|
Not the end yet Amy-Lee Chapitre un: C’était une de ces chaudes soirées d’été qu’on aurait pu qualifier de parfaite. L’air ambiant était chaud malgré une légère brise fraîche. Le ciel était couvert d’étoiles, avec un fin rideau de nuages se promenant au gré du vent. Une mince couche de rosée couvrait l’herbe sur laquelle était étendue une jeune échidnée. Ses yeux étaient fermés, même si elle ne dormait pas vraiment. Elle se contentait d’apprécier ce moment de paix. La caresse du vent la faisait frissonner mais elle ne s’en souciait guère. Elle aurait tout donnée pour que sa vie d’avant soit aussi paisible…Elle chassa cette pensée de sa tête. Il ne fallait pas gâcher cette merveilleuse soirée d’août, se disait-elle. Elle ouvrit les yeux et regarda autour d’elle, une millième fois, semblait-il. Elle avait l’impression de connaître cet endroit par cœur alors qu’elle n’était arrivée qu’en fin d’après-midi. Son regard s’attarda au petit boisé non loin de là où elle se trouvait. Elle ne l’avait pas remarqué, avant. En fait, elle ne s’était pas attardée à décrire l’endroit où elle se trouvait. Elle était arrivée ici par pur hasard, car elle ne s’était pas vraiment souciée d’où elle allait. Il fallait dire que ça faisait déjà plusieurs jours qu’elle était partie de son ancien "foyer". «Peu importe, maintenant que plus personne n’est là à s’inquiéter pour moi, se disait-elle». Elle n’avait jamais été proche de ses professeurs ni de ses « camarades » de classe, dans le passé. On avait tendance à l’éviter, la plupart du temps. Peut-être à cause de son physique qu’on qualifiait souvent de «troublant». Elle était assez grande, elle dépassait presque toutes les filles de sa classe d’une tête et dépassait ou égalait la majorité des gars de sa classe. Ça la rendait assez imposante, malgré le fait qu’elle fut très mince. Bien que personne ne lui parlait, elle savait comment on la surnommait dans son dos. «Le cadavre ambulant», «La démone». Mais elle se fichait pas mal de ce qu’on lui disait. C’est vrai qu’avec son pelage blanc, ses yeux gris pâle, ses cheveux noirs emmêlés la plupart du temps et sa maigreur maladive, elle avait un certain air dément. Mais ce n’était pas comme si on l’avait toujours rejetée. Il y avait eu de bons moments avec «eux». Cette femme qu’elle avait appelée «maman» et ce petit garçon qu’elle aimait tant, Alec. Maman avait une magnifique chevelure noire bouclée, et c’était probablement la seule chose qu’elle avait hérité d’elle. Alec, quant à lui, ressemblait beaucoup plus à sa mère. Il avait les mêmes traits doux et le même regard rieur. Leur joie de vivre si facilement exprimée sur leurs visages. Elle aurait aimé avoir un regard doux comme eux. Mais il semblait qu’elle avait retenu plus de lui. Le même regard froid et dur. On le lui avait toujours dit. Elle le chassa de ses pensées. Elle le détestait, après tout ce qu'il avait fait à sa mère et son frère. Elle repensa au moment de bonheur qu’elle avait vécu, avant le moment fatidique. photo de famille «C'était une journée d’automne comme les autres, au début. Amy-Lee, qui venait de fêter ses dix ans jouait dans la cours arrière de sa maison avec son petit frère Alec. Le jardin sentait bon, avec toutes les variétés de fleurs qu’elle et sa mère avaient plantées ensemble au début de l’été. Comme à leur habitude, les enfants jouaient à être des héros aux pouvoirs surnaturels. Ce jeu leur permettait de s’échapper de la réalité. Ils y jouaient durant de longues heures. Puis un moment donné, la mère des deux petits les appela. C’était l’heure de dîner. A peine arrivés au rez-de-chaussée, ils pouvaient déjà humer le délicieux fumet du repas qu’elle leur avait fait. Ils se lavèrent les mains, puis allèrent s’asseoir à table. Les enfants racontaient les nouvelles histoires qu’ils avaient inventées en jouant. Puis il arriva.
Tendu et glacial, comme à son habitude. Il entra dans la pièce et resta quelques secondes à attendre. Puis la mère se leva, s'empara du manteau de l'homme et alla l'accrocher dans un garde-robe. Elle gardait la tête baissée, et se tenait assez loin de lui pour qu'il ne puisse pas l'atteindre. Il s'assit à table, et lança aux deux petits un regard sévère. Les enfants baissèrent la tête et se regardèrent silencieusement. Puis ils dirent doucement : «Bonjour papa». Il dit brusquement : «pourquoi mettez-vous autant de temps à répondre, hein ? » Il se leva brusquement puis s'approcha d'eux en les regardant d'un air menaçant. Leur mère se mit entre eux et dit : « Ne les touche pas ! ». Il se redressa et lui hurla : «Toi, ta gueule, c'est pas de tes affaires! ». Elle se recroquevilla un peu sur elle-même mais il brillait dans ses yeux une lueur de colère. L'homme lui empoigna violemment le bras et dit : « On reparlera de tout ça plus tard ce soir ». Il était rarement à la maison mais lorsqu’il y était, il faisait mal à sa mère. Amy-Lee savait car chaque soir, elle les entendait s’engueuler. Il y avait souvent des bruits de claques violentes, toujours des pleurs. Elle avait aussi remarqué que sa mère allait de moins en moins bien. Elle était plus triste, avait du mal à rester concentrée pour faire de petites choses simples et surtout, elle pleurait beaucoup. Amy-Lee s’occupait plus souvent de son petit frère et commençait à faire de la nourriture et le ménage à presque tous les jours. Mais elle le faisait sans rechigner. Le soir même, encore une de ces chicanes, en pire. Ils se rendirent discrètement à la chambre de leurs parents.
Avant d’y pénétrer, Alec glissa sa main dans celle d’Amy-Lee comme s’il avait un mauvais pressentiment. Amy-Lee avait l’impression d’être dans un rêve. Tout semblait tellement irréel. Elle prit une grande inspiration, puis approcha sa petite main tremblante de la poignée de porte. Brusquement, les bruits venants de l'intérieur de la chambre se calmèrent, jusqu'à s'arrêter. Amy-Lee approcha sa tête de la porte pour mieux entendre ce qui se passait. Elle entendit son père dire d'une voix oppressée : « non...ne fait pas ça ».
Amy-Lee sentit son coeur se serrer. Qu'allait-il se passer ? Elle ouvrit la porte brusquement. Sa mère se tenait dans un coin de la pièce, elle était complètement détrempée de ce qui semblait au premier coup d'oeil être de l'eau, car le liquide s'était répandu sur le sol et était incolore. Et dans sa main droite, elle tenait un briquet. Sa mère sanglotait. Elle ne semblait pas avoir remarqué que ses deux enfants assistaient à cette scène. La mère des petits leva légèrement son bras qui tenait le briquet, puis l'activa. Elle se mit à pleurer de plus belle et se mit le feu à elle-même. le feu s'étendit très rapidement sur tout son corps, et sur le plancher, probablement à cause de ce liquide qui avait coulé partout. Le feu ne tarda pas à se répandre dans la pièce, brûlant le mobilier. La maison était assez vieille et avait été bâtie complètement en bois. Amy-Lee recula de quelque pas car la chaleur des flammes était insoutenable. Mais elle ne voulait pas s'en aller. Elle ne pouvait pas laisser sa mère là. Son père passa la porte et descendit en courant jusqu'à la cuisine. Il revint peu de temps après avec un seau d'eau en main. Il s'apprêta à le lancer dans la pièce. Amy-Lee se souvint de ce que sa mère lui avait dit un jours qu'elle cuisinait en sa compagnie. « Il ne faut jamais lancer de l'eau sur la cuisinière lorsqu'elle prend en feu ; le feu risquerait de t'exploser à la figure ». Elle s'éloigna rapidement de la pièce, emmenant Alec avec elle. Lorsque son père envoya l'eau dans la pièce, il se produisit exactement ce que sa mère lui avait dit. Il y eu une petite explosion, vraiment rien d'énorme, mais son père, qui ne s'était pas éloigné, fut submergé par les flammes. Amy-Lee eu tellement peur à la vue de son père en feu qu'elle couru jusqu'à l'extérieur de la maison, en prenant soin d'emmener son petit frère avec elle ».Amy-Lee ferma ses yeux, pour essayer de chasser ce souvenir horrible. Mais elle n'y arrivait pas. Il était imprégné en elle comme une cicatrice, et elle se souvenait de chaque détails comme si elle venait tout juste de le voir. Elle se releva. Il fallait qu'elle fasse quelque chose pour se changer les idées. Elle secoua ses vêtements, puis se dirigea vers un sentier qui traversait l'endroit, en direction du boisé. Elle marcha pendant quelque temps, puis aperçut une pancarte avec des indications et une carte. si elle continuait tout droit, elle se retrouverait en ville dans quelque heures. Elle savait que son frère y résidait. Elle prit cette direction, et marcha d'un bon pas. Il faisait beaucoup plus noir dans la forêt. Elle était nerveuse et se retournait souvent pour voir si on la suivait. Il fallait dire qu'elle était sûrement recherchée.. Les arbres semblaient plus grands, elle sursautait à chaque grincement et craquement de branches. En regardant ailleurs, elle ne vit pas une racine qui ressortait du sol et trébucha. Elle se releva rapidement, de peur qu'une bête quelconque lui saute dessus. «Il faut que je me trouve un endroit où dormir ce soir, se dit-elle ». Elle marcha encore un peu et aperçut un arbre assez grand. Elle grimpa en s'aidant des branches, puis, elle s'assit sur l'une d'elle. Elle se mit à son aise, malgré l'écorce qui lui égratignait le dos, puis ferma les yeux, tâchant de s'endormir. Lorsqu'elle se réveilla, à l'aube, elle était toute détrempée. Peut-être avait-il plu durant la nuit ? Elle voulait descendre de là, mais elle avait grimpé dans l'arbre beaucoup plus haut qu'elle ne l'avait pensé. Elle doutait de pouvoir être capable de descendre de cet arbre sans se casser un membre. Plus qu'une option : sauter. La jeune échidnée était horrifiée à cette idée mais elle n'arriverait probablement pas à s'en sortir indemne d'un autre façon que celle-là. Alors elle prit une grande inspiration, puis s'apprêta à sauter mais ses pantalons restèrent coincés légèrement, probablement à cause de l'écorce. Il y eu un petit bruit, signifiant que ses pantalons avait déchirés, puis elle dégringola de l'arbre. Elle tomba face première dans une flaque de gadoue. Elle se retourna sur le dos, lentement, car elle avait mal. « Ça y est, ma journée est gâchée ! », se dit-elle. Elle se releva, puis se remit en marche, toujours en direction de la ville. Car il ne s'agissait pas seulement de se trouver un logement et une famille pour l'élever. Il s'agissait de retrouver Alec. À la mort de leurs parents, on les avait séparés. Amy-Lee avait été profondément bouleversée. Elle ne l'avait plus revu en quatre ans. Et maintenant qu'elle avait fuit son ancien "foyer", elle partirait à la recherche de son frère. Le ciel était assez sombre, à cause des nuages noir qui s’amoncelaient comme de la fumée noire. Comme celle de l'incendie dans lequel sa mère était morte. Amy-Lee repensa aussitôt au lendemain de la tragédie. « On les avait emmenés à l'hôpital, elle et son frère, pour voir leur père, qui avait miraculeusement survécu à l'incendie. Il était en bien piètre état. Plus de la moitié de son visage était méconnaissable, les chairs étaient calcinées jusqu'à l'os par endroits. La peau de sa mâchoire n'y était même plus. Sa respiration était rauque, malgré la machine qui lui diffusait de l'oxygène à l'aide de petits tuyaux qui étaient placés dans ses fosses nasales. Il était inconscient, pour l'instant. Les infirmières étaient restées pendant un bon moment, essayant de les réconforter en leur disant que tout irait bien, que leur père s'en remettrait au bout de quelques semaines. Elles leur parlèrent aussi d'une salle de jeu et de quelques autre futilités. Amy-Lee ne les écoutait pas. Elle leur demanda de pouvoir rester seule avec son frère et son père. Les infirmières hésitèrent un peu, leur proposant encore d'aller à la salle de jeu, puis partirent. Amy-Lee s'approcha du lit de son père. Elle le regarda longuement. Comment se pouvait-il qu'elle lui ressemble autant ? Elle ne voulait pas de lui comme père. Elle contempla les tubes de respiration. Elle tremblait de tous ses membres. C'était sa faute si sa mère était morte. Sa faute. Il ne méritait pas de vivre. Il aurait dû mourir dans l'incendie, lui aussi. Elle se retourna. Il y avait une fenêtre dans la salle. Elle se rendit à cette fenêtre et tira le rideau, tissu jaunâtre usé par le temps. Elle retourna près du lit. Il y avait des barreaux de chaque côtés, pour ne pas que le patient ne tombe, probablement. Elle se tourna vers son frère. Celui-ci la contemplait d'un air grave, devinant ce qui allait arriver. Il avait l'air fatigué et ses cheveux lui tombaient dans les yeux. Il ne bougeait pas d'un poil, mis à part sa poitrine qui se soulevait et s'abaissait.
«Tu vas m'aider ?» Demanda-t-elle.
Il la contempla quelques secondes, puis s'approcha d'elle. Il ne disait toujours rien. Il était tellement bouleversé par la mort de sa mère qu'il ne parlait presque plus. Il leva tout de même la tête et la regarda dans les yeux.
«Tu en es sûre ? » Demanda-t-il d'une voix absente.
À ce moment, Amy-Lee se remit en question. Était-ce vraiment ce qu'elle voulait faire ? Elle n'avait aucune envie de vivre seule avec son père et son frère. Elle savait que serait comme être en enfer de vivre avec son père. Elle hocha doucement de la tête.
Alors, elle fit approcher son frère du lit, puis le fit asseoir. Il ôta son chandail. Amy-Lee prit une grande inspiration, puis s'empara des électrodes qui étaient jusqu'à présent sut le torse de son père, puis les déposa éparses sur la poitrine de son frère. Les battements du coeur d'Alec étaient beaucoup plus rapides que ceux de son père, mais cela ferait l'affaire, pour quelques minutes au moins. Elle saisit les tubes de respiration et fit un noeud serré avec. Enfin, elle prit l'oreiller qui était placé sous la tête de son père, puis l'appuya sur sa bouche. Ce qu'elle ne s'était pas attendue, c'est qu'il se débattrait. D'un bond, elle se plaça sur le ventre en plein sur l'oreiller, glissa ses bras et ses jambes sous les barreaux de chaque côtés du lit. L'homme sous elle se mit à faire des mouvements saccadés, pour essayer d'ôter ce qui l'empêchait de respirer. Il la frappait et la griffait violemment pour se débarrasser d'elle. En vain. Amy-Lee maintenait fermement sa prise sur les barreaux. Les gesticulations de l'homme commençaient à être plus lentes, et après plusieurs secondes d'attente, ses bras retombèrent le long de son corps. Amy-Lee resta là encore une ou deux bonnes minutes, puis relâcha doucement sa prise sur les barreaux. Elle approcha sa tête très précautionneusement de la poitrine de son père. Plus un son. Il était bel et bien mort. Amy-Lee se redressa. Un frisson parcourut son échine. «Mais qu'est-ce que j'ai fait, bon sang, je suis une meurtrière !» pensa-t-elle. Elle descendit du lit en tremblant. Elle replaça l'oreiller et les draps en place, puis remit les électrodes à leur place d'origine.La machine, qui jusqu’à présent faisait des bips réguliers, émettait maintenant une longue plainte monotone. En quelques secondes, une infirmière fit irruption dans la pièce et accourut au lit dans lequel l’homme gisait, mort. Ses yeux se posèrent presque immédiatement sur les tuyaux de respiration. Le nœud. Amy-Lee l’avait complètement oublié. Elle sentit son cœur se serrer et elle recula en tremblant. L’infirmière saurait, elle en était certaine. Il n’y avait qu’elle et son frère au moment qu’il avait quitté ce monde. L’infirmière se retourna et toisa Amy-Lee de la tête aux pieds d’un regard froid. Elle sortit de la pièce rapidement et revint quelques secondes après, accompagnée d’une autre infirmière. « Emmène les dans la salle d’attente, et ne les laisse pas sans surveillance » Ordonna-t-elle d’une voix glaciale. L’autre femme les conduisit donc dans cette salle, et apporta à elle et son frère une bande-dessinée. Amy-Lee la mit de côté. Elle n’avait aucune envie de lire. Elle pensait plutôt à ce qui allait lui arriver. Allait-on la mettre en prison ? Ou bien l’envoyer sur une île déserte en espérant qu’elle n’y survivrait pas ? Elle jeta un coup d’œil à son frère. Il lisait calmement. Comment pouvait-il rester aussi neutre, après ce qu’ils avaient fait ? Amy-Lee commençait à se ronger les ongles, tellement elle était nerveuse. Elle jetait des coups d’œil un peu partout dans la pièce, remuait sur sa chaise et sursautait au moindre bruit ou au moindre mouvement de quelqu'un de la pièce. Elle regarda l’horloge sur le mur face à elle. Il était trois heures de l’après-midi. Elle avait encore l’impression d’être tout juste sortie de sa maison. Amy-Lee baissa la tête. Où irait-elle, maintenant qu’elle n’avait plus de parents, ni de maison ? Elle se sentait désespérée. Elle ne regrettait pas d’avoir tué son père finalement. Elle n’avait pas eu le choix. C’était le bonheur de son frère et d’elle-même qui comptait. Rien d’autre. Son père méritait sa mort. Sa mère était morte par sa faute. La jeune échidnée enfouit son visage dans ses mains, et mit à se masser les tempes. Elle ne put retenir les larmes qui se mirent à perler aux coins de ses yeux. « Maman » Gémit-elle d’une voix brisée. Sa gorge était nouée et lui faisait mal. Elle se mit à se lacérer le visage avec ses ongles, sans cesser de pleurer. Elle sentit une main lui caresser le dos, mais elle ne releva pas la tête. Elle avait mal, tellement mal… Elle aurait volontiers laissé sa vie se terminer à ce moment. Puis, elle se rappela qu’elle n’était pas totalement seule. Il y avait Alec. Elle cessa de se griffer, se rendant compte qu’il y avait du liquide poisseux et chaud sur ses mains et son visage. Elle écarta lentement ses mains de son visage et regarda le sang qu’il y avait dessus. Une femme qui était assise près d’elle émit un cri horrifié. Les gens qui se trouvaient dans la pièce s’approchèrent aussitôt d’elle, lui demandèrent si elle allait bien. Une jeune infirmière se fraya un chemin entre les gens qui l’entouraient, saisit Amy-Lee par la main et l’entraina dans une petite pièce. Elle ne lui souffla pas un mot, pas une phrase réconfortante, de questions ou encore de reproches. Elle se contenta d’appliquer un désinfectant sur ses plaies. Amy-Lee la détailla du regard. Elle avait l’air gentille, avec ses grands yeux bleus comme le ciel, son visage aux traits fins et son sourire maternel. Malgré cela, de grandes cernes se dessinaient sous ses yeux, rendant son regard plus sombre et lui ajoutant de la maturité. Elle se leva, demanda à Amy-Lee de bien vouloir attendre encore un peu dans cette pièce. On viendrait la chercher dans peu de temps. Puis, elle sorti. » Bon, c'est tout pour ce soir, je mettrais la suite une autre fois.
« Dernière édition: Août 11, 2011, 04:23:52 pm par knuxfan4ever »
|