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Light Power
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« le: Mai 25, 2008, 02:38:42 pm »
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Bon, c'est trow nul avant. Donc en fait ça c'est la nouvelle version du chapitre 1.

   Si tu savais qui je suis, tu partirais. Qui voudrait me faire confiance, à moi ? Je t’es tué. Je suis une meurtrière. Pourquoi tu restes là ? Ton âme n’est pas en paix, tu dois te venger. Tue-moi, je t’en prie…Comment vivre avec ton regard graver dans ma mémoire ? Ce dernier regard que tu m’as lancé, avant ton dernier souffle ? Je ne peux plus vivre, je ne veux plus vivre…pas sans toi…

Chapitre 1

   Une hérissonne rose marchait dans la rue. Mais pas n'importe laquelle. Amy Rose, en personne, frottant ses pieds au bitume. Elle allait, gaiement, à travers les rues de Station Square. Hum, la bonne odeur des gaz d'échappement. Comme l'air était agréable au centre ville. Mais comment tous ces gens pouvaient-ils se serrer dans cette ville immense ? A croire que ça les enchantaient de se marcher dessus. Et ça grouillait de monde. Partout, les habitants se rendaient à leur travail, d'autres allaient faire des courses, urgentes ou pas. Enfin, une partie infime se promenait. Quoi de mieux le matin qu'une petite balade à travers la cité polluée de Station Square ? En plus, il faisait déjà une chaleur étouffante. C'était sûrement du au soleil. Et oui, il était toujours présent au dessus de la ville balnéaire. A croire que les nuages la contournaient. Mais bon, il fallait bien laissait une chose à Station Square, c'était son charme. Elle attirait pas mal de touriste. Pourquoi ? A cause de cette étendue d'eau. Oui, comme toute bonne station balnéaire qui se respecte, la ville se situait au bord de la mer. Un destination de vacances de choix. Enfin bref, c'est bien tout ça, mais revenons à notre chère Amy Rose. Et devinait ce qu'elle faisait ? Et bien, pour changer, elle pensait à un certain hérisson bleu. Incorrigible. Elle ne s'était toujours pas rendue compte, qu'il ne l'aimait pas plus qu'une amie. Mais bon, elle s'accrochait désespérément à l'espoir, qu'un jour, il se marierait. Elle pouvait toujours rêver. C'est clair que ça n'arrivera pas dans cette fic. Mais que faisait-elle ici ? Nan, elle ne faisait pas un footing pour garder la ligne  et elle ne se rendait pas non plus au centre d'achat. Amy voulait aller voir son amie, Cream. Mais bon, elle avait comme une envie de traîner les pieds.

« Sonic.. » finit-elle par soupirer.

   Soupirer n'allait pas le faire venir. De toute façon, voir Amy, tenait du supplice pour le hérisson bleu. Pourquoi donc ? Elle est charmante la petite Amy ? Tu parles, elle lui sautait dessus et ne le lâchait plus pour le reste de la journée. Elle essayait tout pour obtenir l'attention de Sonic. Mais c'était peine perdue. Donc elle continuait à marcher, tête baissée. Il fallait qu'elle soit en danger, pour que le hérisson daigne venir l'aider. Jamais il ne viendrait comme ça, il est pas fou non plus. Au bout de dix minutes de marche intensive, elle sortit du dédale que formait les rues de la ville. La fraîche de la rosée s'introduit dans ses narines. Elle inspira un grand coup. C'était plus qu'agréable de respirer autre chose que des gaz à effet de sphère. Décidément, Station Square n'était pas une ville très écologique. Ici, c'était bien différent. Parfois, Amy enviait Cream de vivre dans la lisière de cette forêt. En effet, la cité était entourée d'une part, d'une forêt dense entrecoupée de collines vertes gigantesques, le légendaire Green Hill. Et d'autre part, la jungle des Mystic Ruins. Cream vivait avec sa mère Vanilla, à l'entrée de la forêt. Elles habitaient une petite maison, qui aurait pu sortir tout droit de la série « La petite maison dans la prairie ». Combien de fois Amy avait-elle empruntée ce chemin ? Elle n'avait jamais pensée à compter. Quasi tous les jours, elle allait boire le thé avec Cream et sa mère. Parce que chez elle, elle était seule. Terriblement seule. Elle s'ennuyait vraiment dans son appartement. Elle avait beau vivre entourée de millions de personnes, la solitude pesait quand même. Cette forêt, elle était magique, gorgée de tant de souvenir. Elle l'a connaissait par cœur. Ces arbres qui poussaient à la sauvage, leurs feuilles, toujours lisses et vertes. Et l'air pur. Elle ne comprenait pas comment l'air pouvait conserver une telle pureté juste à côté d'un des endroits les plus pollués du monde.  Et ce cours d'eau. La rivière traversait la forêt jusqu'à atteindre la mer. Elle s'approcha de l'eau. Elle était claire, encore potable. Ce ne serait plus le cas à partir du moment où l'eau entrera dans Station Square. Elle s'accroupit au bord de la rivière et regardait l'eau s'écouler. C'était fluide et le soleil reflétait à la surface. Elle enleva son gant et toucha le liquide du bout des doigts. Les oiseaux harmonieux, laissaient leurs voix à des sons mélodieux. Toute la magie était là. La nature était maîtresse des lieux.

   Une rafale de tirs. Tous les oiseaux s'envolèrent. Amy se releva d'un bond et remit son gant. Qui donc osait briser le charme de se sanctuaire ? Cet endroit où l'on pouvait se ressourcer après avoir fuit la ville. Les bruits venaient de l'autre rive. Elle savait qu'il ne valait mieux pas s'en approcher. Mais elle devait savoir ce qui se tramait là-bas. Il fallait d'abord traverser. Pour ça, pas de problème. Des cailloux étaient disposés un peu partout dans la rivière. Certains sortaient de l'eau. Avec un peu d'adresse on arrivait à sauter de pierres en pierres sans tomber à l'eau. De toute façon, elle n'avait pas à craindre la noyade, l'eau n'était pas très profonde, mais le courant était conséquent. Elle n'avait vraiment pas envie d'être emportée et de se retrouver à Station Square entrain de barboter dans de l'eau dégoutante. La rivière devenait souterraine le temps de traverser la ville. C'était donc là-dedans que finissait tous les assainissements. Pas de quoi motiver Amy a piquer une tête dans l'eau. Elle prit son élan et sauta de pierres en pierres jusqu'à remettre les pieds sur l'herbe sauvage encore humide. Devant elle, quelques buissons lui cachaient la vue. Elle écarta les feuillages denses à l'aide de ses mains.
 
   «Eggman!»s’exclama-t-elle.

   Elle était quasi sous le choc. Qu'est-ce qui foutait  là lui ? A chaque fois qu'il apparaissait, ça n'apportait rien de bon. Un engin volait à un mètre du sol dans la prairie. Une sorte d'aigle mal foutue en métal. D'ailleurs, c'était toujours des trucs dans le genre avec Eggman. Un robot par ci, un robot par là. A croire qu'il ne savait rien faire d'autre. A bah peut-être que justement, il ne savait rien faire d'autre. C'était une possibilité. Mais bon, quand on voulait conquérir le monde, fallait bien user de ce genre d'engin. Et ce robot là, il faisait sa taille. Il voyait grand le scientifique. Sur les ailles rouges de l'engin, étaient disposées deux gros ventilateurs avec pour seul fonction de maintenir la sorte d'avion au-dessus du sol. Ce qu'on aurait pu appelé le « ventre » de l'aigle était peint en blanc, contrairement au reste de l'avion, qui, quant à lui, était rouge vif. Sa tête, dans la continuité de l'engin, ressemblait à celle d'un aigle. Un bec jaune crochu et un œil vert de chaque côté faisait la tête. Seulement, un détail perturbait l'ensemble. Le pilote. C'était bien le docteur Robotnik, surnommé « Eggman ». On ne pouvait pas se tromper. Sa légendaire tête en forme d'œuf, surplombé d'un gros nez, de petites lunettes noirs, accompagné de longues moustaches partant sur les côtés, ça ne pouvait être que lui. Ce grand génie, dont on ne doutera pas des capacités intellectuelles, était de retour. Ce n'était pas de bonne augure. Son but était de conquérir le monde. Il serait déjà entre ses mains, s'il n'y avait pas eu Sonic. Et c'était repartie. Notre hérissonne rose se perdit dans ces pensées.

   « Maintenant c'est la mienne ! Mwahahahahah ! » lança le docteur.

Cela suffit à ramener Amy sur terre. Elle remarqua enfin, qu'Eggman tenait quelque chose dans la main. Une Chaos Emerald ! Eh bien non, ce n'était pas ça. Parce que le docteur en question, tenait fermement dans sa main une sphère blanche lumineuse. La hérissonne rose réfléchit. Si Eggman parlait, il devait forcément s'adresser à quelqu'un. Elle scruta doucement les lieux. C'était une de ses magnifiques prairies verdoyantes qu'on pourrait trouver sur les cartes postales. Il y avait bien quelqu'un d'autre ici. Juste en face de l'avion d'Eggman. Une silhouette noire et blanche. Elle avait l'air ridicule à côté du gigantesque engin du scientifique. Amy s'avança de quelques mètres. Il ne fallait pas qu'on la repère. Dans la plus grande discrétion, elle s'approcha les yeux rivés sur l'inconnu. Ou plutôt l'inconnue. Une hérissonne blanche habillée en noir de la tête aux pieds, se tenait devant Eggman. Elle n'avait pas vraiment l'air très contente. Ses pics égayés de mèches noires et roses étaient tenus en arrière par la force du vent. Ses yeux, bleus, comme le ciel la nuit, fixaient le scientifique. Amy crut voir une lueur de rage dans ce regard. L'oreille droite de l'hybride blanche était percée de deux anneaux argentés qui brillait à cause du soleil. Tout comme un bracelet, placé à son poignet gauche, lui aussi argenté.

   « C'est ce qu'on va voir. » répliqua sèchement la hérissonne albinos.

   C'était un défi. Cette fille était folle. Elle était en face du plus grand scientifique fou de la Mobius, et en plus, sans Sonic dans les parages. Complètement folle. C'était du moins ce que Amy pensait. Eggman, lui, était ravi. Il allait pouvoir utilisé un peu son artillerie de pointe. Il en mourrait d'envie. Sans hésiter une seconde, il écrasa son doigt sur un des multiples boutons disposés dans ce cockpit monotone, où toutes les façades étaient recouvertes d'acier recouvertes. Mise à part la partie vitrée, parce que sinon, il ne verrait rien. Il sortit un paquet de Pop Corn et du soda dont ne sait où. Deux tourelles de tirs apparurent sur le dos de l'engin. Deux missiles se virent expulsés, et envoyés droit sur la hérissonne arrogante. Mais les missiles n'étaient pas particulièrement rapides. L'inconnue fit un bond sur sa droite et les deux missiles s'écrasèrent sur le sol, dans une explosion digne de ce nom. Le sol fumant était maintenant dépourvu de cette herbe gracieuse présente dans la prairie, à cet endroit là. Mais ça ne dérangeait personne. Sauf Amy. Elle n'aimait pas qu'on détruise un lieu aussi beau et naturel, un lieu que la technologie n'avait pas encore atteint. C'était trop tard maintenant. C'était trop dommage. La hérissonne blanche, quant à elle, avait profité de l'explosion pour s'élancer vers l'engin. Elle écrasa violemment son poing sur le bec jaune de l'oiseau. Celui-ci se décrocha et s'écrasa au sol. Eggman était fou de rage. Il fit tomber le Pop Corn et recracha son soda. Cette fois, il ferma le poing et l'abattit sur un bouton rouge. Ce n'était pas bon signe du tout. Une plaque blanche se rétracta sous le ventre du robot. Il en sortit un canon plutôt imposant. Un bruit de chargement rententit à travers la plaine. L'hybride albinos, n'eut pas le temps de réagir. Un faisceau bleu la percuta de plein de fouet. Après un vol plané de quelques mètres, elle retomba au sol. Elle essaya de se relever, mais elle avait pris un sacré coup. Ses bras étaient trop douloureux pour qu'elle se relèvent et ses jambes complètement ramollies. Elle n'arrivera pas à se lever à temps. Eggman se prépara à lancer l'assaut finale sur la hérissonne. Mais un marteau s'écrasa sur le métal rouge à quelques centimètres du cockpit.

   Ce n'était pas n'importe quel marteau. Celui-là était rouge et jaune. Il lui semblait énormément familier. Mais bien sûr. Ce ne pouvait être qu'elle. Il fit pivoter sa tête d'un quart de tour. Il avait raison. Amy Rose venait de fourrer son nez là où il ne fallait pas. Elle avait agi sans réfléchir. Mais elle savait, au fond d'elle, que c'était la chose à faire. Elle ne pouvait pas laisser ce scientifique achever cette fille, même si elle avait été complètement folle de s'attaquer à Eggman. Elle avait sorti son marteau, Piko Piko, et l'avait envoyé sur l'aigle rouge et blanc. Elle se rendit compte à ce moment-là, que c'était maintenant elle qui était en danger. L'odeur de brûler qu'avait provoqué l'explosion des missiles flottaient toujours dans l'air. Ce qui ne rassura pas l'Amy morte de trouille à nouveau en mauvaise posture. Elle s'attendait à voir débarquer Sonic pour la sauver. Mais il ne viendrait pas. Comment pouvait-il savoir qu'elle était en danger ? Elle aurait donner n'importe quoi pour qu'un de ses amis soit présent. Mais non, elle ne devait pas se dégonfler et partir en courant. Fuir, c'était pour les lâches. Elle n'était pas lâche. Eggman recommença la même opération. Deux missiles identiques aux précédents se dirigèrent vers, cette fois-ci, la hérissonne rose. Elle fit un bond vers la gauche pour esquiver. Elle ne comprit que trop tard son erreur. Le scientifique ricanna. Il l'avait eu si facilement. En se déplaçant vers la gauche, elle atterrit juste dans la ligne de tir du canon principal. Mais pas le temps de faire un seul geste, le chargement était terminé. Juste pouvoir fermer les yeux.  C'est dans ces moment-là que l'on voit sa vie défilée devant soi, et c'est qui arriva à Amy. Ses amis, ses aventures, Sonic, Cream, tout se mélangeaient dans sa tête. Elle rouvrit les yeux deux secondes plus tard.  Elle n'était pas morte, le laser ne l'avait pas atteinte. Elle ne voyait qu'un T-Shirt noir et la hérissonne blanche qui le portait.

   Elle avait eu le temps de se relever, malgré la douleur. Elle s'était placée juste devant la hérissonne rose. Elle avait tendu son bras gauche vers le canon. Au moment où le faisceau bleu s'échappa du canon, un rayon blanc sortit de son bras. Une chose inimaginable. Les deux énergies s'entrechoquèrent. Elles étaient toutes aussi puissantes l'une que l'autre. C'était impressionnant de voir une simple hérissonne blanche générer autant de puissance qu'un robot de Robotnik. En général, on attaquait les points faibles de ses engins. Cette fois, c'était différent. Elle l'attaquait de pleine face. Le scientifique frôla l'attaque cardiaque quand il vit que son générateur perdait de la puissance. La situation avait tourné à leur avantage. C'était maintenant lui qui risquait d'y passer. Il appuya hâtivement sur le bouton d'urgence. Le résultat ? Le cockpit se détacha du reste de l'engin. L'aigle d'acier, quant à lui, se fit percuter de plein fouet par le faisceau blanc. Une explosion bien plus conséquente que les précédentes provoqua un vent très violent, tel que l'herbe qui n'avait pas brûlée se retrouvait aplati au sol. La vitre du cockpit d'Eggman avait volé en éclat. Il s'éloigna progressivement, ces paroles étaient pourtant encore audibles:

   «  Ah ha ! Tu as peut-être détruit ma machine, mais j’ai toujours ta sphère ! »

   Personne ne lui répondit. Amy était toujours ébahie par ce qu'il venait de ce passer. Cette fille, qu'importe qui elle était, venait de lui sauver la vie. En parlant du loup, notre héroïne inconnue venait de sombrer dans l'inconscience. Elle était complètement à bout de forces. Amy la rattrapa avant qu'elle ne percute le sol. La hérissonne rose rassembla ses forces et souleva celle qui venait de la sauver. Elle réfléchit. La laisser là après ce qu'elle venait de faire pour elle, ce n'était vraiment pas correcte. Elle se décida donc de l'emmener chez Cream. Là bas, elle pourrait attendre le réveil de l'hybride blanche, en racontant ce qui lui était arrivée à son amie. Et puis, ce n'était pas si loin. Bon quand même un peu. Elle se ferait du muscle en portant l'autre hérissonne jusqu'à là bas. Elle se dirigea vers les buissons qu'elle avaient quitter tout à l'heure. Et là, elle se rendit compte qu'elle avait oublié un détail. Un détail de taille. La rivière. Comment est-ce qu'elle allait faire pour traverser la rivière ? Très bonne question. Excellente question même.. Techniquement, elle ne pouvait pas franchir le cours d'eau. Sauter de pierres en pierres, c'était quasi impossible avec quelqu'un dans les bras. Bon peut-être pas pour tout le monde, mais pour Amy, si. Il devait y avoir un moyen. Mais comment faire sans tomber à l'eau ? Nager jusqu'à la rive opposée était hors de question avec l'intensité du courant. C'était vraiment pas la journée à Amy. Après avoir frôlé la mort, elle était coincée ici. Elle déposa l'inconnue dans l'herbe encore un peu humide et s'assis à côté d'elle. Et si elle n'avait pas traversé pour ce qu'il se passait ? Peut-être que cette fille ne serait plus de ce monde...

   « Amy ? Amy ! AMY ! »

   La hérissonne dressa les oreilles. Cette voix, elle l'a reconnaîtrait parmi des milliers. C'était bien elle. Elle se releva d'un bond. De l'autre côté de la rive, une lapine beige avec des oreilles surdimensionnées marchait. Elle appelait son amie, en hurlant de chaque côté du chemin. Un truc bleu volait à côté d'elle. Un Chao. Nan, son Chao. Bien sûr, c'était Cream et Cheese. Les deux inséparables amis de la hérissonne rose.

   « Cream ! »

   La lapine se tourna vers la rivière. De l'autre côté, elle reconnut immédiatement son amie. Elle poussa un cri de joie et s'élança vers l'eau. Arrivée au bord, elle décolla. Non, ce n'est pas une expression, elle s'envola vraiment. Comment ? En battant des oreilles. Je sais, ça peut paraître étrange, mais c'est pas moi qui l'ai inventé ça. Enfin bref, la lapine traversa la rivière en volant, sa petite bébète bleue, qui criait « Chao ! » à tue tête, à côté d'elle. Elle s'aperçut alors qu'Amy n'était pas seule. Une hérissonne blanche était inconsciente juste à ses pieds.

   « Qu'est ce que... commença Cream.
   - Je t'expliquerais plus tard, si tu veux bien. Aide-moi à la ramener chez toi, s'il te plaît. » coupa Amy

   La lapine acquiesça d'un hochement de tête accompagné d'un sourire. Amy reprit l'inconnue dans ses bras. Cream attrapa son amie à la taille. Elle agita ses longues oreilles et quitta le plancher des vaches en moins de deux secondes. Heureusement qu'elle ne devait pas les soulever longtemps, parce que sinon, elle aurait été obligée de conseiller un régime minceur à Amy. Parce que les deux hérissonnes faisaient leur poids. Elle les déposa enfin sur le sol, avec un soupir de soulagement. Elle se posa à de son amie. Toutes les deux s'élancèrent en courant vers la maison de Cream.
« Dernière édition: Août 24, 2008, 07:53:21 pm par -VaNillE- »
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¤~¤ Someday... Somewhere... ¤~¤
 
 
Re : Le Pouvoir de la Lumière
« Répondre #1 le: Mai 25, 2008, 03:32:54 pm »
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Hmmm ... Ben c'est court mais ça, ça n'a pas d'importance ...
Niveau langue, bien.
L'histoire ... Eh bien, c'est assez intéressant. Une sphère qui a du pouvoir ... Ca me fait penser aux émeraudes, je ne sais pas pourquoi.
On a un personnage qui vient dans le monde de Sonic, un personnage pour le moins étrange, qui a des pouvoirs ... Faut faire gaffe que la hérissonne blanche se transforme pas en Dieu, hein, quand même ...
Dans l'ensemble c'est bien, continue !
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Citation
Donfy dit :
**Te masse le dos

***

Donfy dit (19:14) :
*Je vais bien m'auto-torturer comme un sadique ._.
 
 
Re : Le Pouvoir de la Lumière
« Répondre #2 le: Mai 25, 2008, 03:34:15 pm »
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Pour une première fic, c'est loin d'être mauvais. D'abord, contrairement à beaucoup d'autres, tu utilises de nombreuses descriptions. Et ça, c'est bien. D'un autre côté, ces descriptions sont parfois un petit peu plates. Si je peux me permettre un conseil, n'hésite pas à utiliser des comparatifs : les descriptions en seront plus précises et l'interêt sera augmenté. (comme lorsque tu décris les yeux de l'hérisonne, par exemple)

Concernant l'histoire en elle-même, je ne peux pas vraiment me prononcer : ça reste un chapitre d'introduction dans lequel tu nous présente un nouveau personnage. Personnage peut-être plus intéressant qu'on pourrait le croire, grâce à ton petit paragraphe d'introduction. On se doute qu'on reverra cette sphère à laquelle Eggman semble attacher assez d'importance.

Bon courage pour la suite !
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N'écoutant que son courage qui ne lui disait rien, il se garda d'intervenir. (Jules Renard)
Turquoise : le dernier produit de mon imagination. Enjoy !
 
 
Re : Le Pouvoir de la Lumière
« Répondre #3 le: Mai 26, 2008, 02:50:29 pm »
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Tu te lances dans l'écriture, c'est bien il y a peu de fautes, c'est déjà un plus. Souvent des fautes d'accord, c'est limite normal. lol
lol La faute la plus récurente dans les fan fics, je ne sais combien de fois je l'ai dis. Pas d'apostrophe devant un H aspiré : donc pas d'apostrophe devant hérissonne.

Quelques conseils en plus
 Ecrit les chiffres, sauf si il s'agit de dates, en lettres. Pour les descriptions, elles sont un peu vides mais ça viendra avec le temps. Elles seront de plus en plus longues et de plus en plus intéressantes.
Pour l'intrigue ne tombe pas dans le piège habituel. Ne donne pas dès le second chapitre toute l'identité de ton personnage garde du mystère qu'il faudra distiller tout au long de la fic.

Je suis curieuse de voir la suite de cette histoire qui semble prometteuse. Bon courage.
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Re : Le Pouvoir de la Lumière
« Répondre #4 le: Mai 27, 2008, 05:33:43 pm »
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C'est au tour du Chapitre 2 d'être édité.

Chapitre 2

Quittons à présent les verdoyantes collines de Green Hill, pour nous rendre dans la jungle des Mystic Ruins. Enfin, pas vraiment la jungle elle-même. Dans un endroit dépourvu de la dense forêt tropicale. Une petite vallée coinçait entre les montagnes et la mer. Un charmant petit coin de paradis terrestre. Une gare ferroviaire assez rustique se trouvait du côté de la mer. Chaque jour plusieurs trains venaient de Station Square. Mais pourquoi ? La jungle des Mystic Ruins était remplie de mystère, dut à certaines ruines de la civilisation échidné. Cela attirait pas mal d'explorateur et de curieux en tout genre. M'enfin, si ça leur plaisait de se perdre en forêt. C'est pas notre problème après tout. Et puis surtout, ça ne nous sera pas vraiment utile. Au bord de la mer s'élevait une petite colline. A son sommet, une petite maison orange. Un atelier. Mais n'importe lequel, nous parlons bien ici de l'atelier de Miles « Tails » Prower. Oui, le meilleur ami du héros international, Sonic The Hegehog en personne. Là, ça devient un peu plus intéressant que l'histoire des explorateurs, je vous l'avoue. Soit, ce cher renard âgé de huit ans, dont l'intelligence égalait celle du docteur Robotnik, se réveillait. Il avait oublié d'éteindre son réveil. La poisse. Bon il n'allait pas se rendormir, il décida de se lever. La tête dans les choux, il se rendit dans la cuisine. Dis donc, elle avait besoin d'un sacrée rangement cette pièce. Et oui, c'était le bordel. Le lino posé au sol était taché de tous ce qu'ils avaient mangés depuis qu'il l'avait posé. L'évier était plein à craquer de vaisselle, casserole et autre truc du genre. Même un pot de fleur cassé. Ne me demandait ce qu'il foutait là, j'en sais rien. N'empêche qu'il y avait bien un pot de fleur dans l'évier.

   Un bol de céréales  vide s'était rajouté depuis la veille. Son colocataire était bien matinale. Il Le renard se dirigea vers le frigo. Et merde, il était presque vide. Il sorti une brique de lait et entreprit de trouver la date de péremption. Et puis tant pis, il prit le dernier bol dans l'armoire. Il était urgent de donner un coup de ménage à cette pièce. C'est ce qu'il ferait après avoir manger son petit déjeuner. Il s'assit sur l'une des quatre chaises disposées autour de la table carré en bois. Il prit le paquet de céréales déjà posé sur la table. Il lut pour la centième fois ce qu'il a avait écrit sur le paquet tout en mangeant son repas. Tails se demanda alors où était donc son ami en ce moment. Il termina son bol de céréales et le plaça en équilibre à côté de l'évier. Il n'y avait vraiment plus de place là. Il se rendit dans le salon. Un hérisson était affalé sur le canapé et regardait le genre d'émission débile qui passe le matin de bonne heure. Enfin, il somnolait devant le poste de télévision. Ce hérisson bleu, vous l'aurez deviné, c'était bel et bien Sonic. Le renard lança à son ami :

   « Faudrait qu'on range la cuisine. »

   Le hérisson se leva d'un bond, il jeta un coup d'œil à la cuisine, par la porte que Tails avait laissé ouverte. Il devint pâle et écarquilla les yeux.

   « Euh... Je sors courir ! »

   Sans attendre une quelconque réponse de la part de son ami, Sonic sorti de la maison à la vitesse du son. C'était pas très sympa, mais il allait quand même pas nettoyer la cuisine. Fallait être dingue pour faire ça. Et de toute façon, Tails la nettoiera. D'ailleurs, le renard avait prédit sa réaction. Le hérisson avait une sainte horreur des mots « nettoyer » et « ranger ». Tails ce dirigea à nouveau vers la cuisine, en passant en préalable par le placard à balai. Il arriva dans la cuisine, liquide vaisselle, serpillère et torchons à la main.

   « Et c'est parti... » soupira-t-il.

   Pendant que le renard à deux queues se battait contre la saleté dans la cuisine, le hérisson bleu faisait un petit jogging, pas encore trop rapide. Enfin pour lui. Il devait courir aux alentours des 130km/h. Des petites foulés tranquilles à travers la jungle. Rien de mieux pour bien se réveiller le matin, pour garder la forme. Imaginez que Robotnik sorte d'un buisson et l'attaque ? Il serait prêt. Mais bon, Eggman n'attaquait plus. Cela faisait déjà un bon moment qu'il ne s'était pas montré. Est-ce que ça ennuyais le hérisson ? Un peu. La routine le rendait fou, il avait besoin d'action. Quelque chose lui dit, qu'il y en aurait aujourd'hui. Après avoir traversé la forêt, il s'était arrêté au bord d'une falaise. La mer était calme ce matin. Mais quelque chose attira son intention. L'île. Par n'importe laquelle. Angel Island. C'était censé être une île flottante. Nan, pas le dessert, une île qui vole. Mais là, elle était tombée, et ça ne présageait rien de très bon. Un pont reliait la falaise à l'île. C'était toujours comme ça. Une fois que l'île tombait le pont apparaissait, on ne sait comment. C'était à coup sûr, un coup des échidnés. Ils étaient doués pour ce genre de mystère, enfin bon, ne attardons pas trop sur l'histoire des échidnés, sinon, je terminerais pas mon chapitre moi. Donc, Sonic s'élança sur le pont pas vraiment très neuf, à toute vitesse.   

   Cette île, était assez diversifiée. Montagnes, lac, jungle mais la forêt dominait tout de même. Il y a avait aussi une prairie dégagée. Au centre, un grand édifice en pierre, pas tout jeune, pour ne pas dire très vieux. Des marches menaient au sommet. De temps en temps, on pouvait se ramasser parce qu'il manquait un bout dans l'escalier. Mais notre hérisson avait la classe, il ne se ratatina pas une seule fois. Arrivée au sommet, n'importe qui se serait attardé sur les grandes colonnes en pierres gravées de motifs bien échidnés, le toit à moitié détruit, les sept piliers qui entouraient l'édifice central, l'échidné rouge qui regardait une sphère posée par terre... C'est sur ça que le hérisson porta son attention. Vous aurez bien reconnu, j'espère, l'autel de la Master Emerald. Sonic savait, au moment où il vit l'île qui était retourné en mer, que la légendaire émeraude verte avait disparu. Angel Island ne volait qu'avec la puissance de l'émeraude. Il s'approcha de l'échidné. Ses yeux violets fixaient une petite sphère, mis à la place de la grande émeraude. C'était lui, le gardien des émeraudes, l'élu de son peuple. Sa vie, il la consacrait à surveiller les émeraudes. Il vivait, seul, sur cette île. Cependant, il avait suivi le hérisson bleu dans plusieurs de ses aventures.  Il avait même, à une époque, fait partie d'une agence de détectives, les Chaotix. Knuckles les avaient quittés, pour rester cloîtrer sur cette île. Sonic se plaça juste à côté de lui, observant, à son tour, la boule lumineuse blanche.

   « Les Chaos Emerald ont aussi disparu, dit l'échidné
   - Eggman? Interrogeai Sonic.
   - J’en doute, il ne laisse jamais de cadeau, dit-il en désignant la sphère.
   - C’est quoi ?
   - Je ne sais pas mais ça dégage pas mal d’énergie.
   - On devrait la ramener à Tails.
   - Ouais. »

L’échidné rouge prit la sphère dans ses mains. Mais c’était pas très pratique vu qu’il avait des gants de boxe. Et merde. S’il la lâchait ? Bon, il la lança au hérisson bleu. Il avait qu’à se débrouiller avec. Et puis, c’était lui le grand « Sonic the Hedgehog ». Il s’apprêta à quitter les lieux. Pourtant, il regarda encore une fois l’édifice de l’émeraude. Il devait récupérer ce qui lui avait été volé, coûte que coûte. Il n’avait pas le droit à l’erreur. Il devait protéger les émeraudes, c’était ce à quoi il consacrait sa vie. L’héritage de ses ancêtres.

Le hérisson, quant à lui, n’était pas aussi déterminé. Il ne voulait pas retourner aussi vite chez Tails. Sinon, il serait obligé de lui donner un coup de main. Valait mieux qu’il traîne un peu les pieds pour le chemin du retour. De toute façon, Knuckles courrait pas vite. Une chance. Mais bon, les émeraudes avaient disparu, ça voulait dire que… Va y avoir un peu d’action. Enfin ! Il rattrapa de justesse la sphère que lui avait lancée l’échidné. Hey ! Mais pourquoi c’était lui qui devait porter la boule lumineuse ! Imaginons qu’il se fasse bouffer, ou même, absorber par la sphère ? On aura compris que ça faisait chier les deux de porter le petit objet lumineux super lourd, et super encombrant.

Ils finirent tout de même par quitter les lieux. Sonic se sentait plus lent qu’un escargot boiteux. Et oui, il avait adapté sa vitesse à celle de l’échidné. En plus, c’est lui qui devait porter la sphère. C’est vraiment trop injuste ! Ils reprirent le chemin de jogging de l’hérisson, dans le sens inverse. Le voyage se passa sans encombre, sans un mot. Nan, ils n’étaient pas tellement essoufflés qu’aucun mot ne put sortir de leur bouche. C’était juste pour ne se taper dessus avant que la sphère tombe dans les mains de Tails. Knuckles sentait que si jamais il disait quoi que ce soit, il se prendrait l’habituelle « T’as encore paumé tes cailloux ? » dans les dents. Sonic, quant à lui, n’avait pas envie de se prendre un poing d’échidné dans la gueule. C’est pas tout, mais ça fait mal. Il savait très bien que quoi qu’il dise,  ça plairait pas à Knuckles. D’un côté, c’était logique, vu que la seule chose que Sonic avait envie de lui dire c’est… T’as encore paumé tes cailloux ?

Au bout de trente minutes (Sonic avait mis moins d’une minute à l’aller), ils arrivèrent enfin devant l’atelier de Tails. Le hérisson se demandait vraiment s’il fallait entrer. Knuckles se demandait pourquoi Sonic n’entrait pas. Finalement, les deux restés plantés devant la porte. L’un attendant que l’autre entre en premier. Ils seraient restés un bon bout de temps comme ça, si la porte ne s’était pas ouverte d’elle-même. Enfin, si Tails n’avait pas ouvert violemment la porte.

« Mais qu’est-ce que vous foutez depuis dix minutes devant ma porte ? »

Depuis un moment déjà, Tails avait installé un système de sécurité autour de la maison. Parce qu’on ne sait jamais… Donc il voyait les alentours de sa demeure, à l’aide des multiples caméras cachés postés un peu partout. Il avait remarqué Knuckles et Sonic devant la porte. Mais pourquoi est-ce qu’ils attendaient là comme des cons ? Au bout d’une dizaine de minutes, il était allé leur ouvrir la porte.

« Knuckles a encore paumé ses cailloux ! »

A la seconde même où il avait terminé sa phrase, Sonic s’était retrouvés quelques mètres plus loin, dans un buisson, entrain de se frotter la moitié du visage. Quelle brute cet échidné. Pourtant, Knuckles s’était juré de se retenir. Il s’était préparé psychologiquement aux paroles du hérisson. Mais c’était parti tout seul. Bon, d’un côté, il l’avait cherché l’autre.

Tails poussa un long soupir. Mais quelque chose attira son attention. Un truc brillant. Il s’avança vers le petit objet brillant. Une sphère. Sonic l’avait lâché pendant son vol plané. Ouf. Elle ne s’était pas brisée. Le renard la ramassa et l’observa. Comme si il allait voir quelque chose à l’intérieur. Le hérisson bleu, un peu sonné, se releva et sortit du buisson, des feuilles coincées dans l’oreille. Knuckles se retint de rire, ça nuirait à son image de type sérieux. De son côté, Sonic se battait avec les feuilles.

« Les émeraudes ont disparu, et la Master Emerald avec. »

L’échidné avait réussi à parler sur un ton sérieux, malgré la situation assez comique dans laquelle il avait fourré le hérisson.

« Y avait ça à la place. »

Sonic réussit à enlever les dernières feuilles coincées dans son oreille. Il désigna la sphère que tenait le renard. Ce dernier était en pleine cogitation. Il analysait à peu près toutes les données physiques de l’objet. Sa masse, son volume, son diamètre,… Bref tout ce qu’on pouvait savoir avec quelques calculs plus ou moins simples. Par contre, l’énergie permettant à l’objet de briller était inconnue. Quelque chose permettait à la sphère de luire, mais quoi ? C’est bien ce que se demandait le renard, perdu dans ses pensées. Il n’avait pas porté une quelconque attention à ce que faisait Sonic. Il avait simplement recueilli les informations qu’il lui avait transmises. A la place des émeraudes…

Il fut interrompu dans son raisonnement. L’objet lumineux s’éleva de quelques centimètres de sa main. Depuis quand les boules de cristal s’envolent ? Mais oui, s’aurait pu être une boule de voyante. Mais non, fallait qu’elle se mette à léviter. La luminosité augmenta considérablement. Ils eurent tous les trois le même réflexe, se cacher un peu les yeux. Parce que là, ça brillait plus pour déconner.

   Après quelques secondes, la sphère retomba. Elle ne percuta pas le sol. Quelqu’un venait de la rattraper. A première vue, Sonic crut que Knuckles et Tails avait été mélangés dans un seul corps. Faut qu’il arrête la fumette. Mais il n’avait qu’une queue, le renard… Il remarqua ensuite que ses deux amis n’avaient pas bougé de place. Et puis, le renard, il était vachement petit. C’est seulement plus tard qu’il se rendit compte que s’était pas un mec, mais une fille.

   Trois regards ébahis dirigés vers un même point. Une hybride, jeune. Pas plus de sept ans. Une taille considérablement petite. Une petite robe bleue en lambeau pour seul vêtement. Du sang séché un peu partout sur le corps. Elle payait pas de mine, la petite. Assise, elle avait réussi à attraper la sphère avant qu’elle n’atteigne le sol. Ses yeux verts émeraude fixaient le sol. Elle n’avait pas l’air dans son assiette. Le regard perdu dans le vague, des mains aux doigts courts et fins, crispées, la tête lourde, légèrement penchés, les sourcils froncés. Elle était en état de choc.

   «  Qui est tu ? »

   Tails s’était accroupi devant la renarde. Elle leva les yeux. Les deux renards se fixaient. Sonic, quant à lui, bailla disgracieusement, à s’en décrocher la mâchoire. Il n’était pas fatigué, il voulait juste attirer l’attention. Knuckles soupira un bon coup. C’est quand qu’il s’achètera un cerveau le hérisson ? Il en avait bien besoin dés fois. Mais bon, fallait lui laissé ça, il n’était pas toujours aussi débile. Il avait sauvé le monde plusieurs fois. Et puis, personne n’est parfait.

   « Mindy. »

   Une voix faible, on sentait que sa gorge était serrée. Des larmes lui coulèrent le long des deux joues, pour s’écraser sur le sol. La renarde baissa la tête.

   « C’est quoi cette sphère ? »

   En voilà une manière directe de récupérer des informations ! Tails lança un regard meurtrier à Knuckles. C’étaient une joyeuse bande de crétins. Enfin, on ne peut pas changer les caractères des personnages dans une fanfic, ça plairait pas.

   La fatigue s’emparait lentement d’elle. Combien de temps tiendrait-elle éveillée ? Aucune idée. Elle luttait contre le sommeil. S’endormir maintenant, après tout ce qui s’était passé, elle n’avait pas le droit. Comment pouvait-elle laisser le sommeil l’envahir maintenant ? Il lui fallait agir. Faire quelque chose la tiendrait dans cet état de demi-conscience.

   « C’est une Sphère de Lumière… »

   Malgré tous ces efforts, ses paupières alourdies se fermèrent. Elle se laissa tomber sur le sol, tapis par une herbe verdoyante et s’en alla au pays des rêves.


« Dernière édition: Septembre 13, 2008, 11:11:39 am par -VaNillE- »
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Re : Le Pouvoir de la Lumière
« Répondre #5 le: Mai 27, 2008, 05:54:30 pm »
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J'attends la suite avec impatience! C'est sûr que c'est un peu court, mais il y a pas de fautes. Bon courage!
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Space Mayhem, ma fic.

Chapitre 5 : Opération EEPM

Scénario : 50%
Écriture : 0%
 
 
Re : Le Pouvoir de la Lumière
« Répondre #6 le: Juin 01, 2008, 09:47:11 am »
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Et voilou, pour ceux que ça intérresse, une suite.

Chapitre 3

   Laissons un peu les Mystic Ruins de côté, et revenons tranquillement du côté de la forêt. Une grande étendue d’arbre, qui ne semblait plus finir. Une merveille de la nature, un poumon de la planète, que la pollution n’avait pas encore atteint. C’était étonnant d’ailleurs, vu que cette forêt se trouvait tout près de Station Square, la ville la plus polluée de Mobius… La nature régnait en maître par ici. Pourtant, il y avait une maison là, en lisière, bien à l’écart du reste de la civilisation. De loin, on voyait une petite maisonnette qui ressemblait étrangement à la maison en pain d’épices du conte Hansel et Gretel. Une toute petite maison, quatre murs neigeux, des volets tantôt rouge, tantôt vert, percés chacun d’un petit cœur. De magnifiques rideaux diaphanes ornés de papillons dorés décoraient les petites fenêtres nombreuses qui illuminaient l’intérieur. Placé au milieu d’une petite prairie, un « trou » dans l’immensité de cette forêt.

   C’était… Mignon. Un chemin de terre menait jusqu’ici. Un chemin emprunté par peu de gens. Juste les habitants de ce petit logement, et encore, on ne les voyait pas souvent en ville. Ce chemin menait à Station Square. Un bon quart d’heure de marche rapide et on atteignait la métropole futuriste, complètement opposée à cette maison campagnarde.

   Les oiseaux chantaient à l’unisson. La rosée matinale couvrait le pré. Un petit bruit de voiture en arrière fond, vraiment léger, mais présent quand même. Des pas. Nan, des pas de course. Deux personnes. Plutôt rapide. Cream et Amy courrait vers la petite maison, piétinant l’herbe sous leurs pieds. Elles coupaient par les prés, au lieu de passer sur le chemin. N’importe quoi ces jeunes, aucun respect pour la nature.

   Cream posa en première le pied sur le petit escalier recouvert de dalles, devant l’unique porte d’entrée. Très vite rejoint d’Amy, qui portait dans ses bras, une hérissonne adolescente, qui faisait son poids. La respiration haletante, la lapine ouvrait la porte et fit signe à son amie d’entrer. Le vestibule n’avait rien de particulier. Un escalier tout droit, une porte à droite et à gauche. Les murs étaient recouverts d’un papier peint prune, qui était un peu trop foncé. La pièce était assombrie, en plus que la seule source de lumière était la partie vitrée de la porte encore entrouverte.
   
   «  Cream, c’est très malpoli d’entrer sans toquer, fit une voix sur un ton de léger reproche.
    - Excuse-moi Maman… répondit la petite lapine, en baissant les oreilles.
   - Bien, ce n’est pas grave pour cette fois. »

   Une lapine, presque deux fois plus grande que Cream se tenait dans l’encadrement de la porte de droite. Elle était habillée avec des vêtements typiques d’une femme au foyer : Une robe à fleurs jusqu’en dessous des genoux, un tablier blanc, un gant de cuisson dans une main et une spatule dans l’autre. Elle plaça son regard sur Amy.

   Elle n’avait pas remarqué la personne évanouie dans les bras d’Amy. La grand lapine retira son gant de cuisson et le posa avec la spatule dans les mains de sa fille. Elle s’agenouilla devant la hérissonne rose et la libéra de son fardeau. Amy poussa un soupir. Elle avait les bras endolori après avoir traversé la forêt avec un poids aussi important.

   La maîtresse de maison se releva et se dirigea vers les escaliers sans un mot. Au bout de quelques marches, elle se retourna vers les deux jeunes filles.

   « Je crois que vous me devez quelques explications. Je m’occupe d’elle, dit-elle, rejoignez moi dans la cuisine. »

   Cream avait repris une respiration normale. Elle s’engagea dans la pièce d’où  sa mère était venue, suivi de près par Amy.

   La cuisine n’était pas grande, mais abondamment meublée. La fenêtre laissait entrer la lumière, qui éclairait presque tout la pièce. Dans un four à l’aspect neuf cuisait un appétissant gâteau au chocolat. Une grande table recouverte d’une nappe rouge foncée était placée au milieu de la pièce. On pouvait être au moins huit à s’asseoir autour. Trois des quatre murs était cachés par les meubles bleus unis d’une cuisine aménagée.

   Cream prit place sur l’une des chaises, la plus proches de l’entrée. Amy fit le tour de la table pour se poser juste en face. Elle posa ses coudes sur la table et se prit la tête entre les mains. Elle était exténuée. La lapine regarda fixement son amie. Elles avaient parcourru une assez longue distance, et de surcroît, en courant. Cream savait que la hérissonne n’était pas spécialement endurante.

   C’est dans un silence presque parfait que les deux filles attendirent le retour de Vanilla, la mère de Cream. Le seul son perceptible était les respirations encore saccadées des deux hybrides. Il ne fallut que quelques minutes pour entendre les pas lourds de quelqu’un descendant des marches en bois massif. Quelques grincements dut au poids importants de la grande lapine. Le bruit résonna dans toute la maison. 

   « Bien, je suppose que vous avez quelque chose de bien intéressant à me narrer. » lâcha Vanilla, en entrant dans la cuisine.

   Amy releva la tête. Elle résuma en quelques mots son aventure du matin. Pas une seule fois elle ne fut interrompu. La lapine écoutait attentivement chacun de ces mots. Cream sursauta au moment où la hérissonne prononça le nom d’« Eggman ». Son discours achevé, Amy baissa la tête et regarda le sol.

   La mère au foyer cogita quelques instants sur les révélations de la hérissonne. Alors comme ça, Ivo Robotnik serait de retour. Elle savait très bien qu’Amy ne lui aurait pas raconté des bobards, mais cette idée ne lui plaisaient guère et elle avait un peu de mal à l’admettre.

   « En attendant le réveil de notre protégé, nous devrions tenté de contacter Sonic et Tails. Si Eggman prépare à nouveau quelque chose, il faut absolumment le prévenir. » ajouta la grande lapine.

   Un sourire se dessina sur les lèvres de la hérissonne rose. Revoir le hérisson bleu… Elle n’avait qu’un rêve, qu’il lui avoue son amour. Mais ce n’était pas gagné d’avance. C’était un esprit libre, indomptable, inaccessible. L’espoir fait vivre…

   La mère et la fille se regardèrent. Amy avait les yeux dans le vague, ses pensées étaient ailleurs, même très loin. Elle fixait le four, elle ne disait rien, mais elle souriait. Les deux lapines rirent de la situation.

   
   Une désagréable impression de s’être fait marteler la boîte crânienne la réveilla lentement. La première pensée qui lui vint à l’esprit, c’était son estomac, qui criait famine. Elle ouvrit doucement les yeux, mais fut forée de les refermer tant la luminosité était importante. Au bout de quelques minutes, ses yeux s’habituèrent et elle put enfin distinguer les éléments qui l’entouraient. Déjà, elle était allongée sur un lit plutôt confortable. Elle remarqua un plafond blanc cassé avec une longue fissure, fine mais visible. Elle tourna la tête lentement vers la gauche. Un de ces pics blancs lui tomba sur son visage. Son regard se posa sur une fenêtre. Grande, propre composée de grands carreaux avec des cadres fins en bois doré. Le soleil était à peine debout.

   Ce spectacle lui coupa le souffle. Elle n’observa pas plus longtemps cette grande source de lumière et de chaleur. Ses yeux picotaient légèrement. Ce soleil était décidemment trop éclairé pour que l’on puisse le regarder sur une trop longue durée. Elle se redressa doucement malgré sa tête douloureuse. Elle fit un rapide tour de la pièce avec ses yeux. Une table de nuit en oseille, des photos avec des visages différents, une peinture blanc cassée omniprésente remplissait la pièce. Il y régnait une lourde impression de vide. Le parquet en bois clair était rayé en plusieurs endroits. Son regard se posa sur une photo parmi tant d’autres. Une hérissonne rose se tenait légèrement penchée sur la droite. Une main sur la hanche, deux doigts levés sur l’autre et un clin d’œil.   

   Elle avait la vague impression de l’avoir déjà vu quelque part… Et les images d’un combat contre un étrange oiseau lui vint en tête. Elle se remémora tous les événements du début de la journée et finit enfin par comprendre ce qui lui était arrivée. Elle plaça son poignet devant ses yeux. Un bracelet argenté, juste à sa tailler reflétait la lumière de l’astre luisant. Il était fait d’un seul tenant, comme s’il avait été forgée directement sur son bras. Dessus était gravé des symboles étranges, une sorte d’écriture. Elle contempla quelques minutes son bras, qu’elle n’avait que trop vu.

   La porte s’ouvrit doucement. Elle se mit debout d’un seul bond. Tous les sens aux affûts, elle regarda la porte s’ouvrir. Elle arma ses poings, prête à l’attaque. Mais ce fut une petite lapine qui apparut dans l’encadrement. Elle arrivait à peine à attraper la poignée. La hérissonne blanche relâcha les épaules et se détendit un peu. Après tout, ce n’était qu’une gamine. Mais elle ne lâcha pas pour autant la lapine des yeux.

   Cream recula d’un pas. Elle ne s’attendait pas à ce que son hôte soit déjà réveillé. D’après les dires d’Amy, elle avait reçu un choc plutôt violent. Elle tenta désespéramment de parler. Mais aucun mot ne sortit de sa bouche. Elle était impressionnée et par la taille assez importante de l’hybride, et par son regard qui traduisait une grande force de caractère. Elle finit quand même par baisser les yeux et dire :
   « Bonjour. »

   Ce fut le seul mot qu’elle réussit à prononcer. La jeune lapine était intimidée. La hérissonne blanche comprit très vite qu’elle venait d’effrayer la petite.

   « Tu t’es déjà réveillé ? »

   La hérissonne rose apparut derrière Cream. Elle avait l’air étonné. L’expression de la seconde hérissonne restait impassible. N’obtenant aucune réponse, Amy reprit la parole.

   « Je m’appelle Amy. Tu es ici chez mon amie Cream. » dit-elle en désignant la petite lapine.

   La hérissonne albinos posa alternativement son regard sur les deux  autres protagonistes.

   « On m’appelle Lily. Je te remercie de ton hospitalité mais je ne peux pas rester ici plus longtemps. »

   A ces mots, elle se fraya furtivement un passage entre Amy et Cream. A sa droite descendait un escalier en bois, à sa gauche continuait un long couloir, aboutissant par une fenêtre semblable à celle présente dans la chambre. Elle choisit les escaliers et les descendit hâtivement. Elle ne prit pas le temps de regarder le reste de la maison. Devant elle, la lumière passait au travers d’une porte en partie vitrée. Elle l’ouvrit et l’air frais du matin lui envahit les narines. Son mal de tête fut légèrement apaisé. Elle perçut des pas derrière elle. Qu’ils étaient lents à la réaction, les gens d’ici… La hérissonne manqua de se ramasser, n’ayant pas vu les marches qui se dévoilaient à ses pieds. Elle se rattrapa de justesse et poussa un léger « Pfff.. » de soulagement.

   Elle jeta un coup d’œil aux alentours. Il y avait le choix entre forêt, forêt et.. forêt. Devant une palette de choix aussi variée, elle décida de partir par la gauche, là où les arbres se faisaient plus denses. Mais un truc rose se plaça devant elle.

   « Attends, tu ne peux pas partir toute seule ! » s’exclama le machin couleur machmalow.

   Amy avait réussi à la rattraper. La hérissonne blanche la regarda de haut en bas, avec un petit air de mépris.

   « Hmm… J’ai une sphère à récupérer. Et j’ai pas envie de traîner là plus longtemps, dit Lily, d’un air blasé.
   - Tu ne sais même pas où aller ! » s’écria Amy.

   La hérissonne reconsidéra brièvement la question. C’était un peu comme chercher une aiguille dans deux bottes de foin. Mais rester avec un Machmallow sur pattes ne l’intéressaient pas beaucoup plus.

   « Eggman peut-être n’importe où… dit la hérissonne rose, d’un sérieux qui ne lui allait pas vraiment.
   - Qui ça ? » demanda la séconde hybride.

   Amy dévisagea la hérissonne blanche qui se tenait devant elle. Ne pas connaître Eggman… Mais c’était tout bonnement inconcevable !

   « Celui qui t’as volé ta sphère, lâcha-t-elle.
   - Maintenant je sais exactement aller.
   - Tu ne vas t’y rendre seule quand même !
   - Et encore moins avec toi. Tu as bien vue que n’étais pas de taille contre lui. »

   La hérissonne blanche tourna les talons et s’en alla sans un mot de plus. Amy resta au même endroit, sans bouger. Elle n’avait de loin pas la force de combattre Eggman. Pas seule. Si elle n’était pas avec ses amis, elle n’était rien. Elle cogita là-dessus un petit moment, juste le temps qu’il fallut à Lily pour sortir de son champ de vision et s’enfoncer dans l’énorme masse verte.
« Dernière édition: Décembre 29, 2008, 03:37:40 pm par -VaNillE- »
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Re : Le Pouvoir de la Lumière
« Répondre #7 le: Juin 01, 2008, 04:56:17 pm »
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Petite suite, où on voit Amy se faire clouer le bec ... (Moi j'aurais dit PIKO PIKO POWWWWAAAAAAAAAAA ... mais jvais me taire ...)

C'est la qualité qui compte, et là yen a : descriptions, etc ...

Donc, la seule chose que l'on pourrait te reprocher, c'est la longueur des textes, mais personnellement, ça ne me dérange pas, je trouve ça normal que tout le monde n'écrive pas des romans qui donnent mal aux yeux ^^

En tout cas, continue !
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Donfy dit :
**Te masse le dos

***

Donfy dit (19:14) :
*Je vais bien m'auto-torturer comme un sadique ._.
 
 
Re : Le Pouvoir de la Lumière
« Répondre #8 le: Juin 06, 2008, 06:15:17 pm »
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Cette fois-ci j'ai écris beaucoup plus. Le premier qui trouve ça TROP court....

Chapitre 4

   Tails observait la renarde et la sphère. Comment cette petite avait réussi à atterrir ici ? D’où est-ce qu’elle venait ? Qui était-elle ? Elle avait l’air si jeune… Que lui était-elle arrivée pour qu’elle soit dans cet état là ? Tant de mystère à résoudre. Mindy ne lâchait pas sa peluche et regardait les autres hybrides. Elle avait l’air épuisé. Elle n’avait pas une seule fois essayé de se lever. Ses paupières étaient lourdes. Elle ne tiendrait pas éveillé très longtemps.

   « Il vaudrait mieux que tu dormes un peu. On discutera quand tu te réveilleras, dit Knuckles, brisant le silence qui s’était installé.
   - Je vais te monter dans ma chambre, tu pourras te reposer le temps qu’il faudra » ajouta Tails.

   Elle acquiesça. Tails s’approcha doucement. Il lui tendit sa main. Elle accepta son aide et lui prit la main. Elle se mit debout avec les minces forces qu’il lui restait. Elle ne put pourtant pas marcher, elle ne tint pas debout. Le renard la porta délicatement et se dirigea vers sa chambre. Elle était vraiment légère pour sa taille. Tails la déposa sur son lit. Elle s’était déjà endormie dans ses bras. Il laissa la porte entrouverte et alla rejoindre ses deux amis.

   « On manquait d’action ces derniers temps ! dit Sonic.
   - Je m’en serais bien passé… répondit Knuckles.
   - Tu devrais parfois penser à autre chose que la Master Emerald.
   - Je suis le gardien, je dois la protéger. »

   Tails revint dans la pièce, il n’avait pas l’air très joyeux.

   « Comment va-t-elle ? demanda l’échnidé.
   - Je sais pas…soupira Tails.
   - Qu’est ce qui se passe ? interrogea le hérisson, à son tour.
   - Qu’est ce qui a pu lui arriver pour qu’elle soit dans cet état là ? »

   Personne ne répondit. Personne ne le savait.

   « On devrait aller voir Vanilla, elle pourra s’occuper de Mindy, dit Sonic.
   - Va la chercher, je reste là avec Tails. » répondit Knuckles.

   Sonic sortit de l’atelier à toute vitesse. Il traversa la jungle en moins d’une minute et rejoignit la ville de Station Square. Les rues avaient beau être bondées, ça ne le dérangeait pas. Il sortit à l’opposé de la cité et se dirigea vers la forêt tranquille, où vivaient deux lapines, Vanilla et sa fille Cream. Il s’arrêta devant la porte, toqua et entra. Cream se tenait dans le salon, son Chao volait à côté d’elle. Elle n’avait pas entendu Sonic entrer. Elle était entrain de parler à une hérissonne rose qui avait le dos tourné.

   « Amy ? Tu es sur que tout va bien ?
   - Oui.
   - Pourquoi tu veux plus me parler ? »

   Amy ne répondit pas. Elle regardait dehors et ne s’intéressait pas à Cream. Sonic sentait que quelque chose n’allait pas. D’abord, Cream était la meilleure amie d’Amy. Elles se racontaient toujours tout. Ensuite, Amy avait une joie de vivre vraiment très présente. Elle était très rarement triste. Et pour finir, elle n’avait toujours pas remarqué la présence de Sonic.

   « Tiens Sonic ! Je ne t’avais pas entendu entrer. » s’écria Vanilla derrière lui.

   Cream se retourna vers Sonic. Amy ne bougea pas. Là, c’était sûr que quelque chose n’allait pas. Sonic regardait Amy, en attente d’une quelconque réaction. Cream soupira et regarda le sol. D’habitude, Amy se serait précipitée vers Sonic. Vanilla fit signe à Sonic et à Cream de les suivre dans la cuisine.

   « Cela confirme ce que je pensais, Amy ne vas pas bien du tout, dit Vanilla une fois dans la cuisine.
   - Qu’est ce qui s’est passé ? demanda Sonic.
   - Elle est comme ça depuis qu’elle a parlé à Lily, répondit Cream.
   - Qui ça ?
   - Une hérissonne blanche étrange qui a sauvé la vie à Amy.
   - Et qu’est ce qu’elle lui a dit ?
   - Je sais pas, j’étais pas avec elle.
   - Qu’est ce qui t’amène ici ? demanda Vanilla.
   - Ce matin, je suis allé voir Knuckles. Les Chaos Emeralds et la Master Emerald ont disparu. Il y avait une sphère blanche à la place. On l’a ramené chez Tails. Une renarde est apparue. Elle avait peur de nous. Elle est tombée de sommeil. Elle nous a juste dits qu’elle s’appelait Mindy et que la sphère était une Sphère de Lumière. On pense qu’elle a besoin d’aide vu dans l’état où elle est. Si  vous voulez bien nous aidé, il faudrait aller à l’atelier de Tails, répondit le hérisson.
   - Amy nous à parler d’une sphère blanche brillante, ajouta Vanilla.

   Elle raconta tout ce que la hérissonne leur avait raconté. Eggman avait donc quelque chose à voir avec toute cette histoire… Quand elle eut fini, elle monta chercher quelques affaires. En passant dans le salon, elle remarqua qu’Amy était partie. Elle retourna dans la cuisine.

   « Amy est partie… soupira-t-elle, Cream et moi, on va prendre le train à Station Square et nous rendre à l’atelier de Tails, dit la grande lapine.
   - Moi, je vais chercher Amy, il y a vraiment quelque chose qui cloche chez elle… » ajouta Sonic.

   Tous les trois sortirent de la maison. Les lapines et le Chao partirent en direction de la grande ville. Elles atteignirent la gare en un peu plus d’un quart d’heure. Le ciel était magnifique ce matin-là. La gare était un bâtiment d’un style plus ancien que les immeubles qui l’entouraient. Le train en direction des Mystic Ruins partirait dans les cinq prochaines minutes. En effet, l’atelier de Tails était situé près d’une jungle abritant de très anciennes ruines du peuple des échnidés. Ils prirent place dans le second wagon du train. Ce dernier était principalement rempli de chercheurs se rendant sur leur lieu de travail. Le voyage ne dura pas longtemps. Ils descendirent tous du train. L’atelier se trouvait à une centaine de mètres de la « gare ». Une sorte d’échafaudage en bois servait de passerelle pour descendre du train. Il y a avait de très hautes montagnes qui séparaient la jungle et l’atelier. Quelques tunnels avaient été creusés pour accéder à la jungle. Les deux lapines et Cheese arrivèrent devant l’atelier du renard. La porte était déjà ouverte, ils étaient attendus.

   « Salut tout le monde ! fit Cream, en entrant.
   - Tiens, vous voilà enfin. » répondit Knuckles.

   La première pièce à laquelle on avait accès en entrant, était le salon. Une sphère flottait au centre du salon. L’échnidé rouge était adossé au mur du fond et Tails était assis parterre. Ils sourirent tous les deux en voyant entrer la petite lapine, pleine de vie. Tails demanda à Vanilla de la suivre. Il l’emmena dans la chambre où dormait Mindy. Pendant ce temps, Cream parlait avec Knuckles. Elle lui racontait tout ce qui était arrivé ce matin. Elle lui expliqua le comportement d’Amy. Il ne l’interrompit pas. Une autre sphère se trouvait donc dans ce monde. Une hérissonne blanche la cherchait. Et Amy n’était pas dans son assiette. La journée avait bien commencé...Tellement de questions se posaient. Peut-être que la petite renarde pourrait y répondre. Cette dernière dormait sous le regard de Tails et Vanilla.

   « Tu crois qu’il faut la réveiller ? demanda Tails.
   - Je pense qu’il vaut mieux qu’elle dorme avec des habits moins brouillons. Mais je vais essayer de ne pas la réveiller. » répondit la lapine.

   Tails sortit de la pièce et retourna voir Knuckles, Cream et  Cheese. La petite lapine parlait avec l’échnidé. Le Chao regardait la sphère. Il volait juste à côté d’elle.

   « Sonic n’est toujours pas revenu ? » demanda Tails.

   Cream reprit le récit qu’elle venait de faire de Knuckles. Tails l’écouta attentivement. Si Eggman s’intéressait à ces sphères, c’est qu’elles étaient importantes.

   « Eggman…soupira Tails.
   - Finalement il y est pour quelque chose. » ajouta Knuckles.

   Vanilla revint dans la pièce principale. Elle s’assit dans un fauteuil.

   « C’est vraiment triste de la voir dans cet état, soupira-t-elle, elle est pourtant si jeune. Je me demande qu’elle genre de personne peut faire une chose pareille. »


------------



   Elle était bien avancée maintenant. Lily ne savait pas où elle était, ni d’ailleurs où elle allait. Peut-être qu’elle aurait du rester avec Amy ? Mais elle ne serait pas vraiment aidé, la hérissonne rose ne savait pas non plus dans quel endroit ce trouvait le vieux fou. Comment il s’appelait déjà ? Eggman, c’est vrai. Elle n’avait toujours pas réussi à se débarrasser de son mal de tête. Elle s’assit au pied d’un des arbres. Ils se ressemblaient tous, comment retrouver son chemin dans un endroit pareil ? Les oiseaux chantaient, le ciel était magnifique, pas un seul nuage ne tâchait sa belle toile bleue. Il y a longtemps qu’elle n’avait pas vu une matinée aussi belle. Trop longtemps. Elle ferma les yeux. Ce vieux fou s’intéressait aux Sphères. Pour le retrouver, il fallait trouver les Sphères. Elles devaient toutes être dans ce monde mais sûrement pas dans cette forêt. Elle se releva et grimpa à un des arbres. Dans toutes les directions, la forêt s’étendait à perte de vue. La masse verte n’était pas une seule fois percée.

   « C’est malin ! Tu fais quoi maintenant ? » se dit-elle, à haute voix.

   Elle décida de partir droit devant elle. De toute façon, cette forêt s’arrêtait bien quelque part. Elle marcha pendant près d’une demi-heure avant de nouveau devoir s’arrêter. Sa tête lui faisait un mal de chien. Elle s’appuya contre le premier arbre qu’elle trouva. Son bracelet scintillait doucement. Elle regarda les alentours. Un hérisson noir se tenait à quelques mètres d’elle. Il avait des yeux rouges sang, tout comme quelques mèches dans ses pics. Il portait juste une paire de baskets étranges. Il tenait une sphère blanche dans sa main. Une Sphère de Lumière. Il fixait Lily. À sa droite se tenait un chat tigré bleu foncé. Il ne portait pas d’habits mais sur son épaule droite se trouvait un tatouage doré. Il représentait un cercle dont plusieurs traits partaient, comme un soleil. Ses yeux jaunes regardaient la sphère que l’autre tenait. Il dirigea son regard sur la hérissonne. Un sourire se dessina sur ses lèvres quand il vit le bracelet scintillant.

   « C’est bien une chance de tomber sur une des guerrières de la Lumière. » dit-il, en s’inclinant légèrement.

   Lily haussa les sourcils. Elle n’était pas la seule à être entré dans ce monde. Elle observa à nouveau le hérisson. Lui n’était sûrement pas de son monde. Il la regardait droit dans les yeux. Le chat s’approcha de Lily.

   «  Je dois retrouver l’élue, j’ai besoin de votre aide, reprit-il.
    - En échange de la sphère, dit-elle, sans détourner le regard.
   - Si Shadow veut bien me la rendre, déclara-il, en regardant le hérisson à son tour.
   - Tu peux toujours rêver. » répondit le hérisson noir, en fixant toujours la hérissonne.

   Le chat soupira. Ce que ce hérisson pouvait être borné ! Enfin, le bon côté, c’est qu’il avait trouvé une guerrière.

   « Je vous propose un accord, vous m’aidez et je trouverais un moyen pour que Shadow vous donne la sphère, dit-il, en regardant la hérissonne à nouveau.
   - J’accepte, répondit-elle.
   - Tu viens avec nous ? demanda le chat, en se tournant vers le dénommé Shadow.
   - Ouais.
   - Au moins on n’aura pas allé te chercher pour récupérer la sphère.
   - Es tu sûr de trouver l’élue dans ce monde ? demanda Lily
   - Oui. Je pense. Si elle possédait une Sphère, elle a du, elle aussi, entrer dans ce nouveau monde. Où allons-nous maintenant ?
   - On sort de la forêt. Après on verra. » dit le hérisson noir.

   Il tourna les talons et partit, le chat derrière lui. Après tout, ce hérisson savait où il allait beaucoup mieux qu’elle. Prendre la sphère ne serra pas difficile. Et pour l’élue, ils sauront se débrouiller. Elle les rattrapa rapidement.

   « Je m’appelle Max, au passage, dit le chat, et lui c’est Shadow. Comme vous avez du le comprendre, il vient de ce monde.
   - Moi c’est Lily. Comment se fait-il que tu n’aies pas la Sphère ?
   - Il me l’a prise, et n’a pas voulu me la rendre. Je lui ai dis que j’en avais vraiment besoin, mais rien à faire, il ne veut toujours pas que je la reprenne. C’est tout même étonnant qu’il reste une guerrière dont on ne sache pas l’existence.
   - Disons que c’est comme ça. »

   Le chat n’insista pas. La hérissonne n’avait visiblement pas envie de parler.  Tous les trois marchèrent à travers la forêt sans dire un mot. Le hérisson tenait la sphère et comptait bien la garder. Le chat était en pleine réflexion. Enfin, la hérissonne ménageait son mal de tête et tentait tant bien que mal de suivre le rythme de marche. Après une bonne heure de marche, la forêt devint de moins en moins dense. Mais ce n’était pas parce qu’ils sortaient du bois. Les arbres n’avaient plus une seule feuille et la plupart étaient morts. Shadow s’arrêta. Il attrapa le bras de Lily, qui n’avait pas remarqué qu’il ne marchait plus. Le chat se trouvait légèrement derrière les deux hérissons. Il observait les alentours. L’atmosphère était devenue froide et pesante. Tout c’était assombri. Le hérisson regardait droit devant lui. Lily l’imita. Au creux d’un tronc d’arbre gris était posée une sphère d’un noir intense.


------------



   Après avoir quitté Cream et sa mère, Sonic courut en direction de l’appartement d’Amy. Peut-être qu’elle était chez elle. Il traversa de nouveau la ville à une vitesse fulgurante. Il arriva au pied d’un immeuble gigantesque, entra et monta jusqu’au dixième étage. Un couloir énorme se présenta à lui. Il se rendit devant la porte 1024. Il la poussa. Un modeste séjour bien éclairé faisait office d’entrée. Un canapé, une télé et une table basse constituaient le mobilier. Sur les murs, il y avait beaucoup de photos de lui, mais aussi de tous ces amis. Tails, Knuckles, Cream et Cheese, Big et même les Chaotix. C’était une bande de détectives composé d’un crocodile, Vector, d’un caméléon ninja, Espio, et d’une abeille survoltée, Charmy. Sonic se dirigea vers la cuisine, il n’y trouva personne. Il entra alors la chambre. Les murs étaient roses comme tous les meubles présents dans la pièce, c'est-à-dire un lit, une table de nuit et commode. Amy était assise par terre adossée à son lit. Elle lisait un article de journal. Il s’approcha et s’assit à côté d’elle. Cette dernière n’y prêta pas attention. Le papier qu’elle tenait parlait d’une des fois où ils avaient sauvé le monde, lui et ses amis. Il regarda la hérissonne. Ses joues étaient trempées. Elle pleurait depuis pas mal de temps.

   « Maintenant, au moins je sais pourquoi tu ne m’aimes pas, dit-elle.
   - Amy, qu’est-ce que t’as dit cette hérissonne ?
   - La vérité.
   - Quoi comme vérité ?
   - Laisse-moi tranquille.
   - Non je ne te laisserais pas tranquille.
   - Et pourquoi ?
   - Parce que tu es mon amie. »

   La hérissonne se retourna vers lui. Des larmes coulaient toujours de ses yeux verts.

   « Je…je…je n’arrive à rien sans vous. Dés que je suis seule, je suis en danger. Je suis incapable de faire quoi que soit sans vous…soupira-t-elle.
   - Et c’est cette hérissonne qui t’a dit ça ? »

   Elle posa sa tête sur ses genoux.

   « Amy…Tu es une fille pleine de talent. Et tu sais te défendre aussi. Ce pas une inconnue qui vas te dire le contraire, que tu dois croire !
   - Mais elle a dit la vérité. Combien de fois as-tu été obligé de venir me sauver ? Qu’est ce que j’ai déjà réussi à faire seule ? »

   Elle se leva et regarda dehors. Il devait être midi. Des gens étaient à table sur les terrasses de restaurant qui parsemées la rue. Sonic rejoignit Amy.

   « Tu n’aurais pas été là, ces gens ne seraient pas entrain de vivre, dit-il.
   - Bien sûr que si, tu les aurais sauvés.
   - Je n’y serais pas arrivé seul. »

   Elle le regarda à nouveau. Elle lui sourit. Ouf, elle avait retrouvé le moral.

   « Il s’est passé quelque chose d’étrange chez Tails, dit-il.
   - Ah bon ? »

   Sonic raconta ce qu’il avait vu ce matin, jusqu’à qu’il vienne ici. Amy l’écouta attentivement. Il fallait retrouver Lily. Peut-être qu’elle savait qui était Mindy. Oui, mais comment la retrouver ? Eggman…

   « Retourne chez Tails, ils vont tous finir par s’inquiéter ! affirma-t-elle.
   - Et toi, tu viens avec moi ?
   - Je préfère me reposer un peu… Je me sens un peu fatigué. »

   Il la dévisagea. Bon, si elle le voulait…

   « Je passerais dés qu’on saura plus. D’ici là tu te sentiras mieux.
   - D’accord. À plus tard alors.
   - Ciao ! »

   Il sortit de la pièce à la vitesse du son. Quelques minutes après, Amy sortit à son tour. Elle descendit les dix étages le plus rapidement possible. Elle sortit dans la rue et se dirigea vers la forêt. Elle tenait son marteau, Piko Piko, dans la main.

   « Tu vas voir Lily. Je n’ai pas peur d’Eggman ! Je vais te la ramener ta sphère ! » s’écria-t-elle au milieu de la rue.

   Certaines personnes se retournèrent et lancèrent un regard interrogateur à la hérissonne rose. Elle s’en moquait bien. Aujourd’hui, elle allait montrer au monde qu’elle ne serait pas toujours dépendante de ses amis.
« Dernière édition: Juin 18, 2008, 03:10:34 pm par -VaNillE- »
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Re : Le Pouvoir de la Lumière
« Répondre #9 le: Juin 07, 2008, 08:50:53 am »
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Bien, peu de fautes, un texte plus long :P

Une histoire qui devient un peu plus intéressante ce chapitre ...

Il y a quand même quelques incohérences :

Citation
Elle s’assit au pied d’un arbre des arbres.

D'un des arbres, non ?

Citation
Mais ce n’était parce qu’ils sortaient du bois, Les arbres n’avaient plus une seule feuille et la plupart étaient morts.

Euh ...
Citation
Mais ce n’était pas parce qu’ils sortaient du bois. Les arbres n’avaient plus une seule feuille et la plupart étaient morts.


C'est mieux ^^


Citation
Il s’approcha d’elle et s’assit à côté d’elle.


Quelle jolie répétiton ...

Citation
Il s’approcha et s’assit à côté d’elle.

Je pense que c'est mieux comme ça.



Tu es sur la bonne voie ! Continue ! ^^
Journalisée
Citation
Donfy dit :
**Te masse le dos

***

Donfy dit (19:14) :
*Je vais bien m'auto-torturer comme un sadique ._.
 
 
Re : Le Pouvoir de la Lumière
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Merci pour le com Hunter. Les autres, si vous ne postez pas de com's, votez ! C'est juste pour savoir si je dois continuer ou si c'est mort...

Chapitre 5

Pourquoi tu as fait ça ? Tu n’aurais pas dû le faire… Aujourd’hui tu serais encore en vie. Le monde serait sûrement plus beau. Je ne peux rien faire, je ne suis pas si forte que ça. Tu aurais dû le voir. Ce n’est pas moi qui en suis capable. C’était inutile et stupide. Tout le monde a dû tenter de t’en dissuader. Mais tu l’as fait quand même. Tu n’avais pas besoin, non, tu n’aurais pas dû… donner ta vie pour rien…

   Sonic mit quelques minutes pour revenir chez Tails. Il entra dans la pièce principale. Knuckles était toujours adossé au mur. Tails et Vanilla étaient installés dans les fauteuils. Cream jouait avec Cheese. Ce dernier portait un grand intérêt à la sphère qui flottait au centre de la pièce. Suite à l’arrivée du hérisson bleu, Cream se leva.

   « Comment va Amy ? demanda-t-elle.
   - Mieux, mais elle n’a pas voulu venir, répondit Sonic.
   - C’est bizarre. Qu’est ce qu’elle a ?
   - Rien. T’inquiète pas ! »

   Dans une pièce voisine, Mindy se réveillait doucement. Elle remarqua qu’elle avait changé d’habits. Ils étaient neufs. Elle portait maintenant une robe jaune, et des chaussures de la même couleur. Elle avait une autre paire de gants. Tout était propre et neuf, hormis sa peluche. La pièce où elle se trouvait était très simple. Les murs étaient bleus. Il y avait un bureau dans un des coins, caché sous un tas de papiers. Elle reprit la peluche, l’a serra dans ses bras et se mit à pleurer. Elle ferma les yeux. Toujours les mêmes images… Une hérissonne bleue turquoise, un peu plus vieille que la renarde, tenait cette dernière dans ses bras. Elle courrait. Autour d’elles, des formes noires, du sang, une odeur de brûler, des cris effrayants. Tout était sombre. Les flammes étaient la seule source de lumière. Dans le ciel, la lune était petite, les étoiles rares. La sphère, elle la cachait à l’aide de ses mains, la peluche coincé à avec son coude. Elle avait peur, très peur. Elle ne savait pas où elle allait. D’un coup, la hérissonne la posa. Quelque chose les suivait.

   « Mindy ! Cours ! » hurla la hérissonne, totalement paniquée.

   La petite renarde ne voulait pas partir. Elle était juste derrière l’hybride turquoise. Une lance transperça le cœur de la hérissonne. Du sang gicla sur les vêtements de la renarde. La hérissonne s’écroula. Mindy se précipita vers elle. Elle n’entendait plus rien, des larmes coulaient sur ses joues. Elle tomba à genoux à côté de l’hybride.

« Dynaï… » murmura Mindy.

La hérissonne ne montrait plus aucun signe de vie. Un échnidé noir s’approcha. Son regard était désespérément vide. Il était totalement indifférent. D’un coup sec, il arracha la lance, qui semblait être la sienne et se prépara à infliger le même sort à la renarde qu’à la hérissonne. Il avait quelque chose d’étrange, mis à part qu’il agissait machinalement, ses yeux étaient entièrement noirs. Pas une seule couleur. Il abattit son arme sur Mindy. Cette dernière le regardait droit dans les yeux, ces yeux rougis par la tristesse et les larmes. La Sphère, qu’elle tenait toujours, se mit à briller d’une lumière aveuglante. L’échnidé recula. Un hâle de lumière entoura la petite renarde. Elle ne distingua plus rien pendant quelques secondes. Peu à peu, elle voyait de nouveau quelque chose. Elle se trouvait maintenant dans un salon. Les rayons du soleil traversaient les vitres de la pièce. Un renard jaune orangé, un échnidé rouge et un hérisson bleu la regardaient, visiblement surpris. Cela n’avait aucun sens. Qu’est ce qu’elle faisait ici ? Où était-elle d’ailleurs ? Elle se leva et se mit près d’une des fenêtres. La vue était splendide. On voyait une magnifique étendue d’eau. Les vagues s’éclataient continuellement sur les rochers de l’énorme falaise où avait été bâtit la maison. Il n’y avait pas un seul nuage dans le ciel. Elle était en totale admiration devant un tel paysage. Chez elle, on ne voyait pas d’aussi belle chose. Aurait-elle atteint le paradis ? Elle se demandait si elle était vivante ou non. Comment savoir ? C’était peut-être un rêve… Elle se pinça le bras. Elle sentit la petite douleur qui accompagne habituellement ce geste. Elle était en vie, les morts n’ont sûrement pas mal, et elle était éveillée.

« Tu te sens mieux ? » demanda quelqu'un dans son dos.

Elle se retourna. C’était l’échnidé rouge qui se trouvait dans le salon auparavant, Knuckles. Elle regarda à nouveau dehors.

« C’est vraiment jolie, ici, dit-elle.
- Oh oui. Comment vas-tu alors ? questionna-t-il.
- Mieux. Merci. »

Un bruit sourd venant de l’extérieur interrompit leur discussion. L’échnidé sortit de la pièce, tirant Mindy par le bras. Il se précipita dans le salon. Une lapine jouait avec un petit être bleu. Il avait un nœud papillon rouge autour du cou et une genre de petite boule jaune flottait sur sa tête. Le hérisson et le renard étaient toujours là. Ils se regardaient tous, cherchant sûrement si quelqu’un savait ce qui se passait. Visiblement, personne n’en avait aucune idée…

« On va voir dehors ? » demanda le hérisson.

Sonic sortit de l’atelier suivit de Tails et Knuckles.  Les autres restèrent à l’intérieur. Cream se réfugia dans les bras de sa mère, Vanilla. Cheese regardait toujours la Sphère. Mindy, quant à elle, était intriguée par le petit être bleu. Elle s’approcha de la sphère. Elle tendit le bras dans sa direction. La boule lumineuse se plaça d’elle-même dans la main de la petite, sous le regard ébahie des deux lapines et di Chao. La renarde serra la sphère contre elle et se mit à pleurer. Cream s’approcha et posa sa main sur son épaule. Qu’importe qui elle était, qu’importe ce qui lui était arrivé, qu’importe l’endroit d’où elle venait, la lapine était prête à l’aider. Mindy regarda Cream. C’était une petite lapine rayonnante, elle avait l’air si heureuse…

« Tu sais, si tu as besoin d’aide, on est là pour ça ! Je m’appelle Cream, lui c’est Cheese, mon Chao, et là c’est Maman, dit Cream, désignant tour à tour le petit être bleu et la grande lapine.
- Moi c’est Mindy. C’est quoi un Chao ? demanda la renarde.
- Tu connais pas les Chao ?
- Non…
- Et c’est quoi la sphère que tu tiens ?
- Ça s’appelle une Sphère de Lumière. En fait, je sais pas vraiment à quoi elle sert… Je me rappelle que ma maman disait que ça allait me porter bonheur.
- Ah d’accord. On devrait te ramener chez toi avant que ta maman s’inquiète !
- Ma maman est morte il y a très longtemps… »

Mindy baissa la tête et se remit à pleurer. Cream resta sur place. Elle réfléchissait. Comment peut-on vivre sans sa maman ? C’est vraiment trop triste… Elle prit la main de la renarde.

« Viens ! on va voir ce qui se passe ! »

Elle se retourna vers sa mère, cherchant un quelconque signe d’accord. Vanilla hocha la tête. Elle s’apprêta à lui dire de faire attention, mais la lapine était déjà dehors. À l’extérieur, un énorme engin démesuré se posa sur le sol, ce qui provoqua une petite secousse. Sur son torse, il était marqué d’une tête bien connue…

« Eggman… » souffla Knuckles.

Personne ne remarqua que les petites étaient sorties. Cream agrippa Mindy et elles s’envolèrent, le Chao derrière elles. La lapine battait des oreilles, ce qui lui permettait de rester en l’air. Elles se posèrent sur un rocher qui dépassait de la montagne la plus proche. Une fois à terre, Mindy interrogea Cream du regard.

« Si jamais ils ont besoin d’aide, on sera là ! » dit la lapine, en faisant un clin d’œil.

La machine du savant fou tenait un marteau dans sa main droite. Lui seul faisait déjà plusieurs mètres de haut. Dans le second bras, le robot tenait une lame. Un casque gris protégeait sa tête. Il était entièrement en acier. La seule chose qui était d’un autre matériau, c’était une sphère blanche, une sphère très ressemblante à celle que tenait Mindy. Elle était placée au milieu de son ventre. A côté de l’engin, Eggman se tenait dans son habituel véhicule volant.

« Donnez-moi la seconde Sphère et je vous épargne, dit le scientifique fou.
- Et qu’est-ce que tu comptes en faire ? demanda le hérisson.
- Je vais rassembler les six Sphère de Lumière et user de leur puissance pour conquérir le monde ! s’exclama-t-il.
- Pour changer… Alors ses Sphères sont comme les Chaos Emeralds ? Au moins t’es sorti de ton trou, on commençait sérieusement à s’ennuyer ! répliqua Sonic.
- Tue-le ! » hurla Eggman, bouillonnant de colère.

Le robot écrasa son marteau à terre, certes trop lentement pour atteindre le hérisson bleu mais avec une puissance incroyable. La terre vibra sous leur pieds et une onde de choc apparu au point de percutions. Elle fit lever la poussière.

« Waouh… » murmura Mindy.

Elle observait la machine, littéralement impressionné.


------------


Tous les trois observaient la sphère sombre. C’était comme si on avait enfermé un nuage noir dans une boule de cristal. Sauf que la nuée s’échappait un peu de la sphère. Shadow lâcha enfin le bras de Lily. Cette dernière était aux aguets. Si elle et Max avait été amenés ici par les Sphères, peut-être que…

« On devrait pas rester là, je le sens pas trop l’endroit, dit le félin.
- C’est quoi ça ?  demanda le hérisson noir en désignant la sphère.
- Bonne question, répondit le chat.
- Une Sphère de Lumière. » lâcha Lily.

Max se tourna vers elle, visiblement étonné par les propos de la hérissonne.

« Comment ? se risqua-t-il.
- Ce monde est en danger, dit la hérissonne.
- Tu ne crois pas si bien dire. » murmura une voix froide dans leur dos.

Une chatte noire se tenait juste derrière eux. Elle portait une longue robe de la même couleur que son pelage. Ses yeux étaient d’un noir profond. Elle tenait dans la main une longue épée, fine et extrêmement propre. Max étouffa un  cri de surprise. Personne n’eut le temps de réagir : la féline se jeta sur eux ou plutôt, elle se jeta sur le chat. Elle tenta un assaut de front. Il évita l’attaque de justesse et en profita pour lui mettre un coup de poing dans le ventre. Elle toussa, se ressaisit, et lui enfonça son épée dans le bras. Il se crispa de douleur. Elle retira la lame d’un coup sec. Max posa un genou à terre en hurlant. Elle s’apprêta à achever le chat, mais une hérissonne blanche se mit entre elle et sa cible. Au même moment, la féline fut percutée par un Homing Attack de Shadow. Le choc lui fit lâcher son arme. La chatte était à terre, un peu sonné. Elle se releva très rapidement et identifia son nouvel ennemi. Son regard se porta sur la Sphère que tenait le hérisson. Un sourire se dessina sur ses lèvres. D’un coup, Lily arracha la Sphère des mains de Shadow. Il se retourna vers elle, le regard très légèrement surpris. Au même moment, la chatte se leva d’un bond et s’empara de la sphère noire. Elle regardait cette sphère qu’elle tenait dans ses mains, un sourire diabolique aux lèvres. Max tenait son bras blessé avec son autre main. Il dévisageait la chatte. Shadow, lui, regardait la hérissonne blanche. Cette dernière avait les yeux fermés. Sa tête lui faisait de plus en plus mal. Son bracelet argenté scintillait. La lumière blanche qu’il émettait rivalisait avec la Sphère qu’elle tenait. Une sorte de fumée noire sortit de la sphère sombre. La chatte tendit le bras, le nuage suivit la direction indiquée. Il se plaça à mi-chemin entre la chatte et les trois autres hybrides.  Il était énorme et il était impossible de voir à travers. L’atmosphère était devenue encore plus froide et pesante, presque morbide. Les adversaires ne se voyaient pas. Tout était silencieux, même les oiseaux ne s’approchaient pas de l’endroit.

« Tu ne tiendras pas. Même une guerrière a des limites. Donnes moi la Sphère et tu vivras, fit la voix de la chatte.
- Va te faire voir. » lui répondit la hérissonne en rouvrant les yeux.

Une lueur blanche transperça le nuage noir. Il se dissipa. La lumière provenait de la sphère de Lily. Max la regardait, ébahi. Shadow quant à lui, essayait de comprendre la situation : une hérissonne qu’il ne vaut mieux pas énerver, un chat qui cherche une élue, une sphère blanche dont l’énergie pourrait rivaliser avec une Chaos Emerald, une sphère noire avec la même puissance et une chatte qui avait des envies de meurtre. Cette dernière répliqua sans se faire attendre. Le nuage se reconstitua et entoura les trois hybrides. Ils se mirent dos à dos. L’espace se rétrécissait rapidement. Sans savoir pourquoi, Shadow sentait qu’il ne valait mieux pas toucher la matière noire.

« Lily, fais quelque chose ! » hurla le chat, en tenant tant bien que mal de cacher sa peur.

Des rayons de lumière traversèrent de toutes parts le nuage sombre. Une lumière aveuglante entoura Shadow, Lily et Max. La hérissonne avait plus mal au crâne que jamais, en plus, elle ne contrôlait plus rien. Le paysage disparut entièrement, très vite remplacé par la lumière blanche. On ne voyait plus rien, même plus ses propres mains. Plus aucun bruit. Ils ne sentaient même plus le sol sous leurs pieds. Le blanc fit place peu à peu à d’autres couleurs. Des contours se dessinaient autour d’eux. Un paysage totalement différent fit son apparition.


------------


Amy était plus qu’en colère, elle culminait de rage ! Eggman était introuvable… Oh non ! Cette hérissonne n’allait pas avoir raison, ça n’allait pas ce passer comme ça. On ne sous-estime pas Amy Rose et son marteau Piko Piko ! Mais là, elle ne savait vraiment pas où trouver le scientifique fou… Elle était assise par terre, son marteau posé à côté d’elle. Elle se mit la tête dans les mains et soupira. Elle jeta un coup d’œil autour d’elle. La jungle était toujours la même. Les lianes pendaient toujours des arbres. Le ciel était caché par la flore grandissante. Heureusement que la hérissonne avait le sens de l’orientation, sinon, on aurait pu dire qu’elle s’était perdue. Cette jungle regorgeait de souvenir. Quelque part, au milieu des arbres, se trouvait un très ancien temple échnidé. Le trouver n’était pas très compliqué, il surplombait la flore. Tout près, vivaient un gros chat violet, Big, et sa grenouille, Froggy, qui avait la fâcheuse tendance de tout le temps se perdre. Big avait une passion pour la pêche et était, lui aussi, un grand ami de notre hérissonne rose.

« Cette fois je vais me débrouiller toute seule ! » s’exclama-t-elle.

Des oiseaux, perchés dans les alentours, s’envolèrent. Amy se releva et prit son marteau. Elle repartit d’un pas des plus nonchalant. Pour une fois, Eggman aurait pu ne pas cacher sa base secrète ! Elle trébucha sur une pierre et s’étala au sol. Là c’était trop ! Toute la journée allait être comme ça ?  Elle se leva. Saleté de caillou ! Elle se prépara à l’envoyer loin à l’aide de son pied. C’est à ce moment là, qu’elle remarqua que ce n’était pas un caillou ordinaire. En forme d’hexagone, une petite lumière rosée se trouvait au centre. La lumière clignotait. Elle le ramassa. Une chaleur douce et rassurante se dégageait de la pierre.

Le monde doit vivre… Elle doit se souvenir… Toi seul peux l’aider…

Le murmure semblait provenir du caillou. Elle se retourna. Il n’y avait personne à part elle. Elle regarda la pierre, l’examina sous tous les angles. Puis elle se risqua :

« Y a quelqu’un ? »

Elle se sentait vraiment stupide. Si quelqu’un la voyait parler à un caillou... Elle regarda autour d’elle. Ouf, il n’y avait toujours personne.

Les choses doivent changer… Toi seul peux l’aider…

Cette fois, elle fit rapide tour sur elle-même et regarda dans toutes les directions. Il n’y avait toujours rien. Elle s’intéressa de nouveau à la pierre. Depuis quand est-ce que les cailloux parlent ?

Tu ne dois pas me craindre… Toi seul peux l’aider…

Elle décida de se prendre au jeu. Si quelqu’un essayait de se moquer d’elle, tant pis. Il se prendra quelques coups de marteau. Elle leva la main dans laquelle elle tenait le caillou, de sorte qu’il soit au niveau de sa tête. Elle s’adressa à lui, comme si la pierre avait été capable d’ouvrir une quelconque bouche.

« Qui êtes-vous ? »

Elle fixa le caillou, dans l’attente d’une réponse. Peut-être qu’il allait se passait quelque chose au moment où le murmure lui répondra.

Toi seul peux l’aider… Toi seul a ce pouvoir…

Rien ne s’était passé dans la pierre. Elle comprit qu’elle n’aurait sûrement pas la réponse qu’elle espérait.

« Moi seul ai ce pouvoir… » pensa-t-elle.

Quelqu’un aurait besoin d’un bon coup de marteau ? Ce serait quand même bizarre qu’on lui demande ça au travers d’un caillou… Pas très logique tout ça.

Ton pouvoir est plus grand que ce que tu penses... Toi seul peux l’aider

En plus, un caillou qui lit dans les pensées. Un grand pouvoir ? Là le caillou a dût se tromper de personne.

Toi seul peux l’aider…

« Aider qui ? » demanda-t-elle à la pierre.

Tu le  sauras au moment voulu…   

« Qu’est-ce que ça… »

Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase. Un éclair rosé sortit de la pierre et lui transperça le cœur. La hérissonne disparut dans une grande lumière rosée. La lumière disparut aussi vite qu’elle était apparut. Amy n’était plus là. Un objet tomba au sol. C’était une pierre hexagonale. Elle ressemblait à tous les autres cailloux, gris et légèrement bosselés.


-----------


Et voilà, plus espacé, et des tirets en prime ! ^^


« Dernière édition: Juin 18, 2008, 03:08:58 pm par -VaNillE- »
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Re : Le Pouvoir de la Lumière
« Répondre #11 le: Juin 18, 2008, 02:40:01 pm »
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Bien !

On avance légèrement dans l'histoire.

Bon, toujours quelques fautes de frappe ... Ah oui, quand tu change de zone, saute plus de lignes. Parce que là, on s'y perd un peu ...

J'ai rien d'autre à dire. ^^

Bon bah c'est cool, encore un peu de progrès aujourd'hui ...
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Donfy dit :
**Te masse le dos

***

Donfy dit (19:14) :
*Je vais bien m'auto-torturer comme un sadique ._.
 
 
Re : Le Pouvoir de la Lumière
« Répondre #12 le: Juin 29, 2008, 08:13:21 am »
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Chapitre 6 et premier double-posts...


   Sonic tournait autour du robot depuis un quart d’heure déjà. Ses attaques n’affectaient en rien l’engin métallique. Ce dernier était trop lent pour toucher le hérisson. Knuckles avait lui aussi essayé d’atteindre le robot. Ses poings, sur qui il avait toujours pu compter, ne laissaient aucune trace sur l’acier. Tails était en train de cogiter, cherchant désespéramment un moyen de détruire l’engin. Eggman regardait la scène d’un autre œil. Sa machine ne se fatiguera pas avant le hérisson bleu et ses amis. Ils pouvaient tenter comme ils voulaient de le détruire, la Sphère protégera le robot du moindre petit impact. Cette fois, il avait été plus malin que ces petits hybrides insouciants et casse-pieds. Son regard porta sur les deux petites et le Chao. Il ne les avait pas encore vues auparavant. Il observa plus attentivement et reconnu tout de suite Cream et son Chao, Cheese.  Ce qui l’intéressait plus, c’était la renarde rousse qui se tenait à côté. Elle avait quelque chose de brillant dans les mains, quelque chose comme… la sphère ! Il jeta un coup d’œil aux autres hybrides. Ils n’avaient toujours pas trouvé de solutions, et ils n’étaient pas prêts d’en trouver une ! Il se concentra sur le clavier principal qui se trouvait sur son engin. Il le tapota un peu.

   « Mwahahahahah ! Vous êtes trop stupides ! La Sphère vous empêche de faire quoi que ce soit à mon ingénieuse invention ! » s’écria-t-il, de la manière la plus audible.

   Sonic, Tails et Knuckles se regardèrent. Cela faisait un quart d’heure qu’ils se fatiguaient pour rien, et Eggman leur disait carrément de s’arrêter. C’est vrai que ça aurait pu être pour montrer que son invention est géniale mais, d’habitude, il l’aurait dit quand ils seraient tous tombés de fatigue. Il commençait peut-être à se faire vieux… La réaction des hybrides fut celle à laquelle le docteur s’attendait. Ils se regardaient et ne faisaient plus attention au robot, encore moins aux petites.

   « Ahhh ! Lâchez-moi tout de suite Monsieur le robot ! »

   Tout le monde se tourna vers la montagne. Un robot, pour le moins étrange, s’était emparé des deux petites et du Chao. Il possédait trois bras ou plutôt trois pinces, une au niveau du torse, les deux autres à leur emplacement normal. Il était fait de métal rouge. Ses yeux étaient deux lumières jaunes. Il possédait deux propulseurs placés dans son dos. Il s’en servit pour prendre son envol. Il partit vers l’étendue d’eau.

   « Adieu Sonic le Hérisson ! » lâcha le docteur, un sourire machiavélique aux lèvres.

   Le premier robot profita de l’inattention des trois hybrides pour passer à l’attaque. Dans un énorme grincement, l’engin écrasa son marteau au sol.

   « Nooon ! Soniic ! Knux ! Tails ! » hurla Cream, désespéré.

   Elle n’obtint aucune réponse. Ils étaient maintenant trop loin du champ de bataille. La lapine tremblait des pieds à la tête. Elle tentait de retenir des larmes. Mindy l’observait. Elle se sentait elle aussi un peu mal. Ce monde avait l’air si beau… Il ne l’était peut-être pas tant que ça… La pince lui serrait excessivement  la taille. Elle tenait toujours sa peluche dans les bras. Ils volaient au-dessus d’une énorme étendue d’eau, un océan. Son bleu nuancé était magnifique. Complètement captivé par le paysage, la renarde oublia pendant un cours instant, les robots, les hybrides, le savant fou, les sphères, son histoire. Elle avait l’impression de planer, d’être libre. L’étreinte du robot qui se resserrait, la ramena très vite à la réalité. Quelques minutes plus tard, l’engin s’arrêta au milieu de l’eau. Une petite antenne dépassait de la masse bleue. Cream n’y faisait pas du tout attention. Elle était perdue dans ses pensées.

   « Accès autorisé. » fit une voix artificielle.

   Cette fois, la lapine regarda la petite antenne. Un grondement se fit entendre. Un énorme vaisseau sous-marin surgit. Entièrement gris, il était d’une taille impressionnante. On pouvait y mettre cinq maisons de taille moyenne à l’intérieur. Une tête, ressemblant étrangement à un œuf à moustaches, était peinte sur son côté. Une écoutille démesurée s’ouvrit sur la partie émergée. Le robot, qui tenait toujours la lapine, la renarde et le Chao, entra dans la forteresse sous-marine. Ils se retrouvèrent dans un énorme hangar. Il faisait presque la moitié du bâtiment naval. Des robots de toutes tailles, de toutes les couleurs, étaient soigneusement rangés et triés. Bien sûr, la tête d’œuf était présente partout. L’engin atterrit, sans se soucier de la brutalité de son geste. Le robot se fraya un chemin à travers ses congénères pour le moment inactifs. Il se dirigea vers ce qui devait être la sortie, à l’autre bout de la pièce. D’était une grande ouverture, close par une plaque d’acier. La « porte » s’ouvrit. Devant eux, le couloir qui apparut, semblait sans fin. Le robot s’y engagea. Chacun de ses pas faisaient un vacarme hallucinant. L’acier dont il était conçu s’entrechoquait continuellement avec les plaques de métal qui faisaient le sol. Cream finit par ne plus y faire attention. Elle repensait aux événements précédents. Des larmes finirent par couler sur ses joues. Cheese se débattait comme il le pouvait. C’était visiblement inutile, mais il ne baissait pas les bras. Il continuait toujours à s’agiter. Le robot avançait toujours dans cet interminable couloir. Cream regarda son Chao. N’avait-il pas conscience des événements ? Personne n’allait pouvoir les sauver cette fois… Elle éclata en sanglots. La machine s’en fichait complètement. Mais pas Mindy. Elle était prise de pitié pour la lapine. C’est tellement dur de perdre des êtres chers. Le robot s’arrêta devant une porte visiblement bien sécurisée. Toujours en métal, comme le reste du bâtiment. Elle se fondait dans le mur. Trois caméras la pointaient continuellement. A l’endroit où aurait du se trouver la poignée, un petit écran noir comportait des inscriptions vertes.

   « Attente de l’autorisation pour ouvrir la pièce »

   Quelques minutes passèrent sans que le robot ne fasse quoi que soit. Cream continuait de pleurer. Elle ne semblait pas pouvoir s’arrêter. La petite renarde essayait de ne pas faire de même. Un bruit d’air décompressé. Une fissure au milieu de la plaque d’acier. Les deux parties indépendantes se séparant. La porte s’ouvrit. Une pièce mal éclairée se dévoila à eux. Sous forme elle aussi d’un couloir infini. Seulement, des cellules rectangulaires à façade vitrée étaient reparties de chaque côté. La lumière faible venait des lampes basses tension disposées au plafond. Le robot s’avança dans l’allée. Il s’arrêta quelques cellules plus loin. La  plaque de verre se souleva doucement. La machine déposa les deux hybrides et le Chao à terre.

   « Donnez-moi la sphère, dit-il de sa voix artificielle.
   - Pourquoi ? lui demanda Mindy.
   - Ordre du maître. Donnez-moi la sphère. »

   Mindy baissa la tête. Elle ne pouvait pas lui donner la sphère. L’homme moustachu de tout à l’heure voulait « user de leur puissance pour conquérir le monde ». Mais si jamais il s’en prenait à Cream. Cette lapine n’avait rien fait de mal. Elle ferma les yeux.

Une image lui vint à l’esprit. Elle se tenait dans une petite pièce. Un matelas couvert d’un drap vert foncé uni était le seul meuble de la pièce. Le sol était en partie caché par du tissu jaune. Dans coin de la pièce, plusieurs peluches étaient entassées. Dans un autre, se trouvaient quelques crayons et feuilles blanches. Cela donnait un peu de vie à la pièce. Les murs étaient gris, dépourvus de peinture. Il n’y que deux petites fenêtres placées en hauteur. L’humidité avait formée des tâches sur les murs et plafond. C’était sûrement une cave. Une renarde rousse se tenait agenouillée devant elle. Elle avait du se mettre dans cette position pour être à la même hauteur que Mindy. La petite renarde devait avoir deux ans moins, mais elle tenait déjà la peluche bleue dans ses bras. L’autre renarde tenait la sphère dans sa main droite. Elle regardait Mindy. Ses yeux étaient bleus clairs. Elle souriait à Mindy, comme une mère sourirait à sa fille. Seulement, la renarde ne devait avoir que douze ou treize ans. Elle portait une longue robe bleue qui descendait jusqu’au cheville. Un bracelet argenté scintillait à son bras droit, le même avec lequel elle tenait la sphère. Elle posa sa main libre sur l’épaule de Mindy.

   « Mindy, écoute-moi… dit-elle.
   - Non ! Je veux pas ! répliqua Mindy en tournant la tête, tu vas me dire que tu dois partir, que je dois t’attendre ici avec Dynaï ! J’ai pas envie !
   - Mindy…
   - Pourquoi tu veux pas rester ?
   - J’aimerais beaucoup, mais tu sais…
   - Tu peux pas… Je connais la chanson. Tu le dis à chaque fois que tu pars. Je veux venir avec toi !
   - C’est hors de question. Je dois veiller à ce qu’il ne t’arrive rien et j’ai une mission pour toi.
   - Laquelle ?
   - Tu vois cette sphère, Maman me l’a donné. Elle m’a toujours dit que ça portait bonheur. Et tu sais pourquoi ? Parce qu’elle est remplie de Lumière.
   - C’est quoi ?
   - La plus belle chose du monde.
   - Alors ? Qu’est-ce que je dois faire ? »

   La renarde prit la main de Mindy et la retourna. Elle déposa la sphère dans sa paume.

   « Prends-en bien soin.
   - D’accord, quand tu reviendras, je te la rendrais comme neuve.
   - Je…je ne reviendrais pas. »

   Mindy regarda la renarde droit dans les yeux. Elle se préparait à dire quelque chose, mais aucun mot ne sortit de sa bouche.

   « Je n’ai pas le choix. Dynaï veillera bien sur toi, et, avec cette sphère, tu n’as rien à craindre. » lui dit la renarde, sans attendre de réponse.

   La petite renarde se mit à pleurer. L’autre l’a serra doucement contre elle.

   « Sois forte, petite sœur, murmura la renarde plus âgée.
   - Luz… T’as pas le droit de me laisser toute seule… Pas toi aussi… »

   La dénommée Luz desserra son étreinte. Elle sécha les larmes de Mindy en passant ses doigts sur ses joues. Elle se releva et se dirigea vers la sortie.

   « Pourquoi ? » demanda Mindy, entre deux sanglots.
      
   Luz se retourna. Elle regarda une dernière fois la petite. Un sourire se dessina sur ses lèvres.

   « Pour que triomphe le Pouvoir de la Lumière. »

   Mindy rouvrit les yeux. Rien n’avait changé ici. Elle regarda le robot, plus déterminé que jamais. Non. Il ne l’aurait jamais cette sphère. Qu’importe le prix à payer.

   « Non ! Je refuse de te la donner ! »


----------
 

Max regarda autour de lui. Shadow et Lily n’avait pas bougé, mais tout le reste avait changé. Il remarqua immédiatement que son bras ne saignait plus, tout en lui faisant encore mal. Pour le paysage, ils se trouvaient maintenant au beau milieu d’une ville. Ou plutôt d’une ancienne ville. En effet, les immeubles étaient en ruines. Quelques-uns étaient encore debout, mais ils ne tenaient pas à grand-chose. Plus aucun n’avaient de vitres. Les peintures et couleurs s’effaçaient. Les rues avaient sûrement du être un jour belles et lisses. Maintenant, d’énormes fissures fendaient le bitume. Le plus inquiétant c’est qu’il n’y avait pas un seul bruit, pas un seul murmure. Le ciel était pour le moins étrange. Il n’y avait pas un seul nuage. Pourtant, le bleu habituel était gris. Le soleil éclairait faiblement. Lily s’assit. Sa tête était d’une douleur vraiment insupportable. En plus, elle était morte de fatigue. Si elle ne se relevait pas, elle allait s’endormir ici. Elle jeta un coup d’œil aux alentours. Elle n’avait jamais pu imaginer qu’elle reviendrait dans cet endroit. Elle se revit dans cette même ville, au même endroit. Elle courrait à travers la rue. Cette dernière était bondée. Des hybrides dévalaient dans les rues. Certains avaient  des mallettes en main, signe qu’ils allaient travailler. D’autres  portaient des sacs de courses, pleins à craquer. De temps à autre des couples, des enfants, des vieux, des jeunes. Certaines personnes se disputaient, d’autres de réconciliaient. Chacun vaquait à ses propres occupations. Sans se soucier de ce qui allait se passait dans les jours à venir. Pourtant, ils auraient du.

« Ça va ? »

Lily ne réagit pas tout de suite. Elle finit par soupirer et tourner la tête vers le locuteur. C’était Max qui lui avait parlé. Il semblait attendre une réponse. Elle était vraiment épuisée. Ses paupières étaient lourdes.

   « Tu devrais dormir. »

   Cette fois, elle se tourna instantanément vers le hérisson noir. Le grand bavard avait parlé. Chose exceptionnelle puisqu’il n’avait pas dit grand-chose depuis qu’elle l’avait rencontré. Même Max le regardait, un peu surpris. Ils avaient ramené un étranger dans leur monde. Shadow, quant à lui, savait très bien qu’il n’était pas sur Mobius. Il connaissait bien tous les endroits possibles et imaginables, et celui-là n’en faisait pas partie. Cela ne le perturbait pas beaucoup. Il s’intéressait bien plus à la sphère blanche. Lily la tenait toujours mais son bracelet ne scintillait plus. La puissance de cette sphère ressemblait beaucoup à celle des Chaos Emeralds. Alors serait-ce l’équivalent d’un Chaos Control qui les aurait amenés ici ? Quelle était l’étendue du pouvoir de la sphère ? Y avait-il aussi sept sphères ? A bout de forces, Lily tomba de sommeil. Elle était allongée sur le sol dur et froid. Sans se dire un mot, les deux autres s’assirent de part et d’autre de la hérissonne. Ils ne pouvaient rien entreprendre avant qu’elle ne se réveille. Mais entreprendre quoi ? Max cherchait une « élue », Lily voulait la sphère qu’elle avait d’ailleurs, mais Shadow, lui, cherchait juste à savoir ce qu’était cette sphère. Il sentait juste leur énergie, leur puissance. Il n’en savait pas vraiment beaucoup. Mais Lily semblait les connaître. Et de toute façon, comme elle l’a ramené ici, elle doit être la seule à pouvoir l’envoyer sur Mobius. Il ne valait mieux pas partir pour le moment.

   Max le cachait bien, mais tous ses sens étaient en alerte. Cette ville n’avait jamais pu être aussi calme. C’était trop étrange. Il était angoissé. Mais il ne laissait absolument rien paraître. C’était bien un art qu’il maîtrisait parfaitement. Enfin, la seule chose qu’il maîtrisait. S’il en avait eu l’occasion, il aurait été un très bon acteur. Malheureusement pour lui, c’était impossible de faire une carrière théâtrale dans son monde. Son regard se porta sur le hérisson noir. Lui par contre, il était carrément inexpressif, même parfois, effrayant. Mais il savait se battre au moins. Quand il s’était réveillé dans un autre monde que le sien, Max avait tout de suite rencontré Shadow. Le plus grand des hasards avait fait qu’il tombe sur lui. Ce qui ne l’avait pas tout de suite arrangé. Il avait directement remarqué que le hérisson était intrigué par la sphère. Max avait eu la stupidité de lui faire croire qu’il était très puissant et qu’il contrôlait la puissance de la sphère. Il n’avait pas du être très convaincant puisque Shadow, avec une rapidité incroyable, apparut dans son dos et lui prit la sphère des mains. Quelqu’un de rapide, qui avait l’air de savoir se battre, c’était justement ce qu’il lui fallait. Il voulait absolument savoir à qui il avait à faire.

   « Je suis Shadow le Hérisson. » fut la seule réponse qu’il obtint.

   Il l’avait supplié de lui rendre sa Sphère, mais rien à faire, le hérisson ne comptait pas la lui donner. C’est à ce moment-là qu’ils avaient entendu des pas. Il y avait quelqu’un pas très loin  d’eux. Shadow avait pris les devants et s’était rendu à l’endroit d’où venaient les bruits, très vite suivi par Max. Il ne devait absolument pas laisser partir un parfait inconnu avec la chose la plus précieuse qu’on ne lui ait jamais confié. Une hérissonne blanche était appuyée à un arbre. Un magnifique bracelet argenté scintillait à son poignet.

   Un léger souffle de vent parcourut la rue. Quelques feuilles jaunâtres autrefois blanches s’envolèrent et se déposèrent quelques pas plus loin. Sûrement de vielles affiches. Un petit craquement à peine audible suffit au chat pour se dresser de toute sa hauteur. Il fixa une petite ruelle perpendiculaire à celle où ils se trouvaient. Ce n’était que quelques pas plus loin. Une ombre se dessina au sol. Elle disparut rapidement. Ils n’étaient pas tout seul ici. Shadow s’était lui aussi levé. Le chat se retourna vers Lily. Elle dormait profondément. Il se baissa et lui prit la sphère des mains en évitant de réveiller la hérissonne blanche. La boule lumineuse nuança légèrement son intensité lorsqu’elle quitta les mains de Lily. Le hérisson noir observait la scène. Quel était le rapport entre Lily et la sphère ? Il n’y a qu’elle qui le sait. A moins que…

   « Qu’est-ce que c’est, au juste, cette sphère ? » finit-il par demander.

   Max en était au point de se dire qu’il ne lui demanderait jamais. Il ne connaissait pas beaucoup le hérisson, mais il sentait que parler n’était pas son fort. Pourtant il remarquait qu’il portait un certain intérêt à la sphère.

   « Eh bien, c’est quelque chose de bien compliquer… Et je ne m’y connais pas trop… On peut dire que c’est une source intarissable de puissance. Il en existe six en tout, éparpillées à travers ce monde ou bien le tien maintenant. J'ai entendu qu’elles donnaient d’incroyables pouvoirs à ceux qui sont capables d’en faire usage. Parmi eux, il y a les guerriers et guerrières de la Lumière. On les reconnaît grâce à leur bracelet. C’est tout ce que je sais. Mais elle pourra t’expliquer ça mieux que moi.  » expliqua-t-il, en désignant la hérissonne endormie.

   Shadow écoutait attentivement les paroles du chat tout en regardant par-dessus son épaule. Il y avait quelqu’un là-bas. Il semblait ne pas vouloir s’approcher. Sois il se méfiait d’eux, soit il se préparait à attaquer. De là où il était, il ne pouvait distinguer qu’une simple silhouette, une ombre. Elle dût remarquer qu’elle était repérée car elle disparut instantanément. Max se rendit compte que le hérisson ne faisait plus attention à ce qu’il disait.

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Re : Le Pouvoir de la Lumière
« Répondre #13 le: Juin 29, 2008, 08:14:07 am »
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« Qu’est-ce qu’il y a ? demanda-t-il.
   - On n’est pas tout seul. Reste avec Lily, je vais voir. »
 
   Avant que le chat ne puisse répliquer quoi que soit, le hérisson partit à la vitesse du son vers la petite ruelle. Elle était aussi déserte que l’autre rue. Tout était identique, les immeubles, le sol. Des papiers voletaient aussi. Un coup de vent violent traversa la petite allée. Ce n’était pas le vent. Quelques mètres plus loin se tenaient un hybride. Un échnidé gris cendré, il tenait une hérissonne rose dans les bras.


-----------


   Cette blancheur était éclatante. Elle n’avait jamais rien vu d’aussi lumineux. C’était magnifique. Amy était sûre qu’elle rêvait. Oui, c’était un rêve. Elle se sentait bien ici, détendue et sereine. Une douce chaleur s’échappait de cet amas gigantesque de lumière. En fait, il n’y avait rien d’autre que de la lumière. Amy distinguait tout de même six petits points encore plus brillants.

   Ainsi était le monde. La Lumière le berçait dans la joie. Les gens étaient heureux et la paix régnait depuis toujours.

   La hérissonne rose écoutait avec attention cette voix. Elle ne savait toujours pas ce que c’était, mais cette voix résonnait à travers son propre esprit. Cette sensation était pour le moins étrange.

   Mais un jour, une pointe d’Obscurité apparut.

   Un des six points s’assombrit peu à peu, jusqu’à devenir complètement noir. Amy sentit que l’ambiance se refroidissait doucement. Elle ressentit une sorte de malaise dans son corps. Elle avait envie de fuir, mais elle ne pouvait pas bouger. La noirceur envahissait doucement la lumière. Deux autres points s’assombrirent. Amy se trouvait une moitié dans la partie lumineuse, l’autre dans la partie sombre. Son esprit était partagé par deux sentiments. Elle voulait à la fois aimer et détruire. Elle avait peur d’elle-même. Si jamais elle serait entièrement sombre, elle détruirait. Tout.

   L’Obscurité assombrit  la Lumière, jusqu’à l’Équilibre. Dis lui de déséquilibrer la balance avant lui.

   La lumière, l’obscurité, tout disparut d’un seul coup. Elle se réveillait. Elle n’était pas seule, elle entendait des voix. Elle se décida à garder les yeux clos.

   « Tu crois qu’elle est avec eux ? fit la première voix.
   - Et comment veux-tu que je le sache ? demanda une deuxième voix, d’un ton sarcastique.
   - Bah euh…
   - Ce que tu peut-être simplet !
   - Saint quoi ?
   - Laisse tomber… 
   - Hum, on devrait l’amener à Zain.
   - C’est ça, on va faire entrer un ennemi dans notre refuge ! T’en as combien des idées comme ça ?
   - Ce que tu peux être méchant ! Moi, au moins, je cherche une solution.
   - Tais-toi un peu pour voir. »

   Amy, curieuse de savoir qui était les deux individus, ouvrit un œil, puis l’autre. Deux loups la dévisageaient. Ils avaient tous les deux des yeux violet sombre. Seulement, un avait un pelage bleu pâle, l’autre rouge vif. Ils étaient habillés pareils, tous les deux portaient un pantalon vert foncé.

   « Où suis-je ? » dit la hérissonne, presque instinctivement.

   Les deux loups se regardèrent. Amy s’assit, elle était un peu sonnée après le rêve étrange qu’elle avait fait.
   
   « Bienvenue à Eternal Light. » dit la deuxième voix.

Elle appartenait au loup bleu. Il avait un pendentif autour du cou, un petit soleil doré. Il avait les bras croisés sur le torse. Amy  regarda le paysage autour d’elle. C’était à couper le souffle. Elle était juste sur une falaise. Devant, s’étendait une ville immense. Elle n’en voyait pas la fin. L’horizon dessinait encore des immeubles. Elle entrouvrit la bouche et haussa les sourcils. Cette ville avait quelque chose d’étrange. Elle était vide. Amy remarqua alors que les immeubles n’étaient pas comme ceux de Station Square, beau et bien entretenu : ils étaient pour la plupart détruit. Certains moins que d’autres, mais aucun n’étaient intacts. Bien qu’elle en fût éloignée, elle ne voyait personne dans les rues. Elle devait être devant la plus grande ville fantôme existante. C’était à peine croyable. Elle se trouvait dans cet endroit dont elle n’avait aucun souvenir. Elle n’avait pas non plus l’impression qu’elle avait voyagé. Le dernier lieu dont elle se souvenait, c’était la forêt des Mystic Ruins. Elle repensa alors à cette pierre étrange. Elle ne devait pas être étrangère à ce qui lui était arrivée.

   « Quelque chose cloche ? » dit le second loup.

   Il avait imité Amy et regardait dans la même direction qu’elle. Pour lui, tout devait sembler normal. Il était un peu plus imposant et musclé que l’autre loup.


   « Tu t’appelles comment ? demanda le loup bleu.
   - Amy, répondit-elle, détournant enfin son regard de le ville.
   - Jolie  nom. Moi, c’est Gordo et lui, c’est mon frère  Astu, lui dit le loup rouge.
   - Mais que fais-tu ici ? Tu es folle ? Imagine que tu te fasses attaquer. Qui pourrait te défendre ? » dit le dénommé Astu, sur un ton de reproche.

   Elle se sentit tout de suite offusqué. Pour qui il se prenait celui-là ? Non, mais. Elle savait très bien se débrouiller toute seule. Elle sortit son marteau, s’appuya dessus pour se relever et s’adressa au loup.

   « Figure-toi que ce marteau est très dissuasif. »

   Le loup rouge sourit du coin des lèvres. Le second semblait plutôt fâché, voire en colère.

   « Tu crois franchement que te promener avec un marteau t’empêches d’être attaquée ? ajouta le loup bleu.
   - Bien sûr que non…Soit un peu logique, on se balade pas avec ça quand on sait pas s’en servir ! » dit-elle, sur le point d’exploser.

   Elle s’était de nouveau énervée pour rien. Il faudrait qu’elle pense à perdre cette mauvaise habitude. Vu là où ça l’avait mené. Le loup bleu tourna les talons et s’apprêta à partir. Il lança un regard haineux à la hérissonne. Son frère avait l’air satisfait de la tournure des événements.

   « Amy, tu n’es pas du coin, alors d’où viens-tu ? interrogea Gordo.
   - Station Square. » lui répondit-elle.

   Astu et Gordo fixèrent attentivement la hérissonne. Cette dernière finit par se sentir un peu gênée. Toute la rage avait disparu du visage du loup bleu, faisant place une expression sérieuse et inquiète à la fois. Elle attendait une réaction de la part des loups. Après quelques minutes interminables aux yeux d’Amy, Astu délia sa langue et reprit la parole :

   « Nous devrions aller voir Zain. » lâcha-t-il d’un ton sérieux.

   Les deux loups s’engagèrent dans un des chemins disponibles. En effet, la falaise devenait moins abruptes jusqu’à rejoindre le sol à droite et à gauche de l’endroit où ils se trouvaient. Après quelques minces hésitations, Amy les rejoignit. Tous les trois dévalèrent la pente de gauche et se dirigèrent vers la ville déserte.

Les rues se ressemblaient toutes, mais les deux frères savaient où ils allaient. Tout était vide, dépourvu de tout signe de vie. Beaucoup de bâtiments détruits, de fissures sur le bitume et aucune présence. Des feuilles de papier volaient parfois. Amy s’en prit une en pleine figure. Elle l’a prit dans ses mains. C’était la première page d’un journal, il était écrit en grand caractère :

« La Reine Maëva a fait une annonce grave hier soir,
Il nous faut quitter la ville au plus vite.
Une lourde menace pèse sur nous.
Ceci n’est malheureusement pas un canular.
Fuyez tant qu’il en est encore temps. »

   Pendant sa lecture, Amy avait arrêté de marcher. Les deux autres cessèrent leur avancée à leur tour. Ils se retournèrent à nouveau vers la hérissonne.

   « Tu n’as jamais lu ça ? demanda Astu, intrigué.
   - Non. Qui est la Reine Maëva ? » questionna-t-elle.   

   Astu et Gordo se regardèrent. Ils semblaient tous les deux surpris. Ils reprirent leur route, en faisant signe à la hérissonne de les suivre. Elle soupira et recommença à marcher à leur suite. Vingt minutes de marche plus tard, en zigzaguant à travers les rues et ruelles, ils s’arrêtèrent devant l’entrée d’une station de métro. C’était la première qu’Amy avait vu depuis qu’ils étaient entrés dans la ville. Les deux loups descendirent les marches quatre à quatre, tandis qu’Amy prenait son temps. Vu l’état dans lequel étaient les rues, elle avait peur que la structure ne cède. Elle prit son courage à deux mains, inspira un bon coup et tenta de rattraper les deux hybrides. C’était malheureusement peine perdue.  Dans ce souterrain, il n’y avait aucune source de luminosité. Elle n’y voyait absolument rien. Des gouttes d’eau tombaient une à une dans un cliquetis sonore. Elle se décida de ne pas s’aventurer dans ce lieu complètement inconnu. Mais comment rentrer chez elle ? Cette ville était immense, et de plus, déserte. Elle revint sur ses pas. Monta les escaliers tranquillement. A l’extérieur, il y avait certes plus de lumière, mais elle était comme voilée. Elle leva les yeux au ciel. Il était gris. Le soleil de midi brillait faiblement.

   « Le soleil est malade. »

   Elle se retourna brusquement. Un échnidé gris cendré se tenait quelques pas derrière. Il s’était approché sans le moindre bruit. Le bout de ses pics s’assombrissait jusqu’à devenir noir. Il portait deux bracelets blancs qui prenaient places sur ses avants bras. Ils entouraient sa peau comme s’il avait mis deux ressorts étirés.

   « Ici on m’appelle Zain. Tu n’as pas à me craindre. Si j’ai bien compris ce que les loups m’ont raconté, tu ne viendrais visiblement pas de ce monde, dit-il.
   - Ce monde ? demanda-t-elle, l’air ahuri.
   - Oui, tu ne t’en n’es peut-être pas rendu compte, mais tu n’es plus chez toi.
   - Comment ? Mais je suis où alors ?
   - Les Anciens nous ont prédit ton arrivée. Comment tu es arrivée ici, je n’en ai aucune idée. Mais je sais que tu…
   -Vas mourir ici. »

   Un hérisson rouge sombre se tenait sur les débris d’un des immeubles. Il avait un sourire narquois aux lèvres. Ses yeux, ils étaient noirs. D’un noir profond et intense, sans aucune autre couleur. Il avait un arc fin et argenté dans la main. Un carquois rempli de flèches garnissait son dos. Il en prit une de sa main libre et arma l’objet argenté. En éclair, Amy se sentit soulevée. L’échnidé avait réagit rapidement et pris Amy dans ses bras. Une flèche se planta juste à côté d’eux. Avec une vitesse incroyable, ils se trouvèrent derrière le hérisson. Celui-ci recommença son attaque avec une autre flèche. Mais il n’atteignit pas les deux autres hybrides. Zain était vraiment rapide. Plus rapide que le son.

   « Comme Sonic. » pensa la hérissonne rose.

   Zain se prépara à un nouvel assaut de leur adversaire. Mais ce dernier se retourna, il observait quelque chose, dans la rue d’à côté. Il semblait y porter un grand intérêt. Il se produisit alors quelque chose d’étrange. Le hérisson, comme la brume se disperse, s’évapora, sous le regard ébahi d’Amy. Il se transforma doucement en une nuée noire, et disparut complètement. Elle regarda celui qui l’avait sauvé.

   « Qui c’était ? demanda-t-elle.
   - On les appelle Obscurs. Je t’expliquerais plus tard, dit-il, préoccupé.
   - Qu’est-ce qui se passe ? » questionna-t-elle.

   Il fronçait les sourcils. Il l’a regarda d’un air grave.

   « Quelqu’un s’approche. » répondit-il.   

   L’échnidé, la hérissonne toujours dans ses bras, se réfugia à toutes allures derrière les débris d’un immeuble. Un coup de vent traversa l’allée.

   « Un rapide. » murmura Zain.

   Il fit le tour de l’immeuble. Quelqu’un se tenait au milieu de la rue. Zain s’élança à toute vitesse, passa à côté de l’inconnu et se plaça quelques mètres devant lui. C’était un hérisson noir.

   « Shadow ? demanda Amy, surprise.
   - Tu es présente vraiment partout toi. » dit le hérisson, sur un ton de sarcasme.

   Oui, ça ne pouvait être que lui. Amy en était persuadée. Elle avait tant de questions à lui poser, mais elle se doutait bien qu’il ne se mettrait pas à parler comme ça. Elle jeta un coup d’œil à l’échnidé. Il observait attentivement Shadow. Le hérisson se demandait, quant à lui, s’il n’allait foutre le camp tant qu’il en était encore temps. Amy Rose, le pot de colle en chef de Sonic. Mais qu’est-ce qu’elle fichait là celle-là ? Encore une question de plus…

   « Comment es-tu arrivé dans ce monde ? » demanda Zain.

   Il n’avait pas posé cette question à Amy. Savait-il quelque chose ? Etait-il au courant pour la pierre et la voix ?
   « Zain. »

   Un chat bleu foncé venait de débouler dans la rue. Il tirait une hérissonne blanche par le bras. Cette dernière était à moitié endormie. Elle avait les yeux entre-ouvert et baillait sans cesse. Elle suivait le chat à contre cœur. Une sphère lumineuse se trouvait dans sa main. Elle se dégagea du chat et regarda Amy.

   « Qu’est-ce tu fous là toi ? demanda-t-elle, entre deux bâillements.
   - Figure-toi que je cherchais ta sphère ! Mais je vois que tu as trouvé Eggman et que tu l’as récupéré ! s’exclama la hérissonne rose, en colère.
   - Ah non, ça c’est celle du chat, et arrête de crier, dit Lily, d’un ton des plus calmes.
   - Max ? Tu t’es fait prendre la sphère ? demanda Zain.
   - Je…euh, répondit le chat.
   - Tu étais chargé de la protéger ! Incapable ! hurla l’échnidé.
   - Mais vous allez arrêter de crier ? questionna la hérissonne blanche.
   - Zain, c’est une guerrière de la Lumière, répliqua Max.
   - Il n’y a plus de guerrière depuis pas mal de temps ! Idiot ! » cria l’échnidé.

   Il se prit un poing dans la figure et tomba le cul par terre. Lily avait décidé de régler la dispute à sa manière. En fait, c’était surtout le fait que les hurlements de l’échnidé n’amélioraient en rien ses maux de têtes. Zain se frotta la joue, un peu sonné. Amy s’était accroupie à côté de lui.

   « Ça va ? demanda la hérissonne.
   - Ouais, merci. » répondit-il.

   Il plongea ses yeux gris dans ceux d’Amy. De son côté, la hérissonne blanche soupira. Max  la regardait, les yeux écarquillés. Il ne s’attendait pas le moins du monde à ce que quelqu’un ose frapper Zain.

   « Franchement, tu n’as pas honte de frapper quelqu’un pour si peu ? reprocha Amy à Lily, en parlant toujours aussi fort.
   - Arrête de crier, répondit la concernée, se retenant de ne pas lui en coller une.
   - Ça n’en vaut pas la peine. Toi, donnes-moi la sphère et j’oublie ton geste, dit Zain à la hérissonne blanche, en parlant cette fois.
   - Faut arrêter de rêver. Je l’ai, je la garde, répliqua Lily.
   - On dirait que tu ne sais à qui tu as à faire, lâcha l’échnidé.
   - Toi non plus, souligna Max, avant que Lily ne réplique quoi que se soit.
   - Ne t’en mêles pas toi ! » s’écria Zain.

   Shadow écoutait leur discussion, enfin leur dispute, sans y prendre part. C’était bien le seul à faire attention à ce qui se passait autour d’eux. A l’opposé de la rue, une chose s’approchait. Noire. Une sensation de froid envahit les lieux. La dispute se stoppa net. Tous dirigèrent leur regard vers la chose. Un renard noir se tenait  au milieu d’une dizaine d’hybrides de la même couleur. Ils avaient tous les mêmes yeux noirs. Parmi eux, Shadow reconnut la chatte qui les avait attaqués un peu plus tôt. Le renard tenait une sphère noire dans sa main. Il avait un sourire aux lèvres.

   « Manquait plus que ça… » dit la hérissonne blanche, en soupirant.

« Dernière édition: Juillet 25, 2008, 05:59:42 am par -VaNillE- »
Journalisée
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Re : Le Pouvoir de la Lumière
« Répondre #14 le: Juin 29, 2008, 08:39:24 am »
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Avant même de lire, j'ai vu un roman ...Bon, ba niveau longueur, t'as progressé alors ...

J'ai pas trop le temps là, alors j'éditerai pour argumenter.


Edit :

Rooh, c'est bien tout ça, va yavoir de la boucherie xD

La situation est un peu tragique : deux filles capturées, Amy et Shadow dans un autre monde, les Sphères chez Eggman ... Vraiment un gros bordel xD

Bon, quelques fautes de temps au début, sinon, ça va (en ortho aussi).

T'as encore progressé, continue !
« Dernière édition: Juin 29, 2008, 11:21:29 am par Hunter the Dark Echidna »
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Citation
Donfy dit :
**Te masse le dos

***

Donfy dit (19:14) :
*Je vais bien m'auto-torturer comme un sadique ._.
 
 
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