Bonjour ! Oui, je sais, encore moi... Je commence donc la suite de ma première fanfic " Sonic et une nouvelle arrivée ". D'abord, je tiens à dire que dans mon hstoire, il y aura des moments qui ressemblent à ceux de Sonic Chronicles, mais je ne me suis pas inspirée du jeu, j'avais déjà écris l'histoire avant de connaître l'histoire de Sonic RPG. Euh..., je crois que j'ai rien d'autre à dire, à part que qu'il y aura de nombreux ( pas beaucoup mais pas peu...) nouveaux persos. Donc bonne lecture. N'oubliez pas les critiques pertinentes !



Le fléau de Jandore


Chapitre 1 : L'été ne fait que commencer...

Vacances. Ce mot à lui seul donne déjà une idée sur l'état d'esprit des mobiens, habitants de la planète Mobius. Soulagement, joie, détente... Tous ces sentiments positifs sont partagés en ce début d'été. Le ciel bleu sans nuages était enthousiasmant. D'ailleurs, le soleil brillait déjà très fort, en ce chaud matin. L'agitation était presque à son comble. Tout le monde préparait ses affaires pour les voyages, et les départs à la plage. Les plus rapides étaient déjà arrivés aux stations balnéaires. Les plus lents bouclaient à peine leurs valises. Et il y a les Mobiens qui étaient en voiture, sûrement les moins chanceux : les embouteillages s'accumulaient, toujours et encore. Une chaleur étouffante, les gosses qui criaient et sautaient dans les voitures, les klaxons retentissant ici et là... les chauffeurs mordaient leurs volants pour éviter de commettre des choses qu'ils regretteraient plus tard...

La ville en elle-même n'était pas calme non plus. Cependant, les rues étaient vides. Juste quelques feuilles bercées par la brise. Mais les feuilles n'étaient pas les seules à se laisser emporter par le vent. Quelqu'un d'autre aussi profitait pleinement du souffle estival.
Il y avait aussi un hérisson loin d'être banal, avec ses gants blancs et sa couleur de peau bleue. Il portait aussi des chaussures rouges à lacets blancs. Ses yeux étaient d'un vert éclatant. Il se trouve qu'il est le héros de Mobius. Ce hérisson avait déjoué maintes fois des attaques ennemies du Dr Eggman, un scientifique disjoncté voulant conquérir le monde et ennemi juré de Sonic. Comment ? Grâce à sa vitesse légendaire. C'était grâce à ce don qu'il s'appelait Sonic the Hedgehog.
Vu l'absence de personnes dans les ruelles, le jeune hybride en profitait pour courir un peu, son activité préférée. Sonic arrêta sa randonnée à la grande place. Une horloge était placée sur le haut d’un bâtiment. D’un coup d’œil, il constata qu’il était temps d’y aller... Il reprit sa course dans une autre direction. Le hérisson s’engouffra dans la forêt. Il slalomait entre les nombreux arbres, rebondissait sur les troncs de certains d’eux. Toujours à sa vitesse favorite. Les bois se finissaient trop vite. L’hybride était arrivé à destination, juste devant une maison en forme de tête de renard. Sonic entra sans frapper. Ne voyant personne, il appela :
- Tails, t’es là ?!
Une porte s’ouvrit. Un petit hybride en sortit. C’était un jeune renard à deux queues. Une mèche à trois bouts se dressait au-dessus de son front. Des taches de suie juraient avec sa fourrure jaune et blanche. Il avait lui aussi des gants avec deux anneaux noirs et ses chaussures étaient jaunes et rouges. Ce renard, répondant bien au nom de Tails ou Miles Tails Prower, était le meilleur ami de Sonic, ils se connaissaient depuis longtemps. Tous les deux, ils avaient combattu leur principal ennemi.
- Salut Sonic ! Tu arrives à temps, je viens de finir les derniers réglages de mon avion.
- Tant mieux ! Tu me montres ?
Tails repartit suivi de Sonic. Ils traversèrent un long couloir. Les deux hybrides pénétrèrent dans un grand garage aux murs métalliques. Il y avait le bazar à côté comme des meubles, des pneus et d’autres bricoles. Au centre de la pièce se trouvait un avion bleu et jaune flambant neuf avec deux queues de renard comme logo. On appelait cet appareil le «Tornado» ou le «Cyclone». Une caisse à outils se trouvant juste à côté de l’avion laissait supposer que Tails venait d’y apporter des ajustements. Même si l’allure de Tails paraissait simple et courtoise, ce renard était en réalité un surdoué, expert en machine. Sonic s’approcha du véhicule.
- On dirait que t’as fait du bon boulot ! constata-t-il.
- Euh merci… répondit timidement Tails. Tu veux qu’on le teste ? Pour voir si tout va bien…
- Bien sûr ! J’ouvre la porte du garage !
- Je vais me débarbouiller et j’arrive.
Cinq secondes plus tard, le portail automatique de la remise était ouvert. Quelques secondes plus tard, Tails revenait bien décrassé. Il monta au poste de navigateur et mit en marche le Tornado. Sonic préférait rester sur l’aile de l’avion. Un rayon de soleil aveuglait un peu le pilote. Le moteur ronflait, les hélices tournaient de plus en plus, le Tornado commençait à avancer.  
- Allons-y !
Le Cyclone décollait sitôt.  Maintenant dehors, un courant agréable d’air fouettait le visage de Sonic et de Tails. Une bonne balade venait de commencer.


A la maison blanche, une réunion avait lieu dans le cabinet du président. Celui-ci était présent, assis à son bureau. Deux gardiens se trouvaient à côté de lui, complet noir et lunettes de soleil intégrées. En face du président se trouvait un officier bien habillé avec son uniforme bleu marine et ses boutons d’or, même s’il était assis d’une façon un peu malpolie. Une autre personne se trouvait là aussi, sous la demande de l’officier.
- Alors, monsieur le président… Pourquoi m’avez-vous encore dérangé ? demanda impertinemment le gradé.
- Je me passerais de vos commentaires, Walter, répondit le chef d'État. Il s’agit d’une affaire qui demande un minimum d’attention.
Le président se frottait le menton.
- Voilà quatre mois que le scientifique Ivo Robotnik ne se fait plus remarquer, ce qui n’est pas habituel…
- Ben tant mieux ! Il a peut-être abandonné… ou alors il travaille à une nouvelle attaque.
- Justement ! Il faudrait envoyer quelqu’un dans la base de ce cinglé et voir ce qu’il en est.
- Le « quelqu’un » en question, ce n’est tout de même pas moi, hein ? interrogea Walter peu sûr de lui.
- Non, je ne veux pas d’échec.
Walter, vexé, ne dit plus un mot. Le président donnait ses instructions, pendant quelques minutes. Puis, il voulut parler d’autre chose.
Un des gardes du corps posa presque subitement son doigt sur une de ses oreillettes. D’après lui, il y avait des ondes électriques inhabituelles dans le cabinet du président. L’autre gardien pointa le doigt vers le plafond. N’importe qui aurait pu remarquer que l’araignée désignée par le garde du corps était loin d’être ordinaire. En effet, elle était dorée, avait un spot lumineux rouge sur la tête et avait du métal en guise de peau. Située au plafond, l'arachnide était difficile à attraper… pour quelqu’un qui n’avait pas d’ailes. Une silhouette s’éleva, en un battement d’ailes s’empara de l’insecte, et le serra tellement fort que la bestiole éclata en morceaux.
- Heureux de constater que vous n’avez pas négligé vos réflexes, mademoiselle Rouge.
Rouge the Bat. Une des meilleures agents engagées par Walter, Rouge est obsédée par les bijoux et pierres précieuses. Elle était tantôt agent secret, tantôt voleuse de bijoux. Ses coups de pieds sont dévastateurs au combat. La chauve-souris blanche aimait bien flirter aussi. Elle portait une tenue assez provocante noire et violette. Ses bottes et ses gants étaient blancs avec un cœur violet au bout. Rouge faisait un sourire fier et insolent.
- Ce petit incident donne déjà un idée de ce que je voudrais vous parlez. J’ai bien l’impression que l’on m’espionne. Cette araignée appartenait sûrement aux espions, pour nous écouter, ou nous filmer. D’ailleurs, d’autres accidents de ce genre sont déjà arrivés auparavant…
- Peut-être un coup d’Eggman… dit Walter.
- Non, ça m’étonnerait, répondit Rouge.
- Qu’est-ce qui vous fait dire cela ?
- Intuition féminine.
Rouge avait répondu avec un air si enjôleur, que Walter ne riposta pas. Le président ordonna à Walter de mener son enquête sur ces deux affaires. Mais en priorité, retrouver Robotnik. Sur ce, il les libéra. Sortis de la maison blanche, L’officier répéta ce que le président leur avait demandé :
- Maintenant que vous savez ce que vous avez à faire, au travail bonne chance, et tout ce qui va avec !
Walter ne perdit pas de temps et fila en vitesse ! Il lui fallait savourer un bon cocktail bien frais.

Quant à Rouge, elle partit dans une direction opposée. Du travail en pleines vacances d’été. Elle qui avait prévu de se promener à la plage. Et puis pourquoi devrait-elle se priver ? Le boulot attendra. C’était ce que pensait la chauve-souris. Rouge se retourna soudainement puis regarda aux environs, elle se sentait espionnée… Comme elle ne vit finalement rien, elle songea que c’était sûrement la chaleur. En vérité, elle avait raison. Seulement, elle ne se doutait pas que l’espion, plutôt les espions, se trouvaient sur le toit d’un immeuble. Encapuchonnés, deux individus épiaient la chauve-souris, ils avaient un ordinateur portable.
- C’est elle qui a détruit notre «Furtif-Z» ? demanda l’un d’eux.
- Je crois bien, répondit l’autre. La dernière image que j’ai vue était une main blanche… Et puis, c’était la seule personne pouvant atteindre le plafond. Je t’avais bien dit qu’il ne fallait pas le disposer à l’intérieur ! Écoutes-moi quand j’te parle !!
- T’as vu comme elle est canon ?! Regarde-la bien !
L'inconnu qui ne divaguait pas agrippa son complice et s’en alla avec lui.


Au centre ville, l’ambiance était tout autre. C’était la turbulence totale dans les magasins bondés. Après tout, c'était la période des soldes, autant en profiter ! Les rayons étaient remplis de gens mais presque vides de produits. Des queues comme infinies longeaient les allées. L’argent passait bien alors les caissiers n’avaient pas à se plaindre. Après tout, il fallait acheter de nouveaux maillots, des seaux et des pelles pour jouer dans le sable, et de bons hamacs. D’autres gens préféraient faire du lèche-vitrine. Néanmoins, si on était assez malin, on venait avant tout le monde. Quelques personnes prévoyantes l’avaient fait, par exemple une jeune hybride.
Une hérissonne bleue aux longs cheveux  tressés. Elle portait un top vert à bretelles qui ne couvrait pas tout son ventre, ainsi qu’un pantalon au style «army» qu’elle avait retroussé probablement à cause de la chaleur. Ses yeux étaient vert clair. Aussi normale qu’elle paraissait l’être, cette hérissonne avait des pouvoirs lunaires et un passé difficile. Elle avait perdu ses parents à l’âge de douze ans, à cause de son grand frère encore vivant. Du reste, elle avait abattu le responsable principal de son malheur, sur une planète ignorée, avec l'aide de Sonic et de ses amis. Maintenant, elle essayait de reconstruire sa vie avec son aîné. En ce moment, Elle regardait les boutiques remplies en se disant qu’elle avait bien fait de venir plus tôt. Sélia, l'hérissonne en question, repartait chez elle.

Elle prenait l'autocar, qui l’emmenait près d’un escalier. Sélia descendit les nombreuses marches et se trouva devant un lac. L’eau était bleue et attirante mais connue pour son impureté, personne ne venait s’y baigner. Une assez petite maison en bois se trouvait là. Sélia y entra.
- Tu rentres enfin.
Sélia leva le regard vers celui qui lui parlait. Il s’agissait de son grand frère Xatio. Un hérisson jaune avec trois mèches. Il portait un pantalon semblable à celui de sa sœur, et un blouson vert court, sans boutons ni manches. Enfin, ses grosses bottes étaient noires.
- J'ai un peu tardé...se contenta-t-elle de répondre sèchement.
- Tu... as demandé pour moi ?
- Oui. La clinique est prête à te recevoir. On pourra même y aller cet après-midi. Après, on verra selon le résultat...
Depuis deux mois, Xatio ne pouvait plus marcher. Il avait utilisé presque toute son énergie pour aider sa sœur et la bande de Sonic. Il avait été prévenu qu'il ne s'en sortirait peut-être pas, il avait eu cependant de la chance. Malheureusement, comme tout se paie, le hérisson perdait petit à petit l'usage de ses membres. Ne sachant pas si ce serait définitif, Il avait demandé à sa sœur de prendre rendez-vous pour lui.
- Euh, Sélia, je voudrais te demander...
- Pardon mais j'aimerais me reposer.
Xatio commençait à avoir l'habitude du comportement froid de sa sœur à son égard. Elle lui en voulait encore par rapport à leurs parents, car même s'il ne voulait pas causer de catastrophes, il avait contribué à leur meurtre. Sélia s'allongea sur le matelas lui servant de lit. Avant d'essayer de fermer l'œil, elle regardait un peu sa maison. Son frère et elle n'étaient pas riches mais ils avaient pu acheter le strict nécessaire. Un réfrigérateur, une petite cuisinière, deux matelas, et l'essentiel hygiénique  – dans une pièce à part bien évidemment. Les murs de la maison, bien que neufs, avaient un air usé. Des fissures parsemaient le plafond...
- Sélia, et si on y allait tout de suite ? demanda l'infirme.
- Euh... où ça ?
- Ben à la clinique !
- Mais...
- Pas de « mais » ! Après tout, je t'ai prêté de l'argent ce matin pour ton maillot et autres bricoles... tu pourrais me rendre la pareille.
Sélia aurait pu dire qu'elle avait déjà rendu un service en allant à la clinique, mais elle avait anticipé la réponse habituelle de son ainé : « C'est moi le plus grand, tu me dois allégeance ! ». Elle se leva donc et aida son frère à sortir de sa chaise. Tous deux sortirent ensuite de la maison, Xatio agrippé à Sélia. Heureusement, celui-ci n'était pas trop lourd...

Les deux hybrides montèrent les escaliers. En attendant le bus, ils parlèrent un peu. Un peu de verdure se trouvait près d'eux. Xatio ne put résister à faire une démonstration de son pouvoir : il contrôlait la flore. Le hérisson attira l'attention de sa cadette sur la végétation. Il fit ensuite un geste de la main, et presque en même temps, une pousse s'éleva et une fleur rose pâle en sortit, bien plus vite qu'une autre plante. Des petites feuilles se pointaient sur la tige. Ne pouvant pas la prendre lui même, le jeune hybride fit jaillir une branche épaisse. La fleur se trouvant sur la branche, Xatio n'eut qu'à attirer la longue tige près de lui et de saisir le bouton.

Le bus s'arrêtait quelques secondes après devant les deux hérissons. Xatio monta d'abord soutenu par sa sœur, puis celle-ci monta. Le trajet finissait. Sélia et Xatio entrèrent dans la clinique. Ils allèrent ensuite dans la salle d'attente. Après environ six minutes d'attente, une infirmière vint chercher Xatio. Sélia l'aida à aller dans le cabinet médical. Elle avertit ensuite son frère qu'elle allait faire un tour le temps de l'entretien. Son frère ne put faire autre chose qu'accepter. Elle partit de l'hospice.
Pendant qu'elle se promenait sur le trottoir, elle entendit un cri de fureur. Elle regardait devant elle, histoire de savoir ce que c'était... A peine avait-elle levé la tête que quelqu'un l'avait percuté, et la fit tomber. L'hérissonne ne s'était pas encore remise du choc qu'elle se sentait soulevée. La personne l'avait  remise debout et s'était vite cachée derrière un stand de fruit à proximité. Un homme tenant un rouleau à pâtisserie avançait le visage rouge de colère vers la jeune fille.
- Vous n'auriez pas vu un vaurien courir des pommes à la main ?! demanda-t-il.
Sélia jeta un vif coup d'œil près du présentoir à fruit et en voyant la mine suppliante du « vaurien », elle répondit que non.
- Grrr ! S'il croit qu'il va s'en tirer comme ça, il se trompe !! Attends un peu que j'attrape ce voleur !!
Aussitôt, il partit encore plus enragé. Sélia soupira un peu. L'individu sortit de sa cachette.
- T'es pas nulle, tu sais ? balança-t-il. Si ça aurait été quelqu'un d'autre, je serais en train de me faire déplumer...
« Déplumer », oui. Après tout, même si c'était un hybride, il n'en restait pas moins un oiseau dans la chaîne alimentaire. Un faucon, plus précisément. Il avait un plumage violet et... une chevelure noires. Ses cheveux étaient attachés en queue de cheval. Seules trois bouts de mèches se dressaient sur son front. Il avait des yeux rouges. Son bec était beige clair. Il portait une veste noire et un pantalon large gris. Ses baskets étaient rouges avec de fins lacets blancs. Trois longues plumes composaient sa queue. Il tendit une pomme à Sélia.
- Prends là, tu la mérites bien !
Sur ce, le faucon prit la poudre d'escampette. Sélia le regardait partir. Quand l'oiseau disparut de son champ de vision, elle repartit en direction de l'hôpital.  


A suivre...

roo, chouette cette suite =), je te remercie de m'avoir prévenu par MP aussi ^^. J'attend la suite avec impatience :)!

Suite donc je déplace.Tu me feras un résumé de tes deux fics et une présentation perso. Merci et bon courage.

Quand metteras-tu la suite??

...

3 bonnes raisons de mon long retard :

- examens non terminés
- déprime
- imagination insuffisante

De plus qu'il se peut qu'un autre retard se pointe car je pars en vacs et je sais pas s'il y aura Internet là où j'irais...


Miko : Merci pour le déplacement de ma fic, et de ton encouragement, je sens que j'en aurais besoin...
Rouge The BatGirl : Ben, désolée.. Les raisons de mon retard ont été citées...

Donc je poste la suite, en présentant mes excuses... J'abandonnerais pas ma fic, PROMIS !


Chapitre 2 : Une double...personnalité ?  

Sonic vit sa petite vie tranquille en partant en ballade avec son ami Tails. Rouge est chargée de rechercher Eggman et de mener une enquête sur des espions. Sélia essaye de reconstruire sa vie. Elle rencontre par hasard un faucon assez bizarre.

 De retour de leur promenade aérienne, Sonic et Tails souriaient jusqu'aux oreilles, enfin pas jusque-là... Le temps était radieux, cela aurait été dommage de ne pas en profiter. Le Tornado était devenu bien plus performant : sa résistance avait été augmenté ainsi que sa puissance de tir, et une petit plus qui était l'installation d'un poste radio. L'avion allait également plus vite. La preuve était que Tails avait mis le turbo, et Sonic avait manqué de tomber de l'avion, vu qu'il n'était pas attaché. Heureusement qu'il s'était accroché à la dernière seconde !
- Bon, tu m'excuseras mais je dois y aller... débuta Sonic.
- Mais, tu viens à peine d'arriver ! dit Tails.
- Je dois rejoindre Amy quelque part, je lui ai promis...
Tails n'insista pas, mais se demandait depuis quand Sonic était si ponctuel. Après avoir dit au revoir à son ami, Sonic s'en alla donc.

Il traversa la forêt à nouveau. Sonic arriva près d'une route. Il la parcourut en quelques secondes. Enfin, le hérisson arriva au centre ville. Fonçant toujours à sa vitesse, Sonic aperçut quand même quelqu'un. L'hybride freina dans un crissement puissant et revint sur ses pas. Il alla vers la personne qu'il avait vue.
- Hé, Shadow ! J'ai failli te rater ! commença-t-il.
- Ça n'aurait pas été plus mal.
Sonic s'adressait à un hérisson lui ressemblant fortement, à quelques différences. Il était noir avec des rayures rouges aux pics, aux bras et aux jambes. Il avait des yeux rouges et un museau plus mat que celui de Sonic. L'hybride avait aussi de la fourrure blanche sur le torse ainsi que des anneaux à chaque poignet et à chaque cheville. Finalement, ses chaussures pneumatiques étaient noires et blanches, avec un peu de rouge. Shadow était le rival par excellence de Sonic, l'un courrait aussi vite que l'autre. Il n'était pas un hérisson comme les autres. Lui, était une expérience, la forme de vie ultime.
- Ton bras va mieux depuis... reprit Sonic.
- Merci de t'inquiéter mais je suis robuste, interrompit le sombre hérisson. Qu'est-ce que tu me veux ?
Sonic connaissait bien son ami pour sa froideur. Il lui répondit qu'il voulait prendre de ses nouvelles, mais Shadow n'en fut pas touché.
- Je vois que je suis en trop... Je vais m'en aller. Au fait, comment va Rouge ?
Shadow ne répondit pas à cette question. Il tourna juste la tête, mécontent. Sonic savait que Shadow n'aimait pas qu'on parle de Rouge, pour une raison inconnue. Mais là, ça semblait différent. L'hybride noir répondit, à contrecœur :
- On s'est disputés.
- Ah bon ?! … Bah, tu sais, je vous connais trop bien tous les deux pour savoir que cette dispute ne durera pas longtemps...
- Ça s'est passé, il y a quatre semaines.
- … T'inquiètes ! Je sais pas exactement ce qui c'est passé entre vous mais dans pas longtemps, vous allez encore traîner ensemble. Bon, j'te laisse, tiens moi au courant !!
Sur ce, il fila, au grand soulagement de Shadow.
Le sombre hybride continua à errer dans la rue. Il aurait mieux valu qu'il n'entende pas le nom de Rouge. C'était lui qui avait lancé le conflit entre eux. Et maintenant, il le regrettait un peu. De plus qu'elle était peut-être dans une mauvaise phase : Knuckles avait rejeté son amour. La chauve-souris avait sûrement besoin de réconfort... Mais Shadow l'avait déjà consolée l'autre soir, en la prenant dans ses bras. C'était justement ce qu'il se reprochait. Il commençait à comprendre qu'est-ce qu'il l'avait poussé à la soulager cette nuit-là. D'ailleurs, le hérisson ne voulait admettre ce mystérieux sentiment... Il désirait mettre de la distance entre Rouge et lui d'une façon un peu brute mais radicale, en pensant qu'il s'était trop attaché à elle... tout comme il s'était trop entiché de Maria, sa défunte meilleure amie qui occupait ses pensées, qu'il avait considéré comme bien plus qu'une amie. Enfin, ce n'était pas en s'apitoyant sur un différend qu'il allait avancer ! Il préféra penser alors à autre chose...



Il y avait une île à Mobius mais pas comme les autres. La particularité était qu'elle volait. On l'appelait Angel Island. Un joyau s'y trouvait, il s'agissait de la Master Emerald. Ce diamant permettait à l'ile de léviter et régnait sur les Chaos Emeralds, sept éméraudes de différents couleurs donnant un pouvoir et une énergie phénoménales. Les huit pierres étaient convoitées, pour diverses raisons, en particulier cette Émeraude Mère. Heureusement, quelqu'un se chargeait de veiller au grain. Ce quelqu'un était un jeune échidné rouge, appelé Knuckles, la personne mentionné par Shadow. Il avait des gants pointus au bout, lui permettant de grimper aux murs et aussi de donner d'excellents coups de poings, sans compter sa force herculéenne. Il avait aussi une marque blanche courbée au niveau du torse. Ses chaussures étaient vertes jaunes et rouges, avec des motifs qui ressemblaient plus à des boutons qu'à autre chose... Cet échidné avait des yeux violets et de longs dreadlocks. Il y a assez longtemps, il rencontrait pour la première fois Sonic lors d'un malentendu. La sauvagerie de Knuckles n'avait d'égale que sa puissance. Cependant, il était très naïf et têtu et Robotnik l'avait trompé à plusieurs reprises.
En ce moment, il piquait un léger somme sur l'herbe, tout en surveillant la Master Emerald. L'hybride supportait de moins en moins ce rôle de gardien. Mais il était bien obligé d'assumer cette responsabilité.

D'ailleurs, on allait enfin le voir à l'œuvre. Il avait entendu un léger bruit qui méritait de l'attention. L'échidné ne se leva pas tout de suite. Les bruissements d'herbes se faisaient plus réguliers et plus forts.
- Rouge ! Je sais que c'est toi ! lança-t-il enfin. Inutile d'essayer, tu n'auras jamais l'émeraude...
Le silence revint. Knuckles pensa que la chauve-souris, qui d'habitude tentait toujours de voler la Master Emerald, était repartie. Mais quand il entendit un chuchotement, il se dit qu'il était temps de mettre fin à la plaisanterie. Il se leva et s'approcha de l'émeraude Mère. Il vit juste deux jambes oranges mais ne put rien voir d'autre car il se trouvait en bas du piédestal, où se trouvait l'émeraude. Cette fois, il se prépara à frapper. Lentement, il avançait en contournant le joyau, l'autre personne, elle, reculait. Knuckles n'arrivait toujours pas à percevoir le visage inconnu car l'autre individu se baissait afin de rester caché. Il bondit si vivement de l'autre côté du piédestal que son antagoniste ne put prévoir son geste. L'échidné se trouvait enfin face à l'inconnu. Mais il ne put le voir car soudain quelque chose surgit de nulle part et boucha la vue de Knuckles, en rugissant. L'hybride, pris d'abord au dépourvu, n'avait pas bougé. Après un très court laps de temps, il saisit la chose agrippé à son visage. Sans la lâcher, il regarda devant, et constata que le mystérieux individu avait disparu. Il regarda ce qu'il tenait dans ses mains. C'était un Chao blanc, un Hero Chao plus précisément. Il avait de magnifiques ailes oranges et une crête de la même couleur. Une tâche violette se trouvait sur son ventre. Ses pieds étaient au fait des serres d'oiseaux. La petite créature se débattait en espérant que Knuckles lâche son emprise. L'échidné demanda :
- D'où tu viens, toi ?
- Chao Chao !!
Ne comprenant pas le langage des Chao, le gardien laissa partir la bestiole. Celle-ci s'en alla après avoir lancé un regard indigné envers l'hybride. Ce petit événement obligea l'échidné à surveiller plus sérieusement L'émeraude Mère, même s'il se demandait qui était ce type.  


- Ben dis donc ! Où étais-tu ?
- Pardon, j'ai un peu traîné...
Sélia revenait, un peu essoufflée. Le rendez-vous de Xatio était fini depuis un quart d'heure. Ils prirent le chemin du retour. Xatio semblait remarquer, pendant leur trajet, qu'ils étaient suivis. Mais sa sœur plus sceptique, pensait qu'il devenait paranoïaque. Enfin arrivés chez eux, Sélia se dépêcha d'enfiler son tablier et commença la préparation du dîner. Son aîné en profita pour s'asseoir.
- Alors, qu'est-ce qu'ils t'ont dit ? Pour tes jambes...
- Il y a de très minces chances que je remarche à nouveau, répondit-il simplement.
L'hérissonne se retourna vers son frère, s'attendant à voir sur son visage, une mine un peu défaite. Mais il n'en fut rien. Il restait serein.
- Tu croyais que j'étais triste ? Questionna Xatio
- N...non ! Balbutia la cadette prise au dépourvu.
Pendant le repas, aucun des deux ne parlaient vraiment. De temps à autre, Xatio essayait de mener une conversation. Mais sa sœur ne lui répondait que par monosyllabes, préférant savourer son repas réussi.
- Je... vais me laver et dormir, déclara le hérisson.
- Bien, je sors un peu...
Xatio voulut protester mais préféra la laisser faire.
La lune brillait de son plein. Les étoiles étincelaient, mais c'était la lune qui intéressait Sélia. Dire que ses pouvoirs venaient de là. Elle repensait à son aventure, avec ses amis, dont Sonic, celui qui lui avait captivé son cœur. Même s'il lui avait dit qu'il préférait rester son ami et pas plus, Sélia ne pouvait pas l'oublier... L'hybride regardait son collier. C'était le dernier cadeau offert par ses parents. Ce bijou, source de ses pouvoirs, s'était brisé lors de son assaut contre Fermon, l'assassin de ses parents.
Un bruit la sortit de ses pensées. Elle examina les alentours à plusieurs reprises mais ne vit rien. Soudain, une main poilue plaqua sa bouche, tandis qu'une autre l'empêchait de s'enfuir. Sélia voulut se débattre, mais elle était immobilisée. Son frère ne pouvait venir la défendre. La jeune fille aperçut juste des yeux de félins. Elle en déduit juste que c'était un hybride chat. Le félin la traîna de force ailleurs. Il ne put continuer. Quelqu'un s'était jeté sur lui à une vitesse fulgurante. Sélia était de nouveau libre. Elle jeta un regard vers les deux hybrides, le félin était plaqué à terre et ne pouvait s'échapper, car l'autre hybride le retenait. Sélia vit quelques plumes sur le sol.
- Ok, pigeon ! Je la laisse tranquille si tu me laisses partir !! supplia le chat.
- D'abord, je suis pas un pigeon mais un faucon ! Ensuite, n'espère aucune pitié de ma part !!
De la lumière noire et violette émanait du corps de l'oiseau. Il prononça quelque chose d'inaudible. Il serra la gorge du chat jusqu'à ce que quelques secondes après, mort s'ensuive. Sélia avait assisté à la scène sans oser bouger, elle était horrifiée. Les yeux rouges sang du faucon la fixa. Petit à petit, ses pupilles redevenaient rouge clair. Son visage se détendit.
- Salut ! Comment ça va ? Demanda-t-il.
Sélia fut ébahie par cette question.
- C...Comment je vais ?! Je me suis fait attaqu...
L'hérissonne fixait le visage de son interlocuteur.
- Mais, tu es le faucon aux pommes !
- Faucon aux pommes ?! Ha ha ha ! T'es marrante toi! Je suis le grand Mawk !
- Peu importe... Tu... n'étais pas obligé de le tuer...
- Qui ça ?
- Ben, le matou !
Mawk s'approcha du cadavre, et le considéra longuement avant d'interroger Sélia.
- Tu dis que c'est moi qui l'ai tué ?
- Oui, à l'instant !
Le faucon se tapa le front. Il commençait vraiment à transpirer.
- Ne me dis pas que tu viens de perdre la mémoi...
- Explique-moi en détail ce qui s'est passé à l'instant !
A peine l'hérissonne débutait son récit que Mawk l'interrompit.
- Attends, on peut nous entendre... surtout, crie pas !
- Pourquoi tu voudrais que...
Mawk tint Sélia par la taille. La jeune fille sentait que ses pieds ne touchaient plus le sol. L'oiseau la serra plus fort et s'envola finalement avec elle dans la nuit, même si celle-ci manifestait son mécontentement en le frappant de toutes ses forces. Que lui voulait ce faucon ?

A suivre...

très bonne suite ^^, je suis désolé de t'avoir préssé avec mon com ><°...Je sais que c'est du boulot d'écrire une fic et avec tes raison ça a du être encore plus difficile excuse moi.

Saluuuuuuut ! Je reviends des vacs aux Antilles ! J'ai bronzé, j'me suis baigné... Bref ! Je vais essayer de rattraper mon retard, en commençant par poster un nouveau chapitre ! Au fait, Rouge The BatGirl, c'est pas grave pour ton ancien comm, c'est du passé ;) ! Je vous laisse, bonne lecture !
Attention, chapitre court...


Chapitre 3 : De nouveaux visages.

Après sa petite balade avec Tails, Sonic rencontre par hasard Shadow, son rival. Il apprend que celui-ci s'est disputé avec Rouge. Knuckles a empêché un vol de la Master Emerald, par un inconnu. Sélia se fait attaquer par un chat anonyme. Mais un faucon nommé Mawk, vient l'aider en tuant le félin. Le faucon devient amnésique et emmène Sélia contre son gré pour avoir des explications.


- Tu vas me lâcher, oui !!? criait Sélia en continuant à frapper son ravisseur.
- Mais attends ! Aïe !! On est presque arrivés ! Lui répondit-il.
Le faucon entama une descente. Il atterrit finalement devant une maison noire et isolée, mais assez agréable à regarder. Mawk tenait toujours Sélia, de peur qu'elle ne s'échappe. Il fit tourner sa clé dans la serrure de la porte et l'ouvrit. D'un geste, il demanda à son hôte d’entrer. Mais celle-ci était récalcitrante. Mawk, impatient, la poussa à l'intérieur de la maison et referma la porte à double tour.
- Ne fais pas de bruit, les autres dorment... dit-il.
- Je me fiche de savoir qui dort ou pas !! Laisse moi partir, ou je vais employer la manière forte !!
- Mais pas si fort, bon sang !! Je vais me faire latter si jamais "ils" se réveillent ! Je n’ai pas l’intention de te garder en otage, t’es trop bruyante et agaçante... Je veux juste que tu m’expliques ce qui s’est passé, après je te relâche. Je te donne la permission de t’assoir.
La jeune fille ne se fit pas prier, cependant, sa méfiance ne diminuait pas. Elle prit le temps de regarder autour d’elle. L’intérieur de la maison semblait contraster avec l’extérieur. La première chose que Sélia remarqua, c’était le magnifique lustre doré au plafond. Les murs étaient peints en jaune. Les meubles étaient assez luxueux. Il y avait une grande télévision ainsi que des fauteuils. Sélia se demandait si les autres salles étaient pareilles. On aurait dit qu’elle se trouvait dans un château.
Elle sortit de sa rêverie quand Mawk lui apporta un verre d’eau. Elle le remercia d’une voix peu rassurée. Mawk alla s’assoir sur le siège d’en face. D’un  mouvement, il accorda la parole à son invitée. Cette dernière lui raconta donc ce qui s’était passé. Quand elle eut terminé son récit, Mawk se leva et marcha dans toute la pièce. Il semblait réfléchir. Des bruits de pas se firent entendre.
- Oh oh, ça va chauffer pour moi...
Quelqu’un apparut sur le seuil du salon. Un lapin gris, dépassant très légèrement la vingtaine, avec de courts cheveux blonds. Son œil gauche était caché par une frange, mais on pouvait constater que ses yeux étaient rouges. On aurait dit qu’il mettait ses grandes oreilles en arrière, comme pour les cacher. Bien évidemment, il était en pyjama, tout noir. D’ailleurs, il avait l’air mécontent d’avoir été réveillé dans son sommeil. Il jeta un regard sur Mawk, puis sur Sélia, ensuite sur Mawk. Il bondit soudainement devant Sélia, comme pour la protéger.
- Ne vous en faites pas, mademoiselle ! J’ai la situation en main !! cria-t-il.
- Qu’est-ce... que t’ as ? Demanda Mawk.
- Qu’est-ce que tu voulais lui faire ?!
- Mais rien du tout ! Je lui demandais...
- Est-ce qu’il vous a fait quelque chose, jeune fille ?
Sélia, reprenant sa présence d’esprit répondit qu’il l’avait "capturée" pour qu’elle lui explique une mésaventure. Le jeune lapin baissa sa garde.
- Attention Mawk, pas de bêtises avec cette fille. Je te connais assez pour...
Le lapin se retourna encore pour regarder Sélia des pieds à la tête.
- Mais, je vous connais, vous... Attends... Camélia... Lilia... Non !! Sélia !
- Vous me connaissez ? Demanda Sélia.
- Quoi, tu m’as déjà oublié ? Moi qui t’ai appris à te défendre...
Sélia eut un haut-le-corps.
- Ah oui !! Grégoire !! Ça fait longtemps !
- Je t’ai interdit de m’appeler comme ça ! Greg, c’est parfait... Tu as vraiment grandi, avant tu étais menue et moche...
- Que...Moche, moi ?!
- Vous... pourriez m’expliquer... ? Interrogea le faucon.
Greg raconta à Mawk comment il avait rencontré Sélia, quelques jours après le décès des parents de celle-ci. Elle était en pleurs et semblait affamée. Il l’avait alors recueillie et fait sa connaissance. Pendant trois ans et quelques mois, il s’occupait d’elle et l’apprenait à se battre. Elle décida un peu plus tard de s’en aller pour retrouver son village et le tueur de ses parents.
Après son récit, le lapin questionna Sélia sur ses dernières péripéties. Mawk les interrompit en disant qu’il était temps de raccompagner Sélia chez elle. Greg voulut insister pour que Sélia reste plus longtemps.
- A propos, pourquoi tu l’as amenée ici, Mawk ?
L’oiseau poussa Greg dans une autre salle et y entra, sous le regard peu surpris de Sélia. Maintenant avec ces deux cinglés, elle pouvait s’attendre à tout... L’hérissonne les entendait parler mais ne savait ce qu’ils se racontaient. Il ne lui restait plus qu’à attendre...


- Bon, c’est vrai que je suis en retard, mais j’ai tenu ma promesse...
- Tout de même ! Tu es pourtant très rapide et tu trouve le moyen de traîner !
Malgré ses efforts pour arriver à l’heure, Sonic était venu avec 47 minutes de décalage. Maintenant, il essayait de se justifier, inutilement. On ne fait pas attendre une fille ! Et surtout pas Amy Rose, l’hérissonne folle amoureuse du hérisson bleu. La première chose que l’on pouvait dire d’elle en la regardant, c’est qu’elle pourrait être la version féminine de Sonic, mais en rose. Ses épines étaient coiffées en arrière grâce à un bandeau. Habituellement, elle portait une robe rouge à dentelle blanche, et chaussait des bottes rouges et blanches. Mais cette fois, elle était en tenue de sport : un tricot rose sans manche avec des imprimés blancs, une jupe courte rose clair et des baskets roses. Elle tenait un sac de sport sur son dos.
Les deux hérissons marchaient dans la rue sombre.
- Alors, tu vas me dire quel sport tu pratiques maintenant ? Demanda Sonic.
- Pas encore, tu devras venir me voir, lui répondit Amy.
- En tout cas, il doit être super pour que tu en sortes aussi tard...
- C’est vrai que je m’amuse beaucoup ! Je te remercie d’avoir accepté de me raccompagner !
- Si tu veux, je viendrais te chercher tous les soirs quand tu auras fini ton activité, c’est plus sûr d’être accompagnée à une heure pareille...
Amy regarda Sonic d’un air surpris. Lui, se déplacerait presque tous les soirs, pour la conduire chez elle ? C’était vraiment gentil de sa part. Elle ne put s’empêcher de sourire. Amy passa son bras sous celui de Sonic et le serra, ce qui ne convenait pas au hérisson. Il se préparait à contester quand une silhouette noire se plaça devant eux. Des yeux jaune or luisaient sur le visage de l’inconnu.
- Es-tu Sonic, le célèbre hérisson ?
Le concerné se mit devant Amy.
- Qu’est-ce que tu me veux ?
L’individu leva sa main devant son visage. De longues griffes sortirent subitement de ses doigts, ce qui fit reculer les deux hérissons.
-Accepte la défaite. Rends-toi et cette demoiselle ne sera pas traumatisée par la vue du sang.
- Tu oublies à qui tu t’adresses !
Sonic se mit rapidement en boule et fonça sur l’ennemi. Ce dernier fut projeté légèrement plus loin. Il revint à la charge et s’apprêtait à lacérer son adversaire de ses grandes griffes. Le hérisson était trop rapide et esquiva son coup. Cependant, il avait oublié qu’ Amy était derrière lui. En échappant au coup de l’inconnu, c’était elle qui allait prendre le coup. Voilà comment le bras de la jeune fille fut gravement déchiré. Amy poussa un cri sous la douleur. Sonic donna un coup de poing à l’agresseur, que celui-ci arrêta du creux de sa main. Il tira sur le bras du hérisson afin d’être proche de sa tête et lui donna un coup de boule, puis enchaîna avec un coup de pied au ventre. Sonic était à terre. Son antagoniste le tint par le cou et commençait à l’étrangler. Il ne put finir sa sale besogne car il reçut un énorme coup sur la tête qui le fit presque perdre connaissance. Une frappe d’un marteau exactement. Amy avait sorti son arme favorite : le Piko Piko Hammer. C’était un maillet jaune et rose qui, entre les mains d’Amy, faisait des ravages. La jeune fille aida Sonic à se relever. Sans se poser plus de questions, le jeune hybride prit l’hérissonne dans ses bras et détala avec elle, laissant le mystérieux assaillant. Dans sa course, Sonic se répétait intérieurement: " Que me voulait ce chat ? ", faisant référence à ce type qui venait de les attaquer.


- Nous avons décider de te raccompagner chez toi demain.
C’était la décision prise par Mawk et Greg pour ce qui était de Sélia.
- Mais je... je dois rentrer ! Mon frère...
- Doit sûrement dormir à l’heure qu’il est.
La jeune fille était abasourdie. Avant qu’elle ne puisse protester, Greg  lui proposa de l’amener dans sa chambre. Voyant qu’elle n’avait pas le choix, Sélia ne s’y opposa pas...Le lapin monta l’escalier avec son invitée. Ils arrivèrent dans un couloir. Plusieurs portes s’y trouvaient, probablement les autres chambres. Greg ouvrit l’une des portes et invita Sélia à entrer.
- Comment vous êtes vous rencontrés ?
- Qui ça ?
- Toi et le pigeon...
- Je ne suis pas un PIGEON !!!!!!
Mawk, qui était resté à l’étage d’en dessous avait réussi à entendre ce qu’avait dit Sélia. Impressionnant.
- Ce serait long à expliquer. Je te dirais demain... Ah, impossible. Demain tu t’en vas...
- Hé bien, je pourrais peut-être trouver du temps pour t’écouter, avant de partir... Si ça ne te...
- Cela ne me dérangerait pas du tout. Bien je vais te laisser dormir à présent. Bonne nuit.
Sélia lui retourna son "bonne nuit" et alla se coucher en refermant la porte derrière elle. Ce lit était bien plus moelleux que son vulgaire matelas. Elle ne s’endormit pas tout de suite, pensant toujours à son frère. Et puis, l’hybride ne se sentait pas à l’aise dans cette maison. Heureusement, qu’elle connaissait Greg, ou elle se serait enfuie en courant. Des murmures résonnaient depuis le couloir, mais ce n’était pas une voix de garçon. Il ne s’agissait donc ni de Greg ni de Mawk. Il y avait quelqu’un d’autre. Sélia s’approcha de la porte. Cette fois, elle put déchiffrer quelque chose :
- On y va à trois... Un...Deux...
N’ayant pas oublié ses réflexes, Sélia recula violemment, tellement qu’elle tomba par terre. La porte s’ouvrit brutalement. Une bestiole blanche se jeta au visage de Sélia et y resta agrippée. Celle-ci essayait de l’enlever vainement. Quelqu’un d’autre entra
- Flyier, arrête !
À ces ordres, la bestiole lâcha le visage de l’hérissonne. Des pas lourds retentissaient, la créature et l’autre personne partirent. Mawk apparaissait.
- Mais qu’est-ce qui se passe ?
- Je... Il y a quelqu’un et un truc bizarre... qui m’ont attaqué ! Répondit Sélia haletante, tandis qu’elle essayait de se lever.
- Comment ils étaient ?
- Je n’ai pas vu l’autre personne... Mais tu as dû les voir, elles sont sorties au moment où tu venais !
- … Je comprends.
Le faucon ressortit. L’espace de trois secondes, il revenait mais pas seul.
- Voici tes nuisibles.
Mawk s’écarta, laissant voir deux personnes. L’un était un Chao Hero violet et blanc ; l’autre était une jeune échidné orange avec de longs cheveux, dépassant légèrement les épaules. Elle aussi était en pyjama violet. Ses yeux étaient d’une couleur entre le rose et le violet. D’ailleurs, elle fixait Sélia, d’un regard sans bienveillance.
- Faites vos excuses et présentez-vous ! Ordonna Mawk
- Hé ! Je ne suis pas sous tes ordres, riposta l’échidné. Bref, je m’appelle Niki et voici Flyier, mon Chao. Nous sommes désolées de t’avoir attaquée.
Flyier fit coucou de la main à Sélia d’un regard désolé. Les excuses de Niki étaient assez sèches mais c’étaient des excuses. Sélia inclina simplement la tête.
- Bien. maintenant, allez dormir !
- Je fais ce que je veux ! Répondit vivement Flyier
Une minute ! C’était bien le Chao qui venait de parler ?! Un Chao qui parle ? C’était bien la première fois que Sélia assistait à ce phénomène. Niki sortit de la chambre suivie de Flyier.
- Encore désolé de cet incident. Tu peux dormir tranquille désormais.
Sélia, un peu remise, le remercia et retourna dans son lit.
 Avant de descendre, Mawk alla dans la chambre des filles.
- Vous êtes bornées... dit-il
- On a cru que c’était un cambrioleur, il fallait nous dire qu’il y avait quelqu’un, rétorqua Flyier.
- La ferme, Chao. Niki, tu aurais pu te montrer plus agréable !
- C’est pas de sa faute ! C’est à cause de sa timidité !
Mawk toisa le Chao et Flyier fit de même. Niki les ignorait, la tête enfouie dans son oreiller.
- Extra-terrestre ! Commença Mawk.
- Crâneur ! Riposta Flyier.
- Goutte d’eau !
- Blanc-bec !
Un cri les interrompit. Greg avait regagné son lit et désirait dormir. Dès qu’il hurlait "Dormez !" le soir, plus personne ne prononçait mot. Mawk, pris de peur, fila dans sa chambre et Flyier alla se réfugier auprès de Niki. Cette fois, le silence régnait enfin cette maison, abritant des personnes un peu bizarres...


A suivre...

Chapitre assez calme... L'action arrivera bientôt, j'espère !

Chapitre 4 : Une vague de chaleur.

Mawk est parvenu à obtenir des explications de la part de Sélia. Cette dernière rencontre un ancien ami nommé Greg. Dans la rue, un mystérieux félin s’en prend à Sonic et à Amy. Les deux hérissons sortent presque indemnes du combat. Sélia, contre son gré, devra rester dormir chez Mawk et Greg ; elle se rendra compte dans la soirée qu’elle va rencontrer deux autres personnes propriétaires de la maison.

Sonic essorait une serviette qu’il venait de tremper dans de l’alcool, pour blessures. Il allait l’apporter à Amy qui l’attendait dans la salle d’à coté. Elle souffrait encore de sa griffure importante. Tout s’était passé si vite : ils rentraient tous les deux, parlaient ensemble... Et d’un coup ce chat était venu et avait menacé Sonic. Ensuite, ils s’étaient battus et Amy avait été blessée. Heureusement, les deux hérissons ont réussi à le battre et à s’enfuir. Arrivés dans la maison d’Amy, Sonic préparait les affaires de soin. L’hérisonne avait refusé que Sonic se dérange pour elle, mais il ne l’avait pas écouté.
Le hérisson bleu pressa le chiffon humide sur la plaie de sa compagne. Celle-ci fit une mine crispée à l’instant où la serviette avait touché son bras. Sûrement l’alcool trop piquant. Sonic ne disait pas un mot. Il avait l’air dans ses pensées. En vérité, il culpabilisait. S’il ne s’était pas écarté lorsque le matou avait tenté de le griffer, Amy n’aurait rien eu.
Avant qu’il ne prenne un bandage, Amy protesta :
- Sonic, ce n’est  pas la peine de perdre ton temps avec moi ! Je peux me débrouiller...
- Pourquoi est-tu persuadée que je ne supporte pas que tu sois près de moi ? Répondit-il calmement.
Amy ne répondait pas. Si elle comprenait bien, il aimait bien sa présence ?
- C’est de ma faute si tu es blessée alors... Tu sais, tu n’est pas obligée de te retenir de pleurer si tu as mal.
Sonic avait déjà remarqué que la jeune hybride avait les yeux humides, probablement à cause de la douleur. Une larme coula de ses yeux. Avec le bout de son doigt, Sonic l’enleva. Amy sentait qu’elle rougissait, Sonic était tout près d’elle. Ils se fixaient tous les deux...
Des coups sur la porte se firent entendre tout à coup. Amy se leva et ouvrit la porte, laissant voir une personne en jaune...
- Xatio !
Le hérisson jaune était au seuil de l’habitation. Il s’appuyait sur deux branches d’arbres, ne pouvant tenir debout tout seul. Mais ces brindilles n’étaient pas assez solides pour le supporter plus longtemps et se brisèrent. Xatio tomba à terre.
-  Mais qu’est-ce que tu fais là à une heure pareille ? Demanda Sonic en aidant le pauvre handicapé à se lever.
- C’est... ma sœur ! Elle est introuvable !
- Sélia ?
A ce nom, Amy tourna la tête pour ne pas montrer son irritation qu’elle avait eu rien qu’entendant le nom de Sélia.
- Oui, je prenais ma douche. Elle était sortie dehors mais pas pour aller loin,, je pense...
- Je devine la suite. Amy, reste ici ! Essaie de continuer ton bandage...
- Mais... Bien. Faites attention !
Sonic agrippa Xatio et décampa avec lui. Amy ferma la porte derrière eux, le cœur palpitant.


Le soleil matinal illuminait timidement la chambre de Rouge. Celle-ci venait d’ouvrir un œil. Elle s’étirait tranquillement en pensant à ce qu’elle allait faire cette journée. Peut-être allait-elle commencer par se laver.
Après un bon bain, Rouge se dirigeait vers la cuisine pour se préparer un bon petit déjeuner.
Mais, elle vit déjà un plateau avec un bol de lait chaud et un croissant. Avant qu’elle ne puisse se poser des questions, elle entendit une voix robotique derrière elle.
- C’est pour toi.
- ...Je te remercie !
Rouge s’adressait à son ami, Omega. C’était un grand robot noir et rouge. Seul le sommet de sa tête était jaune. Il avait  des lettres "oméga" sur ses épaules. Le robot avait les yeux rouges. Omega avait été créé par Eggman. Mais celui-ci l’ayant enfermé et abandonné, l’automate chercha à se venger. Il avait dès lors fait équipe avec Rouge et Shadow. Sa rancune envers son créateur ne s’était pas atténuée depuis qu’il avait battu lors d’un long périple. Omega vivait temporairement avec la chauve-souris au Club Rouge.
- Quelle est ta prochaine destination ? Demanda le robot.
- J’ai l’intention d’aller me baigner à la plage.
- Et la mission du président ?
- Elle attendra !
La chauve-souris mangea vite fait. Elle alla préparer son maillot et ses affaires de plage. Au moment de partir, elle recommanda à Omega de ne pas faire de bêtises.
- Rouge... fit-il avant qu’elle ne s’en aille.
- Qu’y a-t-il ?
- Que vas tu faire...
La mine de rouge montrait bien qu’elle n’avait pas compris ce qu'Omega  voulait lui dire. Or, elle commençait à avoir une idée.
- A propos de Shad...
- Tu veux que je te redonne ton tablier rose à dentelles ? Répondit Rouge d’un ton un peu agressif.
- Négatif.
- Alors, n’en reparlons plus...
La chauve-souris partit en fermant un peu brutalement la porte.
Maintenant, direction la plage ! Depuis le temps qu’elle attendait ce moment. Elle marchait l’air réjoui, presque en sautillant. Comme d’habitude, elle attirerait le regard de tous avec son maillot assez osé. Rouge s’arrêta tout à coup. Depuis un petit moment, elle se sentait observée comme la veille. Elle regardait les alentours, mais la chauve-souris ne remarqua rien d’anormal. Aussi, elle continua  sa route. Soudain, quelque chose passa très vite devant elle et brisa la vitre à coté d’elle. Elle lâcha son sac de plage et se protégea des débris de verre volants sous la collision. Les gens autour portèrent leur attention sur l’incident. Le propriétaire du magasin dont la vitre a été brisée arriva.
- Mais qu’est-ce qui s’est...
Le magasinier sentit quelque chose sous ses pieds. Il se pencha pour ramasser ce qui était au fait... une balle de revolver. Rouge avait repris son calme. Dès qu’elle vit le projectile dans la main du vendeur, elle tourna son regard vers la direction opposée. Son regard se posa d’abord sur un immeuble lointain. Elle observa indifféremment le toit du bâtiment, elle s’aperçut de suite après qu’il y avait quelque chose de noir et rouge bougeait sur le toit. La chauve-souris était persuadée que c’était un individu louche... ou quelqu’un qu’elle connaissait. Son instinct la poussa à s’envoler et à le rejoindre. Dès que l’individu vit que l’hybride arrivait hâtivement sur lui, il prit ses jambes à son coup. Quand elle fut plus près de lui, elle se sentait rassurée :
- Je savais bien que Shadow n’était pas assez fou pour me faire quelque chose comme ça... pensait-elle.
Mais ce n’était pas du tout le moment de penser à autre chose...
Le criminel portait une longue veste rouge et il était difficile de bien le distinguer. Rouge était trop près de lui pour espérer s’échapper. Cette fois, Rouge fit une accélération tellement rapide que l’inconnu en fut surpris et n’eut pas le temps de s’écarter. La chauve-souris l’attrapa enfin et le plaqua au sol. Maintenant, elle le voyait en face d’elle. Le criminel était un aigle noir. Ses lunettes de soleil tombées à terre, on pouvait voir ses yeux jaunes. Le plumage derrière sa tête tombait raide sur son dos mais ses cheveux étaient ébouriffés. Il n’avait pas de tricot, seulement sa veste, et un pantalon blanc. Il y avaient des pics en fer sur ses chaussures noires et sur ses bracelets.
L’oiseau avait fait tombé autre chose à côté de lui : un fusil à lunette. Rouge s’en empara en vitesse.
- Qui es-tu ? Et pourquoi tu as essayé de me tuer ?! Interrogea-t-elle.
L’aigle la regardait de la tête aux pieds d’un œil très indiscret. Ensuite, il lança son cri d’oiseau. Rouge n’en fut pas impressionnée visiblement.
Mais quelques secondes après, une silhouette, venant sûrement du bas du bâtiment, survint telle une fusée, puis atterrit sur le toit. Une chatte marron clair avec de longs cheveux roux. Son museau blanc était touffu. Elle avait des yeux oranges et ses paupières maquillées avec du fard à paupières rose. Elle avait un tricot japonais rouge aux contours jaunes. La féline avait en guise de jupe courte, un tissu marron attaché autour de la taille. Cette fille avait l’air énormément prétentieuse.
Rouge ne put se faire d’autres images d’elle, car la chatte fonça sur elle et lui donna un coup de poing au visage. La chauve-souris tomba en arrière et lâcha le fusil. Elle se releva vivement, déterminée à rendre à cette féline la monnaie de sa pièce. Celle-ci était en train de détaler avec son complice l’aigle, elle se retourna juste assez tôt pour voir Rouge arriver sur elle, les deux pieds en avant comme une torpille. La chatte s’écarta et esquiva le coup de pied qui lui était destiné. Ce n’était pas peine perdue pour Rouge car se trouvant devant son antagoniste, il lui suffit de faire un quart de tour et de lui administrer un coup de pied au ventre. Ce fut au tour de l’inconnue de tomber. Elle gémissait de douleur, les deux mains sur son abdomen.
- Beauty !! s’exclama son acolyte. Ça va aller ?
D’un mouvement rapide, il récupéra son arme et la pointa vers Rouge.
- Un geste brusque, et c’est fini pour toi, ma jolie.
Il était insensé de risquer sa vie par désir de vengeance. Elle recula à contrecœur. Le criminel aida sa complice, du nom de Beauty, à se lever. Celle-ci regarda Rouge furieusement et s’en alla en sautant du toit. Son ami ne tarda pas à la rejoindre. L’espace de deux secondes, il revint.
- J’oubliais mes lunettes, dit-il à Rouge en la regardant d’un air narquois.
Après avoir récupéré ses lunettes, il s’en alla, comme Beauty. Rouge s’approcha du bord pour les regarder partir. Les deux criminels s’échappaient. Des personnes, qui avaient assisté à la scène sur le haut de l’immeuble leur lancèrent des regards ahuris. Une idée lui traversa l’esprit : Il s’agissait peut-être des espions ! N’écoutant plus la prudence, elle décida de les suivre discrètement. Elle pensait tout en les guettant :
- Beauty ? C’est quoi ce nom stupide ?!


Il était maintenant 11 heures. Sélia s’était levée de bonne heure pour retourner chez elle. Pour ne pas être malpolie, elle n’avait réveillée Mawk, qui était pourtant chargé de la raccompagner. Mais après 1 heure et quelques minutes, elle estimait qu’il était plus que temps d’agir. Elle tapa d’abord doucement sur la porte de Mawk. Un peu plus fort au fur et à mesure. Finalement, elle entra. Le faucon était bien couché, enfoui dans sa couverture. Il doit être bien frileux pour se couvrir en été, pensait Sélia. Elle voulut s’approcher de lui et tenter de le réveiller. Mais son attention se reporta sur quelque chose à côté. Un dessin sans couleurs, représentant Greg. Ça; elle en était sûre. L’hérissonne restait saisie devant ce portrait. Tous les traits y étaient. Les lignes étaient si fines... Était-ce vraiment Mawk qui avait fait ça ? C’était l’occasion de lui demander. La jeune fille  entendit un froufrou de couverture. Elle s’approcha du visage de Mawk. Il ne respirait donc pas dans son sommeil ? Il était parfaitement immobile. Sélia commençait à se demander s’il n’était pas mort. Cette question s’éclipsa de son esprit quand elle vit le bec du volatile bouger. Un ricanement semblait sortir de sa gorge. En fin de compte. Il pouffa de rire sur Sélia. Mais cette dernière ne rigolait pas autant.
- Ça t’amuse de faire semblant de dormir ? Demanda-t-elle. Je suis sûre que tu jouais la comédie depuis que je suis entrée.
- J’ai pas pu... résister... fit-il avec un air coupable.
- Écoute. Je suis désolée mais il faut absolument que je rentre chez moi. Mon frère doit se demander où...
- Je comprends mais le problème, c’est que je ne me souviens plus du tout où tu étais quand je t’ai "capturée".
- Mais peut-être qu’en volant, tu auras une idée...
Mawk semblait chercher une excuse.
- Tu sais, je me repère mieux la nuit. Alors ce soir, si tu veux, je t’emmène...
- Ce soir ? Mais...
La porte s’ouvrit soudainement. Greg apparaissait habillé cette fois d’un sweat noir aux manches grises et d’un pantalon également gris.
- Faites moins de bruit, s’il vous plaît. J’ai besoin de concentration.
- Bonjour Greg, dit Sélia.
L’hybride lui répondit juste par un hochement de tête. Il lança un regard impatient mais sans méchanceté vers Mawk. Dès qu’il fut parti, Mawk expliqua à Sélia qu’il se levait deux heures plus tôt que les autres pour s’entrainer ou méditer. La jeune fille se rappela que du temps où elle vivait chez Greg, il s’exerçait à manier son épée. Sélia se précipita dans le couloir et rejoignit le lapin.
- Dis, tu peux me remontrer ton épée, s’il te plaît ?
- Si tu y tiens...
Le lapin se dirigea vers un coffre fin. Il l’ouvrit avec un grande précaution. Sélia put voir un katana noir dentelé zébrée avec des rayures rouge sang. Le manche était marron, des petites cordes blanches y étaient accrochées. Le tsuba avait l’air intéressant. Quand Sélia voulut prendre le glaive pour l’examiner de plus près, Greg referma brutalement le coffre. L’hérissonne était stupéfaite.
- Interdiction formelle de toucher à cette épée, ordonna-t-il calmement. Ce n’est pas du tout un jouet. Je peux te faire confiance, n’est-ce pas ?
Greg la regardait avec un air tellement sévère et menaçant que Sélia préféra s’éloigner de cette épée. Si elle avait été tentée de toucher à cette arme, toutes ces envies s’étaient envolées...
- Bien. Je vais faire à manger. Après tout, il est bientôt midi.
- Je pourrais me rendre utile ? Demanda-t-elle timidement.
- … Est-ce que tu pourrais réveiller Niki et Flyier, s’il te plaît ?
Une porte s’ouvrit. Niki apparaissait, avec son Chao sur son épaule.  L’échidné portait un tricot violet clair et un short blanc. Elle avait un bandeau violet dans les cheveux, laissant uniquement sa frange libre.
- Bonjour Greg ! Firent-elles en même temps.
Flyier commença à dire "Salut" à l’hérissonne dont elle ne connaissait pas le nom. Sélia se rappela qu’elle avait omis de se présenter.
- Excusez-moi. Je m’appelle Sélia.
- Salut Sélia ! T’as bien dormi ? Encore désolée pour hier...
Niki prononça un "Bonjour" à peine intelligible et regardait l’hôte avec un regard sans bienveillance. Décidément, cette échidné ne semblait pas porter Sélia dans son cœur ! Greg voulut dissiper le malaise.
- Sélia, si tu viens m’aider à la cuisine, je te raconterais comment j’ai rencontré Mawk et Niki...
- J’arrive tout de suite !
Quelques minutes plus tard, le repas était en train de cuire. Greg et Sélia était assis dans la cuisine.
- Par où commencer ? fit Greg.
" Ça s’est passé, il y a cinq ans. J’avais alors dix-sept ans. J’ai deux maisons : ici, et je doute que tu te rappelle de ma retraite, là où je vivais au moment où je t’ai rencontré. Normalement, j’habite ici. Mais il m’arrive très souvent d’aller loger dans ma retraite. Donc tu devines que j’ai rencontré ces deux jeunes dans cette maison.
Si je me rappelles bien, il était assez tard. Je venais de finir mon entraînement quand j’entendis taper. Quand j’ouvris la porte, je vis un petit faucon violet, d’abord. Je lui demanda qu’est-ce qu’il me voulait. Mais au lieu de me répondre, il n’arrêtait pas de me regarder... Impatient, je referma la porte. Il ne manquait déjà pas de culot, à cette époque. Il ouvrit la porte mais il restait sur le seuil de ma maison. Cette fois, je m’avance et je m’énerve.
- Quoi ?! Si tu n’as rien à faire ici, tu es prié de...
C’est à ce moment-là que je vis qu’il n’était pas seul. Une petite échidné était là aussi.
- Je rectifie : qu’est-ce que vous...
Avant que je ne finisse ma phrase, ces deux morpions m’ont contourné, sont entrés dans ma maison, et m’ont refermé la porte dessus. J’étais complètement ahuri. Je leur ordonnais de m’ouvrir vainement. Ils avaient déjà verrouillé la porte. Je tournais autour de la maison pour voir si, par chance, il n’y avait pas une fenêtre ouverte. Sans succès. Comme il n’y avait pas d’autre porte, le seul passage qu’il me restait, c’était la cheminée. Tout en espérant qu’il ne connaissait pas l’histoire des trois petits cochons, je sauta sur le toit, m’accrocha à la cheminée avant de tomber et pénétra dedans. Je me rappellerais toujours de la tête qu’ils ont fait quand ils m’ont vu dans le puits. J’étais très énervé ! Je me saisissais d’eux quand, enfin, Mawk se décida à parler :
- Ne nous laissez pas dehors !! Ils vont nous retrouver sinon !
- Après ce que vous venez de me faire, vous croyez que je vais vous accepter aussi facilement ?!
- On s’est enfuis de la pension, parce qu’elle était pas contente !
Là, il désignait Niki, qui s’appelle en vrai Nicole. Mawk m’expliqua qu’ils étaient orphelins. Ils n’étaient pas frère et sœur. Les responsables de la pension les battaient, je t’épargne les détails. En fin de compte, j’ai accepté de les accueillir pour une journée... Après ils ont voulu rester une journée de plus. J’ai alors prolongé la durée de leur logement ici. Quand ils étaient prêt à partir, je les ai retenus et je les acceptés dans ma maison en fin de compte..."
Sélia regardait Greg avec un sourire ému.
- Ne va pas croire que je les aime, hein ! J’ai juste eu pitié d’eux...
- Mais bien sûr... répondit Sélia.
Un fumet arrivait jusqu’à leurs nez. Une odeur de brûlé. Tous les deux pensèrent à la même chose. Le repas ! Heureusement, il n’était pas trop tard. Le poulet était sauvé et les légumes aussi. Greg ouvrit la porte pour sortir. Mais la porte cogna quelque chose:
- Ça  t’apprendra à écouter aux portes, sermonna le lapin.
- Aïe ! Mon pauvre bec, rechigna Mawk.
Le couvert fut mis rapidement et les hybrides mangèrent à leur faim. Mawk d’une façon dégoutante, Greg d’une façon très distinguée. Malgré cette ambiance conviviale, Sélia voulait partir au plus vite de cette maison. Vivement le soir où Mawk la raccompagnera chez elle !

A suivre...

Trop bien cette suite! ^^

Je l'aime aussi bien que la première!

J'ai pas grand-chose à dire... Je sais mes commentaires ne servent pas à grand-chose.

Dit, es ce qu'on reverra Thomas et Hugues? Je les adores ceux-là!