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[Fan fic] Not the end..yet.
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« le: Août 27, 2010, 11:42:17 am »
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  • Ça c'est MA Amy-Lee <3
                    Not the end yet


                         Amy-Lee
           

                          Chapitre un:




  C’était une de ces chaudes soirées d’été qu’on aurait pu qualifier de parfaite. L’air ambiant était chaud malgré une légère brise fraîche. Le ciel était couvert d’étoiles, avec un fin rideau de nuages se promenant au gré du vent. Une mince couche de rosée couvrait l’herbe sur laquelle était étendue une jeune échidnée. Ses yeux étaient fermés, même si elle ne dormait pas vraiment. Elle se contentait d’apprécier ce moment de paix. La caresse du vent la faisait frissonner mais elle ne s’en souciait guère. Elle aurait tout donnée pour que sa vie d’avant soit aussi paisible…Elle chassa cette pensée de sa tête. Il ne fallait pas gâcher cette merveilleuse soirée d’août, se disait-elle. Elle ouvrit les yeux et regarda autour d’elle, une millième fois, semblait-il. Elle avait l’impression de connaître cet endroit par cœur alors qu’elle n’était arrivée qu’en fin d’après-midi. Son regard s’attarda au petit boisé non loin de là où elle se trouvait. Elle ne l’avait pas remarqué, avant. En fait, elle ne s’était pas attardée à décrire l’endroit où elle se trouvait. Elle était arrivée ici par pur hasard, car elle ne s’était pas vraiment souciée d’où elle allait.
 Il fallait dire que ça faisait déjà plusieurs jours qu’elle était partie de son ancien "foyer".
«Peu importe, maintenant que plus personne n’est là à s’inquiéter pour moi, se disait-elle». Elle n’avait jamais été proche de ses professeurs ni de ses « camarades » de classe, dans le passé. On avait tendance à l’éviter, la plupart du temps. Peut-être à cause de son physique qu’on qualifiait souvent de «troublant». Elle était assez grande, elle dépassait presque toutes les filles de sa classe d’une tête et dépassait ou égalait la majorité des gars de sa classe. Ça la rendait assez imposante, malgré le fait qu’elle fut très mince. Bien que personne ne lui parlait, elle savait comment on la surnommait dans son dos. «Le cadavre ambulant», «La démone». Mais elle se fichait pas mal de ce qu’on lui disait. C’est vrai qu’avec son pelage blanc, ses yeux gris pâle, ses cheveux noirs emmêlés la plupart du temps et sa maigreur maladive, elle avait un certain air dément.
Mais ce n’était pas comme si on l’avait toujours rejetée. Il y avait eu de bons moments avec «eux».
Cette femme qu’elle avait appelée «maman» et ce petit garçon qu’elle aimait tant, Alec.
Maman avait une magnifique chevelure noire bouclée, et c’était probablement la seule chose qu’elle avait hérité d’elle. Alec, quant à lui, ressemblait beaucoup plus à sa mère. Il avait les mêmes traits doux et le même regard rieur. Leur joie de vivre si facilement exprimée sur leurs visages. Elle aurait aimé avoir un regard doux comme eux. Mais il semblait qu’elle avait retenu plus de lui. Le même regard froid et dur. On le lui avait toujours dit. Elle le chassa de ses pensées. Elle le détestait, après tout ce qu'il avait fait à sa mère et son frère. Elle repensa au moment de bonheur qu’elle avait vécu, avant le moment fatidique.
photo de famille
 «C'était une journée d’automne comme les autres, au début. Amy-Lee, qui venait de fêter ses dix ans jouait dans la cours arrière de sa maison avec son petit frère Alec. Le jardin sentait bon, avec toutes les variétés de fleurs qu’elle et sa mère avaient plantées ensemble au début de l’été. Comme à leur habitude, les enfants jouaient à être des héros aux pouvoirs surnaturels. Ce jeu leur permettait de s’échapper de la réalité. Ils y jouaient durant de longues heures. Puis un moment donné, la mère des deux petits les appela. C’était l’heure de dîner. A peine arrivés au rez-de-chaussée, ils pouvaient déjà humer le délicieux fumet du repas qu’elle leur avait fait.  Ils se lavèrent les mains, puis allèrent s’asseoir à table. Les enfants racontaient les nouvelles histoires qu’ils avaient inventées en jouant. Puis il arriva.

Tendu et glacial, comme à son habitude. Il entra dans la pièce et resta quelques secondes à attendre. Puis la mère se leva, s'empara du manteau de l'homme et alla l'accrocher dans un garde-robe. Elle gardait la tête baissée, et se tenait assez loin de lui pour qu'il ne puisse pas l'atteindre. Il s'assit à table, et lança aux deux petits un regard sévère. Les enfants baissèrent la tête et se regardèrent silencieusement. Puis ils dirent doucement : «Bonjour papa». Il dit brusquement : «pourquoi mettez-vous autant de temps à répondre, hein ? » Il se leva brusquement puis s'approcha d'eux en les regardant d'un air menaçant. Leur mère se mit entre eux et dit : « Ne les touche pas ! ». Il se redressa et lui hurla : «Toi, ta gueule, c'est pas de tes affaires! ». Elle se recroquevilla un peu sur elle-même mais il brillait dans ses yeux une lueur de colère. L'homme lui empoigna violemment le bras et dit : « On reparlera de tout ça plus tard ce soir ».
 
Il était rarement à la maison mais lorsqu’il y était, il faisait mal à sa mère. Amy-Lee savait car chaque soir, elle les entendait s’engueuler. Il y avait souvent des bruits de claques violentes, toujours des pleurs. Elle avait aussi remarqué que sa mère allait de moins en moins bien. Elle était plus triste, avait du mal à rester concentrée pour faire de petites choses simples et surtout, elle pleurait beaucoup. Amy-Lee s’occupait plus souvent de son petit frère et commençait à faire de la nourriture et le ménage à presque tous les jours. Mais elle le faisait sans rechigner. Le soir même, encore une de ces chicanes, en pire. Ils se rendirent discrètement à la chambre de leurs parents.

Avant d’y pénétrer, Alec glissa sa main dans celle d’Amy-Lee comme s’il avait un mauvais pressentiment. Amy-Lee avait l’impression d’être dans un rêve. Tout semblait tellement irréel. Elle prit une grande inspiration, puis approcha sa petite main tremblante de la poignée de porte. Brusquement, les bruits venants de l'intérieur de la chambre se calmèrent, jusqu'à s'arrêter. Amy-Lee approcha sa tête de la porte pour mieux entendre ce qui se passait. Elle entendit son père dire d'une voix oppressée : « non...ne fait pas ça ».

Amy-Lee sentit son coeur se serrer. Qu'allait-il se passer ? Elle ouvrit la porte brusquement. Sa mère se tenait dans un coin de la pièce, elle était complètement détrempée de ce qui semblait au premier coup d'oeil être de l'eau, car le liquide s'était répandu sur le sol et était incolore. Et dans sa main droite, elle tenait un briquet. Sa mère sanglotait. Elle ne semblait pas avoir remarqué que ses deux enfants assistaient à cette scène. La mère des petits leva légèrement son bras qui tenait le briquet, puis l'activa. Elle se mit à pleurer de plus belle et se mit le feu à elle-même. le feu s'étendit très rapidement sur tout son corps, et sur le plancher, probablement à cause de ce liquide qui avait coulé partout. Le feu ne tarda pas à se répandre dans la pièce, brûlant le mobilier. La maison était assez vieille et avait été bâtie complètement en bois. Amy-Lee recula de quelque pas car la chaleur des flammes était insoutenable. Mais elle ne voulait pas s'en aller. Elle ne pouvait pas laisser sa mère là. Son père passa la porte et descendit en courant jusqu'à la cuisine. Il revint peu de temps après avec un seau d'eau en main. Il s'apprêta à le lancer dans la pièce.
Amy-Lee se souvint de ce que sa mère lui avait dit un jours qu'elle cuisinait en sa compagnie. « Il ne faut jamais lancer de l'eau sur la cuisinière lorsqu'elle prend en feu ; le feu risquerait de t'exploser à la figure ». Elle s'éloigna rapidement de la pièce, emmenant Alec avec elle. Lorsque son père envoya l'eau dans la pièce, il se produisit exactement ce que sa mère lui avait dit. Il y eu une petite explosion, vraiment rien d'énorme, mais son père, qui ne s'était pas éloigné, fut submergé par les flammes. Amy-Lee eu tellement peur à la vue de son père en feu qu'elle couru jusqu'à l'extérieur de la maison, en prenant soin d'emmener son petit frère avec elle ».


Amy-Lee ferma ses yeux, pour essayer de chasser ce souvenir horrible. Mais elle n'y arrivait pas. Il était imprégné en elle comme une cicatrice, et elle se souvenait de chaque détails comme si elle venait tout juste de le voir. Elle se releva. Il fallait qu'elle fasse quelque chose pour se changer les idées. Elle secoua ses vêtements, puis se dirigea vers un sentier qui traversait l'endroit, en direction du boisé. Elle marcha pendant quelque temps, puis aperçut une pancarte avec des indications et une carte. si elle continuait tout droit, elle se retrouverait en ville dans quelque heures. Elle savait que son frère y résidait.

 Elle prit cette direction, et marcha d'un bon pas. Il faisait beaucoup plus noir dans la forêt. Elle était nerveuse et se retournait souvent pour voir si on la suivait. Il fallait dire qu'elle était sûrement recherchée.. Les arbres semblaient plus grands, elle sursautait à chaque grincement et craquement de branches. En regardant ailleurs, elle ne vit pas une racine qui ressortait du sol et trébucha. Elle se releva rapidement, de peur qu'une bête quelconque lui saute dessus. «Il faut que je me trouve un endroit où dormir ce soir, se dit-elle ». Elle marcha encore un peu et aperçut un arbre assez grand. Elle grimpa en s'aidant des branches, puis, elle s'assit sur l'une d'elle. Elle se mit à son aise, malgré l'écorce qui lui égratignait le dos, puis ferma les yeux, tâchant de s'endormir.

Lorsqu'elle se réveilla, à l'aube, elle était toute détrempée. Peut-être avait-il plu durant la nuit ? Elle voulait descendre de là, mais elle avait grimpé dans l'arbre beaucoup plus haut qu'elle ne l'avait pensé. Elle doutait de pouvoir être capable de descendre de cet arbre sans se casser un membre. Plus qu'une option : sauter. La jeune échidnée était horrifiée à cette idée mais elle n'arriverait probablement pas à s'en sortir indemne d'un autre façon que celle-là. Alors elle prit une grande inspiration, puis s'apprêta à sauter mais ses pantalons restèrent coincés légèrement, probablement à cause de l'écorce. Il y eu un petit bruit, signifiant que ses pantalons avait déchirés, puis elle dégringola de l'arbre. Elle tomba face première dans une flaque de gadoue. Elle se retourna sur le dos, lentement, car elle avait mal. « Ça y est, ma journée est gâchée ! », se dit-elle. Elle se releva, puis se remit en marche, toujours en direction de la ville. Car il ne s'agissait pas seulement de se trouver un logement et une famille pour l'élever. Il s'agissait de retrouver Alec.
À la mort de leurs parents, on les avait séparés. Amy-Lee avait été profondément bouleversée.
Elle ne l'avait plus revu en quatre ans. Et maintenant qu'elle avait fuit son ancien "foyer", elle partirait à la recherche de son frère.

Le ciel était assez sombre, à cause des nuages noir qui s’amoncelaient comme de la fumée noire. Comme celle de l'incendie dans lequel sa mère était morte. Amy-Lee repensa aussitôt au lendemain de la tragédie.

« On les avait emmenés à l'hôpital, elle et son frère, pour voir leur père, qui avait miraculeusement survécu à l'incendie. Il était en bien piètre état.
Plus de la moitié de son visage était méconnaissable, les chairs étaient calcinées jusqu'à l'os par endroits. La peau de sa mâchoire n'y était même plus. Sa respiration était rauque, malgré la machine qui lui diffusait de l'oxygène à l'aide de petits tuyaux qui étaient placés dans ses fosses nasales. Il était inconscient, pour l'instant. Les infirmières étaient restées pendant un bon moment, essayant de les réconforter en leur disant que tout irait bien, que leur père s'en remettrait au bout de quelques semaines. Elles leur parlèrent aussi d'une salle de jeu et de quelques autre futilités. Amy-Lee ne les écoutait pas. Elle leur demanda de pouvoir rester seule avec son frère et son père. Les infirmières hésitèrent un peu, leur proposant encore d'aller à la salle de jeu, puis partirent.
Amy-Lee s'approcha du lit de son père. Elle le regarda longuement. Comment se pouvait-il qu'elle lui ressemble autant ? Elle ne voulait pas de lui comme père. Elle contempla les tubes de respiration. Elle tremblait de tous ses membres. C'était sa faute si sa mère était morte. Sa faute. Il ne méritait pas de vivre. Il aurait dû mourir dans l'incendie, lui aussi. Elle se retourna. Il y avait une fenêtre dans la salle. Elle se rendit à cette fenêtre et tira le rideau, tissu jaunâtre usé par le temps. Elle retourna près du lit. Il y avait des barreaux de chaque côtés, pour ne pas que le patient ne tombe, probablement. Elle se tourna vers son frère. Celui-ci la contemplait d'un air grave, devinant ce qui allait arriver. Il avait l'air fatigué et ses cheveux lui tombaient dans les yeux. Il ne bougeait pas d'un poil, mis à part sa poitrine qui se soulevait et s'abaissait.

«Tu vas m'aider ?» Demanda-t-elle.

Il la contempla quelques secondes, puis s'approcha d'elle. Il ne disait toujours rien. Il était tellement bouleversé par la mort de sa mère qu'il ne parlait presque plus. Il leva tout de même la tête et la regarda dans les yeux.

«Tu en es sûre ? » Demanda-t-il d'une voix absente.

À ce moment, Amy-Lee se remit en question.
Était-ce vraiment ce qu'elle voulait faire ? Elle n'avait aucune envie de vivre seule avec son père et son frère. Elle savait que serait comme être en enfer de vivre avec son père.
Elle hocha doucement de la tête.

Alors, elle fit approcher son frère du lit, puis le fit asseoir. Il ôta son chandail. Amy-Lee prit une grande inspiration, puis s'empara des électrodes qui étaient jusqu'à présent sut le torse de son père, puis les déposa éparses sur la poitrine de son frère. Les battements du coeur d'Alec étaient beaucoup plus rapides que ceux de son père, mais cela ferait l'affaire, pour quelques minutes au moins. Elle saisit les tubes de respiration et fit un noeud serré avec. Enfin, elle prit l'oreiller qui était placé sous la tête de son père, puis l'appuya sur sa bouche.
Ce qu'elle ne s'était pas attendue, c'est qu'il se débattrait. D'un bond, elle se plaça sur le ventre en plein sur l'oreiller, glissa ses bras et ses jambes sous les barreaux de chaque côtés du lit. L'homme sous elle se mit à faire des mouvements saccadés, pour essayer d'ôter ce qui l'empêchait de respirer. Il la frappait et la griffait violemment pour se débarrasser d'elle. En vain. Amy-Lee maintenait fermement sa prise sur les barreaux. Les gesticulations de l'homme commençaient à être plus lentes, et après plusieurs secondes d'attente, ses bras retombèrent le long de son corps. Amy-Lee resta là encore une ou deux bonnes minutes, puis relâcha doucement sa prise sur les barreaux. Elle approcha sa tête très précautionneusement de la poitrine de son père. Plus un son. Il était bel et bien mort. Amy-Lee se redressa. Un frisson parcourut son échine.
«Mais qu'est-ce que j'ai fait, bon sang, je suis une meurtrière !» pensa-t-elle.
Elle descendit du lit en tremblant.
Elle replaça l'oreiller et les draps en place, puis remit les électrodes à leur place d'origine.La machine, qui jusqu’à présent faisait des bips réguliers, émettait maintenant une longue plainte monotone. En quelques secondes, une infirmière fit irruption dans la pièce et accourut au lit dans lequel l’homme gisait, mort. Ses yeux se posèrent presque immédiatement sur les tuyaux de respiration. Le nœud. Amy-Lee l’avait complètement oublié. Elle sentit son cœur se serrer et elle recula en tremblant. L’infirmière saurait, elle en était certaine. Il n’y avait qu’elle et son frère au moment qu’il avait quitté ce monde. L’infirmière se retourna et toisa Amy-Lee de la tête aux pieds d’un regard froid. Elle sortit de la pièce rapidement et revint quelques secondes après, accompagnée d’une autre infirmière.
« Emmène les dans la salle d’attente, et ne les laisse pas sans surveillance » Ordonna-t-elle d’une voix glaciale.
L’autre femme les conduisit donc dans cette salle, et apporta à elle et son frère une bande-dessinée.  Amy-Lee la mit de côté. Elle n’avait aucune envie de lire. Elle pensait plutôt à ce qui allait lui arriver. Allait-on la mettre en prison ? Ou bien l’envoyer sur une île déserte en espérant qu’elle n’y survivrait pas ? Elle jeta un coup d’œil à son frère. Il lisait calmement. Comment pouvait-il rester aussi neutre, après ce qu’ils avaient fait ? Amy-Lee commençait à se ronger les ongles, tellement elle était nerveuse. Elle jetait des coups d’œil un peu partout dans la pièce, remuait sur sa chaise et sursautait au moindre bruit ou au moindre mouvement de quelqu'un de la pièce. Elle regarda l’horloge sur le mur face à elle. Il était trois heures de l’après-midi. Elle avait encore l’impression d’être tout juste sortie de sa maison.
Amy-Lee baissa la tête.
Où irait-elle, maintenant qu’elle n’avait plus de parents, ni de maison ?
Elle se sentait désespérée. Elle ne regrettait pas d’avoir tué son père finalement. Elle n’avait pas eu le choix. C’était le bonheur de son frère et d’elle-même qui comptait.
Rien d’autre.
Son père méritait sa mort. Sa mère était morte par sa faute.
La jeune échidnée enfouit son visage dans ses mains, et mit à se masser les tempes.
Elle ne put retenir les larmes qui se mirent à perler aux coins de ses yeux.
« Maman » Gémit-elle d’une voix brisée. Sa gorge était nouée et lui faisait mal.
Elle se mit à se lacérer le visage avec ses ongles, sans cesser de pleurer. Elle sentit une main lui caresser le dos, mais elle ne releva pas la tête. Elle avait mal, tellement mal…
 Elle aurait volontiers laissé sa vie se terminer à ce moment.
Puis, elle se rappela qu’elle n’était pas totalement seule. Il y avait Alec.
Elle cessa de se griffer, se rendant compte qu’il y avait du liquide poisseux et chaud sur ses mains et son visage. Elle écarta lentement ses mains de son visage et regarda le sang qu’il y avait dessus. Une femme qui était assise près d’elle émit un cri horrifié. Les gens qui se trouvaient dans la pièce s’approchèrent aussitôt d’elle, lui demandèrent si elle allait bien. Une jeune infirmière se fraya un chemin entre les gens qui l’entouraient, saisit Amy-Lee par la main et l’entraina dans une petite pièce. Elle ne lui souffla pas un mot, pas une phrase réconfortante, de questions ou encore de reproches. Elle se contenta d’appliquer un désinfectant sur ses plaies. Amy-Lee la détailla du regard. Elle avait l’air gentille, avec ses grands yeux bleus comme le ciel, son visage aux traits fins et son sourire maternel. Malgré cela, de grandes cernes se dessinaient sous ses yeux, rendant son regard plus sombre et lui ajoutant de la maturité. Elle se leva, demanda à Amy-Lee de bien vouloir attendre encore un peu dans cette pièce. On viendrait la chercher dans peu de temps.
Puis, elle sorti. » 


Bon, c'est tout pour ce soir, je mettrais la suite une autre fois.  Wink
« Dernière édition: Août 11, 2011, 04:23:52 pm par knuxfan4ever »
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Re : [Fan fic] Amy-Lee
« Répondre #1 le: Août 29, 2010, 05:59:37 pm »
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C'est super, Jessou  Tongue T'écris vachement bien, mis à part quelques expressions que je qualifierai plutôt Québecoises XD Par exemple:
Citation
«Ça avait été une journée d’automne comme les autres, au début.
"Ça avait" à ce que je sache, ça ne se dit pas XD Mais quel détail. Sinon, c'est juste que ça va un peu vite. Tu fais de belles descriptions, c'est vraiment bien ! Mais tout s'enchaîne si vite, je trouve. Enfin j'ai compris mais tu vois, on a pas tous la même facilité pour lire, je dois avouer que mon cerveau allait assez vite XD Y'a quelque problèmes si je peux dire au niveau de la longueur, mais ça tu vois, j'pense que c'est super fréquent au début, pour presque tout le monde u_u Et puis je sais, t'as pas beaucoup de temps pour l'ordi, toi... Bref, on te fera sans doute remarquer, pour ce détail aussi  Tongue Tu expliqueras, c'est tout ^^

Bonne chance, Jess !
   
Re : [Fan fic] Amy-Lee
« Répondre #2 le: Août 29, 2010, 06:07:09 pm »
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Tu iras lire les règles de la section ici et tu éditeras ton post pour entrer dans les règles. Ton texte est beaucoup trop court. Si tu n'arrives vraiment pas à faire plus de mille mots pour un chapitre essaye d'en mettre deux en même temps. Ceci est le dernier avertissement après je lock le topic.

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Re : [Fan fic] Amy-Lee
« Répondre #3 le: Septembre 26, 2010, 09:05:09 pm »
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Ah la la ! Comme t'as fait un edit, c'est plus long, mais pas encore assez je crois... anyway, j'adore comment t'écris xD Même si c'est sombre... sa mère s'est suicidée ? C'est terrible ! Surtout la manière qu'elle l'a fait. Comment tu fais pour t'imaginer des trucs aussi horribles ? xD En tout cas, c'est un bon début !
J'aiiiiime !  Grin

Bonne chance pour la suite !

EDIT: Dans mon dernier post, j'ai relevé une erreur. Tu l'as pas corrigée ? :O
   
Re : Re : [Fan fic] Amy-Lee
« Répondre #4 le: Septembre 28, 2010, 04:37:20 pm »
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Merci du commentaire ^^
Bah,  je sais pas trop où je trouve des idées macabres comme ça, ça vient tout seul  Grin
Pour l'erreur, je sais même pas comment réécrire cette phrase en "bon français" ^^;
« Dernière édition: Octobre 03, 2010, 12:00:41 pm par knuxfan4ever »
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Re : [Fan fic] Amy-Lee
« Répondre #5 le: Septembre 28, 2010, 04:41:01 pm »
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Peut-être bien un "C'était" ou encore "Ce fut" ? xD Je sais pas, c'est le "Ça avait" qui me chiffonait xD Mais je crois que les propositions que je t'ai faites sont bonnes...
   
Re : [Fan fic] Amy-Lee
« Répondre #6 le: Octobre 03, 2010, 09:59:26 am »
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Tant que c'est du "bon québécois"...

Je pensais au départ n'avoir rien à dire, à part que ton texte rend un bloc à la lecture un peu désagréable : il faudrait aérer. Des paragraphes plus courts ou un espace entre les paragraphes... Mais l'avant-dernier paragraphe me permet un bref développement.

Citation
(...) Elle se releva. Il fallait qu'elle fasse quelque chose pour se changer les idées. Elle secoua ses vêtements, puis se dirigea vers un sentier qui traversait l'endroit. Elle marcha pendant quelque temps, puis aperçut une pancarte avec des indications et une carte. si elle continuait tout droit, elle se retrouverait en ville dans quelque heures. Elle prit cette direction, et marcha d'un bon pas. (...)
Un mot à propos de la description. Au départ tu t'en sortais bien, notamment avec un "petit boisé". Mais ici il n'y a guère qu'un sentier au milieu d'un "endroit".
Tu as manqué l'occasion de réactualiser le lieu.

Mais parlons plutôt de l'unité de l'histoire.
Pour comparaison, le départ est assez solide. Tu introduis un personnage tourmenté en contraste avec un paysage bucolique, puis tu donnes une "cause" de ce tourment à travers l'épisode de la mère immolée. Tout cela est bel et bon.
Mais de retour dans le présent que se passe-t-il ? Ton personnage se met à errer sans but. Et j'insiste sur le "sans but", cela veut bien dire sans lien aucun avec ce qui précède. Elle erre comme elle errerait si elle avait été fille de milliardaire ou fille de pirate. Elle erre, tout simplement.
Plus problématique encore que cette errance - qu'on peut quand même lier minimalement à ses malheurs, et motiver - est le fait qu'elle va en ville. Or elle y va parce qu'elle est tombée par hasard sur une pancarte. J'insiste sur le "par hasard".
Cela signifie que trois histoires se déroulent en même temps : le passé tourmenté de l'héroïne, l'errance de l'héroïne et le voyage de l'héroïne à la ville. Chacune, je te demande de me croire sur parole (sinon je suis obligé à de longs développements), totalement indépendante de l'autre.

En clair j'ai l'impression qu'à partir de l'avant-dernier paragraphe tu as fait du "freestyle", du remplissage, tu as écrit ce qui te passait par la tête.
Alors entre autres choses, pour une plus grande unité le récit aurait pu commencer quand l'héroïne se réveille dans son arbre, prête à repartir pour la ville, et voyant la forêt idyllique en contraste avec son "tourment" (enfin, on se comprend) se remémore ce passé.
Il faut aussi t'assurer une élaboration de l'histoire et une planification du texte à venir un peu plus solides que "mince mon personnage va où à présent..." Donne une direction claire à ton texte, il faut que le lecteur sache où il va pour te suivre.

Et puisque j'ai été obligé de dévier sur le fond de ton texte... trouve une autre manière d'introduire son passé.
Tu peux par exemple essayer d'intercaler des paragraphes sur sa famille et son passé avec des paragraphes décrivant son environnement - et au besoin ses gestes. Ainsi son errance - même pas besoin de ville - ferait écho à l'errance dans sa mémoire.
Tu peux aussi essayer de motiver le souvenir en le liant aux lieux directement dans les paragraphes. Par exemple un arbre lui rappelle Alec, le mouvement de l'herbe lui rappelle le mouvement des flammes... c'est très risqué mais très efficace, il faut juste éviter de perdre le lecteur (qui va sauter du présent au passé constamment) et veiller à ce que ledit lecteur remette les pièces du puzzle ensemble. En général la linéarité fait ça pour nous.
Enfin et parce que, avouons-le, à ce stade du récit sa mère aurait pu se pendre ou se faire écraser par un troupeau de wapitis en migration sans grande incidence sur le texte - j'insiste sur "à ce stade du récit" - tu pourrais simplement évoquer ce passé dans la description même sans l'aborder directement. Faire comprendre, par allusion, que sa mère est morte (de façon dramatique ?) et potentiellement lier tes descriptions à l'idée d'incendie.
Ce qui n'est pas si difficile vu que c'était une chaude soirée d'été.

Bref, tu peux me mettre toutes les "gadoues" et tous les "ses jeans avaient déchirés" que tu veux tant que tu remotives un peu ton histoire.
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La force est une faiblesse, la faiblesse est une force.
 
 
Re : [Fan fic] Amy-Lee
« Répondre #7 le: Octobre 09, 2010, 12:23:52 pm »
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Tu es toujours loin de la longueur demandée. Pourquoi ne pas avoir mis tes deux textes ensemble ? Je sais que c'est difficile pour un débutant de faire un peu plus qu'un paragraphe mais fait au moins l'effort de respecter les règles. Tous les autres l'ont fait. Ton prochain post, que ce soit un chapitre ou deux, répondra au minimum de mots demandé.
D'ailleurs j'aimerais assez que tu édites ton premier post avec le nouveau texte. Post également après moi pour signaler la mise à jour je me chargerai d'effacer ton post précédent.

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Re : [Fan fic] Amy-Lee
« Répondre #8 le: Octobre 09, 2010, 11:53:55 pm »
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voilà, la mise à jour est faite u.u

Edit de Miko : C'était pas si difficile. Merci et prend ton temps pour la suite. utilise les conseils de Feurnard.


« Dernière édition: Octobre 10, 2010, 08:30:09 am par Miko »
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Re : [Fan fic] Amy-Lee
« Répondre #9 le: Janvier 15, 2011, 06:42:44 pm »
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Ouf, ça faisait un bail x.x

La suite:



«Amy-Lee en profita pour regarder un peu la pièce dans laquelle elle se trouvait. Il y avait un peu partout sur les murs des affiches sur les voies respiratoires, la formation du fœtus jusqu’à l’éclosion de l’œuf et d’autres qu’Amy-Lee ne comprenait pas vraiment. Il y avait aussi sur les murs des diplômes et attestations quelconques. Les murs avaient une couleur fade, qui oscillait entre le jaune et le beige. Il n’y avait aucune fenêtre. Le bruit de la porte qui s’ouvrait d’un coup sec la fit sursauter.
Ce n’était que la même infirmière qui l’avait emmenée ici, sauf que cette fois elle était accompagnée d’un échidné imposant, dans la cinquantaine certainement. Contrairement à toutes les autres personnes qui travaillaient dans l’hôpital qu’Amy-Lee avait vues, il n’était pas vêtu d’un sarrau. Il ne portait qu’un complet brun. «Quelle couleur horrible, pensa Amy-Lee».
 La petite se leva. L’homme lui intima de le suivre. Ils se dirigèrent vers un ascenseur, à quelques couloirs  de l’endroit initial. Dans l’ascenseur, l’homme appuya sur le bouton «5» , probablement l’étage où se trouvait son bureau.
« -De belle égratignures que tu as là, dit-il.
-Quoi ? répondit-elle d’un ton perplexe. »
Il désigna son visage.
«-Oh. Ça. Ce n’est rien.. Ça ne fait même pas mal, vous savez, mentit-elle. »
Elle baissa la tête.
Elle aurait voulu s’en aller. Elle ne savait même pas ce qu’il était advenu de son frère pendant tout ce temps. Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent. L’échidné posa une main ferme une de ses épaules et la conduisit jusqu’à son bureau.
Avant d’entrer, Amy-Lee pu distinguer sur la porte ce mot : «psychiatrie».
Elle ne savait pas ce que cela signifiait, mais elle répéta le mot plusieurs fois, comme pour s’en souvenir.
Ils entrèrent dans la pièce. Après s’être installé dans des chaises peu confortables,  le psychiatre lui posa plusieurs questions en prenant des notes quand Amy-Lee lui répondait. Il avait l’air de tout analyser, chaque mot, chaque geste. Amy-Lee lui demanda ce qu’il écrivait.

« -Des notes sur ton comportement, répondit-il doucement. Tu permets que je te pose d’autres questions ?
-Euh, ouais, marmonna-t-elle en baissant la tête».
Elle n’était pas habituée à ce qu’on lui demande des permissions, mais plutôt à recevoir des ordres.

«-Le petit garçon qui était près de toi dans la salle d’attente, c’était ton frère ?
-oui, monsieur..
-Et tu t’entends bien avec lui ?
-Oui, on joue toujours ensemble.
-Et t’entendais-tu bien avec tes parents aussi ? »

Amy-Lee se recroquevilla sur elle-même. Pourquoi toutes ces questions ? Que voulait-il savoir sur elle ? Elle ne devait plus faire confiance à cet inconnu.
L’échidné sembla deviner ce qu’elle pensait.
Il changea aussitôt de sujet. Il lui proposa de faire un dessin. Amy-Lee le regarda comme s’il était complètement idiot. Pourquoi voulait-il qu’elle dessine ? Elle n’en avait pas très envie, de toute façon. Elle n’était pas vraiment bonne, en plus. Il lui tendit tout de même des feuilles et des crayons de couleurs. Elle s’en empara et déposa le tout sur le coin du bureau. Elle lissa un peu la feuille qui reposait sur le dessus du tas. Quoi dessiner ? Elle eut une pensée pour sa mère, et se dit qu’elle la dessinerait. Elle commença à tracer quelques lignes grossières, pour la tête et le corps, puis, s’appliqua à faire les traits du visage. Puis, elle coloria ses vêtements et son pelage. Finalement, elle coloria le contour du corps en noir très prononcé. Amy-Lee se redressa un peu, pour voir ce que faisait le psychiatre. Il prenait encore des notes. Il releva la tête.
« -Comment te sens-tu en ce moment, demanda-t-il.
-Bien, menti-t-elle».

Il n’avait pas à savoir quoi que ce soit d’elle.
L’échidné se leva. Il fit signe à Amy-Lee de le suivre. Il la reconduisit à la salle d’attente.
Amy-Lee alla aussitôt rejoindre son frère.
Elle se demandait ce qu’on allait faire d’elle et d’Alec. Ils n’allaient tout de même pas rester toute la nuit dans cette pièce ! Elle interrompit ses pensées quand Alec posa sa tête sur son épaule. Elle l’entoura de ses bras tendrement. Il était tellement petit et fragile. Jamais elle ne lui laisserait quoi que ce soit lui arriver. Jamais. Elle déposa un baiser sur sa petite tête.

«- Je t’aime, murmura-t-elle.
-Moi aussi je t’aime, Mimi-Lee, répondit-il de sa petite voix ».

Elle lui caressa les cheveux et il se blotti tout contre elle.

« -On va toujours rester ensemble, hein, Amy-Lee ?
-Bien sûr que si, Alec. Je ne laisserai personne nous séparer, promit-elle ».

Alec hocha la tête. Il avait l’air tellement malheureux.
Amy-Lee serra doucement son frère.

« -Tu sais, pleurer peut faire du bien, dit Amy-Lee doucement.
-Je sais…Mais pourquoi ne pleures-tu pas, alors ? Demanda-t-il ».

Amy-Lee ne répondit pas. Elle ne savait même pas pourquoi elle n’arrivait pas à pleurer. Pourtant, elle avait envie de se rouler en boule dans le coin de la pièce et de hurler la douleur que lui causait la perte de sa mère. Elle avait tellement mal à l’intérieur qu’elle se serait frappé la tête sur le mur ou même mutilée pour changer le mal de place. En fait, elle l’aurait fait si elle n’avait pas eu Alec avec elle en ce moment.
Elle ressentait un grand vide dans son cœur, et ce vide ne l’avait plus quitté. »


« Peu de temps après, on les avait emmenés dans un bureau, sans leur donner aucune explication. La dame qui s’y trouvait leur expliqua longuement ce qu’on allait faire d’eux.
Lorsqu’elle mentionna qu’Amy-Lee n’irait pas au même endroit qu’Alec, Amy-Lee se leva d’un bond.

«Vous n’avez pas le droit de nous séparer, hurla-t-elle».

La dame répondit dans une froide sérénitude qu’elle n’avait pas le choix, puisqu’Amy-Lee irait dans un institut spécialisé.

« -Spécialisé en quoi, demanda Amy-Lee.
-En délinquance et problèmes mentaux, répondit la dame ».

Amy-Lee n’en revenait pas. Elle était considérée comme délinquante ayant des problèmes mentaux ? Non, cela devait être une blague de mauvais goût, c’était impossible !
Et on allait la séparer de son frère !
Amy-Lee serra les poings. Elle sentait la rage monter en elle très rapidement. Elle ne pouvait pas laisser quelque chose d’aussi horrible arriver.
Elle se sentait sur le point d’exploser. Elle saisit la première chose qu’elle avait en vue, une tasse, et la lança violemment sur le mur. La tasse se fracassa, projetant de morceaux de porcelaine un peu partout dans la pièce. Le bruit qu’elle avait fait en se brisant ne fit qu’énerver encore plus Amy-Lee. Cela lui rappelait trop son père…Elle le détestait, mais en fait, elle était aussi violente que lui. Cette dernière pensée dégouta Amy-Lee, bien que ce soit la vérité. Elle se détestait autant qu’elle détestait son père. Elle poussa brusquement tout ce qui se trouvait sur le bureau de la dame sur le sol.

« Je n’irai nulle part sans mon frère, hurla-t-elle ».

La dame la regardait faire sans broncher. Amy-Lee attendait une réponse.
Finalement, la dame dit : « Je peux continuer ce que je disais ? »
Amy-Lee avait envie de se jeter sur elle et lui arracher les yeux. Mais elle se rassit. La dame continua son monologue.
« Donc, comme je le disais plus tôt, tu iras en institution de « redressement ». Lorsqu’on te donnera des instructions, tu les suivras à la lettre. Aucuns mauvais coups ne seront tolérés et tu seras punie si tu désobéit à quelque instruction qu’on te donne».

Amy-Lee resta bouche bée. Alors l’endroit où on l’enverrait serait aussi sévère ? C’était presque comme aller en prison.
« -Quand est-ce que je sortirai de là ? Demanda Amy-Lee.
- Si tu as un comportement modèle, on te sortira de l’institut un an exactement après ton entrée».
Amy-Lee hocha de la tête.
« -Et…que va-t-on faire d’Alec ? Demanda-t-elle d’une voix hésitante.
-Il sera placé en famille d’accueil ».

Amy-Lee se tourna vers son frère, qui était assit à ses côtés. Il avait le regard vague. Puis, il tourna légèrement son visage pour lui jeter un coup d’œil. Amy-Lee vit dans ses yeux une expression qui lui fendait le cœur. La reproche. Elle se souvenait très bien de sa promesse.
Elle ne pourrait pas la tenir. Elle baissa la tête. Elle était tellement déçue d’elle-même. Elle détestait faire des promesses et ne pas les tenir. Amy-Lee se leva.

«-Je peux savoir quelque chose ?
-Oui ?
-Lorsqu’on m’emmènera à l’institut, mon frère pourra-t-il m’accompagner, au moins, juste pour le voyage jusque là-bas ?
-Je n’y verrais pas d’inconvénients, répondit la dame».
Amy-Lee hocha de la tête.
«On vous y reconduira plus tard dans la soirée, l’informa-t-elle». »


Amy-Lee soupira. Cette soirée s’était avérée très difficile à supporter, la séparation s’était mal passée. Amy-Lee et son frère s’étaient serré l’un contre l’autre durant des minutes qui avaient semblées trop courtes. Puis, Amy-Lee avait du se rendre à l’intérieur du Centre. Elle promit à Alec qu’elle le retrouverait, sitôt sortie de là. Enfin, Alec était remonté dans la voiture, sans dire un mot. Celle-ci démarra, puis s’éloigna rapidement du Centre. Amy-Lee, quant à elle, était entrée dans l’institut en jetant un dernier coup d’œil à la voiture qui n’était plus qu’un point dans le décor.
Elle secoua la tête, pour chasser ce souvenir. Elle se contenta de regarder autour d’elle. Les arbres commençaient à être plus dispersés, et Amy-Lee pouvait apercevoir quelques maisons au loin.
« Dernière édition: Janvier 15, 2011, 07:06:25 pm par knuxfan4ever »
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Re : [Fan fic] Amy-Lee
« Répondre #10 le: Janvier 15, 2011, 07:18:59 pm »
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J'ai tout lu et je trouve ça formidable et détaillé ! J'aime bien l'histoire et le reste en général ;)
Vive la suite ! :D
   
Re : [Fan fic] Amy-Lee
« Répondre #11 le: Février 23, 2011, 08:21:34 pm »
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«Amy-Lee partageait sa chambre avec une déséquilibrée mentale. Elle ne s’en était rendu compte que lorsqu’elle avait essayé d’avoir une conversation avec elle. La jeune femme avait regardé Amy-Lee avec des yeux ronds, comme si elle était une apparition, puis elle s’était mise à hurler. Amy-Lee ne lui avait plus parlé par la suite. La chambre dans laquelle elle avait été placée était peinte en blanc. En fait, tout ce qui se trouvait dans la pièce était blanc. C’était à en devenir fou, selon Amy-Lee. Il y avait une minuscule fenêtre, mais elle ne s’ouvrait pas et il y avait des barreaux.
 
Il y avait dans l’établissement un horaire régulier et complètement ennuyeux. On les réveillait à sept heures le matin, ils devaient faire leurs lits immédiatement après leur réveil. Puis, ils allaient prendre leur repas matinal, une mixture dégoûtante qui était supposée être du gruau. On les surveillait de près pour être certain qu’ils mangent tout. Amy-Lee avait déjà essayé de cacher sa nourriture ou bien de vider le contenu de son bol dans celui de son voisin, mais elle se faisait toujours prendre. De plus, vu qu’elle était excessivement maigre, elle était toujours surveillée plus que les autres. Après le petit déjeuner, on les emmenait dans une salle de gym, et on les faisait jouer à des jeux d’équipes, la plupart du temps. Ensuite, ils allaient dans un local où ils devaient parler de ce qui les rendaient tristes, ou bien en colère. Amy-Lee ne participait jamais dans ces « cours » là, bien que le responsable la força à s’ouvrir un peu aux autres. Puis ils allaient prendre leur repas du midi. L’après midi se déroulait assez calmement, on leur faisait faire des exercices mentaux et des jeux individuels. Ensuite suivait le dîner, puis un peu de lecture le soir avant d’aller dormir.
Et pendant tous ce temps, ils étaient surveillés.
     
 Quand ils avaient des périodes de temps libre, Amy-Lee allait s’asseoir près d’une fenêtre et rêvassait. Elle regardait ce qui entourait le Centre. Des arbres. Que des arbres. C’était quelque peu effrayant, cela lui rappelait les films d’horreurs. L’idée de s’échapper du Centre par la forêt semblait beaucoup moins intéressante. En plus, les surveillants leur racontaient que les enfants qui résidaient au Centre qui avaient essayé de s’échapper avait tous été retrouvés, parfois vivants et indemnes, souvent blessés, et majoritairement morts. Le bâtiment était sûrement isolé dans la forêt. Mais Amy-Lee ne voulait pas vraiment s’échapper. On lui avait dit que si elle se tenait tranquille pendant un an on la sortirait de là, exactement la même journée qu’on l’y avait envoyée.
Elle pourrait enfin revoir Alec, elle n’attendait que ce jour. Le temps passé là-bas semblait interminable. Les semaines passèrent, puis les mois. On arrivant à la fête d’Amy-Lee,  et la journée de son départ approchait. Amy-Lee en avait oublié son anniversaire, où elle aurait eu ses onze ans. Cette même journée s’était déroulée dans la platitude habituelle, sauf qu’on lui avait donné un morceau de gâteau au dîner.
 Quelques jours après, la journée tant attendue arriva.
 
Amy-Lee s’était toute préparée à partir, levée deux heures d’avance tellement elle était excitée à l’idée de revoir Alec. Elle s’était habillée, avait fait son lit et avait préparé un sac avec ses quelques effets personnels. Enfin, les employés vinrent réveiller les jeunes dans leurs chambres. En voyant Amy-Lee bien réveillée, un responsable se planta devant elle quelques secondes, puis lui sourit.
 
«-Eh bien Amy-Lee, tu es matinale aujourd’hui, dit-il doucement.
-Oui, bien sûr, aujourd’hui est une grande journée, s’écria-t-elle.
-Ah bon ? Pourquoi ?
-On m'a dit que lorsque j’aurais passé un an complet ici je pourrais m’en aller !»

 L'employé la regarda d’un air perplexe.

Mais Amy-Lee continua :
 
«-Ah, j’ai tellement hâte de revoir Alec !»
 
L'employé, visiblement mal à l'aise, dit en hésitant :
 
«-Et qui est ce…Alec ?
-Alec ? Bah, c’est mon petit frère, dit Amy-Lee d’un air ravi.»

 L'employé haussa des épaules, puis dit :
 
«-Et si on allait parler de tout ça à la direction ?
-Quoi, vous n'étiez pas au courant, dit-elle, sidérée.
-On ne m’en avait pas averti…»
 
Annonçant aux autres surveillant de l’endroit où il allait avec Amy-Lee, il entraîna celle-ci jusqu’au bureau du directeur de cet étage.
En arrivant dans la petite pièce, on pouvait déjà y déceler du stress et de la tension plus qu’autre chose.
Le directeur, lui, était loin d’être calme et entretenait une conversation au téléphone. En fait, il ne se contentait pas de parler normalement, il était debout, tendu et s’appuyait sur son bureau par instants. Et il parlait très fort, pour ne pas dire qu’il hurlait carrément. Il leva les yeux un instant, pour voir quel idiot osait le déranger sans prendre un rendez-vous. Le regard qu’il posa sur Amy-Lee lui fit regretter d’être là. Il mit un terme à sa conversation au téléphone en raccrochant brusquement.
 
«-Qu'est-ce que vous voulez, grogna-t-il.»
 L'employé lui fit part de ce qu’Amy-Lee lui avait raconté.
Le directeur regarda la petite d’un air ahuri.
 
«-Quoi, mais elle rêve, j'espère ! On ne s'en va pas d'ici comme ça ! Les seule façon de sortir d'ici, c’est de se faire transférer dans un autre centre ou d'aller directement en prison !»
 
Il conclut sa phrase d’un rire gras.

L'employé avait par la suite reconduit Amy-Lee dans une salle commune, avec tous les autres délinquants. La petite commençait à déprimer de plus en plus, à chaque jour.
 Elle s'était fait une sorte de bulle, elle ne parlait plus, ne mangeait plus et passait son temps à pleurer. Mais dès qu'on la dérangeait, elle entrait dans une rage noire et essayait de frapper les autres, elle avait même déjà lancé une chaise à un surveillant, alors qu'il la réprimandait devant les autres. On la punissait toujours pour ses agissements, mais ils ne faisaient rien d'autre que la rendre encore plus en colère. Un jour qu’elle avait planté sa fourchette dans la jambe d'un de ses « camarades », c'en fut trop, et on la mit en camisole de force pour finalement l'enfermer dans une pièce blanche capitonnée.
 Au début, Amy-Lee hurlait aux surveillants de la sortir de là. Elle détestait être enfermée. Elle avait peur. Elle tentait même de se faire mal en se frappant la tête contre les murs et les planchers pour qu’ils viennent la chercher, mais tout était capitonné. Cela ne servait donc à rien. La petite s’adossa donc contre un mur, ramena ses genoux sous son menton et se mit à se balancer doucement. Elle ferma les yeux et se mit à fredonner une chanson que sa mère lui avait souvent chantée lorsqu’elle se réveillait la nuit à cause d’un cauchemar. Elle resta là, à se balancer. Elle ne savait même plus combien de temps ils l’avaient laissée là. Elle avait faim et elle était fatiguée. Amy-Lee finit par se rouler en boule sur le sol, et s’endormit. »   

« Dernière édition: Mars 19, 2011, 09:24:56 pm par knuxfan4ever »
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Re : [Fan fic] Amy-Lee
« Répondre #12 le: Mars 01, 2011, 06:35:04 pm »
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Ah, pauvre Amy-Lee =O C'est à devenir dingue ! Moi j'aurais pas tenu le coup, tout simplement  Undecided

Bonne chance pour la suite ! C: J'ai hâte de la lire ! ^^
   
Re : [Fan fic] Amy-Lee
« Répondre #13 le: Août 11, 2011, 04:12:51 pm »
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Amy-Lee se concentra à regarder au loin, mais son regard revenait toujours vers les maisons. Elle était complètement épuisée et elle sentait ses jambes qui tremblaient un peu à chaque pas. En se rapprochant, elle aperçut un jeune garçon faire du vélo.

Elle se mordilla la lèvre inférieure, en pensant qu’elle pourrait peut-être lui emprunter à long terme. Au même moment, la mère du gamin sortit sur le perron de sa maison pour lui annoncer qu’il devait rentrer car son dîner était prêt. Le petit se précipita, laissant son vélo sur le côté de la maison et claqua la porte derrière lui. Amy-Lee saisit sa chance, courut chercher le vélo et s’en alla en pédalant rapidement. Son cœur battait la chamade et elle se sentait coupable de voler le bien du petit garçon, car elle se doutait qu’il serait sûrement  malheureux.

Elle continua malgré tout sa route, en se disant qu’elle en avait plus besoin que lui, et qu’il s’agissait d’une urgence. Elle ne savait pas si la ville était loin, mais elle se dit qu’elle continuerait jusqu’au bout, pour retrouver Alec.

Après un certain temps, elle s’arrêta. La douleur qu’elle ressentait dans son corps était cuisante, surtout au niveau de ses cuisses, de ses mollets et de ses pieds. Elle avait envie de se coucher en plein milieu de la rue et de s’endormir là.  Amy-Lee s’étira un peu, puis frissonna. Elle se frictionna les bras énergiquement et renfonça la tête entre ses épaules. Ses doigts étaient encore un peu rigide et avaient gardés la forme des poignées du vélo. Elle les plia et les déplia pendant plusieurs secondes. Enfin, se redonna un peu de courage puis repris son chemin.

Le paysage changeait lentement, le chemin de terre se transforma à un moment donné en route d’asphalte, les arbres se faisaient plus rares et les maisons étaient plus serrées. Amy-Lee passa plusieurs pâtés de maisons avant d’arriver à l’entrée de la ville. Son cœur se mit à battre plus rapidement. Elle se rapprochait du but.

Amy-Lee n’était pas souvent allée en ville, et dans ses souvenirs, elle lui avait semblé plus grande. Imposante. Mais pour l’instant, ce n’était qu’un tas d’immeubles ternes. Elle n’avait jamais apprécié cet endroit froid et sans vie. Même le ciel ne semblait jamais vraiment bleu. Les gens se foutaient des autres, tout ce qui leur importaient était leur propre bonheur et ils faisaient passer ça avant tout autre chose. Amy-Lee n’avait pas été élevée dans l’individualisme, car ça ne faisait pas partie des valeurs de sa mère. Elle prônait plutôt l’entraide et l’esprit d’équipe. Mais la famille avait toujours été ce qui avait de plus important. Elle ne cessait de dire à Amy-Lee à quel point une famille forte était bon pour garder les enfants sur la bonne voie. Amy-Lee s’était souvent demandé ce qu’était la mauvaise voie.

Mais elle n’en avait jamais parlé.

Elle avait appris par expérience personnelle que parfois il était mieux de ne pas dire le fond de sa pensée à n’importe qui. Son père était le meilleur exemple. Elle avait du accepter tout ce qu’il disait ou lui faisait faire, sans dire un mot, ou elle se faisait engueuler. Sa mère, quant à elle, avait toujours semblé tellement fragile qu’Amy-Lee n’avait jamais osé aller se confier à elle. Elle ne voulait pas que sa mère s’en fasse pour elle. Mais elle avait toujours laissé sa mère se confier à elle.  Finalement, pour Alec, elle l’avait toujours défendu, protégé des dangers et elle avait toujours été là pour qu’il puisse se confier à elle. Amy-Lee ne parlait de ses problèmes à personne. De toute façon, personne n’aimait les histoires d’horreur ou les histoires qui semblaient être sur le point de se terminer mal.

Amy-Lee pensait qu’elle avait souvent la mauvaise habitude de tout éxagérer. Peut-être que tout le monde avait des moments ou tout semblait aller mal. Peut-être que n’importe quelle famille vivaient ce genre de choses.
 
Une mélodie tira Amy-Lee de ses pensées. C’était une chanson d’amour. La femme qui la chantait racontait que l’homme semblait être parfait, ou quelque chose de ce genre.
 Au refrain, elle répétait «your love».

Amy-Lee se remit à rêvasser. Elle s’était dit que l’amour serait probablement une des plus belles choses qui puisse exister. Elle n’avait jamais vraiment su ce que c’était entre deux amoureux, mais pour elle, l’amour qu’elle avait pour son frère était déjà quelque chose de bien, dont elle ne voulait pas se débarrasser. C’était le genre d’amour où elle se sentait bien, acceptée, qu’elle n’avait pas à changer pour faire plaisir à son frère, car elle savait qu’il l’acceptait telle qu’elle était, et c’était réciproque.

La mélodie venait d’un petit magasin de musique. Amy-Lee passa devant sans s’arrêter. Elle avait autre chose à faire. Amy-Lee se rendit compte que, plus elle s’enfonçait dans la ville, plus les immeubles semblaient vieux et sale. Pourtant, la plupart des gens qui se promenaient dans la ville semblaient aisés, certains dans des voitures de grande valeur, d’autres en veston-cravate marchant d’un pas pressé, la tête haute.

C’était plutôt les gens qui ne faisaient rien, ceux qui semblaient faire partie du décor tellement ils étaient immobiles, comparé aux autres. Ceux-là semblaient plus dangeureux, selon Amy-Lee. Elle se dépêchait de passer devant eux pour être sûre qu’il n’essaient pas de la harceler. Mais quand elle leur jetait de bref regards, elle pouvait voir que ces gens n’étaient pas bien dans leur situation non plus.
Elle ne s’arrêta pas pour autant. Elle savait qu’elle ne ferait que s’attirer des problèmes.

Un peu plus loin, Amy-Lee pu constater la disparité entre l’endroit pauvre qu’elle venait de passer et ce nouvel endroit ou les rues, les immeubles et les magasins respiraient la richesse.

Elle s’arrêta un peu, pour reprendre son souffle et pour regarder un peu ce qui l’entourait. Elle ne savait pas du tout ou elle pourrait retrouver Alec. Elle retourna un peu la tête et aperçu du coin de l’œil un policier qui se promenait d’un pas nonchalant. Amy-Lee se dépêcha à s’en aller. Elle ne voulait pas retourner à l’asile. Elle pédala de son plus vite, sans faire trop attention aux passants et aux voitures.

Elle ne s’arrêta à nouveau que lorsqu’elle s’aperçut qu’elle n’était plus dans la ville, côté riche.
Elle était de nouveau dans la basse-ville. Elle s’approcha d’un bâtiment et y accota son vélo. Comme le soleil commençait à descendre, et que l’air se refroidissait rapidement, Amy-Lee voulait se trouver un endroit ou dormir. Elle s’adossa à ce même mur et se laissa glisser jusqu’à se retrouver sur le sol. Elle ferma les yeux et soupira doucement. Amy-Lee était vraiment exténuée, elle avait mal à presque chaque membres de son corps et elle avait attendu ce moment toute la journée. Elle essayait de s’endormir, mais le bruit des voitures la gardait éveillée. Elle avait peur qu’une personne la dénonce et qu’elle se retrouve encore en psychiatrie. Cependant, la fatigue finit par l’emporter sur sa peur et elle s’assoupit enfin.
« Dernière édition: Août 11, 2011, 04:30:45 pm par knuxfan4ever »
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Re : [Fan fic] Not the end..yet.
« Répondre #14 le: Août 12, 2011, 11:34:29 am »
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C'est beau, même si c'est simple et qu'il y a peu d'action. Ne t'arrête surtout pas d'écrire, continue ! ;)
   
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