J'approuve le rapprochement avec Matrix.
La fin de phrase est volontaire, le reste de l'inattention, "disfracté" vient de mon enfance mais est faux, enfin il existe toute une gamme de blanc, celui-ci étant incolore, il est le blanc le plus pur. Mais écrire "blanc pur" est trop connoté, on ne s'y oserait pas.
Je laisse les actions de Tails en libre interprétation. Si j'avais suivi Badcoin à la lettre, il aurait combattu dès le départ, mais j'ai préféré ne le faire intervenir qu'à l'instant où l'un des deux combattants allait perdre.
Avant-dernier chapitre, avec beaucoup d'explications.
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Chapitre 8 – Une dernière fois
Il ne se rappelle plus le ciel du soir. Le vent ne souffle pas, la lumière manque. L’odeur est celle du fer, le bruit celui du métal. Le courant électrique avait fini de meurtrir son corps. Il se redressa, pour sentir ses bras retenus par des bracelets de fer. Un cri lui échappa, puis les larmes. Mais au travers de sa douleur, Tails puisait ses forces, et jamais plus qu’à présent il ne s’était senti aussi fort. Son cœur le brûlait, il était comme fou.
Un rectangle de lumière se découpa au fond de la pièce, et dedans la silhouette ventrue d’Eggman. Le renard était ébloui, il détournait la tête, puis rouvrait les paupières, lentement, laissant briller ses pupilles dans le noir, comme des yeux de fauve. Avec le peu de lumière, les contours des différents appareils s’étaient détachés des ténèbres, et il voyait les quelques machines entassées, amenées là devant les tuyauteries défoncées, et les chaînes qui pendaient aux murs. Une console faisait face à l’entrée, mais silencieuse, elle semblait couverte de poussière.
Eggman fit quelques pas à l’intérieur, claqua des doigts, et une petite ampoule au plafond s’alluma, trop faible pour n’éclairer qu’elle-même, mais qui tira la figure meurtrie du renard de l’ombre.
- Ah ! Tails ! Je suis désolé, vraiment !
Il parlait avec grandiloquence, faisait de grands gestes théâtraux, chargés de tristesse. Son visage fatigué cherchait une expression désolée, sans la trouver. Le renard ne le laissa pas parler.
- Eggman !
- Oui, je sais, notre ami commun Sonic. Il rajusta ses lunettes, puis : je voyais tout sur mes écrans.
Il ne reçut en retour que des insultes. Son prisonnier tirait sur les anneaux de fer, s’agitait avec rage, mais le scientifique, d’abord insensible, fit soudain un geste d’impatience, lui aboya de se taire et frappa sur la console. Une violente décharge frappa le corps du renard, qui se recroquevilla, mais ses muscles tendus ne lui obéissaient plus, secoués par le courant. Quand le choc cessa, il pleurait.
- Je m’excuse, mais vraiment, j’en ai eu assez ces derniers jours. La voix d’Eggman était réellement épuisée. Même la disparition de ce maudit hérisson ne m’a procuré aucun plaisir… du moins, pas celui que je voulais.
Il marcha de quelques pas sur la gauche, fit demi-tour et s’avança de l’autre côté de la salle, emporté par l’émotion. Ses bras se levaient à tout propos, lui jetait des regards au sol autant qu’au captif, comme un animal en cage.
- Qu’as-tu fait de Guilmon ? demanda Tails.
- Ah oui, ton ami digital !
Il claqua encore des doigts, deux petites lampes s’allumèrent contre le mur, présentant le lézard plaqué au mur, alourdi de chaînes, qui ne bougeait pas. Il avait sombré dans l’inconscience.
- Peut-on rêver plus fidèle ami ? Ah, et si ce diable de monstre avait raison… il passa sa main sur le menton. Mais bien sûr, pas aussi fidèle que Sonic !
Tails ne l’écoutait pas, ou d’une oreille. Il remuait au fond de son cœur toute sa haine.
- Ce maudit hérisson s’est acharné pour te rejoindre ! Je me suis retrouvé en état de siège, pendant presque une semaine ! Ma jolie tour ! Mes robots ! Il se plaignait avec drame. Oh ! J’ai été poussé à bout par son impertinence ! Mais à ce point… je lui ai fait croire que j’avais coupé le passage entre notre monde et le monde digital. Quel fou aurait fait ça ?! Mais il y a cru, et je l’ai vu pour la première fois, la toute première fois de ma vie, décontenancé. L’as-tu déjà vu dans cet état ?
Il parlait, parlait encore, décrivait les combats, jusqu’à la salle du digi-portail, où l’émeraude brillait de mille feux. Il expliquait comment les sept émeraudes avaient été réunies, et employées par Sonic. Mais à ce mot, il s’arrêta. Eggman, soudain furieux, frappa la console, et une nouvelle décharge parcourut le corps du renard. Elle fut brève, il la coupa aussitôt.
Tails sentait sa tête bourdonner. Il revoyait passer les combats, entendait des paroles d’un autre temps, d’un autre monde. Guilmon si près le faisait souffrir, il en oubliait sa propre douleur. L’impuissance l’écrasait, et l’impuissance lui donnait les forces nécessaires pour tout supporter. Il grondait, prêt à frapper.
- Tu l’as tué…
A ces mots Eggman bondit, vociféra, s’approcha si près que leurs têtes auraient pu se toucher, et il répétait des mots désarticulés, à bout de souffle. Puis il se retourna, s’approcha de la console, avec l’idée d’envoyer encore des décharges, mais s’arrêta devant, et le dos tourné :
- Je l’avais fait prisonnier. Je n’y croyais pas, j’exultais ! Et puis, je ne sais pas, je ne sais vraiment pas… Sonic m’avait poussé à bout ! Je regrette, vraiment, ce qui s’est passé. Je n’étais plus moi-même. Je pensais qu’il s’enfuirait ! Je ne sais pas ! Quelque chose ! A croire qu’il voulait être touché par ce maudit laser !
Eggman retrouvait sa contenance, mais la rage couvrait encore sa face déformée. Il soufflait, mal à l’aise, tournait autour de la console, la regardait puis Tails, et revenait à son pas lent et mesuré.
- Tu as tué Sonic.
- Oui, je l’ai tué !
Il l’avait hurlé de la même manière qu’une personne qu’on assassine. Il le répétait, et de sa main, gifla le visage du renard. Son poing se serrait, prêt à frapper encore, mais il se retint, frappa du pied, ragea seul dans la pièce, et ajoutait : « Vous avez bien tué le monstre ! » Tails ne comprit pas tout de suite à qui il faisait allusion. Quand Eggman fut calmé, il reprit son ton grandiloquent :
- Tu as bien sûr deviné mon plan ?
- Oui, répondit Tails. Produire des robots à l’infini – Pas mal ! – Capturer les monstres digitaux et les enfermer dans des machines. – Excellent ! Mais encore ? – Je ne sais pas. – Ne sois pas bête ! Tu as vu le potentiel de ce monde ! La puissance de ces monstres ! Alors ? – … – Il faut vraiment tout te dire ! Ces monstres, de quoi sont-ils faits ? De données ! Rien que des données ! Dès que j’aurai la matrice, j’en créerai toute une armée servile ! Une armée de créatures invincibles, nourries à la puissance du chaos ! J’aurai deux mondes sous mon empire, au lieu d’un seul ! Et sais-tu quoi ? Avec la puissance des émeraudes en mon pouvoir, et mon génie, cette matrice est à portée de main ! Tu as perdu, cher ami ! Je peux même dire que tu n’auras pas eu l’occasion de te battre !
Eggman riait, et plus il riait, plus il s’approchait de la console, et plus son rire devenait sadique. Ce rire désarticulé l’altérait, semblant venir d’une autre voix, et il le reconnaissait parfaitement. Du regard le renard prit peur, car il voyait les doigts du scientifique jouer au-dessus des touches, cachés à sa vue, et il devinait d’ici quelques instant le courant qui allait s’emparer de son corps, la douleur que son souvenir rendait insupportable. Les électrodes à ses poignets le saignaient.
- Libère-moi !
- Pas question !
Les doigts s’abaissèrent sur la console, dans un grésillement les bracelets de métal bleuirent au passage du courant. Le corps du renard, secoué par spasmes, tremblait sur la table de torture, Il crut s’évanouir, mais la douleur ne faisait que s’accroître, et tenait ses yeux grands ouverts, brûlés. Ses doigts se refermaient, se rouvraient, rapidement, fébriles, sans aucun contrôle. Ses muscles souffraient, les os lui donnaient l’impression de se rompre, et de se désarticuler.
Le courant retomba. Eggman regardait ses mains, surpris, sans que derrière ses lunettes ses émotions ne se laissent deviner. Il murmurait dans sa moustache, quand un écran s’alluma au-dessus de la console, qui lui annonçait une nouvelle intrusion. « Encore ! » Mais il ne quitta pas la pièce, laissa l’écran s’éteindre, sans plus.
- J’ai compris, trop tard, ce qui m’arrivait. Je suppose que pour toi ce monstre rouge, ce dinosaure, n’est pas qu’un tas de données !
Tails secoua la tête.
- Bien sûr que non ! C’est mon ami, Guilmon, et contrairement à vous, il a un cœur !
- Eh bien tu as tort ! hurla le scientifique. Ces monstres ne sont qu’une mauvaise programmation, une erreur !
- Eggmon lui vous a servi jusqu’au bout !
Le scientifique redressa la tête, interpellé, puis comme si on avait dit une mauvaise blague, il rit dans sa moustache, laissa rouler son rire, un bon rire pesant et niais, qu’il laissa éclater avec plaisir.
- Eggmon, mais c’est le nom de l’armure ! J’ai oublié depuis longtemps comment ce monstre s’appelait ! Tu m’amuses, vraiment ! Sais-tu que c’est à sa mort que j’ai compris ? Quand je t’ai vu détruire l’Eggbarrier, d’ailleurs je devrais t’en vouloir, un si bel ouvrage ! Un léger retard. Je voulais t’envoyer toutes mes machines pour t’anéantir, et c’est là que je me suis aperçu à quel point j’étais devenu sadique. Je t’ai bien fait souffrir, mon pauvre ami ! Mais tout cela, c’est la faute du monstre.
- Tu mens !
- Tu me traites de menteur ?!
Il se précipita sur la console, régla la puissance, puis appuya, longuement, en répétant : « Menteur, moi ! » Le courant crépita, frappa le corps aux quatre membres, tendant la colonne, écartant les doigts plaqués sur le métal. Tails serrait les dents, à les faire éclater, voulait se dégager sans y parvenir. Ses poignets sentaient le brûlé.
Le courant s’en alla. Eggman souffla, puis reprit d’un ton pathétique et théâtral : « Tu vois, tu vois ! » Il s’éloigna de la console.
- Ce n’est pas ma faute ! J’ai beau essayer de me contenir, le sadisme revient, pire qu’une lèpre ! Ah, j’en souffre ! Mais je suis trop près du but pour abandonner. Vois-tu, Tails, nous influençons les monstres, ils adoptent nos comportements, notre point de vue. En contrepartie, ils nous influencent, sans qu’on se méfie ! Quand je trouvai ce monstre-
- Il s’appelle Eggmon !
- Eggmon, comme tu voudras ! Surtout, ne m’énerve pas ! Il était inoffensif, il voulait juste m’aider. Juste ! Ah ! Quand il t’a vu sur les écrans, ce soir où tu jouais les rêveurs, il est devenu comme fou ! Oh, il l’était déjà, ses crises le poussaient à la destruction, à en faire trembler de peur les villageois ! Il s’est enfui pour te trouver, je suppose, je le capturai le lendemain. Ironie du sort, le jour même où je t’envoyai rejoindre le monde digital !
Son rire le reprit, le rire du bon docteur, parce que la suite des événements l’amusait vraiment. Mais il reprit vite son sérieux, trop heureux de pouvoir ménager ses effets, sa moustache lui pendant au nez. Il en venait à la partie qui le frustrait le plus, et pour ne pas se laisser emporter, il s’y préparait.
Tails le laissait parler mais son attention était dirigée sur Guilmon. Il aurait voulu l’appeler, mais sa propre respiration était difficile. Ses membres souffraient encore des derniers chocs. Son poil roussi soulevait une odeur désagréable. Son cœur battait, parfois irréguliers, et il avait toutes les difficultés à le contenir. Mais Eggman continuait.
- Je lui ai mis une armure, je lui en ai mis deux, mais cet imbécile servait deux maîtres. Maître, un beau mot tu ne trouves pas ? Flatteur, beaucoup plus que tous les titres que m’auront jamais donné mes machines. Il voulait me servir, mais te servait en même temps, et je voyais sans pouvoir les empêcher ces transferts d’énergie, tandis qu’il croupissait à cet étage ! Tu tenais son cœur, pour ainsi dire ! Bah ! Après la première visite de Sonic, il s’enfuyait pour t’achever ! Incapable de supporter ta souffrance ! Je crois aussi qu’il était jaloux de ton ami…
Tails aurait voulu lui dire de se taire, mais il craignait la douleur, de voir le scientifique enrager. A chaque déplacement, il avait peur désormais de le voir s’approcher de la console. Peut-être Eggman voulait-il être plaint, mais il ne lui pardonnait rien.
- Mais maintenant, mon plan génial est en marche, et plus personne ne peut l’arrêter ! Mon pauvre ami, tu es complètement dépassé ! Tu n’as ni idée de la résistance qui se déroule ici, ni des guerres qui secouent le monde digital ! Oh, ils auront bien besoin de mon génie, après, pour s’en relever ! Allez, c’est le passé ! Je ne suis pas si méchant qu’on croit, allez, je vous pardonne ! Soyez heureux sous mon empire !
Il allait partir. Tails le voyait s’éloigner. Il se sentit soulagé, puisqu’il n’y aurait pas d’autres décharges, mais son regard, fixé sur Guilmon au point de ne plus le voir, se le rappela soudain, sa souffrance, son amitié.
- Attends !
Le scientifique s’arrêta au seuil de l’ascenseur. Il se retourna, demanda longuement : « Oui ? » Sa face dans la lumière avait l’air affable.
- Guilmon, le virus, tu dois le soigner !
- Ah oui ! J’allais l’oublier. Et reprenant le ton qu’avait eu Tails pour le dire dans le couloir : « L’antidote ! »
Il revint à pas lents en direction du renard, et s’écoutait expliquer le pourquoi du comment, sans se soucier des réactions de son prisonnier. Contre le mur, Guilmon restait inconscient.
- L’antidote ! Mon pauvre petit, il n’y a pas d’antidote. Il se pencha sur Tails : Il n’y en a pas parce que mon « virus » ne fait qu’amplifier une faille dans la traduction. Allez ! On te dit intelligent ! Je vais t’aider, va, je suis gentil. Comme je te l’ai dit, ces monstres sont de la mauvaise programmation, dans un monde artificiel, créé par une main incompétente. Il se détruit lui-même, constamment, tel un Maelström, et ses créatures sont incomplètes. S’ils ont besoin de leurs… maîtres, c’est pour que nous les complétions.
A ce mot il fit claquer ses doigts, dont il tira un anneau d’or, au cercle complet. Sa main en cacha une partie, pour mimer l’état d’un monstre digital normal, puis il glissa son autre main et dévoila la partie manquante. Il savait. Il avait vu les codes sur son écran, les séries de numéro.
- Passer d’un monde à l’autre implique un programme de traduction, tu le sais : de particule à donnée, de donnée à particule. Ce programme aussi est incomplet. La faille qui s’y trouve est cause de ce que nous appelons le « virus ». J’ai découvert ce défaut, grâce aux crises du monstre, et je l’ai amplifié, comme je l’avais expliqué à Sonic, empêchant ainsi toute intrusion dans un monde ou dans l’autre. Maintenant, pourquoi ton ami souffre-t-il plus vite ? Réfléchis ! Il représente mille fois plus de données, une puissance condensée bien plus instable ! Il vit à un autre rythme !
- Mais Eggmon…
- Eggmon, Eggmon, je ne sais pas, moi ! Il était capable de tout ! Il n’était pas touché par le virus ! Mais à la fin, lui aussi a dû s’enfermer dans une armure, pour ne pas périr ! Quoique, à force, je croirais qu’il vivait entre deux mondes.
Tails ne lui répondit pas, mais le docteur n’avait plus rien à dire. D’un air satisfait, il se retourna, prêt à partir.
- Non ! Guilmon !
- Quoi encore ?!
- Tu dois guérir Guilmon !
- Puisque je te dis qu’il n’y a pas d’antidote !
- Il y en a forcément un !
- Non – Si ! – Non ! Vas-tu te taire ? – Tais-toi ! Il y en a un ! – Il n’y en a pas ! – Tais-toi ! Tais-toi ! – Non, toi, tais-toi !
Ecumant, Eggman se jeta sur la console, régla sans voir ses réglages, le regard ivre tourné sur Tails qui emporté ne vit pas venir le danger. Il hurlait, pleurait, tous ses sentiments mêlés, luttant pour ne pas croire qu’il allait perdre son ami. Le doigt pressa sur la console, cette fois des éclairs jaillirent des câbles, foudroyèrent le renard. Le poil se hérissa, fuma, les poignets secoués frappaient contre le métal brûlant, les doigts battaient avec frénésie, s’immobilisaient tendus, tous nerfs à vif, et palpitaient à nouveau, la poitrine se soulevait, se tordait, battait contre la table.
Le courant ne cessa pas. Il durait, durait, se prolongeait sur la chair, y formait des plaques noires. Les éclairs couraient sur la peau, éclairaient l’obscurité, se déchiraient, tandis que les membres désarticulés s’entrechoquaient en bruit squelettique. Tails avait les yeux écarquillés, qu’il aurait cru couverts de sang, mais il ne voyait plus rien. Ses oreilles basses pendaient, frémissaient encore et sifflaient abominablement. Le cœur perdit le rythme, s’affola, la pression devint irrégulière. Les poumons se resserrèrent, il brûlait, n’arrivait plus à happer l’air, paralysé par le courant.
Mais ce dernier ne faiblissait pas, au contraire. Une dernière pression du doigt le fit augmenter, délirant, jusqu’à faire sauter une attache. Tout le fond de la salle crépitait, se reflétait sur les lunettes d’Eggman. Les cris de souffrance avaient cessé, les plaintes, les gémissements, éteints au fil de la douleur, ne le motivaient plus à presser. Le doigt se retira. Eggman regarda avec dégoût le renard replongé dans l’obscurité. Il se rappelait avoir pareillement torturé le monstre, pour le punir.
Tandis qu’il se retirait, Eggman ajouta encore :
- J’oubliais, tu veux savoir comment j’ai capturé Sonic ? Je n’ai rien eu à faire : au lieu de m’attaquer, il a employé toutes ses forces pour aller dans le monde digital ! Ce sont les éclairs qui me l’ont rappelé, une véritable tempête au-dessus de la tour ! Mais ça n’a pas suffi. Ca ne suffira jamais. Songe-y, quand tu voudras à nouveau m’arrêter.
Son pas résonna sur le sol, s’éteignit dans l’ascenseur, dont les portes coulissèrent, dans un bruit se refermèrent complètement, plongeant la pièce dans les ténèbres. Un dernier trait de lumière s’en alla avec lui, les lampes s’éteignirent. Il ne resta dans la pièce que le gémissement du renard.
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