Mesdames, mesdemoiselles, messieurs gameurs de tout poil, bonjour à tous !
Après le non-événement du Festial du jeu vidéo, je m'apprête à couvrir pour vous aujourd'hui l'actualité d'un salon de toute autre envergure, car il s'agit en effet du plus grand salon asiatique du divertissement électronique d'Asi, j'ai nommé...Le Tokyo Games Show !
Admirez cette affiche flashy qui fait mal aux yeux, ma bonne dame, qualité made in Japan !
Parce que croyez moi, cette année, il y a de ces trucs, que je ne pensais voir que dans mes rêves les plus déglingués (notez que je n'ai pas utilisé le terme "fou", vous pigerez vite pourquoi...)
Et qui a t-il dans ce salon ? D'après le
programme, que du lourd avec les plus grands éditeurs mondiaux présents, citons pêle-mêle Ubisoft, Capcom, Square Enix, Konami, Microsoft, Sony...et bien sur SEGA ! A noter l'absence presque totale des deux géants américains Activision et EA Games, mais qui seront présents au Paris Games Week...étrange.
Mais tout ça, on s'en moule la gaufre avec un rouleau de printemps ! Ce qu'on veut, c'est des jeux ! Et croyez moi, de ce côté, vous allez être servi !
Commençons par une curiosité tout droit sortie de chez EA Games (j'avais dis absence "presque" totale), j'ai nommé Shadows of the Damned. Ce jeu vous place dans la peau d'un chasseur de démon à la voix virile et à la grosse moto que ne renieraient pas les directeurs artistiques de chez Harley-Davidson. Répondant au doux nom imprononçable de Garcia Hotspur, notre héros au léger strabisme ira défourailler dans la bonne humeur à l'aide d'armes obtenues suite à un ancien pacte avec un démon.
Ce joyeux bordel regroupe quand même un casting de cadors derrière son développement. Imaginé par par Suda 51, le trublion à l'origine des énormes "No More Heroes", sera mis en scène par Shinji Mikami, le directeur créatif de Resident Evil. Et le tout sera enfin mis en musique par Akira Yamaoka, le sound-designer ultra-talentueux de la saga Silent Hill, et là, moi je dis oui ! Ouais parce que Akira > Jun Senoue, c'est purement personnel comme avis et je l'assume >.>
Amateurs de démons et autres joyeusetées du genre, cette
bande-annonce est pour vous !
Ce message est tout particulièrement destiné à Kendo.
Je veux, j'exige et j'ordonne de savoir ce que les directeurs artistiques de chez SEGA s'envoient comme farine dans l'nez, parce que je veux la même chose.
Bon, ej suis pas un grand connaisseur de la série, mais j'ai toujours eu des retombées positives quant au réalisme et au soin apporté à la licence, et ce que j'avais vu de Yakuza 4 à la JE 2010 tendait à confirmer les dires.
Mais là...là...déjà, toi qui lis ces lignes, respire un grand coup, accroche toi à ta chaise et SEULEMENT après avoir vu cette
vidéo, reprends ta lecture.
Bon, ça y est ?...choquant n'est-ce pas ?
Du bras-fusil à la sauce Cobra à la méga-pose pas classe digne des meilleurs Bioman, en y ajoutant un zeste de Dead Rising et beaucoup de Left 4 Dead, je vous présente le Yakuza nouveau : un jeu où tu défourailles du zombie à chaque coin de rue ! Et pas que, même des lickers de Resident Evil s'invitent à la fête !
Bon, j'vais peut-être choquer, mais au final, avec du recul, moi, j'adore le délire. C'est cliché, c'est digne d'un "Virus Cannibale" ou "Zombies the Beginning", des monuments du cinéma nanardesque puissance 4520 que je conseille à tous d'ailleurs. Mais ce revirement de direction artistique risque d'en choquer plus d'un, ça c'est clair.
A moins que ce soit un spin-off ?
Et attends, attends, j'ai pas fini de te choquer là ! T'vas voir, là ça va être encore très lourd ! Tu vois cette image, là ? A ton avis, qui est ce fringant jeune homme avec le charisme d'une huitre ? Tu sais pas ? Mais regaaaaarde le manteau rouge, enfin ! Ah oui, là, t'as peur, hein ? Hein ?
Oui, mesdames et messieurs, ce type là n'est autre que le "d4rk-over-troklass" Dante, de la saga Devil May Cry ! Et visiblement, il s'est fait une teinture, le gars.
Qu'on exlique un peu le mass...euh, la direction artistique prise. Capcom a aujourd'hui une volonté d'occidentaliser ses jeux pour se tourner vers eux, donc nous. Chose rare et plutôt appréciable de la part d'un éditeur japonais, ces derniers étant habituellement très conservateurs de leurs cultures et produits. Ainsi, ce nouveau volet de la série a été confié au studio américain "Ninja Theory", dans le but "d'occidentaliser" la licence.
Cela part sur de bons sentiments, mais pour l'instant, même si dans la
vidéo, il bouge toujours avec classe, on ne m'ôtera pas de la tête l'idée que Dante, c'est avant tout un gars (classe, dirons certains) avec une couleur de cheveux pas naturelle.
On attend de voir la suite.
Amateur de jeux fins et intelligents, de bande son à la Naruto, de la culture japonaise über-épique, des attaques-finish-move tellement grosses que ça en devient drôle, bienvenue dans le monde rempli de nains à défourailler de Asura's Wrath. Asura, c'est un type méga-énervé shooté aux LSD vu ses yeux, qui n'a pour autre chose à dire que "EUHAAARGH !", au point que :
- Bonjour m'sieur Asura, alors, vous prenez quoi aujourd'hui ? - EUHAAARGH ! - Une tradition et deux baguettes pour m'sieur Asura, ça roule !
Donc, oui, Asura's Wrath, c'est en plus un gars adepte de l'acupuncture musclé puissance King-Kong mais qu'en a rien à foutre parce que c'est un warrior. On ne peut s'empêcher à le comparer à Kratos, tellement il est vénère le monsieur. D'ailleurs, le jeu devrait prendre la forme d'un beat-them-all musclé, à la mise en scène qui rappellera Street Fighter IV à un moment (oui, l'éditeur, c'est Capcom). Je vous laisse la
vidéo et je laisse le mot de la fin à Asura :
- EUHAAAAARGH !
Continuons dans la finesse avec l'univers de culturistes de Warhammer 40.000. Comme le démontre la
vidéo, Space Marine, c'est l'histoire d'un de ces guerriers retouché génétiquement pour faire du bourrinage pur et dur dans une ambiance sombre et ultra-violente qui a fait la gloire de cet univers. Mieux vaut-être copain avec eux qu'être en face d'eux, parce que si vous voyez un peu les mastards, mais c'est vous qui voyez...
Prenant des airs de Gears of War (wai mais non, c'est GoW qu'a copié sur W40K d'abord !), le parti pris des développeurs de ne pas permettre au joueur d'utiliser les éléments du décor comme couverture est risqué. D'accord, notre armure est bien grosse, mais elle a ses limites. On verra quand même comme sont agencés les niveaux, mais pour ma part, en tant que fana de l'univers, j'attends ce jeu avec impatience.
FOR ZEE EMPRAAAAAAAAAAH !
Passons des jeux poétiques à un univers des plus vulgaires et violent...comment, je me suis gourré dans mes fiches ?
Ah, oui, ok. Donc, caché derrière le nom très drôle de projet Trico, The Last Guardian sera la suite des légendaires Ico et Shadow of the Colossus. Vous aurez comme allié une euuuuuh...drôle de bestiole qui aidera votre héros dans son avancée. The Last Guardian se démarquera surtout par sa poésie qui se dégage de cette exclusivité PS3. Pourtant, la
bande-annonce ne donne pas plus envie que ça. En esperant qu'on aura bientôt d'autres informations de ce jeu qui créera sans doute un évènement énorme lor de sa sortie !
This is Madness ! No...THIS IS ALICE !
Tel fut l'introduction pitoyable de Alice - Madness Returns que je vous ai donc imposé. Ce jeu de chez EA est une suite au fabuleux Alice sorti en 2001. Réécriture du conte de Lewis Carroll (et sans Wikipédia que j'te sors ce nom !), le pays des merveilles est devenu quelque chose de très sombre et inquiétant. Jeu créé par un certain McGee, Alice est une sorte de casse tête mélé de plates-formes, qui vous promettra un univers Tim Burtonien encore plus dark et déjanté, car avant d'être un jeu d'horreur, Alice est un jeu totalement bizarroïde aux délires que ne renierait pas Tim Schafer (Psychonauts...). Assez jacassé, la
vidéo nous montre donc un univers glauque à souhait, pour le plus grand bonheur des plus dérangés d'entre nous.
Du bon, du gros, du lourd, comme d'habitude avec un nouvel opus d'Assassin's Creed, intitulé sobrement cette fois "Brotherhood". Toutefois, ne vous fiez pas à ce qui semble être un simple opus "1.5" du deuxième volet de la série. Brotherhood compte en mettre plein la vue, autant que ses grands frères des opus I et II. Et pour cela, comme le démontre la
vidéo. De la baston, du charclage en règle, des assassinats musclés, de l'amour, de l'émotion, des plans nichons, moi en string cuir à paillettes courant dans les rues de Naples. Ezio, pour faire face Cesare Borgia, va devoir foncer dans le tas et avec l'aide de ses disciples !
Cela promet ainsi des assassinats encore plus variés et impressionants, nous obligeant à jouer encore plus fin pour pouvoir vraiment porter le titre de maitre-assassin !
Attention, Ovni vidéoludique en vue ! El Shaddai, de son petit nom, est une véritable curiosité artistique. Ici, point de réalisme, mais un héros au charac-design fait par un stagiaire de chez Ignition Entertainments, et surtout un level-design plus que étrange, poétique. Cela se passe de commentaire, ça se
regarde avant tout.
Cela dit, on ne connait pas encore vraiment grand chose de cette étrangeté, juste que vous serez Enoch, un envoyé des Dieux qui devra évoluer dans un contexte de guerre Anges/Démons. De plus, le jeu se veut être un hack'n'slash simpliste, "pour toucher le maximum de monde" d'après ses créateurs. A surveiller de très près.
Y a un truc que j'aime bien chez Square Enix, c'est qu'ils soignent leurs vidéos avec un soin des plus méticuleux. C'est ainsi que sous une sympathique musique enivrante et un discours pseudo-philosophique regorgant de tout plein de bons sentiments que Final Fantasy XIV se dévoile sous cette
vidéo. Au menu : des cinématiques en CG qui déchirent, des phases de gameplay, un design inspiré et déjà nettement plus en raccord que le trip space-opéra de FF XIII. Toutefois, le jeu se passe en ligne cette fois, et ce sera avec des amis que vous foulerez les etrres magiques d'Eorzéa.
Le retour d'une franchise qui avait pris un chemin étrange, ça fait toujours plaisir !
Ressortez le gant d'argent, le chapeau, échauffez vous au Moonwalk et vivez l'expèrience Michael Jackson ! Non content du succès mérité de Just Dance, Ubisoft tente de rendre hommage (ou se faire beaucoup de pognon, c'est au choix) au roi de la pop dans ce jeu de danse regroupant les plus grands tubes de MJ. De Beat It à Thriller en passant par Billie Jean, mimez les pas de danse du personnage à l'écran et scorez le plus en vous déhanchant. Bon, ça casse pas trois pattes à un canard, mais c'est rigolo, et pis au moins c'est convivial.
Vidéo, et danse !