J'AIME LA VIOLENCE MUAHAHAHAHAHAH (moi aussi jsuis dingue, a ce qu'il paraît ... on a déjà essayé de m'enfermer ^^)

Pour le terme 'échidnée', il n'existe pas dans le dico (merci Miko ^^), donc je mets 'échidné' tout court. Mais je me suis posé la question plusieurs fois, et parès ton commentaire, je pense que je vais 'féminiser' le terme en rajoutant un -e. Bon, c'est pas français, mais c'est plus compréhensible ... (correcteur, ne me frappez pas !)

Va falloir que je me mette à ta fic un de ces jours ^^

Violence... ahhh.... quel mot merveilleux... La violence, j'adore! Tout comme ta fic! Continue comme ça!

Heureusement que c'est pas fini ! ^^


J'ai la nette impression qu'il manque quelque chose.

A part ça, j'ai pas trouvé d'autres fautes. Faut dire que je ne suis pas une experte de la langue française.

Bonne chance pour la suite !

Suite très, très courte ... Vive le suspense ^^

Quelques mois plus tard …
Un échidné noir, dévêti, se tenait sous une cascade. Dans la lueur du soir, l’eau projetait d’étranges éclats sur les parois de pierre entourant la chute d’eau.
Hunter était l’une des rares personnes à connaître cette crique. Elle était cachée au fin fond de la forêt, parmi les arbres et leurs ombres. Il aimait venir ici pour contempler le spectacle de l’eau ou bien pour s’y baigner. Ce soir, il était plutôt là pour se doucher. En effet, le jeune échidné sortait d’un entraînement au corps à corps avec un de ses amis, Adrian.
La situation avait évolué depuis la victoire là-haut, dans la montagne … Maintenant, il connaissait deux personnes, deux amis, à qui il pouvait faire confiance : l’échidné rouge sombre avec qui il venait de s’entraîner, et sa sœur, Fly. Tous trois apprenaient peu à peu à se connaître l’un l’autre, et une espèce de lien les unissait à présent. L’amitié ? Sûrement …
Mais revenons à la situation présente. Hunter, sous la cascade, appréciait un moment de détente bien mérité. Mais la cascade faisait tant de bruit qu’il n’entendit pas l’ombre qui s’approchait silencieusement dans son dos. Il ne s’en rendit compte que trop tard.
« Bouh ! »
Le Gardien poussa un grand cri, accompagné d’un bruit d’éclaboussure et d’un rire féminin.
« Non mais ça va pas ! »
Fly ne pouvait plus s’arrêter de rire. Elle se roulait par terre, se tenant les côtes.
« Sale garce, tu vas payer ! »
L’échidné noir sortit de l’eau, attrapa son amie par la cheville et la projeta dans l’eau. Ce fut à son tour de rire lorsqu’il vit une tête émerger de la cascade, le menaçant d’un regard noir.
« - T’es pas drôle, j’avais mes vêtements moi !
   - Et alors ? Mais … Ho, tu regarde quoi là ?!? »
Merde …
L’échidné noir ne portait pas de vêtements, aussi sa jeune amie ne se dérangeait pas de se rincer l’œil.
« Non mais c’est quoi ces manières ! »
Il courut chercher ses vêtements, qui étaient posés un peu plus loin sur la berge. Il revint quelques minutes plus tard, bougonnant et marmonnant dans sa barbe.
« Non mais … Ces jeunes … Pas possibles … Faire payer, moi … »
Après s’être calmé en bourrant Fly de coups de poing, Hunter se retourna, prêt à retourner à la garde de ses émeraudes, lorsque l’échidnée rousse lui attrapa le bras :
« Allez, reste un peu, s’il te plaît ! »
L’échidné noir, pris au piège, tenta vainement de se dégager de l’étreinte de son amie, sans succès. Il décida finalement de rester. Il poussa un long soupir tandis que sa compagne l’amenait un peu plus loin.
Ils s’assirent au bord de l’eau, sur les rochers formant la berge. Ils se mirent à parler de tout et de rien, observant le soleil se coucher. Peu à peu, ce dernier laissa sa place aux étoiles.
« Regarde, une comète ! »
En effet, la jeune fille avait repéré une lumière blanche laissant une traînée dans son sillage. Elle était émerveillée. Mais son ami ne le voyait pas de cet œil …
J’ai un mauvais pressentiment …
Au bout d’une heure, Fly s’étant endormie sur l’épaule de Hunter, celui-ci décida qu’il était grand temps de rentrer. Il décida donc de faire un détour par le village, pour ramener son amie endormie chez elle. Il la souleva donc dans ses bras et commença la route jusqu’au village.

Alors qu’il approchait du hameau, une odeur parvint à ses narines. Une odeur de flammes. Ce fut ce qui réveilla Fly.
« - Hmmmm ? Ouqu’onest ?
   - Tu t’es endormie, alors j’ai décidé de te ramener chez toi. Mais ya quelque chose qui cloche …
   - C’est quoi cette odeur ?
   - C’est comme si ... Comme si on brûlait quelque chose … Dis-moi, y avait-il quelque chose de prévu au village ?
   - Non … »
Pendant qu’ils parlaient, Fly s’était remise sur ses deux jambes et tous deux avançaient vers le village, de plus en plus inquiets. Soudain, une ombre atterrit sur l’épaule de Fly.
« - Un corbeau ? Oh mon Dieu, non … Pas ça ?
   - Quoi ? Quoi ? Qu’est-ce que c’est ? »
L’échidné noir ne s’inquiétait pas en vain. Son amie rousse se tourna vers lui, les larmes aux yeux.
« Ça … Ça veut dire … Ça veut dire qu’il se passe quelque chose de grave au village ! »
Elle avait prononcé cette dernière phrase en criant, pour éviter de pleurer.
« Allons-y ! »
Deux ombres floues se mirent à courir à travers les arbres.

Ouais ! Une suite !

Pas grand chose à dire. C'est toujours bien. Les fautes sont très rare et tu écris quelque chose de lisible. Si je peux me permettre, je dirais que tu devrais aérer ton texte.

Bonne chance.

Bon, suite ^^

Merci pour ton commentaire, -VaNillE-. Ça fait toujours plaisir.

Pour ceux qui lisent la fic sans laisser de commentaires : répondez au moins au sondage, s'il vous plaît.

ATTENTION : je pense que les jeunes devraient s'abstenir. Ce n'est que de l'écriture, mais c'est quand même un peu limite (même si c'est mal écrit.)
Faudra pas venir pleurer ...

Plus ils s’approchaient du village, plus l’odeur leur prenait la gorge. Bientôt, de la fumée fit son apparition, attaquant les yeux des deux échidnés qui ne s’arrêtèrent pas pour autant. Mais, lorsqu’ils arrivèrent au village, leurs pires craintes se trouvèrent confirmées : là où se dressait autrefois le foyer de leur tribu, se trouvaient maintenant cadavres et ruines. L’odeur de la chair brûlée leur donnait envie de vomir. Le paysage ravagé leur donnait envie de pleurer. La tristesse et l’incompréhension se lisait sur leurs visages marqués par la peine. Et de la combinaison de ces sentiments naquit la rage.
Les deux échidnés s’élancèrent dans les flammes du village en ruines. Tout autour d’eux, les maisons brûlaient, s’écroulaient. On voyait des corps a demi calcinés sous d’énormes poutres qui soutenaient leur logement. Partout, les rues et les murs qui tenaient encore en place étaient parsemés de brûlures et de tâches de sang. La fumée, mêlée à l’odeur des cadavres, ajoutait à ce spectacles.
Les jeunes gens détournèrent le regard, courant et esquivant les débris et les cadavres, écoutant le moindre cri. Mais aucun ne survint. Tout le monde était mort.
La culpabilité commença à ronger les esprits. Chacun se demandait pourquoi il avait fallu qu’ils traînent à la cascade. Pour essayer d’oublier, ils cherchaient désespérément le moindre survivant, ou le moindre indice permettant de révéler l’auteur de ce massacre.
Inconsciemment, ils se dirigèrent vers la place centrale. Un spectacle immonde les attendait.
Des dizaines d’échidnés avaient été rassemblés ici. Tous avaient été tués d’un trou dans la poitrine. Comme tous les autres cadavres qu’ils avaient pu voir. Mais ce qui les choqua le plus, ce fut que les morts au centre de la place étaient seulement des enfants. Et ils étaient tous face contre terre. Tués d’une attaque dans le dos.
Hunter hurla sa rage. Fly se mit à pleurer pour de bon. Elle n’en pouvait plus.
Dans ce village ravagé par les flammes, un cri retentit alors. Un cri de femme.
Ils essuyèrent leur larmes.
« Ça vient de notre quartier. S’il y a des survivants, nous devons les aider ! »
Plus facile à dire qu’à faire.
En effet, quelques secondes après qu’ils se soient mis en marche, quelqu’un leur barra la route. Ou plutôt quelque chose.
Cet être, bipède, à la forme vaguement humanoïde, était fait de métal. Il était blanc, et des articulations mécaniques étaient visibles sur ses coudes et ses genoux. Ses yeux, rouges, brillaient étrangement. Au bout de ses bras, il n’y avait pas de mains, mais d’étranges objets cylindriques avec un trou en leur centre. Sa taille était impressionnante.
« Qu’est-ce que c’est ? C’est … hostile ? »
Fly se rendit rapidement compte de son erreur. Cette créature était assurément hostile, vu qu’elle était tachée de sang des pieds à la tête. Cela ne la dérangeait pas plus que ça. Elle parla finalement, d’une voix étrangement métallique :
« Des survivants. Demande soutien. »
Puis une lueur prit place dans le trou au bout de son bras droit. Ça, c’est un mauvais présage, pensa l’échidné noir avant de se mettre en position de combat. Son amie l’imita.
La lueur quitta le canon de la bestiole. Les deux échidnés, sans un mot, effectuèrent une roulade, chacun dans une direction opposée. Le sol explosa à l’endroit où le rayon avait touché le sol.
La réponse ne se fit pas attendre : un éclair noir traversa la créature métallique de part en part, et réceptionna quelques mètre plus loin.
La masse métallique tomba au sol pour ne plus se relever.
Hunter allait s’en approcher lorsque Fly hurla :
« Non ! »
L’échidné noir eut le réflexe de reculer. La créature explosa, projetant des éclats de métal que les échidnés évitèrent facilement. Alors qu’ils croyaient que c’était fini, l’échidnée rousse hurla une deuxième fois :
« Derrière toi ! »
Puis elle disparut. L’instant d’après, un courant d’air passa près du jeune échidné, qui se coucha à même le sol. Une déflagration se fit ressentir derrière lui. Il baissa la tête. Des fragments de métal passèrent par-dessus sa tête. Dès que l’explosion faiblit, il releva la tête, puis se redressa.
« - Espèce de folle ! J’ai failli crever !
   - Si t’avais fait plus attention …, lui répliqua-t-elle.
   - Bon, laisse tomber, je suis un peu sur les nerfs … Allons-y, avant qu’il ne soit trop tard. »
Ils repartirent en direction de leur quartier.

Là-bas, un autre spectacle horrifiant les attendait : d’une part, la maison de Fly n’était plus, et ses parents étaient morts, troués par le même engin qui avait failli les tuer. Ils étaient arrivés juste quand leurs corps touchaient le sol. Fly tomba à genoux, et se mit à sangloter tandis que les étranges bipèdes reprenaient leur route sans avoir vu les échidnés vivants. Hunter s’approcha d’elle et la prit dans ses bras, essayant de la réconforter. Soudain, un cri résonna dans l’air. Le Gardien murmura à son amie de ne pas bouger, et partit discrètement.

Le spectacle qu’il vit faillit le faire vomir. Inconsciemment, il avait suivi le chemin qui menait chez lui. Il avait tout juste eu le temps de se cacher derrière un muret. Il avait failli se faire repérer.
Sa maison à lui aussi était en ruines. Mais cela n’était rien comparé à ce qu’il se passait devant l’habitation ravagée. Plusieurs bipèdes se tenaient en cercle autour de trois personnes. Hunter en reconnut deux immédiatement : son père et sa mère. Ils étaient affreusement mutilés.  Son père avait perdu un bras et un œil, tandis que sa mère n’avait plus que des moignons à la place des doigts.
Une étrange créature bipède de métal, qui ressemblait fortement à un échidné, se tenait face à eux. Elle était rouge, mais Hunter le voyait que son dos. Cependant, cette créature-là possédait des mains. Ou plutôt des gants. Des gants d’échidnés. Métalliques. Et une lame qui partait de son avant-bras gauche et qui passait sous une des mains du monstre. Elle était luisante de sang. De son sang. Celui de sa famille.
L’échidné noir ne put se retenir. Il sauta en plein milieu du cercle, hurlant et détruisant tout sur son passage. Il élimina aisément les étranges bipèdes, qui explosèrent comme des pétards. Puis il se tourna vers l’étrange échidné. Sa stupéfaction se lut sur son visage lorsqu’il reconnut le tortionnaire.

« - Hawking. Je croyais que tu t’étais suicidé.
   - J’avais pas envie de mourir, monstre, répliqua-t-il d’une voix froide et métallique.
   - Tu me traite de monstre ! Hurla l’échidné noir. Tu as tué ta propre tribu, et tu torture ma famille !
   - Ils ne voulaient pas me dire où tu étais. Alors j’ai essayé de les raisonner. »
Un gémissement se fit entendre.
« Oh, la ferme ! Dit l’échidné rouge en se tournant vers la source de ce bruit. »
Et, d’un geste vif, il trancha la tête du père du jeune échidné. Hunter hurla, tandis que sa mère se jetait sur le meurtrier. Elle fut accueillie par la lame qui avait tué son mari. Elle succomba rapidement.
« - Muahahahahah ! J’adore le bien-être que ça procure de tuer.
   - TU ES FOU, MA PAROLE ! TU NE MERITE MEME PAS DE VIVRE ! »
L’échidné noir se jeta sur son ennemi, et le larda de coups de poing. L’autre ne semblait pas les sentir. Lorsqu’il en eût marre, il planta la lame dans le torse de l’échidné qui essayait de le blesser. Celui-ci tomba face contre terre, se noyant dans son propre sang. Il sombra dans l’inconscience une fois encore.

Je vous avais prévenus ...

Grande scène de tuerie massive...

Niveau langue, pas d'erreur frappante ou de tournure de phrases étranges.

Peut-être pas assez aèrer. C'est bon j'arrête de le répéter. Ce serait quand même plus agréable à lire.

Choquant ? Pas vraiment, c'est que de l'écriture mais bon, si ça peut choquer...

Un nouveau mystère, Hunter tombe dans les pommes... ( ça devient récurant, faudrait lui apprendre à plus s'écrouler quand y a de l'action... d'un autre côté, avec tout ce qui se prend, je compatis ! )

Continue comme ça !

Ah, les aérations du texte, c'est comme Miko et la ponctuation ^^

Tu pose trop de questions ... Pourquoi tombe-t-il souvent dans les pommes ? Ben ça, tu vois, j'y réponds dans la première phrase du chapitre suivant, faudra que t'attende un peu ^^

M'enfin, merci pour le commentaire.

J'en profite pour demander à ceux qui passent par ici de commenter au moins une fois, ça me ferait vraiment plaisir :3

Bon, la suite je sais pas quand. J'espère que je n'aurai pas besoin de faire un double-post XD

Edit : si un modo passe par là, pourrait-il m'expliquer comment faire pour modifier les options du sondage ? Car en grand boulet que je suis, je ne trouve pas la commande ^^'

Edit (2) : Un deuxième edit pour remercier Sephyra, qui m'a dessiné Hawking en armure (Aranosk, chapitre précédents)

A voir ici

Encore merci, j'ai du boulot pour toi MUAHAHAHAHAHAHAH *évite de justesse un canapé* bon, ok, plus tard alors ...

Désolée pour le manque de commentaires... Disons que mon emploi du temps est chargé -_-''
Destruction d'un village entier..., je suis pas une fleur délicate mais t'avais raison au niveau du choquant... O_O. Je trouve que le texte n'a pas besoin d'être aéré plus que ça, moi j'aime pas les textes trop espacés.

Hunter va-t-il vivre ou... Mystère ?
Bonne continuation.

Crève, crève, crève ! ( La mentalité des habitants de mon villages -_-' ) XD Ok, du sang alors ! Plus d'oeil ! Plus de doigts ! Tiens toi ! Géniaaaaaal :'D Violence, toute ma vie est dans ton histoire ! XD J'adore, mais fais-leur dire plus de gros mots, enfin ! Pfff... amateur... ( Je te blague l'ami, t'inquiète pas ;)  )

Enfin... ( Calme, fiouuu -_- ) Continue comme ça, et désolé si je réponds pas souvent à ta fic, mais ( Je vais le dire tout net ) j'ai d'autre problèmes à règler avant de m'occuper de toi XD Bonne chance, vivement la suite ! n_n

J’ai enfin rattrapé mon retard. Alors on commence effectivement à entrer dans une intrigue légèrement plus complexe mais qui reste relativement prévisible, j’attends donc de voir plus loin pour me faire un nouvelle idée.
Tu devrais relire ces derniers passages, il y a des fautes bêtes un peu partout comme :
Des erreurs de frappes sans aucun doute, mais une relecture devrait les éliminer facilement.

Niveau rédaction, je dirais qu’il y a un certain illogisme dans le déroulement de l’action sur cette dernière partie. Hunter et Fly débarquent dans le village, s’aperçoivent de la situation et leur première réaction est de se diriger vers le centre du village et de chercher des survivants ? Je les aurai plutôt fait paniquer sur le devenir de leurs familles immédiatement. Dans les moments d’anxiété même si on est très altruiste on pense d’abord à soi et sa famille. L’enchaînement des actions peut rester dans cet ordre, mais les sentiments de tes protagonistes sont mal adaptés.  Je sais pas si je me suis bien fait comprendre là. -_-‘

Enfin je suis curieuse de voir la suite, parce que ta fic commence à devenir relativement intéressante. Bon courage.

Ptin, j'ai écrit n'importe quoi, jsuis incorrigible.



Bon allez, suite over-cheated, avec des trucs étranges. Attention, Hunter est un cheater. ^^


L’échidné noir avait les yeux fermés, mais il voyait une lumière blanche aveuglante à travers ses paupières. Il ouvrit les yeux. Son corps flottait dans un étrange univers blanc. Il n’y avait ni son, ni objets, rien … Le néant.
Suis-je mort ?
A ce moment précis, sans savoir pourquoi, il se sentait … Serin. Mais très affaibli …
Comme si quelque un avait lu dans ses pensées, une voix enjouée lui répondit.
« Presque. »
Hunter tourna la tête dans tous les sens, mais il était seul. Quelle était donc cette voix ? Elle semblait pourtant familière ….
Puis, la voix ajouta sur un ton plus sérieux :
« Mais merde, gamin, qu’est-ce qui ne tourne pas rond chez toi ? Pourquoi faut-il que tu tombe dans les pommes quand t’as besoin d’aide ? En même temps, je comprends pour cette fois-ci. »
Le jeune échidné n’arrivait pas à réfléchir. Il avait mal de partout. Soudain, une douleur plus vive lui transperça la poitrine, puis plus rien.
La voix reprit :
« Ça y est, tu es mort. »
Libéré de la douleur, le mourant répondit enfin, pris de panique :
« COMMENT CA ? ET PUIS D’ABORD, OU SUIS-JE ? QUI ETES-VOUS ? »
Silence.
« Je suis celui que je suis censé être. Je veille sur toi. »
Nouveau silence. Aucune réponse ne venait. Une goutte de sueur (ou bien quelque chose qui y ressemblait … La mort vous fait-elle suer ?) perla sur la peau noire …

La voix, se lassant du silence omniprésent, chuchota alors.
« Ta mission, sur cette planète, n’est pas finie. »
Sur cette planète ?
Comme si elle avait lu dans ses pensées, la voix se fit de plus en plus glaciale tandis qu’elle continuait de parler doucement. Cette foix lui enserrait la poitrine, elle lui donnait envie de hurler … La voix de la Mort.
« Oui … L’univers est grand. Maintenant, il va te falloir souffrir pour revenir à la lumière de ton monde. »
Hunter ferma les yeux contre son gré.

Il les rouvrit soudainement, sentant qu’il était en danger. Il regarda autour de lui.
Toujours cet univers blanc … Eh, mais je suis attaché ?
En effet, ses pieds et ses poings étaient liés sur une croix. En face de lui, s’approchaient des ombres, lentement mais sûrement. Elles étaient suivies de près par des êtres aux mains osseuses et recouverts d’un manteau sombre, dissimulant leur corps et leur visage. Chacune tenait une épée dans sa main droite. La terreur monta d’un degré chez l’échidné.
L’univers blanc se fit plus sombre, tirant sur le rouge.
Tous se mirent en ligne, face à la croix. Ils semblaient attendre quelque chose. L’échidné noir se mit à paniquer sérieusement.
« Eh, vous ! Qui êtes-vous ? Détachez-moi ! »
Subitement, la première ombre de la colonne fonça sur lui et entra dans son corps par sa bouche grande ouverte. Le prisonnier hurla de douleur, crachant du sang. Son corps était comme rongé de l’intérieur.
Il hurla, pendant ce qui lui parurent des heures. La souffrance devenait plus affreuse chaque minute, chaque seconde même, rongeant le moindre recoin de son corps et de son esprit.
Enfin, l’ombre sortit de son corps et s’évapora. Hunter souffla, hors d‘haleine après cette torture. Etait-ce fini ? Non … Il commença à s’agiter lorsque l’ombre suivante s’approcha. Il ferma la bouche. L’autre lui grimpait sur le visage, cherchant une entrée. N’y arrivant pas, elle poussa un feulement qui fit frémir l’échidné noir. Il se retint de hurler.
Tandis que le monde autour de lui devenait de plus en plus sombre, toutes les ombres se jetèrent sur lui. Elle lui ouvrirent de force la bouche, et toutes s’engouffrèrent de force dans son corps. Il ne put hurler, tant sa douleur était intense. Il y avait tant d’ombres en lui qu’il se sentait exploser à tout moment … La douleur, la douleur …  Il sentit un liquide couler le long de ses joues. Malheureusement pour lui, et à son plus grand effroi, il se rendit compte que son sang coulait de ses yeux.
Il sombra dans la douleur, la terreur, dans l’ombre, oublié de tous …


Sur Heaven Island, Fly avait consenti à se relever lorsqu’elle avait entendu un rire démoniaque. Maintenant cachée derrière un mur à moitié effondré, entourée par les cendres et les flammes, elle observait Hunter essayant de blesser cet étrange échidné de métal.
Soudain, son ami tomba dans un jet de sang. Sans réfléchir, elle se jeta sur lui en hurlant son nom. L’autre riait toujours. Elle pleura de plus belle, murmurant des mots à l’oreille de l’échidné à terre.
« Non … Ne me laisse pas seule … Aide-moi … Non … »
Elle sentait son pouls diminuer peu à peu.
« Reste avec moi … Je t’en prie … »
Le pouls du Gardien finit par se stopper.
L’échidnée rousse s’effondra intérieurement, tombant sur la dépouille de son camarade mort. Seule …
Des pas retentirent dans son dos. Elle fit face au meurtrier.
« - Tue-moi, je n’ai plus de raison de vivre …
   - Oh que non, justement, tu vas vivre. Tu vas vivre dans la souffrance. Moi, je vais rire de ta douleur … MUAHAHAHAHAHAHAH ! »
Fly s’élança alors sur lui, la vue brouillée par les larmes. Le guerrier métallique la frappa de son poing d’acier teinté de sang. Ce sang, c’était celui des cadavres au sol … Et un autre venait se mêler à ceux déjà présents …
« FERME-LA ! IL NE MERITAIT PAS DE VIVRE ! ESTIME-TOI HEUREUSE QUE JE T’EPARGNE ! »
La jeune échidnée se remit à pleurer.
« TA GUEULE ! BORDEL ! »
L’autre se tenait la tête. Il avait l’air de souffrir … Il tituba. Et décocha un coup de poing dans la tête de Fly, qui décolla du sol, puis retomba sur Hunter. Elle ne bougea plus. Le silence s’installa au milieu des flammes.


Les ombres faisaient maintenant vivre à un certain échidné noir cette scène, ainsi que celle de la destruction du village. La peine et le désespoir prirent possession de son esprit. Tous ces morts … Il vit tout : le meurtre des enfants, de ses parents … Oui, c’était cela … La douleur, la peur s’estompèrent face à la rage soudaine … Hawking. Ce nom résonna dans l’univers de la mort ... Hawking … Qui tuait à nouveau les parents de l’échidné noir. Qui frappait Fly. Qui infligeait souffrance et inspirait la terreur … Hunter se remit à bouger sur sa croix, et les ombres, effrayées par tant de haine, furent expulsées de son corps, prenant soin de le brûler au passage, puis s’évaporèrent.
Les chaînes qui le retenaient commençaient à lâcher. Les guerriers aux capes sombres s’avancèrent alors. Ils formèrent un cercle autour de la croix, levèrent leurs épées …
Le sang coula à flots. L’être présent sur la croix hurlait, se débattait, mais il semblait se raccrocher à quelque chose. La vie ? Non, il était déjà mort.
La vengeance …Il se battait contre la douleur pour l’infliger à cet être …
« Peut-être y arrivera-t-il … »

Des jours et des jours semblaient passer dans cet univers de douleur et de sang. Mais Hunter tenait bon. Tout juste. Il sentait les lames des épées entrer et sortir de son corps. Il sentait le sang couler le long de son corps. Il avait l’impression de s’être vidé plusieurs fois du précieux liquide rouge qui coulait dans ses veines. Le liquide formait une tâche tellement grande que dès qu’il tournait la tête, il voyait son propre sang. Sur les épées. Sur le sol. Sur les capes … Sur les visages squelettiques.
Mais il vivait. Enfin …
Suis-je mort, ou vivant ? La mort me donne-t-elle cette force, pour que je ne puisse mourir à nouveau ?
Je dois tenir … La voix m’a laissé croire que je pourrais peut-être revenir à la lumière. Ma vengeance …
Un esprit animé seulement de vengeance … Un débris. Une loque. Une raison de vivre …
« Gamin. »
Hunter cessa brutalement de penser. Mais il luttait toujours contre les lames qui entraient et sortaient de son corps, le déchiquetant de l’extérieur et de l’intérieur.
« Tu es mort, et pourtant tu es vivant. Mais tu ne pourras vraiment vivre que si tu efface tes sentiments les plus profonds. La haine, la tristesse … Tous ces mauvaises pensées sont une barrière à la vie. Libère-toi l’esprit. »
La douleur continuait de se faire sentir, sous la forme d’épées ensanglantées. Et la vengeance restait présente … Sous la forme d’un visage rouge.
Faire le vide …
Le vide, peu à peu, laissa la place dans son esprit. Au prix d’un énorme effort. Les sentiments disparaissaient un à un. Dure épreuve …Comment peut-on effacer la rage ?Comment peut-on effacer la haine ?  Nul ne le saura jamais. Mais la volonté pourrait en être la cause … Une volonté de fer. Une mentalité de fer. Des épées de fer …
Des hauts, des bas. Peu à peu, l’univers dans lequel l’échidné noir luttait contre lui-même perdit sa teinte sombre. Cependant, il dut lutter longtemps …

Un à un, les guerriers de l’ombre disparurent.  Lorsque le dernier bourreau disparut dans un tourbillon de cendres, la clarté illumina un corps noir, meurtri. Il était tombé au bas d’une croix, étendu dans son propre sang. Une forme, blanche sur un fond blanc, se matérialisa devant cette dépouille, et souffla :
« Ainsi soit-il. »
Tous deux disparurent.


Quelques minutes seulement. Quelques minutes s’étaient écoulées depuis la mort du Gardien. Fly gisait sur sa dépouille, inconsciente. Elle commença tout de même à remuer. Quelque chose émettait une pulsion régulière.
L’autre, plus loin, recommençait à rire comme un fou, entouré par le sang et les flammes.
Trop affaiblie pour se lever, elle glissa à côté de son ami défunt, prit sa main dans les siennes. Des larmes se formèrent dans ses yeux, et glissèrent le long de ses joues.
Est-ce fini ? Est-ce la fin ?
La main de Hunter, qu’elle tenait toujours, se contracta soudainement L’échidnée rousse ouvrit grand les yeux.
Tu n’es pas mort …
Des yeux violets s’ouvrirent sur un village ravagé par les flammes.

« Merde … Ptin, j’ai mal … Eh, qui … »
Il tourna vivement la tête, et son regard plongea dans un autre, vert.
« - Fly, mais …
   - Je ne suis pas encore morte … Mais toi … Tu …
   - Pas encore. Je suis un peu jeune pour ça. »
Il sourit. Peu à peu, une énergie différente de la sienne semblait affluer dans ses veines.
« Tu ne saigne plus … »
Il porta une main à sa poitrine. Plus rien.
Finalement, après quelques secondes d’un long échange de regard, Hunter se releva. Quelque chose semblait différent en lui.
« Eh, toi ! »
Un grincement métallique. Hawking se retourna.
« - Mais ... Je t’ai tué de mes propres mains …
   - Je ne mourrai pas face à toi. »
Des yeux couleur améthyste se posèrent sur l’échidné rouge, et le détaillèrent. Il semblait avoir comme fusionné avec le métal. Les chairs et le fer semblaient s’enlacer …
« Et c’est moi le monstre. »
Un éclair noir percuta le tas de ferraille. Qui ne bougea pas.
Croche-pied. Chute. Hunter tomba sur les corps de ses parents. La peine le submergea. Et plus encore, la haine, la vengeance. L’auteur de ce crime était là, alors pourquoi ne pas en finir ?
« Gamin, Non ! »
Trop tard.

L’esprit de l’échidné noir hurla sa haine. Des flammes blanches dansèrent autour de son corps noir qui se relevait. Fly, quelques mètres plus loin, recula encore de quelques pas, effrayée. Derrière son ami se dressait maintenant son exacte réplique, mais blanche et deux fois plus grande. Lorsque les flammes se dissipèrent, elle fusionna avec l’échidné noir, qui posa un genou à terre sous le choc.
Lorsqu’il releva la tête, ses yeux étaient devenus entièrement violets. Plus de blanc, plus de pupille. Un rictus fendait son visage. Mauvais. Il était le mal à cet instant. Plus de pitié. Plus de compassion. Plus d’amour … Seulement la haine et la souffrance de la mort. Plus de terreur non plus. Plus rien que ces deux sentiments …

Une voix, étrangement grave et qui semblait résonner s’éleva :
« Meurs. »
Une succession de gestes rapides. Disparition. Apparition. Éclair blanc. Explosion …
Ainsi mourut Hawking, traître échidné.






Jvous avais dit que c'était un cheater :p

Pis de toute façon les échidnés aiment bien ressusciter xD

Une fin de chapitre tout de même un peu baclé, mais un chapitre toujours très bien.

J'ai pas vu de fautes, faut dire que j'accrochais totalement à l'histoire.

Un commentaire un peu court, mais ça reste un commentaire.

Bonne chance.

Chapitre moins travaillé que les précédents, c'est pas bien. Tu aurais largement du profiter de ce passage pour approfondir le caractère d'Hunter. Les descriptions sont vagues, elles auraient mérité plus d'attention.

Des fautes idiotes, du à une relecture trop rapide.


Deux petits exemples sur le début du texte, je n'ai pas cherché les autres si il y en a. -_-"

Te reste plus qu'à bien travailler sur ton prochain chapitre. Bon courage.

Désolé, j'avoue que j'ai rien foutu pour le rendre bien, ce chapitre ...

J'avais trop d'idées en tête, trop de choses à écrire, et finalement j'ai tout loupé ...

J'ai pas d'excuse ...

J'accepte les projectiles ! C'est gratuit jusqu'au prochain chapitre ! ^^