Re ! Comme d'hab’, je n’ai pas posté de suites depuis un bon bout de temps, mais cette fois je reviens avec un chapitre entier ! Divisé parfois en sous-parties
(Ovation de la foule, jamais final_x n'avait fait un effort pareil)
Et comme d’hab’ j’aimerais beaucoup savoir vos diverses impressions sur le travail que j’ai mené jusqu’ici.
Je ne pourrais malheureusement pas lires vos réponses que d’ici deux semaines (tssss ah ces vacances…)
Donc à bientôt !
:wink:
Chapitre 5 : Aube
Je tombe, la tête en avant vers le sol qui a donc pris la place du ciel et inversement. Ma chute n’aura que la terre ferme pour unique fin. Je me disais que j’allais survivre mais est-ce que je « vis » dans cet état ? Je ne suis plus qu ‘un amas d’acier qui ne peut même pas sentir l’air frotter contre ses joue. Tout s’est passé si vite pour moi. Dans la lueur orangée du soleil levant je distingue Westopolis, je traverse un nuage à grande vitesse. Ma ville natale se rapproche inexorablement. Peu a peu je distingue des toits, des rues, des avenues des parcs, vue du ciel elle m’apparaît comme un jeux de cubes multicolores que l’on empiles, enfantin. Je me met parallèle au sol, peut être qu’en offrant de la résistance à l’air j’atténuerais ma chute ?
Je ferme les yeux, je ne peux pas assister au dénouement de cette histoire, est ce que je vais ressentir de la douleur ? Je ne sais pas, je ne sais plus, je ne vais que subir ce qui se rapproche de plus en plus vite.
Le néant, le noir absolu qui vous arrache de la réalité. Le temps passe si vite lorsque l’on s’isole de tout, au plus profond de son esprit. Un bruit distant vient troubler l’ordre de l’indéfinissable, une impression se dégage. La machine se remet doucement en marche, le conscient reprend le dessus sur le sub-conscient, les sens s’éveillent, le corps prend conscience de son état inerte, il se redresse, par réflexe, parce qu’il le faut. Les paupières se lèvent, aux fractions d’images, restes des rêvent, se succèdent les image éblouissante d’une réalité froide et grise. C’est un effet pervers du sommeil : la plupart du temps lorsque vous vous risquez à vous re-confronter à la dure réalité, c’est comme un piège, une grille qui se referme derrière vous alors que vous pénétrez dans l’arène, vous ne pouvez plus retourner dans votre doux pays des rêves. Tails se levait lentement donc dans la lumière du soleil naissant, l’esprit encore embrumé, parmi les vestiges des pensées loufoques du pays des songes désormais abandonné un seul mot se répétait en lui : « rêve », et pourquoi « rêve » ? Il se retourna et retrouva la fameuse guitare noir lustrée, les sentiments de dégoût et d’amertume qu’il quitta lors de sa soustraction à la réalité lui percutèrent le crâne, comme un boomerang que l’on aurait lancé très fort pour l’éloigner le plus possible, mais qui nous retombe dessus avec la même intensité. Le retour sur terre fut donc douloureux pour le renardeau, qui gémit rien qu ‘en repensant aux impressions éprouvés la veille. Mécano mais sûrement pas artiste, néanmoins tout s’apprend, c’est ce qu’il avait constaté au fil du temps. Il se frotte la tête, il ne veut pas repenser à tout ça, alors il se contente d’avancer. Arrivé en quelques pas à la vitrine il écarte quelque peu les stores pour voir sans être vue. Après un bref éblouissement il constate que la fête doit être terminé depuis une heure ou deux, plusieurs personnes nettoient les rues du mieux quelles peuvent. Partout où il posait les yeux, le renardeau constatait que les êtres humains oubliaient leurs différences, statut social, origines, age, pour se consacrer à un travail collectif. Il était fier de savoir que pour au moins quelques heures, tous les êtres de cette immense ville ne faisaient plus qu’un. Mais il désenchanta rapidement, précisément au moment où il repensait au prix de cette union, victimes, dégâts matérielle, combien de cauchemars d’enfants traumatisé par ces derniers jours ont value ces quelques heures de coopération ? « Les humains, n’ont pas la maturité d’agir ensemble quand il le faut », pensait-il « c’est toujours à Sonic de les sauver, comment feront-ils lorsqu’il ne sera plus là ? » mais il sourit « ils en ferons bientôt l’expérience lorsque… » Il fut interrompu par un sifflement, strictement identique au son que fait un obus avant de s’abattre mortellement sur sa cible. Cette image eu percuté Tails qu’aussitôt il se mis à l’abris sous un meuble. Le crash retentis, des morceaux du plafond tombaient ainsi qu’une épaisse poussière envahissant rapidement la pièce. Le renardeau sortit de ses abris et s’avança en toussant, un être se relevait, éclairé par la lumière du trou au plafond.
Malgré le peu de visibilité qu’offrait l’environnement, il reconnu tout de suite le silhouette de Shadow avec ses pics hérissés, il s’avança alors vers lui ne sachant pas trop ce qu’il allait faire. La poussière se dissipa, et Tails pu observer le hérisson noir…nu ? Non attendez, ce n’était pas celui qu’il connaissait, il lui était certes identique, mais son corps était froid, son regard…Glacial. « Un androïde, se fit le renardeau, crâne d’œuf m’as envoyer un androïde Shadow ! » Plus de temps à perdre, il sait combien ces machines sont redoutables, la machine ou lui dans un duel. Alors suivant sa logique, il attaqua sans même crier gare, et asséna un coup de poing à son adversaire qui le bloqua sur le champ d’une seule main, sans bouger. Surpris, le renardeau ne se découragea pas et enchaîna les coups, mais tous furent contrés les un après les autres par un être ne subissant vraisemblablement pas la fatigue. A bout de souffle il posa finalement un genou à terre, quelle ironie : sa vie fut consacré au machines, et c’est l’une d’entre-elles qui allait lui ôter, il considéra son futur assassin d’un regard où la haine se mêle de détermination. Mais le robot ne bougea pas, ne respirait même pas, un cœur de métal, aucun sentiment ne pouvait traverser cette coque, il était méprisable. L’androïde considéra Tails attendant sa fin, mais tarda à lui donner.
…« Tu n’es pas comme les autres »…
La demi sphère rougeoyante émerge lentement de l’horizon. Assis sur le rebord du toit d’un immeuble en périphérie de Central city, Shadow assiste patiemment à l’aurore qui se reflètent dans ses yeux rouge sang. Il avait réfléchit, médité aux évènements de la nuit dernière, cette fille…il avait beau retourner le problème dans tous les sens, rien à faire, cette fille l’obsédait. Pour un être qui était sensé laisser son passé derrière lui, le voilà se confrontant de nouveau aux fantômes de celui-ci. On ne retrouve jamais les êtres aimés disparut, toutefois, peut être que cette « Anna » était un rappel, fasse à l’oubli, le passé se révolte et ressurgis…violent.
Perdu dans ses pensées, le hérisson ne remarqua que tardivement la figure juvénile d’un petit garçon d’environ dix ans qui l’observait en contrebas, sa tête passant par la fenêtre de sa chambre. Il avait l’air de savourer silencieusement un instant qui ne lui sera pas permis deux fois dans sa vie. Quel bonheur, quelle chance ! A l’observer, l’enfant devait se trouver devant son idole, celui qui avait sauver sa ville, sa planète, sa famille, ses amis…mais il se heurta au regard glacial de son héro, et son sourire disparut très vite. Ce n’était peut être qu’un sourire parmi tant d’autres, d’un de ses humains si stupides, victimes de leur propre autodestruction et qui l’avaient d’autant plus arraché à tout ce qu’il aimait. Mais le visage froid du hérisson noir se transforma en un sourire –quoique forcé- et comme une réponse l’enfant lui souri de nouveau, enfin. Quelque chose cette nuit là venait de se passer, chaque enfant lui rappelait d’où il venait.
« Encore un jour se lève sur Westopolis…mais pour moi ce sera le dernier en ce monde » la lueur orangé se reflétait sur les gravats. « Pourquoi ? » répondit l’androïde en aidant Tails à passer sur le trou qui menait au toit. Son poil roux éblouissait au soleil naissant, une brise le parcourait, il sourit :
« - Je ne suis pas d’ici
- d’où viens tu alors ? »
Il pointa son doigt vers le ciel.
« Je viens de quelque part par là, un monde que les humains ne connaissent pas. C’est un monde bien différent de cette planète. A propos, d’où viens tu toi ? Tu ressembles beaucoup aux androïdes Shadow que nous combattons.
Matt baissa la tête.
- Disons que je suis différent. »
Tails commença à tourner autour de l’androïde l’observant minutieusement, puis il remarqua un « p » bleu comme tatoué sur l’épaule droite de celui-ci.
« Je vois, reprit-il, un prototype hein ? Voilà pourquoi tu es différent, tu es un hors série, une machine unique destinée à servir de modèle pour une création massive de répliques…
- tu as deviné…
- …d’ailleurs comme signe de distinction les marques rouges que porte ton original, le véritable Shadow, sont d’un gris bleuté sur toi, comme tes yeux. C’est un grand privilège que tu as là, peu de robot d’Eggman possèdent ce genre de distinction
-ah…
- Tu me parais, comment dire, plus humain que les autres. C’est pour ça que tu ne pas attaqué ?
- Je me suis enfui de la base, après avoir détruit la chaîne de production, Eggman doit être furieux à l’heure qu’il est. »
Tails s'arrêta puis ris.
« En fait nous sommes dans le même camps toi et moi, quel est ton nom, enfin ton identifiant ?
-…Euh… »
Le même problème se reposait, il fallait qu’il trouve quelque chose, il trouva, vite oui, mais il trouva
« Je me nomme Watt.
Le renardeau lui tendit alors la main.
- Eh bien Watt, soyons alliés, non mieux, soyons amis »
L’androïde fit une mine surprise, qui fut très vite remplacé par un sourire. Devant l’aurore deux mains d’une nature très différente se serraient, comme un pacte.
Sad but true
...
Tout est flou, il ne reste de mon univers que d’énormes vagues argentées, elles ne me submergent pas pourtant elles m’emprisonnent. Je suis dans une prison une prison sphérique, je coule indéniablement me laissant porté par les remous immatériels. C’est étrange mais j’ai l’impression d’avoir toujours connu cet endroit…où suis-je ?
« Le pouvoir suprême est anéantie et je suis désormais obligé de survivre à travers le corps de cette vermine"
Qui pouvait dire cela ? Qui était la vermine ? Etait-ce lui ? Trop de questions...Trop faible pour pouvoir réfléchir. Il voulait juste se laisser porter par la brume, comme dans tout autres songes.
"Ooh..." Non, ce n'était pas n'importe quel rêve, c'était sa propre voix qu'il avait entendu, un frisson lui traversa le dos: sa voix était agonisante, ce rêve était-il donc un cauchemar ?
La brume, les vagues argentées se dissipèrent à une vitesse fulgurante, laissant place à un néant absolu. Joefrey le savait désormais, il n'était pas seul, a la seconde où cette sensation lui parvint, trois yeux rouges gigantesques aux pupilles noires s'ouvrirent de l'obscurité. La voix, semblant provenir des globes oculaires cette fois, résonna de nouveau, profonde, grave et angoissante:
" Tu as réussis à revenir sous une forme consciente, je t'admire, tu es un être mentalement trés résistant selon toutes vraisemblances
- Mmh... Que...Qui...es tu ?
- Tu n'auras pas le loisir de la savoir petite vermine
La brume réapparut pour lui lier les poignets et les tibias. Joefrey se débattit.
"Inutile, continua la voix, ici, dans cet univers, c'est mois qui pose les règles. Tu as fait la triste erreur de rester en vie, c'est dommage...tu vas souffrir"
Les yeux de sang prirent un petit air de satisfaction. Avant de continuer:
" Je pense que ton ami Matt te regrettera
- comment savez vous son nom ?! Rétorqua Joefrey qui commençait à bien se réveiller
- triste nouvelle petit humain: tu n'es pas dans un des "rêves" idiots sur lesquels vous donnez bien trop d'importance. Non tu demeures au plus profond de ton esprit, la dernière petite bride de conscience qui n'es pas tombé son mon contrôle a réussi à te matérialiser en cet avatar..."
Le garçon commençait à saisir, mais avait peur de comprendre, les yeux poursuivirent :
" Je sens que tu réalise, oui Joefrey, si ton esprit est un monde, alors j'en suis le conquérant. J'ai pris le contrôle de ton corps, c'est l'une des prouesses que me procure mon immense pouvoir, je t'ai réduit à l'état de simple parasite désormais, un exclu dans son propres corps.
- Non...
- Tu m'a démontrer que je ne pourrais pas me débarrasser de toi d'une manière définitive, tu me demandais comment je connaissait le nom de ton ami, c'est évident: j'ai accès à tous tes souvenirs, tes pensées, tout ce qui à fait ce Joefrey que je démonte encore au moment même où je te parle. Plus que le simple fait de prendre simplement ton corps, je le façonne à mon image, je modifie mon code génétique à volonté.
- Je me battrais, si il reste encore une part de moi qui m'appartienne alors je me battrais."
Les yeux rirent
"Tu ignores à qui tu as à faire ?
- tu dois être celui que Shadow a battu ?
- J'ai assez perdu de temps avec toi je te réduirais au silence, je vais commencer par te faire revivre les moments que tu considères comme les pires de ta vie, indéfiniment, ce sera ta première torture, j'en ai d'autres sur ma liste."
L'oeil central commença à afficher des images de souvenirs atroces, puis absorba le jeune homme qui hurlait atrocement. La voix de son bourreau résonnait pour la dernière fois, impassible: " Je suis le rêve te rendant réel, je suis ta douleur quand tu peux ressentir, tes yeux quand tu peux voir, tu m'appartiens dorénavant, c'est triste mais vrais..."
Le passeur.
Le soleil était maintenant à son zénith, et réchauffait le métal rouillé de la vieille tour radio de Westopolis, aujourd’hui désaffecté, miraculeusement épargnée par l’attaque des Blacks Arms.
C’était un haut édifice qui autrefois surplombait la ville, son armature entièrement métallique reflétait la modernité pour les habitants. Aujourd’hui contrastant trop avec le paysage contemporain on ne demande qu’à la démolir.
Quelques minutes de montée de marches, et Tails et Watt arrivèrent à son sommet, ce dernier ne savait toujours pas pourquoi il était ici, un vague « tu verras bientôt » avait servis comme toutes réponses.
« Maintenant, je peux savoir pourquoi tu m’as conduit ici ?
Un sourire se dessina sur les lèvres du renardeau
- regarde ce panorama… »
Il est vrai que la ville était belle de ce point de vue, elle s’étendait comme un océan brillant sous la lumière dorée de ce milieu de journée.
« C’est le meilleur endroit pour assister à la cérémonie du passeur. »
Ces dernières paroles avaient ramenées l’androïde sur terre, de quoi parlait-il ? Sans attendre de questions, Tails poursuivit :
« Tu te souviens de ce que je t’ai dit ce matin, que je retournerais bientôt dans mon monde ?
- …Oui
- Eh bien ce bientôt, c’est ce soir. Je voulais te demander…si…enfin, si ça te dirais de venir avec moi sur Mobius ? »
Watt eu un temps d’arrêt, il est vrais que la tentation d’échapper à ce monde lui avait vaguement effleuré l’esprit. Mais il se ressaisit vite : non il ne pouvait pas, il avait un être cher à sauver. Il allait répondre mais Tails pris la parole le premier :
« Écoute, tu n’es pas obligé de me répondre tout de suite, ni même de venir avec moi, mais si tu veux un jour me rejoindre, alors prend ça avec toi. »
Il lui tendit un bracelet métallique assez épais, dont la fonction était de soutenir un petit boîtier solidement clos.
« J’ai confiance en toi, repris-t-il, je l’ai su dès le début que tu n’étais pas comme les autres robots, je sais que tu l’utilisera à bonne escient… »
Tails s’interrompit, ses yeux s’écarquillèrent. Watt se retourna alors, il vit un être de taille humaine, vêtu d’une toge noir et crasseuse, sa tête était masquée par le capuchon de celle-ci. L’individu leva lentement la tête puis pri la parole d’une voix sombre :
« Petit vermisseau je te retrouve…tu as aussi contribué à la chute de mon empire.
- Black Doom…impossible, chuchota Tails
- tu vas payé ta dette, et contribuer à sa reconstruction, je trouverais les ressources nécessaires dans ton monde pour que les Blacks Arms se vengent de vous tous ! »
Watt s’interposa, « il » était venu à lui, mais pas pour lui. C’était l’occasion de neutraliser Doom, celui-ci le considéra
"C’est étrange, fit-il, ton aura me rappel quelqu'un, je ne t'ai pourtant jamais rencontré. Peu importe il me faut ce bracelet, écarte toi !
- tu ne le toucheras pas"
La voix de Watt était calme et menaçante, il accompagna le geste à la parole, préparant lentement une boule d'énergie bien en vue dans sa main, puisant dans sa propre énergie robotique. Tails observait silencieusement, s'interrogeant.
Doom attaqua le premier, fonçant sur Watt et tendit son bras gauche sur le corps métallique pour le déchiqueter. Watt ne réagissait pas, le temps semblait ralentir, la mécanique de l'androïde de combat faisait son oeuvre.
... (Système de combat: activé, mise en service de tous programmes à 100%)...
Le corps de l'androïde était maintenant débridé, la vision de Watt s'emplit d'un rouge sang. Le corps de son adversaire sembla ralentir, sa vue s'emplit alors de données sur son adversaire alors il pouvait calculer son prochain coup, l'esprit et la machine ne faisaient plus qu'un. Watt réagit alors à une vitesse fulgurante: il s'écarta d'un pas sur la droite, laissa le temps au bras de passer devant lui, puis avec la tranche de sa main droite effleura son bras jusqu'au cou de son adversaire. Celui-ci fut alors projeté avec force dans la direction opposé, il tenta en vol une manoeuvre pour se réceptionner, mais Watt ne lui en laissa pas le temps: de son bras gauche il envoya la boule d'énergie, qui l'atteignit dans une explosion. Doom assuma le coup et s'écrasa sur le sol, faisant vibrer toute la tour. Puis il se releva, jetant sa toge brûlée dans le vide. Watt retint un cris d'horreur; le corps du Joefrey qu'il connaissait avait presque disparut: sa peau avait noirci, comme-ci elle avait brûlée, des épines qui ressemblaient à des excroissances osseuses transperçaient sa peau, de son visage puis tout son corps d'une manière plus dispersée, il ne restait des vêtements que des haillons, déchirés par la modulation corporelle du parasite, car c'était bien ce que Doom était, un parasite. Tails n'était pas moins surpris: "un...un corps humain"c’est ce qu’il réussit à articuler. Doom ria silencieusement puis de plus en plus fort "voila ceux en quoi vous m'avez réduit". Watt réalisa qu'aucun humains ne pouvait recevoir un tel coup et se relever intact, Doom n'avait pas changer Joefrey qu'en apparence. Il se remit en position de combat, mais un bras lui barra la route, c'était celui d'un Tails décidé "à mon tour" annonça-t-il, avant de se retourner vers Watt pour lui tendre le bracelet et lui demander de s'enfuir avec. C'est ce qu'il fit et il se dirigea aussitôt vers la cage d'escalier. Tails l'attaqua alors aux moyens de gestes légers et aériens, mais il ne put, malgré ses efforts, rivaliser avec la puissance de son adversaire qui l'éjecta très rapidement d'un revers de bras
- dégage, c'est le bracelet que je veux, puis il se volatilisa en fumée sur ces mots.
Watt descendait les marches du plus vite qu'il pouvait, il ne savait pas combien de temps Tails pouvait le retenir, mais il se doutait que ce serait de courte durée, alors il devait descendre encore plus vite, et continuer à tourner dans cette cage, tourner encore plus loin de lui. Une fumée le dépassa, il connaissait cette fumée, celle-ci se matérialisa, comme il l'attendait, sur le prochain palier en contrebas. Continuant de descendre il prépara une nouvelle boule d'énergie plus importante, mais il eu un imprévu: son corps robotique ne supporta pas cette nouvelle pompe d'énergie et il s'effondra et roula dans les marches, jusqu'a atteindre le palier, inconscient, où Doom le cueillit. Celui-ci le plaqua contre une poutre en métal rouillé de l'infrastructure avec une telle puissance qu'elle vibra de nouveau dans un grand bruit. Puis sans un mot il lui arracha le bracelet des mains.
- Enfin ! Il émis un rire sombre, j'attend ce moment depuis trop longtemps déjà, mais que...
En contemplant son trophée il s'aperçut que ce lui-ci était gravement endommagé par la chute de son adversaire ou encore le choc lorsqu'il le plaqua contre la poutre. Mais il se moquait pas mal pour l'instant de l'origine de la casse, il n'avait d'yeux que pour la large brèche qui parcourait le boîtier du bracelet, d'où s'échappaient un petit grésillement accompagné de temps en temps par le jaillissement d'un petit jet électrique.
- Il n'est plus en état de te servir, dommage pour toi !
Tails, était descendu en volant, suspendu dans le vide grâce à ses deux queues qu'il utilisait à la manière des palmes d'un hélicoptère, un sourire goguenard aux lèvres.
- Rien ne peux m'arrêter désormais, rétorqua Doom, je l'utiliserais malgré tout
- ne le fait pas, cela pourrait avoir des conséquences graves, il utilise le chaos !
- TAIS TOI ! Il empoigna le corps inerte de Watt et le balança sur le renardeau, puis il brandit le poing, prêt à écraser le boîtier et accomplir sa vengeance.
Tails esquiva de justesse l'androïde qui tomba en chute libre et se retourna, Doom s'apprêtait à activer le bracelet. Il regarda successivement Watt tomber et la main allant s'abattre sur le boîtier, que faire ? Le choix était difficile, la vie de son ami, ou son devoir, celui que son frère lui a enseigner. Il prit sa décision, il arrêta le mouvement rotatif de ses queues et tomba en chute libre à son tour. Il avait fait son choix, il n'y reviendra pas mais il ne devait pas échouer. Il profila son corps un peu plus, il s'approcha de Watt plus vite encore. Il remonta son corps jusqu'à atteindre son visage, et l'agrippa à la taille avant de lui crier "accroche-toi !" même si il doutait que celui-ci puise l'entendre. Les deux amis chutaient la tête la première enlacé l'un à l'autre, tout devin blanc, si blanc, trop blanc pour promettre un avenir sain. L'explosion du chaos s'étendra à la ville, puis au pays, au monde, et se propagea finalement dans l'univers entier.
...
… [Système activé]…
…Initialisation
…Vérification des sources d’alimentations principales
…Ok
…Mise en fonction des programmes principaux
…Chargement
…Ok
... -dommage à 26%-
…Vérification des programmes auxiliaires
…Ok
…Initialisation du contrôle en mode manuel dans :
…5
…4
…3
…2
…1
…0
…
Watt ouvrit lentement les yeux, la chute ne lui avait causé aucun dommage, Tails l'avait sauvé, celui-ci justement repris conscience à coté de lui. Il se passa une main sur le visage, puis reprenant ses esprits, paniqua et regarda autour de lui.
- Rien ! Il n'y à rien !
- Quoi ?
- Tu ne comprends pas ?! Le bracelet utilisait la puissance du chaos, si on l'utilise alors qu'il est endommagé, cela peut avoir de graves conséquences sur notre réalité !
Des cris de la population s'élevèrent
"Oh mon dieu, le ciel !
- c'est impossible
- faites quelque chose!
- c'est une catastrophe !"
Ils levèrent la tête tous les deux, Watt ne pouvait le croire: un astre qui n'était pas la Lune occupait désormais la majeure partie du ciel, cette énorme sphère bleu et verte semblait vouloir écraser la ville. Terrifié, il se retourna vers Tails pour trouver sur son visage une quelconque explication, mais lui aussi était pétrifié, ses lèvres s'ouvrirent lentement il bégaya doucement: "non...pas ça..." Watt s'approcha un peu plus de lui, le renardeau n'arrivait pas à décoller ses yeux de l'astre. Il s'assied sous le choc, puis arriva enfin à articuler tant bien que mal "c'est...c'est...Mobius !". Sur toutes les station de radio, tous les haut parleur, dans le monde entier, le rire glacial de Doom était émis depuis la vieille tour radio, et ne faisait qu'amplifier la panique qui régnait désormais sur la planète. Watt contemplait l'horreur, Mobius était devant lui, Doom et Joefrey s'y trouvaient.
- Je vais venir avec toi sur Mobius, annonça Watt, laisse moi juste un peu de temps.
Tails le regarda enfin :
- la cérémonie du passeur à lieu ce soir, rejoint moi ici au crépuscule
- j’y serais
Pendant que Watt se mettait en route Tails continua à observer sa planète natale, l’air coupable
« Si le passeur n’intervient pas, Mobius sera condamné par ma faute » pensa-t-il.