Les héros sont inintéressants pour moi dans la mesure où leur caractère est trop prévisible, ils sont la plupart du temps trop lisses.
Les bons héros sont ceux qui parviennent à surprendre, les genres de héros un peu délurés qui pêtent les plombs de temps en temps... (Nicky Larson, par exemple ? Malgré son boulot de flic, et ce que cela implique, morale etc., il lui arrive de devenir dingue dès qu'une fille passe, et de se mettre à faire n'importe quoi, au point d'en faire oublier ce qu'il est à la base) Seuls les héros qui parviennent à faire oublier qui ils sont méritent que l'on s'y intéresse, pour moi.
En ce qui concerne les anti-héros, il faut bien distinguer ce terme de celui de méchant. Dans un film typique américain, il y a le bon, le héros, en fait, et le méchant, comme dans toute oeuvre manichéenne, le bien, le mal etc. Or, le méchant n'est pas forcément un anti-héros : un anti-héros est un héros mais voué à l'échec, psychologique, moral, etc. Par exemple, Spider-man est un anti-héros. Pourquoi ? Car il est instable, psychologiquement, il n'arrive pas à épouser Mary-Jane, il a perdu son oncle, il ne trouve pas de sens à sa vie, il grossit, il est dépressif etc. Là encore, dans la catégorie des héros, il y a deux catégories : les bons gros héros des comics book, qui n'ont aucun point faible, ennuyeux à mourir, et ceux qui ont une faiblesse, genre Superman avec sa kryptonite, et encore... C'est sa seule faiblesse.
Les méchants peuvent être intéressants car on les connaît peu. Ils restent mystérieux, et leur faiblesse n'existe pas, ou alors est particulière. De plus, les méchants sont souvent géniaux, c'est le cas d'Eggman, mais son auto-suffisance est sa seule faiblesse. Eggman est un méchant, et non pas un anti-héros, pour moi. L'anti-héros est celui qui n'arrive à rien et qui déprime, au point d'en devenir attachant. Le méchant pur et dur est inintéressant. Par contre, le méchant tourné en ridicule est effectivement intéressant aussi, c'est le cas de Wario, comme tu dis, Dr. Mad. Un exemple de méchant ridicule : la team Rocket dans Pokémon (mauvais exemple, je sais, mais j'avais rien d'autre sous la main >_<).
Le méchant sert toujours des intérêts personnels et immoraux. L'anti-héros s'efforce du contraire, même s'il n'y arrive pas toujours.