Et comme promis, voila mon petit résumé illustré du festival du jeu vidéo édition 2010 !
Mais je ne fus pas seul lors de ma tournée dans ce festival, en effet, je fus accompagné d'un ami d'origine grecque du nom de Nicolas O. Toutefois, dans le but de préserver son anonymat pour pas que sa tête se retrouve un peu n'importe où, j'ai caché son visage par celui d'un de ses glorieux ancêtres (voir image ci-dessous). C'est ainsi donc que nous l'appellerons Leonidas durant tout le résumé, pour faire plus simple.
"P'tain j'ai hâte, c'est ma première expo sur les jeux vidéos !"
Dès l'entrée, le décor est planté : le festival du jeu vidéo cause une énorme désillusion à tout ceux qui esperaient pouvoir toucher aux nouveautés de cette année et celles à venir. En effet : suite à une mésentente visiblement sévère entre le syndicat pour l'industrie des jeux vidéos, nommé le SELL, et les organisateurs du FJV, le festival s'est vu boudé par la totalité des plus grandes industries des jeux vidéos. Même pas de Kinect ou de Playstation Move...
Ainsi, seul deux stands traitaient du jeu vidéo avec un tant soi-peu de standing, j'ai nommé Fnac et Samsung.
Comment illustrer 95% de l'intérêt du festival en 2 images...
En effet, le premier proposait la seule vraie "exclusivité mondiale" du salon qui répondait au doux nom de Dead Rising 2, très fendard au passage, et avait de
vraies bornes comme dans les vrais festivals, OMG ! Toutefois, crise au FJV oblige, certaines bornes représentaient des jeux comme Bayonetta ou God of War III, tandis que les bornes "sièges baqués" Forza grignotaient un peu beaucoup dans le pourcentage de bornes présentent sur le stand.
"THIS IS FORZAAAAAAAAAA !"
A noter en plus que des tournois étaient organisés toute la journée. De Just Dance à TrackMania Wii en passant par l'immanquable séance de branlette sur les manches en plastique Playskool de Guitar Hero : Warriors of Rock, de nombreux lots étaient à gagner sur un stand chauffé tant bien que mal par un speaker aux lunettes phosphorescentes du meilleur gout.
Tandis que le déhanchement sexy de mon corps sur Just Dance faisait mouiller toutes les groupies qui me lançaient leurs soutien-gorges sur scène (dommage que Leonidas a mal cadré, on voit pas le public -.-)... ...Leonidas combattait aprement d'une furie spartiate sous le regard médusé et le silence du public terrifié et attiré par un tel sanglant spectacle (dommage que j'ai pas réussi à cadrer le public -.-)
L'abus de Just Dance peut provoquer des troubles de la personnalité.
Le stand Samsung, quant à lui, fut le seul à proposer des babes comme hôtesses, et comme d'hab', elles sont sacrément bien foutues et fortes sympathiques. Argument chic et choc pour ces mesdames qui ont du se farcir les pitoyables performances de gameurs de la plupart des gens qui savaient pas conduire une bagnole de rally dans un siège baqué situé face à un joli écran panoramique.
Venez tenir compagnie à cette charmante babe qui se sent un peu seule sur le festival...
Le stand était aussi amateur de concours, et ainsi donnait dans le concours DDR pour tout niveau, ainsi, pour mon premier championnat DDR, je suis arrivé 7ème avec déhanché et style. Récompense : une casquette moche et un t-shirt des World Cyber Games, qui lui, est très loin d'être moche.
Rajoutons aussi un sympathique petit jeu qui consistait à conduire un vrai petit 4x4 télécommandé avec un portable, ainsi que des sessions de jeu sur les derniers téléviseurs 3D.
C'est l'heure du DDR !
A côté de ça, il n'y avait honnetement pas grand chose à se mettre sous la dent. Des World Cyber Games qui n'auront lieu que demain visiblement, et des stands qui, quand ils proposent des nouveaux jeux, sont peu peuplés pour conséquence du contenu franchement pauvre que proposent les présentateurs hagards et à la mine désabusée...
Leonidas, et toute la détresse qui se lit sur son visage tandis qu'il "s'éclate" sur le Burnout du pauvre...
Alors que restait-il au festival ? Et bien ma foi, quelques trucs ici et là sympathiques mais bon, voila, quoi...commençons par causer du stand "retrogaming", qui exposait de vieilles consoles mais permettait aussi de jouer aux hits d'antan. Ainsi, laissez moi vous dire que le point faible d'un spartiate, c'est Pong, quand ce dernier jeu veut ne pas buger. Qu'ils ont eu le bon gout de proposer une Megadrive avec Sonic 3 & Knuckles, et que franchement, en parlant indirectement de SEGA, que le SEGA Museum était quand même plus exhaustif en articles mis en étalage...
Quelques articles sympathiques (Dreamcaaaaast !)
Concentration : c'est du Sonic là, alors on rigole plus !
On pouvait aussi croiser quelques bornes d'arcades. Du street fighter à Tekken en passant par du DDR, avec une majorité pour les jeux d'échanges de mandales.
Leonidas : La win-attitude !
Et je crois que je viens de faire le tour de tout ce qui touche de près ou de loin au jeu vidéo.
Ah, non, j'oubliais, la très sympathique exposition des concept-arts de Half-Life 2 qui vaut le détour ! Et les interventions sur un stand en entrée de festival de pro du jeu qui expliquent différentes étapes de développement d'un jeu : aujourd'hui fut montré en démonstration la motion-capture.
On sent dans cette oeuvre métaphysique toute la transfiguration bi-nodale qu'a voulu exprimer l'artiste pour ce jeu...
La motion-capture et leurs combinaisons en spandex moche fluo !
Le comble du FJV est que la plus grande place est réservée aux...jeux de rôles et cartes à jouer ! Du coup, on se fait tellement chier qu'on a l'appareil photo balladeur...
Bon, j'avoue, j'en suis pas peu fier, de ce cliché.
S'étonnant qu'il n'y ait qu'un seul magasin vendant des JV, on est allé faire nos emplettes dans "le monde du jeu", et on y trouve de chouettes trucs, comme des dés sympathiques ou des armes en mousse.
Et je te parie que je vais être foutu de te sortir un 69 avec ça...
"Vouuuus...ne passerez...PAAAAAAS !"
Ainsi s'achève le festival du jeu vidéo, qui n'a de jeu vidéo que le nom. Cette cinquièeme édition est décevante, et avec la Paris Games Week qui explosera tout, il n'est pas déraisonnable de penser que cette année sera peut-être la dernière. A moins de revoir totalement la formule ou de mettre la clé sous la porte, ce festival a subit une déchéance éclaire qui ne lui permet plus de se prétendre au titre de l'un des plus grands salons du jeu vidéo d'Europe.
Pour l'anecdote : j'ai longuement discuté avec le gars qui s'occupait de présenter Trackmania Wii au public, et nous sommes d'accord sur le fait que ce festival n'est plus qu'une vaste blague qui n'a plus de raison d'exister dans l'état où elle est. "Toi, tu dois un peu avoir les boules quand même, t'as payé pour entrer, alors que moi je suis payé pour..." m'avait-il dit sur un ton pince-sans-rire...
Pourquoi le SELL ne veut-il pas faire quelque chose en collaboration avec le FJV et le MGS, au lieu de sabrer ces deux rendez-vous ?
"Oh, Dieu, réponds moi ! Pourquoi ?"