Erreur
Erreur
Derniers sujets discutés:


Dernières news :
Derniers articles :
Dernières vidéos :
Pages: 1 ... 4 5 [6] 7 8 9
[Terminée] Terres de rêve
Re : (Fan Fic) Terres de rêve
« Répondre #75 le: Novembre 05, 2008, 09:42:08 am »
  • Supa Rank A
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Femme
  • Messages: 869
  • Bras gauche de Saïko Strife
Capita : *fait un câlin à Capita* Ouais, dur à cerner le bogoss, nan ? Et pis Sephy peut pas mourir, pas pour rien que c'est mon avatar, hahaha... *se ramasse une pelle de combat comme dans Mär*
Merci d'être passée ^^

Bledengor : Tu as raison ; aussi étrange que cela puisse paraître aux anciens lecteurs d'Imaginaire, Nelson n'y est pour rien dans la mort de Nahru ! En revanche le gros moustachu auquel tu fais allusion n'apparaîtra pas dans ma fic. Je n'utilise aucun perso de Sonic exceptée Julie-su, qui fait une apparition très brève au début ( mais faisant partie des Héros, elle se fait zigouiller très vite ^^' ) Merci pour ton post !

Kayra : Un grand merci pour ton soutient. N'hésite pas à relever mes erreurs hein, je ne veux pas en laisser passer une seule >.< Et vu que je suis pas toujours foutue de les voir...
Argh ! *va s'acheter des lunettes* Merci encore ^^

Mad : Mais euh je ne mérite point que tu m'appelles ainsi... *rougit comme une euh... framboise? Pour changer un peu de nos vieilles expressions invariables* Mais logiquement, si Sephy est dans Imaginaire, c'est qu'elle meurt pas dans Terres de rêve >w<
Un grand merci pour ton soutient !

Hunter : 'spèce de rabat joie... *se ramasse une imprimante compatible avec Mac OS version Tiger tout, tout en couleurs* Moi qui pensait que tu pleurerais à la mort de Nahru >w< Tu m'as eue sur ce coup-là, mon cher Hunter, mais je ne m'avoue point vaincue. Si vous saviez les horreurs que je réserve pour la troisième partie.
*esquive un OVNI qui passait par là* Merci d'être passé ^^

Blacky : Ah, le meilleur pour la fin hein ? Ose insulter encore une seule fois ( une seule fois t'entends?! ) ma poitrine de taille pourtant tout à fait honorable, et je ne réponds pas de ce qui pourrait vous arriver.
( menace casse-gueule remplaçant un "et je sais pas ce que je ferai" )
Eh bien, vos comms sont toujours un plaisir, et vous le savez. Alors pourquoi je le répète ? Argh, la mauvaise, mauvaise influence que vous avez sur moi !
Merci aussi d'avoir relevé les incohérences. Le truc avec Rendy... c'était un clin d'oeil à moi-même, pour ça qu'il vient puis s'en va très vite. Mais t'as raison, je rajouterai des trucs sur lui dans les parties antérieures.
Et l'histoire des come-backs incessants entre passé et futur, je t'expliquerai en face à face parce que c'est long et chiant à expliquer. ( en fait j'ai juste la flemme d'écrire trois lignes supplémentaires... comble pour une fan ficeuse...  Dieu, ma justification va être encore plus longue que l'explication en elle-même... faut que je m'arrête ). Ah et j'allais oublier ! Je m'inspire de mon physique mais d'un point de vie anatomique. Je vais pas filer le même corps à toutes mes persos féminines, je suis pas Clamp !
40 pages ? Bah diminue la police, chez moi ça fait deux fois moins. Ce qui veux dire que ça fait deux fois plus de pages que chez moi. Mon dieu... t'as pas dû imprimer TBS. T'en aurais eu pour 400 pages, mon gars.
Allez, on est quittes, merci pour ton commentaire cher Blackdoom ^^


La suite, donc. On avance lentement mais sûrement dans le scénario.




  Voilà maintenant deux jours que la roussette avait retrouvé son royaume natal.
  Elle avait retrouvé tous ses proches ; personne n'avait été perdu dans la guerre. Anetham avait peu lutté, soucieux du monde extérieur et de la vraie raison de cette guerre. Lorsqu'on lui avait annoncé la tragédie d'Yvanesca, son inquiétude envers Mobius avait doublé. Pour déclencher un véritable hiver seulement sur la capitale déchue des mobiens, il fallait bien être de la puissance des Hydres... ou posséder un orbe antique.
  L'orbe de glace, était le seul capable de faire cela.
  Anetham avait donc conclu qu'il était arrivé quelque chose à Nahru et à Aokura, porteur de l'orbe. Mais la guerre l'avait empêché d'envoyer un éclaireur sans risque. Tandis que les conflits mouraient peu à peu, trois mois après la tragédie, il était maintenant temps d'envoyer quelqu'un à Yvanesca, découvrir ce qu'il s'était passé.
  Et à peine rentrée, Sephyra s'était de suite portée volontaire.
  Athem et sa soeur s'y étaient opposés ; Sephyra ne leur avaient pas parlé de sa blessure, juste résumé cet année de chasseuse, mais les deux loups avaient du mal à accepter que leur soeur adoptive prenne tant de risques, seule. Et pourtant, c'était une bonne idée, car par la voie des airs, le voyage était en réalité moins risqué et plus rapide. Ainsi, à peine deux jours suite à son retour, Sephyra s'en alla pour Yvanesca, le rapport et les conseils de son père en tête. Durant le voyage, elle ressassa toutes ces paroles. Elle se sentait grandie, car à présent, on lui faisait bien confiance ; on lui assignait des missions de haute importance et qui portaient avec elles l'espoir de tout son village. Quelque chose d'obscur s'était tramé dans la capitale mobienne : elle était morte. Et le sorcier Aokura, comment allait-il ? Et la jeune Nahru, précieuse descendante du Héros Allendil, réalisatrice de la Prophétie ?

  Un vent glacé balaya subitement ses sombres pensées. Abasourdie, son corps frémissant dans une nouvelle atmosphère, le regard recouvert par une tornade de neige, la roussette contempla avec frayeur Yvanesca, la nouvelle cité de l'hiver éternel.
  Le vent la secoua de toutes parts, et elle dut voler plus près des immeubles pour ne pas perdre tout son équilibre. Elle survola, tremblante et frémissante de froid, les bâtiments givrés et, pour certains, à moitié détruits. C'était un attristant spectacle, et même tétanisant : Sephyra imagina bien l'horreur du carnage à la vue de certaines mares de sang séché, et ce qui ressemblait à des morceaux de chair animale. Mobienne. Un nouveau frisson hérissa sa fourrure d'encre, mais cette fois, ce n'était pas dû au froid.
  Elle plongea dans une ruelle étroite et se dirigea en planant vers la place où la personne qu'elle recherchait devait se trouver. Selon les informations, et les survivants de la ville que les autres Mobiens étaient venus chercher, le sorcier Aokura avait été vu en ville et n'avait pas bougé de la place carrée, près d'un prestigieux hôtel désormais décédé. Il leur avait communiqué tout ce qui avait été à savoir, mais n'avait évidemment pas parlé de Nahru. Il n'en avait pas le droit ; la Prophétie était un secret que seuls certains Mobiens privilégiés avaient le droit de connaître. Anetham en faisait bien partie. Et Sephyra allait tenir le rôle du vieux loup, pour comprendre auprès du sorcier ce qu'il s'était tramé.
  La roussette atterrit sur le béton glacé. Assis contre un mur, droit en face d'elle, à l'autre bout de la place, enveloppé dans sa cape rouge, son sceptre en main, Aokura semblait perdu dans ses pensées.

  Sephyra déglutit et marcha à pas lents dans sa direction. Les immeubles voisins protégeaient efficacement la zone contre le vent, mais le froid était vraiment partout. A chaque pas, la roussette sentait sa fourrure se hérisser et ses membres frémir. Elle avait pourtant changé de tenue ; troquant son corset de chasseuse contre un autre corset en tissu violet avec un plastron en métal par dessus, et décoré d'une cordelette rose. Elle avait également un pantalon large gris, avec des ouvertures au niveau des hanches, des bottes plus chaudes que ses précédentes et aux talons bien moins hauts. Pour finir, elle s'était affublée d'un manteau chaud ocre cachant son fourreau, et dans le dos duquel elle avait découpé un trou pour laisser passer ses ailes.
  Elle se stoppa à deux mètres du sorcier. Celui-ci n'avait pas bronché, et restait le regard fixé sur ses pieds, ignorant le souffle du vent qui agitait sa chevelure de neige.
- Sorcier Aokura, permettez-moi de me présenter, lança alors Sephyra, ignorant le froid agressant. Je suis Cae-La Sephyra, d'Anethie. Je viens vous parler de la part de mon père, le Seigneur Anetham.
  Elle s'était inclinée en disant sa dernière phrase, et lorsqu'elle se redressa, le sorcier n'avait même pas levé les yeux vers elle. Elle ignorait même s'il l'avait entendue. Elle resta alors immobile quelques instants, attendant une réponse, persuadée qu'il savait pertinemment qu'elle était là.
  La neige s'arrêta petit à petit. Aokura ferma les yeux.
- Rentre à Anethie, conseilla-t-il. Il n'y a plus rien à faire, ici.
  Surprise d'entendre enfin sa voix, Sephyra resta ébahie quelques secondes, puis se ressaisit. La profondeur et la gravité de sa voix l'inquiétèrent. Il s'était bien passé quelque chose de grave, et pas seulement au niveau d'Yvanesca. Nahru était-elle en bonne santé, au moins ? S'était-elle fait capturer ?
  Sephyra s'agenouilla devant lui pour être à sa hauteur, et souffla :
- Je ne partirai pas. Sorcier Aokura... que s'est-il passé?

  Le vent s'était légèrement calmé, tandis que le ciel s'assombrissait. La fougue de ce dernier redescendit et le silence se mit à planer sur la cité hivernale, tandis que de petits flocons retombaient de leur royaume céleste. Aokura ne quittait pas son mutisme, mais sentait la douleur le raviver à chaque phrase entendue. Il avait ouï chaque phrase, chaque mot de la jeune chauve-souris. Chaque syllabe, chaque voyelle, chaque son... mais n'avait pas réussi à répondre. La voix de Sephyra clapotait à ses oreilles, pénétrant son esprit, sans pour autant réveiller sa voix ni son courage. Ce n'était pas ainsi qu'elle saurait l'anesthésier, lui faire oublier le mal qu'il venait d'assembler en lui. La nuit était maintenant tombée. Douce et chaleureuse, parmi ce froid accablant, la voix de la roussette continuait de briser le silence. Parlant, questionnant, rassurant, murmurant... le chuchotement de l'eau d'une rivière paisible, qui peu à peu s'éteignait, au fur et à mesure que mourait la montagne. Impassible et résistant, le sorcier n'avait pas perdu ses forces, mais sa volonté. Il ne sentait même plus la température. Sephyra, en revanche, commença à se faire faible, à l'issue d'une heure de dialogue avec le vent... Ses paupières étaient devenues lourdes, elle devait faire fort pour garder l'équilibre, accroupie devant le sorcier muet. Elle sentait ses genoux et ses pieds l'agresser, tandis que le froid faisait toujours frémir sa fourrure noire. Elle posa une main au sol. Sa voix ralentit. Elle souffla une dernière phrase... puis s'effondra sur le sol.
  Le vent se leva de nouveau. Un souffle comme divin survola la ville, et Aokura regarda longuement la chauve-souris.
  Etendue de tout son long sur le béton glacé, elle semblait avoir perdu connaissance. Elle était immobile. Les secondes avaient beau défiler, les unes après les autres, elle ne remuait pas... Elle était soudainement devenue comme lui...
  Soupirant, il ferma les yeux à nouveau.

  Sephyra se réveilla lentement. La première chose qu'elle fit fut frémir de tout son corps, en raison du froid qui n'avait cesse de hanter Yvanesca. Elle conclut immédiatement qu'elle était toujours dans la cité déchue. Mais pas dans le même endroit : elle était maintenant allongée dans un lit en bon était, glacé certes, mais qui semblait presque neuf. Il devait avoir échappé au massacre. Elle ôta les couvertures bleu ciel qu'on avait déposée sur elle, et constata qu'en plus des couvertures, une épaisse cape rouge avait été déposée par dessus. Elle s'en empara avec surprise puis s'assit sur le bord du lit. Tandis qu'elle remettait ses bottes, qu'on lui avait enlevées avant de l'allonger dans le petit lit, elle examina la salle où elle se trouvait. Une petite pièce, uniquement éclairée par la lumière de l'extérieur, faible et terne. Mais généreux, les énormes nuages gris avaient laissé passer les rayons lunaires. Il y avait de petits rideaux argentés, une étagère dans un coin, une petite chaise sur laquelle on avait posé son manteau, et une porte face à elle. Une pièce assez vide, trop vide pour une chambre d'enfant. Sephyra se releva après avoir remis ses bottes, revêtit son manteau, puis quitta la pièce, la cape sous le bras. 
  Elle arriva dans un couloir qui faisait juste un angle à sa droite. Elle alla tout droit, marcha dans ce vide sombre et inquiétant, en direction de la pièce lumineuse qu'elle apercevait au fond. La lumière semblait y passer en vague sur les murs, et elle entendait vaguement un discret crépitement. Un feu ? Cela signifiait qu'elle n'était décidément pas seule...

  Elle arriva finalement dans la pièce du fond. Un feu y crépitait bien, dans une cheminée construite dans un mur oblique, à droite. C'était une salle plutôt vaste, avec deux grandes fenêtres qui donnaient plus de lumière que celle de la chambre où elle s'était réveillée. La porte d'entrée, en acier, était solidement fermée, à sa gauche, et au milieu de la pièce, près de la cheminée, quelques bricoles étaient posées sur une table d'un bois sombre, recouvert de givre et craquelée. Elle était entourée de plusieurs chaises dans le même état.
  Aokura se retourna lorsqu'il l'entendit entrer. Il quitta sa vitre des yeux et marcha à petits pas vers elle. Il semblait nager dans ses vêtements, remarqua de suite la roussette. Avec son haut blanc large, son écharpe bordeaux qui lui cachait tout le bas du visage, et son pantalon ocre très ample, il était difficile de deviner à quoi ressemblait globalement son physique. Mais il semblait plutôt mince, à la vue des nombreuses ceintures courtes qu'il avait à la taille.
  Dès qu'il fut à proximité, Sephyra lui tendit sa cape, un peu gênée.
- Je vous remercie... euh... Pardon de m'être endormie, Seigneur... balbutia-t-elle.
  Le lycaon récupéra son bien et le revêtit dans un coup de vent.
- Ce n'est rien, répondit-il ensuite. Alors comme ça, tu es la fille d'Anetham?
- Je... oui, Seigneur.
- Tu peux m'appeler Aokura.
  Le sorcier lui tourna ensuite le dos et se dirigea vers la cheminée. Intriguée, Sephyra le suivit, et à sa manière, prit place sur une petite chaise près du feu. Les braises ardentes arrivaient presque à ses pieds, et elle sentit en elle, avec délice, une douce chaleur monter en elle pour la regorger de vie et d'énergie.
- Il y a un très grand nombre de choses que j'aimerais dire à ton père, déclara alors le lycaon. Il s'est passé un nombre effrayant de choses, comme tu peux le constater, ces derniers temps. Et à ce que je sais, aucune de ces nouvelles n'est bonne.
  Il avait une voix lente, paisible... mais d'une gravité inquiétante.
- Je... je suis prête à apprendre la vérité, assura Sephyra. Je m'y suis résignée. C'est pour ça que j'ai quitté Station Square.
- Station Square... tu y étais chasseuse, n'est-ce pas ? Je ne sais pas si Nelson t'a fait bonne impression, mais à partir de ce jour tu devras te méfier de lui.
  Sephyra baissa les yeux :
- Je sais bien...
- En revanche, tu as eu le bon réflexe de revenir auprès des tiens, reprit le sorcier. Maintenant, il te faudra de toute façon rester loin de tout humain, quel qu'il soit.
- Parce que d'autres pourraient bien... servir celui qui a ordonné le massacre ? questionna la roussette. Mais... faut-il pour autant mêler les humains à la Prophétie, penser qu'ils veulent détruire tous les mobiens ? Peut-être que...
- Non, tu ne comprends pas, répliqua Aokura. Ecoute...
  Il se pencha alors vers elle et la regarda dans les yeux. Ces yeux azur... ils ressemblaient vraiment à ceux de Nelson, songea de suite la roussette. Le même ton, la même profondeur, et présence... sauf qu'une douleur sans nom avait brûlé dans ses iris lorsqu'il déclara, d'un ton aussi froid que le vent de la ville :
- Nahru a été assassinée par les humains.




Journalisée
Citation
Niark! :] dit :
*tu me choques ._.
Cae-La ~ Télépathie Elric ! Connecte-moi ! dit :
*Désolée.
*('tain pour une fois que c'est moi qui te choque... )
 
 
Re : (Fan Fic) Terres de rêve
« Répondre #76 le: Novembre 05, 2008, 10:08:39 am »
  • Supa Rank B
  • Modérateurs Atelier
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Homme
  • Messages: 765
  • Avatar Made in Sephyra.
C'est calme, comme chapitre. Néanmoins, on avance. Un peu.

Sephyra qui débarque à Yvanesca ... Dis-moi, tu sais, ya des vêtements mieux conçus pour contrer le froid. *se ramasse un iceberg*

Ça va, ça va, j'ai compris.

Les descriptions sont assez bonnes dans l'ensemble ... Un petit relâchement ? Peut-être bien que oui, peut-être bien que non. Difficile à dire, vu qu'il n'y avait pas tellement de choses à décrire ... Mais je pencherais pour le non.

Je sens qu'elle va se mettre à chialer lorsqu'Aokura va déballer son histoire ... Et nous, on va apprendre des choses. Comment ça, je ne pense qu'à moi ? èoé ! Je m'en fous qu'elle chiale ! *SBAFA*
Journalisée
Citation
Donfy dit :
**Te masse le dos

***

Donfy dit (19:14) :
*Je vais bien m'auto-torturer comme un sadique ._.
 
 
Re : (Fan Fic) Terres de rêve
« Répondre #77 le: Novembre 05, 2008, 10:39:30 am »
  • Supa Rank E
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Femme
  • Messages: 454
  • power Black lion
Encore une suite bourrée d'émotion...quel dilème. Comment va t elle réagire quand le sorcier va lui annoncer la mort de Nahru? Démoralisée comme Aokura, va t elle piquer une grosse rage et vouloir tuer tous les humains? Ils le mériteraient en tout cas.

Très contente qu'il n'y est pas de vilain moustachu. C'est lassant que ce soit toujours le même qui sème la pagaille.
C'est très bien, très très bien même!!!!!!!!!!!

Félicitation pour ton entrée dans le best of!!!! Tu le mérites largement!!!!Enfin récompenser pour tes tallents!!!!!!!Trop contente!!!!!!!
Z' y go!
« Dernière édition: Novembre 05, 2008, 10:41:21 am par Bledengor »
Journalisée
Chaque jours est important. Prendre le temps d'apprécier les petites choses de la vie car on ne sait jamais de quoi sera fait demain.
 
 
Re : (Fan Fic) Terres de rêve
« Répondre #78 le: Novembre 05, 2008, 11:02:27 am »
  • Supa Rank F
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Femme
  • Messages: 353
  • Disciple lyrique de maîtresse Sephy


Journalisée
Maîîîîîîîtreeesssseeee a posté la suite ! Yes ! Mad-chan peut danser ? ToT
Tu nous a postés une belle courte petite suite. *Mad-chan se prend une batte de base-ball dans la tronche.*

Ce passage était très jolie. J'aimais bien les descriptions, lorsque pitite Sephy survolait la ville... C'était zolie. :3
J'aimais bien comment tu as décris Aokura, aussi. Je m'y voyais. J'avais l'impression d'être à sa place ! Et de voir à quel point môsieur aokura était chou ! >w<
Vivement dimanche ! >o<
 
« Dernière édition: Novembre 05, 2008, 04:01:57 pm par Mad-chan »
   
Re : (Fan Fic) Terres de rêve
« Répondre #79 le: Novembre 05, 2008, 11:52:01 am »
  • Supa Rank C
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Femme
  • Messages: 710
  • BAD FOOD !
Un chapitre calme, soit, mais qui faitbien avancer les choses. Super sayen triiiiste éè

Et une petite faute de genre sur un coin au début, pas grand mal.

Bah moi j'dis la ville elle est tombée dans un frigo \o/
Journalisée
 
 
Re : (Fan Fic) Terres de rêve
« Répondre #80 le: Novembre 05, 2008, 04:34:48 pm »
  • Supa Rank D
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Femme
  • Messages: 645
  • Batteuse du groupe Feather Dreams
Waouh, quel beau chapitre !!
En tout cas, tu peux (presque) compter sur moi pour les erreurs ! Je ferrais de mon mieux ! ^^
J'ai remarqué quelque chose au début... je pense que c'était une erreur, mais j'en sais rien, alors je le mets quand même :

Citation
Et la jeune Nahru, précieuse descendante du Héros Allendil

Au lieu d'Allendil, c'était pas Hiéron ?

À part ça, ce chapitre était vraiment superbe ! Les descriptions, et tout... magnifique ! Même si c'était calme, ça m'a bien plu. D'ailleurs, je me demande ce que c'est que cette Prophétie... En tout cas, elle pourra pas marcher comme Narhu est morte.

Je l'ai déjà dit, mais ce chapitre était génial ! Je me demande comment tu fais ! (Dis-moi ton secret ! ^^)

Rien d'autre à dire, en fait... J'ai bien aimé le passage où Sephyra découvre Aokura, je sais pas pourquoi...
En tout cas, bon courage pour la suite !!
Journalisée

Avatar by Mad-chan ! Merci !
 
 
Re : (Fan Fic) Terres de rêve
« Répondre #81 le: Novembre 08, 2008, 07:12:00 pm »
  • Supa Rank D
  • Modératrice
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Femme
  • Messages: 560
  • Oh yeah ! I am a Thylacine again !
WWW
Les grosses erreurs de logique :
Citation
... le regard recouvert par une tornade de neige, la roussette contempla avec frayeur Yvanesca, la nouvelle cité de l'hiver éternel....
Comment peut-elle voir la mégapole si le blizzard l'aveugle ?

Citation
... Sephyra imagina bien l'horreur du carnage à la vue de certaines mares de sang séché...
Du sang séché dans une ville gelée ?

Citation
... droit en face d'elle...
Elle ne doit pas souvent avoir les yeux en face des trous.

Citation
... près d'un prestigieux hôtel désormais décédé...
Les êtres vivants décèdent, les constructions décrépissent et tombent en ruine.

Citation
Le vent s'était légèrement calmé, tandis que le ciel s'assombrissait. La fougue de ce dernier...
Cherchez l'erreur !

Un darling honteux et honteusement copié d'un film de Fantasy mondialement connu :
Citation
le chuchotement de l'eau d'une rivière paisible, qui peu à peu s'éteignait, au fur et à mesure que mourait la montagne.
Que c'est beau, poétique... Archi-recherché !

De la crédibilité :
Citation
... plastron en métal...
Bonjour la crédibilité : le métal, c'est lourd pour une créature volante et c'est aussi un excellent conducteur d'électricité. La foudre, notamment.

Citation
elle avait découpé un trou pour laisser passer ses ailes.
Non, elle est né avec. Surtout avec l'envergure de ses ailes, j'imagine les contorsions qu'elle doit fournir pour s'habiller... Tu n'as pas pensée à un manteau dont le haut est "dos nu" et une écharpe dans sa garde-robe ? Une Chasseuse obtient un salaire pour ses services rendues à Mobius, non ? Pendant un an, elle a eu tout le loisir d'étoffer sa penderie même si elle n'aime pas les fringues.

Bêta-lecture en retard :
Citation
Elle avait pourtant changé de tenue ; troquant son corset de chasseuse contre un autre corset en tissu violet avec un plastron en métal par dessus, et décoré d'une cordelette rose. Elle avait également un pantalon large gris, avec des ouvertures au niveau des hanches, des bottes plus chaudes que ses précédentes et aux talons bien moins hauts. Pour finir, elle s'était affublée d'un manteau chaud ocre cachant son fourreau, et dans le dos duquel elle avait découpé un trou pour laisser passer ses ailes.
Ben voilà, cette description aurait pu avoir sa place dans le chapitre précédent, lorsque Sephyra fait ces adieux à Lucéria, et le raconter du point de vue de cette dernière.
Journalisée
 
 
Re : (Fan Fic) Terres de rêve
« Répondre #82 le: Novembre 09, 2008, 09:27:07 am »
  • Supa Rank A
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Femme
  • Messages: 869
  • Bras gauche de Saïko Strife
Hello à tous, merci pour vos comms et vos critiques ! J'ai noté tout ce qui va pas, je ne manquerai pas de le retoucher dès que la fic montrera le bout de son nez, c'est-à-dire début décembre à mon avis.

Maintenant voici la dernière suite de la deuxième partie, il n'y a pas tellement d'action non plus mais ça va venir. Bonne lecture ^^
 



  Premier jour de l'automne. Fondation du Clan Nocturne, cette année 1452. La Résistance fut mise en place à peine quelques jours auparavant, et en écho à cette création totalement nouvelle, les Clans Odori, Niithal et d'Anethie virent le jour rapidement. L'action resta secrète au sein des plus grands villages Mobiens, mais les maires et leurs plus fidèles subordonnés furent de suite les principaux acteurs du mouvement.
  C'est ce qu'apprendraient les écoliers des siècles à venir...

  Car ce jour était le point de départ du plus grand combat de Mobius.


  Yvanesca. Le royaume des neiges, repaire du légendaire Zéro Absolu. C'était un mythe qu'avait conté Aokura aux membres de son clan ; celui d'une créature de glace qui gardait les profondeurs de la ville... un trésor d'une valeur inestimable. Il ne leur avait pas dit de quoi il s'agissait. Il leur avait formellement interdit de descendre dans les souterrains, ceux des défuntes usines Yvanes.
  Sephyra avait été le premier membre officier du Clan Nocturne. Avec pour chef Aokura, elle avait eu pour mission de continuer à veiller sur Yvanesca. La mort de Nahru avait été un drame dont seuls les nouveaux clans avaient pu entendre parler. La tristesse s'était refermée comme des mâchoires sur Anetham et sa tribu, mais avait à jamais blessé Aokura, au plus profond de lui. Désespérée, Sephyra ne savait pas comment l'aider à retrouver son envie de vivre. Lorsqu'elle le voyait errer dans le bâtiment principal, qui leur servirait désormais de quartier général, il lui apparaissait tel un spectre égaré dans le vide et l'amertume. 
 
  Un nouveau membre rejoignit très rapidement le clan, à l'aide des intermédiaires de la tribu d'Anethie. C'était un hérisson blond, dont les longs piques n'étaient pas tirés en arrière mais vers l'avant. Devant ses yeux vairons, le gauche vert et le droit bleu, il portait de petites lunettes rectangulaires, et avait aussi un regard des plus passifs, même si ses nombreux piercings aux oreilles et aux piques lui auraient aisément donné l'air agressif. Après avoir passé ses premières minutes à ses côtés, Sephyra n'avait pas pu s'empêcher de pousser un soupir intérieur, en se disant qu'avec deux camarades aussi peu vivants, la vie ne serait pas drôle tous les jours...
  Mais elle s'était vite ressaisie. Il ne fallait plus qu'elle perde de vue leur objectif commun ni la gravité de la situation. Il leur fallait découvrir qui complotait à l'encontre de la Prophétie, qui était ce "maître" dont l'un des larbins avait assassiné Nahru. Son père Anetham, Aokura, ainsi que tous leurs alliés étaient en train de monter la Résistance, une organisation qui serait bientôt mal vue par tous les autres mobiens du monde. En effet, il était trop risqué de mettre tout Mobius au courant, concernant la Prophétie secrète et la mort des descendants des Héros. Cela ne pouvait qu'augmenter le nombre de risques à l'encontre de ces derniers, du moins ceux qui avaient eu la chance de survivre... et à ce que savaient Anetham et les autres chefs de clan, seul un descendant héroïque était encore en vie.
  C'était un échidné gris nommé Yorick, avec une cicatrice sur le visage, un regard perçant et une lucidité hors du commun. Il avait réussi à échapper au danger avec une habilité sans pareille mais surtout, il avait gardé la Prophétie avec lui. Ainsi qu'un orbe antique. Ils en avaient tous perdu un dans le combat à Yvanesca ; Aokura s'était délesté du sien en tuant les assassins de Nahru, jetant la cité dans les abysses d'un hiver éternel. Personne ne lui avait reproché son geste, d'autant qu'à présent, humains et mobiens ordinaires se tiendraient loin de cette ville maudite aux cascades de neige, même l'été.
   
  Un mois s'était écoulé depuis la fondation de la Résistance, dont le chef suprême avait été élu à l'unanimité : il s'agirait du Seigneur des loups, le grand Anetham. Près du village d'Odori, dont le maire avait démissionné -utilisant son vieil âge pour prétexte- pour entrer secrètement dans la Résistance, assisté par de fidèles subordonnés, avait débuté la construction d'un sanctuaire sacré : Nham Orides. Ce sanctuaire serait leur quartier général... Et au grand jamais, le moindre humain ne serait autorisé à y pénétrer. Les humains manigançaient quelque chose. Voilà l'idée sur laquelle reposait toute la Résistance, décidée à protéger Yorick, la Prophétie, ainsi que la planète toute entière... dans l'ombre.
  L'automne était bien avancé lorsque deux nouveaux membres arrivèrent au Clan Nocturne. Sephyra n'avait pas quitté Yvanesca depuis bien longtemps, et elle passait ses journées dans la fraîcheur de leur bâtiment ou à aller sur la falaise, où la température était bien plus douce, pour trouver de la nourriture. Par chance, elle y poussait en abondance. Mais le fait de voir deux nouveaux visages la ravit au plus haut point. Ils avaient besoin de renforts mais surtout, elle, elle avait besoin de voir d'autres personnes rejoindre leur combat. Plutôt que d'entendre encore la triste histoire du hérisson blond, qui répondait au nom de Caelum, elle allait apprendre à découvrir d'autres personnes. Et elle devrait chasser Luceria de son esprit...
  Parce qu'en entrant dans la Résistance, elle avait abandonné la chasseuse de rang 4 qu'elle était autrefois.

  La première recrue s'appelait Nox. C'était une martre argentée aux cheveux noirs, courts et cassants, avec quelques mèches bleu électrique. Ses yeux étaient rouges comme le sang, avec des pupilles étroites, et elle portait des vêtements en cuir noir. Son regard, bien que bercé d'une profonde tristesse, ne laissait la moindre faiblesse transparaître. La manche gauche de son blouson était considérablement plus longue que la droite, comme pour cacher sa main gauche. En vérité, c'était bel et bien pour la cacher.
  Sephyra avait compris pourquoi en la voyant.
  La deuxième recrue était un léopard orangé, au joli pelage tacheté et aux yeux noisette. A ses sourires ravageurs et la mèche de cheveux qu'il passait son temps à rabattre sur la gauche ou la droite de on visage, il semblait assez sûr de lui et de son charisme.
- Je te préviens, lança Sephyra, entrer dans la Résistance, c'est ne plus en sortir de son vivant.
- Je sais bien, répliqua le léopard. Moi, c'est Erithan Wonder, mais tu peux m'appeler Erithan...
  La roussette, accompagnée de Caelum, avait pour mission de présenter le clan et la Résistance aux deux nouveaux, dans le bâtiment d'Yvanesca qui leur servait de refuge. Toujours le même. Avec ces chaises vieillies et cette table craquelée de toutes parts, cette petite cheminée et ces fenêtres immenses qui laissaient souvent passer le peu de lumière céleste. Aokura étant sorti, la présentation devrait se faire sans lui.
- Bon... je m'appelle Sephyra, reprit la roussette avec calme. Cae-La Sephyra.
- Caelum, annonça le hérisson jaune. Ravi de vous savoir parmi nous.
  A ses manières de mâcher une brindille toute sèche qu'il avait dû dégoter sur la falaise, Caelum ressemblait vraiment à Aokura, songeait la roussette. Et cet air ennuyé vingt-quatre heures sur vingt-quatre... Avec un soupir intérieur, elle reprit la conversation.
- Nox, et Erithan, dit-elle. Je vous remercie de nous rejoindre. Ici, au Clan Nocturne, nous avons les mêmes objectifs que tous les autres clans du monde. Croire absolument à l'existence de forces qui nous échappent, et qui comptent détruire nos vies ; forces auxquelles les humains se sont alliés pour tenter de dominer le monde. Tout ceci, ces hypothèses et ces croyances, de sont dues qu'à l'existence d'une certaine Prophétie. Je vous expliquerai tout cela en détails plus tard.
  Nox avait affirmé croire, elle aussi, en ces créatures funestes qui empoisonnaient le monde dans l'ombre. Depuis son accident, elle le croyait vraiment... Et quant à Erithan, apparemment chanteur de rock, affirmait pour sa part être convaincu de la culpabilité des humains. Depuis l'histoire de ce massacre à Yvanesca, il était persuadé que Nelson, ou que quelqu'un d'autre cachait son jeu, sous le regard des mobiens. Il avait alors affirmé ne jamais faire confiance à un humain, quel qu'il soit.

  La Résistance toute entière, après tout, se basait sur cette idée. Yvanesca, et la tragédie de Nahru... les seuls coupables étaient les humains, c'était absolument certain. Pas d'erreur possible.
  Mais dès que les agresseurs seraient au courant de cette organisation, ils chercheraient certainement à la détruire... Ainsi, tous les résistants avaient déjà leurs vies menacées, et ils auraient besoin de force pour surmonter leur peur, leur impression que l'ennemi est partout ; aussi bien parmi les humains que parmi les mobiens qui vénèrent Nelson.
  Les mobiens qui vénèrent ce "maître", mentionné par l'assassin de Nahru.

  Ainsi, le Clan Nocturne fut bientôt un petit clan de cinq membres, qui apprirent à se connaître et à se faire confiance. Erithan, naturellement vif et enjoué, mettait plus d'ambiance que Caelum ; et même si elle aimait beaucoup le calme, Sephyra devait admettre que le léopard était le bienvenu pour réveiller leur quartier général, d'habitude endormi dans la glace et le silence. Il chantonnait même en passant dans les couloirs, simulant les cordes d'une guitare entre ses doigts ; à se demander s'il se rendait réellement compte du poids de son engagement.
- Pas de soucis, je sais ce que je fais ! avait-il répliqué derechef lorsque Sephyra, intriguée, lui avait à nouveau posé la question. J'ai laissé ma soeur et ma famille au sud, et mes fans pensent que je suis parti en voyage incognito... d'ailleurs, bientôt, je remonterai sur scène. Il faut que j'aie l'air de rien, tu comprends...
  La roussette avait trouvé l'idée bonne. En restant ainsi populaire, Erithan pourrait être leur espion, leur éclaireur... Sephyra attendit toute la soirée suivante le retour de son chef, pour lui transmettre cette suggestion. Tout le restant de la journée, elle resta assise devant la grande fenêtre, à l'attendre. Elle attendait de le voir émerger des torrents de neige, ses longs cheveux fins volant dans les bourrasques de vent, le visage comme éteint et l'azur de ses yeux gelant ses interlocuteurs sur place. Le sorcier avait quelque chose d'effrayant et d'attristant, mais la roussette ne l'avait jamais détesté. Nox, avec qui elle s'était rapidement liée, était de son avis. Leur chef était quelqu'un de grand et de fort ; il avait perdu celle qui comptait le plus pour lui, mais avait encore les forces d'être un chef de clan. Grâce à lui et à Anetham, la Résistance venait d'être crée, et elle délivrerait sans faute le monde de la menace. Qui n'était certainement pas Nelson.
  Sephyra, affalée devant la fenêtre, déposa sa tête entre ses bras, somnolente. Non, ce n'était certainement pas Nelson.
  Parce qu'elle ne voulait pas avoir affaire à lui.

  Parce qu'elle ne pouvait pas avoir affaire à lui.

  Sephyra se réveilla, lentement, une odeur de fumée faisant frémir ses narines. Elle ouvrit les yeux et se trouva nez à nez avec son chef. Surprise, elle sauta sur ses pieds, et le regarda, gênée.
- Ex... Excusez-moi, chef, bafouilla-t-elle. Je... m'étais assoupie...
  Aokura, sa cape encore recouverte de neige et d'eau, ôta son calumet de sa bouche après avoir craché un dernier nuage de fumée. Nox, Erithan et Caelum étaient certainement déjà endormis dans leur chambre respective. Les deux étaient seuls dans la pièce.
- Ne t'en fais pas, dit-il. Les humains ne sont pas encore au courant pour la Résistance. Ca a venir, mais autant rester dans l'ombre le plus longtemps possible.
  Sur ce, il alla s'asseoir sur une chaise près du feu, déposant sa cape trempée sur une autre chaise, exposée aux flammes rougeoyantes. Après un instant d'hésitation, Sephyra alla le rejoindre à petits pas, et resta debout non loin de lui. Quelques secondes de silence passées, le regard perdu dans le vague, le lycaon déclara :
- Bientôt, je vais devoir m'absenter loin d'Yvanesca. Il faut que nous recrutions de nouveaux membres ; pas seulement ici mais également dans les autres clans. Et je vais aller mener mon enquête auprès de ton père et de Dankurô, le chef du clan Odori. Nous ignorons encore qui est ce "maître".
- Vous allez partir ? s'étonna Sephyra. Et pour combien de temps ?
- Trois semaines environ, à mon avis, répondit-il.
- Trois semaines sans vous...
- C'est pas la mer à boire, rétorqua le sorcier avec un sourire. Allez, Sephyra, un peu d'énergie ! Tu seras nommé chef provisoire durant mon absence. Ca te va ?
  Elle ne répondit pas. Elle ne pouvait pas. Il venait de sourire, de sourire vraiment. Pour la première fois depuis qu'elle le connaissait, il avait l'air heureux... Pourquoi ?
  Surpris du silence de la roussette, Aokura lui demanda si elle se sentait bien. Sephyra se mit alors à rire doucement, et rétorqua qu'il avait enfin souri ; que c'était une première et ensuite, une excellente nouvelle.

  Aokura partit deux jours plus tard, tout un tas de souvenirs en tête. C'est pleins d'espoir et de détermination que Sephyra, Caelum, Nox et Erithan le regardèrent tourner le dos à la ville glacée, pour s'enfoncer dans les landes verdoyantes, son calumet aux lèvres, sa tête dans les nuages. Mais, redoutant les événements funestes qui étaient à venir, son esprit restait embrouillé de doutes.

  Personne ne pouvait vivre autrement qu'avec ses doutes, dans la Résistance.

  Personne.









Fin de la deuxième partie
Journalisée
Citation
Niark! :] dit :
*tu me choques ._.
Cae-La ~ Télépathie Elric ! Connecte-moi ! dit :
*Désolée.
*('tain pour une fois que c'est moi qui te choque... )
 
 
Re : (Fan Fic) Terres de rêve
« Répondre #83 le: Novembre 09, 2008, 09:56:24 am »
  • Supa Rank B
  • Modérateurs Atelier
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Homme
  • Messages: 765
  • Avatar Made in Sephyra.
On passe directement de Sephyra et Aokura à la création de la Résistance ... Je trouve ça louche.

Ya aussi une faute conne.

Citation
Ca va venir, mais autant rester dans l'ombre le plus longtemps possible.

C'est qu'un oubli de lettre, mais c'est con quand même. X)

Bon, ben, ya pas trop d'action, on en apprend quand même un peu plus sur la Résistance ... Mais je pense que le la manque d'action va vite disparaître. Je me trompe ?

J'ai aussi l'impression que l'on se rapproche à grands pas du début d'Imaginaire ... Cette fic touche presque à son but, alors.

Bah, on y est pas encore.
Journalisée
Citation
Donfy dit :
**Te masse le dos

***

Donfy dit (19:14) :
*Je vais bien m'auto-torturer comme un sadique ._.
 
 
Re : (Fan Fic) Terres de rêve
« Répondre #84 le: Novembre 09, 2008, 11:09:57 am »
  • Supa Rank C
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Femme
  • Messages: 710
  • BAD FOOD !
* Capita saute sur son fils

Maieuh ! J'allai la dire cette faute ! Pour une fois que j'en voyais une !

Yatai, fin de de la seconde partie ! Owi j'adore le petit morceau de début du paragraphe, ça fait tellement grand, tellement... J'me comprend. *crève*

Et Sephy fait sourire Super sayen ! Le muuuust !
Journalisée
 
 
Re : (Fan Fic) Terres de rêve
« Répondre #85 le: Novembre 09, 2008, 01:41:32 pm »
  • Supa Rank D
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Femme
  • Messages: 645
  • Batteuse du groupe Feather Dreams
Nya !! J'adore ce chapitre. Maintenant, je comprends enfin pourquoi comment la Résistance est née ! =3

Les descriptions étaient superbes, comme toujours, et la seule faute que j'ai vu, Hunter l'a mise. Je me demande comment tu fais pour faire si peu de faute !
Le chapitre était long à souhait, et de l'espoir remonte quand je découvre qu'il y a un descendant qui reste. Je me demande si il est sympa, et je suis bien pressé de voir à quoi ressemble ce "maître".
Je me demande toujours ce qu'est la Prophétie ! J'espère bien qu'il y aura la réponse dans le prochain chapitre ! Ou au moins dans la prochaine partie !
Enfin, chapitre superbe, rien à dire !
Bon courage pour la suite, Sephy-san !
 
Journalisée

Avatar by Mad-chan ! Merci !
 
 
Re : (Fan Fic) Terres de rêve
« Répondre #86 le: Novembre 11, 2008, 03:51:52 pm »
  • Supa Rank F
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Femme
  • Messages: 353
  • Disciple lyrique de maîtresse Sephy


Journalisée
Erithannn-ssaann !*Mad-chan saute sur son rock star favorie.*
Mon chérie est une rock star, yeah ! >w<

Ce passage était très zolie. Sephy était trop mignonne, et c'était mignon quand elle a fait sourire Monsieur le Super-Sayen ! >o<
J'aimais bien ce passage, surtout quand Sephy explique que la résistance, ce n'est pas n'importe quoi ! C'est trop cool ! Trop chou !
A quand la suite ? Bon courage pour la suite, maîtresse sephy ! Et vive les rimes ! >.<

   
Re : (Fan Fic) Terres de rêve
« Répondre #87 le: Novembre 12, 2008, 03:00:58 pm »
  • Supa Rank A
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Femme
  • Messages: 869
  • Bras gauche de Saïko Strife
Pardon pour la faute conne !
*s'enterre*

Merci à tous les quatre pour vos comms ! Malheureusement il va un peu y avoir des mystères jusque dans les dernières suites, mais j'espère vous rassasier entre temps avec un peu d'action ^^ Puisque vous étiez encore partagés au sujet de la prophétie, je me suis débrouillée pour rajouter des infos à son sujet. Quelques révélations arrivent bientôt, bonne lecture !



TROISIÈME PARTIE : Promesse



  Cela faisait déjà une semaine qu'Aokura était parti.
  A Yvanesca, le temps n'avait pas changé ; toujours ce vent glacé, ce ciel souvent obscur, ces immeubles décédés, comme la ville toute entière. Mais à l'extérieur de cet hiver éternel, plus rien n'était pareil.
  La Résistance était découverte.

  La nouvelle était arrivée deux jours après le départ du lycaon, apportée par un loup à fourrure longue. Le messager avait affirmé que les humains de Station Square s'étaient déjà emparés de quelques mobiens qui se rebellaient face à Nelson ; ce dernier craignant un nouvel attentat. Mais il n'avait pas tort de s'inquiéter. En effet, nombreux étaient ceux qui ne lui faisaient plus confiance, même après le traité. Publiquement, l'on avait annoncé dans tous les journaux de la capitale humaine qu'une organisation de mobiens cherchait à renverser la Présidence, en l'accusant sans preuve des maux du monde. Maux contre lesquels Nelson lui-même avait pourtant juré qu'il se battrait. Le président humain avait même déclaré que l'usine Syerra servirait désormais de prison aux membres capturés de cette "Résistance" funeste, qui portaient leurs accusations sans preuve aucune. Déjà de nombreux mobiens rebelles étaient, selon le messager, retenus dans ce cachot humain. Et le nombre de prisonniers croîtrait sans cesse, de toute évidence.

  Sephyra avait donc compris qu'elle était, pour de bon, l'ennemie de Nelson.
  Mais elle ne voulait pas l'être. Elle était bien dans la Résistance, elle y avait ses racines et sa famille... mais elle s'était bien sentie en tant que chasseuse aussi. Elle était partagée, déchirée entre ces sentiments contradictoires ; elle le resta pendant deux jours.
  La nuit du troisième, elle quitta la ville, s'envola à tire d'ailes dans le ciel obscur, en direction de Station Square. Elle brava le vent glacé et fila comme un faucon vers la capitale, sans rien laisser d'autre qu'un petit message à Nox, Erithan et Caelum. Un petit mot d'excuse, où elle déclarait que tout irait bien, qu'on ne devait pas s'en faire pour elle. Qu'elle allait à Syerra, qu'elle parlerait à Nelson, qu'elle tenterait d'arranger les choses.
  Qu'elle essaierait de tout changer, même si tous savaient que c'était trop tard pour ça.
  Les roues de l'Histoire s'étaient remises à tourner, de plus en plus vite, de plus en plus loin, sans ralentir, sans revenir en arrière. Elle, et tous les autres Résistants, savaient bien que plus rien ne changerait.
  Mais ses sentiments ne changeraient pas non plus : elle devait y aller.

  Elle survola rapidement quelques bâtisses voisines de l'effrayante usine. Quelques toitures numérotées... une nouvelle bourrasque passa sur son corps déjà glacé, et soudain, elle releva la tête. Abasourdie, elle contempla avec frayeur cette immense usine couleur bronze, dont les projecteurs guettaient le moindre intrus, éclairant les nuages et les oiseaux qui passaient. Elle était dix fois plus haute que les bâtisses ; dix fois. La roussette n'en revenait pas. Les tuyaux allaient et venaient dans ses parois, ses formes géométriques avaient quelque chose d'intimidant et de repoussant, comme ses cheminées qui crachaient des nuages sombres de fumée. Quelque chose d'obscur, de maléfique. Oui. Il y avait quelque chose de sombre dans l'acier sur le bronze rutilant, les fenêtres étroites qui se serraient pour tenir sur les quelques parois planes, cette immensité qui dominait par sa taille colossale tous les entrepôts alentour. Ces entrepôts qui avaient fait pourrir toute l'herbe des environs, ne laissant que des chemins de terre et des ordures, avec au loin, une ville somptueuse qui chevauchait l'horizon...
  C'est alors que la lumière l'aveugla. Sephyra regarda vers le sol, surprise, mais un flash lui fit perdre tous ses repères l'espace d'un instant qui suffit à un agresseur pour lui envoyer une fléchette dans le bras droit.
  Elle l'arracha aussitôt après l'avoir reçue, un frisson hérissant l'étendue de sa fourrure noire de nuit. Elle était repérée, les humains l'avaient vue, un projecteur était braqué sur elle, elle n'avait plus le moindre échappatoire...
  Sentant le sommeil monter soudainement en elle, elle s'évanouit et se mit à chuter vers le sol, accompagnée par l'éclat des lumières, et d'un vent glacé qui rapprochait la terre de son corps à toute vitesse..

  Lorsqu'elle se réveilla, elle sentit un froid environnant qui la fit frissonner. Etait-elle de retour à Yvanesca ? Non... l'odeur de la ville n'était pas celle qui faisait alors frémir ses narines ; une odeur de vieux, et de produits en tous genres qu'on soumettait à de multiples expériences.
  Elle rouvrit les yeux et se retrouva nez à nez avec un loup blanc cassé, aux poils longs. Ses yeux verts luisants continuaient de la scruter, puis, décochant un petit sourire, il questionna la roussette :
- Tu es enfin réveillée... tout va bien ?
  Sephyra commença par se relever, avant de répondre. Elle se redressa en prenant appui sur ses bras tremblants, pour s'asseoir sur le béton glacé. Elle se trouvait dans une cellule carrée, aux lourds barreaux de fer la privant de liberté. Elle pouvait entendre l'eau goutter dans les profondeurs des cachots, et voyait des tuyaux circuler au plafond. Tout était sombre, mais quelques néons faibles offraient un peu de lumière aux captifs. La roussette contempla son camarade qui gisait dans la même cellule qu'elle, visiblement enfermé depuis longtemps. Sa fourrure s'était un peu obscurcie et salie par endroits, et il avait l'air fatigué, bien que jeune. Il ne portait en guise de vêtement qu'un short brun et une ceinture trop grande pour lui. Sa poitrine à l'air laissait voir à quel point il était maigre.
- Je... où... sommes-nous ? questionna Sephyra d'une voix faible.
- Syerra, répondit le loup avec un nouveau sourire, rassurant et triste à la fois. Les cachots, quoi... tu es membre de la Résistance, toi aussi ?
- Oui... je viens d'Yvanesca, répondit la roussette, le regard perdu dans le vide.
  Elle était visiblement désespérée de s'être laissée prendre par les humains. Remarquant sans mal sa profonde tristesse, le loup posa sa main sur son épaule :
- Ne t'en fais pas, dit-il alors. On va s'en sortir, hein ? Toi et moi, on arrivera à sortir d'ici.
  Sephyra le regarda avec peine. Il détourna les yeux et se frotta la nuque, gêné.
- Enfin, je l'espère de tout mon coeur... Au fait ! Moi, c'est Iden.
  Ce loup avait quelque chose d'apaisant. Dans son regard d'émeraude, sa fourrure aux reflets beiges, ou son sourire d'une grande gentillesse ?... Elle l'ignorait encore.
- Je m'appelle Cae-La Sephyra, déclara alors la mobienne.
- Cae-La... répéta le loup, pensif. Attends ! Tu ne serais pas la fille adoptive d'Anetham, par hasard ?
  Pendant un instant, Iden la regarda avec de grands yeux surpris. Puis sa bouche se fendit en un sourire émerveillé, et il se pencha en avant pour la saluer avec respect.
- C'est un honneur, déclara-t-il. Ne vous en faites pas Princesse, je vous défendrai !
- Princesse ? Mais je... je... balbutia Sephyra. Je t'en prie, redresse-toi, je ne mérite pas que tu t'inclines comme ça...
  Tremblante, Sephyra regarda à nouveau en direction du couloir. Elle commença à entendre du bruit. Des pas. Quelqu'un arrivait.
- Restez calme, conseilla Iden en se plaçant devant elle.
  Les pas étaient proches. Et, dans un coup de vent blanc, un scientifique en blouse passa devant les barreaux de fer, en leur jetant au passage un regard dédaigneux. Sephyra frissonna. Elle était pour de bon l'ennemie des humains... L'homme parti dans les profondeurs de l'usine, elle jeta un regard circulaire dans la pièce, mais les murs impeccablement lisses, certainement en béton armé ou pourquoi pas en cuivre, ne la laisseraient pas s'échapper si facilement. Elle poussa un soupir et se laissa tomber sur le sol, étendue de tout son long.
- Sephyra ! s'exclama Iden. Ca ne va pas ?
  Et comment ça pourrait aller ? La roussette poussa un gémissement faible et sombra dans l'inconscience. Elle sentit juste la main chaude du loup se déposer sur son front glacé, et son souffle tout près d'elle. Elle était toujours enfermée, mais n'avait plus peur.
  Quelqu'un, au moins une personne, était là pour elle.

  Elle resta enfermée deux jours et deux nuits entières, avec pour seule compagnie le jeune Iden. Mais en un rien de temps, elle put apprendre à le connaître. Il était apparemment l'oncle d'une dénommée Luna, petite louve que Sephyra ne connaissait pas. Il était à peine rentré dans la Résistance, aux côtés de tous les autres loups de sa tribu, qu'à sa première mission d'espionnage, il s'était fait prendre.
- J'ai pas été assez discret, avait commenté le loup avec un tic qui étirait son sourire étrangement. Si je pouvais m'enfuir maintenant, j'aurais une tonne d'infos à rapporter, mais vu ma situation...
  Il s'était hâté de reprendre avec un nouveau sourire peu assuré :
- Mais t'en fais pas ! On s'enfuira ; ou bien on trouvera un compromis entre humains et résistants.
- Mais nous ne sommes plus que des ennemis... avait soufflé Sephyra. Nous nous battions pour les mêmes raisons, et maintenant, chacun accuse l'autre des maux du monde...
  Iden était resté pensif un instant, puis avait déclaré :
- Donc, il ne reste qu'un moyen de trouver le véritable fautif de la guerre, et le vrai ennemi à combattre. Nous savons tous ce qu'il a fait, mais pas qui il est... Tous autant que nous sommes, nous défendons la Prophétie qui doit assurer une sérénité éternelle sur Mobius... n'est-ce pas ?
  Sephyra approuva d'un lent signe de tête.
- Seigneur Keliann nous en avait parlé. Ecrite par le prophète Allendil, elle disait que les sept Héros seraient toujours présents pour veiller sur le monde et protéger les faibles... Ce qui signifie que si les familles respectives de ces héros déchus sont détruites, la Prophétie sera réduite à néant, elle aussi. Et alors nos ennemis auront les pleins pouvoirs pour s'en prendre à la planète.
  Un silence avait suivi ses paroles. Le loup avait regardé son amie dans les yeux, puis lui avait soufflé d'une voix profonde :
- Notre ennemi à tous... est responsable de la mort des descendants héroïques. Il est responsable de la mort de Nahru. Il souhaite détruire la Prophétie, et s'emparer du monde.

  Le secret à garder à tout prix. Seule la Résistance s'affublait de cette promesse, ce fait dont la vérité était restée dans l'ombre. Car si tous les mobiens se retrouvaient au courant, ils seraient en danger. Et puis comme l'ennemi pouvait être partout, de toutes façons, la Résistance ne pouvait croire qu'en elle.
  Sephyra sentit les jours défiler le plus lentement possible. Elle passa ses minutes, ses heures, à discuter à voix basse avec Iden, souvent collée à lui pour lutter contre la fraîcheur du lieu. Si elle venait à tomber malade, la cellule dans laquelle ils étaient enfermés deviendrait vraiment un enfer...
  Elle était contente d'avoir fait la connaissance du jeune loup, mais aurait bien aimé la faire dans d'autres circonstances. Il était vraiment gentil, et bon ; ça se lisait même dans son regard. Et sa voix, toujours apaisante, savait détendre toute sa colère, chasser son mal. Sans lui à ses côtés, dans cet univers sombre et impitoyable, elle savait qu'elle aurait certainement abandonné toute envie de vivre.
  Mais il était là. Il était là pour elle, un ami sur qui compter. Grâce à lui, tout s'arrangerait... Oui, ils survivraient et s'enfuiraient ensemble... et tout redeviendrait comme avant.

  Le matin du dixième jour passé à Syerra, dans les cachots obscurs et inquiétants, un humain vint s'arrêter devant la cellule d'Iden et Sephyra. Un autre scientifique en blouse. Pantalon sombre, lunettes rondes, courts cheveux roux. Plantant ses yeux noisettes dans le regard des deux captifs, Il sortit une clef de sa poche, bientôt rejoint par deux gardes humains, visiblement très puissants.
- Monsieur le Président souhaite vous voir... dit-il d'une voix faussement doucereuse. Vous allez nous suivre, je vous prie.

  Sephyra et Iden, solidement tenus par les deux gardes, traversèrent le couloir des cachots. Sombre, étroit, parsemé de cellules desquelles s'élevaient des gémissements suppliants... Des yeux porteurs de toute la tristesse du monde luisaient dans ces ténèbres, cette atmosphère lugubre. A plusieurs reprises, la roussette sentit le désespoir monter en elle. Iden, lui, marchait en regardant droit devant lui, soudain impassible.
  Ils parvinrent dans une grande salle blanche, fortement éclairée par une multitude de néons. Des scientifiques et d'autres gardes étaient bien alignés, bloc-notes en main, au fond de la pièce. Le garde qui tenait Sephyra alla l'attacher sur une chaise en plein milieu de la pièce. Bientôt, la mobienne se retrouva complètement immobilisée, et elle jeta un regard inquiet à Iden, toujours tenu par son garde, près de la porte tout juste fermée. Une autre, à l'opposé, s'ouvrit alors.
  Sephyra ouvrit grand les yeux.
  Le nouvel arrivant la regarda avec froideur.
  Une froideur si triste...



 
Journalisée
Citation
Niark! :] dit :
*tu me choques ._.
Cae-La ~ Télépathie Elric ! Connecte-moi ! dit :
*Désolée.
*('tain pour une fois que c'est moi qui te choque... )
 
 
Re : (Fan Fic) Terres de rêve
« Répondre #88 le: Novembre 12, 2008, 03:14:13 pm »
  • Supa Rank B
  • Modérateurs Atelier
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Homme
  • Messages: 765
  • Avatar Made in Sephyra.
Bon, je sais qui est le "nouvel arrivant". Et, comme l'avait déjà dit Naomi, les immeubles ça décède pas.

Cpas trop mal, m'enfin ... C'est calme. Et puis quelle cruche cette Sephyra ... Elle voit des projecteurs qui illuminent le ciel et elle ne pense même pas qu'ils pourraient lui arriver dans la tronche. *se ramasse un projecteur style 2ème Guerre Mondiale*
Ah, au fait, je savais pas que les oiseaux volaient de nuit. Enfin, à part quelques rares espèces ... Et une abrutie de chauve-souris. *prend un katana en pleine poire*

Voyons voir la suite ... Mais j'ai déjà un pressentiment. Enfin, une théorie. Mais chut ...
Journalisée
Citation
Donfy dit :
**Te masse le dos

***

Donfy dit (19:14) :
*Je vais bien m'auto-torturer comme un sadique ._.
 
 
Re : (Fan Fic) Terres de rêve
« Répondre #89 le: Novembre 12, 2008, 04:54:28 pm »
  • Supa Rank D
  • Modératrice
  • Hors ligne Hors ligne
  • Sexe: Femme
  • Messages: 560
  • Oh yeah ! I am a Thylacine again !
WWW
Au fait, Zéro Absolu n'avait-il pas un nom ? Si je me souviens bien, c'était Natheus, il me semble...

Citation
... des défuntes usines Yvanes.
... des usines désaffectées Yvanes.

Citation
... deux camarades aussi peu vivants...
... deux camarades aussi lymphatiques / amorphes...

Citation
... assisté par de fidèles subordonnés...
... assisté de ses fidèles subordonnés...

Citation
... avait débuté la construction d'un sanctuaire sacré : Nham Orides. Ce sanctuaire serait leur quartier général...
... avait débuté la construction d'un sanctuaire sacré : Nham Orides, leur nouveau quartier général...

Citation
... Et au grand jamais...
... Car jamais, au grand jamais... Cette forme est désuète et lourde, je te propose donc :
... Et tant que les mobiens de cette citadelle auront un souffle de vie, aucun humain n'y sera le bienvenue / ne pourra en souiller le seuil sans en payer le prix du sang...

Citation
... ces immeubles décédés...
... ces immeubles en ruines...

Citation
La nuit du troisième...
La nuit du troisième jour...

Citation
... d'une voix faussement doucereuse...
... d'une voix mielleuse...

Pour résumé, Sephyra, re-lec-tu-re, re-lec-tu-re, re-lec-tu-re !!
Et à propos de Nham Orides, elle ne s'est pas construite en un jour. Combien de temps à pris la construction du sanctuaire, quels sont les artisans qui ont travaillé dessus, quels ont été les matériaux utilisés, combien de mobiens ouvriers a-t-il fallut, comment se sont-ils déplacés sans attirer les humains, comment ont-ils pu travaillé sans engins motorisé  ...?
Et un chapitre entier sur le sujet !! Bien entendu à délayer dans toute la fic pour ne pas se retrouver avec un pavé.


Citation
Bon, ben, ya pas trop d'action, on en apprend quand même un peu plus sur la Résistance ... Mais je pense que le la manque d'action va vite disparaître. Je me trompe ?
Une fiction où l'auteur prend le temps de développer ces personnages et l'intrigue de l'histoire (le gros fils rouge et les petits fils bleus) sont plus important que le kikekoidonhou brut, selon moi.
Journalisée
 
 
Pages: 1 ... 4 5 [6] 7 8 9