Erreur
Erreur
Derniers sujets discutés:


Dernières news :
Derniers articles :
Dernières vidéos :
Pages: 1 ... 5 6 [7] 8 9
[Terminée] Terres de rêve
Re : (Fan Fic) Terres de rêve
« Répondre #90 le: Novembre 14, 2008, 12:18:56 pm »
  • Supa Rank E
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Femme
  • Messages: 454
  • power Black lion
Cette petite suite nous en apprend un peu plus. Mais ou est l'action la dedant? Je m'attendais à une baston. Pas à une capture...que va te dire le président ?
Qu'il est déçu que tu l'es lâchement abandonnée, qu'il te suppli de revenir.(Sa j'en doute fort). Te faire des tortures....(NON pas SA personne ne LA TOUCHE compris!!!!
Je te défendrai autant que pour mon honneur et ma vie en dépend. Osez donc humains et Maître Bledengor va vous couper en tranche! Liarg, Liarg!

Finalement, il ne se passe pas grand chose. Une capture. Une rencontre avec un beau loup blanc cassé au coeur d'or.

Bon c'est déjà mieux que rien du tout in? La discution va surement tourner au vinaigre!!!!!!!

Si le beau gosse Nelson te fait bobos...je lui fais bobos aussi! Parole de lion.
Journalisée
Chaque jours est important. Prendre le temps d'apprécier les petites choses de la vie car on ne sait jamais de quoi sera fait demain.
 
 
Re : (Fan Fic) Terres de rêve
« Répondre #91 le: Novembre 15, 2008, 03:55:05 pm »
  • Supa Rank D
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Femme
  • Messages: 645
  • Batteuse du groupe Feather Dreams
Désolée pour le retard, Sephy-san !!
Ce passage était vraiment magnifique ! C'est vrai que, sans vouloir te gêner Sephy-san, Sephyra dans la fic est un peu bête de n'avoir pas pensée à éviter les projecteurs... Mais c'est pas grave, tout le monde peut faire des erreurs.
En tout cas, j'adore Idan ! Il est trop sympa ! *La louve rougit en voyant le loup passé* Je suis sûr qu'il serait très amis avec Silver chouchou !
Je n'ai repéré qu'une toute petite erreur, vers la fin du texte il me semble. C'était une majuscule sur le "i" de "il" alors qu'avant ce pronom, il y avait une virgule.
Mais bref, ce passage, bien qu'il n'y ai pas d'action, était génial ! Les descriptions étaient comme toujours superbe !
Je sais qui est le nouvel arrivant, à la fin, mais je ne dirais rien pour ceux qui n'ont pas encore deviner... (Que je suis cruel !)

Continue comme ça et bon courage pour la suite !

PS : maintenant je comprends ce qu'est la prophétie ! ^^   
Journalisée

Avatar by Mad-chan ! Merci !
 
 
Re : (Fan Fic) Terres de rêve
« Répondre #92 le: Novembre 16, 2008, 10:17:50 am »
  • Supa Rank A
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Femme
  • Messages: 869
  • Bras gauche de Saïko Strife
Hunter : Arrête de me traiter de cruche ou je te fais apparaître en tant que torturé à Syerra ! *se ramasse une tondeuse électrique*
Et oui, quelques rares espèces d'oiseaux volent la nuit. Alors hein. x3
Merci d'être passé Hunter, j'espère que la suite te plaira.

Naomi : OK, c'est noté, je penserai à tout ça pour la réécriture intégrale. En revanche j'ai peur de n'avoir que trop peu de connaissances en architecture pour l'histoire du sanctuaire, je ne pense pas être capable de faire un truc très pointilleux. Mais à la limite je tâcherai de m'informer.
J'ai cru comprendre que tu étais très occupée, donc je te remercie vraiment de sacrifier un peu de ton temps pour venir me critiquer. Encore merci ^^

Bledengor : Ah, il peut pas y avoir d'action à chaque fois malheureusement ^^ Il faut faire varier les genres un peu, si je mettais de la romance dans chaque suite ça deviendrait gavant, non ? En tout cas, je te remercie d'être passée, et comme tu dis ça risque de tourner au vinaigre ! Enfin je te laisserai le constater par toi-même.

Kayra : Coucou =3 Sur le coup Sephy ne pensait pas qu'elle se ferait attraper direct, comme ça ; elle pensait qu'elle se ferait juste repérer ( mais elle s'en foutait vu qu'elle devait aller parler et Nelson ; ça devait donc se faire savoir ). Et puis bon, on agit pas toujours très intelligemment sous le joug de la panique et du stress ^^' L'imperfection est de ce monde. *se ramasse un dico "les dictons de tous les jours" dans la face*
En tout cas je te remercie beaucoup pour ton comm et la faute que tu as relevée ^^ 



Bon la suite est assez affreuse, mais une fois qu'elle sera passée... enfin bon, j'arrête de blablater et je vous laisse vous forger votre propre opinion sur ce qui suit ^^ Bonne lecture !



- Nelson... murmura Sephyra avec douleur.
  Son costume brun était toujours aussi impeccable. Ses cheveux noirs lui retombaient encore sur ses yeux azur. Il n'avait pas tellement changé, en vrai. Mais il était devenu son ennemi, et ce pour de bon...
  Le Président de Station Square regarda successivement les deux captifs. Iden, qui avait commencé à s'agiter, venait de montrer les crocs à l'humain et sentait une colère infaillible le parcourir. C'était cet homme qui avait déclaré la guerre à la Résistance, deux secondes après y avoir mis un terme avec le reste de Mobius. Que cherchait-il à faire, quel était son but ? Pensait-il que les Résistants souhaitaient seulement s'emparer du monde, rendre les humains coupables de toutes les nuisances, devenir les vrais ennemis de la planète ?
  Sephyra le regarda alors dans les yeux, avant de s'exclamer :
- Président Nelson ! Je suis venue vous parler, je vous en supplie, écoutez-moi !
  Aucune réaction de la part du président, si ce n'est un regard dédaigneux porté dans sa direction.
- Le combat que nous menons l'un contre l'autre n'a aucun sens ! reprit la roussette, désespérée. S'il vous plaît, nous devons faire cesser ces conflits, il y a déjà eu trop de morts ! Nous devons trouver ensemble qui sont nos vrais ennemis !
  C'est alors que le garde qui tenait Iden sortit un couteau. Et Nelson, se tournant vers Sephyra, demanda d'une voix autoritaire :
- Sephyra, tu vas m'apprendre qui est le chef de la Résistance, et où il vit.
- Ne lui dis rien !! cria en réponse Iden.
  Qui reçut un coup de couteau sur la joue. Le sang gicla et la roussette poussa un cri d'horreur. Un interrogatoire. Elle avait tellement été absorbée par Nelson qu'elle en avait oublié sa position. Elle était emprisonnée, attachée sur cette chaise, et juste devant elle, son peut-être dernier ami luttait contre la douleur, la joue rouge et dégoulinante de sang.
  Tremblante, Sephyra obéit à Iden. Elle ne dit rien. Parce qu'elle ne pouvait pas parler. Elle ne pouvait que regarder son ami avec frayeur, complètement tétanisée, plus inquiète que jamais. Si, elle devait parler. "Non", disait le regard d'Iden. Dur, mais si soucieux à la fois...
  Nelson leva la main, esquissant un petit geste. Second coup de couteau, qui dessina une profonde entaille sur l'épaule du loup. Il poussa un cri de douleur, et Sephyra sentit son coeur frapper avec violence dans sa poitrine. Aucun son ne surgit de sa bouche, elle était paralysée de stupeur, ressentant la douleur d'Iden rien qu'en regardant ses beaux yeux verts.
- Surtout, ne leur dis rien ! s'exclama alors celui-ci, l'épaule saignante et les crocs serrés pour lutter contre sa propre souffrance.
  Troisième coup. Quatrième, cinquième. Le garde lâcha le loup qui s'effondra deux mètres devant Sephyra, répandant une large flaque de sang qui s'écoulait de ses plaies. La roussette était toujours aussi tétanisée. Elle ne voulait pas qu'il meure. Elle ne voulait pas qu'il souffre.
  Mais elle avait perdu sa voix.
  Elle ne voulait pas qu'il parle encore. Elle ne voulait pas qu'il reste là, suffoquant, à la regarder avec tendresse, ses yeux bientôt voilés par la mort :
- Ne leur dis... rien... la... la Résistance doit...
  Le couteau se planta dans son autre épaule, et il hurla de douleur. Elle ferma les yeux, serra les mâchoires, sentit de grosses larmes couler sur ses joues. Elle gémit de peur, de mal, de tristesse.
  Non, elle ne voulait pas qu'il meure.
  Elle gémit de douleur, sa respiration retenue, ses muscles contractés, tremblante, frémissante sous la peine et la douleur. Elle voulut faire le vide dans sa tête, se dire que tout allait s'arranger... mais comment cela pouvait-il s'avérer être vrai ? Elle était dans une salle de torture... mais la torturée, ce n'était pas elle...
  Second hurlement de la part de son ami. Ses larmes redoublèrent. Mais elle ne dit rien, elle avait perdu sa voix.
  Elle voulait crier, elle aussi. Elle voulait le tirer de ce mal, le tirer de la souffrance, comme lui l'avait sauvée de la sienne. Mais elle ne pouvait rien. Non, elle ne pouvait plus rien. Seulement gémir, seulement pleurer... Elle le sentit alors de tout son coeur, de toute son âme.

  Elle sentit à quel point elle était faible. Et si elle n'avait pas naïvement souhaité parler à Nelson, elle ne serait jamais allée à Syerra. Et peut-être qu'en cet instant, Iden serait encore en vie.

  Et, alors que le silence était retombé, elle rouvrit les yeux en tremblant, et bientôt, se remit à pleurer. Elle trouva alors la force de hurler, de crier son nom, de se débattre un instant ; elle voulut se lever, partir, courir, voler au loin ; ne plus voir ce cadavre qui gisait sous ses yeux, blanc et rouge, baignant dans une mare de sang. Nelson la regarda s'égosiller et se débattre, furieux. Puis, couteau en main, il marcha à pas lents vers la roussette, une fois qu'elle fut un peu calmée par l'horreur de cette vision.
- Tu aurais pu le sauver... tu ne crois pas ? dit-il avec un ton faussement doux. Il te suffisait de parler... juste me dire où se cache ton chef...
  Sephyra leva les yeux vers le président de Station Square qui s'était stoppé juste devant lui. Tandis que le coeur de la mobienne accélérait encore, sous le joug de la peur et du désespoir, il brandit son arme, et s'écria :
- Etait-ce trop te demander, Sephyra ?!
  Elle sentit quelque chose déchirer son oeil gauche, et elle hurla de douleur. Tout dans sa tête s'embrouilla. Elle ne savait plus rien, elle ne sentait plus rien... rien ne s'était passé, tout allait bien, elle était seule...
  Plongée dans la confusion, elle oublia tout. Un tournant venait de la surprendre, un tournant qui la marquerait pour toujours.

  Les ténèbres.
  Les ténèbres, rien d'autre.
  Sauf une fraîcheur malsaine et du silence. Et un mal sans nom. Des remords, de la peine, une tristesse indescriptible. Sephyra ne sentait plus rien d'autre.
  On ne l'avait pas tuée, elle. On lui avait juste marqué le visage, entaillé la paupière gauche, de sorte à ce qu'elle se souvienne de ce jour. Puis on l'avait à jamais éloignée du corps d'Iden, et rejetée dans sa cellule.
  Cellule dans laquelle, depuis une journée entière, elle gisait seule.
  Immobile, étendue sur le sol froid, elle n'avait plus la moindre force. Seul son oeil gauche était clos ; elle sentait une douleur intense qui la lancinait là où Nelson avait frappé. Etait-elle défigurée, n'était-ce qu'une égratignure ? Elle n'en savait rien, et ne saurait peut-être jamais...
  Tremblante de froid et de peine, ses larmes avaient déjà gelé. Elles ne coulaient plus, elles avaient toutes migré au fond de son coeur, qui s'était mis à battre lentement. Lentement, comme appelant la mort... Appelant celle qui saurait la libérer de toute cette douleur, l'aider à retrouver Iden, s'excuser de n'avoir pu le sauver...
  Elle revit son visage dans sa tête. Sa tête blanche et son visage gentil, ses yeux doux et cet éclat si particulier qu'ils gardaient au fond de leur teinte émeraude. Elle le vit sourire, lui souffler quelques mots, qu'elle n'entendit pas. Mais qu'elle comprit sans mal.
  Il voulait qu'elle vive. Qu'elle vive ; rien d'autre.

  C'est alors que le visage du loup se transforma en un autre. Sephyra se réveilla d'un coup, se retourna brusquement, et ne put observer que le vide de sa cellule. Elle croyait avoir vu Aokura... Et lui, d'ailleurs, que penserait-il à son retour ? S'il apprenait sa mort, quelle serait sa réaction ? Serait-il désespéré, ou bien impassible ? Et Nox, qui avait enfin trouvé une amie chère ? Erithan le frimeur et Caelum l'endormi ?
  C'est le coeur serré qu'elle repensa à ses amis. Ils devaient être si inquiets... il ne fallait pas qu'elle meure en ce jour. Pas ici, pas maintenant.
  Un grincement. La roussette se retourna à nouveau, et s'assit en un clin d'oeil, le coeur battant. Quelqu'un venait de passer ; elle l'avait raté de peu. Mais ses yeux s'écarquillèrent bientôt. La porte de sa cellule était maintenant entrouverte.

  Elle sortit à petits pas de cette pièce qui l'avait privée de liberté si longtemps, s'agrippant aux parois pour ne pas faire de bruit, pour ne pas tomber. Une fois dans le couloir, elle prit à droite. L'opposé de la salle de torture.
  Sur le coup, cela lui sembla logique.
  Rasant le mur, marchant à petits pas en luttant contre sa propre faiblesse, elle progressa dans le sombre couloir. Interminable, si long et si pareil, à chaque nouveau pas. C'était comme si le décor ne changeait pas. C'était à peine si elle voyait le sol, dans cet univers ténébreux et humide ; elle entendait parfois le bruit de ses talons, lorsque les gémissements des prisonniers devant lesquels elle passait se taisaient enfin, animés de désespoir, d'une ultime lassitude. Puis, au fur et à mesure des secondes, de ses pas minimes et hasardeux, le silence s'imposa dans le sombre couloir. Et une lumière s'alluma, au fond de l'inquiétant cachot. Elle s'en rapprocha peu à peu, sans la quitter des yeux. Elle accéléra même légèrement, et faillit tomber par deux fois. Se hâtant autant que possible, oubliant sa faiblesse, craignant que les néons déjà faibles ne l'abandonnent à jamais, elle redoubla d'efforts, et parvint jusqu'à l'intense lueur.
  C'était une lampe murale, ronde, sans plus. Le couloir était terminé. Il y avait trois portes autour d'elle ; apparemment réservées au personnel. Mais celle de gauche était grande ouverte, comme pour l'inviter à entrer. La roussette n'hésita pas ; elle s'engagea courageusement dans l'escalier en colimaçon ascendant qui s'offrait à elle.
  Elle entendait clairement ses talons résonner sur chacune des marches, et monta, monta, monta sans cesse. La fatigue ne ralentit pas son rythme, et même si en arrivant, elle ne sentait plus ses jambes, elle ne se laissa pas tomber au sol. Elle s'arrêta un instant, ses mains sur ses genoux, essoufflée. Elle se mit à respirer avec avidité l'air environnant, cet air malsain qui sentait les expériences effrayantes. Elle resta perchée sur ses bottes à talons courts, luttant pour ne pas s'effondrer.
  Soudain, elle entendit un craquement à sa gauche. Sursautant, elle se décida enfin à observer la salle où elle se trouvait. Mais c'était juste un nouveau couloir. Identique à celui des cachots ; il était terminé à sa gauche et s'enfonçait très loin à sa droite. Mais le craquement venait de très près... Elle fit quelques pas vers la fin du couloir, et vit d'abord une vitre ressortir parmi les ténèbres. Puis un coup de vent la fit frissonner. C'était une immense fenêtre grande ouverte, qui laissait passer la lumière de la lune.

  Elle retint alors un cri de surprise. Dressé à côté de la vitre béante, une main sur le verre pour la maintenir ouverte, Nelson la regardait avec dureté. Ils restèrent un long instant immobiles à se regarder, à se témoigner leurs doutes et colère respectifs. Partagés entre les bons sentiments d'antan, mais aussi et surtout tout le mal qu'ils s'étaient infligé, à l'un, à l'autre. Ils demeurèrent longtemps à se fixer jusqu'à ce que l'humain déclare d'une voix profonde, et glacée :
- Ca, c'est pour la dette que j'avais envers toi. Tu m'avais sauvé la vie, aujourd'hui je te rends la pareille.
  Il s'éloigna de la vitre laissée grande ouverte. Sans se poser de questions, Sephyra se hâta vers la vitre, bondit sur le rebord d'acier, et plongea sa tête dans l'air de la nuit. Elle ne put s'empêcher de fermer aussi son oeil droit, et de respirer ce vent si fur qui venait jusqu'à elle, pour l'inciter à ouvrir ses ailes. Mais avant, elle se retourna une dernière fois. Nelson ne l'avait pas quittée des yeux.
- Va, dit-il. Mais souviens-toi d'une chose, maintenant...
  Les deux froncèrent les sourcils et, tandis que refaisaient surface la colère et les ressentiments, l'humain avança à petits pas en direction du rebord de la fenêtre, où était toujours perchée Sephyra.
- Promets-moi... commença Nelson.
  Sephyra continua de le fixer, de son seul oeil en état de la servir, et continua :
- ...que tu ne te laisseras pas tuer...
  Nelson s'arrêta tout près de l'ex-chasseuse, et les deux achevèrent en choeur, tendant chacun leur main vers l'autre :
- ...par quelqu'un d'autre que moi. Je te hais.
  Leurs doigts s'effleurèrent, la peine fut de retour ; Sephyra se retourna et bondit dans le vide, vivement, abandonnant Nelson dans son obscure usine, déployant ses ailes, s'envolant dans les nuages, détruite par sa douleur, ses larmes qu'elle abandonnait dans le souffle du vent.
  Le président de Station Square la regarda longuement s'éloigner, jusqu'à ce qu'il ne la visse plus. Son regard impassible avait quelque peu changé.

  Et les deux, au fond de leur coeur de glace, jurèrent alors de respecter leur dernière promesse.




Journalisée
Citation
Niark! :] dit :
*tu me choques ._.
Cae-La ~ Télépathie Elric ! Connecte-moi ! dit :
*Désolée.
*('tain pour une fois que c'est moi qui te choque... )
 
 
Re : (Fan Fic) Terres de rêve
« Répondre #93 le: Novembre 16, 2008, 11:09:22 am »
  • Supa Rank C
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Femme
  • Messages: 710
  • BAD FOOD !
Awh tu m'avais dit gore j'imaginais plus ! Le pauvre Iden quand même... Et le président alors, on sait maintenant d'où vient la cicatrice. Et ce sens de la dette alors, admirable.
Et cette fin alors ! Cet ultimatum de chapitre, excellent.

C'était super ! Maintenant Sephy rentre à la maison ! Y'a des crèpes ! \o/ *crève*
Journalisée
 
 
Re : (Fan Fic) Terres de rêve
« Répondre #94 le: Novembre 16, 2008, 01:31:38 pm »
  • Supa Rank F
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Femme
  • Messages: 353
  • Disciple lyrique de maîtresse Sephy


Journalisée
Iden ! Iden ! Crève, Nelson ! *Mad-chan lui envoie une batte de base-ball.*
Quel imbécile, celui-là ! En plus, il a fait souffrir Iden jusqu'à ses dernières heures... T^T Il est horrible, y'a pas d'autres mots ! *Mad-chan colère.*
Bref, jolie passage, descriptions splendides... Pas de critiques, quoi ! >w<
Le sang est bien décrit, mais pour du gore, c'est vrai qu'il devait en avoir plus.... Mais contente qu'il n'y en ait pas plus ! ^^'
J'ai bien aimé Sephy. Elle restait silencieuse, elle est maligne et courageuse... Bref, elle est trop forte ! >o<
   
Re : (Fan Fic) Terres de rêve
« Répondre #95 le: Novembre 16, 2008, 05:49:07 pm »
  • Supa Rank D
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Femme
  • Messages: 645
  • Batteuse du groupe Feather Dreams
IDEN !!!! *Court vers le loup blanc en pleurant, puis regarde Nelson se prenant la batte de base ball* Bien fait !! Pourquoi l'as-tu tué ? Je l'aimais tant ! T.T

Chapitre génial, pas de fautes, comme à ton habitude ! Je plains ce pauvre loup blanc que j'aimais tant... Pourquoi est-il mort ? Pourquoi ?
En tout cas, je pensais pas que Nelson aurait laissé Sephyra sortir. Là dessus, je peux dire qu'il est sympa. Mais c'est pas pour cela que je le pardonnerais d'avoir tué Iden !
Les descriptions étaient superbes, franchement j'ai adoré ce chapitre ! Mais quel est ton secret ?
J'ai adoré comment était décrit le passage avec la promesse qu'ils se sont fait, Nelson et Sephyra. Le passage où Iden meurt (bouh !) était super bien décrit, lui aussi.
Rien d'autre à ajouter !
Bon courage pour la suite, Sephy-san ! 
Journalisée

Avatar by Mad-chan ! Merci !
 
 
Re : (Fan Fic) Terres de rêve
« Répondre #96 le: Novembre 17, 2008, 12:39:29 pm »
  • Supa Rank E
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Femme
  • Messages: 454
  • power Black lion
Maintenant je sais comment Sephyra a eu sa cicatrice....Nelson! Je vais te zigouiller!!!!!Tu vas souffrire!!!!!A mort la président de station square!!!!A MORT!!!!! Pauvre Iden qui était si beau et si doux....snif, POURQUOI!!!! C'est trop CRUEL!!!!!! A MORT PRESIDENT!!!!! TU VAS GOUTER A MES GRIFFES AFFUTEE!!!!!

Bon a présent que le coups de rogne est passé...

Cette suite est bien décrite, je ressentais la terreur, la peur et l'horreur! Pauvre de toi....Il est méchant, mais à le sens morale....
Torture son ami et le tue sous ses yeux, la laisse fuire mais elle gardera pour toujours ce fardeau dans sa mémoire. C'est pire que la mort.
Repense à ses amis et retrouve son envie de vivre...N'abandonne pas ton super sayen. Si tu meurts y aurait pas de deuxième fic!!!!!!

J'ai juste vu un truc bizzarre que je ne retrouve plus ou il est, un "fur" qui veut dire surment fort? Si quelqu'un ou toi le trouve...a corriger.

Aller a bientot tu es trop forte!!!!!

 
Journalisée
Chaque jours est important. Prendre le temps d'apprécier les petites choses de la vie car on ne sait jamais de quoi sera fait demain.
 
 
Re : (Fan Fic) Terres de rêve
« Répondre #97 le: Novembre 19, 2008, 02:34:55 pm »
  • Supa Rank A
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Femme
  • Messages: 869
  • Bras gauche de Saïko Strife
Hello ! Pardon d'avoir tué Iden !
*évite un cageot de tomates moisies*
Je passe rapidement vous donner la suite ; le programme de ma semaine est épouvantable et je ne vais pas pouvoir me manifester très souvent :'D

Hunter, je t'interdis d'en avoir l'air réjoui !

Bref, voici la suite donc, assez calme ben quoi ? faut bien se remettre de ses émotions...





- Pardon ?... C'est une blague ?! 
  Nox recula précipitamment, tentant tant bien que mal d'apaiser la colère de son chef. Mais quelque part, elle était bien légitime... A peine rentré, elle et Caelum avaient dû lui apprendre que Sephyra avait disparu depuis plus de dix jours, ne laissant qu'un message court et inquiétant ; et que par la suite, Erithan s'était enfui du clan en abandonnant la roussette à son sort, ainsi que ses deux nouveaux compères. Nox avait bien tenté de le retenir, mais le léopard semblait résolu à sauver sa peau et à ne pas finir comme son chef provisoire. Il était donc parti seul dans les landes, et la martre et le hérisson n'avaient plus de nouvelles depuis.
  Tout allait au plus mal, et le Clan Nocturne était déjà menacé de toutes parts.
  Le lycaon, furieux, empoigna Nox par les épaules, et la martre se mit à trembler, crispée et effrayée par la mitraillette que son chef avait à la place des yeux.
- Par où, et où est-elle partie ? Réponds-moi, il est hors de question que je laisse les humains la tuer !! Je ne veux pas que Nahru, et maintenant elle soient...
  Nox trouva alors le courage de brandir sa main gauche jusqu'alors dissimulée dans sa manche. Le sorcier tressaillit. Il se retrouva avec de fins doigts métalliques pointés sur son visage, prêts à le déchiqueter s'il le fallait. Aokura lâcha la martre argentée et recula à petits pas, tandis que la mobienne, encore effrayée, dissimulait à nouveau ses griffes acérées et sa main sans vie, dans la manche de sa veste.
- Moi aussi... haleta la martre. Moi aussi, je suis morte d'inquiétude... Mais plutôt que de nous battre entre nous, allons retrouver Sephyra !
  C'est alors que Caelum arriva en trombe dans la salle, surgissant du couloir, et manqua de bousculer la grande table craquelée. Tandis que le lycaon et la martre le regardaient avec surprise, il s'exclama :
- La chef ! Sephyra... Je crois que je l'ai vue dans le ciel, elle arrive !
  Pour la première fois depuis qu'il était entré au Clan, il avait vraiment l'air agité. Les deux conclurent que ce n'était pas une blague. Elle était sauve, elle était de retour...
  Les trois résistants suivirent en courant Caelum, qui les guida à travers les bâtiments morts, sur les marches givrées, dans les couloirs sans fin, avant de les conduire sur un très haut toit. Essoufflés, les trois membres du Clan Nocturne virent, à l'opposé de la mer, une forme noire qui battait des ailes. Elle vacillait de temps à autre, secouée par le vent glacé. Aokura courut dans sa direction, semant ses deux alliés. Il bondit de toit en toit, courut aussi vite que possible en direction de Sephyra. Celle-ci trouva le courage de survoler un peu la ville, mais, rapidement abattue par le froid, elle relâcha toutes ses forces et tomba du ciel.
  Arrivé juste à temps, Aokura put la rattrapper ; et elle demeura inconsciente dans ses bras.
  Nox et Caelum les rejoignirent rapidement, et contemplèrent avec frayeur la marque rouge que la roussette avait alors, sur son oeil gauche.
  Frémissant de rage, le sorcier regarda vers Station Square, et hurla avec colère le nom de son ennemi juré.

  Sephyra rouvrit les yeux, et sentit sa paupière gauche la piquer. Elle la referma alors, posa une main dessus, et se redressa, les mâchoires crispées. Elle constata qu'elle était dans un lit aux draps blancs, dans une petite pièce de leur quartier général. Sa chambre, avec cette petite fenêtre, cette commode dans un coin, ce coffre où était rangé son katana. Finalement, elle avait peut-être bien fait de le laisser en place tout ce temps. Elle était de retour à Yvanesca, dans l'air froid... saine et sauve. Elle avait réussi à rentrer.
  Sursautant, elle réalisa alors qu'Aokura était adossé au mur tout près de son lit. Il la regarda en même temps avec tendresse et reproche. La roussette baissa les yeux, et sentit que les larmes lui montaient à nouveau aux yeux ; même celui qu'elle avait clos pour qu'il cesse de la faire souffrir.
- Chef, je... commença-t-elle.
- Ne dis rien, répliqua Aokura en marchant à pas lents vers elle, toujours assise sur son matelas glacé. Tu as été suffisamment punie, tu ne crois pas ?
  Sephyra regarda sa table de chevet, que le lycaon lui avait désignée d'un signe de tête. Un petit miroir était posé dessus. La mobienne déglutit, et s'en empara d'un bras tremblant. Elle regarda alors son propre visage dans la glace, et tressaillit. Elle porta sa main libre à son oeil gauche, et caressa d'une main frémissante la fine cicatrice qui traversait sa paupière, partant de son arcade, arrivant jusqu'à sa joue. Fine et rouge, elle était la marque indélébile qui, à jamais, prouverait qu'elle avait été captive à Syerra. Elle regarda longuement cette cicatrice, tracée par l'homme qu'elle avait tant admiré, lorsqu'elle était chasseuse. Le seul homme qui eût un jour toute sa confiance.
- C'est un nouveau plan des humains, commenta Aokura. Ils laissent des balafres sur leurs prisonniers pour les retrouver si jamais ils s'échappent... on dirait qu'ils ne t'ont pas épargnée à ce niveau-là.
  Il regretta d'avoir parlé. Sa voix avait été si dure, lourde de reproches... et Sephyra, elle, restait complètement immobile et désespérée, de fines larmes coulant de ses yeux, en regardant son visage abattu par la tristesse, dans le joli petit miroir. Qui reflétait mieux que tout sa profonde colère, et sa profonde tristesse.
  Le lycaon s'assit sur le lit, à ses côtés. Il laissa ses cheveux blancs retomber sur les draps de la même couleur, et plongea ses yeux azur dans le regard de la roussette, qui avait réussi à ouvrir son oeil gauche. Elle remarqua alors que les marques noires, sur l'oeil gauche du sorcier, semblaient légèrement plus larges qu'avant. Ou bien était-ce son séjour à Syerra qui avait abusé de ses souvenirs ?
- Ca va aller, assura Aokura en reprenant le miroir des mains de son alliée. Puisque tu as pu t'enfuir de Syerra, tu es maintenant recherchée des humains. Mais je te protégerai. Alors ne tente plus rien de la sorte...
  Tête basse, il posa sa main sur la sienne, et souffla avec peine :
- Alors je t'en prie, Sephyra, ne me fais plus des frayeurs pareilles...

  Les jours s'écoulèrent lentement à Yvanesca. Parfois, un peu de neige tombait du ciel. Par autres moments, c'était un vent glacé qui s'abattait sur les immeubles décédés. L'hiver commençait à descendre sur la région de Station Square, et sur tous les villages environnants, de Sya aux îles du sud.
  La Résistance était déjà en mauvaise posture ; et parce que de nombreux membres de l'organisation de l'ombre s'étaient fait prendre, Anetham ordonna aux chefs de clans de retenir leurs patrouilles. Les humains les traquaient déjà, et des mobiens alliés de Nelson les détestaient plus que tout. Les résistants avaient besoin d'un objectif. Quel était leur premier but, immédiat, évident ?
  Abattre les Hydres. Yorick avait pu confirmer au seigneur des loups que certaines d'entre elles avaient bien survécu, et déséquilibreraient le monde d'ici quelques années. Il fallait agir. Tuer ces créatures qui avaient fait le monde, car la folie s'était emparée de leur coeur.

  Le temps s'écoula dans la crainte sur Mobius. Les chasseuses étaient de plus en plus demandées, à Station Square, mais Luceria avait eu l'autorisation de rentrer un peu chez elle, à Mygolhen, maintenant que ses deux jeunes soeurs étaient devenues chasseuses à leur tour. Elle allait prendre un peu de repos ; et en avait bien besoin, après avoir appris une multitude de mauvaises nouvelles...
  Assise dans un train qui la ramenait à son village natal, elle laissa son esprit sombrer dans des pensées inquiétantes. Et surtout, bouleversantes. Sephyra était devenue une résistante. On l'avait enfermée à Syerra, puis elle avait réussi à s'enfuir. Nelson avait incendié les gardes de la prison pour avoir laissé s'échapper une prisonnière, mais n'avait donné de sanction à personne. Luceria pensait savoir pourquoi. Oui, en réalité, le jeune président était ravi que son ancienne protégée aie pu prolonger sa vie.
  L'échidnée grise posa sa tête contre le mur derrière sa banquette, et regarda dehors. Le paysage défilait ; une pluie discrète s'était mise à tomber. Elle sentit le vent entrer dans le wagon où elle était seule. Sephyra... Où se terrait-elle, à présent ? Etait-elle en bonne santé ? A un moment, l'échidnée se sentit mal de se poser de telles questions. Elle était pourtant devenue l'ennemie de la roussette. Elle ne devait pas s'en faire. L'une ou l'autre mourrait avant l'autre, en fonction du camp qui gagnerait. La Résistance, ou Station Square. Mais malgré ses pensées, toutes ses hypothèses, ses idées, ses doutes, Luceria ne savait décidément pas ce qui motivait les résistants à se battre. Ils en voulaient à la vie de Nelson ; oui, mais de quel droit ? Qu'avait-il fait de si terrible en tant que leader, chargé de défendre sa ville et ses habitants ? Parce qu'il avait fait la guerre aux mobiens ? Impossible ; le traité avait été signé, la page devait avoir été tournée. Cependant, peut-être que quelques mobiens restaient traumatisés par cet événement, et ne pouvaient pas pardonner aux humains.
  D'accord, mais si c'était ça... Pourquoi Sephyra ?
  Qu'est-ce qui aurait poussé une ex-chasseuse admirant son chef, du début à la fin de sa carrière, à lui tourner le dos et devenir son ennemie numéro un ? C'est alors qu'elle se souvint de l'une des dernières phrases qu'elle avait entendues de la bouche de son amie, des mots qui auraient pu vouloir tout ou rien dire : "Si je ne reviens jamais en tant que chasseuse, alors je serai son ennemie"... Elle serait l'ennemie de Nelson si elle cessait d'être une chasseuse ? Alors, elle savait déjà, en cet instant, qu'elle entrerait dans la Résistance ? Qu'elle se retournerait contre tous les humains du monde, pour les affubler de tous les maux du monde, sans se rappeler que c'était cette folie, ce mythe, qui avait déclenché l'horrible guerre à laquelle elle n'avait même pas participé ?!
  Luceria sentit son poing se serrer. Elle se mit à sentir une profonde colère envers la roussette. Elle n'avait aucune raison de se rebeller ainsi contre Station Square, ni contre Nelson... aucune. Peut-être qu'elle suivait aveuglément l'avis d'autres personnes, mais cela ne lui ressemblait pas.
  Alors... que cachait-elle, exactement ? Que lui avait-elle caché en tant qu'amie, en tant qu'ex-chasseuse ? Un élément manquait à l'appel, c'était certain. Sephyra était si déterminée en étant chasseuse... et elle avait abandonné sa profession si soudainement que ce n'en était pas normal. Elle avait forcément caché quelque chose. Mais quoi ?
  Luceria sentit une nouvelle bourrasque de vent entrer, et elle referma la fenêtre. Il commençait à faire froid.

  A Yvanesca, le Clan Nocturne attendait des nouvelles d'Anetham. Caelum lustrait ses griffes d'acier dans sa chambre, Sephyra aussi se trouvait dans la sienne, peut-être encore occupée à se remettre de son choc. Aokura était peut-être avec elle, ou sorti sous le vent gelé. Nox était dans une autre chambre, qui d'après son chef était celle de Nahru. Un petit tas d'affaires était déposé dans un coin. Quelques petits sacs, un manteau ocre. La martre argentée s'en approcha, le ramassa et le secoua un peu ; il était complètement givré. Elle alla l'accrocher sur un clou qui dépassait du mur, tout près d'un petit lit en bois usiné. Nox s'intéressa ensuite à l'un des petits sacs. Elle l'ouvrit, écarta les quelques bricoles qu'il s'y trouvaient, avant de tirer un petit carnet. Sa couverture claire était en bois fin, ses feuilles en papier recyclé et attachées entre elles par de petites ficelles de carton.
  Curieuse, la martre ouvrit la première page. Il y avait un titre écrit en lettres capitales : "Terres de rêve". Intriguée, Nox tourna la page et lut le premier paragraphe de la courte histoire.

  "Depuis des années, je n'entends presque pas parler du monde extérieur. Je vis enfermée chez moi, m'occupant tant bien que mal, cherchant par tous les moyens à tuer le temps. Ma mère est gentille, et mon père est célèbre ; mais pourquoi est-ce que je n'ai pas le droit de voyager ? "C'est trop dangereux dehors", m'a-t-on rabâché un nombre incalculable de fois. Oui, dangereux... Mais plus le temps passe, plus j'ai l'impression que c'est ici que je mourrai, un jour, dans ma solitude et mon ennui. Quelle différence, après tout ? Je préfère apprendre à connaître le bonheur, le malheur, le plaisir et la souffrance. C'étaient des conceptions que je ne comprenais moi-même pas tout à fait, mais que j'entrevoyais par moments. Pourtant, c'était loin de me suffire. Je voulais sortir de chez moi et contempler le monde ; j'avais quatorze ans et n'avait pas quitté la maison depuis cinq longues années.
  Mon père n'était presque jamais présent. En tant que célèbre héros, le grand Hiéron, ça pouvait se comprendre ; il y avait tant à faire ailleurs... Ma mère et moi restions à la maison lorsqu'elle ne sortait pas à la ville faire les courses. Elle s'arrangeait la plupart du temps pour faire venir ses amies à la maison plutôt que d'aller les voir ; afin que je me sente moins seule. C'était délicat de sa part... mais ce n'étaient pas mes amies. C'étaient les siennes. Elle se contentaient d'un sourire et d'un compliment à mon égard ; puis m'oubliaient pour le restant de la journée. Non, rien ne comblait mon ennui.
  De jour en jour, mon père se faisait de plus en plus absent. L'inquiétude régnait dans la maison ; je le sentais. Ma mère était terrifiée du matin au soir, sans compter ses nuits blanches. Parfois, le soir, de ma chambre entrouverte, je les entendais dans le salon s'enlacer et se chuchoter non pas des mots d'amour, mais certainement des rapports de terribles événements... puis mon père repartait, et le silence retombait.
  Ma mère avait toujours su pleurer sans bruit.
  Et puis le drame est arrivé. Les sept Héros, assassinés par quelque créature mystérieuse... Comment cela pouvait-il être possible ? Bien entendu, je n'en ai entendu parler qu'après un bout de temps... Un sacré bout de temps même ; je devais être la dernière au courant... Et aujourd'hui, je ne vois qu'un seul point positif à tout ce que j'ai vécu par la suite : je ne me suis jamais plus ennuyée depuis."

  Nox referma le carnet, manquant de courage pour lire la suite. Peut-être que ce récit, s'il avait eu une fin, aurait été l'histoire d'un rêve et son retour à la réalité, la révélation d'un monde qui n'est pas toujours aussi rose qu'on le laisse croire aux enfants.
  La martre argentée sortit les autres affaires de Nahru, les plaça sur les petites étagères. Elles les aligna avec soin, sans rien qui ne dépasse, de sorte à ce que tout soit le mieux rangé possible. Puis elle rangea les sacs dans l'armoire juste à côté du lit, où pendaient des cintres sans vêtement. Nox jugea alors bon de déplacer le manteau ocre et de le ranger dans la penderie. Puis elle arrangea les draps du joli lit, avant de jeter un dernier coup d'oeil à la chambre : elle était plus accueillante ainsi. Elle avait même l'air encore habitée.
  La martre argentée baissa les yeux avec désolation, se retourna, et quitta la salle à petits pas avant d'en fermer la porte.




Journalisée
Citation
Niark! :] dit :
*tu me choques ._.
Cae-La ~ Télépathie Elric ! Connecte-moi ! dit :
*Désolée.
*('tain pour une fois que c'est moi qui te choque... )
 
 
Re : (Fan Fic) Terres de rêve
« Répondre #98 le: Novembre 19, 2008, 09:11:30 pm »
  • Supa Rank E
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Femme
  • Messages: 454
  • power Black lion
Ouha! Magnifique, nous aprenons à quoi correspond le titre de ton histoire à présent. le titre que cette pauvre Narhu à écrite. Snif, snif...
Tu en veux aussi pour donner une vie à des immeubles in? Et n'est vue aucunes fautes.
Comme d'habitude c'est merveilleusement décris, c'est beau et triste.
L'inquiètude de la team au sujet de ta personne. Et ce léopard qui a prit la fuite!!!!Lâche, il a eu peur!!!!
Aokura qui te rassure comme il le peut après les reproches.
Et que vois-je la Moi être la première à poster? C'est incroyable.
Pour Iden sais pas si je peux te pardonner...

Dépose un champs des mines pour le prochains!!!!!
Hi,hi,hi petite sadique....
Aussi j'ai des supers bonbons gratos! Venez chercher mes délicieux bonbons!!! Offre spéciale!!!
Effet garantis. Leur parfums sont innoubliables!!!!! Bonne apetis les gourmands!!!   
Journalisée
Chaque jours est important. Prendre le temps d'apprécier les petites choses de la vie car on ne sait jamais de quoi sera fait demain.
 
 
Re : (Fan Fic) Terres de rêve
« Répondre #99 le: Novembre 20, 2008, 11:53:58 am »
  • Supa Rank C
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Femme
  • Messages: 710
  • BAD FOOD !
* Capita passe façon Pacman et dévore les bonbons


Merci cher ami.
Sur ce, j'aime bien comment mister Super Sayen s'occupe de Sephyra... Il l'a prend un peu pour Narhu, mais complet. Il la protège pareil et tout... J'aime beaucoup, il est gentil Super Sayen ;o;
Journalisée
 
 
Re : (Fan Fic) Terres de rêve
« Répondre #100 le: Novembre 22, 2008, 10:22:26 am »
  • Supa Rank B
  • Modérateurs Atelier
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Homme
  • Messages: 765
  • Avatar Made in Sephyra.
Eh ben ...

Iden a décédé, owiiiii *se fait pendre*

Bon, ça va, humour. De toute façon j'ai déjà une balafre sur le torse, alors je risque de retourner à Syerra bientôt. Mais passons.

Ça m'étonne pas de Nelson, ce coup foireux. M'enfin. C'est plutôt tranquille dans un sens ... Dans un sens seulement. En tout cas, c'est pas plus mal qu'elle puisse s'enfuir, ça évite les bains de sang ... Sang qui s'est déjà bien répandu.

J'ai bien aimé la scène où Nox lit le bouquin, 'Terres de Rêve'. (très original. *crève*)

Et les immeubles ne décèdent pas !
Journalisée
Citation
Donfy dit :
**Te masse le dos

***

Donfy dit (19:14) :
*Je vais bien m'auto-torturer comme un sadique ._.
 
 
Re : (Fan Fic) Terres de rêve
« Répondre #101 le: Novembre 22, 2008, 01:03:01 pm »
  • Rank B




  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Femme
  • Messages: 197
  • I'm a Mamie girl ! XD
* Arrive à toute vitesse et freine en trombe*

Stupide école ! Elle m'as pris en otage pendant j'sais pas combien de temps !! *souffle souffle*

Aokura est parti pendant 3 semaines et quand il revient, c'est la cata ! Le pauvre Iden... Eh ! Une minute ! J'ai lu "Luna" ? Ma pitite louve !!!

Hum... J'ai trop aimé l'interrogatoire ! J'ai espéré jusqu'à la fin... mais hélas... Méchant le Nelson !

Non, franchement je passe un moment de plaisir en lisant ton histoire. Alors,... Good Luck !
Journalisée
...
 
 
Re : (Fan Fic) Terres de rêve
« Répondre #102 le: Novembre 22, 2008, 02:07:50 pm »
  • Supa Rank F
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Femme
  • Messages: 353
  • Disciple lyrique de maîtresse Sephy


Journalisée
Arriver en retard, en plus, j'avais vu le passage mais j'avais trop la flemme pour poster... Sorry, huhu !
C'est un très beau passage, sans faute, avec de très belles descriptions et tout...
Et pis, j'ai commencer à avoir un doute là... Monsieur Super Sayen, sa serait pas le petit ami mort de Sephy dans "Imaginaire" ? *Mad-chan doute.* Et puis, les petites plumes qu'avaient Luna autour de son cou seraient peut-être ceux que Mr Super-Sayen a pris des cheveux de Narhu.... ^_________^
Enfin, bref, j'attends impatiemment la suite de votre histoire, maîtresse Sephy !
   
Re : (Fan Fic) Terres de rêve
« Répondre #103 le: Novembre 23, 2008, 09:25:57 am »
  • Supa Rank A
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Femme
  • Messages: 869
  • Bras gauche de Saïko Strife
Salut à tous, merci pour ces commentaires ^^

Bledengor : Pardon pour avoir insufflé une vie à des immeubles ^^' J'ai pas eu le temps de me relire en vitesse la dernière fois. Bravo pour avoir été première =3 Tiens, en gage de ma reconnaissance, voici une barre de chocolat au lait.
Merci pour ton comm !

Capita : Coucou =3 Merci beaucoup pour ton commentaire. Super-sayen est l'image même du coeur d'or sous une écorce de gros dur. Il est assez classique comme perso, en réalit*PAN*

Hunter : C'est vrai ça, tu ferais mieux de te planquer ! Si les humains te voient, ils vont te dégommer !
Eh oui, si tu vas à Syerra et que par bonheur tu t'en échappes, tu n'y retournes pas vivant ensuite...
Mais une seule personne s'est jamais échappée de Syerra par elle-même. Le nom d'Héméra, ça vous dit quelque chose ? x3
Je crois que ma prochaine fic va parler d'immeubles a qui on aura donné vie. Si ça continue comme ça, je vais aussi placer dans le décor des cailloux en train de discuter...
Merci d'être passé ^^

Sonic vs Knuckles : Wi, t'as bien lu "Luna" x3 C'est un prénom qui va super bien aux loups, comme Rakuen le sait bien.
Je te remercie beaucoup pour tes encouragements en tout cas, je vais tâcher de m'accrocher ^^

Mady : Coucou ^^ Sephy n'avait pas vraiment de petit ami mort ans Imaginaire (sauf si comme une débile je l'ai marqué quelque part... jsais plus) Enfin tu as raison pour les plumes autour du cou de Luna x3
Merci beaucoup d'être passée !


Allez, je me fixe pour objectif de ne plus jamais faire décéder d'immeubles. Les pauvres, c'est vrai quoi...






  Nox s'arrêta devant la porte de la chambre de Sephyra. Elle respira un coup, ferma les yeux avec tristesse, puis toqua timidement. Elle fut rassurée d'entendre la voix de son amie l'invitant à entrer : elle ouvrit alors la porte et s'avança à pas lents dans la pièce. Là, elle resta un instant muette de surprise, à contempler son amie.
- Ah, c'est toi, Nox, fit la roussette. Je... ça ne me va pas ?
  Sephyra était pour le moins méconnaissable, songea immédiatement la martre. D'abord, la balafre sur son oeil gauche ayant plus ou moins cicatrisé, cela lui faisait une longue marque rouge qui changeait totalement son regard. Même si elle n'avait alors que quatorze ans, elle avait déjà l'air une vieille combattante. Et elle avait coupé ses cheveux, qui lui tombaient maintenant sur les épaules, étaient plus raides, et avaient troqué leur blond sombre contre un bleu électrique. Elle avait deux anneaux d'argent à chaque oreille, et avait entièrement renouvelé sa tenue. Un raz-du-cou en lanière de cuir avec un anneau en argent au centre, du tissu violet pour son haut et comme un obi vert pour le maintenir au niveau de la cage thoracique. Le haut se prolongeait en demi-jupe sur le côté gauche, et était découvert à droite, laissant apparaître un pantalon moulant au niveau de la cuisse, où il était fendu sur le côté et maintenu en place par d'autres anneaux d'argent, accompagnés de leurs lanières de cuir, et large après le genou. Elle portait aussi les mitaines assorties, et des bottes vertes presque entièrement cachées par la longueur du pantalon.
- C'est... tu es vraiment méconnaissable comme ça ! s'exclama Nox, pourtant agréablement surprise. Où tu as eu ces vêtements ?
- On a pillé les anciens magasins de la ville avec Aokura, confia la roussette en souriant. Il nous reste assez de marchandises dans toute la ville pour ne pas vider complètement la falaise de ses ressources en deux jours.
- Je vois... et où est le chef, dans ce cas ?
- Derrière.
  Nox étouffa un cri de surprise et se retourna vivement. Le visage traduisant un profond ennui, son calumet à la bouche et un bras appuyé sur la porte ouverte, il observa Sephyra avec attention et haussa finalement un sourcil.
- C'est pas mal, commenta-t-il avant de cracher un nuage de fumée dans la pièce.
  Les filles se mirent à tousser, une main devant le visage :
- Chef ! Je croyais que vous aviez arrêté de fumer ça, c'est pas bon pour votre santé ! réprimanda Nox.
- Me fais pas la morale, ok ? répliqua le lycaon en détournant les yeux.
- Elle a pas tort... commenta Caelum, à peine arrivé, en plongea sa tête dans la salle pour voir ce qu'il se passait. Oh, plutôt réussie ta tenue, c'est nouveau ? reprit-il à l'attention de Sephyra.
- Oui ! répondit cette dernière en pivotant sur ses pointes de pied.
  Ils passèrent la soirée tous les quatre, dans la petite chambre de la roussette. Une soirée active à se battre contre la fumée de leur chef, à se raconter les dernières nouvelles sérieuses, avant de repartir dans un conflit contre le calumet.

  Les semaines s'écoulèrent calmement, à Yvanesca comme ailleurs. Les Résistants ayant grandement limité leurs déplacements, ils couraient moins le risque de repeupler l'usine de Syerra. La construction du sanctuaire de Nham-Orides avançait à grands pas, et les clans résistants, secrètement inclus dans certains villages mobiens du même nom, continuaient de recruter les membres de confiance, et de monter toutes sortes de plans contre les humains.
  Le temps s'écoula, minute après minute, heure après heure, jour après jour .
  Le temps s'écoulait, et Aokura sentait le mal qu'il gardait en lui grandir de plus en plus.

  Un soir, les membres du clan Nocturne s'étaient réunis dans la vaste chambre d'Aokura, comportant un lit immense sur lequel ils avaient pu s'asseoir à quatre. C'était une salle assez similaire aux autres chambres du bâtiment ; avec un plafond assez haut ; une tapisserie bleu ciel avec une frise blanche aux motifs pareils à des flammes stylisées. Il y avait une penderie sur le mur de gauche en entrant, tandis que le lit était collé au mur du fond ; une moquette bleu nuit recouvrait le sol et quelques étagères vides étaient suspendues au mur. Une fenêtre au-dessus du lit laissait entrer la timide lumière de la lune, et une bougie était déposée sur la table de nuit pour que les quatre alliés puissent mieux y voir.
  Après avoir succinctement parlé de la situation de la Résistance, qui évoluait peu en cette période, le sujet avait rapidement dérivé sur les histoires personnelles de chacun. Caelum en avait profité pour raconter la sienne avec plus de détails.

 "Je viens d'un village appelé Syjah. J'y suis né un an après mon frère Aziel, dans une famille descendant des anciens rois de Mobius. Mais ce n'était pas moi l'aîné ; c'était donc à mon grand-frère Aziel qu'avait été promise la ravissante fille de chef, Sideris. Avec ses longs piques rose pâle, elle avait un petit air de ressemblance avec Sha-Lin, le sous-chef du Clan Odori, mais ses yeux étaient pareils à la couleur du ciel en été. D'un très beau bleu dans lequel, à vrai dire, je me noyais toujours instantanément après m'y être aventuré...
  Malheureusement pour Aziel, Sideris n'avait pas la moindre intention de se marier, et encore moins avec lui. A dix-sept ans, elle s'estimait un peu jeune ; et même si son "fiancé" n'avait qu'un an de plus, elle était certaine de ne ressentir aucun amour pour lui. Même s'il était grand et fort, avec un pelage indigo, avait de perçants yeux d'un bleu océan, et un beau visage jeune, elle ne l'aimait pas le moins du monde. Elle le trouvait grincheux et agressif ; il était bien vrai qu'il n'était pas vraiment en de bons termes avec moi. Mon père n'avait d'yeux que pour lui et seule ma mère m'apportait de l'amour depuis ma naissance.
  Pour punir sa fille unique de son refus d'épouser mon frère, le chef du village avait donc banni Sideris pour quelques temps. Mais elle n'irait pas seule ; même si elle était bonne magicienne, l'extérieur restait un monde plein de dangers. La jeune hérissonne avait donc eu le droit de choisir un compagnon de route. Et c'est moi qu'elle a choisi. J'ai eu peine à y croire ; et pourtant c'était bien vrai. Mais je m'étais ensuite souvenu... de tous les bons moments qu'on avait passés ensemble, à l'école. Cette époque était restée ancrée dans son coeur apparemment, alors que je la croyais engloutie sous ses mémoires d'adolescente.
  Je suis donc parti avec elle pendant deux mois. Nous avons forgé une amitié solide, pleine de moments complices. Nous étions juste nous deux, à nous soutenir mutuellement en cas de besoin, à rire et à pleurer ensemble.
  Inutile de préciser que cela n'avait pas plu du tout à mon frère Aziel. Sans qu'on le sache, il avait quitté lui aussi le village, deux jours après nous. Il est parti à notre poursuite et nous a retrouvés une semaine plus tard. Il m'a attaqué dans le dos alors que nous faisions halte dans une clairière ; et je me suis effondré avec une balafre dans le dos.
  Après ça, j'ai vaguement perdu connaissance ; mais je me souviens que Sideris avait empêché Aziel de m'asséner un nouveau coup en bloquant son épée avec son bâton magique. Elle m'a sauvé la vie à cet instant... et tandis que je me relevais, encore à moitié dans les vapes,
je me souviens qu'elle lui avait craché tout ce qu'elle pensait de lui, haut et fort. Lui assurant qu'elle ne l'aimait pas, qu'elle me préférait moi et que si elle devait choisir, elle me prendrait pour époux sans hésiter."

  Devant le regard incrédule de Nox, Caelum répliqua que c'était la vérité, puis reprit son récit, sous l'oreille attentive de Sephyra et celle dissipée d'Aokura.

  "C'est après un petit temps que j'ai repris contenance ; j'ai brandi mes griffes d'acier et je me suis jeté sur mon frère. On a commencé à se battre ; Sideris était pétrifiée. Mais elle a fini par me venir en aide à nouveau ; bloquant un coup d'Aziel qui aurait pu m'être fatal. Ensuite, on s'est frappés en cadence, une dernière fois. Mais j'ai gagné, grâce à Sideris. Mon frère s'est retrouvé avec une trace de griffes immense sur le torse, et moi j'avais toujours ma blessure dans le dos. On était tous les deux morts de fatigue ; lui étendu par terre, moi à genoux devant lui. J'ai un peu oublié ce qu'il m'a dit à cet instant, haletant et épuisé. A moins que... je crois qu'il m'a reproché ma trop grande gentillesse. Parce que je lui ai dit que je ne voulais pas qu'il meure. Je lui ai dit que même s'il me détestait, il resterait mon frère à jamais, et que jamais rien ne saurait changer ça.
  Oui, c'est là qu'il m'a dit que ma bonté me faisait défaut. Et juste après, il a souri ; il m'a souri ; je n'avais jamais vu ça de toute ma vie, je crois. Et puis il a répliqué avec faiblesse que pourtant, c'était une force fabuleuse."

- Et "tout est bien qui finit bien" ? anticipa Nox.
- Bien sûr que non, je t'ai déjà dit que ça se terminait bien mal, répliqua le hérisson blond. Ecoutez la suite.
 
  "Ensuite, on est rentrés au village tous les trois, et on a été chaudement accueillis par tout le monde. On a raconté comment on s'était retrouvés, affrontés, puis réconciliés. Nos parents respectifs étaient fiers de nous... je peinais à y croire. Et là, vous allez encore pas me croire, mais Sideris, après deux mots échangés avec sa mère, s'est précipitée vers moi, m'a sauté au cou et m'a demandé en mariage."

  Devant la mine effarée de Nox et Sephyra, le hérisson répliqua une fois de plus que c'était la vérité et que le récit ne finissait pas bien pour autant. Aokura réprima un bâillement lorsqu'il vit Caelum déglutir et baisser les yeux sur ses genoux, toujours assis sur le lit avec ses proches. Le sorcier le convia donc à continuer.

  "Vous pensez bien que j'ai accepté directement. On a vécu ensemble pendant six mois, c'était vraiment la plus belle période de ma vie. De son côté, Aziel avait également trouvé l'amour et j'attendais juste qu'il se décide à déclarer sa flamme à l'heureuse élue. Notre complicité de frères était enfin revenue, et j'aimais profondément Sideris. Tout allait pour le mieux ; je la rendais heureuse aussi.
  Et puis un jour, je suis parti dans les plaines pendant deux jours, accompagné d'une voyante que j'avais toujours apprécié. Une fille étrange qui ne montrait son visage à personne ; mais que j'avais déjà vue. Avec sa cape ocre, elle faisait penser à une vieille, mais en fait elle était jeune et presque aussi belle que Sideris. En fait, c'était sur elle que mon frère avait flashé.

  Et puis quand on est rentrés... on avait entendu des rumeurs comme quoi le monde devenait dangereux, et lorsqu'on a vu notre village dévasté à notre retour, vous pensez bien qu'on a donné raison aux mauvaises langues.

  Je me suis précipité chez moi, n'ayant jamais couru aussi vite de toute ma vie. J'ai sauté par-dessus des débris et des cadavres déchiquetés ; j'ai hurlé le nom de Sideris, et en arrivant dans le salon, je l'ai vue allongée par terre, en sang, et la vie la quittant.
  A nouveau, j'ai crié son nom et je me suis précipitée vers elle. Pas le temps de lui demander ce qu'il s'était passé ; je ne voulais même pas qu'elle le dise, pour l'instant je voulais simplement qu'elle vive. Je l'ai prise dans mes bras, elle a toussé, entrouvert les yeux, et elle m'a souri avec une infinie tristesse. J'étais en vie. J'étais en vie, et elle, allait mourir dans les bras de celui qu'elle aimait.
  Elle m'a dit à quel point elle m'aimait, puis elle s'est excusée de partir. Mais la mort l'appelait déjà. Sa main est retombée par terre, et ses yeux clos, j'ai senti que son coeur arrêtait de battre.

  J'ai quitté le village avec la voyante dans la soirée, après avoir enterré nos proches et rassemblé des vivres. Je n'avais jamais autant pleuré de toute mon existence. J'ai jeté un dernier regard sur la tombe de ma bien-aimée puis, lui soufflant un mot d'adieu, puis je suis reparti avec le vent.
  J'ai beaucoup voyagé avec la voyante. Elle m'a alors parlé d'Hydres, des divinités élémentaires et magiques qui avaient certainement détruit le village et s'attaquaient peu à peu à Mobius. Quand s'est créée la Résistance, elle m'a tout de suite confié d'y rentrer. De rejoindre un clan, par n'importe quelle manière, et de venger ma femme, mon frère, mes parents, ceux que j'aimais, et qui sont morts car je n'ai pas su les protéger. J'ai suivi ses conseils et suis parti de mon côté. Elle m'avait bien dit qu'elle, pour sa part, chercherait de nouvelles informations de son côté et rejoindrait aussi un clan sous peu. Mais je constate aujourd'hui qu'elle a dû échouer. Dans aucun clan dont on m'a fait la liste, je n'ai eu vent d'une hérissonne ocre, avec des piques de la même couleur et des yeux d'un noir d'encre."

  Caelum était calme, il ressassait ces pensées avec dignité. Ses trois amis étaient profondément désolés pour lui, mais il était plus mature, à présent. Il avait accepté la mort de tous les gens de son village, il avait mûri dans son corps et dans son esprit.
  Comme ses proches d'aujourd'hui, il était prêt à donner sa vie pour la Résistance. Elle était tout ce qui lui restait.





 
Journalisée
Citation
Niark! :] dit :
*tu me choques ._.
Cae-La ~ Télépathie Elric ! Connecte-moi ! dit :
*Désolée.
*('tain pour une fois que c'est moi qui te choque... )
 
 
Re : (Fan Fic) Terres de rêve
« Répondre #104 le: Novembre 23, 2008, 09:39:02 am »
  • Supa Rank C
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Femme
  • Messages: 710
  • BAD FOOD !
Tristounette l'histoire... Triiiiste ;o;
* Capita se mouche

Et le calumet ! è_é ! En effet c'est mauvais pour la santé... Eh dis, il va rester en vie Super Sayen hein ! Là je sens le truc gros comme une maison qui arrive
Journalisée
 
 
Pages: 1 ... 5 6 [7] 8 9