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Ombre the Hedgehog
Re : Ombre the Hedgehog
« Répondre #30 le: Décembre 04, 2010, 07:57:24 am »
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WAIS! WAIIIIIS!!

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Réussit-t-elle

Réussit-elle

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tous seuls

tout seuls


... omg c'est tout ce que j'ai trouvé O_O

Sinon j'aime toujours autant, non, plus, passke c'est bien. Et bah wais, toujours fidèle èwé

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Re : Ombre the Hedgehog
« Répondre #31 le: Décembre 04, 2010, 08:33:08 am »
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Coucou les gens!! Heureuse que cette suite vous ai plu, je poste la suite!! XD Dans cette suite, les évènements défilent vite et j'ai eu du mal à faire les descriptions, donc c'est normal si vous trouvez qu'il y a trop de dialogues, ou si vous n'y comprenez rien XD Bonne lecture!!

Ombre baissa la tête, avant de commencer à sortir du bureau. Seulement, elle n’en eut pas le temps. Plume lui attrapa le bras pour la stopper. La fille tourna la tête vers l’écureuil. Celle-ci n’avait pas bougé. Elle lui avait attrapé le bras sans détourner ses yeux du chien noir. Elle le fixait d’un regard mauvais, noir.
« Tu ne lui laisses même pas une chance ! La défendit-elle. Je te rappelle que c’est ta faute si elle nous en a voulu ! Elle n’est pas venue en tant qu’ennemie ! Tu l’as traitée comme un objet lorsque tu as découvert qu’elle avait des pouvoirs ! Tu as eu peur, tu as fait faire toutes sortes d’expériences sans te rendre compte que son état se dégradait ! Tu la considérais comme différente, comme un robot, alors qu’elle est vivante, tout comme nous ! Elle ressent des sentiments, abruti ! Quand le comprendras-tu ? Si tu ne veux pas d’elle, moi je veux. Je ne la laisserais pas sous prétexte qu’elle est devenue notre ennemie le jour où tu as commencé les expériences ! Je suis de son côté, maintenant. Je te rappelle que c’est un peu grâce à elle que nous vivons, nous et les habitants de la terre et Mistica ! Mais tu ne peux pas comprendre… Tu as toujours voulu avoir raison. Viens, Ombre, allons-y. »
  Chaos était resté bouche-bée devant le comportement de Plume. Mais il n’était pas le seul. Ombre aussi, était surprise. Jamais Plume n’avait pris sa défense. L’écureuil avait d’habitude une attitude froide envers elle. La voir prendre son parti était étonnant.
  Plume sortit du bureau, suivie d’Ombre. Elles sortirent du bâtiment.
« Où allons-nous ? Demanda Ombre. Je dois t’avouer que je meurs de faim.
- Je connais un petit resto en ville, on pourrait aller y manger…
- On peut éviter la ville ? »
  Plume resta perplexe. Elle la regarda de travers, avant de demander :
« Pourquoi ? »

  Secret tomba à genoux près du corps sans vie d’Ombre. Son visage était déformé par la douleur, ses poings serrés, les pics qui lui servaient de mèche étaient n’importe comment…
  Il eut envie de pleurer. Seulement, seule une larme ne vint. Il était incapable de pleurer. Ombre était pourtant une de ses meilleures amies !
« Je suis désolée… Murmura Rouge. Sans mon égoïsme, tout ça ne serait jamais arrivé. »
  Il y eut un long blanc. Secret gardait le regard fixé sur les yeux encore ouverts d’Ombre. Ils étaient éclaircis par le voile de la mort. Ça lui fit froid dans le dos. Il se demandait comment elle avait pu mourir. Ombre avait pourtant toujours été quelqu’un de résistant, de prêt à tout pour réussir, intuable, pleine de vie, presque énergique malgré une maladie qui aurait pu tuer n’importe qui, une vraie tête brûlée, et voilà qu’il la voyait comme ça, immobile, raidie, le regard voilé, une expression d’horreur sur le visage. Elle était morte.

  Crépuscule marchait dans les rues de la ville, perdu. Il marchait depuis plus de dix minutes déjà. Il se sentait seul. Ce n’était pas qu’il n’aimait pas la solitude… Mais il sentait un vide en lui. Sans Ombre, il était seul dans ce monde. Il s’arrêta. [i)Pourquoi je pense encore à elle ?[/i] Il soupira. Comment l’oublier ? Il arriva devant ce qui ressemblait à un distributeur d’argent. Il s’en approcha, regarda autour de lui. Personne ne le regardait. Il posa ses mains sur le distributeur et ferma les yeux. Une douleur le prit. Il avait l’habitude. Plusieurs données traversèrent son esprit, puis il tomba sur celle qu’il voulait. Il se concentra. La douleur cessa. Il rouvrit les yeux. Plusieurs billets sortirent de la machine. Il les prit, et les mit dans sa poche. Il se retourna et se prépara à partir, mais quelqu’un l’avait vu. Un homme, qui se trouvait sur le trottoir d’en face. Il était louche, habillé d’un costard noir, de chaussures cirées. Ses cheveux étaient gris, bien coiffés. Crépuscule sursauta, avant de commencer à s’éloigner rapidement, mais il sentit une main se poser sur son épaule. Il se raidit, puis s’arrêta. Sa respiration s’accélérait.
« Excusez-moi, fit une voix rauque. Comment avez-vous fait sortir les billets de ce distributeur ? »
  La voix n’était en aucun cas agressive, ni accusatrice. Crépuscule ne se détendit pas pour autant. Il hésitait à répondre. Il ne mentait pas très bien. S’il ratait son coup, il était fichu. Ou alors… Non, je ne veux pas utiliser mes pouvoirs cette fois.Pourtant, il lui était impossible de dire la vérité.
« Qu’est-ce que ça peut vous faire ? Demanda-t-il sèchement. »
  L’homme sourit. Crépuscule frissonna. Cet homme ne lui inspirait pas confiance.
« Vous êtes Crépuscule, n’est-ce pas ? »
  Soudain, le jeune garçon fit un bond, pour s’écarter de cet homme étrange.
« Comment connaissez-vous mon nom ?! Demanda-t-il.
- Je peux vous rendre votre forme de hérisson, fit l’homme sans se soucier de ce que disait l’ancien hérisson. »
  Celui-ci sembla soudain plus s’intéresser à cet homme.

  Ombre et Plume marchaient lentement et pensivement. La fille avait tout raconté à l’écureuil. Celle-ci l’avait écoutée, soucieuse. Elle allait répondre, lorsqu’elles entendirent quelqu’un les appeler. Ombre regarda autour d’elle. Personne. Elle haussa les épaules, avant de détourner son attention sur Plume. Seulement, l’appel se reproduisit, et elles purent apercevoir un loup courant vers elles. Un loup qu’Ombre connaissait très bien.
« Vous… Ragea-t-elle.
- Pas le temps de se disputer ! Haleta-t-il. Votre ami court un grave danger !
- Crépuscule… »

  Crépuscule avait suivi l’homme. Celui-ci l’avait emmené dans un laboratoire. Il lui avait expliqué comment se déroulerait la procédure. Qu’est-ce que j’ai à perdre, de toute façon ? Ils entrèrent dans une salle étrange, où était disposé tout un matériel étrange. L’homme fit signe à Crépuscule de monter sur une plateforme, ce qu’il fit.
« Je peux au moins vous demander votre nom ? Demanda Crépuscule.
- Oh… Appelle-moi Greg. »
  Greg attacha les poignets et les chevilles du garçon, qui se laissa faire.
« Simple précaution, lui expliqua-t-il. Ça risque de faire un peu mal.
- Je ne suis pas douillet, lâcha sèchement l’ancien hérisson.
- Tant mieux. »
  L’homme lui fit un signe, avant de commencer à s’éloigner vers la salle des machines.

  Ombre, Plume et le loup couraient à toute vitesse pour arriver au laboratoire au plus vite. Ils entrèrent en catastrophe, défonçant la porte. Ombre ne savait pas pourquoi, elle tremblait. Elle avait peur pour Crépuscule. Pourquoi j’aurais peur pour cet abruti alors que je n’ai pas peur pour ma vie ?
« Ombre ? Je t’entends… »

  C’était la voix de Crépuscule. Elle se sentit rassurée. Il semblait calme.
« Je vais retrouver ma forme de hérisson ! »
« Il est fichu, fit le loup, comme s’il avait entendu. Vite ! »
  Ils se précipitèrent vers la salle où était Crépuscule. Il était attaché. Ombre crut que son cœur allait exploser. Elle avait peur.
« MUAHAHA !!! Entendirent-t-ils. C’est trop tard ! »
  Crépuscule se raidit. Il ne comprenait pas ce qui se passait. Il essaya de se dégager, mais c’était impossible. Il était retenu par les liens.
« Salaud ! Cria-t-il. Vous m’avez berné !
- Et tu n’as pas été assez intelligent pour t’en apercevoir, idiot de hérisson ! »
  Ombre sentit la rage bouillonner en Crépuscule, seulement, il ne pouvait rien y faire.
  Soudain, il y eut un bruit sourd, puis une lame bleue commença à s’abaisser. Elle allait séparer la pièce en deux parties. Ombre entendait l’homme ricaner, comme s’il avait gagné quelque chose. Elle essaya de bouger, mais se sentit soudain affaiblie. Elle tomba à terre. Son énergie la quittait. Elle entendit Plume crier son nom. Elle leva la tête. Plume avait l’air de se sentir très bien. C’en était de même pour le loup. Elle tourna la tête vers Crépuscule. Il semblait aussi affaibli qu’elle. Elle crut apercevoir comme de la poussière d’étoile s’échapper de lui, et le vide s’emparer d’elle. C’est alors qu’elle comprit. Crépuscule semblait avoir compris aussi. Ils crièrent leur nom en même temps, comme si ce cri pourrait empêcher cette lame de s’abaisser, et de couper leur lien à jamais. Une larme coula sur la joue d’Ombre. Elle murmurait le nom de Crépuscule, tout en s’agrippant avec ses ongles au sol.
  La lame toucha le sol. C’était fini. Le lien était coupé. Ombre resta immobile, comme vidée de toute source d’énergie. Plume la secouait, sans résultat. Soudain, il y eut une lumière aveuglante, puis tout redevint paisible. Crépuscule et Ombre avaient retrouvé leur forme de hérisson. Mais il manquait quelque chose. Une partie d’eux les avait quittés. Une partie d’eux était partie, comme ce lien. C’était une terrible déchirure, comme un enfant qu’on arrache à sa mère. Ni Ombre, ni Crépuscule ne bougeait. Le hérisson était par terre, devenu trop petit pour que les attaches ne le retiennent.
  Plume prit Ombre dans ses bras, l’assit, et la serra contre elle. Ombre avait blêmi, et elle transpirait. Ses anneaux avaient perdu toute leur lueur, et étaient presque transparents. Elle respirait avec difficultés, et avait le regard perdu dans le vide. Elle ne serait plus jamais la même. Ni Crépuscule, d’ailleurs…

Et voilà!! Je m'arrête là!! MUAHAHA!! *se fait buter* Je vous laisse le suspens!! Enjoy!! ^^
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Anzen dit:
Il faut que tu la retrouve, et l'enlever de ta vie ! *Coup de tonnerre*
Ombre dit:
*air de chevalier* Je mènerais à bien cette tache, messire! *sort son épée, et par à la conquête des dossiers windows, cherchant comment enlever cette satanée mise à jour*
 
 
Re : Ombre the Hedgehog
« Répondre #32 le: Décembre 04, 2010, 01:00:40 pm »
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Yeah ! Ils sont redevenu des hérissons ! ...

Plus sérieusement, c'est très bien même si j'ai cru voir des fautes mais pas si graves que ça ;) Continue, c'est super !
   
Re : Ombre the Hedgehog
« Répondre #33 le: Décembre 06, 2010, 08:43:15 pm »
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Merci Anzen! Je suis heureuse que ça t'ai plu!! Et maintenant... *roulement de tambours* la suite de ma fic!!! *sort* Attention, ames sensibles, veuillez vous abstenir, il y a des scènes un peu gores vers la fin ^^ Bonne lecture:

  Night arriva au vaisseau. Il était au sol, à son grand étonnement. Il avait pourtant entendu dire que le docteur n’aimait pas trop se retrouver à terre. Il s’avança, et ouvrit la porte principale. Il marcha un moment. Tout était silencieux.
  Un cri perça vite le silence. Night reconnut Blue. Il courut, pour aller voir ce qu’il se passait. En chemin, il percuta quelque chose, et tomba lourdement sur le sol. Il se releva, et remarqua que l’obstacle qu’il avait percuté était Lilas. Il l’aida à se relever. Elle lui sembla un instant sonnée.
« Ça va ? Lui demanda-t-il. »
  Elle leva son regard vert vers lui, le regard un peu perdu. Elle mit un moment avant de le reconnaitre.
« Oui, j’ai entendu Blue crier, répondit-elle finalement. »
  Elle se libéra du loup avant de courir vers la salle. Night la suivit. Ils entrèrent ensemble. Quand le loup comprit ce qu’il s’était passé, il en eut le souffle coupé, et crut qu’il allait s’évanouir. Blue se tenait là, penché sur le corps sans vie de Crépuscule. Eggman était affalé dans son siège, le regard perdu et désespéré. Shadow regardait la scène, impuissant, et il restait une silhouette tapie dans l’obscurité… Un œil bleu glacé, et un œil jaune sans pupille… Et un visage teinté d’un sourire sadique. Night frissonna, et eut envie d’aller frapper le chat. Comment osait-il sourire alors que le corps de Crépuscule se retrouvait sans vie ? Lilas lui tint le bras. Elle avait dû sentir sa colère.
  Quand Blue remarqua Night, il alla se jeter dans ses bras, secoué de violents sanglots. Le loup baissa les yeux. Crépuscule était un coéquipier hors pair. Sans lui, Blue et Night n’étaient rien. Crépuscule était l’âme et le cœur du groupe. Une larme coula sur la joue du loup. C’était fini.
« Vous n’allez pas pleurer juste parce que cet abruti de hérisson est mort ! »
  Night jeta un regard à l’importun. C’était Rock. Il les regardait, méprisant. Le loup détestait ce chat. Seulement, ils allaient devoir suivre le plan de Crépuscule jusqu’au bout, et supporter le chat.
« La-ferme, abruti ! Fit Robotnik. Va plutôt chercher la Master Emerald ! Sans Crépuscule, on ne peut plus vraiment la contrôler.
- Bien, chef… Railla Rock, avant de s’exécuter. »
  Il sortit de la pièce, et la porte automatique se referma derrière lui. Il se retrouva devant la porte de la salle de la Master Emerald. Il l’ouvrit, et entra. Il fut pris d’un sursaut lorsqu’il sentit qu’on l’attrapait violemment par la gorge. Il se débattit un peu, mais se retrouvait un peu plus étranglé à chaque moment.
« Calme-toi, le chat, ricana une voix. Je cherche le docteur Robotnik. »
  Rock réussit à se dégager. Il fit volte-face, et se retrouva face à son assaillant, qui le regardait d’un air moqueur. C’était un hérisson rouge et noir… C’était Dark.

  Il y avait beaucoup de monde dans le centre ville. Les hybrides se bousculaient, marchaient vite, étaient pressés, ne faisaient pas attention aux autres. Une hérissonne rose essayait de se frayer un chemin dans cette foule croissante. Elle tenait plusieurs sacs sur ses bras, et chancelait à la moindre bousculade. Ça faisait déjà plus d’une heure qu’elle essayait de sortir de la ville.
  Elle finit par réussir, et soupira de soulagement. Elle se dirigea vers chez elle. En chemin, elle aperçut deux silhouettes qu’elle connaissait bien. Elle se dirigea vers elles, et elle lâcha se sacs, et poussa un cri, lorsqu’elle vit que son amour de toujours était inerte dans les bras d’une des lapines.
« Sonic ! Fit-elle avant de courir vers lui. »
  Cream la retint, car Vanilla tenait à peine debout.
« Que s’est-il passé ? Demanda la hérissonne rose, affolée.
- Sonic a été attaqué par un hérisson étrange, mademoiselle Amy, répondit-elle poliment.
- Shadow ?
- Non, ce n’était pas lui. Lui, il faisait plus peur que monsieur Shadow. »
  Amy se gratta la tête. Quel hérisson pouvait blesser Sonic à ce point à part Shadow ? Elle l’ignorait.
  Vanilla posa le hérisson bleu par terre, avant de s’écrouler de fatigue au sol. Amy la rattrapa.
  Elles restèrent un moment immobile, là, avant que Sonic ne commence à remuer. Il ouvrit faiblement les yeux, et commença à murmurer des paroles inaudibles. Il tourna les yeux vers les deux lapines et la hérissonne, avant de réagir à toute vitesse et de se lever d’un bond. Il alla se réfugier derrière un arbre.
« Sonic… Murmura Amy, agacée. »
  Quand il vit qu’elle restait là et le regardait d’un regard noir, il revint vers elles, et aida Vanilla à se relever.
« Je me demande qui peut être ce hérisson… Murmura Sonic, comme pour lui-même. »
  Vanilla le regarda. Son regard reflétait encore de l’inquiétude. Elle risquait de ne jamais oublier ce hérisson étrange qui les avait attaqués alors qu’ils avaient essayé de lui sauver la vie. La plupart des gens ne sont pas reconnaissants quand on leur vient en aide… Le hérisson bleu soupira. Il regarda autour de lui d’un regard distrait. Il croisa le regard d’Amy, qui le fit sursauter. Il remarqua qu’elle ne lui avait pas sauté au cou cette fois. Au contraire. Elle le regardait d’un regard triste. Il ne savait pas vraiment ce qu’elle avait.
  Il y eut un long moment de silence. Personne ne parla, ou ne bougea.
  Ce qui déchira ce silence pesant fut un appel familier. Une voix qui appelait Sonic. Celui-ci réagit rapidement en se dirigeant à la vitesse du son vers la voix. Il se retrouva face à un échidné rouge, qui n’était autre que Knuckles. Il avait le regard bas, et semblait abattu.
« Que se passe-t-il ? Demanda Sonic. »
  Knuckles répondit en montrant quelques chose derrière lui avec son bras. Sonic se pencha pour voir, et vit Rouge, à côté d’un chat qui semblait encore plus abattu que l’échidné rouge, et qui tenait un corps sans vie dans ses bras. Le hérisson bleu s’approcha pour mieux voir. C’était une hérissonne rouge, aux longs pics rouges et noirs. Ses yeux étaient clos, et elle semblait morte.
« Elle est… Commença Sonic.
- Non, fit une voix moqueuse et inconnue. »
  Ils levèrent tous la tête. Dans un arbre, sur une branche plutôt haute, se tenait un vautour, accroupi. Il avait de longues plumes bleues, rouges, et quelques une noires. Ses yeux étaient robotisés, ainsi que ses deux bras. Il était habillé d’un simple jean. Il les regardait d’un air méprisant, et moqueur.
« Elle n’est pas morte, continua-t-il. Son esprit a tout simplement quitté son corps. Vous, stupides hybrides, ne pouvez pas comprendre.
- Qu’est-ce que tu en sais ? Tu es un hybride toi-aussi ! Rétorqua Rouge. »
  A peine eut-elle finit sa phrase qu’ils furent éblouis par une puissant lumière. Elle disparut très vite. Quand ils rouvrirent les yeux, le vautour n’était plus là. A la place, il y avait un être étrange… Il ressemblait à un humain… Mais pas vraiment. Il avait un visage fin, de beaux yeux gris, ne laissant s’afficher aucun sentiment. Ses cheveux étaient noirs, un peu en bataille. Il était grand, musclé, mince et élancé, habillé d’un pantalon noir. Il avait de drôles d’oreilles, plus allongées que celles des humains. Fines et longues. Sa peau était très claire, presque blanche. Il avait juste les joues un peu rosées. Il avait de longues ailes noires, le distinguant encore plus.
  Ce personnage étrange fit froid dans le dos des hybrides. Il ne resta pas plus longtemps. Il se mit debout sur la branche, vacilla un peu, puis s’envola habilement, laissant les hybrides bêtes.

  Le silence complet était tombé dans la salle. Plume s’approcha d’Ombre, et s’agenouilla à côté d’elle.
  Un rire horrible éclata. C’était Greg. A ce moment là, Ombre se leva doucement, les yeux fermés. Crépuscule, lui, se leva d’un bond, comme surpris. Il fixa la hérissonne, inquiet.
« Ombre ? Ça va ? Demanda-t-il, la voix tremblante. »
  Greg ricana de plus belle. Il cria, triomphant :
« Elle est sous mon contrôle, maintenant ! MUAHAHA !!! Séparer ce lien m’a permis non seulement de prendre le contrôle de vos esprits, mais en plus de gagner une énergie puissante !!! Ha ha ha !!! »
  Seulement, quand Ombre ouvrit les yeux, la voix du mégalomane se brisa. Il sembla soudain apeuré, les yeux écarquillés. Plume avait dû s’écarter violemment, prise de peur également. Crépuscule resta raide, le regard fixé sur la hérissonne. Pourquoi ils étaient tous effrayés ? Parce que l’expression d’Ombre n’était plus la même. C’était une expression terrifiante, à pétrifier n’importe qui. Un regard noir, vide de sentiments, où s’animait le désir de meurtre. Un visage déformé par une colère infinie, un halo noir entourait maintenant la hérissonne, lui donnant un air encore pire. Son pelage avait presque changé de couleur.
  Et puis tout se passa à une vitesse incroyable. Toutes les caméras de la salle explosèrent, les machines ne fonctionnèrent plus, la lumière commença à clignoter… Puis Ombre disparut. Ou plutôt elle s’était élevée dans les airs, un anneau dans la main, passant du violet foncé au noir. L’anneau qu’elle avait montré à Knuckles. Elle le tenait d’une main ferme, et semblait se nourrir de son pouvoir. Elle avait le regard fixé sur Greg. Un regard horrible. Pétrifiant. L’homme était raide. Il était mort de peur.
« P… Je ne comprends pas ! Je devrais la contrôler ! »
  A eut-il dit ça qu’Ombre fonça à une vitesse hallucinante sur lui. Elle y mit un coup de poing d’une puissance à peine croyable, avec la main qui tenait l’anneau. L’homme poussa un cri étouffé. Seulement, il était loin de se douter que ce coup de poing ne serait pas le pire coup qu’elle lui porterait. Alors qu’elle avait toujours son poing dans son ventre, un couteau énorme se matérialisa à la place de l’anneau, s’enfonçant dans le ventre de Greg, le faisant pousser un hurlement de douleur horrible. Le sang gicla, puis ruissela sur le sol. Ombre avait du sang plein les mains, le tee-shirt et la figure, donnant à son pelage l’air encore plus rouge qu’il ne l’était déjà. Elle approcha doucement sa bouche de l’oreille de Greg, avant de murmurer :
« Tu as voulu la mort… Tu vivras à jamais dans l’ombre… »
  Elle enfonça encore plus le couteau, puis le retira. Greg tomba au sol, baignant dans son propre sang. Il était mort. Ombre le regardait avec mépris, sans aucune pitié. Elle poussa le corps de son pied avec ennui. Elle ne réagit que lorsque Crépuscule ne commença à s’approcher d’elle. Elle fit volte-face, avant de croiser son regard. Il essayait de la faire revenir normale. Il s’avançait vers elle doucement, plongeant son regard dans le sien. Il ne s’arrêta que lorsqu’il ne fut plus qu’à quelques centimètres d’elle. Elle n’avait pas bougé, et soutenait son regard. Il posa ses mains sur son visage, entrant en contact avec elle. Il essaya de rechercher une parcelle de sentiments, mais il se heurta à un mur. Elle ne le laissait pas accéder à ses pensées. D’ailleurs, elle se détacha de son étreinte, et sauta, s’envola, défonça le plafond et partit, sous le regard abattu et inquiet de Crépuscule. Il avait pu tirer une information, qui n’était pas pour le rassurer.
« Elle va tuer tous ceux qui lui ont fait du mal… Murmura-t-il. Elle n’aura aucune pitié… Elle est prête à tuer n’importe qui. »


Et voilà!! J'espère que ça vous aura plu!! Enjoy!! ^^
« Dernière édition: Décembre 07, 2010, 04:24:57 pm par Ombre the Hedgehog »
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Anzen dit:
Il faut que tu la retrouve, et l'enlever de ta vie ! *Coup de tonnerre*
Ombre dit:
*air de chevalier* Je mènerais à bien cette tache, messire! *sort son épée, et par à la conquête des dossiers windows, cherchant comment enlever cette satanée mise à jour*
 
 
Re : Ombre the Hedgehog
« Répondre #34 le: Décembre 07, 2010, 09:47:47 pm »
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C'est vrai que c'est gore comment elle a tué Greg mais bon, ça m'a fait aucun effet même que j'imaginais très bien la scène (nan 'suis pas psychopathe)

Belle suite, m'enfin, comme toute les autres suites que tu as faits, quoi !
   
Re : Ombre the Hedgehog
« Répondre #35 le: Décembre 07, 2010, 09:52:11 pm »
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Merci Anzen, encore une fois, heureuse que ça t'ai plu!
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(nan 'suis pas psychopathe)
Bin moi suis sadique et folle, alors c'est pas mieux XD
M'enfin, je poste la suite (j'avais de l'inspiration ^^) encore un peu gore, mais beaucoup moins que la partie d'avant ^^

Ombre survolait la Terre à une vitesse hallucinante. Elle cherchait un endroit bien précis. A cet endroit, il y avait une personne à qui elle en voulait plus que tout. Cette personne lui avait fait beaucoup de mal dans le passé, et elle comptait le lui faire payer. Elle ne se contrôlait plus vraiment ; seule la vengeance était présente. Elle mangeait à une vitesse hallucinante chaque partie de son esprit. Etait-ce parce que le lien était brisé ? Ça, elle l’ignorait. En tout cas, elle ne se sentait plus vraiment la même. Elle sentait un énorme vide en elle-même. Un vide… Plus grand qu’il l’était déjà avant de tomber sur Mobius. Elle détestait cette sensation. Pourtant, elle allait devoir la supporter. Sans s’en rendre compte, elle se posa sur le sol, et entra dans un bâtiment. Lorsqu’elle reprit ses pensées, elle était devant un bureau… Un chien se trouvait derrière, assis contre le mur, transpirant, mort de peur. Elle se rendit compte qu’elle tenait l’anneau, qui se transforma en couteau… Le couteau qu’elle avait utilisé pour tuer Greg. Oh mon dieu ! Cet anneau me contrôle ! Sans le lien, je ne peux rien contre lui… Il faut que je le lâche !!! Vite ! Rien n’y fit. Ce chien, elle savait qui c’était. C’était Chaos.

  Plume se raidit. Si Ombre était prête à tuer pour se venger, elle savait très bien qui elle tuerait en premier. Sa tête lui tournait. Sans réfléchir, elle se mit à courir, sortit du bâtiment, et courut à toute jambes vers le bâtiment dans lequel elle vivait. Quand elle arriva, elle manqua de défoncer la porte tellement elle était pressée. Elle entra dans le bureau de Chaos. A son grand soulagement, elle n’arrivait pas trop tard. Seulement, elle devait faire vite. Ombre brandissait déjà son couteau au dessus de Chaos, qui lui, était mort de peur. Plume ne réfléchit pas. Elle tenait trop à Chaos, et pas assez à Ombre. Elle bondit, et se mit devant le chien au moment. Tout se passa à une vitesse hallucinante. L’écureuil s’était jetée juste au moment où La hérissonne faisait un mouvement violent pour planter le couteau dans le ventre de Chaos. Seulement, Plume servit de barrière, et se prit le coup à la place du chien. Elle poussa un cri terrible, empli de douleur.
  Crépuscule arrivait à ce moment là, et avait tout vu. Ombre allait regretter ce qu’elle venait de faire toute sa vie. Il hurla un « NON !!! » à faire de la peine. Il était arrivé trop tard. Le loup déboula derrière lui.
« Ombre… Murmura le hérisson vert. Qu’as-tu fait ? »
  Elle ne répondit pas. Son regard était fixé sur Plume. L’écureuil la regardait de ses beaux yeux noirs. Ils devenaient vitreux. Un filet de sang perla sa lèvre. Le sang dégoulinait de son ventre. Une larme coula sur sa joue. Une larme ensanglantée, qui tacha sa belle fourrure blanche. Elle pleurait silencieusement.
« Au revoir… Ombre… Murmura-t-elle, avant de tomber au sol, morte. »
  Dans son esprit, Ombre était figée. Morte de honte. Accablée. Elle ne contrôlait plus son corps. Elle avait entendu Greg dire qu’il la contrôlait… Mais elle l’avait tué alors qu’elle était sous son contrôle. Et si l’anneau avait fait un effet contradictoire ? S’il avait modifié la puissance émie par la lame ? Peut-être que… C’était l’anneau lui-même qui la contrôlait. Son corps, elle ne le contrôlait plus. Elle contrôlait pourtant encore ses pensées. Elle essaya d’entrer en contact avec l’esprit de Crépuscule. Mais c’était impossible… Le lien avait totalement disparu. C’est alors qu’elle sentit une sensation qu’elle n’avait jamais ressenti. Elle tourna la tête, croisant le regard de Crépuscule. Son cœur battait la chamade. Le hérisson vert s’avançait lentement vers elle. Elle se sentit bouger le bras tenant le couteau, le retirant du ventre de Plume, et faisant un mouvement vers Crépuscule. Elle sentit son sang se glacer dans ses veines. Non ! Crépuscule va t’en ! Elle crut qu’elle allait le tuer, mais il n’en fut rien. Il avait attrapé son bras. Il la fixait posément, même si son regard était empli d’inquiétude, et d’une certaine colère. Le cœur de la hérissonne battait de plus en plus violemment. Elle crut qu’elle allait s’évanouir. Le hérisson vert reposa ses mains sur son visage, mais cette fois, il colla son front au sien. Elle sentit une terrible douleur l’envahir. Elle poussa un cri. Sa respiration s’accéléra, tellement qu’elle n’arrivait presque plus à respirer. Puis le monde disparut, il y eut un instant de vide, puis un autre univers apparut autour d’elle.
  C’était magnifique. C’était une forêt de saules pleureurs. Elle marcha un peu, et se retrouva au bord d’une rivière. Elle se réjouit de voir qu’elle était maître de ses mouvements. Pourtant, elle savait que ce n’était pas le monde réel. Elle attendit que Crépuscule vienne, car elle savait que c’était lui qui l’avait emmené dans ce monde. D’ailleurs, il ne mit pas longtemps à arriver. Il se campa à côté d’elle.
« Crépuscule… Murmura-t-elle en tournant la tête vers lui. »
  Il ne la regarda même pas. Il semblait en colère.
« Tu as tué une amie à toi, et tu as essayé de me tuer, moi, lui répondit-il sèchement. »
  Elle sentit les larmes lui monter aux yeux. Elle ne savait comment décrire ce qu’il s’était passé. Elle-même n’avait pas compris. Elle voulait qu’il lui pardonne. Elle voulait qu’il comprenne qu’elle n’était pas fautive. Pourtant, elle n’eut même pas le courage de lui expliquer. Elle tomba à genoux, des larmes dégoulinant sur ses joues. Elle était épuisée, et abattue. Elle avait tué Plume. Elle s’en voulait à mort.
« Ombre… Murmura-t-il, comme s’il s’en voulait. »
  Elle le sentit l’attraper doucement par les épaules.
« Laisse-moi… Murmura-t-elle. Je ne mérite rien… »
  Pourtant, il ne la lâcha pas. Il semblait vouloir la rassurer.
« Je sais que ce n’est pas toi qui a voulu ça, fit-il, soudain compréhensif. Mais il faut que je te fasse redevenir normale. Tu es trop dangereuse sous cette forme.
- ça m’est déjà arrivé… Murmura-t-elle, se souvenant d’affreux souvenirs. Et cette forme n’a disparu que lorsque… »
  Elle serra les dents. Des sanglots lui parvinrent. Elle ne voulait pas pleurer devant le hérisson, pourtant, il lui était impossible de se retenir. Elle éclata en sanglots.
« Comment ? Insista-t-il pourtant. »
  Elle se leva violemment, et fit volte-face vers lui, le surprenant. Il la regardait d’un regard posé, pourtant, et la laissa parler.
« Quand ma soif de vengeance a été assouvie... Quand j’ai tué ma propre mère. »
  Elle avait dit ça d’un ton sec. Les sanglots étaient partis. Rien que de penser à sa mère, le cœur de la hérissonne devenait béton.
  Le hérisson vert ne répondit pas. Il avait baissé le regard.
« Qui il te reste à tuer ? Demanda-t-il. »
  Elle se raidit. Il y avait trop de gens qu’elle voulait tuer… Trop de personnes qui lui avaient fait du mal et de qui elle voulait se venger.
« Non. Fit-elle finalement. Je ne peux pas. Il faut trouver un autre moyen.
- Il faut recréer le lien, fit-il en serrant les dents. »
  Il ne voulait pas renouveler le lien. Ça lui serra le cœur. Elle ne sut pas vraiment pourquoi.
« Bon, je nous renvoie dans le monde réel, continua-t-il finalement. Il va nous falloir une énergie extraordinaire pour recréer le lien. Toutes les Chaos Emeralds sont chez le docteur…
- Hors de question que j’aille chez cet abruti ! Protesta Ombre.
- Tu veux tuer encore d’autres personnes ? »
  Elle baissa la tête. Il avait raison. Ils n’avaient pas le choix. Elle acquiesça à contre cœur.
« Bien, ne t’étonnes pas si je suis obligé de t’assommer une fois qu’on sera revenus dans le monde réel. »
  Elle acquiesça encore, puis tout disparut. Elle se retrouva dans le monde réel, et comme elle s’y attendait, Crépuscule l’assomma violemment comme une brute. Elle poussa un cri, avant de s’évanouir.

  « Que veux-tu ? »
  Dark poussa un soupir d’agacement. Rock le regardait de travers, ce qui ne lui plaisait guère. Seulement, s’il voulait s’allier au docteur, il fallait rester sympathique avec ses alliés. Il resta donc poli, et répéta :
« J’aimerais aller voir le docteur pour lui proposer un marché. »
  Le chat soupira, avant d’aller prendre la Master Emerald, et de faire signe au hérisson de le suivre.

  Ombre rouvrit les yeux. Elle allongée dans l’herbe. Elle savait que ce n’était qu’un rêve. Elle sentit quelqu’un s’approcher, puis s’allonger à côté d’elle. C’était Jena. Son doux regard rassura Ombre. L’hybride avait toujours été une amie très chère à ses yeux. Sa mort avait été une déchirure. Se retrouver avec elle, même si c’était dans les rêves, lui faisait extrêmement plaisir.
« Courage, Ombre. Il faut surmonter cette épreuve. Tes amis feront tout pour t’aider, et Crépuscule en particulier. Tu sais, il t’apprécie beaucoup.
- En tout cas, y’a des moments où il n’en a pas l’air.
- Il le cache, c’est tout. Tu devrais faire plus attention à lui. Il est plus fragile que tu ne le penses. Et il faudrait peut-être que tu découvres ce que tu éprouves pour lui. »
  Ombre resta perplexe un moment. Seulement, quand elle voulut demander à Jena de quoi elle voulait parler, tout avait disparu. C’était le vide complet. « Il faudrait peut-être que tu découvres ce que tu éprouves pour lui… » Cette voix résonnait dans sa tête. La hérissonne ne comprenait pas la signification de cette phrase… Mais elle le découvrirait. Elle attendit donc que quelque chose vienne la tirer de son sommeil…


Et voilà!! C'est tout pour le moment!! Enjoy!! ^^
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Anzen dit:
Il faut que tu la retrouve, et l'enlever de ta vie ! *Coup de tonnerre*
Ombre dit:
*air de chevalier* Je mènerais à bien cette tache, messire! *sort son épée, et par à la conquête des dossiers windows, cherchant comment enlever cette satanée mise à jour*
 
 
Re : Ombre the Hedgehog
« Répondre #36 le: Décembre 08, 2010, 12:13:41 am »
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Bin moi suis sadique et folle, alors c'est pas mieux XD

Sadique un peu, je suis x) Je crois qu'on va ce comprendre XD

Sinon good suite, manque un peut d'action sinon c'est super, continue !
   
Re : Ombre the Hedgehog
« Répondre #37 le: Décembre 09, 2010, 04:38:50 pm »
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Merci Anzen!! Je vois que tu préfère ma fic a mes dessins!! *se fait buter* t'as raison, mes dessins sont horribles ^^
M'enfin... Pourquoi je poste? Pour poster la suite!!! *sort*

On la tira violemment, la bouscula, l’assit sur une chaise, et l’attacha avec des liens en métal, l’immobilisant. Elle n’avait même pas eu le temps de se réveiller totalement. Ses yeux étaient entre-ouverts, la vision encore trouble, elle n’avait pas vraiment compris ce qui s’était passé. Quand sa vision fut plus nette, elle put apercevoir plusieurs humains. Certains habillés en blouse blanche, d’autres en uniforme bleu marine, avec des ceintures, où était accroché un révolver. Elle frissonna. La lumière l’éblouissait légèrement, mais elle put distinguer un hybride… Un hybride qu’elle connaissait bien. Elle eut envie de se lever, et d’aller lui mettre une tarte. Mais les liens la retenaient. Cet hybride était un cochon d’inde roux et blanc. Il portait une blouse blanche, comme la plupart des hommes, et portait des lunettes.
« Luck… Siffla-t-elle entre ses dents. »
  Il se tourna vers elle. Il l’avait entendu, visiblement.
« Où est Crépuscule ? Cracha-t-elle.
- Qui ? S’étonna le cochon d’inde. Ah, tu veux parler du hérisson vert télépathe ? Il est en lieu sûr.
- Salaud… »
  Elle sentit une violente gifle lui brûler la joue. Elle serra les dents. Une goutte de sang perla sa lèvre. Sa rage augmentait rapidement. Elle avait peur que sa forme dark ne revienne. Pourtant, elle n’y pouvait rien. Elle regardait le docteur d’un regard noir de rage.
« Qu’est-ce que tu veux, abruti ? Demanda-t-elle agressivement.
- Tu ne te rends pas compte que tu as tué deux personnes…
- ça ne te regarde pas ! Relâche-moi et casse-toi sale… »
  Elle se prit un coup dans le nez, qui la fit saigner. Elle renifla, ravalant son sang dans un certain dégout. Mais le sang coulait abondamment, l’obligeant à respirer avec la bouche. Elle força sur ses poignets, se faisant mal, mais elle devait s’en aller.
« Je disais, répéta le cochon d’inde, tu as tué deux personnes, dont une qui était ma coéquipière…
- Ce n’était pas elle que je visais, se défendit rageusement la hérissonne, risquant un autre coup. C’était ce chien débile que je visais ! »
  Elle se reçut un terrible coup de poing dans l’œil, venant du cochon d’inde. Elle poussa un terrible cri. Il avait une bague au doigt, qui lui fit une horrible entaille, partant de quelques centimètres au dessus de l’œil, jusqu’à quelques centimètres en dessous. Ça lui faisait terriblement mal, et ça saignait abondamment. Elle ferma les yeux et serra les dents de plus belle. Elle souffrait, mais essaya de son mieux de le cacher. Elle ne devait montrer aucun signe de faiblesse. Au contraire. Là, elle leur donnait l’impression d’avoir gagné.
« Saleté de cochon d’inde… Tu n’es qu’un c*n*rd… Ricana-t-elle en relevant la tête, ne faisant même plus ce qu’elle faisait. »
  Consterné, le cochon d’inde leva les yeux au ciel.
« Tu n’es pas coopérative… Murmura-t-il.
- Comment tu veux que je sois coopérative avec quelqu’un qui m’a fait tant de mal ? Tu as fait des expériences moi, comment veux-tu que je te pardonne ? »
  Il ne répondit pas. Un humain vint lui murmurer quelque chose à l’oreille. L’hybride refusa d’un geste sec du bras. Il s’approcha lentement d’Ombre, qui eut un mauvais pressentiment. Elle le laissa s’approcher sans rien dire. Pourtant, elle avait une envie terrible de le tuer, de le faire souffrir comme il l’avait fait à elle. De plus, ce qu’il avait fait, avec l’aide des hommes, la faisait encore plus rager. Elle le fixait d’un regard noir, et ne le lâchait pas des yeux. Il approcha sa bouche de l’oreille de la hérissonne.
« Je te propose un marché. Tu me laisses faire des expériences sur toi, et je relâche ton ami, et toi quand j’aurais fini.
- Et si je refuse ? »
  Luck recula, dévisageant la hérissonne.
« Et bien, vous resterez enfermés dans une prison aux systèmes de défense ultra sophistiqués. »
  Elle eut un terrible sourire, avant, avec les forces qui lui restaient, elle se concentra sur les liens qui lui tenaient les poignets et les chevilles. Ses anneaux s’illuminèrent. Elle comptait utiliser le pouvoir de l’ombre. Dangereux pour elle, mais encore plus pour ceux qui se trouvaient autour d’elle. Elle ferma les yeux, et les liens explosèrent. Elle entendit un cri de douleur. Quand elle rouvrit les yeux, un humain était touché, et s’était effondré sur le sol. Luck la fixait d’un regard noir. Alors, elle répondit :
« Je refuse ! »
  Un sourire s’afficha sur ses lèvres. Se sentant victorieuse, elle allait s’envoler, laissant les hommes bouche bée, mais n’en eut pas le temps. Elle sentit une aiguille s’enfoncer dans son bras. Elle poussa un cri de surprise, avant d’envoyer un revers de main gauche à la personne qui venait de lui faire ça. C’était un des hommes en blouse blanche. Il tomba lourdement au sol. Elle se prépara à l’achever, mais sentit ses jambes s’écrouler. Elle tomba à quatre pattes, avant de se retrouver à quatre pattes, comme vidée de son énergie.
« Mais... Que…
- Tu nous as pris pour plus bêtes qu’on est. »
  Elle ferma les yeux, avant de sombrer dans l’inconscience.

  Lorsque Crépuscule se réveilla, il était dans une cellule étrange. Une cellule de fer, comme une prison, mais seule, pas entourée d’autres cellules. Autour, il y avait une sorte de bulle de verre, et derrière, de l’eau. Il frissonna. Il était piégé. Il regarda autour de lui, et remarqua Ombre. Elle était dans un sale état. Le nez qui saignait, une entaille sur l’œil toute récente, qui saignait abondamment, la joue rouge, et une perle de sang sur les lèvres. Elle ne semblait pas respirer. Il se précipita vers elle, et prit son pouls. Il poussa un soupir de soulagement lorsqu’il le sentit. Il la secoua un peu pour la réveiller. Elle ouvrit doucement les yeux, avant de faire un mouvement brusque, et d’envoyer une violente claque dans la tête, l’envoyant au sol. Elle regretta aussitôt son geste, et l’aida à se relever.
« Pardon… Murmura-t-elle, la voix cassée. J’voulais pas…
- Qu’est-ce qu’ils t’ont fait ? La coupa-t-il. »
  Elle fut surprise qu’il s’inquiète autant pour elle. Elle plongea son regard dans le vert infini des yeux du hérisson vert. Celui-ci sembla tressaillir. Elle lui faisait voir par ses yeux ce qu’il s’était passé.
« C’est horrible… Ragea-t-il doucement, avant de rajouter, plus fort. Comment ont-ils pu te faire ça ?! »
  Encore une fois, elle resta perplexe devant la réaction du hérisson. Pourtant, elle secoua la tête, et fit :
« Peu importe. Il faut partir, viens. »
  Elle se releva, et lui tendit la main pour l’aider. Il l’accepta. Ils s’avancèrent main dans la main vers la porte de la cellule.
« J’aurais besoin d’un peu de ton énergie, lui expliqua-t-elle en resserrant son étreinte sur la main. Je te la rendrais après.
- Comment ça tu… »
  Elle ne lui laissa pas le temps de parler. Elle avait déjà démoli la porte.
« Prêt ? »
  Elle ne lui laissa, encore une fois, pas le temps de répondre. Elle avait démolit la vitre. Il y eut un vacarme épouvantable puis l’eau envahit à une vitesse folle la cellule. Bizarrement, Crépuscule se rendit compte qu’il respirait encore, même sous l’eau. Il se rendit compte aussi qu’Ombre avait encore resserré sa main, presque à lui en faire mal. Elle commençait à nager nerveusement vers la sortie. Elle respirait aussi, grâce au pouvoir de l’eau, mais le sentait plus faible que d’habitude. Et s’il lâchait ? Ils mouraient, sans doute. Nan, je ne mourrais pas noyée ! Elle nageait, mais faiblissait rapidement. Soudain, l’étreinte se desserra, et Crépuscule lâcha sans le faire exprès. Il poussa un cri étouffé par l’eau. Il lui était impossible de respirer. Ombre, prise de panique, lâcha son pouvoir. Elle se précipita, privée de respiration, récupérer Crépuscule, qui se débattait nerveusement contre l’eau. Elle lui rattrapa la main, avant de réenclencher le pouvoir. Elle remonta rapidement, et ils réussirent à sortir. Seulement, Ombre avait été obligée de briser une autre vitre, et de retenir l’eau, pour qu’elle n’envahisse pas toute la prison et que les autres prisonniers ne meurent pas noyés.
  Elle avait lâché la main de Crépuscule, et lui cria :
« Fait évacuer le bâtiment, vite !
- Mais… Et toi ?
- Fais ce que je te dis ! »
  Il soutint son regard un instant, avant de faire ce qu’elle lui avait demandé. Il fit sortir tous les prisonniers, enclencha l’alarme, et rapidement, tout le monde fit dehors. Seulement, il manquait quelqu’un à l’appel…
  Les fenêtres du bâtiment explosèrent dans un fracas abominable.
« OMBRE !!! Hurla le hérisson vert avant de se précipiter à l’intérieur du bâtiment. »
  Il courut aussi vite qu’il le pouvait, comme si sa vie en dépendait, évitant tous les débris. Il arriva à l’endroit où il avait laissé la hérissonne. Elle était étendue, là, sur le sol, les yeux entre-ouverts, et la respiration très faible. Crépuscule se précipita vers elle, s’en voulant à mort de l’avoir laissée. Il s’agenouilla, et pris la tête de la hérissonne sur ses genoux. Il lui enleva doucement les épines qu’elle avait devant les yeux.
« J’ai froid… Murmura-t-elle. »
  Il l’assit, et la serra contre lui, pour la réchauffer. Elle était trempée, épuisée, et elle mourrait de froid.
« Je suis désolé… Murmura Crépuscule. Vraiment… »
  Elle répondit en lui prenant la main avec les forces qui lui restaient.
« Ce n’est pas ta faute… Tout le monde est sauvé ? »
  Elle leva la tête vers lui. Il acquiesça avec un petit sourire forcé. Elle lui répondit par un faible sourire, avant de rebaisser la tête.
  Crépuscule entendit des bruits de pas de course. Il tourna brusquement la tête vers le son. Un homme courait vers eux. Le hérisson vert posa doucement Ombre, avant de se lever d’un bond et de faire face à l’homme. Celui-ci s’arrêta à quelques mètres d’eux. Il tenait une seringue à la main. Ombre poussa un petit cri. C’était cet homme qui l’avait plongé dans l’inconscience. Elle se leva avec la force du désespoir, et vint se camper aux côtés de son ami. Celui-ci tourna la tête vers elle.
« Ombre, tu n’es pas en état de te battre…
- Il faut que tu évites cette seringue, c’est avec ça qu’ils ont réussi à m’endormir… Attends… »
  Avant qu’il n’ait eu le temps de réagir, elle bondit, et atterrit, une main sur le bras libre de l’homme, et l’autre, elle se planta l’aiguille de la seringue dans la main…


Et voilà!!! Je m'arrête là!!! Pour vous faire ch**!! *SBAFF* La suite bientôt, je suis inspirée en ce moment!! Enjoy!! ^^
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Anzen dit:
Il faut que tu la retrouve, et l'enlever de ta vie ! *Coup de tonnerre*
Ombre dit:
*air de chevalier* Je mènerais à bien cette tache, messire! *sort son épée, et par à la conquête des dossiers windows, cherchant comment enlever cette satanée mise à jour*
 
 
Re : Ombre the Hedgehog
« Répondre #38 le: Décembre 09, 2010, 09:53:41 pm »
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J'aime le bout où Ombre insulte le cochon d'inde et les humains *sort*

Sinon ben manque d'action encore *SBAF!* sinon ben vivement la suite !
Ah oui, j'oubliais : *Frappe Ombre pour son ''Pour vous faire ch**!!''*
   
Re : Ombre the Hedgehog
« Répondre #39 le: Décembre 10, 2010, 10:52:07 am »
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WAZZAAAAAH!

ç'fait un moment que j'suis pas venue O: Et bah j'aime beaucoup, nah! Rien que pour te faire les pieds, je suivrais tout JUSQU'AU BOUT! C'est courageux, ce qu'a fait Ombre à la fin... J'ai deviné pourquoi, mouahahar. *Et maintenant, passons aux fautes... XD*

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entre-ouverts

Entrouverts

Citation
révolver

Revolver

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ne faisant même plus ce qu’elle faisait.

... WTF?!

Citation
Elle tomba à quatre pattes, avant de se retrouver à quatre pattes,

WUTUFU?!

Citation
Elle ouvrit doucement les yeux, avant de faire un mouvement brusque, et d’envoyer une violente claque dans la tête, l’envoyant au sol

Je sais qu'on est pas idiots et que c'est Crépuscule qu'elle frappe, mais faudrait le dire x)

Citation
Elle avait démolit

Elle avait démoli

Citation
Ils mouraient

Ils mourraient

Citation
Fait évacuer

Fais

Citation
tout le monde fit

Fut (sinon c'est le verbe faire)

Citation
entre-ouverts

Je l'ai dit plus haut O:

Citation
Il s’agenouilla, et pris

prit

Citation
mourrait

Mourait

C'est que la dernière partie, avant, bah j'en ai pas trop trouvé, et si y en avait je les ai zappés, pas trop dans mon assiette aujourd'hui. J'attends la suite 8D
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Re : Ombre the Hedgehog
« Répondre #40 le: Décembre 13, 2010, 06:13:08 pm »
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Merci les gens! Light est de retour!!! *se fait buter* Oui bon... Des fautes débiles ^^
Bon, la suite!! Trop de dialogues, je sais, j'y peux rien!! enfin si mais... *SBAFF* Bonne lecture!!!


  Elle poussa un cri strident de douleur. L’homme avait violemment basculé en arrière, et en retombant, avait appuyé sur la seringue, déversant le sérum dans le sang de la hérissonne. Celle-ci se releva brusquement, l’aiguille lui transperçant la main, et la seringue pendante. Elle la retira avec une violence inouïe, avant de retomber au sol.
  Crépuscule se précipita vers elle. Il lui mit la main sur le front. Elle était brulante de fièvre, et commençait à délirer. Elle était secouée de soubresauts. L’inquiétude tirailla le hérisson vert. Et la colère, aussi. D’ailleurs, il se leva, entouré d’un halo noir. Son expression était noire, rageuse. Son regard était animé par un désir de meurtre horrible. Il s’approcha à pas lents de l’humain, qui commença à trembler de peur.
« Hm, ricana l’hybride. Tu n’as plus de seringue, maintenant, que peux-tu contre un hybride qui s’apprête à te tuer en aspirant ton énergie ? »
  L’homme eut encore plus peur. Ses yeux étaient écarquillés. Crépuscule s’accroupit à côté de lui, un sourire sadique aux lèvres.
« Tu as peur ? Tu as raison. Je vais te faire ressentir la douleur qu’Ombre a ressentie quand vous l’avez frappée ! »
  A peine eut-il terminé cette phrase qu’il assena un violent coup de poing dans le nez de l’homme. Celui-ci poussa un cri pitoyable. Crépuscule ne s’arrêta pas là. Il lui mit un autre coup, encore plus violent, dans la mâchoire. Il y eut un craquement sec. Il lui avait cassé la mâchoire. Le sang dégoulinait de la bouche et du nez de l’homme. Celui-ci pleurait, vulnérable, et suppliait le hérisson avec des phrases presque inaudibles et incompréhensibles. Mais Crépuscule n’avait jamais eu aucune pitié pour personne, alors pourquoi en aurait-il pour cet imbécile qui avait osé faire du mal à une de ses amies ? Il lui envoya donc une violente claque pour le faire taire. L’homme retomba lourdement, et sa tête tapa sur le sol. Il poussa un cri. Il sanglotait violemment.
« Pitié… Je vous en supplie… »
  Le hérisson le regarda, le regard dénudé d’expression, avant de le plaquer au sol, sa main aplatissant sa gorge, l’étranglant presque. Il aspira alors toute l’énergie vitale. Il en avait besoin, après en avoir donné à Ombre. D’ailleurs, quand l’homme se trouva vidé de son énergie, mort, Crépuscule retourna rapidement vers la hérissonne. Celle-ci était dans un sale état. Elle ne bougeait plus, et son pouls était très faible. Trop faible. Crépuscule, prit de peur, décida de lui transmettre de l’énergie. Il est hors de question que je te laisse mourir après tout ce que tu as fait pour moi, ma grande ! Je t’interdis de nous laisser ! Mais quand il posa ses doigts sur sa gorge pour lui transmettre l’énergie, il n’y avait plus de pouls. Il sentit les larmes lui monter aux yeux. Non…
« NON !!! Hurla-t-il. Ne t’en vas pas ! »
  Les larmes dégoulinèrent sur ses joues. Désespéré, il fixa la hérissonne. C’était comme si elle dormait. Mais c’était différent. Elle est si belle… Non, elle ne peut pas partir… Elle mérite plus de vivre que moi… Tant pis… Il approcha sa tête de la sienne, et l’embrassa. Il sentit son énergie se transférer dans le corps de la hérissonne, et le quitter. Il était prêt à mourir pour lui rendre la vie. Elle lui avait pardonné ce qu’il avait fait… Il devait la remercier. De plus, il venait de s’en rendre compte, mais, il l’aimait. Plus que tout au monde. La voir mourir était insupportable pour lui.
  Quand le transfert fut terminé, elle ouvrit brusquement les yeux. Crépuscule tomba à côté d’elle, les yeux clos, vidé de son énergie. Surprise, elle s’assit, et le regarda. Il respirait faiblement.
« Crépuscule ? Je… Hé ho ? »
  Elle le secoua un peu. Il ouvrit doucement ses yeux verts, luisant d’un bonheur infini.
« Tu es sauvée… Murmura-t-il faiblement.
- Mais… Et toi ? Fit-elle, les larmes aux yeux.
- T’occupe pas de moi… C’est pas grave… oublie-moi, tu seras plus heureuse sans moi… »
  Révoltée, elle rétorqua :
« Tu te moques de moi ou quoi ? »
  Il soupira, avant de fermer les yeux, de plus en plus affaibli.

  Après avoir s’être remis de la visite de l’homme étrange, et après avoir enterré la hérissonne, les hybrides s’étaient rendus chez Amy Rose. Knuckles, Secret et Rouge étaient affalés sur le canapé, désespérés. Vanilla et Cream étaient rentrées chez elles, laissant donc les deux hérissons seuls avec les endeuillés. Sonic était assis sur une chaise dans la cuisine, les pieds sur la table, en train de boire un café qu’Amy lui avait servi.
« Tu la connaissais, cette hérissonne ? Demanda celle-ci.
- Nan. Je me demande comment Knux a pu la connaitre, seul sur son île ! »
  Amy acquiesça pensivement, avant d’aller servir un café aux hybrides sur le canapé.

  « Ombre, il faut partir ! La prison va sauter dans quelques instants ! »
  La hérissonne refusait de laisser Crépuscule là. Le loup était revenu, et la regardait d’un regard suppliant. Un des prisonniers avait prévu, avant que l’eau n’envahisse la prison, de faire sauter celle-ci. D’une seconde à l’autre, tout pouvait exploser. Le hérisson était inerte, et sa camarade refusait de le lâcher.
  Le loup, désespéré, sortit son couteau et menaça la hérissonne.
« Si tu ne me suis pas, j’te jure que je suis capable… »
  Ne voulant plus souffrir, Ombre jeta un dernier regard larmoyant à Crépuscule, avant de le poser doucement au sol. Les larmes aux yeux, elle s’en alla avec le loup. Ils coururent à toute vitesse en dehors du bâtiment, s’éloignèrent un peu, avant qu’il y ait un tremblement, et que le loup se jette au sol, emportant Ombre avec lui. Il y eut une terrible explosion. La chaleur augmenta à une vitesse considérable, et quelques débris vinrent toucher la hérissonne et son camarade. Celle-ci se leva d’un bond et hurla, les larmes aux yeux :
« CREPUSCULE !!! Non !!! »
  Elle tomba à genoux, ses jambes ne la soutenant plus.
« Nan… Murmura-t-elle. »
  Elle resta comme ça, à regarder la prison en flammes. Crépuscule n’était plus, et cette fois pour de bon. Elle se leva, s’approcha du loup, folle de rage, et le plaqua au sol, le tenant par la gorge.
« C’est de ta faute !! lui cria-t-elle. Fais-le revivre ! Allez ! Comme tu l’as déjà fait ! »
  Le loup baissa la tête en fermant les yeux, désolé. La violente étreinte d’Ombre se desserra. Elle pleurait des larmes chaudes, et regardait maintenant le loup d’un regard suppliant.
« Je ne peux plus… Je… Je suis désolé, je ne contrôle plus le monde qui sépare les vivants des morts… »
  Ombre le lâcha, avant de rouler sur le sol, désespérée. Le vide qu’elle ressentait se fit encore plus grand. Pourquoi m’as-tu laissée ? Pourquoi m’as-tu sauvée en sachant que tu allais mourir ? Ne te doutais-tu pas qu’après ça je ne pourrais vivre sans toi ? Ou étais-tu vraiment idiot ? Crépuscule… Pourquoi ne m’en suis-je pas rendu compte avant ? Elle regarda le ciel. Elle crut entendre la voix de Jena lui murmurer : « Courage… »
  En l’espace de même pas dix minutes, Ombre avait tout perdu. C’était la pire torture qu’on aurait pu lui faire subir. Pourtant, elle savait qu’elle ne devait pas se laisser abattre, et qu’elle devait résister. Elle le ferait pour lui, parce qu’il était mort pour lui rendre la vie.
« Ombre, on devrait peut-être s’en aller. »
  Elle tourna la tête vers la voix. C’était le loup qui venait de parler. Il s’était relevé, et tendait la main à Ombre pour l’aider. Les muscles engourdis, elle l’attrapa. Il sortit la Chaos Emerald, et ils se téléportèrent. Ils atterrirent dans le monde étrange du loup. Ombre soupira, puis demanda avec espoir :
« Tu crois qu’il est ici ? »
  Désolé, le loup baissa la tête en faisant signe que non. La hérissonne baissa les yeux.
« Je vais te passer la Chaos Emerald, et te fournir l’énergie nécessaire pour que tu rentres sur Mobius, déclara le loup. Arrivée là-bas, il faudra que tu récupères la Master Emerald et toutes les Chaos Emeralds. Dès que tu les auras, il faudra que tu rassembles tous les Misticains, pour les ramener dans ton monde.
- Mais comment pourrais-je savoir qui sont tous ceux qui sont tombés sur Mobius ? »
  Il ne répondit pas. Il donna l’émeraude à Ombre, puis cria :
« Chaos… Control ! »
  Tout disparut. Ombre crut qu’on la cognait à des murs invisibles. Elle allait crier, lorsque tout cessa. Elle entendit un cri de surprise et de joie, avant de sentir qu’on l’enlaçait. Elle reprit ses esprits. C’était Secret. Il l’avait lâchée, et la regardait, rayonnant de bonheur.
« Mais… Tu étais morte ! S’exclama-t-il.
- J’ai pas le temps d’expliquer. Knuckles ! »
  L’échidné se leva, surpris.
« On part à la recherche des Chaos Emeralds !
- Mais Robotnik les a toutes ! Protesta Rouge. »
  Ombre eut un sourire sur les lèvres. Elle recula, puis alla vers la porte.
« Ombre… Tu es sûre ? »
  C’était Rouge qui avait demandé. L’intéressée se retourna vers la chauve souris, avant de déclarer :
« Vous faites comme vous voulez, moi, je vais chercher les émeraudes ! »
  Elle ouvrit la porte, sortit, avant de courir à toute vitesse vers un endroit où elle pourrait repérer la forteresse du docteur…


Voilà!! Je m'arrête là! C'est nul, je sais... *se prend un mur* M'enfin, Enjoy!! ^^
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Anzen dit:
Il faut que tu la retrouve, et l'enlever de ta vie ! *Coup de tonnerre*
Ombre dit:
*air de chevalier* Je mènerais à bien cette tache, messire! *sort son épée, et par à la conquête des dossiers windows, cherchant comment enlever cette satanée mise à jour*
 
 
Re : Ombre the Hedgehog
« Répondre #41 le: Décembre 13, 2010, 09:51:40 pm »
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NOOOOOOOON ! CREPUSCULE ! Bande d'humain conna.... *se mange un poteau*

Bah à part le manque d'action *SBAF!* Cette suite était nécessaire pour le bon fonctionnement de l'histoire *Va se cacher avant qui lui arrive quoi que se soit*

Continue, c'est bien ^^
   
Re : Ombre the Hedgehog
« Répondre #42 le: Décembre 16, 2010, 08:18:40 pm »
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Merci Anzen ^^ Contente que ça te plaise toujours =D Je poste la suite:

  Elle traversa un grand champ, avant d’apercevoir un poteau d’électricité. Elle bondit, puis se retrouva au sommet. Elle chercha le vaisseau des yeux. Je ne le trouverais sûrement pas ici… A quoi bon le chercher ? A peine eut-elle dit ça que le vaisseau se posa juste en face d’elle.

  Dark et Rock arrivèrent dans la salle où se trouvaient le docteur et Shadow. Robotnik se leva en voyant arriver les deux nouveaux venus. Il fronça les sourcils. Le chat lui apporta la Master Emerald, avant de pointer le hérisson rouge du doigt et de déclarer :
« Ce hérisson voulait vous parler… »
  Il n’eut pas le temps de dire quoi que ce soit de plus. Le vaisseau s’écrasa sur le sol. Ils poussèrent tous un cri, avant que le docteur ne commence à bidouiller sur son ordinateur, pour savoir d’où venait ce disfonctionnement. Seulement, il n’eut pas le temps de faire grand-chose. Le vaisseau trembla, et il y eut un bruit de fracas épouvantable. Tous se précipitèrent vers le bruit. La porte principale venait d’exploser, mais il n’y avait personne. Il y eut un autre tremblement, une autre explosion, venant cette fois de la salle de la Master Emerald. Robotnik s’y précipita le premier.
« M**de ! Entendirent-ils. »
  Tous s’entassèrent à la porte. Ombre était dans la salle, et les fixait, en position d’attaque. Seulement, elle se figea lorsqu’elle croisa le regard de Dark.
« D… D… Dark ?! S’étrangla-t-elle. »
  Le hérisson rouge aussi la regardait de travers. Il se fraya un chemin, et se retrouva face à la hérissonne. Ils se dévisagèrent un moment. Dark ne semblait pas très heureux de voir Ombre. Celle-ci non plus, d’ailleurs. Elle semblait avoir envie de lui sauter à la figure pour le défigurer. D’ailleurs, elle se demandait ce qui l’en empêchait.

  Il faisait sombre… Mais plutôt chaud. Un hérisson était tapi dans l’obscurité. Il se releva lentement. Il regarda autour de lui. Le désert total. De la terre sèche, avec des creux à certains endroits. Il savait où il était, et il savait pourquoi. Il était ici parce qu’il venait de perdre la vie pour sauver la personne qu’il aimait le plus au monde. Pourtant, il refusait d’admettre qu’il était à cet endroit là.
  Il regarda autour de lui. Il y eut soudain un tremblement, plutôt violent, et une créature gigantesque sortit du sol. Le hérisson se mit sur ses gardes, prêt à attaquer si le besoin se présentait.
  La créature était une sorte de faucheuse. Elle portait un vieux capuchon marron tout déchiré, on ne voyait pas son visage, ou c’était le vide complet. Elle n’avait pas de jambes, seulement de courts bras, tenant une faux. Wow… Elle a sorti l’artillerie… Il recula d’un pas. La chose dit d’une voix rauque :
« Tu es mort… Tu ne devrais pas être encore conscient… »
  Le hérisson eut un sourire narquois, avant de répondre, non sans avoir envie de ricaner :
« C’est pas la première fois que je me retrouve devant vous. Sauf que vous avez jamais réussi à m’enlever ma vie, et c’est pas aujourd’hui que vous réussirez ! »
  Le hérisson fit un bond, suivi d’un salto, avant de sortir son épée de son fourreau, et d’attaquer sauvagement. Seulement, ça traversa la chose, sans lui faire aucun mal. Il retomba accroupi au sol, surpris. Il tourna la tête vers la faucheuse, mais un peu tard. Il se prit un terrible coup en pleine figure, qui le fit voler, puis faire un plat sur le dos. Il poussa un cri, avant de penser : Ombre, je t’en supplie ! Aide-moi !

  La hérissonne fixait toujours le hérisson rouge, lorsqu’elle se sentit mal. Sa tête lui tournait, et elle avait comme l’impression qu’on l’appelait. Elle n’arrivait plus à se concentrer, et finit par tomber à plat ventre au sol, inconsciente.

  Elle apparut aux côtés du hérisson qui essayait d’échapper aux portes de la mort. Elle se retint de pousser un cri de joie. Seulement, il la fit taire, et lui montra la chose. Ombre crut qu’elle allait pousser un cri, mais de stupeur, cette fois.
« Comment allons-nous faire ? Demanda-t-elle. »
  Il baissa la tête, avant de dire, visiblement à contre cœur :
« On n’a pas vraiment le choix… Attention… Tu risques de manquer un peu d’énergie.
- Je m’en fiche, dépêche-toi ! »
  Il acquiesça, avant de lui mettre la main sur le cou. Elle se laissa faire. Elle sentit son énergie commencer à s’en aller, donc elle faiblissait, mais elle s’en fichait. Elle sentait l’immense satisfaction de rendre la vie à un être qu’elle aimait. Elle crut ressentir tout ce que le hérisson ressentait. Elle percevait toutes ses pensées. C’était comme s’il s’ouvrait à elle, mais involontairement. D’ailleurs, elle le sentait gêné. Elle voyait qu’il faisait de son mieux pour masquer ses pensées mais qu’il n’y arrivait pas. Elle tomba sur une pensée terrible… Une peur… Un souvenir… Terrible…

  C’était sur une colline. Un hérisson vert, Crépuscule, et une lynx étaient assis côte à côte, main dans la main, et regardaient le soleil couchant. La lynx avait un beau pelage sable, et de magnifiques yeux ambrés. Elle était habillée d’une belle robe à manches longues violette, aux plis élégants sur les hanches. Sur les manches, au niveau du coude, se trouvaient des rubans violet plus clair. Elle portait plusieurs bracelets, une dizaine environs, argentés au niveau de son poignet gauche. Elle avait deux petites boucles d’oreille à l’oreille, gauche également. Elle portait des bottes, à légers talons, noires et violettes. Ses longs cheveux roux étaient longs et ondulés. C’était une fille très jolie.
[en voyant ce souvenir, Ombre se sentit jalouse.] 
  Le soleil était presque couché lorsque la lynx demanda, en se détachant de la main du hérisson :
« Tu vas encore devoir tuer demain ? »
  Il baissa les yeux. Devait-il lui dire ou garder le secret ? S’il lui disait, elle l’empêcherait… Et si elle l’empêchait, il était fichu. Pourtant, il lui était impossible de lui mentir…
« Oui, avoua-t-il. Et ça risque de pas te plaire, Sacha. »
  Celle-ci soutint son regard, plongeant ses yeux ambrés dans les yeux verts du hérisson. Celui-ci ne pouvait plus reculer. Il devait lui dire la vérité, ou se taire, au risque de la perdre dans les deux cas.
« Je… Commença-t-il, hésitant. Je suis chargé de tuer Melia. »
  Il crut qu’elle allait s’évanouir. Il déglutit. La peur lui tordait le ventre, et la honte lui serrait le cœur. Il savait très bien ce qu’elle allait répondre.
« Mais c’est ma meilleure amie ! Protesta-t-elle, comme il l’avait prévu. Tu ne peux pas… »
  Il soupira, avant de se lever. Inutile de s’attarder. Elle allait lui faire la morale, et il n’avait pas spécialement envie de l’écouter. Il commença à s’éloigner, lorsqu’elle lui lança quelque chose d’assez dur. Il se retourna. C’était un des bracelets. Il le ramassa, puis fixa la lynx, qui lui dit :
« Je veux que tu saches juste une chose, Crépuscule le hérisson. Sache que si je devais mourir, j’aimerais que ce soit de ta main… »
  Ces paroles le touchèrent, mais il ne comprit pas vraiment pourquoi elle disait ça. Il allait lui poser la question, mais elle s’était déjà éloignée.


  Ce souvenir là terminé, elle en vit un autre, terrible, frustrant… Ombre en eut presque les larmes aux yeux. Même si elle était comme jalouse de la lynx, ce souvenir lui retourna le cœur…

  Tout se passait devant le portail d’un bâtiment étrange. Un individu étrange, avec un capuchon noir cachant son visage (il se trouvait que cet individu était Crépuscule) se tenait face à une panthère des neiges. Celle-ci était habillée d’un petit haut gris, s’arrêtant au nombril, lui laissant le ventre à découvert, et d’une jupe, grise également, s’arrêtant quelques centimètres au dessus des genoux. Elle portait des bottes grises aussi, et des boucles d’oreille aux deux oreilles. Ses cheveux étaient courts et noirs, et ses yeux bleu glacé.
   Elle était en position de combat, et fixait le hérisson d’un regard mis effrayé, mis hargneux.
  Crépuscule se prépara à donner son attaque, qui devait être assez puissante pour donner le coup fatal d’un coup. Il prépara son poing, qui fut entouré d’une énergie étrange… Une énergie noire, mauvaise, meurtrière… Une chose qui était capable d’aspirer toute l’énergie de quelqu’un par un simple contact, qui serait capable de tuer quiconque se mettait en travers de la route de celui qui utilisait le pouvoir.
  Crépuscule fit un mouvement en avant pour donner le coup de poing. Mais ce n’est pas sa cible qu’il toucha. C’était quelqu’un qu’il était loin de vouloir viser. Il croisa son regard… Sacha… Elle le fixait dans les yeux, les larmes débordant presque. Le hérisson crut qu’il allait s’évanouir. La lynx s’écroula sous ses yeux, à l’agonie, presque totalement vidée de son énergie. Elle haletait, s’agrippait au sol comme si elle s’agrippait au reste de vie qu’il lui restait. Elle s’arrêta de gesticuler lorsqu’elle croisa le regard du hérisson.
« C… Crépuscule… »
  Il s’agenouilla près d’elle, et la prit sur ses genoux. Il poussa doucement une des mèches qui barrait la figure de la lynx, et s’aperçut qu’elle était brulante de fièvre. Il sentit les larmes lui monter aux yeux, et son cœur se briser en milles morceaux. Il savait ce qu’il allait se passer. Sacha n’avait plus aucune chance de s’en sortir. Sa voix résonna dans sa tête : « Si je devais mourir, j’aimerais que ce soit de ta main… »


  Crépuscule repoussa violemment la hérissonne rouge, avant de lui adresser un regard noir. Le transfert semblait terminé, mais ils étaient toujours dans le monde de passage vie-mort. Ombre entendit la créature ricaner. Crépuscule cracha :
« C’est ta façon de dire qu’on a perdu, hein ? »
  La réponse fut un rire plus perçant, puis, la faucheuse essaya de refermer ses mains sur lui. Il l’évita juste à temps, avant de courir autour d’elle à toute vitesse, comme un fou-furieux, lui donnant le tournis. Il était essoufflé, mais ne devait pas s’arrêter. Sa vie, et celle d’Ombre qu’il venait de risquer pour rien étaient en jeu. Il n’y avait qu’un seul moyen d’échapper à cette faucheuse, mais le pouvoir de Crépuscule n’était pas suffisant. Ou du moins, il ne l’était plus, ou il refusait de l’utiliser.
  Ses jambes menaçaient de lâcher, son cœur allait exploser, et sa respiration devenait difficile. C’est alors qu’il découvrit qu’Ombre l’aidait. Elle tournoyait dans les airs à une vitesse incroyable autour de la créature. Celle-ci vacillait, tanguait, criait, essayait de sortir de ce piège.
« Ombre ! Cria le hérisson vert. As-tu encore l’anneau suprême ? »
  Elle ne répondit pas tout de suite. Elle fouilla dans sa poche, sans s’arrêter de tourner, avant de sortir l’anneau, brillant d’une énergie noire et mauvaise.
« Tiens, attrape ! »
  Elle lui lança. Il l’attrapa, avant de s’arrêter. Il fixa la faucheuse. Je n’ai pas le choix… J’avais promis de ne plus utiliser un tel pouvoir… Mais je dois le faire… Au moins pour sauver la vie d’Ombre. Il tendit l’anneau devant lui, puis le lâcha. La source d’énergie plana seule dans les airs, seulement reliée par une sorte d’électricité au hérisson vert. Ombre s’était arrêtée de tourner pour voir ce qu’il se passait. La faucheuse aussi fixait Crépuscule. Celui-ci était en concentration intense ; la moindre erreur pourrait lui coûter la vie, ainsi que celle de la hérissonne. Il serra les dents, se chargea d’énergie. Il y eut une explosion, et Ombre fut aveuglée. Elle mit son bras devant ses yeux, jusqu’à ce que la lumière s’estompe.
  Quand elle enleva son bras, Crépuscule planait dans les airs. Ses yeux étaient devenus étranges. Noir à la place du blanc, et rouge à la place de son vert habituel. Son corps aussi avait changé de couleur. Sa cape était tombée par terre, laissant découvrir un corps élancé et souple, tout en étant plutôt musclé. Son corps était devenu orange, et ses taches (le bout de ses épines et autour des yeux) étaient devenues rouges. Son regard semblait empli de haine. Autour de ses poings, une énergie noire… Ombre l’avait déjà aperçue… C’était cette énergie qui avait tué cette Sacha.
  « Crépuscule… » Murmura la voix de la lynx dans la tête de celui-ci, qui eut un pincement au cœur. Je suis désolé, Sacha… Je dois le faire… Il ferma les yeux, prit un élan, puis fonça sur la faucheuse, le poing devant lui.


Et voilà!! C'est tout pour l'instant!! Enjoy!! ^^
Ps: je sais, la nouvelle forme de Crépuscule n'est pas originale (de toute façon, mon p'tit Crépuscule ne l'est pas spécialement non plus :/)
« Dernière édition: Décembre 24, 2010, 03:37:31 pm par Ombre the Hedgehog »
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Anzen dit:
Il faut que tu la retrouve, et l'enlever de ta vie ! *Coup de tonnerre*
Ombre dit:
*air de chevalier* Je mènerais à bien cette tache, messire! *sort son épée, et par à la conquête des dossiers windows, cherchant comment enlever cette satanée mise à jour*
 
 
Re : Ombre the Hedgehog
« Répondre #43 le: Décembre 16, 2010, 10:51:01 pm »
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Cool la suite !

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Ps: je sais, la nouvelle forme de Crépuscule n'est pas originale (de toute façon, mon p'tit Crépuscule ne l'est pas spécialement non plus :/)

J'avoue tu aurais pu trouver autre chose xD Pas grave, en autant qu'il ne devient pas un ornithorynque mutant quand il se transforme, ça va aller x)
   
Re : Ombre the Hedgehog
« Répondre #44 le: Décembre 19, 2010, 10:55:00 pm »
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merci Anzen de continuer à commenter  Smiley ça me fait plaisir de voir que quelqu'un me lit.

La suite! (trop de dialogues, je sais...)

Il y eut un choc assourdissant, une lumière éblouissante emplissant le monde des morts dans toute sa longueur et largeur, puis une explosion terrible. Ombre fut percutée par une énorme pierre. Celle-ci l’atteignit à la tête, lui faisant une méchante plaie. La hérissonne tomba au sol, et retapa la tête contre le sol, et un cri de douleur lui échappa. Elle était raide, et peinait à bouger ses muscles. Elle sentit que Crépuscule lui attrapait le bras et la relevait.
« Vite ! Fit-il. Il faut s’en aller avant que tout explose ! »
  Il prit la hérissonne dans ses bras, voyant qu’elle ne pouvait pas vraiment bouger, puis s’envola, toujours sous son étrange forme. Ils devaient essayer de s’en aller au plus vite. Dans quelques secondes, le monde allait disparaître.
« Ombre, essaye de prendre l’anneau qui est dans ma poche ! »
  Elle obéit, les muscles frêles. Elle se retrouva avec l’anneau brillant de toute sa splendeur dans sa main.
« Tu maîtrise leurs pouvoirs, n’est-ce pas ? »
  Elle acquiesça, ne comprenant pas vraiment où il voulait en venir. Elle sentit son étreinte se resserrer. Il avait les mains brulantes. Elle savait qu’il était en manque d’énergie. Il allait en avoir besoin rapidement, mais pour ça, elle se doutait qu’il allait falloir revenir dans le monde des vivants.
« Il doit sûrement avoir un pouvoir, un truc machin chose qui nous permettrait de rentrer dans notre monde…
- Oh Crépuscule… Commença-t-elle. »
  Elle se stoppa de suite. Elle ne savait pas comment elle savait ce qui lui venait à l’esprit. C’était comme une voix qui le lui soufflait.
« Ombre… Qu’y a-t-il ? S’inquiéta-t-il. »
  Elle soupira. Elle n’avait pas le choix. Elle devait lui dire, même si elle n’en était pas sûre.
« Crépuscule… Si tu mets un pied dans le monde des vivants… Tu te dématérialiseras… »
  Il crut que le monde s’écroulait autour de lui. Il n’avait donc aucune chance de s’en sortir ?
« Mais j’ai déjà réussi à m’en aller d’ici plusieurs fois…
- Tu tiens vraiment à retourner sur terre au risque de disparaitre, à jamais ? »
  Il hésita. Il s’arrêta, et plongea son regard dans celui d’Ombre. Elle avait les larmes aux yeux. Il eut l’impression de voir le regard de Sacha avant sa mort, ce qui lui serra le cœur.
« Qu’en penses-tu ? Lui demanda-t-il. »
  Elle baissa les yeux, avant de répondre :
« Je ne peux décider à ta place…
- Tu ne connais pas un monde où il se pourrait que je ne me désintègre pas ? »
  Une lueur d’espoir apparut dans les yeux de la hérissonne. Elle devait faire vite. Elle tendit l’anneau devant elle, avant de hurler des paroles incompréhensibles. Une lumière les enveloppa. Ombre ne sut pourquoi, mais les larmes lui montèrent aux yeux. C’était comme quand… On avait coupé le lien avec Crépuscule. Elle hurla, mais cette fois de douleur. Les larmes dégoulinaient sur ses yeux. Elle ne comprenait pas ce qui se passait. Elle sentait Crépuscule qui la serrait fort contre lui, et elle sentait que lui aussi souffrait. Elle s’agrippa à lui, et le serra à son tour. Etait-ce le lien qui était de retour ? Ou le reste du lien qui s’en allait à jamais ? Etait-ce la douleur que l’on ressentait lorsqu’on mourrait ?

  Blue, Lilas et Night étaient sortis du vaisseau. L’échidné et le loup avaient décidé d’abandonner le docteur Robotnik. Le plan ne pouvait plus marcher sans Crépuscule. Lilas les avait suivis car elle appréciait beaucoup l’échidné bleu, et qu’elle ne voulait pas le laisser seul.
  Ils s’étaient éloignés du vaisseau, et s’étaient assis sur des rochers, au bord d’une rivière, et regardaient l’eau passer. Ils étaient tous autant nostalgiques les uns que les autres. Le plus triste était quand même Blue. Il avait la tête basse, et ses yeux étaient perdus dans le vide.
  Night allait dire quelque chose, lorsque le temps s’arrêta… 

  Tout avait disparu. C’était le néant complet. Etaient-ils morts ? Cette question restait sans réponse.
  Soudain, une lumière éblouissante fit son apparition. Ombre et Crépuscule furent éblouis par cette lumière, et mirent un certain moment avant de s’y habituer.
  Lorsque ce fut le cas, ils remarquèrent qu’ils flottaient dans les airs. Crépuscule avait retrouvé sa forme normale. Ombre regarda la main dans laquelle elle tenait l’anneau. Elle poussa un cri lorsque celui-ci partit en poussières.
« Oh nan… S’étrangla-t-elle. »
  Crépuscule se tourna vers elle, la regardant avec les yeux ronds.
« Quoi ? Demanda-t-il.
- L’anneau… Il est parti en poussières… »
  Il crut qu’il allait s’écrouler. Sans l’anneau, il leur serait impossible de partir. Ils étaient coincés. Il regarda autour de lui. Ce monde était d’une étrangeté incroyable. Il était vide de traces de vie. Ils étaient comme dans une sorte de tuyau, un tourbillon de couleurs vives qui donnait le tournis. Crépuscule ignorait complètement où ils se trouvaient, mais Ombre avait l’impression d’être déjà venue.
« Tu sais où on est ? Demanda le hérisson vert. »
  Elle sembla ne pas l’entendre. Elle avait les yeux qui parcouraient le paysage. Elle crut voir des ombres, ou plutôt des fantômes… Avec des formes qu’il lui semblait déjà avoir vues. Elle restait figée. Elle tremblait, et ses pupilles n’étaient plus qu’un petit point noir. Elle avait réussi à placer un nom sur un des fantômes. Son sang se glaça dans ses veines. Cette ombre, elle la redoutait. Elle eut l’impression que le fantôme s’approchait d’elle et allait la frapper. Elle se recroquevilla et hurla, sans même essayer de se défendre.
  Crépuscule jeta un regard surpris à la hérissonne. Lui, ne voyait rien.
« Nan… Maman, laisse-moi ! Ne me frappe pas ! Cria Ombre, effrayée. »
  Quoi ? Le hérisson vert regarda autour de la hérissonne. Rien. Mais pourquoi criait-elle ? Avait-elle des hallucinations ? Il essaya de s’approcher d’elle, mais percuta un mur invisible. Mais…
  Ombre sentit comme un terrible coup dans le dos, et poussa un gémissement pitoyable… Elle crut entendre sa voix d’enfant, et sa mère lui crier dessus. Son esprit faisait comme un tour dans le passé, puis revenait. Elle avait l’impression de devenir folle. La tête lui tournait. Elle releva la tête. Sa mère était apparue bien clairement, une belle hérissonne noire, au corps élancé, des piquants assez courts, tous pendants, sauf un, beaucoup plus long, attaché par une lanière. Elle la regardait méprisamment avec ses beaux yeux gris. Elle était habillée d’une longue robe pourpre.
  Ombre frissonna, les larmes aux yeux. Sa mère était morte, assassinée, quand elle avait douze ans. Qui l’avait tuée ? Elle-même. Elle avait tué sa propre mère. Pourquoi ? Elle n’en avait pas vraiment compris la cause. Déjà, parce que sa mère l’avait battue lorsqu’elle était petite. Mais il y avait autre chose… Qu’elle ne comprenait pas. Mais peu importait. Elle se retrouvait en face d’elle, et ne savait que faire. Elle commença par se lever, et de faire face à sa mère, bien droite, la tête haute. Sa respiration s’accélérait rapidement. En réalité, elle craignait sa mère.
  Crépuscule la fixait sans comprendre. Il se demandait face à qui était la hérissonne. Il aurait aimé que le lien soit toujours présent, il aurait pu savoir ce qu’il se passait.
  D’autres ombres vinrent se poster autour de la hérissonne. Elle reconnut Jena, Mina, Plume,  son père (un hérisson couleur bordeaux aux yeux orange), et une petite fille d’à peu près douze ans aux cheveux bruns et aux yeux bleus. Cette fille, elle l’avait connue grâce à Secret. Elle ne l’avait jamais rencontrée, mais elle était exactement comme le chat la lui avait décrite.
« Où suis-je ? demanda finalement la hérissonne.
- Tu te trouves dans les couloirs du temps, répondit la jeune fille d’une voix douce et claire, presque divine. Nous savons pourquoi tu es ici, inutile de nous expliquer. Tu veux rendre la vie à Crépuscule, n’est-ce pas ? »
  Le cœur se gonflant d’espoir, Ombre acquiesça. Ses yeux luisaient.
« Je tiens à te prévenir tout de même, coupa sa mère, les bras croisés, leur tournant le dos. C’est assez risqué. Nous pouvons te renvoyer dans le temps, avant que ne sautes comme une abrutie sur cet humain, et que tu ne te plantes cette aiguille dans la main. Si tu trouves assez de courage en toi, tu pourras dévier ton saut, et éviter le contact mortel.
- Tu sauveras Crépuscule, et ta vie en même temps, continua son père. Le problème, c’est que Crépuscule ne se rappellera pas de tout ce que tu as fait pour le ramener la vie. Il se peut que tu perdes toi-même la mémoire, et que tu ne te souviennes plus de rien. C’est un risque. »
  Crépuscule en avait trop entendu. Il tapa sur le mur invisible en criant un « Non ! » ferme. Ombre tourna la tête vers lui. Elle semblait comme triste, mais son air était déterminé. Il crut que ses jambes allaient le lâcher. Il n’avait aucune chance de la convaincre. Ombre… Ne fait pas ça... Elle sembla l’avoir entendu, car elle baissa la tête. Il tomba à genoux. Elle s’approcha du mur invisible, sortit un stylo de sa poche, et marqua: Excuse-moi, Crépuscule. Je dois le faire… Pour toi… Je t’aime.
  Il sentit son cœur se serrer, et les larmes lui monter aux yeux. Il se releva d’un bond, et protesta :
« Et si ça ratait ? Tu imagines…
- Et si ça réussissait ? Le coupa-t-elle. Tout sera mieux… Crépuscule, fais-moi confiance. »
  Il plaqua ses mains contre le mur, et y colla son front, les larmes dégoulinant sur ses joues, et se perdant dans le vide coloré sous ses pieds. Il sentit comme une douce chaleur sur ses mains. Il releva la tête. Ombre avait posé ses mains sur les siennes, et le regardait tristement, les larmes aux yeux,  mais avec un faible sourire sur les lèvres.
« Si jamais je ne reviens jamais, je veux que tu saches que je t’aime. Sois brave, mon guerrier… »
  Elle fit demi-tour, et retourna vers les fantômes. Elle acquiesça lentement. Ils firent un cercle autour d’elle, et lièrent leurs mains. Une lumière aveuglante l’éblouit, et elle se recroquevilla sur elle-même. Elle fut envahie par un tourbillon d’émotions, qui lui firent tourner la tête. Puis, tout devint noir. Quand elle rouvrit les yeux, elle était dans la prison, face à l’homme à la seringue. Le cœur battant, elle sauta. Son sang se glaça dans ses veines. Elle n’avait pas été assez rapide pour éviter l’accident… C’était fichu. Elle ferma les yeux. Nan… Elle sentit un violent choc dans son abdomen, et elle retomba violemment sur le sol. Quand elle ouvrit les yeux, elle crut voir la silhouette de son père.
« Oh… »
  La silhouette disparut aussitôt. Elle resta bête. Son père avait-il senti sa détresse ? Où avait-elle elle-même réussi à dévier sa trajectoire, et qu’elle avait tout simplement eu des hallucinations ? Des questions qui restaient sans réponse.
  L’homme la regardait d’un regard surpris. Elle lui fit une sorte de grimace, avant de se relever d’un bond, les jambes molles. Crépuscule vint se camper à ses côtés. Dire qu’il ne sait pas tout ce que j’ai fait pour l’aider… Ou du moins, il ne se rappelle pas…
« Si tu tiens à la vie, fit Crépuscule à l’homme, à ta place, j’me casserais en courant et en criant comme une fillette. »
  Ombre eut envie de rire, mais elle se retint. L’homme les regarda avec les yeux ronds, hésitant. Il finit par reculer, puis partit en courant. La hérissonne eut un sourire, avant de tourner la tête vers Crépuscule. Il la regardait avec un sourire moqueur.
« Allons-y, lui murmura-t-il. Inutile de nous attarder ici. »
  Elle acquiesça. Ils sortirent tranquillement. Mais Ombre se souvint, trop tard, qu’une bombe avait explosé. Ils furent projetés violemment vers l’extérieur, se recevant des morceaux de béton, et se brûlant. Ombre retomba sur la tête, et manqua de se briser la nuque. Crépuscule, lui, fit un mauvais plat sur le ventre.
  Le hérisson vert se releva le premier. Du sang coulait lentement, partant de son torse. Il avait de nombreuses brûlures, et impacts sur tout le corps. Il souffrait, mais ignora la douleur. Il s’approcha d’Ombre, s’assit, et la prit sur ses genoux. Elle s’était évanouie. Il soupira. La prison était en cendres. Seuls quelques murs tenaient encore. Si on était restés à l’intérieur, on serait morts.
« Vous vous en êtes sortis ! Ombre a réussi à retourner dans le passé !
- Hein ? »
 Crépuscule tourna la tête vers la voix. Le loup qui les avait aidés courait vers eux. Il s’accroupit près d’eux, ses yeux jaunes brillants.
« Quel passé ? Demanda le hérisson vert, plutôt agressif. De quoi parles-tu, vieux fou ? »
  La queue du loup fouetta l’air, avant qu’il ne souffle, agacé :
« D’abord, je m’appelle Hiro. Et puis Ombre t’expliquera, lorsqu’elle sera en état. Pour l’instant, tu dois me suivre. »
  Le hérisson hésita un instant, avant d’acquiescer. Il se leva et prit Ombre dans ses bras. Il échangea un regard avec le loup. Un regard dénudé de sentiments. Ils se firent un signe de tête, avant de commencer à marcher vers une destination inconnue.

Et voilà!! Pas assez d'action, je sais ^^ Enjoy!! ^^
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Anzen dit:
Il faut que tu la retrouve, et l'enlever de ta vie ! *Coup de tonnerre*
Ombre dit:
*air de chevalier* Je mènerais à bien cette tache, messire! *sort son épée, et par à la conquête des dossiers windows, cherchant comment enlever cette satanée mise à jour*
 
 
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