainsi que les dragons, de l'espèce Draco et l'homme ont toujours été tendu sur la seconde planète, depuis sa colonisation en 1980 dans la ligné du plan Human on Space. Sur Mars, la Terre et la Lune, ainsi que dans les colonies des planètes gazeuses, les relations sont bien plus cordiales... »

La voix féminine qui sortait de la radio ne put pas terminer sa phrase avant de s'estomper. L'appareil venait d'être éteint, ne laissant rien d'autre que noir d'encre qui emplissait la pièce, à l'exception d'un écran d'ordinateur allumé. Un homme d'âge mur s'affairait sur le clavier, tapant un texte qui s'affichait rapidement sur l'écran luisant dans la noirceur ambiante. L'homme était préoccupé, il savait que l'ombre menaçante de la guerre planait sur la planète Terre... Il ne remarqua même pas les pas dans les couloir et fut surpris quand la porte s'ouvrit en grinçant.

- Encore dans le noir à travailler sur votre écran ? demanda une jeune femme de ménage à l'homme. Sauf votre respect, c'est dangereux, monsieur McHopper.

On était une nuit de l'automne 2075 et Théodore McHopper, président des Etats-Unis, ne s'était point aperçus que le soleil s'en était allé sommeiller au-delà de l'horizon. Un sourire étira les lèvres du visage fatigué du chef d'état qui alluma la lumière qui emplit aussitôt le bureau ovale ou siégeait l'homme. La pénombre fuit des cloison crème, du plancher bleu marine de la pièce symbole du pouvoir du président. L'homme se détourna des documents éparpillé sur le bureau et de l'ordinateur portable pour se tourner vers l'horizon et regarder la pleine lune qui emplissait le ciel. Il n'avait pas remarqué que la femme de ménage était partie. Il songeait au débat qui allait s'organiser aujourd'hui. Il allait déterminer si les lodijoads était « humain » dans le sens de savoir s'ils avaient une âme. Entre ceux qui arguaient qu'ils étaient des animaux, ceux qui songeaient qu'ils avaient une âme, mais étaient inférieurs aux humains. Il y avait finalement ceux qui défendaient qu'ils devaient être les égaux des hommes... Qu'elle qu'était la solution choisie, il y aurait des mécontent dans la population humaine...

N'était-il pas temps alors de songer à la justice ? De contenter les lodijoads plutôt que les hommes ? McHopper soupira tout gardant son regard fixé sur la Lune... Que pouvait-il faire ? Que peut-on faire si la majorité du peuple est pour une décision injuste et cruelle ? Sombrer dans la dictature comme la plupart des pays en ce moment ? Tenter de nouvelles expériences de démocratie, comme bon nombre de pays tel que le Pérou ou la Bolivie avec le « retour aux sources » ? Ou alors entrer dans le « socialiste nouveau » ? Aucune de ses idées ne pouvait être envisageable. Au lever du soleil, une partie des êtres vivants allait choisir pour une autre. Le contraire même de la démocratie.

McHopper savait qu'il devait faire quelque chose, que les lodijoads devaient être considérés comme égaux aux humains. Mais comment faire ? Il devait vérifier si la Nouvelle Constitution de 2036 lui permettait une action. Le président retourna donc sur son ordinateur, mais ne vit que des lignes de code, écrites blanches sur noir, qui emplissait l'écran, défilant à toute vitesse, ne laissant aucune possibilité de lecture. De temps en temps, des mots en rouge se démarquait par rapport en reste. Que se passait-il ? L'écran devint rouge une fraction de seconde, avant que les lignes de code ne reviennent, mais cette fois sous forme de lettres désorganisé. L'écran redevint rouge une seconde fois, mais cette fois un texte se forma.

« Let's see how the Evil will kiss you »

Le texte s'estompa et l'écran devint petit à petit noir. D'un coup, un crane apparu au centre de l'écran. C'était une image de mauvaise qualité, mais son arrivée soudaine faisait froid dans le dos. Brutalement, elle se mit à rire, d'un rire caverneux qui emplit toute la salle, avant qu'un bip sonore décide de masquer le ricanement. Elle disparut soudain, ne laissant que le même texte qui était sur l'écran avant l'apparition du crane. Après cela, l'ordinateur s'éteignit. Le présidant restait bouche bée de ce qui venait de se produire et tremblait légèrement, sous la fatigue combiné à la surprise. Il tenta de rallumer son appareil. Le son du ventilateur, les cliquetis du lecteur de cédérom... Tout semblait normal... Mais rien ne s'affichait sur l'écran. Le temps passait lentement, mais rien ne s'affichait. Que se passait-il ? Cela rappelait au président un de ses ordinateurs, qui n'avait d'un coup plus démarrer. Si c'était la même chose, cela voulait dire que la carte mère de l'ordinateur était morte...

Le téléphone sonna, faisant sursauter le président. Il était trop nerveux. McHopper décrocha le combiné et demanda qui était à l'appareil. C'était le chef de la sécurité. Il le prévint que tout les ordinateurs reliés au net tombaient les uns après les autres. Un virus semblait toucher tout les appareils, également les téléphones portables et même des choses plus graves tel que les sattelites de défense. L'heure était grave, ce virus pouvait provoquer une crise mondiale majeure. Le président ne pu en entendre plus. Son interlocuteur avait du appeler depuis un téléphone portable et subir le virus. Il jura, avant de prendre son menteau pour courir aller voir de lui même ce qu'il se passait. Malheureusement, la lourde porte de bois poli et verni était fermé. Que se passait-il ?

Le président retourna vers son bureau, pour téléphoner à quelqu'un qui pourrais lui ouvrir les portes de son bureau. Mais en décrochant le téléphone, il n'entendit aucune tonalité. McHopper était totalement isolé dans son bureau... Il songeait à sortir par la fenètre quand la télévision de son bureau, acrochée au plafond, s'alluma. L'écran montrait le buste d'une femme qui pouvait sembler assez quelconque, avec son visage joufflu et ses bouclettes blondes. Par contre, ses petits yeux porcins d'un marron sombre semblait transpercer n'importe qui rien qu'en le regardant. Elle avait également un grand sourire sardonique ne plaisait pas au président.

- Bien le bonjour, habitant de la planète Terre. s'exprima-t-elle avec dans sa voix une joie qu'elle ne cherchait pas à cacher.

Elle laissa un silence après cette réplique, surement pour faire venir des questions en tête de ceux qui la voyait. Et cela marchait, pour le président. Qui était-elle et que voulait-elle ? Elle n'était pas la moindre des célébrités dont le président connaissait l'image et il était certain de n'avoir jamais vu cette femme. Elle fit un mouvement de la main, et ce qui avait semblé être un fond noir s'agita. Il s'agissait en fait d'un drapeau noir orné d'un soleil jaune en son centre. Que cela voulait-il bien signifier ? Le système solaire ? McHopper n'aimait pas ce qui était en train de se passer. Il ne l'aimait pas du tout.

- Comme certaines personnes l'ont certainement remarqué, il semblerait qu'un virus touche une grande partie de la population. Rien ne semble capable de l'arréter, toute communication disparaît par sa faute. Il marque la fin de votre réseaux arriéré du TCP/IP, que vous appellez internet. Quels dommage pour vous qu'une partie de votre civilisation tenait grâce à lui ! Sans le web, que devenez vous ? Toute les communications sont coupée,  et tout cela parce qu'il vous revenait moins cher d'oublier les communications analogique, telles que les classiques ondes radio, et de passer sur internet, misant sur sa décentralisation pour vous protéger. Mais il avait principalement deux inconvéniant. Tout d'abord, si imaginé un virus qui, en atteignant un ordinateur, recherche toutes les connections établies par cet ordinateur, puis se transmet par cet intermédiaire. Après cela, il détruit le coeur même de l'ordinateur, la carte mère. Puis il fait pareil à l'ordinateur dans lequel il est entré... Il atteint une masse énorme d'ordinateur en quelques secondes ! Le second défaut de votre net... C'est qu'il ne permet pas les liaisons interplanétaire et qu'il faille donc passer par des résaux spécialisé pour transmettre des informations...

La femme éclata de rire, une main plaqué sur le visage. Ses yeux reflétaient une folie et une joie malsaine. Elle jouissait des événements, ils la divertissaient, en plus de surement lui servir... Car c'était surement elle qui était à l'origine du virus. C'était évident, elle ne pouvait que l'avoir fait ou  en profiter... Mais la possibilité qu'elle ayait un rapport avec ce mal était évidant.

- Cela fait maintenant un peu plus d'une semaine que vos colonies extra-terrestre ne sont plus sous votre contrôle. Et pourquoi ne l'avait vous pas su ? Car on controlait les informations qui passaient vers la Terre. Cette faiblesse vous fut fatale, face à Nous. Mais qui est « Nous » ? Et qui suis-je ? Je suis Rosie Aldéphine Marie Adélia Zanie ! Je suis celle qui maintenant dirige le système solaire ! J'ai pu faire disparaître totalement un monde, le votre, et le changer par celui que je voulais ! Et le nous désigne mon armée, faites de ce que vous considérez comme l'animal le plus vulgaire : des porcs. Ce monde n'a point voulu reconnaître mon génie, donc il est logique que mon génie ne reconnaisse plus ce monde. D'ailleurs en parlant de ça, je dois vous avouer que vous m'avez surpris. Jamais je n'aurais pensé la Terre si facile à obtenir. Car oui, la Terre est déjà en mon pouvoir ! Il ne me reste plus qu'a éliminer quelques petites poches de résistances, ainsi que quelques derniers petits détails à regler...

Le président enrageait. Il frappa son poing sur son bureau. Comment cette femme avait pu prendre le contrôle à elle seule, même avec une armée privé, de toute la planète ! Dans la télé, Zanie éclata d'un grand rire. Une fois son  ricanement terminé, elle fit un grand sourire sarcastique, avant de se remettre à parler.

- La fin du règne de l’homme est fini… Quel ironie, tomber au moment ou vous décidiez du sort d’un peuple inférieur. Mais ne vous inquiétez pas pour votre sort… Vous ne serez pas au plus bas de l’échelle… Enfin, pas tous. Vous serez surtout des citoyens, mais pas des citoyens porcins, classe la plus haute, à l’exception de la noblesse… Mais peut être que certain d’entre vous serez assez méritant pour nous rejoindre…

Zanie s'estompa petit à petit de l'écran, ne laissant que le drapeau noir avec le soleil jaune au centre. Il était maintenant simple de savoir ce qu'il représentait. C'était le drapeau du nouvelle empire solaire, de Zanie ! Une musique s'éleva du téléviseur, chant en latin aux accents millitaires et victorieux. Surement le nouvel hymne. Le président se mit à faire les cent pas sur la moquette bleu marine de son bureau. Les porcs allaient venir s'occupper  de lui, c'était certain, mais quand ? Le temps lui semblait passer lentement, mais il ne comptait pas fuir. Sinon il faciliterait la tache aux porcins... Au bout d'un temps lui ayant semblé infini, il entendit un déclic, et sa porte s'ouvrit. Il vit entrer deux porc, semblant recouvert d'une armure d'acier avec une visiere quasiement opaque devant les yeux. Les deux cochons se mirent chaqu'un d'un coté de la porte, et une troisième personne arriva. C'était la femme qui venait de parler à la télé, Zanie. Son message était surement enregistré.

- Bien le bonjour, monsieur McHopper. fit-elle avec un grand sourire.
- Pourquoi venez-vous ? demanda le président. Je vous préviens, je ne me rendrais pas sans combattre.
- Quelle bravoure ! ironisa Zanie. Malheureusement, je ne viens que pour votre passation de pouvoir et pour vous offrir une retraite bien mérité.

Les trait du président se durcirent encore plus, si c'était possible. Il devinait que quoi qui se passait dans cette pièce, aux yeux de tout le monde, il n'y aurait eut qu'une passation de pouvoir passifique. Qu'il soit tué ou nom, pour le monde il serait partit prendre sa retraite tranquillement, laissant les Etats Unis aux mains d'un sbire de Zanie. Pour tout le monde, il serait le traitre de la démocratie. Donc, comme il ne pouvait plus sauver son image, il devait donc agir comme son coeur le lui disait. Il allait ouvrir la bouche pour répondre, quand Zanie se remit à parler.

- Comme vous le savez, j'ai décidé de refaire la face du monde. Cela sous-entend que tout les pays que vous connaissez sont obsolète. Pour vous donnez un exemple, voyer votre pays et le Canada. Votre Texas et la Californie, qui a obtenue la Basse-Californie mexicaine, sont des états indépendant, bien qu'étant protectorat de l'empire. Tout les autres états de l'ouest de l'amérique du nord forme les Territoires Desorganisé. Les treize états originel de votre pays forme la Mégalopole Américaine, et le reste devient la Louisianne. C'est d'ailleurs amusant comment ces nouveau chefs d'états reprennent le noms d'ancien pays... Mais malgré ses changements, il me faut garder des signes fort pour mes gouverneurs. Et si le gouverneurs d'Europe est l'Imperator Romana, celui des Amérique est le président des Etats Unis !

-Vous êtes folles. Il n'y a pas d'autre mot.
-Allons, oubliez toutes ses insultes... Votre villa privé est déjà prête à Hawaï ! fit-elle pour toute réponse.
-Vous êtes folle, répéta-t-il.

Zanie se mit à marcher en rond dans la salle, un sourire en coin. Elle ménageait un effet de suspens dans le but d'agacer le président. Et cela marchait. Mais avant qu'il puisse s'énerver, elle décida de lui répondre.

- Je suis folle, moi ? J'ai compris les défauts de votre société, et je les ai corrigé. Trop de guerre, mais maintenant tout les pays sont sous la coupe d'une puissance supérieur, qui ne veut pas qu'il se fasse la guerre... Aucun des nouveau pays n'est indépendant, ils restent sous le control de l'Imperator Solaris, c'est à dire le gouvernement de l'empire... Votre réseau était défaillant, et avec la RichCorps, je vous en propose un nouveau, le RichNet. L'énergie vous posait un problème, et je vous offre la possibilité de stoquer l'énergie et de la retransmettre entre les planète, captant cette énergie sur Mercure... Vous manquiez de pétrole pour la chimie et tout ? Mes porcs ont découvert qu'avec tout les hydrocarbure du système solaire, on avait l'équivalent de ce qu'il nous fallait de pétrole pour plus de mille ans, sans compter les économies faites par l'arrivé de notre énergie ! Donc je ne suis pas folle... Je suis génial, tout au contraire.
-La barrière entre la follie et le génie est parfois bien mince, fit le président.
-Cela suffit, maintenant ! s'écria-t-elle. Soldats, puisqu'il ne veut pas venir à nous, tuer le, montrez lui ce que mérite ceux qui ne nous suivent pas !

D'un coup, McHopper se jeta par la fenètre de son bureau, la brisant sur le coup. Il atterit maladroitement sur la pelouse et se mit à courir dans la nuit tout en entendant Zanie ordonner à ses porc de tirer. Les coup de feux se perdirent dans la nuit, percutant la terre ou les arbres, sans toucher celui qui avait été le dernier vrai président des Etats Unis. Il ne devait pas mourir. Il devait réussir à réunir une résistance contre la nouvelle impératrice solaire. Dans le bureau ovale, Zanie fulminait. Elle savait que le président risquait de lui causer des ennuies. Mais ce n'était rien. Elle avait réussit, elle était désormait celle qui gouvernait le système solaire !

« Tuer un homme pour sauver le monde, ce n'est pas agir pour le bien du monde.
S'immoler soi-même pour le bien du monde, voilà qui est bien agir. »
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Re : 3E8_HINSEIN ~Nouvelle Version/Fiction différente~
« Répondre #2 le: Avril 16, 2010, 08:15:23 pm »
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D'ici à ce que Hinsein aille retrouver les fics' abandonnées, je commenterai au moins l'écart.

Quelques problèmes avec le poème : faire rimer des adverbes, c'est facile... certaines expressions sortent de la vie quotidienne, peu adaptées au lyrisme. Je pense à "ce fut comme ça" notamment.
Mais à partir de "De mots en mots..." le poème prend du sens et ces maladresses qu'un poète critiquerait plus justement passent en arrière-plan. On retrouve les runes et on sent que ce ne sont pas que des paroles en l'air.
Du moins c'est mon impression.

Ce prologue a définitivement gagné sur l'ancienne version, en cohérence. Aucun problème d'identification puisque le président agit comme n'importe quel internaute. Quelque part il en est moins président mais l'ambiance est réussie et même si la journaliste entre un peu trop dans le détail, les explications passent assez naturellement. Aussi, Zanie a tendance à s'exprimer de façon informelle, ce qui nuit à sa crédibilité.
On pourrait reprocher d'autres points de vraisemblance mais en général tout se tient et l'histoire s'installe sans peine. Il y a une certaine impression d'impuissance qui s'abat dès le départ sur le président et l'ouverture sur un monde complexe. Tout cela est appréciable. Aussi, la manière de raconter, prendre son temps, est assez exemplaire sur cette section. On est même content de retrouver les dialogues.
Il y a surtout une unité entre le début et la fin du prologue, une suite logique qui renforce les effets que tu as voulu produire, et le fait que tout se déroule dans le bureau du président aide beaucoup. Il sera difficile de maintenir la même force, la même unité, pour les autres chapitres.

Attention encore aux explications, tu as tendance à t'y perdre en voulant donner beaucoup d'informations. Hélas le lecteur ne partage pas toujours ta curiosité. Autre cas, la description du bureau présidentiel :
Citation
... qui emplit aussitôt le bureau ovale ou siégeait l'homme. La pénombre fuit des cloison crème, du plancher bleu marine de la pièce symbole du pouvoir du président.
Il y a une certaine précipitation dans cette description, quoiqu'encore bien construite, qui fait qu'on saute facilement un élément ou l'autre (dans mon cas, la couleur du plancher). Ici surtout ce sont les prépositions répétées "des cloisons... du plancher... de la pièce... (du président)" qui nuisent à la description.

J'attends encore de voir comment tu t'en sortiras pour les véritables chapitres de l'histoire. Ici l'unité t'aide beaucoup. Avec la multiplication des lieux, des actions et des personnages, je m'attends à un retour à l'ancien Hinsein.
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La force est une faiblesse, la faiblesse est une force.
 
 
Re : 3E8_HINSEIN ~Nouvelle Version/Fiction différente~
« Répondre #3 le: Mai 13, 2010, 09:43:07 pm »
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Oui, je ne suis pas fier des rimes du poème, et de toute les maladresses. C'est un de mes premiers essaie, mais il fallait que je remanie le poème originel, qui ne convenait pas assez à ce que je voulais. Je suis d'ailleurs soulagé que le poème prenne du sens à un moment. Ma pire peur était qu'il soit ridicule. Je verrais peut être un jour pour l'améliorer.

Le problème des descriptions, je vais voir cela. Je vais aussi m'occuper de cette description problématique de la salle du président. Et je suis bien d'accord : L'unité de lieu m'a aidé. Je laisse maintenant le premier chapitre, ou plutot, le premier fragment de rune. A la fin je laisserais un petit commentaire expliquant quelques choix de ce chapitre.



Fehu ~ Fragment Premier : Levé de rideau

An 142 du CIS, Calendrier Impérial solaire. (15 ans après l'invasion)

Cette nuit, on entendit du bruit.
Cette nuit, on entendit des cris.
Cette nuit, ils n'entendirent plus rien.


Le soleil se levait, diffusant des rayons sanglant sur le camp meurtrie, au pied d'une falaise de roches nues fracturés par le froid. Le vent soufflait et sifflait violemment entre les tentes éventrés, les idoles fracassés. Le sol enneigé était constellé de tache de sang et nombre de corps inertes était brisés sur le sol, ou alors à l'agonie encore agité de spasme tandis que de leurs museaux sortaient des râles. Tous étaient des lodijoads du peuple de la terre, les lions Léoss. Il semblait qu'il n'y aurais quasiment plus âmes qui vivent d'ici la nuit, le temps que les derniers blessés expirent. Ceux qui avait organisé ce massacre n'avaient eux aucune pitié. Sous des gravats, jeune lionne inerte tenait dans ses bras une petite léoss au pelage noire de geais ensanglanté, mais qui respirait et pleurait encore. A sa souffrance physique s'ajoutait celle morale, d'avoir perdu ses proches. Elle se demandait si elle aussi elle allait mourir. Mais jamais ce genre de détails serait connus. Le drapeau solaire triomphant au milieu du camps à l'agonie prouvait que cette nuit, il n'y avait eut qu'une victoire épique de l'empire sur un peuple sauvage.

C'était tout ce que retiendrait l'histoire. Les souffrances seraient gommés.

Le ciel était ironiquement bleu. La pluie et l'orage n'était que dans la tête des rares survivants. Mais tout n'était pas encore calme. La fin de cette terrible attaque se produisait. Une machine de guerre, amalgame de fer et d'acier, était en train de tirer sur un lion qui se déplaçait avec une vigueur surprenante. Il portait une tunique rouge tel un rubis, avec des couleurs d'or dessus. Son visage était grave et dégageait une solennel puissance. Une barbe blanche lui donnait un faux air de sage, et ses yeux améthyste semblaient jeter des hallebarde. C'était Charon, roi des Léoss. Sa crinière flottant au vent, il se jeta sur la machine, armé de son sabre d'airain. Les balles ricochait sur le sol autour de lui. Quand la machine ajusta ses tirs, le lion se concentra. Il sentit l'énergie profonde, immense, grandiose qui circulait sous ses pieds, sous le sol. L'énergie d'un courant tellurique.

Il la fit sortir de sol, et la rependit, force invisible, dans l'air tout autour de lui. L'atmosphère était tellement saturé de puissance autour de lui que des petits éclairs se formait. D'un coup, il sembla se concentrer, et sauta d'un bond prodigieux vers la démoniaque machine. Autour de lui, l'énergie formait une sphère tournoyant translucide, sur laquelle les balles s'écrasait, impuissante. Le lion fondait sur le canon principale de la machine humanoïde sans que l'humain au commande puisse faire quelque chose. Quand la protection transparente percuta le métal de ce qui séparait le canon et la machine, celui ci sembla s'effriter comme s'il vieillissait de plusieurs siècles en quelques minute. Le sabre du roi Léoss s'illumina d'un feu incolore et frappa l'acier, le coupant comme du beurre, tranchant câble hydraulique et électrique sans difficultés, lentement, mais surement. Le canon d'acier finit par être tranché et le roi retomba à terre lestement, et se retourna.

Il vit deux rayons de lumières sortir de sous la terre. Les deux guerriers non-loin d'être légendaires, Myrkur et Dahor, avait répondu à son appel. « Ombre » et « Mort » étaient de retour de leur vie de nomades. Ils avaient quittés le peuple Léoss à cause de la brutalité de leur chef. Mais maintenant, il venait sauver les derniers survivants. Le premier était revêtu d'une cape épaisse et noire comme la nuit, et seul le bout de son museau, ainsi que quelques mèches rousse caractéristiques des crinières Léoss étaient visible. Le second était revêtu d'une armure blanche comme l'ivoire, décorés de motifs macabres de crânes et de squelette.

Les deux nouveaux arrivants furent immédiatement pris pour cible par les bras d'aciers armés de fusils mitrailleurs de la machine de guerre de Zanie. Les deux firent des sauts prodigieux, et se placèrent sur des courants telluriques. Myrkur fit un signe de la main, et des milliers de bras translucides sortirent de sa cape pour aller attraper un des deux membres supérieur de la machine. Au même moments, Dahor projeta une myriade de lame de poignard, reliés à son armures par des chaines immaculées. Les lames se plantèrent dans le second membre. D'un coup, les deux guerriers revinrent sous terre. Les chaines et les bras transparent qui semblait sortir du sol tels des arbres belliqueux se mirent à fondre à toutes vitesse, s'éloignant du géant d'acier qui s'effondra sur le sol.

Charon chargeait pendant ce temps son sabre d'énergie de la terre. En voyant la machine de mort étandu, comme morte, il eut un sourire de joie. Il se mit en position de combat, et chargea de l'énergie sous ses pieds. D'un coup, il fut propulsé à une hauteur prodigieuse. En refondant vers le sol, il se mit à crier de sa voix forte, dans sa langue natale, un phrase qu'il voulait être la dernière qu'entendrait celui qu'il contait bien tuer pour avoir participer au meurtre de son peuple.

- Et maintenant, le coup de grâce ! Que la vengeance de ma lame te fasse fondre en enfer !

Mais tandis que le lion fondait sur ce qu'il voulait être sa victime avec un cri de rage, un cylindre d'acier noir sortit du thorax de la mécanique diabolique. Il y eut un déclic. Puis, un coup de feu. Aussitôt après, sous les yeux effarés des deux lions, le roi porta ses main à son cœur, une grimace de douleur à son visage. Sa tunique devenait sombre autour de ses mains, mains qui se couvrait de sang, sang qui retombait en fine gouttes, gouttes qui s'écrasait sur la machine à tuer. Tandis que le sabre ayant perdu toute puissance tombait inutilement avec un tintement métalique sur le robot, le roi des Léoss s'effondra sur le sol.

Charon était mort avant d'avoir touché terre.

Au commande de la mécanique, le soldat se réjouissait. Il venait de vaincre un redoutable ennemi de l'impératrice Zanie. Pour cela, il allait avoir une immense récompense. L'Imperator Solaris avait promit pour celui qui tuerais le terrible roi des Léoss une vie loin des combats, dans des terres offertes par le gouvernement solaire lui même. Malheureusement pour lui, il ne vit par la lame à chaine de Dahor arriver droit sur lui. Et ce fut trop tard quand elle transperça son crane, le tuant sur le coup. Le corps de l'humain s'effondra sur le tableau de bord.

Les deux guerriers Léoss regardaient la dépouille de leur chef. Ils devaient aller chercher les derniers survivants et les réunir. Pour pouvoir enterrer avec eux le Roi et le Peuple défunts. Myrkur et Dahor se dirigèrent vers la dépouille de camps, avec l'espoir qu'il y restait quelques autres êtres en vies qu'eux. Tout le restes de la journée durant, ils cherchèrent quelques survivants viables. Mais les rares survivants expiraient les uns après les autres. Et à force de marcher dans le camps, entourés de corps, ils commencèrent à perdre toute trace d'espoir, à penser qu'ils étaient les derniers survivants que leur peuple s'éteindraient à leur mort. Ils n'avaient plus le choix. Ils allaient devoir bruler le camps, ainsi que le corps du chefs. Cela, ils le savaient depuis le début. Mais ils avaient eux l'espoir qu'ils n'auraient pas été seul. Ils commencèrent à chercher les bidons d'un liquides très inflammable de leur peuple. Mais tandis qu'il versait le liquide dans le camps, il entendirent des cris étouffés sortant d'un tas de gravats.

Immédiatement, ils se jetèrent sur les décombres et finirent par en sortir la petite léoss noire, qui toussait et crachait. Elle était blessé, mais non mortellement. Elle semblait également mourir de soif. Les deux guerriers allèrent dans une tente et prirent de l'eau dans un tonneau, pour que la petite léoss puisse boire. Une fois la soif de la jeune lionne étanché, ils lui demandèrent son nom. Elle se nommait « Vekina ». Les deux guerriers se regardèrent, et firent signe à la jeune lionne de les suivres.

- Il ne faut rien laisser du Peuple. Le Peuple est mort. Ils faut pas que nos secrets se découvrent. fit un des deux guerrier.

Elle acquiesça. Elle savait que ce qu'ils allaient faire était terrible, allait tuer ceux qui agonisait. Mais ils ne pouvaient rien pour eux, et il fallait détruire le savoir. Après avoir finit d'asperger tout le camp de l'étrange produit, ils gardèrent un dernier bidon, et sortir une dernière fois du village. Après, ils envoyèrent de l'energie tellurique sur le liquide, laissant les flammes embrasé le village et ses secrets. Une fois cela terminé, ils se dirigèrent sans un mots vers la dépouille de leur chef. Et avant qu'il ne verse dessus le produit inflammable, ils remarquèrent un papiers ensanglanté dépassant des mains du lion.

Ce papier, écrit à la va vite avant que l'attaque ne se déclenche vraiment, expliquait que le roi s'était douté qu'il allait perdre la vie. Et la fin des Léoss lui avait semblé inévitable. L'armée avait déjà détruit bien d'autres peuples. Il expliquait aussi qu'il n'avait qu'un seul et unique regret. Celui d'avoir chassé son propre fils. Il l'avait fait pour le bien du peuple, ce gamin étant bien trop rebelle par rapport aux idées du peuple. Mais maintenant, ironiquement, celui qui avait été un danger pour le peuple devenait son dernier espoir. Pour finir, le message formulait une demande. Celle de protéger celui qui avait du fuir les Léoss, celle de le défendre contre les danger qui le menaçait dans le monde. Le fait d'être un des derniers léoss était pour lui une menace constante et mortel. Il fallait le défendre.

Après cela, le liquide translucide, un peu orangé, aspergea le corps inerte de Charon. Et les énergies de la terre embrasèrent le corps. Ce fut ainsi que finit un roi controversé, qui avait été jusqu'à maltraiter et chasser son propre fils, qui avait passé son temps à se battre contre le pouvoir. Mais c'était aussi la fin d'un stratège avisé, qui avait réussi à tenir quinze année en guerre totale contre un pouvoir omniprésent.

Un nouveau peuple venait d'être vaincu par Rosie Aldéphine Marie Adélia Zanie.

***

An 147 du CIS, Calendrier Impérial solaire. (20 ans après l'invasion)

Le lycée de Cusco se déployait, bâtiment de pierre de la renaissance européenne au cœur de l'ancienne capitale de l'empire déchu de Atahualpa. Sur le toit de cet établissement, qui comptait parmi les plus respecté de l'empire s'il n'était pas le plus respecté, se tenait une jeune lodijoad. Une petite chatte étrange, au pelage violet et à la chevelure teinte de bleu, qui ne devait pas avoir plus de douze années. Son regard aux iris noir était sombre, et son visage sérieux s'appuyait sur ses mains croisé, coude posés sur ses jambes. Elle observait les batiments grandiloquents, les parcs exagérément grand, et surtout, l'unique drapeau du gouvernement solaire qui tronait fièrement sur le hall du lycée. Elle soupirait, l'ennuie s'emparait d'elle. Elle s'allongea sur le toit, regardant les étoiles de la voute céleste. Au bout d'un moment, qui aurait pu lui sembler des heures comme quelques minutes, une lourde voix retentit.

- Le toit est interdit d'accès !

La jeune chatonne regarda l'homme qui venait de parler. Il était gros, avec une moustache et un reste de chevelure blanches, et son regard sévère se posait sur la petite chatte qui le regardait qu'a moitié. De plus, il semblait passablement ivre. Il s'avança vers l'enfant, et la frappa d'un coup de balais. Il fut surpris en ne la voyant même pas broncher. En pestant contre les lodijoads et les non-citoyens qui se croyaient tout permis et qui causaient les crises et causeraient la ruine de l'empire, il abattit une seconde fois le balais sur la chatonne. Cette fois, elle arrêta d'une main le balais, et le tint fermement. Le concierge s'efforça d'essayer de tirer son arme improvisé, mais ne put retirer le balais des mains de la petite fille de douze ans.

- Donc, vous m'avez frappé une première fois car j'avais fait une chose d'interdit. résuma la petite lodijoad. Mais maintenant, vous voulez me frapper car je fais, à ce que vous pensez, partit d'une classe sociale qui vous est soit-disant inférieur, et que vous haïssez. Vous avez présumé que je suis non-citoyenne par mon espèce, qui est celle que vous estimez inférieurs. Mais savez vous le nombre d'élèves lodijoads qui sont citoyens dans ce lycée ?
-Des ordures ! Qui profitent d'un statut qu'il ne devraient pas avoir ! cracha le concierge.
-Et à coté de cela, vous qui n'êtes surement que non-citoyen, et qui devez avoir besoin de cette haine pour vous sentir quelqu'un, non ? Et aussi, savez vous qu'il y a le plus tabou du tabou ? Des hybrides !

Le concierge eut un air de dégout en entendant cela, causant un rire cristallin chez la petite lodijoad. Les hybrides étaient des êtres nées de parents lodijoads et humain. Le tabou absolu. Ils ressemblaient généralement à des humains, mais présentaient quelques signes animaux, tel que des oreilles et queue d'animaux. S'ils étaient tabou, c'est parce qu'il représentait la proximité d'espèce des Homo Zoomorphis et des Homo Sapiens. Car en plus d'être parfaitement viables, ils pouvaient procréer.

Furibond, le concierge chercha un moyen de coller la jeune chatte, et ce fut à ce moment qu'il remarqua sa tenue, composée d'une longue tunique verte à manche très courte, avec en dessous un polaire bleu au manche très longue et large, comme était également son pantalon vert au motifs or sur le coté. C'était loin de l'uniforme règlementaire. Quand le concierge lui cria dessus pour cela, la jeune chatte lui fit remarquer qu'elle n'était pas élève ici. Ce qui redoubla la colère du concierge.

- Si t'es pas élève, que fous-tu là ? s'emporta-t-il, tout en tirant de plus belle le balais avant de se remettre à l'injurier.

L'enfant commençait à en avoir marre de subir les insultes de cet humain qui comblait comme tant d'autre son manque d'importance dans une stupide croyance en une hypothétique supériorité. Elle décida de continué ses piques, dans le but de pousser le concierge a bout. De plus, cela lui permettait de voir à quelle point la population « lambda » - sans être la plus conséquente en terme de population - constituée en grande partie de citoyens humains, réagissait face aux dérives faces aux dogmes de l'empire... En plus, l'alcool rendait plus locace l'homme !

- Et dire qu'en plus on est dans une académie privée, appartenant à la RichCorps ! soupira hypocritement la chatonne. Même Gasper Rich, dirigeant de la multinational officielle de l'empire, déclaré « purement solaire » par Zanie laisse des non-citoyens et des lodijoads entrer dans ses établissement !
- On est dans une des meilleurs académie privée, et on subit les même crasse que le publique ! s'emporta de plus belle l'humain. Même Rich se laisse avoir par ses fientes, qui ne veulent que s'accaparer ce que méritent les vrais citoyens de l'empire, et non pas ces barbares comme toi, venant de Vénus !
- Je ne viens pas de Vénus. rigola la petite chatte
- Ta race viens cette planète, tu le sais, petite peste ! Pour qui tu te prend, pour parler de la sorte à quelqu'un qui t'es supérieur ? Tu ne vois pas ce que tu es ? Tu es l'échelle la plus basse de la création ! Une bête sauvage !
- Oui ! ria la petite lodijoad. Je suis ce que vous haïssez le plus ! Et je me permet de vous répondre au lieu de vous obéir ! Révoltant, n'est-ce pas ?

La petite lodijoad aux habit verts et bleu s'amusait à regarder la veine saillante sur la tempe de l'homme qui s'énervait de plus en plus. L'enfant ne comprenait nullement les possibilités de danger, et semblait se penser parfaitement maîtresse de la situation. Elle ne remarqua pas que l'homme avait sortit un couteau, sans quitter des mains le balai. Et quand il se jeta sur elle, seul un bond en arrière la sauva d'être tuée par le poignard, qui s'enfonça pourtant sa jambe. Criant de douleur, la jeune chatte jeta au concierge un regard nouveau. Il était plein de colère, de haine. Et surtout de sadisme et de cruauté. Quand il tenta à nouveau de ficher le couteau dans la chair, la petite lodijoad se défendit en le soulevant grâce au balai, et en le faisant se cogner contre les ardoises du toit. Elle se réjouit des jurons de douleur poussé par l'humain et quand il tenta de nouveau de la poignarder, elle le souleva grâce au manche de bois, et l'homme se retrouva perché au dessus des cinq mètres le séparant du sol. Celui-ci agrippait comme il pouvait, tout en continuant d'injurier la petite chatte.

- Ordure, petite conne, salope, va crever, toi et les tiens ! crachait-il

Le regard de la petite fille n'était plus de rage. Plus de rire. Plus de colère. Plus d'amusement. Plus de sadisme. Juste vide, fatigué. Elle regardait le spectacle pitoyable sans vraiment le voir. Elle écoutait les insultes sans vraiment les entendre. L'homme tenta un dernière fois de la tuer, oubliant se qu'il se passerait si la petite lodijoad mourrait dans sa position actuel. Pour se défendre, la petite chatte ne fit qu'un geste simple. Elle lacha le balais. L'homme chuta dans un cri, et s'écrasa sur le sol. Quand elle regarda en bas, elle vit qu'il était déjà mort. Son propre couteau était fiché dans sa chair.

- Blackus va me tuer... se plaignit-elle en regardant la voute étoilée.

Il fallait le plus possible éviter que sa présence soit connu, car elle n'avait rien à faire dans cet établissement, en temps normal... En fait, il aurait bien fallut à un moment qu'elle se débarrasse de ce témoin gênant. Elle allait devoir faire quelque chose pour faire en sorte que sa présence soit naturelle, qu'elle n'est rien de bizarre. Il y avait bien une solution, mais qui ne l'enchantait guère. Enfin, elle allait en reparler le lendemain à son frère. Elle soupira et jeta un regard vers le corps désarticulé du concierge.

- Repose en paix, sinistre crétin. fit-elle tandis que le soleil se levait.
« Dernière édition: Mai 14, 2010, 09:05:48 am par Katos »
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Re : 3E8_HINSEIN ~Nouvelle Version/Fiction différente~
« Répondre #4 le: Mai 13, 2010, 09:45:13 pm »
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***
Dans le lycée, emmitouflé dans une épaisse couverture, un jeune renard brun dormait paisiblement, non-conscient du drame qui s'était déroulé sur le toit. La lumière chaude qui irradiait la pièce ne semblait pas le déranger, dans son lit aux draps teintés d'or et d'orange. Mais au fond de la conscience assoupie, une petite voix désagréable rappelait que l'heure du réveil serait bientôt... Le renard ouvrit un œil, émergeant difficilement du sommeille réparateur. Il tenta d'attraper le réveil posé sur la table de chevet. Il était sept heure moins dix.

- Veut pas allez bosser... se plaignit-il, n'ayant pas la moindre envie de quitter la chaleur de ses couettes.

Il avait encore du temps avant l'heure de réveil obligatoire, sept heure trente, mais il savait que dans quelques instants, il n'allait plus avoir le choix. Et en effet, il vit brusquement la porte de sa chambre s'ouvrir avec fracas et la lumière s'allumer, avant qu'une véritable tempête de fourrure rousse et de pyjama blanc fondre sur lui, se jetant dans le lit.

- Bonjour Anaku ! cria-t-elle joyeusement

La surprise avait parfaitement réveillé le renard, qui grommela un « bonjour » ensommeillé. A coté de lui se tenait maintenant en tailleur la jeune renarde rousse qui s'était bien amusé, et qui continuait cette fois en faisant des tresse. Son pyjama de nacre était ample, avec des manches d'où les mains de la jeune goupil ne dépassaient pas. Elle secoua Anaku en lui demanda de se réveiller, car il fallait arriver rapidement à la cafeteria pour le petit déjeuné. En effet, il allait bientôt être rempli par des centaines d'élèves, pour la plupart méprisant les lodijoads comme les deux renards. Anaku s'amusa à ne pas réagir, pour agacer la goupil. Mais il fut surpris quand sa petite amie, comme unique réaction, lui déposa juste un baiser furtif sur les lèvres sans s'énerver.

- C'est la princesse qui réveille le prince pas charmant ! éclata-t-elle de rire.
- C'est malin, ça, Iria... grommela le jeune renard, vexé que la renarde rousse n'ai pas réagit comme il le pensait.

Elle se leva et déclara à Anaku qu'elle allait s'habiller pour aller à la cafeteria. Après cela, elle fondit hors de la chambre. Le renard brun attrapa ses lunettes sur la table de chevet avant de jouer quelque instant avec, s'amusant du caractère enjoué de la renarde rousse. Après cela, il les reposa et regarda autour de lui, son dortoir. Katos, son meilleur ami et compagnon de chambre avait quitté tôt ce matin la pièce à la moquette et aux murs en teintes de bleues. D'habitude, le lion dormait en haut du lit superposé ou dormait le renard. Le renard attrapa rapidement dans une armoire de bois ouvragé l'uniforme de son établissement, chemise blanche et pantalon noir avec un pull sans manche bleu marine arborant le blason de l'établissement, et s'habilla rapidement après avoir retiré son pyjama et fait rapidement sa toilette. Il attrapa son pyjama et le jeta pêle-mêle sur son lit, avant de prendre son ordinateur portable sur le bureau. Il rangea dans sa sacoche l'appareil noir et sortit tranquillement dans le couloir, ou il vit qu'Iria l'attendait, elle aussi vêtu de son uniforme.

- Tu en as mis, du temps ! le gronda-t-elle gentiment.
- Tu as pensé à faire tes devoirs, répondit juste le renard avec un air malicieux.

Il éclata de rire en voyant que sa petite amie cherchait désespérément de quoi répondre, hésitant et baissant le museau. Anaku s'amusa ensuite à lui demander ce qui l'avait poussé à oublier ses devoirs. Il eut un nouveau rire en la voyant relever brusquement le visage, pointant ses yeux ambres sur Anaku, et surtout en l'entendant parler du nouveau jeu qu'elle avait téléchargé. Il s'agissait cette fois d'un jeu en ligne ou elle avait passé une partie de la nuit. Après cela, les deux renards firent route dans le corridor aux murs tapissé de rouge, barré d'une frise d'or. De grand tableau ornait ces murs, représentant presque tous des scènes de la mythologie gréco-romaine. Tout en marchant sur la moquette bleu royale, le renard brun écoutait distraitement Iria, qui parlait maintenant du magasin d'électronique de son frère.

Anaku remarqua d'un coup des bruits de voix. Il sortit brusquement de ses pensée qui vagabondait pour regarder devant lui. Un échidné argenté s'énervait, devant un grand humain brun au sourire sardonique, une cigarette dans la bouche. A coté d'eux, un jeune chat au pelage blanc rayé d'ébène les observait d'un air plein de terreur. Le jeune homme regardait le lodijoad habillé d'un blouson noir avec une sorte d'amusement plein de mépris.

- Seweka ! cria Anaku, remarquant son ami.

Le fumeur se tourna vers le renard, surpris d'avoir été appelé. En remarquant le goupil brun, il se contenta de faire un salut de la main tout en criant à voix haute qu'il était occupé à rappelé les règles élémentaire de la politesse à Rude, ici le fait qu'il ne fallait pas racketter les autres élèves. L'échidné grogna, et s'écarta dans le couloir. C'était la première fois, ou presque, qu'un bagarre n'éclatait pas entre ses deux-là. Le jeune félin, lui, déguerpit rapidement, semblant tout autant effrayé par Seweka que par son agresseur.

L'humain ricana en remarquant cela, devinant que c'était les « fuites » à propos d'une petite particularité qu'il possédait... En effet, Seweka était un lycanthrope, et se transformait en un gros chien-loup toute les nuits; excepté celle de pleine ou de nouvelle lune, ou il pouvait maitriser cette aspect de son pouvoir. Il pouvait également se transformer quand il le voulait, la journée. Bien que cette caractéristique possédait quelques inconvénients, il ne pouvait déclarer qu'il n'était pas content de l'avoir. Sa réputation lui permettait d'éviter pas mal d'ennui, peut de gens ayant envie de se frotter à un loup-garou. Seweka remarqua que se cigarette était presque finit, et il l'écrasa dans sa main, sans cillé au contact de sa peau avec le bout incandescent. Après cela, les cendres, papiers et restes de tabacs froissé finirent dans une poubelle du couloir.

- Au fait, z'êtes non-citoyen, Iria et toi, Anak' ? questionna le lycanthrope, tandis qu'il reprirent le chemin vers la cafeteria. Il vous a jamais cherché des noises, le Rudy ?

Anaku ne répondit pas tout de suite. Iria, lui et Katos étaient tous trois, avec quelques élèves comme surement le chat blanc tout à l'heure, des non-citoyens, qui n'avaient obtenue de pouvoir avoir des cours ici que par un examen particulier, auquel Anaku avait permit à son meilleur ami et à sa copine de tricher, pour les permettre d'avoir la même chance que lui. Mais malheureusement, l'espoir que cela suscitait, pouvoir s'intégrer à la société porcine, fut vitre brisé par la déception de voir qu'ici, encore plus qu'ailleurs, les non-citoyens étaient les bêtes noires de tous. Enfin, même s'il fallait dire que maintenant, Anaku estimait que ces espoirs avaient été stupides...
- Bwarf. Je l'évite souvent, répondit-il soudainement en sortant de ses pensées.



Je crois que ce chapitre est encore pire que le précédant Hinsein. Mais bien que j'ai retenté quasiment sept fois, j'ai pas réussi à faire mieux... J'ai terriblement honte de moi >< ! Enfin bon, c'est pour ça que j'aimerais voir un 'déchainement' sur ce chapitre, car je ne vois pas ou il pose problème ! Enfin, je devine que sa longueur est un vice...

Et je suis certain que les defauts de l'ancien Hinsein sont là !

Sinon, je vais faire mon commentaire : Déjà, il doit surprendre par la différence par rapport à l'ancienne version. La situation est totalement différente, au point ou je pense pouvoir dire que cette nouvelle version est quasiment une fic différente. Sinon, je devine qu'il doit être encore très difficile de s'identifier aux personnages. Et surtout que ça présente trois-quatre machins différent ~~ Mais tout est lié. D'une manière ou l'autre. Il y a un joli jeux de noeuds.

Enfin, un des lien est évident ~~ Mais je crois pas que vous puissez dès maintenant voir le liens avec le prologue.

Ou alors vous êtes très fort.
Ou alors je suis très nul.

A vous de voir.
Merci à ceux qui ont lu. Qu'ils répondent ou pas. Un merci supplémentaire à ceux qui réponde. Et un merci à Feurnard en plus pour ses commentaires qui m'aident énormément.

Aussi, j'ai fait une grosse modif, j'ai diviser ce chapitre en deux ~~ C'est mieux de pas faire de gros patés. Vous aurez la seconde parti plus tard.
« Dernière édition: Mai 14, 2010, 09:05:07 am par Katos »
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Re : 3E8_HINSEIN ~Nouvelle Version/Fiction différente~
« Répondre #5 le: Mai 20, 2010, 09:25:38 pm »
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Il y a effectivement une perte d'unité.
Tes descriptions, pour la bataille, puis sur le toit, lors des actions cherche à être lyrique. Adjectifs forts (comme "démoniaque") et recherche de formules. Ce choix, même s'il n'est pas toujours heureux, donne son atmosphère au récit. C'est une unité par la forme.
Mais si passer de la bataille au toit n'est encore pas trop dérangeant, on découvre l'évolution à travers le temps, passer encore après du toit à Anaku fait peut-être "trop", surtout pour une "moitié" de chapitre.
D'autant que ce passage sur la lodijoad et son concierge est vraiment... hors-sujet ? Je sais que plus tard ça fera sens mais à mon sens plus tard c'est trop tard et tout de même, c'est une scène pour le moment inutile, on a du mal à en tirer quoi que ce soit, elle ne nous dirige nulle part. On aura déjà assez à assimiler avec Anaku sans en rajouter.

À propos du passage sur Anaku, l'introduction d'autres personnages est assez laborieuse, je pense à :
Citation
Anaku remarqua d'un coup des bruits de voix. Il sortit brusquement de ses pensée qui vagabondait pour regarder devant lui. Un échidné argenté s'énervait, devant un grand humain brun au sourire sardonique, une cigarette dans la bouche. A coté d'eux, un jeune chat au pelage blanc rayé d'ébène les observait d'un air plein de terreur. Le jeune homme regardait le lodijoad habillé d'un blouson noir avec une sorte d'amusement plein de mépris.
Tu donnes des bruits de voix, puis tu décris immédiatement la situation. Les personnages s'accumulent alors et on a du mal, à ce stade, à les distinguer. Ce n'est que plus tard qu'ils prennent place.
Je conseillerais de d'abord donner la situation générale, pour bien ancrer le lecteur. Par exemple, "c'était un racket" ou "on se disputait là-bas" avec au moins une phrase pour bien mettre en place la scène. Ensuite, espacer sur deux ou trois paragraphes les différents personnages, ne caractériser à ce stade que ceux qui sont directement utiles.
Il faut vraiment éviter de surcharger le lecteur en informations. Le lecteur est un flemmard, penser à son confort.

À part ça, si le dialogue du concierge à la lodijoad n'est pas très réaliste (ils essaient de nous expliquer le monde, c'est déconnecté du contexte), en général je n'ai rien à dire du ratio dialogue / narration et ça c'est rare.
Pour une fois.

À mon avis tu devrais resserrer encore ton intrigue, éviter trop de clins d'oeil, sélectionner l'information utile. Ah, et te contraindre à des chapitres plus petits, je n'y peux rien, j'ai l'impression d'avoir lu trois chapitres à la suite et nous n'en sommes qu'à la moitié.

Ce qu'il te faudrait maintenant ce sont surtout d'autres avis que le mien.
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La force est une faiblesse, la faiblesse est une force.
 
 
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