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[Fan fic] Un ami lointain
[Fan fic] Un ami lointain
« Répondre #15 le: Juillet 27, 2007, 05:33:24 pm »
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Re ! Comme d'hab’, je n’ai pas posté de suites depuis un bon bout de temps, mais cette fois je reviens avec un chapitre entier ! Divisé parfois en sous-parties
(Ovation de la foule, jamais final_x n'avait fait un effort pareil)
Et comme d’hab’ j’aimerais beaucoup savoir vos diverses impressions sur le travail que j’ai mené jusqu’ici.
Je ne pourrais malheureusement pas lires vos réponses que d’ici deux semaines (tssss ah ces vacances…)
Donc à bientôt !
 :wink:


Chapitre 5 : Aube

Je tombe, la tête en avant vers le sol qui a donc pris la place du ciel et inversement. Ma chute n’aura que la terre ferme pour unique fin. Je me disais que j’allais survivre mais est-ce que je « vis » dans cet état ? Je ne suis plus qu ‘un amas d’acier qui ne peut même pas sentir l’air frotter contre ses joue. Tout s’est passé si vite pour moi. Dans la lueur orangée du soleil levant je distingue Westopolis, je traverse un nuage à grande vitesse. Ma ville natale se rapproche inexorablement. Peu a peu je distingue des toits, des rues, des avenues des parcs, vue du ciel elle m’apparaît comme un jeux de cubes multicolores que l’on empiles, enfantin. Je me met parallèle au sol, peut être qu’en offrant de la résistance à l’air j’atténuerais ma chute ?
Je ferme les yeux, je ne peux pas assister au dénouement de cette histoire, est ce que je vais ressentir de la douleur ? Je ne sais pas, je ne sais plus, je ne vais que subir ce qui se rapproche de plus en plus vite.

Le néant, le noir absolu qui vous arrache de la réalité. Le temps passe si vite lorsque l’on s’isole de tout, au plus profond de son esprit. Un bruit distant vient troubler l’ordre de l’indéfinissable, une impression se dégage. La machine se remet doucement en marche, le conscient reprend le dessus sur le sub-conscient, les sens s’éveillent, le corps prend conscience de son état inerte, il se redresse, par réflexe, parce qu’il le faut. Les paupières se lèvent, aux fractions d’images, restes des rêvent, se succèdent les image éblouissante d’une réalité froide et grise. C’est un effet pervers du sommeil : la plupart du temps lorsque vous vous risquez à vous re-confronter à la dure réalité, c’est comme un piège, une grille qui se referme derrière vous alors que vous pénétrez dans l’arène, vous ne pouvez plus retourner dans votre doux pays des rêves. Tails se levait lentement donc dans la lumière du soleil naissant, l’esprit encore embrumé, parmi les vestiges des pensées loufoques du pays des songes désormais abandonné un seul mot se répétait en lui : « rêve », et pourquoi « rêve » ? Il se retourna et retrouva la fameuse guitare noir lustrée, les sentiments de dégoût et d’amertume qu’il quitta lors de sa soustraction à la réalité lui percutèrent le crâne, comme un boomerang que l’on aurait lancé très fort pour l’éloigner le plus possible, mais qui nous retombe dessus avec la même intensité. Le retour sur terre fut donc douloureux pour le renardeau, qui gémit rien qu ‘en repensant aux impressions éprouvés la veille. Mécano mais sûrement pas artiste, néanmoins tout s’apprend, c’est ce qu’il avait constaté au fil du temps. Il se frotte la tête, il ne veut pas repenser à tout ça, alors il se contente d’avancer. Arrivé en quelques pas à la vitrine il écarte quelque peu les stores pour voir sans être vue. Après un bref éblouissement il constate que la fête doit être terminé depuis une heure ou deux, plusieurs personnes nettoient les rues du mieux quelles peuvent. Partout où il  posait les yeux, le renardeau constatait que les êtres humains oubliaient leurs différences, statut social, origines, age, pour se consacrer à un travail collectif. Il était fier de savoir que pour au moins quelques heures, tous les êtres de cette immense ville ne faisaient plus qu’un. Mais il désenchanta rapidement, précisément au moment où il repensait au prix de cette union, victimes, dégâts matérielle, combien de cauchemars d’enfants traumatisé par ces derniers jours ont value ces quelques heures de coopération ? «  Les humains, n’ont pas la maturité d’agir ensemble quand il le faut », pensait-il « c’est toujours à Sonic de les sauver, comment feront-ils lorsqu’il ne sera plus là ? » mais il sourit « ils en ferons bientôt l’expérience lorsque… » Il fut interrompu par un sifflement, strictement identique au son que fait un obus avant de s’abattre mortellement sur sa cible. Cette image eu percuté Tails qu’aussitôt il se mis à l’abris sous un meuble. Le crash retentis, des morceaux du plafond tombaient ainsi qu’une épaisse poussière envahissant rapidement la pièce. Le renardeau sortit de ses abris et s’avança en toussant, un être se relevait, éclairé par la lumière du trou au plafond.
 Malgré le peu de visibilité qu’offrait l’environnement, il reconnu tout de suite le silhouette de Shadow avec ses pics hérissés, il s’avança alors vers lui ne sachant pas trop ce qu’il allait faire. La poussière se dissipa, et Tails pu observer le hérisson noir…nu ? Non attendez, ce n’était pas celui qu’il connaissait, il lui était certes identique, mais son corps était froid, son regard…Glacial. « Un androïde, se fit le renardeau, crâne d’œuf m’as envoyer un androïde Shadow ! » Plus de temps à perdre, il sait combien ces machines sont redoutables, la machine ou lui dans un duel. Alors suivant sa logique, il attaqua sans même crier gare, et asséna un coup de poing à son adversaire qui le bloqua sur le champ d’une seule main, sans bouger. Surpris, le renardeau ne se découragea pas et enchaîna les coups, mais tous furent contrés les un après les autres par un être ne subissant vraisemblablement pas la fatigue. A bout de souffle il posa finalement un genou à terre, quelle ironie : sa vie fut consacré au machines, et c’est l’une d’entre-elles qui allait lui ôter, il considéra son futur assassin d’un regard où la haine se mêle de détermination. Mais le robot ne bougea pas, ne respirait même pas, un cœur de métal, aucun sentiment ne pouvait traverser cette coque, il était méprisable. L’androïde considéra Tails attendant sa fin, mais tarda à lui donner.

…« Tu n’es pas comme les autres »…


La demi sphère rougeoyante émerge lentement de l’horizon. Assis sur le rebord du toit d’un immeuble en périphérie de Central city, Shadow assiste patiemment à l’aurore qui se reflètent dans ses yeux rouge sang. Il avait réfléchit, médité aux évènements de la nuit dernière, cette fille…il avait beau retourner le problème dans tous les sens, rien à faire, cette fille l’obsédait. Pour un être qui était sensé laisser son passé derrière lui, le voilà se confrontant de nouveau aux fantômes de celui-ci. On ne retrouve jamais les êtres aimés disparut, toutefois, peut être que cette « Anna » était un rappel, fasse à l’oubli, le passé se révolte et ressurgis…violent.
Perdu dans ses pensées, le hérisson ne remarqua que tardivement la figure juvénile d’un petit garçon d’environ dix ans qui l’observait en contrebas, sa tête passant par la fenêtre de sa chambre. Il avait l’air de savourer silencieusement  un instant  qui ne lui sera pas permis deux fois dans sa vie. Quel bonheur, quelle chance ! A l’observer, l’enfant devait se trouver devant son idole, celui qui avait sauver sa ville, sa planète, sa famille, ses amis…mais il se heurta au regard glacial de son héro, et son sourire disparut très vite. Ce n’était peut être qu’un sourire parmi tant d’autres, d’un de ses humains si stupides, victimes de leur propre autodestruction et qui l’avaient d’autant plus arraché à tout ce qu’il aimait. Mais le visage froid du hérisson noir se transforma en un sourire –quoique forcé- et comme une réponse l’enfant lui souri de nouveau, enfin. Quelque chose cette nuit là venait de se passer, chaque enfant lui rappelait d’où il venait.

« Encore un jour se lève sur Westopolis…mais pour moi ce sera le dernier en ce monde » la lueur orangé se reflétait sur les gravats. « Pourquoi ? » répondit l’androïde en aidant Tails à passer sur le trou qui menait au toit. Son poil roux éblouissait au soleil naissant, une brise le parcourait, il sourit :
« - Je ne suis pas d’ici
- d’où viens tu alors ? »
Il pointa son doigt vers le ciel.
« Je viens de quelque part par là, un monde que les humains ne connaissent pas. C’est un monde bien différent de cette planète. A propos, d’où viens tu toi ? Tu ressembles beaucoup aux androïdes Shadow que nous combattons.
Matt baissa la tête.
- Disons que je suis différent. »
Tails commença à tourner autour de l’androïde l’observant minutieusement, puis il remarqua un « p » bleu comme tatoué sur l’épaule droite de celui-ci.
« Je vois, reprit-il, un prototype hein ? Voilà pourquoi tu es différent, tu es un hors série, une machine unique destinée à servir de modèle pour une création massive de répliques…
- tu as deviné…
- …d’ailleurs comme signe de distinction les marques rouges que porte ton original, le véritable Shadow, sont d’un gris bleuté sur toi, comme tes yeux. C’est un grand privilège que tu as là, peu de robot d’Eggman possèdent ce genre de distinction
-ah…
- Tu me parais, comment dire, plus humain que les autres. C’est pour ça que tu ne pas attaqué ?
- Je me suis  enfui de la base, après avoir détruit la chaîne de production, Eggman doit être furieux à l’heure qu’il est. »
Tails s'arrêta puis ris.
« En fait nous sommes dans le même camps toi et moi, quel est ton nom, enfin ton identifiant ?
-…Euh… »
Le même problème se reposait, il fallait qu’il trouve quelque chose, il trouva, vite oui, mais il trouva
« Je me nomme Watt.
Le renardeau lui tendit alors la main.
- Eh bien Watt, soyons alliés, non mieux, soyons amis »
L’androïde fit une mine surprise, qui fut très vite remplacé par un sourire. Devant l’aurore deux mains d’une nature très différente se serraient, comme un pacte.

Sad but true
...
Tout est flou, il ne reste de mon univers que d’énormes vagues argentées, elles ne me submergent  pas pourtant elles m’emprisonnent. Je suis dans une prison une prison sphérique, je coule indéniablement me laissant porté par les remous immatériels. C’est étrange mais j’ai l’impression d’avoir toujours connu cet endroit…où suis-je ?
« Le pouvoir suprême est anéantie et je suis désormais obligé de survivre à travers le corps de cette vermine"
Qui pouvait dire cela ? Qui était la vermine ? Etait-ce lui ? Trop de questions...Trop faible pour pouvoir réfléchir. Il voulait juste se laisser porter par la brume, comme dans tout autres songes.
"Ooh..." Non, ce n'était pas n'importe quel rêve, c'était sa propre voix qu'il avait entendu, un frisson lui traversa le dos: sa voix était agonisante, ce rêve était-il donc un cauchemar ?
La brume, les vagues argentées se dissipèrent à une vitesse fulgurante, laissant place à un néant absolu. Joefrey le savait désormais, il n'était pas seul, a la seconde où cette sensation lui parvint, trois yeux rouges gigantesques  aux pupilles noires  s'ouvrirent de l'obscurité. La voix, semblant provenir des globes oculaires cette fois, résonna de nouveau, profonde, grave et angoissante:
" Tu as réussis à revenir sous une forme consciente, je t'admire, tu es un être mentalement trés résistant selon toutes vraisemblances
- Mmh... Que...Qui...es tu ?
- Tu n'auras pas le loisir de la savoir petite vermine
La brume réapparut  pour lui lier les poignets et les tibias. Joefrey se débattit.
"Inutile, continua la voix, ici, dans cet univers, c'est mois qui pose les règles. Tu as fait la triste erreur de rester en vie, c'est dommage...tu vas souffrir"
Les yeux de sang prirent un petit air de satisfaction. Avant de continuer:
" Je pense que ton ami Matt te regrettera
- comment savez vous son nom ?! Rétorqua Joefrey qui commençait à bien se réveiller
- triste nouvelle petit humain: tu n'es pas dans un des "rêves" idiots sur lesquels vous donnez bien trop d'importance. Non tu demeures au plus profond de ton esprit, la dernière petite bride de conscience qui n'es pas tombé son mon contrôle a réussi à te matérialiser en cet avatar..."
Le garçon commençait à saisir, mais avait peur de comprendre, les yeux poursuivirent :
" Je sens que tu réalise, oui Joefrey, si ton esprit est un monde, alors j'en suis le conquérant. J'ai pris le contrôle de ton corps, c'est l'une des prouesses que me procure mon immense pouvoir, je t'ai réduit à l'état de simple parasite désormais, un exclu dans son propres corps.
- Non...
- Tu m'a démontrer que je ne pourrais pas me débarrasser de toi d'une manière définitive, tu me demandais comment je connaissait le nom de ton ami, c'est évident: j'ai accès à tous tes souvenirs, tes pensées, tout ce qui à fait ce Joefrey que je démonte encore au moment même où je te parle. Plus que le simple fait de prendre simplement ton corps, je le façonne à mon image, je modifie mon code génétique à volonté.
- Je me battrais, si il reste encore une part de moi qui m'appartienne alors je me battrais."
Les yeux rirent
"Tu ignores à qui tu as à faire ?
- tu dois être celui que Shadow a battu ?
- J'ai assez perdu de temps avec toi je te réduirais au silence, je vais commencer par te faire revivre les moments que tu considères comme les pires de ta vie, indéfiniment, ce sera ta première torture, j'en ai d'autres sur ma liste."
L'oeil central commença à afficher des images de souvenirs atroces, puis absorba le jeune homme qui hurlait atrocement. La voix de son bourreau résonnait pour la dernière fois, impassible: " Je suis le rêve te rendant réel, je suis ta douleur quand tu peux ressentir, tes yeux quand tu peux voir, tu m'appartiens dorénavant, c'est triste mais vrais..."

 Le passeur.

Le soleil était maintenant à son zénith, et réchauffait le métal rouillé de la vieille tour radio de Westopolis, aujourd’hui désaffecté, miraculeusement épargnée par l’attaque des Blacks Arms.
C’était un haut édifice qui autrefois surplombait la ville, son armature entièrement métallique reflétait la modernité pour les habitants. Aujourd’hui contrastant trop avec le paysage contemporain on ne demande qu’à la démolir.
Quelques minutes de montée de marches, et Tails et Watt arrivèrent à son sommet, ce dernier ne savait toujours pas pourquoi il était ici, un vague « tu verras bientôt » avait servis comme toutes réponses.
« Maintenant, je peux savoir pourquoi tu m’as conduit ici ?
Un sourire se dessina sur les lèvres du renardeau
- regarde ce panorama… »
Il est vrai que la ville était belle de ce point de vue, elle s’étendait comme un océan brillant sous la lumière dorée de ce milieu de journée.
« C’est le meilleur endroit pour assister à la cérémonie du passeur. »
Ces dernières paroles avaient ramenées l’androïde sur terre, de quoi parlait-il ? Sans attendre de questions, Tails poursuivit :
« Tu te souviens de ce que je t’ai dit ce matin, que je retournerais bientôt dans mon monde ?
- …Oui
- Eh bien ce bientôt, c’est ce soir. Je voulais te demander…si…enfin, si ça te dirais de venir avec moi sur Mobius ? »
Watt eu un temps d’arrêt, il est vrais que la tentation d’échapper à ce monde lui avait vaguement effleuré l’esprit. Mais il se ressaisit vite : non il ne pouvait pas, il avait un être cher à sauver. Il allait répondre mais Tails pris la parole le premier :
«  Écoute, tu n’es pas obligé de me répondre tout de suite, ni même de venir avec moi, mais si tu veux un jour me rejoindre, alors prend ça avec toi. »
Il lui tendit un bracelet métallique assez épais, dont la fonction était de soutenir un petit boîtier solidement clos.
«  J’ai confiance en toi, repris-t-il, je l’ai su dès le début que tu n’étais pas comme les autres robots, je sais que tu l’utilisera à bonne escient… »
Tails s’interrompit, ses yeux s’écarquillèrent. Watt se retourna alors, il vit un être de taille humaine, vêtu d’une toge noir et crasseuse, sa tête était masquée par le capuchon de celle-ci. L’individu leva lentement la tête puis pri la parole d’une voix sombre :
« Petit vermisseau je te retrouve…tu as aussi contribué à la chute de mon empire.
- Black Doom…impossible, chuchota Tails
- tu vas payé ta dette, et contribuer à sa reconstruction, je trouverais les ressources nécessaires dans ton monde pour que les Blacks Arms se vengent de vous tous ! »
Watt s’interposa, « il » était venu à lui, mais pas pour lui. C’était l’occasion de neutraliser Doom, celui-ci le considéra
"C’est étrange, fit-il, ton aura me rappel quelqu'un, je ne t'ai pourtant jamais rencontré. Peu importe il me faut ce bracelet, écarte toi !
- tu ne le toucheras pas"
La voix de Watt était calme et menaçante, il accompagna le geste à la parole, préparant lentement une boule d'énergie bien en vue dans sa main, puisant dans sa propre énergie robotique. Tails observait silencieusement, s'interrogeant.
Doom attaqua le premier, fonçant sur Watt et tendit son bras gauche sur le corps métallique pour le déchiqueter. Watt ne réagissait pas, le temps semblait ralentir, la mécanique de l'androïde de combat faisait son oeuvre.

... (Système de combat: activé, mise en service de tous programmes à 100%)...

Le corps de l'androïde était maintenant débridé, la vision de Watt s'emplit d'un rouge sang. Le corps de son adversaire sembla ralentir, sa vue s'emplit alors de données sur son adversaire alors il pouvait calculer son prochain coup, l'esprit et la machine ne faisaient plus qu'un. Watt réagit alors à une vitesse fulgurante: il s'écarta d'un pas sur la droite, laissa le temps au bras de passer devant lui, puis avec la tranche de sa main droite effleura son bras jusqu'au cou de son adversaire. Celui-ci fut alors projeté avec force dans la direction opposé, il tenta en vol une manoeuvre pour se réceptionner, mais Watt ne lui en laissa pas le temps: de son bras gauche il envoya la boule d'énergie, qui l'atteignit dans une explosion. Doom assuma le coup et s'écrasa sur le sol, faisant vibrer toute la tour. Puis il se releva, jetant sa toge brûlée dans le vide. Watt retint un cris d'horreur; le corps du Joefrey qu'il connaissait avait presque disparut: sa peau avait noirci, comme-ci elle avait brûlée, des épines qui ressemblaient à des excroissances osseuses transperçaient sa peau, de son visage puis tout son corps d'une manière plus dispersée, il ne restait des vêtements que des haillons, déchirés par la modulation corporelle du parasite, car c'était bien ce que Doom était, un parasite. Tails n'était pas moins surpris: "un...un corps humain"c’est ce qu’il réussit à articuler. Doom ria silencieusement puis de plus en plus fort "voila ceux en quoi vous m'avez réduit". Watt réalisa qu'aucun humains ne pouvait recevoir un tel coup et se relever intact, Doom n'avait pas changer Joefrey qu'en apparence. Il se remit en position de combat, mais un bras lui barra la route, c'était celui d'un Tails décidé "à mon tour" annonça-t-il, avant de se retourner vers Watt pour lui tendre le bracelet et lui demander de s'enfuir avec. C'est ce qu'il fit et il se dirigea aussitôt vers la cage d'escalier. Tails l'attaqua alors aux moyens de gestes légers et aériens, mais il ne put, malgré ses efforts, rivaliser avec la puissance de son adversaire qui l'éjecta très rapidement d'un revers de bras
- dégage, c'est le bracelet que je veux, puis il se volatilisa en fumée sur ces mots.
Watt descendait les marches du plus vite qu'il pouvait, il ne savait pas combien de temps Tails pouvait le retenir, mais il se doutait que ce serait de courte durée, alors il devait descendre encore plus vite, et continuer à tourner dans cette cage, tourner encore plus loin de lui. Une fumée le dépassa, il connaissait cette fumée, celle-ci se matérialisa, comme il l'attendait, sur le prochain palier en contrebas. Continuant de descendre il prépara une nouvelle boule d'énergie plus importante, mais il eu un imprévu: son corps robotique ne supporta pas cette nouvelle pompe d'énergie et il s'effondra et roula dans les marches, jusqu'a atteindre le palier, inconscient, où Doom le cueillit. Celui-ci le plaqua contre une poutre en métal rouillé de l'infrastructure avec une telle puissance qu'elle vibra de nouveau dans un grand bruit. Puis sans un mot il lui arracha le bracelet des mains.
- Enfin ! Il émis un rire sombre, j'attend ce moment depuis trop longtemps déjà, mais que...
En contemplant son trophée il s'aperçut que ce lui-ci était gravement endommagé par la chute de son adversaire ou encore le choc lorsqu'il le plaqua contre la poutre. Mais il se moquait pas mal pour l'instant de l'origine de la casse, il n'avait d'yeux que pour la large brèche qui parcourait le boîtier du bracelet, d'où s'échappaient un petit grésillement accompagné de temps en temps par le jaillissement d'un petit jet électrique.
- Il n'est plus en état de te servir, dommage pour toi !
Tails, était descendu en volant, suspendu dans le vide grâce à ses deux queues qu'il utilisait à la manière des palmes d'un hélicoptère, un sourire goguenard aux lèvres.
- Rien ne peux m'arrêter désormais, rétorqua Doom, je l'utiliserais malgré tout
- ne le fait pas, cela pourrait avoir des conséquences graves, il utilise le chaos !
- TAIS TOI ! Il empoigna le corps inerte de Watt et le balança sur le renardeau, puis il brandit le poing, prêt à écraser le boîtier et accomplir sa vengeance.
Tails esquiva de justesse l'androïde qui tomba en chute libre et se retourna, Doom s'apprêtait à activer le bracelet. Il regarda successivement Watt tomber et la main allant s'abattre sur le boîtier, que faire ?  Le choix était difficile, la vie de son ami, ou son devoir, celui que son frère lui a enseigner. Il prit sa décision, il arrêta le mouvement rotatif de ses queues et tomba en chute libre à son tour. Il avait fait son choix, il n'y reviendra pas mais il ne devait pas échouer. Il profila son corps un peu plus, il s'approcha de Watt plus vite encore. Il remonta son corps jusqu'à atteindre son visage, et l'agrippa à la taille avant de lui crier "accroche-toi !" même si il doutait que celui-ci puise l'entendre. Les deux amis chutaient la tête la première enlacé l'un à l'autre, tout devin blanc, si blanc, trop blanc pour promettre un avenir sain. L'explosion du chaos s'étendra à la ville, puis au pays, au monde, et se propagea finalement dans l'univers entier.
...
… [Système activé]…
…Initialisation
…Vérification des sources d’alimentations principales
…Ok
…Mise en fonction des programmes principaux
…Chargement
…Ok
... -dommage à 26%-
…Vérification des programmes auxiliaires
…Ok
…Initialisation du contrôle en mode manuel dans :
…5
…4
…3
…2
…1
…0

Watt ouvrit lentement les yeux, la chute ne lui avait causé aucun dommage, Tails l'avait sauvé, celui-ci justement repris conscience à coté de lui. Il se passa une main sur le visage, puis reprenant ses esprits, paniqua et regarda autour de lui.
- Rien ! Il n'y à rien !
- Quoi ?
- Tu ne comprends pas ?! Le bracelet utilisait la puissance du chaos, si on l'utilise alors qu'il est endommagé, cela peut avoir de graves conséquences sur notre réalité !
Des cris de la population s'élevèrent
"Oh mon dieu, le ciel !
- c'est impossible
- faites quelque chose!
- c'est une catastrophe !"
Ils levèrent la tête tous les deux, Watt ne pouvait le croire: un astre qui n'était pas la Lune occupait désormais la majeure partie du ciel, cette énorme sphère bleu et verte semblait vouloir écraser la ville. Terrifié, il se retourna vers Tails pour trouver sur son visage une quelconque explication, mais lui aussi était pétrifié, ses lèvres s'ouvrirent lentement il bégaya doucement: "non...pas ça..." Watt s'approcha un peu plus de lui, le renardeau n'arrivait pas à décoller ses yeux de l'astre. Il s'assied sous le choc, puis arriva enfin à articuler tant bien que mal "c'est...c'est...Mobius !". Sur toutes les station de radio, tous les haut parleur, dans le monde entier, le rire glacial de Doom était émis depuis la vieille tour radio, et ne faisait qu'amplifier la panique qui régnait désormais sur la planète. Watt contemplait l'horreur, Mobius était devant lui,  Doom et Joefrey s'y trouvaient.
- Je vais venir avec toi sur Mobius, annonça Watt, laisse moi juste un peu de temps.
Tails le regarda enfin :
- la cérémonie du passeur à lieu ce soir, rejoint moi ici au crépuscule
- j’y serais
Pendant que Watt se mettait en route Tails continua à observer sa planète natale, l’air coupable
«  Si le passeur n’intervient pas, Mobius sera condamné par ma faute » pensa-t-il.
   
[Fan fic] Un ami lointain
« Répondre #16 le: Août 01, 2007, 05:05:17 pm »
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:shock: oula petit bug? car 5 fois le même message...
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Grand fan de mangas 931 tome et 364 DVD
 
 
[Fan fic] Un ami lointain
« Répondre #17 le: Août 01, 2007, 05:28:42 pm »
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Merci, je fixe le problème ! ;)

Edit : problème fixé.
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re
« Répondre #18 le: Février 19, 2008, 10:27:47 pm »
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Bonjour à tous, ça fait longtemps ! J'apporte la suite, que dire de plus ?

Chapitre 6 : Adieux.

La panique était indescriptible, et ceux à toutes les échelles. La population qui n’avait déjà plus très confiance en les autorités devint incontrôlable. Les réactions étaient diverses beaucoup restaient plantés le nez en l’air, observant l’astre passant de l’air ébahi a craintif et inversement. Mais une grande majorité préférait fuir, se cacher, ou bien piller. Que pouvait faire les autorités ? L’humanité entière était en train d’envoyer en l’air des siècles de civilité pour s’abandonner dans la débauche la plus totale. On envoya vite l’armée contrôler la population tant bien que mal. Dans certain pays cela s’était déjà transformer en bain de sang.
Watt sautait de toit en toit pour se déplacer le plus rapidement possible, et surtout d’éviter la foule qui l’écraserait tel un troupeau en furie. Il avait deux choses à faire avant de partir : premièrement, faire ses adieux à Anna, ce qu’il considérait comme la chose la plus dure. Deuxièmement, retourner dans son appartement et récupérer quelques affaires parmi les décombres, dire adieux au souvenir de ses parents, à son ancienne vie… Non décidemment tout allait être dur. Comment un corps d’acier pouvait-il ressentir de la douleur ? Plus particulièrement une douleur non physique. Non, décidemment la science d’Eggman contenait beaucoup de mystères. L’appartement d’Anna et Joefrey approchait, mais comment se présenter dans ce corps ?

-Black Doom est sur Mobius, c’est à cause d’un de mes bracelets que notre planète est apparue a proximité de la Terre
Les yeux de Sonic s’écarquillèrent un temps, puis reprirent leur forme habituelle.
C’était fait, il l’avait dit, Tails regardait maintenant le hérisson bleu qui le dévisageait. Dans un appartement désaffecté il était venu pour lui annoncer sa faute, il ne savait même pas quelle réaction il allait avoir. Il se serait attendu à tout sauf à un sourire, pourtant c’est ce qu’il fit.
- Je savais qu’il était encore en vie, Tails, mais il faut avouer qu’elle est coriace la bestiole noire.
Puis il se dirigea lentement vers la sortie, mais le renardeau savait que, comme à son habitude, son frère cachait toutes ses émotions derrière son assurance et sa soi-disant gaieté, et qu’il n’était pas impossible qu’il lui en veuille, il baissa la tête.
-C’est…c’est ma faute, tout est de ma faute, excuse moi Sonic.
L’intéressé s ‘arrêta au niveau de la porte qui menait au palier et parla soudain d’une voix grave et lente
- écoute Tails, on fait tous des erreurs, j’en ai fait aussi.
Le renardeau releva la tête, mais Sonic n’ajoutait plus rien, il descendit l’escalier lentement, perdu dans ses souvenirs, s’appuyant lourdement sur la rambarde. Il venait de se souvenir de Matt, avait il fait une erreur en le sauvant ? Pourtant la question ne devrait même pas se poser, il sait qu’il à sauver une vie de plus, sans se considérer comme un héro pour autant. Toutefois, il sait –et il se le répète- que ce garçon sort bien trop de l’ordinaire pour être inoffensif, et il à l’horrible sentiment qu’il n’est pas étranger à la réapparition de Black Doom. Le corps dont il a pris possession n’était-il pas celui de son meilleur ami ? Mais quel était sa part d’implication, mystère…Matt est décidemment un garçon bien mystérieux, il aurait quelques questions à lui poser la prochaine fois qu’ils se rencontrerais.

Ce garçon avait justement dû subir d’interminables minutes à expliquer à Anna qu’il n’était pas « Shadow » mais qu’il était le « Matt » qu’elle connaissait bien. Pour finalement assister à la déformation de son visage sous la surprise. Il dut lui raconter toute l’histoire, son pouvoir qu’il cachait depuis tant d’année , comment il l’avait secourus avec Joefrey qui amena celui-ci à humer une étrange fumée noire qui prit possession de son corps et qui se révélait être en fait le roi des Black Arms. Comment tout s’accéléra : le marché avec Eggman, son nouveau corps, comment il rencontra Tails, et son combat contre Black Doom qui amena l’apparition de Mobius à proximité de la planète, et enfin, le cœur lourd, lui annonçait qu’il devait s’y rendre.
L’atmosphère était pesante dans cette pièce poussiéreuse, sombre,  à peine remise en ordre depuis l’invasion des Black arms dans Westopolis, qui constituait les restes de la chambre de la jeune fille. Elle était accroupie sur le sol contre un mur fissuré, les bras autour de ses genoux, elle semblait vouloir cacher son visage. L’androïde adossé sur le mur d’en face la contemplait en silence, elle lui semblait faiblir, comme si dans cette position elle soutenais quelque chose d’énorme, de très lourd, comme si ses épaules allaient céder sous le poids de ses révélations.
- Donc…tu pars, fit-elle enfin lentement
Matt acquiesça en silence, elle continua sur le même ton :
- Qui est au courant ?
- Personne mis à part toi
- et tes parents, tu comptes les prévenir ?
Ses parents…il ne lui avait pas encore annoncé, il pensait qu’il valait mieux ne pas annoncer tous les drames à la fois. Plus il y pense, plus Matt ressent cette douleur, cette douleur qui vous transperces, qui vous met à genoux devant la fatalité : c’est fini, fini pour toujours. Mais ce n’était pas son cœur d’acier qui lui procurait cette sensation si humaine, il le savait bien pourtant.
- J’ai…je n’ai…pas voulu te le dire…tu vois, Matt hésita, la sensation devint plus forte, mais quelle importance après tout, ses yeux ne pouvaient plus pleurer désormais, c’était le prix du marché fait avec Eggman.
- Qu’est-ce que tu veux me dire ? S’intriguait Anna
- Ils…ils font partis des nombreuses victimes de l’invasion, lâcha enfin Matt.
Anna fronça les sourcils, sa bouche s’ouvrit mais aucun mots ne réussi à s’en échapper. Matt ferma les yeux, il ne voulait pas supporter une seconde de plus ce triste spectacle, elle allait refuser la réalité, c’était Anna, il la connaissait bien depuis toutes ces années.
- Non, c’est impossible, c’est faux…
Comme Matt le pensait, elle a eu exactement la réaction qu’elle devait avoir. Il est quand même impossible selon lui de connaître quelqu’un par cœur mais tout de même.
-… ils sont passés ici hier encore, ils te cherchent partout, ils sont très angoissés à l’idée de te perdre tu sais.
Matt sursauta, et l’adolescente ne put s’empêcher de pouffer de rire, malgré la gravité de la situation. Matt se ressaisit.
- Mais le GUN m’avait pourtant annoncé…
- je connais l’histoire, interrompît Anna, tu me l’as raconté à l’instant. T’es quand même pas bien futé, tu as gobé aveuglement tout ce qu’ils t’ont raconté ? Mais réfléchit, ils aurait raconté n’importe quoi pour que accepte leur marché. Les Hommes ont toujours convoité le pouvoir, le tiens leur aurait été bien utile lors de l’invasion…
Une immense vague de joie le submergea, il se mit à explorer les yeux verts clairs d’Anna comme si il pouvait lui signifier toute se gratitude au travers de ses yeux. Mais sa joie fut vite rattraper par un sentiment qui vint contrebalancer : l’angoisse. De nouveau le problème se repose, comment faire passer le message à ses parents ? Non de tout évidence, la question ne devait se poser.
- Je…je ne peux pas me montrer comme ça, dit-il
Anna le considéra un moment.
- Donc, tes parents que tu n’as pas revu depuis l’invasion, qui se sont fait un sang d’encre pendant tout ce temps, tu vas partir sans même leur dire au revoir ?
- Je me débrouillerais.
Un ange passa de nouveau. Anna soupira, avant d’ajouter :
- fait comme tu veux, mais laisse te demander une chose, Watt.
La voilà qui l’appelait par son pseudonyme, ça n’engageait rien de bon pour la question qui allait suivre, mais il continua quand même :
- Qu’est-ce que tu veux ?
- Je veux partir avec toi.
Matt tomba des nues, il vient de lui annoncer qu’il part pour l’inconnu, retrouver son frère posséder par la créature responsable de toutes leurs peines, qu’elle était en plus responsable du chaos qui sévissait la planète entière à cause de l’apparition de Mobius, et elle demande à venir…
Il la dévisagea de ses yeux froids d’androïde, ce qui ne dut pas lui plaire car elle pris un regard sévère avant d’ajouter :
- ne me regarde pas comme ça, je dois y aller aussi !
Elle le suppliait du regard, mais devant son absence de réponse elle continua :
-écoute, c’est mon frère, moi aussi j’y tiens plus que tout, nous ne sommes pas liés par le sang, je le sais depuis toujours et toi aussi, mais je l’aime, c’est aussi mon combat, laisse moi y aller !
Matt aurait tellement voulu dire oui, elle tiens tellement à Joefrey aussi, mais c’est impossible, puisqu’il tiens énormément à elle aussi.
-Je regrette…
Anna baissa la tête, à genoux sur le sol, elle qui sait et ne peux rien faire, comment ne pas se sentir coupable ? Matt s’approcha doucement et posa son front sur les cheveux d’or de l’adolescente, ne sachant quoi faire de plus. Anna releva doucement sa tête et il put contempler les deux petites billes couleurs menthe de plus prés. Elle lui passa la main lentement sur la tête, puis sur le visage, Matt ferma les yeux et la laissa toucher cet acier.
- Tu es si froid fit-elle.
Elle le prit dans ses bras, et ria doucement.
- Et si petit d’un coup, on dirait une peluche grandeur nature.
Matt n’ajouta rien, il savait que l’heure du départ approchait à grand pas, il l’enlaça à son tour. Jamais il ne l’a autant aimer qu’à ce moment précis, mais il n’attendait rien de plus, c’était un adieu, un au revoir avec de la chance. Ils restèrent ainsi silencieux un long moment, puis le moment des adieux vint inéluctablement.
- Allez, pars maintenant. Chuchota Anna.
Ils se délièrent, Matt marcha en direction de la fenêtre par laquelle il était entré et l’ouvrit. Anna le regarda faire en silence, ce n’est que lorsqu’il fut sur le rebord, prêt à partir qu’elle l’interpella :
- Matt !
L’appelé se retourna
-…fait attention à toi.
Il acquiesça d’un signe de tête puis sauta.
Anna s’approcha à son tour de la fenêtre pour le regarder partir. Elle sourit, il n’était pas question qu’il fasse le voyage sans elle, c’est quand même le sauvetage de son frère dont il s’agit, elle avait autant le droit que lui d’intervenir. La première chose à faire était de se rendre sur Mobius, et pour ça, elle avait déjà sa petite idée en tête…

En route

Le soir arriva enfin, et l’heure du passeur approchait à grands pas. Les Mobiens se réunissaient déjà sur le vieux dock désaffecté en guise de point de ralliement : Knuckles, les bras croisés semblait impassible, puis Cream, sa mère et Amy arrivèrent, puis Espio, Charmy et Vector, qui ne manqua pas au passage de faire un petit clin d’œil a Vanilla en la saluant.  Puis une forte rafale de vent les secouèrent : Sonic venait d’arriver.
« Salut tout le monde ça fait longtemps », fit-il levant le pouce. Tous le saluèrent brièvement. .L’atmosphère était partagée, la joie de retrouver leur véritable demeures était palpable, mais elle était mêlée a cette espèce d’angoisse qui tient le monde à la gorge depuis quelques heures, c’est ce soir qu’ils retrouvaient leur planète natale…qui était à l’origine de la panique mondiale.
« Quelqu’un a-t-il vu Tails ? Demanda Amy.
- C’est bizarre qu’il ne soit pas déjà là, fit Sonic derrière la main portée à son menton.
- Je l’ai vu il y a une heure », répondit Knuckles
Tous se tournèrent vers lui
« Il m’a dit qu’il avait encore quelques détails à régler, apparemment nous avons un invité de dernière minute. »
« …Quoi ? »




« Papa, maman
Au moment où je vous écrit vous êtes en train de dormir bien tôt et j’imagine que c’est parce que vous passez vos journées à me rechercher, j’en suis désolé .Je suis heureux que vous n’ayez rien.
Je pars retrouver Joefrey. Je ne le fais pas par choix, mais parce que j’en ai le devoir, vous savez depuis le temps que Joefrey viens chez nous qui l’est l’un des êtres sur terre à qui je tiens le plus au monde. Les évènements qui se sont produits ces derniers jours m’ont poussés à prendre cette décision : Joe à disparu et c’est en grande partie à cause de moi, je n’aurais jamais du lui faire quitter l’Hospital. Je vous en supplie ne me cherchez plus. Je pars sur Mobius c’est le nom de la planète de Sonic et ses amis, ne vous tracassez pas à savoir comment je compte m’y rendre, je vais tout régler. Je ne sais pas si je reviendrais, je ne peux pas vous bercer d’illusions, mais j’espère que je pourrais arranger les choses et revenir parmis vous, vous me manquez et me manquerez terriblement.
Prenez soin de vous, je vous aime même si je ne le vous dit pas assez.
Matt








C’était la lettre que Watt avait laissé à ses parents quelques minutes plus tôt, maintenant il marchais a coté de Tails, bagages sur le dos vers le point de rendez-vous, il était pensif, l’image d’Anna écroulée sur le sol de sa chambre tant elle était impuissante est encore brûlant, ce regard, cette tristesse…
« Tu as peur ? » Watt releva la tête, Tails lui adressa un sourire « tu es vraiment différent, voilà que tu as le trac ». Ils arrivèrent à une intersection, Tails pointa une petite ruelle en face :
« - C’est au bout de ce chemin, on y est presque, mais avant de continuer j’aimerais te donner ça »
Il lui tendit un anneau doré.
«  C’est un anneau d’énergie, le même que porte ton original, Shadow, mais lui en a pour  une utilisation différente. En effet ses anneaux lui permettent de contrôler son propre flux d’énergie, ils ont un rôle régulateur, mais toi c’est différent. »
Il lui tendit l’anneau, Watt le pris et l’observa, et ils recommencèrent à marcher, Tails reprit :
«  Si j’ai bien compris tu utilise l’énergie pour te défendre ? »
Watt fit un signe de tête. Tails sourit.
«  Dans ce cas tu as deux solutions : soit tu le met à ton poignet pour l’utiliser comme réserve, mais c’est plutôt dangereux si tu as besoin d’énergie supplémentaire, tu prendra le risque de puiser dans tes réserves comme la dernières fois, ou alors tu le tiens dans la paume de ta main comme je le fais, et les deux flux d’énergie sons séparés.
- Bien pensé, fit-il après un moment
- « Bien pensé » hein ? Tu as des expressions bien peu ordinaire pour un robot, et puis ce sac qu’est-ce que c’est ? » Il rit. Watt ne savait comment lui annoncer la vérité, de toute façon il verra cela plus tard…
«  Je plaisante voyons, fit Tails, c’est parce que tu es un prototype, tu as juste un programme différent. » Watt ne savait comment répondre mais il n’en eu pas l’occasion.
« Les voilas ! »  Fit Tails.
.Ils approchèrent lentement du petit groupe, Watt pouvait entendre les chuchotements rapides qui en provenait et commença à se demander si cette histoire ne lui causerait pas plus de problèmes que de solutions.
« Un androïde ? » fit Cream qui n’avait pus s’en empêcher. Ironie pour une machine, c’était Watt qui avait l’impression de se faire passer au rayon X. Une fois arrivé, il regarda successivement les visages de chacun des membres du groupe, et ne put s’empêcher de baisser les yeux quand il rencontra ceux de Sonic.
« Il s’appelle Watt, fit Tails, comme l’a fait remarqué Cream c’est un androïde, plus que ça même c’est un prototype. » Il bouscula Watt qui salua timidement.
« C’est bizarre, dit Amy, il n’a pas les mêmes réactions robotiques qu’Oméga
- ça, c’est le progrès » s’amusa Tails.
Amy lui tira la langue.
«  A ce propos, Shadow, Rouge et Oméga ne viennent pas ? demanda Tails
- non ils sont trop attachés à cet endroit, répondit Sonic, c’est ici chez eux. »
Ces dernières paroles jetèrent un certain froid sur le groupe, l’heure du départ était aussi l’heure des grandes séparations, et la Team Dark fidèle à elle même a évité toute cérémonie. Cream et Charmy les yeux humide baissèrent la tête, Knuckle tourna la tête et regarda loin vers l’océan « même pas un au revoir, si j’attrape cette batgirl… » Marmonna-t-il entre ses dents, Vector croisa les bras, à l’image d’Espio.
« Knuckles, fit Vanilla, il est temps »,  Sonic approuva.
Sans un mot, l’échidné sortit les sept chaos emmerald «  prêt ? Monsieur le passeur » fit il goguenard.
Mais le gardien s’arrêta : une ombre les parcoura doucement, elle engloutit chacun des amis, les uns après les autres, quelque chose leur masquait la lumière du jour désormais. Sonic regarda en direction du ciel, et vit le vaisseau noir et rouge si familier.
« Tiens crâne d’œuf nous rend visite ! » fit-il souriant.
Une trappe de l’Egg-Carrier s’ouvrit et libéra une vingtaine de badniks.
« Sonic, fit la voix d’Eggman parlant depuis les mégaphones du vaisseau, donne moi les émeraudes, toute résistance est inutile, tu es cerné. »
Le hérisson pour toute réponse, détruisit dans un cri de joie les 5 premiers robots qui se trouvèrent à sa portée, il fut bientôt rejoint par Tails et Knuckles dans une joyeuse explosion de taule et de fer.

Plus loin quelques minutes plus tôt, sur les toits des immeubles ocres et poussiéreux des quartiers résidentiels de la ville.
« Non
-mais enfin…s’il te plait… »
Shadow ne répondit pas, estimant avoir été suffisamment clair. Anna soupira, ses épaules s’affaissèrent.
« Alors dis moi au moins pourquoi tu ne veux pas me conduire sur Mobius »
Le hérisson noir brandit son poing devant la jeune fille et passa en revue ses raisons en même temps que ses doigts se levèrent.
« Premièrement, raison la plus simple : je n’y vais pas, deuxièmement : même si j’y allais tu n’aurais rien à faire là bas, ce n’est pas ton monde, tu n’aurais pas de repères, et tu serais donc en danger et je n’aime pas traîner quelqu’un avec moi quand il est inutile.
- attends je peux au moins t’expliquer pourquoi je…
- TROISIEMEMENT, l’interrompît-il, tes raisons ne me regardent pas, je ne t’aiderais pas à partir, c’est tout.
Anna ne répondit pas, elle ferma les yeux et se mordit les lèvres, on pouvait voir qu’elle retenait de la colère ou de la tristesse, ou bien les deux encore. Une voix leur parvinrent soudain, lointaine : « Sonic, donne moi les émeraudes, toute résistance est inutile, tu es cerné. »
Shadow se retourna brusquement : l’Egg-carrier était plus loin au dessus de la ville.
«  Eggman ! » souffla-t-il, puis se retournant il adressa à Anna « toi vas te mettre à l’abris » puis sur ses chaussures à réaction, il patina de toits en toits en direction de l’endroit que le vaisseau semblait viser.
Anna soupira, combien étaient-ils à vouloir la protéger ? Elle suivi Shadow par ses propres moyens.

   
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