trouver un style ? facile a dire ...
eh bien, je n'y avais pas pensé. peut-etre un jour on le verra clairement ...

la seule chose que l'on peut voir, ce sont les remarques (plus ou moins déplacées) de la part du perso principal (en italique, désignant ses pensées ^^)

J'vais essayer de te donner quelques conseils pour que tu trouves un style...
Enfin des conseils... C'est pas vraiment ça non plus, mais ptet que ce que je vais te dire pourra t'inspirer.

Quand tu écris, cherche à faire quelquechose qui semble fluide... Que tout s'enchaine, il ne faut pas qu'il y est de temps mort! Pour ça, tu peux utiliser des transitions, qui permettent de faire passer presque inaperçu le fait que tu passes d'un moment à un autre... Presque je dis bien, car il faut quand-même que ça se voit, sinon ça devient linéaire! Il faut aussi que tu trouves un moyen de créer un rythme, peut-être en utilisant là aussi les transitions... Par exemple, pour un ryhtme rapide, tu peux te permettre de ne pas mettre de transitions, mais par contre, tes phrases ne doivent pas être trop longues! M'enfin, je reconnais que c'est peut-être dûr à faire, je suis même pas sûre de m'appliquer cela, alors bon! Bon, plus important. Il faut que ton style retranscrive tes pensées... Enfin... Que ton style d'écriture colle avec ta manière de penser! Ainsi, tu dois bien visionner l'histoire pendant que tu écris... En fait, il faut que tu essaies d'être le plus rapide possible, afin de respecter ta vitesse de pensée! Moi (on en revient toujours à moi, tu l'apprendras :p), quand j'écris sur support papier, j'écris très vite, mais c'est devenu une habitude, en fait c'est presque une sorte de réflexe, et d'ailleurs, ça se voit... Je défis n'importe qui de tenter de me relire! Moi-même je dois parfois tenter de deviner quel mot je mettrais à un endroit tellement mon écriture devient illisible...

Hm, je vois pas comment t'aider plus! Mais je peux te dire que le style viendra au fûr et à mesure! Pense aux impressions que tu veux donner! Et si ça peut t'aider, écoute de la musique en même temps... Certaines d'entre elles peuvent influencer ton état d'esprit, donc prends-en auxquelles tu es plus sensible... Evite quand-même les trucs en français ou dans une autre langue que tu comprends... Car les paroles produisent l'effet inverse de la bande-son: ça te ralentit!



...
Allez, j'ai pu rien à te dire. En tout cas, j'ai été plutôt suprise par le nouveau chapitre! Autant les trois premiers ne me donnaient pas envie de lire la suite, autant celui-là montre que tu as tenu compte des remarques qui t'étaient données. Ca se voit, ça a évolué, c'est plus intéressant. Bah voilà, c'est tout, donc t'as plus qu'à continuer!

Et bien... Ce n'est pas parfait, mais tu as réussi à me captiver au moins. ^^

Tu as écrit une fanfic parlant du destin d'un échidné, ça tombe bien puisque je suis friande d'histoires à ce sujet. Ca m'a aidé à m'intéresser au texte...
On a, pour l'instant, l'histoire d'un échidné rejetté par tous pour sa couleur de peau ( en fait tu pourrais carrément en faire une morale de ta fic : il ne faut pas adhérer au racisme quel qu'il soit. ), puis possédant un potentiel de combat élevé et entraîné par un echidné gardien de la ME. Je ne t'apprends pas la suite ^^
Même si ça a déja dû être forcément exploité comme idée, ça n'en reste pas moins un bon scénario, pas bancal du moment que tu sais où tu vas =)

Comme l'a dit Miko, tu as une bonne orthographe, c'est bien ^^ Seulement, je n'ai pas l'impression que tu te relis sérieusement... Il y a des fautes bêtes qui peuvent être évitées.
Essaie aussi de créer des paragraphes qui aéreront ton texte et le rendront plus agréable à lire.

Ce que j'ai bien aimé, c'est les scènes de combat. Elles peuvent être améliorées, mais je sais pas, elles m'ont tapé dans l'oeil xD

Et bien sûr, quelques descriptions en plus, avec des comparaisons ( pour les yeux par exemple, tu vois ce que je veux dire ? marron tabac, vert azur... t'en a pleins comme ça ! ). Tu peux aussi dire ce que pense Hunter de la personne qu'il rencontre. Les descriptions, en plus d'améliorer l'écriture, rallonge le texte qui est malheureusement bien court, pour un chapitre...

J'espère t'avoir été utile. J'attends la suite =]

Et au fait, je peux confirmer l'astuce de la musique de Rekkua : écouter du Visual Kei aide mon petit cerveau fatigué par sa journée à écrire vraiment, vraiment très rapidement. ♥

remarques du dernier post (pour éviter le double) ...




maintenant, place à la suite !


Hunter souffla un bon coup. Le chef arbitre avait décrété qu‘ils auraient tous droit à un jour de repos avant le prochain combat. Tout en se dirigeant vers le village, il commençait à se préparer mentalement à son prochain combat.
Affronter une fille ? Ça lui posait un problème. Son ancien maître lui avait dit de ne jamais sous-estimer la gente féminine. Il lui avait aussi dit de ne jamais maltraiter une femme, que ce soit par les mots ou par les gestes. Il était bien embêté … Ça le gênait énormément de devoir frapper une fille.
Alors que les derniers rayons du soleil éclairaient le paysage, Hunter rentra au village, et, pour la première fois depuis huit ans, il put aller rendre visite à ses parents. Ils habitaient au sud du village.
Lorsqu’il arriva devant son ancienne demeure, il la contempla. La maison, d’une couleur rouge brique, n’avait pas changé. Le jardin entourant la maison était toujours aussi bien entretenu. Le toit de chaume avait résisté aux intempéries. Les pousses de divers légumes paraissaient en bonne santé.
Il frappa, puis entra.
« C’est bien toi, mon fils ? Comme tu as changé ! »
La mère de l’échidné noir lui sauta au cou, les larmes aux yeux. Elle l’embrassa, puis appela son mari qui rappliqua au pas de course.
« - Papa, je suis de retour !
   - Mon fils ! s’exclama-t-il en courant à sa rencontre. »
Après ces retrouvailles, ils s’assirent dans des fauteuils confortables, d’une couleur rouge délavée. Alors il prit bien le temps d’observer la pièce dans laquelle il se trouvait : le salon n’avait pas changé, avec sa forme ronde, ses murs jaunes, son mobilier ancien comportant quelques meubles, un buffet, une table rustique, et quelques chaises.
Il observa ensuite ses parents. Ils remarqua tout de suite que leur couleur orangée grisonnait par endroits. Son père était toujours habillé de la même façon : chapeau de paille, veste sans manches ouverte sur un torse musclé, pantalon de travail gris. Sa mère, quant à elle, avait changé de tenue : elle portait à présent une longue robe blanche. Les yeux bleus de ses parents avaient toujours cette lueur d’amour qui brillaient en eux.
La famille se mit alors à discuter ; le temps qui passe, l’entraînement du fils, et diverses autres choses de la vie quotidienne. Ils en vinrent finalement au sujet qui fâche : l’élection du nouveau Gardien.
Le père, frustré, s’exclama :
« - C’est complètement stupide ! Cria-t-il sous le coup de la colère. Nous savons pertinemment que tu es le seule à pouvoir accomplir cette tâche. Nous étions là, aujourd’hui, à écouter les discours et à regarder les combats. Ce comportement venant des Anciens est intolérable !
  - Je sais, papa, je sais. C’est pour ça que je gagnerai, et que je sauverai l’honneur de Spirit et le mien !
  - Bien parlé, fils. »

Sur ce, ils passèrent à table. Après le repas, les parents de Hunter le conduisirent jusqu’à sa chambre.
Ils montèrent à l’étage.
« Nous n’avons touché à rien … j’espère que tu t’y plairas à nouveau. »
Ils le laissèrent sur le pas de la porte, lui souhaitant bonne nuit. L’échidné noir entra. En effet, rien n’avait changé : ni les murs blancs, ni les tapis rouges au sol, ni son lit dans un coin de la pièce. Il ferma la porte et s’avança au centre de la pièce, la regardant sous tous ses angles. Il remarqua la glace contre un mur et s’approcha. Il contempla son reflet.
Qu’est-ce qu’il avait changé ! Il se souvenait d’un petit échidné noir gringalet, seulement vêtu d’un short orange, courant pieds nus dans la forêt. C’était il y a huit ans. Il avait beaucoup grandi, avait pris du muscle. Il avait troqué son short orange pour un pantalon blanc, et possédait maintenant des chaussures noires et blanches. Ses yeux brillaient d’un violet intense. Sa peau noire luisait à la lumière d’une chandelle.
Heureux d’avoir retrouvé son premier foyer, il se coucha. Il s’endormit dès que sa tête toucha l’oreiller.

Hunter se réveilla quand le soleil lança ses premiers rayons par la fenêtre de la chambre. Il se leva, s’habilla, et descendit pour avaler un petit déjeuner en vitesse. Il sortit de la maison en trombe, et tomba nez à nez avec Fly.
« - Tiens tiens, Hunter … Qu’est-ce que tu fais ici ? Demanda-t-elle avec surprise.
   - Si tu n’avais pas remarqué, j’habite ici, répondit-il sur un ton neutre en pointant le doigt dans son dos.
  - Oh, je vois … J’habite juste en face, je viens d’emménager avec mes parents, lui dit-elle avec un sourire. »
Il l’observa attentivement. Elle s’était changée, depuis hier. Aujourd’hui, elle portait une jupe verte et une chemise assortie. Et pour la première fois, il remarqua ses yeux. Ils étaient magnifiques, d’une couleur verte intense. Ils brillaient, Hunter ne savait pas pourquoi.
Il resta en admiration quelques secondes, puis se ressaisit . Il commença à penser négatif. Elle me fait du charme ou quoi ? Normalement, un villageois normalement constitué m’aurait traité avec dédain ou alors aurait fui devant moi comme devant la peste.
Comme si elle lisait dans ses pensées, Fly lui lança :
« Tu sais, je pense que tu n’es qu’un personne comme une autre, et puis … il faut apprendre à connaître ses adversaires »
Elle partit, laissant Hunter bouche bée.

Elle est vraiment bizarre, se dit-il en traversant la forêt à toute allure. Le chant des oiseaux était magnifique aujourd’hui. La fraîcheur apportée par l‘ombre des arbres finit de réveiller le jeune échidné, et lui éclaircit l’esprit. Elle doit juste essayer de voir à quoi elle s’opposera demain, conclut-il avec un sourire bête. Il était heureux, il ne savait pas pourquoi.
Il arriva finalement au temple, éclairé par les rayons du soleil. Les huit émeraudes reflétaient ses rayons, projetant leur couleur sur les murs de la structure.
Après un moment de recueillement et de méditation sur la tombe de Spirit, juste à coté du temple, Hunter commença son entraînement. Il débuta par un échauffement de tous ses muscles, puis entama une séance de combat avec les mannequins en bois. Pendant plusieurs heures, il donna coups de pied et de poing en tous genres. Il s’entraîna à saisir ses adversaires.
Ce qu’il ignorait, c’est que deux paires d’yeux l’observaient. Durant toute la journée, elles semblaient attendre patiemment quelque chose. L’une, marron, se dissimulait derrière le temple, tandis que l’autre, d’une couleur verte éblouissante, était cachée dans les bois environnant les émeraudes.
Sans se douter qu’il était épié, Hunter essaya ses techniques de combat mortelles. A chaque fois qu’il en effectuait une, les deux paires d’yeux s’agrandissaient.
Il était en train de dévoiler tous ses secrets sans s’en rendre compte ! Mais lorsqu'il voulut utiliser le Chaos Control, une vois résonna dans sa tête :
« Arrête ça tout de suite, quelque un t’observe … »
L’échidné noir stoppa ses mouvements. Il décida de stopper l’entraînement. De toute façon, il allait bientôt faire nuit …
Dans l’ombre, la paire d’yeux marron lança des éclairs. L’autre disparut.
Troublé, Hunter rentra chez lui. Il dormit d’un sommeil agité.


 EDIT : après avoir lu et relu autres fics, j'ai vu que j'étais pas le seul a employer cette technique [les italiques pour la pensée] (j'******* mon subconscient ^^)

double post, j'ai pas le choix ...

un peu déçu que personne n'ait réagi, mais je poste la suite quand même ...




Aujourd’hui, c’est le grand jour.
Ce fut la première pensée qu’eut Hunter lorsqu’il ouvrit les yeux. Après une nuit agitée, il avait réussi à trouver le sommeil, peu avant l’aube. Il avait dormi quelques heures.
L’échidné noir regarda par la fenêtre, et s’exclama :
« Meeeeeerde ! J’vais être en retard ! »
Il faisait jour depuis un moment … Il s’habilla rapidement, descendit et prit quelque chose à manger qu’il emporta avec lui. Il courut en direction de la plaine. Comme la dernière fois, personne n’était présent dans le village.
L’air frais de cette matinée un peu grise acheva de le réveiller. Il put commencer à penser au combat qui l’attendait. Une question lui trottait dans la tête : fallait-il qu’il frappe le premier ou devait-il attendre qu’elle engage le combat ? Après cinq minutes de réflexion, il opta pour la deuxième solution. Il pourrait ainsi rester « galant », et il pourrait mieux observer le style de combat de son adversaire.
Lorsqu’il arriva sur le terrain, le même échidné rondouillard l’intercepta et l’entraîna dans une tente qui avait été dressée plus loin, à la lisière de la forêt. Fly s’y trouvait déjà. Hunter se retourna, s’apprêtant à demander ce que cela signifiait, mais « bouboule » avait déjà disparu. Cependant, l’échidné femelle répondit à sa place :
« Pourquoi sommes-nous isolés du combat ? Tout simplement parce que les Anciens ne veulent pas qu’on puisse analyser le style des autres … »
L’échidné noir se retourna, et planta ses yeux dans ceux de son interlocuteur, lui lançant un regard noir ; à son grand étonnement, elle ne cilla même pas. Elle lui dit seulement :
« J’y suis pour rien, moi. Si t’as un problème, tu peux aller voir les Anciens. »
Les traits de Hunter se détendirent. Il prit alors le temps d’observer Fly. Elle portait les même vêtements que lors de la phase éliminatoire, à la seule différence que ceux-ci étaient noirs. Un signe ?
Énervée que l’échidné noir la reluque, elle lui lança :
« - T’as fini de mater ?
   - Euh, désolé. Non, vraiment, je matais pas …
   - C’est ça, c’est ça.
   - J’te jure ! »
Il s’envoyèrent des roses pendant deux longues minutes avant que l’un d’eux ne change de sujet.
« - Dis-moi, tu connais bien Adrian ? Demanda le jeune échidné.
   - C’est mon frère, rétorqua l’échidné rousse.
   - Ah. D’accord. Je savais pas … et sinon, le combat a déjà commencé ?
   - Je ne sais pas, nous sommes tous les deux isolés du reste du monde, répondit-elle avec ironie. Juste tous les deux. »
Hunter était gêné par le ton de sa dernière phrase. Il décida alors de s’isoler dans un coin de la tente, prenant un peu de repos. Il finit par s’endormir.

L’échidné noir fut réveillé par la clameur de la tribu. Elle applaudissait quelqu’un … mais qui ?
Il eut sa réponse lorsque deux brancardiers entrèrent, portant Adrian. Il avait deux côtes cassées, ainsi qu’un bras et une jambe. Selon les brancardiers les Anciens avaient autorisé le combat violent. Hunter regarda Fly. Elle pleurait, au chevet de son frère. Celui-ci, encore conscient, lui murmurait :
« Ça va, ça va, tout va bien ... »
Il finit par sombrer dans l’inconscience.
L’échidné noir s’approcha. Il voulait réconforter la jeune fille, mais il ne trouvait pas les mots. Il resta à ses côtés quelques minutes, puis déclara :
« Maintenant, c’est notre tour. Promets-moi quelque chose. Promets-moi que l’on en arrivera pas là. »
Pour toute réponse, il obtint un hochement de tête. Puis quelques secondes plus tard, elle se releva et le regarda droit dans les yeux.
« Pourquoi essayes-tu de me réconforter ? N’es-tu donc pas mon adversaire ? N’es-tu donc pas le monstre dont tout le monde parle ? »
Il s’offusqua de ces paroles, mais se souvint du comportement qu’elle avait eu vis-à-vis de lui. Il lui répondit alors :
« Je ne suis pas un monstre. Je ne l’ai jamais été. Je suis un échidné comme les autres, j’ai les mêmes sentiments que les autres. Allez, maintenant, nous devons vraiment y aller. »
Il lui tendit la main. Elle la serra, et se laissa diriger sur le terrain. Hunter la laissa au bord du ring, puis partit demander un répit de quelques minutes pour que Fly puisse s’éclaircir les idées.
Quelques minutes passèrent. Finalement, la jeune fille releva la tête, et déclara :
« Allons-y. »
C’est pas trop tôt …
L’échidné noir prit un position défensive. L’échidné rousse l’observa une seconde, puis disparut. Elle réapparut derrière son adversaire, qui se retourna, mais trop tard. Il reçut un magistral coup de pied dans le rein.
Bon bon bon, je ne m’étais pas trompé.
L’attaquante disparut à nouveau. Hunter surveillait ses arrières, et, cette fois-ci, il se baissa juste à temps pour éviter un second coup de pied qui était dirigé vers sa tête. Il se mit alors en mouvement.
Son adversaire avait encore disparu. Il lança à la cantonade :
« Alors, tu te caches ? »
L’échidné noir sourit. Il avait réussi à blesser la fierté de Fly, qui hurla et l’attaqua de face. Grossière erreur, songea-t-il. Il se prépara à frapper vers l’avant, quand tout à coup l’échidné rousse disparut à nouveau. Il se reçut un coup de poing dans le dos.  Il s’étala de tout son long.
« Ah ouais, tu veux la jouer comme ça ? Hurla-t-il en se relevant. »
Alors qu’il était presque debout, il sentit un courant d’air dans son dos. A la grande surprise de son adversaire, il disparut à son tour, pour réapparaître dans son dos. Il frappa légèrement derrière les deux genoux de Fly, qui tomba à genoux.
« - Comment oses-tu ? S’exclama-t-elle, se relevant.
   - Désolé, j’ai pas frappé assez fort … mais je voulais pas te blesser.
   - Tant pis, ta galanterie va te coûter la victoire. »
Merde, je peux pas me déplacer aussi vite pendant autant de temps …
Elle disparut encore une fois. Hunter s’arrêta. Il observa le sol autour de lui, et remarqua quelque chose d’étonnant : l’herbe s’aplatissait autour de lui, formant un cercle. Ce cercle dégageait un étonnant courant d’air, qui changeait souvent de direction. Et tout à coup, l’échidné noir se prit un coup de poing dans le nez. Il commença à saigner.
Fly répéta le manège plusieurs fois : elle tournait autour de lui à une vitesse fulgurante, puis frappait son adversaire, et recommençait à tourner. Le jeune échidné fit alors quelque chose pour le moins imprévu : il s’assit, et ferma les yeux. Il se concentra, chassant la douleur et les bruits environnants de ses pensées. Il se concentrait sur une chose : les bruits de pas de l’échidné rousse. Blam, blam, blam. Tiens, plus rien ?
Il fit une roulade. Au moment où il ouvrit les yeux, il tendit le bras vers son ancienne position. Sa main se referma sur quelque chose …
Ça y est ! Je te tiens !
En effet, il serrait la jambe de Fly, qui ne pouvait plus bouger.
« - Lâche-moi !
   - Tu rêves ! »
Avec son deuxième bras, il colla un coup de poing dans le ventre de son adversaire, qui recula sous le choc. Mais elle était clouée par l’emprise de l’échidné noir, et tomba à la renverse. Ce dernier se releva, attrapa la deuxième jambe de la jeune fille, et l’envoya bouler un peu plus loin. Alors qu’elle tentait de se  relever avec difficulté, Hunter s’assit sur elle.
« C’est ballot, hein ? »
Il l’empêcha de bouger, puis continua de lui parler :
« Tu vois, ça m’embête beaucoup de frapper une fille. Mais apparemment, je n’ai pas le choix. »
Il se leva, attrapant au col son adversaire. Il la releva, et lui enfonça son genou dans les côtes. Elle se plia en deux, le souffle coupé. L’échidné noir, qui semblait avoir oublié la galanterie, lâcha Fly. Il enchaîna une rapide succession de coups de poing et de pied dans le ventre de l’échidné rousse, qui n’arrivait pas à répliquer. Elle prit une balayette qui la fit tomber sur le dos. Hunter, avec une rapidité surprenante, se retrouva sur elle en un clin d’œil. Il arrêta son poing à quelques centimètres de sa tête.
« On dirait que j’ai gagné. Tu ne peux plus bouger. Je suis désolé de t’avoir infligé ça, mais il faut que je batte Hawking. Pour ce qu’il m’a fait subir. »
Une unique larme coula le long de la joue de Hunter, tandis que Fly éclatait en sanglots.
« - Je suis … je suis … si … impuissante … s’il te plaît, fais-le pour moi … bats-le, pour Adrian !
   - Ne t’inquiète pas. Je le ferai pour Adrian aussi. »
Le jeune échidné se releva, et souleva l’échidné rousse. Il la porta sur son dos, tandis que l’arbitre le déclarait vainqueur. Il sortit sous les huées du public. Mais il s’en fichait. Il était heureux, car aujourd’hui; il s’était fait une nouvelle amie, même s’il était désolé pour le mal qu’il lui avait fait.

Allez sois pas triste ! Je te poste un commentaire ^^ !

Je suis ton histoire depuis le début, avec de grands yeux... Ton histoire est passionante et, bien évidemment, je suis pas la seule à le penser ! Une bonne description, un scénario intéressant. Je n'ai pu repérer qu'une faute d'orthographe :


On pouvait dire "le combat avait déjà commencé ?" donc il fallait mettre "a" à la place de "à".

Je pense en avoir oublié ou peut-être qu'il n'y en avait pas... Bref ! Bonne chance et continue comme ça  ;)

une faute de frappe, comme d'hab ...
en tout cas, merci pour ton commentaire, ça me fait plaisir ! ^^

Lorsque je vois les commentaires plus haut, je suis rassurée les défauts qu'ils t'ont trouvés sont les mêmes que ceux que je t'avais signalés à la lecture de la première version. Maintenant même si la seconde est bien mieux, y'a pas photo' tu as pu te rendre compte qu'il manque encore des choses. ^^
Là où je suis bien contente, c'est de voir que tu continues à faire des efforts dans la rédaction de ton récit.

Le combat me gêne dans le sens où il est trop rapide et bien trop facile pour Hunter, c'est limite gagné d'avance même au debut du combat alors qu'il n'a pas l'avantage.

Cela rejoint mon principal reproche sur cette fic, le sénario est trop prévisible. Il n'y a pour le moment pas de surprises, aucun rebondissement, c'est un peu monotone. Tu ne penses pas à ton intrigue à l'avance, tu écris au fur et à mesure. Ce n'est pas forcément la bonne solution. Essaye de prévoir une trame dans l'ensemble de ton histoire et dissémine les informations graduellement. Un autre gros avantage de cette méthode, il y a moins de risque de te retrouver à court d'inspiration dans une dizaine de chapitres et de ne jamais finir cette fic.

Bon courage pour la suite et surtout prend ton temps.

citation du dernier post (pour eviterr le double, comme d'hab)




la suite !


Les Anciens avaient annoncé que le combat final se déroulerait ce soir. Hunter, adossé à un arbre, méditait en regardant le soleil continuer sa course. Vers la fin de l’après-midi, il reçut une visite.
« - Salut, Hunter.
   - Fly. Tu vas mieux depuis tout à l’heure ?
   - Ouais, ouais. Adrian se sent mieux il a repris connaissance il y a peu. Mais après tout, tu ne voulais pas me faire de mal, non ? »
Elle lui adressa un clin d’œil. Le jeune échidné se sentit rougir.
« - Ben quoi, t’as pris un coup de soleil ? Se moqua-t-elle.
   - On dirait que t’as retrouvé ta bonne humeur …, répliqua Hunter, la mine sombre.
   - Qu’est-ce qu-il y a ? Tu es anxieux ? »
Et pendant une heure, il lui confia ses sentiments : la crainte de ne pas gagner, la peur qu’un incompétent prenne la place qu’il méritait …
Cela lui fit du bien. Lorsque l’appel retentit dans la plaine, ils se levèrent et se dirigèrent vers le lieu du prochain combat. Hunter se sentait apaisé, et prêt à faire face à tous les dangers.
Lorsqu’ils arrivèrent, la tribu était impatiente. Tous semblaient encercler quelqu’un. Les deux amis se frayèrent un chemin parmi la foule, et aperçurent l’échidné rondouillard qui avaient accompagné Hunter. Il était en train de dire que le prochain combat se déroulerait en montagne, sur un terrain illimité. D’après lui, le premier candidat et les Anciens s’y trouvaient déjà.
Hunter avait l’impression qu’il omettait quelque chose d’important. Quelque chose qu’il devait dire au second candidat. La foule se mit en marche, le guide à leur tête. Les deux jeunes échidnés se séparèrent du groupe, prenant de l’avance. Il discutaient avec ferveur de ce nouveau changement.
Au fur et à mesure qu’ils avançaient vers la montagne, le paysage changea. Les arbres et l’herbe verdoyants laissèrent peu à peu leur place à des cailloux, des arbres morts, des rochers dix fois plus gros que n’importe lequel d’entre eux. Même du gros guide, pensèrent les deux échidnés avec un sourire. Le temps se rafraîchit, et la neige se mit à tomber.
Ptin, j’vais me les geler en haut.
Au bout de deux heures de marche, tout le monde arriva au sommet de la montagne. Ils étaient sur une espèce de plateau enneigé, encombré par des arbres morts et des rochers. Autant de cachettes pourront m’être utile, pensa l’échidné noir, examinant le terrain. Putain, mais je me les gèle !
Et au centre de l’étendue, se trouvait …
« Mais bordel, c’est quoi cette mise en scène ridicule ?!? »
Hawking toisait son adversaire du haut d’un rocher. Il portait une armure et tenait une lance noire dans la main droite. L’armure avait quelque chose d’effrayant :  elle était noire, portant des traces rouges ici et là. Elles avaient la forme des flammes. Le casque, en forme de tête d’aigle, ne laissait qu’un espace très fin pour des yeux marrons. Yeux qui brillaient d’une lueur démente, et de haine.
« Tu es arrivé, sale monstre. Je vais te tuer, ici et maintenant. »
Sans plus attendre, il chargea. Hunter eut tout juste le temps d’esquiver la pointe de la lance que le poing gauche de son adversaire heurta sa tempe. Il posa un genou à terre, sonné. L’autre se précipita sur lui en criant :
« Quoi, c’est tout ? MEURS ! »
Alors c’était ça. Un combat à mort. Allez, bouge-toi !
Au prix d’un énorme effort, il se releva, juste à temps pour esquiver un coup de lance venant du haut. Cette dernière se planta au sol. Pendant que son propriétaire essayait de la dégager, l’échidné noir, courant de travers, réussit à esquiver le poing ganté, et planta le sien en plein dans le bec de l’aigle. Sa main commença à saigner.
Ahhhhh, j’ai mal, j’ai mal ! Merde, je vise pas droit ou quoi ?
Encore sonné,  Hunter courut à l’autre bout du plateau se mettre la main dans la neige. Alors qu’il s’apprêtait à la retirer, il se prit un vilain coup de pied dans le postérieur et tomba la tête la première dans la neige. Hawking, derrière lui, déjà triomphant, allait lui planter sa lance dans le dos lorsqu’il entendit :
« Merci de m’avoir réveillé, bouffon. »
L’échidné noir roula sur le côté,attrapant la lance au passage. Il obligea son adversaire à se coller à lui. Une lutte sanglante au corps à corps commença. L’arme noire roula quelques mètres plus loin. Les deux adversaires échangeaient coups de pieds, de poings et de tête dans une mêlée confuse.
Au bout de deux minutes, Hawking prit appui au sol avec son dos, et propulsa Hunter,qui se trouvait au-dessus de lui à ce moment là, avec ses pieds. Celui-ci tomba par hasard à côté de la lance. Au moment où son adversaire lui sauta dessus, il tenta de l’embrocher avec. Manque de chance, il la tenait dans mauvais sens. La pointe effleura son ventre, laissant une trace sanglante, tandis que son adversaire se prenait le bout en bois de la lance dans les bijoux de famille.
Oula, ça tourne au ridicule …
En effet, l’échidné en armure courait dans tous les sens en se les tenant. Hunter jeta la lance un peu plus loin dans la neige, puis s’approcha de son adversaire, mimant quelqu’un  qui se relevait les manches
« Maintenant, ça va chier, lâche ! »
Il frappa au centre de l’armure de toutes ses forces, dans l’intention de la briser. Mais il avait frappé avec sa main blessée : la puissance du coup avait dangereusement faibli. Du sang gicla sur le plastron de la protection de l’échidné rouge. Retrouvant le contrôle de lui-même, il se redressa. Il fixa l’échidné noir d’un regard meurtrier, puis prononça ces mots :
« Merci de m’avoir fait don de ton sang. Maintenant, je suis immunisé de tes coups. »
A cet instant, tous les endroits où l’armure était peinte en rouge s’illuminèrent. Le sang se fit absorber à l’intérieur du métal noir. Hawking hurla comme un fou. Il frappa Hunter au ventre, qui s’envola sous la puissance du coup. Il cracha du sang.
L’armure d’Aranosk, pensa Hunter avec amertume, se souvenant des mots de son défunt maître. Elle protège son porteur du sang  auquel elle a goûté, et décuple la force de son utilisateur. Je suis mort.
Le désespoir l’envahit. L’armure s’approcha, et l’attrapa au cou. Il commença à suffoquer. L’autre, hurlant toujours comme un démon, frappait, des sa main libre, toutes les parties du corps de l’échidné noir qu’il pouvait atteindre. Le sang commença à gicler sur l’armure, qui augmenta sa puissance.
Hunter sombra dans l’inconscience.

Illogique. Langage courant, limite familial (Ouais, ouais) avec du langage soutenu (Il y a peu). Raah je chipote mais faut bien trouver quelque chose!

Si Hunter (nan pas toi, l'autre, ton personnage) s'évanouit, Suspense! Que va-t-il se passer? Autant dans certaine fic, il [Le personnage] gagne le combat à coups sûr, même à la limite de la mort, autant là il pourrait bien se réveiller à l'infirmerie. Va-t-il se réveiller?

bonne question.
pas d'autres reproches ? bon ba ca va, je progresse ! ^^

Oui, tu progresses, tu progresses ! Tu vois comme ça va vite ! ^^ He... je me trompe ou l'écriture c'est plus ton fort que le dessin ? ^^ Moi aussi j'adore, tu postes quasiment tout les jours, et en plus, c'est pas si court que ça ^^ Des reproches... XD Je déteste faire des reproches aux autres, surtout parce que je ne suis pas mieux que personne XD Tu m'en vois désolée, mais c'est certain qu'il y a des erreurs de frappe quelque fois, même quand on se relit attentivement. Une fois, je ne m'en était pas rendue compte, j'avais écris "Amu" au lieu de "Amy" XD Enfin, bah vas-y quoi, fait de ton mieux :P

remarques du dernier post ...



EDIT : ya un mot en gras. C'est parce qu'en fait, pour les premiers lecteurs, yavait écrit 'télescope'. C'est une erreur du correcteur d'orthographe ...

bon, c'est court aujourd'hui, car c'est la fin du combat. puis j'ai pas trop d'inspiration ...

Suis-je mort ?
« Ton heure n’est pas venue. »
Encore cette voix, si familière et pourtant si lointaine …
En tout cas, non, il n’était pas mort. Il sentait le souffle glacé du vent. Il sentait la neige qui lui brûlait le dos. Et il entendait …
« - Sale lâche, n’as-tu pas honte de te battre en armes contre quelqu’un sans défense ?
   - Hors de mon chemin, femme. »
Bruit de coup de poing. Bruit de vent. Bruit de chute. Contact.
Son esprit fonctionnait au ralenti. Impossible d’ouvrir les yeux. Mais il avait assurément senti quelque chose lui tomber dessus. Une chose qui collait sa tête à la sienne, son corps au sien. Il sentit son corps se réchauffer.
« Ne meurs pas, Hunter. Ne meurs pas … »
Soupir, puis plus rien. Il reconnaissait cette voix. Il murmura :
« Fly ? »
Pas de réponse.
Nouvel essai.
Rien.
Merde, faut que j’ouvre les yeux … Allez, allez !
Il ouvrit les yeux. La première chose qui vit fut une tête rousse, presque sur ses yeux.
« Fly … »
Était-elle morte ? Non, il sentait encore la vie dans son corps. Mais faiblement.
Il commençait à mieux entendre. Les cris de victoire, les applaudissements, le grincement caractéristique de l’armure. L’échidné leva la tête dans un mouvement lent.
Hawking se tenait à quelques pas de lui, le dos tourné. Il saluait la foule. De la lance, nulle trace. Quoique … Il sentait quelque chose de long et dur dans son dos.
Merde …
Impossible de bouger. C’est à peine s’il put lever les bras pour enserrer son amie. Qui rouvrit les yeux un instant à son contact. Elle sourit.
« Tu n’es pas mort … tant mieux … l’autre … là-bas … il m’a frappée … »
Une flamme de colère s’alluma en lui. Il grogna, bougea. Sans résultat.
« Attends … j’ai quelque chose pour toi. »
Lentement, très lentement, elle sortit deux émeraudes du Chaos de ses poches.
« - Mais … tu es folle … ils vont te considérer comme une traîtresse …
.  - Pas si tu gagnes.
   - Je … ne peux pas bouger … et puis … tu vas te téléporter avec moi si tu reste là …
   - Je prends le risque.
   - Et puis … comment connais-tu leur pouvoir ?
   - Je t’ai espionné. »
Silence. Fly posa les deux émeraudes dans chacune des mains de Hunter. Il comprenait maintenant la voix, mais aussi les motivations de Fly. Il ne lui en voulait pas. L’échidné noir se concentra pour utiliser l’une des émeraudes.
« Chaos control. »
Un flash de lumière aveugla tout le monde. Les deux échidnés blessées avaient disparu. Une voix résonna dans la montagne.
« Je n’ai pas perdu le combat. Hawking, dans quelques minutes tu seras mort. »
La lance aussi avait disparu.

Plus bas, dans le village.
« Papa … Maman … mettez-moi debout. Et occupez-vous de la jeune fille. »
Hunter avait décidé de se téléporter avec la première émeraude. Mais pour la deuxième, il ne savait pas quoi en faire. Il réfléchissait.
« Mon fils, je crois que nous avons bien fait de ne pas assister à ce spectacle macabre. »
Il tourna lentement la tête vers ses parents qui, une fois remis du choc, souriaient.
Mais pourquoi ils sourient ?
« Les émeraudes sont sources de pouvoir … »
Pas trop tôt, la voix.
Ainsi, il avait le moyen de gagner contre Hawking. L’échidné noir se concentra. C’était la première fois qu’il essayait ce genre de manipulation. Il formula sa requête dans son esprit. Il voulait le pouvoir de l’émeraude. Le pouvoir. Le pouvoir. Il l’appelait.
Ses parents l’observaient, interloqués. Ses blessures se refermaient à vue d’œil.
Au bout de quelques minutes, il se sentait a nouveau d’aplomb. Il ramassa la lance noire qui était « venue » avec lui, et murmura pour lui-même quelques recommandations. Puis à ses parents :
« Gardez cette émeraude, aussi. »
Décidément, leur fils les étonnerait toujours !
Hunter disparut dans un éclair de lumière.

« - Te revoilà, monstre !
   - Ta gueule. Tu vas payer ! »
Trouver le point faible de l’armure. Trouver le point faible de l’armure. Trouver le point faible de l’armure.
Le seul moyen de retirer l’armure à son détenteur, selon les dires de Spirit, était de le faire saigner à l’intérieur de l’armure.
Il était entièrement concentré sur les failles de l’armure, pendant que les deux adversaires se tournaient autour. Hawking, lui, ne pensait qu’à reprendre sa lance et à tuer celui qui était en face de lui.
Hunter lançait des piques à son adversaire, tout en réfléchissant.
Oui, c’est ça. Attaquer dans le dos !
« Hé, gros porc, tu as de la puissance avec ton armure. Mais de la vitesse ? »
Sur ce, il disparut.
Désolé pour la technique, Fly …
Il réapparut derrière son adversaire. Mais celui-ci semblait avoir prévu le coup. Il se baissa au moment où la lance allait se planter dans son dos.
Tu veux faire le mariole, hein ?
L’échidné noir disparut à nouveau, réapparaissant à un endroit où un autre autour de l’échidné en armure. Ce dernier ne savait plus où donner de la tête et enchaînait roulades et autres esquives du mieux qu’il pouvait. Mais le moment fatidique arriva : il sentit une douleur sourde dans son dos, entre les deux omoplates. La lance venait de transpercer son armure.
« Non … »
La ferraille tomba d’elle-même, glissant sur le corps de son ancien porteur qui commença à saigner. Hunter retira la lance et la jeta dans une crevasse.
Dans un ultime effort pour ne pas mourir, l’échidné rouge se releva. Il fit face à son adversaire.
« Tu mourras sous mes poings. »
Il poussa un cri de rage, et fonça vers l’échidné noir.

Pas encore mort ?
Hunter esquivait les coups de son adversaire avec agilité. Il ne frappait pas. La mort de Hawking ne l’intéressait pas. Ce qu’il n’avait pas vu, c’est que les deux combattant se rapprochaient d’une falaise.
« Tu … es … mort. »
L’échidné rouge, en sang, s’essoufflait. Il tenta d’agripper Hunter, qui posa malencontreusement un pied dans le vide. Il bascula en arrière, et les deux adversaires auraient pu faire une chute mortelle si l’échidné noir se s’était pas raccroché au bord de la falaise d’une main, attrapant son ennemi de l’autre.
« - Lâche-moi, monstre !
   - Tu veux vraiment mourir ? »
Pour toute réponse, Hawking lui mordit la main. Il lâcha malencontreusement sa main. Il tomba dans le vide en hurlant des malédictions comme un damné.
« Je suis désolé. »
A peine eut-il à nouveau posé le pied sur la terre ferme qu’il s’effondra, une fois encore.

Double post ! (soyez indulgents, ya pas eu de commentaires avant)

Donc, la suite. J'espère avoir un peu plus de commentaire, je dois avouer que ça ne motive pas beaucoup quand il n'y en a pas.


La douleur … encore la douleur …
Où était-il, il ne le savait pas. Mais à chaque fois, le même cauchemar revenait, accompagné d’une douleur qui le transperçait.
Il était dans une pièce, noire, cubique. En son centre se trouvait une émeraude, rouge. Celle qu’il avait utilisé pour se soigner. Elle l’appelait … Il s’approchait alors, et, dès qu’il la touchait, la douleur s’emparait de son corps. Le sang se mettait couler sur les parois de la pièce … Ce sang était son sang.
Puis plus rien.
Piégé dans son rêve …

Pendant une semaine entière, il vécut ce cauchemar à chaque seconde de son inconscience.
La douleur …
Elle était encore là.
N’en pouvant plus, il se mit à hurler, un hurlement silencieux parmi ses rêves.
Néanmoins, cela le réveilla. Un cours instant. Il vit trois têtes familières, floues, se pencher sur lui. Il commença à refermer les yeux.
Non … Je ne veux pas …
« Lutte contre le pouvoir de l’émeraude. Lutte. Lutte. »
Alors c’était ça …
Il réussit à lever la tête, et murmura :
« Éloignez-la de moi. »
Il se rendormit.

Quelques jours passèrent encore, sans rêves désagréables. Ceux qui le surveillaient avaient compris. Au bout de onze jours d’inconscience, il émergea. Il ouvrit un œil, puis l’autre. Il vit un plafond blanc et flou qui semblait le toiser de haut.
« Où suis-je … Qui suis-je … »
Il n’attendait pas de réponse, mais, cependant, quelque un répondit à ses questions.
« Tu es Hunter, et tu te trouves dans ta chambre. »
Ah oui … Alors Hunter, c’était lui ? Ça commençait à revenir.
« Oui … j’ai soif … De l’eau, par pitié … »
Une tête rousse apparut dans son champ de vision. Elle lui paraissait étrangement familière. Mais impossible de voir quoi que ce soit. C’était trop flou. Quelque chose le marqua cependant.
Deux lueurs vertes.
« Tiens, bois. »
Hunter but avec difficulté. L’autre dût l’aider pour qu’il puisse avaler le contenu du verre.
Ainsi commença le rétablissement de celui qui avait vaincu l’armure d’Aranosk, premier héros de sa tribu.

Une semaine plus tard, l’échidné se sentait mieux. Il avait partiellement recouvré ses forces. La mémoire revenait plus vite. Ses parents ou l’échidné aux yeux verts venaient souvent le voir.
Alors que Fly lui rendait visite, il lui demanda une faveur.
« Je vais essayer de me lever. Il faut que je sorte. Tu veux bien m’aider ? »
Son amie accepta. Elle l’aida donc à se lever.
Après avoir bataillé quelques minutes pour s’habiller puis pour descendre les escaliers, il se retrouva enfin à l’air libre. S’appuyant sur l’échidné rousse, il boitilla dans la rue jusqu’à la place centrale.
Alors qu’ils passaient tous deux dans une allée pavée, entre des maisons variant du orange clair au rouge foncé, Hunter interrogea sa camarade sur plusieurs choses qu’il avait ratées.
« - Que s’est-il passé, après que mon adversaire se soit suicidé ?
   - Il s’est suicidé ? Les gens te prennent pour un meurtrier, un sadique qui l’a lâché alors qu’il aurait pu le sauver. Mais personnellement, je n’y crois pas.
   - Ce fou m’a mordu la main et m’a fait lâcher prise. Si je me souviens bien, il m’a insulté et m’a maudit tout au long de sa chute. Je l’entends encore.
   - Oh … D’accord. Eh bien, je n’étais pas là, mais d’après ce que les Anciens ont raconté à tes parents …
   - Attends … Les Anciens sont venus voir mes parents ? Alors qu’ils me détestent ?
   - Ne pense pas négatif. Tu as acquis une certaine notoriété parmi les Anciens. Quelques uns sont de ton côté, maintenant.
   - Bon … Oh, je vois. Vas-y, continue.
   - Donc je disais qu’ils étaient venus. Ils ont raconté qu’un vent de folie s’est emparé de beaucoup de gens de la tribu. Certains ont tenté de te tuer. »
Ils marchaient toujours, lentement mais sûrement, vers le centre du village.
« - Certains Anciens t’ont protégé pendant que les autres explosaient de rage. Je ne sais trop comment, ils t’ont ramené ici. Et ils veulent te voir dès que possible.
 Maintenant, j’ai une question pour toi : sais-tu pourquoi toutes tes blessures se sont rouvertes ? Et pourquoi as-tu demandé qu’on éloigne l’émeraude ? »
Le couple arriva près de la fontaine, au centre de la place. Ils s’assirent au bord.
Hunter prit une grande bouffée d’air, remplie de diverses odeurs. Aujourd’hui, c’était jour de marché. Dans une agora, proche du centre du village, les commerçants se rassemblaient.
Un oiseau se posa sur l’épaule de Fly.
« - Co … comment tu fais ça ?
   - Tu ne vois toujours pas l’origine de mon nom ? »
Pas bête. Fallait y penser, quand même.
« - Bon, allez, réponds ! Ou je t’agresse !
   - Hé, ho, ça va, j’ai mal de partout.
 D’abord, tu as posé deux questions. Alors maintenant tu attends que je rassemble mes souvenirs. »
Il se concentra. Au bout de quelques minutes, l’échidné rousse, impatiente, lui colla une claque derrière la tête.
« - Hé, ça fait mal !
   - Je m’en fous ! Je sais que tu évites la conversation. Allez, parle, ça te fera du bien. »
En effet, il ne voulait pas parler. Mais la place était déserte, et il pouvait faire confiance à sa compagne.
Il commença donc.
« - Alors voilà. Je t’ai ramenée chez moi, puis j’ai utilisé une des deux émeraudes pour me soigner. Ça, tu le sais. Sauf que les émeraudes ne sont pas très pratiques pour le soin … Elle ne m’ont donné que la force dont j’avais besoin pour vaincre l’armure. Tiens, d’ailleurs, elle est où cette armure ?
   - Les Anciens l’ont. Continue.
   - Lorsque je l’ai battu, j’ai senti que l’énergie de l’émeraude se retournait contre moi. Ça m’a fait m’évanouir et j’ai souffert pendant des jours, prisonnier d’un cauchemar. »
Il ferma les yeux un instant. Il se sentait plus léger, à présent.
« C’est bien tout ça. Maintenant, les Anciens vont te parler. »
Hunter tourna la tête, lentement. Ils étaient tous là.
Voilà pourquoi la place était déserte.
Les plus âgé, un échidné à la couleur marron, très rare dans sa race, s’approcha de lui.
« Nous avons entendu tes paroles. Pour élire le Gardien, il fallait savoir s’il était un meurtrier. Tu ne l’es pas. Cependant, il est dur pour nous autres, les Anciens, de te donner ce titre. En effet une prophétie sinistre plane sur toi, sur nous, sur la tribu. En fait, elle plane sur le monde entier. »
Hunter resta bouche bée. Une prophétie ? Sur lui ? Il n’en revenait pas. Simplement à cause de sa couleur de peau ?
« A présent, ne m’interromps plus. Tu dois savoir que cette prophétie raconte que le dernier Gardien serait un échidné noir. Son arrivée provoquerait la fin de notre race, mais aussi du monde.
 La prophétie raconte aussi qu’un Gardien, le Gardien Blanc, veillerait sur lui jusqu’à ce que sa tâche soit accomplie. Je crois que nous ne pouvons éviter cela. Une prophétie existe pour se réaliser. C’est pourquoi, après l’assentiment de tout le conseil, nous avons choisi de te nommer tout de même Gardien, même si c’est la fin du monde. Nous approchons tous du terme de notre vie. Seulement, fais tout ce qui es en ton pouvoir pour empêcher la destruction du monde. Toi seul peut l’empêcher. »
Surprise. Consternation. Tristesse. Fureur. Incompréhension.
Ce furent les sentiments du nouveau Gardien. Mais aussi, un nouveau poids s’ajouta sur sa conscience. Celui qui lui disait de sauver le monde, il ne savait comment.
« Une dernière chose : personne n’est au courant, à part toi, Fly, et les Anciens. La tribu ne le sait pas. Ce que tu dois savoir, c’est qu’ils adoraient Spirit car le blanc est symbole de pureté. Mais son âme a été rongée par quelque chose de noir contre laquelle il n’a pas pu lutter. Cette chose est arrivée car il se devait de te protéger en tant qu’esprit. Sache qu’il est à tes côtés. »
Sur ce, ils disparurent. Un « Bonne chance » résonna à ses oreilles. Il n’en revenait pas.

Quelques semaines plus tard, Hunter l’échidné noir partit vivre près du temple des émeraudes. Il veillait au grain. Personne ne s’approchait de lui. Il était considéré comme maudit. Seules quelques personnes lui rendaient visite : ses parents, Fly, et même par trois fois, Ardian. Son état s’était amélioré, et il était venu s’entraîner avec le Gardien. Aucune trace des Anciens. Ils semblaient avoir disparu.
Tout allait bien. Mais le destin rôdait, à l’affût …

C'est pas fini ! Quelques commentaires seraient sympas de votre part !

P.S.: rekkua, je te pique ton idée de sondage ^^

Eh, oui, pour commencer: Désolé pour le post précédent, je ne prends jamais la peine de lire les autres commentaires ^^'

Deuxièmement, je trouve que ça va vraiment mieux, et j'adore les insultes qu'ils se lancent >=3




Violence, violence... OUAIS VAS-Y EXPLOSE LUI LA TÊTE ! AHAHAHAH ! ( 'Paraît que je suis dingue, je vois pas pourquoi les gens pensent ça... >=3 ) Bah moi, vraiment, j'ai vu qu'une faute, et encore, je suis pas sûre que c'est vraiment une erreur...

Est-ce que ce n'est pas plutôt " échidnée " ? Oui parce que c'est une fille... =3

Bon mais moi j'aime beaucoup hein, vraiment ( Violence ! ! ! XD ) Alors vivement la suite ^^