Dans les Streets Of Rage, la stupeur était également présente et pouvait se lire sur tous les visages ayant vu la scène.
- Knuckles ... décidément, tu m'impressionneras toujours, pensa Shade, admirative.
Les voyous restants, au nombre exact de huit, hésitaient maintenant à attaquer l'épineux rouge malgré leur supériorité numérique.
- Putain, il est trop balèze celui-là ! Constata un lézard. On va pas pouvoir lui mettre sa race !
- Il a envoyé l'aut' mastodonte et ses potos dans l'décor d'un seul coup ! Ajouta un chien. J'veux pas finir comme eux, ça pas question !
Un tigre, un peu plus imposant que le reste du groupe, s'avança et déclama avec un langage plutôt ordurier :
- Tarlouzes sans cervelle, vous n'êtes vraiment qu'une bande de fiottes ! Moi, j'ai la solution : si vous avez trop peur d'y aller en solo, alors on va y aller tous en même temps ! On lui tombe dessus puis on lui défonce le buffet ! À six contre un, il va pas faire long feu, c'est moi qui vous l'dis !
Les autres paraissaient ravis.
- Ah ouais ! Ça, ça m'plait ! Ricana un rat.
- Voilà un plan comme je les aime ! Fit un hérisson.
- Prépare-toi à compter tes abattis, le rouquin ! Conclut un loup.
À l'écoute de ce mot, le sang de Knuckles ne fit qu'un tour. Une personne en particulier l'avait mis hors de lui en l'appelant comme ça : son rival des Babylon Rogues, Storm l'albatros.
Le leader aux couleurs bigarrées, lui, motivait ses troupes ... à sa manière, avant de sonner la charge.
- Bon, vous vous êtes enfin décidés à montrer que vous avez des couilles ? Vous êtes prêts à venger vos potes tombés sous les coups de ce rasta de mes deux ? Alors, À L'ASSAUUUUUUUUUUT !!!
Et sur des hurlements sauvages, ils se mirent à courir comme des dératés, bien déterminés à réduire en bouillie leur ennemi.
D'abord perplexe suite à cette déclaration un peu comique aux allures de propagande, le mammifère cramoisi retrouva très vite son agressivité naturelle et fit craquer ses poings, signe d'une future distribution de gnons.
- T'es un grand malade toi, heureusement j'ai ce qu'il faut pour te soigner. Seulement, jamais vous ne m'arrêterez, il aurait fallu que vous soyez dix fois plus nombreux pour cela, pensa-t'il en se ruant à son tour sur la horde.
En quelques secondes, les deux bouts se rejoignirent ; le fauve jaune et noir bondit pour prendre l'avantage.
- Viens bouffer tes molaires, connard ! Jura-t'il.
- Dégage ! Vociféra l'échidné qui sauta et, en plein vol, le repoussa d'un coup de pied gauche rageur dans la poitrine.
Le chef de la meute tomba rudement sur le sol en émettant un « ARGH » très bruyant.
- À qui le tour ?! Plaisanta-t'il en atterrissant. Tiens, pourquoi pas toi ?
Knuckles s'en prit au reptile en le frappant d'un grand mawashi de la même jambe dans le visage, suivi d'une puissante droite qui lui cassa la mâchoire et le mit hors combat. Un bélier se détacha du lot et décida d'imiter le taureau. Le guerrier dreadlocké le stoppa en le prenant par les cornes mais la charge était telle qu'ils dérapèrent sur plusieurs mètres, s'éloignant au passage du groupe, avant de s'arrêter pour de bon. Il enchaîna alors les coups de genou dans la face du mouton à une cadence infernale, mais les autres ne mirent pas longtemps à les rattraper. Il laissa choir sa victime par terre, ensanglantée et dans les pommes, puis courut vers le premier venu, qui s'avéra être le canidé de la nuit. L'échidné bondit dans sa direction en armant son bras droit et, en retombant, lui flanqua son poing dans la tronche jusqu'à lui écraser la tête dans le sol. Il releva vite le nez puis empoigna le suivant, le clébard, pour lui administrer un énorme coup de boule sur le front qui le mit KO instantanément. Il ne restait plus que le hérisson et deux rats ; seulement, un détail pouvait changer la donne : ils étaient tous les trois armés. Le premier avait un tuyau de plomb entre les pattes, et d'un mouvement vertical, s'apprêtait à exploser le crâne de son adversaire ; ce dernier évita l'attaque grâce à une petite esquive latérale sur la droite. Il se rapprocha vite de son agresseur, posa sa main droite sur les poignets tenant l'arme pour les bloquer, puis sa main libre sur l'arme elle-même. Cependant, en regardant son adversaire dans le blanc des yeux, il se statufia. En l'espace de quelques secondes, ce ne fut pas le visage apeuré de son opposant qu'il vit, mais celui de ... Sonic ! Knuckles secoua rapidement la tête pour chasser cette image ... et voir maintenant celle de Shadow ! Cette deuxième « apparition » eut pour effet de le faire exploser de colère ... intérieurement pour l'instant.
- Hé ! Qu'est-ce que t'as ? Demanda le loubard aux piquants.
- Je hais les hérissons.
- Quoi ?!
- Tu es sourd ? JE HAIS LES HERISSONS ! JE – HAIS – LES – HE – RIS – SONS !!! ILS – NE – FONT – RIEN – QUE – DE – SE – FOU – TRE – DE – MOIIIIIIII !!! hurla l'échidné qui renvoyait violemment le tuyau contre son porteur à chaque syllabe.

Au QG du GUN, c'était la consternation.
- Mais que lui arrive-t'il ? S'interrogea le directeur.
- Il pète un plomb, je crois, ironisa Shadow.
- D'après ce qu'il baragouine, cela viendrait de sa soi-disante haine envers les hérissons. Vous qui le connaissez si bien, avez-vous quelque chose à me dire à ce sujet ? Demanda le Commandant aux deux hybrides.
- Euh ... non. Fit innocemment Rouge. Pas à ma connaissance.
- Sonic se moque souvent de lui et s'amuse parfois même à l'humilier, mais à part quelques prises de bec et incompatibilités d'humeur, il n'y a pas de quoi en faire un plat, reprit l'espèce vivante suprême.
- Hum ...

De son côté,  le gardien s'était enfin calmé. À présent, il regardait le gars qu'il venait de tabasser avec sa propre arme blanche. Il lui avait littéralement fracassé la tête, du sang coulait d'une grosse entaille au front ; néanmoins, malgré les dégâts apparents, il ne semblait pas être dans un état critique.
Il se tourna ensuite vers les deux loubards restants et, le regard renfrogné, se dirigea vers les rats d'un pas menaçant. Ces derniers possédaient des instruments très tranchants : des couteaux de boucher ! Malgré ça, en voyant la brute rouge s'avancer dans leur direction, ils furent pris de panique et décampèrent sans demander leur reste. Malheureusement pour eux, un autre obstacle de taille bloquait leur fuite.
- On dirait que les carottes sont cuites pour vous, déclara Luke en faisant craquer ses phalanges.
Cette fois, ils étaient bel et bien coincés, sans aucune échappatoire et l'étau se resserrait sur eux à mesure que les épineux s'approchaient. À trois mètres de leurs cibles, ils attaquèrent subitement.
Knuckles courut vers le rongeur qui lui faisait face et le faucha d'un coup de la corde à linge, tandis que le porc-épic décocha un monstrueux crochet du droit dans la face de l'autre nuisible, qui tournoya comme une toupie avant de s'effondrer. Les couteaux avaient volé dans tous les sens au moment où leurs porteurs étaient malmenés, pour heureusement atterrir loin des belligérants et leur épargner de graves blessures. Ensuite, les baroudeurs se baissèrent pour ceindre des bras leurs malheureuses victimes et les relever sans ménagement. À présent dos tournés mutuellement, ils les maintenaient fermement par la taille et jetèrent rapidement un oeil derrière eux. En croisant leur regard, une idée diabolique devait leur avoir traversé l'esprit car ils sourirent. À peine un mètre et cinquante centimètres de distance les séparaient. Comme s'il y avait eu transmission de pensée, ils poussèrent en choeur un grand cri de guerre et exécutèrent simultanément un suplex qui cogna très violemment les têtes de leurs « colis » l'une contre l'autre. Le choc fut si terrible que les rongeurs furent assommés sur le coup ... et sûrement pour très longtemps ! Ils se relevèrent et regardèrent aux alentours. Au même moment, les autres accoururent vers le duo.
- Tout le monde va bien ? Demanda Luke.
- Comme tu peux le constater, nous sommes tous en un seul morceau ... répondit Kouratine.
- ... ce qui n'est pas leur cas à eux, ajouta Persia en désignant tous les bandits dans le coma.
- Comment voulais-tu qu'il en soit autrement ? Répliqua Light. Ces bandits ne sont vraiment pas doués.
- Surveille ton langage ! Retentit une grosse voix. Tu pourrais être très surpris !
Tous se tournèrent en direction de l'intonation. Le rat au bandana et son collègue le rhinocéros s'étaient enfin décidés à intervenir et s'avançaient vers le petit groupe.
- Ah merde ! S'exclama System. Je les avais oubliés ceux-là !

- Quel spectacle ! S'enthousiasma discrètement Memphis. De toute beauté, vraiment !
- Alors comme ça, tout se finit bien pour toi, Knuckles ? Profite bien de tes quelques secondes de gloire, ça ne va pas durer lorsque l'on viendra te chercher, ricana le chef du GUN.
- Il s'est vraiment amélioré, conclut Shadow. Si je venais à me battre contre lui, il pourrait me donner beaucoup de fil à retordre.
Rouge, elle, était soulagée ... et excitée. Les prouesses au combat de Knuckles l'avaient séduites mais elle était surtout contente de voir qu'il s'en était sorti sain et sauf. Toutefois, l'inquiétude la regagna bien vite car elle se doutait de la marche à suivre.
- Quels sont les ordres ? Demanda-t'elle.
À cette question, tout le monde redevint attentif.
- Comme vous le savez tous, le Territoire des Damnés est un gigantesque labyrinthe. Si notre échidné s'enfonce davantage dans cet endroit, la seule chose que nous pourrons faire pour ne pas le perdre de vue sera d'épier ses moindres faits et gestes. Agent Shade !
- Oui, Commandant ?
- Poursuivez la filature, ne quittez pas l'objectif des yeux mais restez dans l'ombre. Cette racaille grouille dans les rues et vous ne devez surtout pas vous faire repérer. La furtivité est votre spécialité, abusez-en. Contactez-nous dès qu'il y aura du nouveau.
- À vos ordres, Commandant !
Puis elle éteignit sa caméra, interrompant la communication.
- Et nous ? Redemanda la chauve-souris.
- Pour l'instant, nous ne pouvons pas intervenir, donc vous restez ici, tous les deux. Mais n'oubliez quand même pas de vous préparer car nous interviendrons cette nuit.
- Génial ! Ça valait vraiment la peine de venir ici en urgence pour rester plantés là ! Ragea Shadow.
- Vous avez vu la situation, je vous ai donné vos instructions, il n'y a rien d'autre à ajouter.
- Et pourquoi l'Agent Rouge et moi ne le ferions pas maintenant ? Avec sa capacité de voler, elle pourrait être affectée à la surveillance aérienne, tandis qu'avec mon contrôle du Chaos, je pourrais foncer dans le tas ou au contraire, faire en sorte que l'on ne me repère pas. Ces voyous ne sont que du menu fretin pour nous, ils ne pourraient pas nous arrêter.
- Ah oui ? Pour qu'elle soit une cible facile en plein air, que vous vous perdiez dans ce dédale ou encore que vous sabotiez la couverture de l'Agent Shade ? Hors de question ! Ne soyez pas aussi prétentieux Agent Shadow !
- Je rêve là, grogna tout bas le hérisson noir, frustré – puis à voix haute – Alors, nous allons tranquillement nous tourner les pouces ici pendant que l'Agent Shade est seule en territoire hostile. Bravo !
Memphis se pencha légèrement vers le directeur du complexe, sans quitter le trio des yeux.
- Ces deux jeunes gens là, sont-ils toujours ... aussi sûrs d'eux ?
- Vous n'avez pas idée. Et encore, ils sont plutôt modestes en ce moment.
- Surprenant.
Pour contrer son patron et « soutenir » par la même occasion son collègue, Rouge tenta d'apporter une autre solution.
- Et si nous utilisions le satellite du GUN pour surveiller le Territoire des Damnés ? Proposa la chauve-souris. Nous épargnerions bien des soucis à notre chère ... nocturnus.
- Ah, le satellite ... eh bien, il est en réparation depuis une semaine à cause de divers incidents techniques, sans gravité mais néanmoins pénalisant. C'est une situation extrêmement préoccupante pour nous car nous sommes privés d'un élément crucial pour la sécurité de Megalo Station. Pour pallier au maximum ce handicap, nous avons instauré ce couvre-feu afin que les habitants ne rentrent pas à une heure trop tardive, et nous avons triplé nos effectifs pour pouvoir garder les secteurs les plus sensibles et les plus peuplés de la ville.
- Inutile de vous dire qu'entre les coûts de réparation du satellite et le déploiement de toutes ces nouvelles troupes, nous avons littéralement fusillé le budget, ajouta le directeur.
- Mais ce sacrifice financier n'a pas été vain puisque Megalo Station est désormais sous bonne garde. Et grâce au couvre-feu, nous pourrons utiliser la moitié de nos effectifs afin de barrer efficacement la frontière des Streets Of Rage, d'attendre que Knuckles en sorte et c'est à ce moment précis que nous l'arrêterons.
Ces nouvelles déclarations ne manquèrent pas d'éveiller encore une fois la curiosité de Batustein et de faire tomber la foudre sur les pieds des deux hybrides.
- Attendez une minute, chaque chose en son temps, Ok ? S'indigna l'espionne ailée. Une semaine que le satellite est en réparation, quand comptiez-vous nous mettre au parfum ?
- Voyons, Agent Rouge. L'Agent Shadow et vous êtes faits pour les missions sur le terrain, pas pour les affaires internes. Par conséquent, j'ai jugé inutile de vous mettre au courant.
- Vous plaisantez, j'espère ? S'offusqua l'espèce vivante suprême. Vous n'êtes pas sérieux en disant faire appel à la moitié des soldats pour l'arrestation d'une seule personne, si ?! Mais la ville sera beaucoup moins gardée, c'est du délire !
C'était la deuxième fois que le hérisson noir, d'habitude si serein, perdait son sang-froid deux fois dans la même journée. À cause de son attitude, son patron était sur le point d'exploser tel une bombe à retardement.
Voyant que la situation ne cessait d'empirer, Memphis estima préférable de quitter cet endroit à l'atmosphère particulièrement électrique. Il regarda sa montre avant de déclarer :
- Pardonnez mon impolitesse mais il se fait tard, et d'autres dossiers m'attendent demain matin.
- Ce serait plutôt à moi de vous demander pardon pour vous avoir retenu aussi longtemps, Maître, s'excusa le Commandant.
Et dans un élan de provocation destiné aux deux hybrides, il ajouta.
- Veuillez également pardonner le manque de discipline et l'insolence dont mes soldats ont fait preuve ce soir, ainsi qu'à l'image négative que vous devez avoir à présent de nous.
Shadow et surtout Rouge étaient estomaqués par ce qu'ils venaient d'entendre. Ils n'en croyaient pas leurs oreilles que leur patron eût osé les humilier de cette façon. Les yeux ronds, tout ce qui sortait de leur bouche était des « il a osé » soufflés, presque imperceptiblement.
- J'ai vu bien pire, rassurez-vous.
- Je vous remercie de votre compréhension – puis se tournant vers le dirigeant du complexe - Monsieur le Directeur, veuillez raccompagner Monsieur Batustein jusqu'à la sortie.
- Bien, Commandant.
- Je vous souhaite une bonne nuit, Maître.
- Vous de même, fit ce dernier en saluant d'une poignée de main. Bonsoir, jeunes gens.
- Bonsoir, répondirent en choeur les concernés avant de lancer un regard empli de haine à l'encontre de leur supérieur.

Une fois hors de l'enceinte du pénitencier, Memphis s'étira à s'en faire craquer tous les membres puis commença à s'éloigner des frontières de l'établissement militaire. Au bout de deux minutes de marche, il bifurqua à sa droite dans une petite ruelle faiblement éclairée par des réverbères. Une voix nasillarde masculine s'éleva derrière lui.
- Aaaah, il était temps que vous sortiez, « Maître Batustein », dit-il en insistant sur ces derniers mots.
L'homme en costume beige se retourna lentement, un sourire en coin. Une belette violette était soudainement apparue, tel un ninja. Elle faisait des moulinets avec un gros revolver. Elle avait le ventre blanc et tous ses vêtements étaient marrons. Elle portait des bottes en cuir dont les parties supérieures et latérales étaient de couleur neige, une ceinture de la même matière autour de la taille avec un étui à pistolet placé du côté droit, des gants dotés d'une plaquette de fer sur le dos de la main et sur la tête, un chapeau cerclé d'une bande noire au-dessus de la base. Les traits les plus marquants étaient sans conteste son regard sarcastique et rusé avec ses petits yeux noirs, ainsi qu'un long croc qui sortait de sa bouche. Il avait l'air relativement décontracté.
Mais il n'était pas seul. Une forme bizarre gesticulait dans tous les sens dans une zone d'ombre. Une fois visible sous la lumière des lampadaires, la silhouette s'avéra être un canard vert. Les seules choses que l'on pouvait remarquer quant à son physique était un foulard rouge autour du cou, ainsi qu'une grande mèche ressemblant à une crête tomber en avant comme une banane. Il était en train de jongler avec quatre boules noires de taille moyenne, se terminant par une petite mèche. Contrairement à son collègue, il semblait être du genre à ne pas tenir en place. Toutefois, lorsqu'il remarqua la présence de Memphis, il cessa immédiatement son manège et vint se poser à côté de son compagnon qui lui murmura :
- Je t'ai déjà dit de ne pas jouer avec tes bombes, imbécile. Un jour, tu vas tous nous faire sauter !
- Oh, arrête de t'inquiéter, elles n'étaient même pas allumées.
Le faux avocat prit la parole.
- Ah, Fang, Bean. Vous ne vous êtes pas trop ennuyés pendant mon absence ?
- Nan, répondit l'oiseau en parlant à une vitesse hallucinante, j'ai cherché et trouvé un moyen d'augmenter la puissance de mes explosifs. Ça va péter !
- Et moi, j'ai réalisé l'affaire du siècle, continua le mammifère. J'ai troqué mon vieux six coups pour cette petite merveille : un Colt Python Magnum, un des pistolets les plus puissants qui existent. Avec ça, je peux transformer n'importe quoi en passoire à gros trous.
Amusé, Batustein sourit.
- Impressionnant. Je vois que vous n'avez pas perdu votre temps pour rien, j'aime beaucoup ça. J'ai une mission pour vous cette nuit. Ça vous dirait de tester vos nouveaux joujous cette nuit ?
Les deux hybrides s'avancèrent vers leur employeur, visiblement très intéressés.
- Nous sommes tout ouïe, patron, répondit Fang. Quelle est cette mission ?
- Cambrioler la plus grande banque de Megalo Station, la Mobius Reserve Bank, tout simplement. C'est dans vos cordes il me semble, hum ?
Pour toute réponse, Bean se mit à hurler de joie en bondissant partout. Son collègue, lui, se contenta seulement de ricaner.
- Et comment ! C'est notre spécialité ! On ne pouvait pas espérer mieux comme mission. Y a-t'il un objectif particulier ?
- Oui. Vous devez voler dix millions de rings, pas un de moins.
- Mmmh ... c'est largement faisable, mais pourquoi avez-vous besoin d'une telle somme ? Nous pouvons dérober ce que l'argent ne peut même pas acheter, vous savez.
- Ha ha ha ha ha ! Je n'en doute pas une seule seconde mon jeune ami, sinon je ne ferais pas appel à vos services. Mais je ne peux pas vous en révéler les raisons, du moins pas maintenant.
- Comme vous vous voudrez, c'est vous qui décidez après tout.
- Je vais vous donner un argument qui va beaucoup vous motiver ; en dehors de la somme que vous devez dérober, libre à vous de piller le reste de la banque si ça vous chante, tout le reste sera à vous. Disons que ce sera votre paye. Satisfaits ?
À l'écoute de l'ampleur de la récompense, le sourire de la belette ressemblait davantage à un large rictus machiavélique et la gaieté du canard à de la folie furieuse. Cependant, ce dernier arrêta subitement de faire le pitre.
- Mais ... et le GUN ? Il y a des soldats partout en ville et un bon paquet d'entre eux traînent aux alentours de la banque. Ça ne va pas être de la tarte, conclut-il sans toutefois montrer une once d'inquiétude.
- Hé hé hé, ces imbéciles sont incapables de s'entendre, de prendre des décisions convenablement et cette attitude déplorable va les perdre. Ne vous faîtes pas de bile, les soldats vont avoir du pain sur la planche cette nuit, rassura Memphis. Environ la moitié sera occupée tout à l'Est ...
- Tout à l'Est ? Interrompit Fang. Mais ça concerne le Territoire des Damnés, ça.
- Exactement, c'est là-bas qu'ils seront affairés. Les effectifs présents dans la mégalopole seront donc considérablement réduits, cette dernière sera beaucoup plus vulnérable, et en conséquence, la Mobius Reserve Bank sera moins bien gardée. Vous devriez vous en sortir sans trop de problèmes.
- Les doigts dans le nez, oui ! Cria l'oiseau hyperactif.
- Parfait ! Dans ce cas, je vous laisse ouvrir le bal. Pillez cette banque ! Faites culpabiliser ces pathétiques militaires pour leur incommensurable inefficacité.
- Hin hin hin ! Avec grand plaisir patron, acquiesça le bandit au chapeau en dégainant son magnum.
- Et vous, boss ? Qu'est-ce que vous allez faire ? Demanda Bean.
- Avec les quelques informations que j'ai pu glané, il faut tout naturellement que j'établisse un plan pour la suite des opérations. Inutile de vous préciser que la réussite de votre mission est indispensable pour le bon déroulement de mes projets.
- Ne vous en faites pas, patron. Tout se passera sans accroc, impossible pour nous d'échouer, fit la belette en s'éloignant avec son collègue.
Une fois ceux-ci sortis de son champ de vision, Memphis sortit de sa poche un petit cylindre gris avec un bouton rouge à son sommet et appuya dessus, puis le rangea aussi sec.
- Cela reste encore à prouver, ricana-t'il avec un sourire machiavélique.


Et voilà, fin de la deuxième partie ! A vos coms et j'espère vous voir nombreux pour la fin de la série "une soirée pleine de surprises" qui est déjà en cours d'écriture. Merci à tous et à plus !

Ouah... Baston *_*

Super chapitre. Franchement, j'adore! L'équilibre est parfait, y'a beaucoup de baston, mais pas inutilement, et très très bien décrit, et ça ne mange pas le scénario ^^ Aucunes fautes d'orthographe, et lecture très fluide. C'est super quoi! J'ai quasiment jamais lut d'aussi bonne fic ^^ En gros, félicitation =3

Bon.Un, cette citation est extraite d'un pavé de dialogues.
Deux, tout l'information passe donc par le dialogue, dixit Solaris (voir les tutoriels de cette section).
Trois, littéralement Batustein demande de cambrioler une banque. À l'opposé du Street of Rage.
Quatre, le cambriolage est cohérent avec Batustein, pas avec Knuckles, id est il est possible d'établir des rapports avec le premier, pas avec le second.

Merci d'analyser plus attentivement mes remarques.

Cinq, je ne cherche pas à faire passer l'information à tout prix par le dialogue, tout dépend de l'utilisation qu'on en fait. Certes, j'aurais pu mettre la réponse de Fang au style indirect du genre "visiblement interressé, Fang demanda quelle était cette mission", mais pour ce qui était de celle de Memphis, "l'entendre" de la bouche du personnage est carrément plus jouissif.

Six, les deux segments d'une histoire, à savoir ici Memphis et Knuckles, même littéralement opposés, finiront tôt ou tard par se rejoindre, ce qui ne serait pas forcément le cas de deux histoires parallèles dans une même fic, re-nuance.

Merci de faire pareil pour les miennes.

Tu me fatigues.

Pour cinq : Solaris, Comment ne pas écrire des histoires. Il te faut quoi, que je te cite et que je te glose le passage ?
Pour six : "Après c'est trop tard." L'explication peut bien venir dans mille ans, c'est maintenant que le lecteur en a besoin.

Je ne suis pas là pour un duel rhétorique, prends ou contente-toi d'un "c'est génial, continue".

Impossible de nier que ton Solaris est très intéressant et complet, je le résume en quatre mots : richesse, cohérence, description et originalité. J'avoue également l'avoir lu avec beaucoup de plaisir, sincèrement.
Seulement, ce n'est pas mon but d'écrire une histoire parfaite sur tous les plans comme si elle allait être publiée ! J'écris une fic, fic = plaisir et plaisir = pas de prise de tête ! Je me fais plaisir à écrire mon histoire d'abord, la technique vient après.

Dis-moi, tes critiques, elles viennent bien de toi ou tu te bases principalement sur Solaris pour les faire ? Parce que c'est la désagréable impression que tu me donnes.
On dirait que tu cherches des défauts qui ne conviennent pas aux règles et conseils de Solaris, or ça je m'en cogne ! C'est toi qui lit et qui critique, je veux que tu sois objectif et que tu me dises franco ce qui te gêne dans ma fic, mais des défauts VRAIMENT gênants, pas des détails d'enculeur de mouche sans importances ! Je prends tes remarques en compte mais je ne les trouve pas adaptée. Après, j'y peux rien si une toute petite merde te fais chier.

C'est génial, continue.

Merde, j’suis en retard. *coup de pelle*


Woohoo, en voilà de l’action ! J’ai l’impression de réviser mes katas ! xDD *shovel shot*
Entre les os qui éclatent, les crânes broyés, les coups de pelle pied dans la gueule, les racailles incultes, les enfoirés pas-là-pour-vous-servir et les scientifiques psychopathes qui vous font pisser dessus, sans parler des musiques légendaires de notre Prince of Persia II, c’est franchement mission impossible de s’ennuyer dans cette fic ! *se suicide*

… Je te l’ai déjà dis, mais plus je lis ses passages, plus j’ai l’impression que c’est mon perso qui est le méchant, ici. :3 xD


… l’antisocial. xDDD

Bref, des combats bien chorégraphiés, super rythmés, des têtes décapitées à coup de tronçonneuse, scalpels et katanas qui volent dans tous les sens adversaires complètement idiots et pourtant hauts en couleurs, des giclées de sang qui sortent de mon écran d’ordi … Miam.
Justement, un fait intéressant de ton jeu de persos est la caractérisation de chacun. Même si certains sont plus ou moins sans grand intérêt à part pour recevoir des coups, ils ont tous une personnalité qui leur est propre ( langage ordurier du tigre, couardise des loubards … ), et personne n’a un comportement terne à provoquer du suicide collectif au cyanure de cypryscszium. Conclusion ? STEPHEN KING !!!!!!!!!! *crève d’extase*

Je sais que je te fais chier avec ça, mais j’arrête pas de te trouver des ressemblances avec ce formidable auteur. Surtout au niveau de la non-réticence à utiliser du vocabulaire vulgaire si ce n’est plus, puis les petits aléas qui brisent la linéarité et ajoutent du « réalisme », les revirements de situation auquel on s’attend vraiment pas … Mais surtout, les trucs mystérieux auquel on veut des réponses, mais qu’on les a pas. :3 La grosse tarte dans la gueule. Ca me rappelle ces bouquins dans lesquels un truc complètement surnaturel se produit, et qu’on a la réponse 700 pages plus tard. Cocktail explosif. J’adore. *crise cardiaque*


Concernant l’orthographe, ben … T’es vraiment chiant. Pourquoi faut toujours que tu emploies des expressions que je connais pas, bordel !?


CA M’ENERVE ! *crève*
Sinon au niveau de l’écriture … là c’est corrigé, mais au niveau des temps, faut bosser hein ! xD *shovel shot* En tout cas j’ai été très étonné de retrouver du subjonctif imparfait par ici. On n’en trouve pas assez dans les fanfictions. ^^
Bref, à part quelques petites erreurs d’orthographe, rien de bien grave.


… et c’est quoi ce cylindre au bouton rouge ? Je rêve, ou c’était pas dans les textes de bêta correction ? J’en étais sûr … Memphis les a manipulés. *se pisse dessus*

A quand Shark ? :333 J’ai un mauvais pressentiment à ce sujet ...
Je pense avoir une petite idée de l’utilité des ces … 10 000 000 rings, mais franchement, je ne suis pas sûr. Il y a tellement de choses à faire …
Et cet enfoiré de Memphis, j’ai vraiment de plus en plus l’impression qu’il est schizophrène le coco. :D


Bon, ben j’attends avec impatience la suite, j’aiguise bien mon scalpel, remet de l’essence dans ma tronçonneuse, affine mes katanas … je veux des fautes. =) *tête de psychopathe*


Ah, un dernier truc !


RESIDENT EVIL !!!!!!! *crève d’extase*


Bon, je suis déjà mort quatre fois rien que pour ce commentaire, alors arrêtons les dégâts-là avant que Kenny ne reprenne ma place.


Allez, à bientôt, see yah, t’schuss, ciao … *meurt pour de bon … ou presque ?*

Bonsoir, j'ai lu a fic et je trouve qu'elle commence super bien.
Tu as réussi à trouver un bon fil conducteur.

J'adore la scène combat de rue c'est excellent avec en plus l'envie de massacre de knuckles mais aussi sa frustration très bien représenté. Sentiment de culpabilité chez Rouge, inhabituel mais très marrant.

C'est cool de ta part d'avoir mis des personnages qui proviennent d'autres fics ( lu aussi  )

Donc au niveau du texte, pas trop de fautes, enfin j'ai lu assez vite donc .... Les paragraphes sont assez limpides, on ne s'y perd pas, attention de ne pas faire trop de pavé sinon sa devient lassant.

Donc en conclusion, une fic qui va sûrement continuer à être sympathique, personnages attrayants, donc je t'encourage à continuer à persévérer sur cette voie  . J'attend la suite avec impatience.

J'ai...j'ai...j'ai tout lu d'une traaaaite ! X.X :masochiste:
Voilà, enfin c'est fait, j'ai la conscience tranquille et une super fic de plus à suivre ! Je t'avais dit que je lirais, je t'avais dit, eh ben c'est fait ! Et franchement, je regrette pas ! Même si ça m'a prit deux heures à lire, tu écris trop, vilain !

Bon, franchement, c'est très bien joué, je sens que tu as un bon fil conducteur, une histoire bien prévue, ça pue pas l'improvisation comme c'était autrefois le cas chez moi. Le style d'écriture varie entre le simple et très agréable au compliqué et très littéraire, mais en moyenne, c'est très agréable à lire, très facile, ça se fait d'une traite. Au niveau de l'histoire en elle-même, le fait de créer un frère à Eggman sort un peu du classique, c'est bien fichu, pareil pour...la torture mentale que tu as fait à Knuckles...ESPÈCE DE SALE SADIQUE !!! Franchement, tu tues bien Knux, là, on a réellement de la peine pour lui (Et sur le coup, tu m'as fait haïr Shadow alors que je l'admire depuis SA2...briseur de mythes, sadique, je te hais, je ne te lirai plus T.T *Sbaffa* Nan j'déconne xD Mais crois-moi, au niveau du scénario, j'aime bien également le fait que tu laisses les personnages comme Sonic de côté pour le moment, histoire de concentrer le récit sur les autres. Bien joué ! Le fait de mélanger des fan-charas aux persos officiels m'a aussi étonné...je veux dire, c'est pas comme si ça avait jamais été le cas, mais là, t'as cinq fan-charas et un ou deux officiels...bizarre mais en fait c'est très bien foutu ! Kewl, y a System ! Persia, Luke, Light et Koukieratine *paf* -. Bon, ensuite, l'histoire au sujet des Babylon Rogues m'a l'air oubliée...mais tu vas sûrement la reprendre après, j'ai hâte franchement ! Bravo aussi pour l'énorme baston qui est très bien décrite, quoique les héros s'en sortent assez bien, mais tu t'es justifié un peu avant, donc ça passe...hâte de voir la suite à ce niveau là ! 

Bon, ensuite, y a des défauts, mais je vais pas chier, hein. Les fautes d'orthographe de temps à autre, assez rares, les dialogues PARFOIS un poil simples, quoique jamais inutiles, et ensuite, un truc plus personne qui est sans doute lié au fait que j'aie tout lu d'un coup(2H eures, j'ai cru mourir X.X), c'est la longueur des derniers chapitres. Ouais quoi, triple post ! Impressionnant ! Continue comme ça, deviens comme Rekkua !

Bref, tu l'auras compris, j'ai carrément A-DO-RÉ lire ta fic et j'ai follement hâte de lire la suite, alors bonne chance !

Ouaaah*arrive en courant* Désolé pour le retard !!

-Alors ,qu'est-ce que je peut dire ,pensa StarSilver,a j'ai trouvé!

Salut knuckèv, j'ai lu ta fic il y a quelques jours  mais j'osai pas mettre de commentaire.
Normalement ,j'aime pas quand une fic parle trop de baston ,mais la bizarrement j'ai adoré !    
Et le fait de prendre Knuckles comme héros principal et de lui faire avoir des problèmes sentimental me plait beaucoup aussi !!

Continue comme ca knuckev , ta fic merite bien d'être dans le best of elle est vraiment géniale, j'ai le même avis qu'Oméga Ridley. sur presque tout les point

Continu d'écrire si tu pense être motivé, tu as du talent(même si c'est pas à moi de dire ca ), prend ton temps pour écrire la suite, pour que tes fan puisse saliver tranquillement^^*part se cacher*

PS: désolé si je m'exprime mal