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Bonjour ! Oui, je sais, encore moi... Je commence donc la suite de ma première fanfic " Sonic et une nouvelle arrivée ". D'abord, je tiens à dire que dans mon hstoire, il y aura des moments qui ressemblent à ceux de Sonic Chronicles, mais je ne me suis pas inspirée du jeu, j'avais déjà écris l'histoire avant de connaître l'histoire de Sonic RPG. Euh..., je crois que j'ai rien d'autre à dire, à part que qu'il y aura de nombreux ( pas beaucoup mais pas peu...) nouveaux persos. Donc bonne lecture. N'oubliez pas les critiques pertinentes !
Le fléau de Jandore
Chapitre 1 : L'été ne fait que commencer...
Vacances. Ce mot à lui seul donne déjà une idée sur l'état d'esprit des mobiens, habitants de la planète Mobius. Soulagement, joie, détente... Tous ces sentiments positifs sont partagés en ce début d'été. Le ciel bleu sans nuages était enthousiasmant. D'ailleurs, le soleil brillait déjà très fort, en ce chaud matin. L'agitation était presque à son comble. Tout le monde préparait ses affaires pour les voyages, et les départs à la plage. Les plus rapides étaient déjà arrivés aux stations balnéaires. Les plus lents bouclaient à peine leurs valises. Et il y a les Mobiens qui étaient en voiture, sûrement les moins chanceux : les embouteillages s'accumulaient, toujours et encore. Une chaleur étouffante, les gosses qui criaient et sautaient dans les voitures, les klaxons retentissant ici et là... les chauffeurs mordaient leurs volants pour éviter de commettre des choses qu'ils regretteraient plus tard...
La ville en elle-même n'était pas calme non plus. Cependant, les rues étaient vides. Juste quelques feuilles bercées par la brise. Mais les feuilles n'étaient pas les seules à se laisser emporter par le vent. Quelqu'un d'autre aussi profitait pleinement du souffle estival. Il y avait aussi un hérisson loin d'être banal, avec ses gants blancs et sa couleur de peau bleue. Il portait aussi des chaussures rouges à lacets blancs. Ses yeux étaient d'un vert éclatant. Il se trouve qu'il est le héros de Mobius. Ce hérisson avait déjoué maintes fois des attaques ennemies du Dr Eggman, un scientifique disjoncté voulant conquérir le monde et ennemi juré de Sonic. Comment ? Grâce à sa vitesse légendaire. C'était grâce à ce don qu'il s'appelait Sonic the Hedgehog. Vu l'absence de personnes dans les ruelles, le jeune hybride en profitait pour courir un peu, son activité préférée. Sonic arrêta sa randonnée à la grande place. Une horloge était placée sur le haut d’un bâtiment. D’un coup d’œil, il constata qu’il était temps d’y aller... Il reprit sa course dans une autre direction. Le hérisson s’engouffra dans la forêt. Il slalomait entre les nombreux arbres, rebondissait sur les troncs de certains d’eux. Toujours à sa vitesse favorite. Les bois se finissaient trop vite. L’hybride était arrivé à destination, juste devant une maison en forme de tête de renard. Sonic entra sans frapper. Ne voyant personne, il appela : - Tails, t’es là ?! Une porte s’ouvrit. Un petit hybride en sortit. C’était un jeune renard à deux queues. Une mèche à trois bouts se dressait au-dessus de son front. Des taches de suie juraient avec sa fourrure jaune et blanche. Il avait lui aussi des gants avec deux anneaux noirs et ses chaussures étaient jaunes et rouges. Ce renard, répondant bien au nom de Tails ou Miles Tails Prower, était le meilleur ami de Sonic, ils se connaissaient depuis longtemps. Tous les deux, ils avaient combattu leur principal ennemi. - Salut Sonic ! Tu arrives à temps, je viens de finir les derniers réglages de mon avion. - Tant mieux ! Tu me montres ? Tails repartit suivi de Sonic. Ils traversèrent un long couloir. Les deux hybrides pénétrèrent dans un grand garage aux murs métalliques. Il y avait le bazar à côté comme des meubles, des pneus et d’autres bricoles. Au centre de la pièce se trouvait un avion bleu et jaune flambant neuf avec deux queues de renard comme logo. On appelait cet appareil le «Tornado» ou le «Cyclone». Une caisse à outils se trouvant juste à côté de l’avion laissait supposer que Tails venait d’y apporter des ajustements. Même si l’allure de Tails paraissait simple et courtoise, ce renard était en réalité un surdoué, expert en machine. Sonic s’approcha du véhicule. - On dirait que t’as fait du bon boulot ! constata-t-il. - Euh merci… répondit timidement Tails. Tu veux qu’on le teste ? Pour voir si tout va bien… - Bien sûr ! J’ouvre la porte du garage ! - Je vais me débarbouiller et j’arrive. Cinq secondes plus tard, le portail automatique de la remise était ouvert. Quelques secondes plus tard, Tails revenait bien décrassé. Il monta au poste de navigateur et mit en marche le Tornado. Sonic préférait rester sur l’aile de l’avion. Un rayon de soleil aveuglait un peu le pilote. Le moteur ronflait, les hélices tournaient de plus en plus, le Tornado commençait à avancer. - Allons-y ! Le Cyclone décollait sitôt. Maintenant dehors, un courant agréable d’air fouettait le visage de Sonic et de Tails. Une bonne balade venait de commencer.
A la maison blanche, une réunion avait lieu dans le cabinet du président. Celui-ci était présent, assis à son bureau. Deux gardiens se trouvaient à côté de lui, complet noir et lunettes de soleil intégrées. En face du président se trouvait un officier bien habillé avec son uniforme bleu marine et ses boutons d’or, même s’il était assis d’une façon un peu malpolie. Une autre personne se trouvait là aussi, sous la demande de l’officier. - Alors, monsieur le président… Pourquoi m’avez-vous encore dérangé ? demanda impertinemment le gradé. - Je me passerais de vos commentaires, Walter, répondit le chef d'État. Il s’agit d’une affaire qui demande un minimum d’attention. Le président se frottait le menton. - Voilà quatre mois que le scientifique Ivo Robotnik ne se fait plus remarquer, ce qui n’est pas habituel… - Ben tant mieux ! Il a peut-être abandonné… ou alors il travaille à une nouvelle attaque. - Justement ! Il faudrait envoyer quelqu’un dans la base de ce cinglé et voir ce qu’il en est. - Le « quelqu’un » en question, ce n’est tout de même pas moi, hein ? interrogea Walter peu sûr de lui. - Non, je ne veux pas d’échec. Walter, vexé, ne dit plus un mot. Le président donnait ses instructions, pendant quelques minutes. Puis, il voulut parler d’autre chose. Un des gardes du corps posa presque subitement son doigt sur une de ses oreillettes. D’après lui, il y avait des ondes électriques inhabituelles dans le cabinet du président. L’autre gardien pointa le doigt vers le plafond. N’importe qui aurait pu remarquer que l’araignée désignée par le garde du corps était loin d’être ordinaire. En effet, elle était dorée, avait un spot lumineux rouge sur la tête et avait du métal en guise de peau. Située au plafond, l'arachnide était difficile à attraper… pour quelqu’un qui n’avait pas d’ailes. Une silhouette s’éleva, en un battement d’ailes s’empara de l’insecte, et le serra tellement fort que la bestiole éclata en morceaux. - Heureux de constater que vous n’avez pas négligé vos réflexes, mademoiselle Rouge. Rouge the Bat. Une des meilleures agents engagées par Walter, Rouge est obsédée par les bijoux et pierres précieuses. Elle était tantôt agent secret, tantôt voleuse de bijoux. Ses coups de pieds sont dévastateurs au combat. La chauve-souris blanche aimait bien flirter aussi. Elle portait une tenue assez provocante noire et violette. Ses bottes et ses gants étaient blancs avec un cœur violet au bout. Rouge faisait un sourire fier et insolent. - Ce petit incident donne déjà un idée de ce que je voudrais vous parlez. J’ai bien l’impression que l’on m’espionne. Cette araignée appartenait sûrement aux espions, pour nous écouter, ou nous filmer. D’ailleurs, d’autres accidents de ce genre sont déjà arrivés auparavant… - Peut-être un coup d’Eggman… dit Walter. - Non, ça m’étonnerait, répondit Rouge. - Qu’est-ce qui vous fait dire cela ? - Intuition féminine. Rouge avait répondu avec un air si enjôleur, que Walter ne riposta pas. Le président ordonna à Walter de mener son enquête sur ces deux affaires. Mais en priorité, retrouver Robotnik. Sur ce, il les libéra. Sortis de la maison blanche, L’officier répéta ce que le président leur avait demandé : - Maintenant que vous savez ce que vous avez à faire, au travail bonne chance, et tout ce qui va avec ! Walter ne perdit pas de temps et fila en vitesse ! Il lui fallait savourer un bon cocktail bien frais.
Quant à Rouge, elle partit dans une direction opposée. Du travail en pleines vacances d’été. Elle qui avait prévu de se promener à la plage. Et puis pourquoi devrait-elle se priver ? Le boulot attendra. C’était ce que pensait la chauve-souris. Rouge se retourna soudainement puis regarda aux environs, elle se sentait espionnée… Comme elle ne vit finalement rien, elle songea que c’était sûrement la chaleur. En vérité, elle avait raison. Seulement, elle ne se doutait pas que l’espion, plutôt les espions, se trouvaient sur le toit d’un immeuble. Encapuchonnés, deux individus épiaient la chauve-souris, ils avaient un ordinateur portable. - C’est elle qui a détruit notre «Furtif-Z» ? demanda l’un d’eux. - Je crois bien, répondit l’autre. La dernière image que j’ai vue était une main blanche… Et puis, c’était la seule personne pouvant atteindre le plafond. Je t’avais bien dit qu’il ne fallait pas le disposer à l’intérieur ! Écoutes-moi quand j’te parle !! - T’as vu comme elle est canon ?! Regarde-la bien ! L'inconnu qui ne divaguait pas agrippa son complice et s’en alla avec lui.
Au centre ville, l’ambiance était tout autre. C’était la turbulence totale dans les magasins bondés. Après tout, c'était la période des soldes, autant en profiter ! Les rayons étaient remplis de gens mais presque vides de produits. Des queues comme infinies longeaient les allées. L’argent passait bien alors les caissiers n’avaient pas à se plaindre. Après tout, il fallait acheter de nouveaux maillots, des seaux et des pelles pour jouer dans le sable, et de bons hamacs. D’autres gens préféraient faire du lèche-vitrine. Néanmoins, si on était assez malin, on venait avant tout le monde. Quelques personnes prévoyantes l’avaient fait, par exemple une jeune hybride. Une hérissonne bleue aux longs cheveux tressés. Elle portait un top vert à bretelles qui ne couvrait pas tout son ventre, ainsi qu’un pantalon au style «army» qu’elle avait retroussé probablement à cause de la chaleur. Ses yeux étaient vert clair. Aussi normale qu’elle paraissait l’être, cette hérissonne avait des pouvoirs lunaires et un passé difficile. Elle avait perdu ses parents à l’âge de douze ans, à cause de son grand frère encore vivant. Du reste, elle avait abattu le responsable principal de son malheur, sur une planète ignorée, avec l'aide de Sonic et de ses amis. Maintenant, elle essayait de reconstruire sa vie avec son aîné. En ce moment, Elle regardait les boutiques remplies en se disant qu’elle avait bien fait de venir plus tôt. Sélia, l'hérissonne en question, repartait chez elle.
Elle prenait l'autocar, qui l’emmenait près d’un escalier. Sélia descendit les nombreuses marches et se trouva devant un lac. L’eau était bleue et attirante mais connue pour son impureté, personne ne venait s’y baigner. Une assez petite maison en bois se trouvait là. Sélia y entra. - Tu rentres enfin. Sélia leva le regard vers celui qui lui parlait. Il s’agissait de son grand frère Xatio. Un hérisson jaune avec trois mèches. Il portait un pantalon semblable à celui de sa sœur, et un blouson vert court, sans boutons ni manches. Enfin, ses grosses bottes étaient noires. - J'ai un peu tardé...se contenta-t-elle de répondre sèchement. - Tu... as demandé pour moi ? - Oui. La clinique est prête à te recevoir. On pourra même y aller cet après-midi. Après, on verra selon le résultat... Depuis deux mois, Xatio ne pouvait plus marcher. Il avait utilisé presque toute son énergie pour aider sa sœur et la bande de Sonic. Il avait été prévenu qu'il ne s'en sortirait peut-être pas, il avait eu cependant de la chance. Malheureusement, comme tout se paie, le hérisson perdait petit à petit l'usage de ses membres. Ne sachant pas si ce serait définitif, Il avait demandé à sa sœur de prendre rendez-vous pour lui. - Euh, Sélia, je voudrais te demander... - Pardon mais j'aimerais me reposer. Xatio commençait à avoir l'habitude du comportement froid de sa sœur à son égard. Elle lui en voulait encore par rapport à leurs parents, car même s'il ne voulait pas causer de catastrophes, il avait contribué à leur meurtre. Sélia s'allongea sur le matelas lui servant de lit. Avant d'essayer de fermer l'œil, elle regardait un peu sa maison. Son frère et elle n'étaient pas riches mais ils avaient pu acheter le strict nécessaire. Un réfrigérateur, une petite cuisinière, deux matelas, et l'essentiel hygiénique – dans une pièce à part bien évidemment. Les murs de la maison, bien que neufs, avaient un air usé. Des fissures parsemaient le plafond... - Sélia, et si on y allait tout de suite ? demanda l'infirme. - Euh... où ça ? - Ben à la clinique ! - Mais... - Pas de « mais » ! Après tout, je t'ai prêté de l'argent ce matin pour ton maillot et autres bricoles... tu pourrais me rendre la pareille. Sélia aurait pu dire qu'elle avait déjà rendu un service en allant à la clinique, mais elle avait anticipé la réponse habituelle de son ainé : « C'est moi le plus grand, tu me dois allégeance ! ». Elle se leva donc et aida son frère à sortir de sa chaise. Tous deux sortirent ensuite de la maison, Xatio agrippé à Sélia. Heureusement, celui-ci n'était pas trop lourd...
Les deux hybrides montèrent les escaliers. En attendant le bus, ils parlèrent un peu. Un peu de verdure se trouvait près d'eux. Xatio ne put résister à faire une démonstration de son pouvoir : il contrôlait la flore. Le hérisson attira l'attention de sa cadette sur la végétation. Il fit ensuite un geste de la main, et presque en même temps, une pousse s'éleva et une fleur rose pâle en sortit, bien plus vite qu'une autre plante. Des petites feuilles se pointaient sur la tige. Ne pouvant pas la prendre lui même, le jeune hybride fit jaillir une branche épaisse. La fleur se trouvant sur la branche, Xatio n'eut qu'à attirer la longue tige près de lui et de saisir le bouton.
Le bus s'arrêtait quelques secondes après devant les deux hérissons. Xatio monta d'abord soutenu par sa sœur, puis celle-ci monta. Le trajet finissait. Sélia et Xatio entrèrent dans la clinique. Ils allèrent ensuite dans la salle d'attente. Après environ six minutes d'attente, une infirmière vint chercher Xatio. Sélia l'aida à aller dans le cabinet médical. Elle avertit ensuite son frère qu'elle allait faire un tour le temps de l'entretien. Son frère ne put faire autre chose qu'accepter. Elle partit de l'hospice. Pendant qu'elle se promenait sur le trottoir, elle entendit un cri de fureur. Elle regardait devant elle, histoire de savoir ce que c'était... A peine avait-elle levé la tête que quelqu'un l'avait percuté, et la fit tomber. L'hérissonne ne s'était pas encore remise du choc qu'elle se sentait soulevée. La personne l'avait remise debout et s'était vite cachée derrière un stand de fruit à proximité. Un homme tenant un rouleau à pâtisserie avançait le visage rouge de colère vers la jeune fille. - Vous n'auriez pas vu un vaurien courir des pommes à la main ?! demanda-t-il. Sélia jeta un vif coup d'œil près du présentoir à fruit et en voyant la mine suppliante du « vaurien », elle répondit que non. - Grrr ! S'il croit qu'il va s'en tirer comme ça, il se trompe !! Attends un peu que j'attrape ce voleur !! Aussitôt, il partit encore plus enragé. Sélia soupira un peu. L'individu sortit de sa cachette. - T'es pas nulle, tu sais ? balança-t-il. Si ça aurait été quelqu'un d'autre, je serais en train de me faire déplumer... « Déplumer », oui. Après tout, même si c'était un hybride, il n'en restait pas moins un oiseau dans la chaîne alimentaire. Un faucon, plus précisément. Il avait un plumage violet et... une chevelure noires. Ses cheveux étaient attachés en queue de cheval. Seules trois bouts de mèches se dressaient sur son front. Il avait des yeux rouges. Son bec était beige clair. Il portait une veste noire et un pantalon large gris. Ses baskets étaient rouges avec de fins lacets blancs. Trois longues plumes composaient sa queue. Il tendit une pomme à Sélia. - Prends là, tu la mérites bien ! Sur ce, le faucon prit la poudre d'escampette. Sélia le regardait partir. Quand l'oiseau disparut de son champ de vision, elle repartit en direction de l'hôpital.
A suivre...
« Dernière édition: Novembre 06, 2009, 03:14:19 pm par Sonic vs Knuckles »
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