MOTHER 4
Chapitre 1: L'aventure commence malKoopalmier se rua donc mais dès qu'il sortit de la gare il se cogna contre quelqu'un, et tous deux tombèrent au sol.
« Ah, heu... Désolé, mais je suis un peu pressé... Je vous aide ? ; s'excusa Koopalmier.
-Non mais faites gaffe quand même !! Regardez, mes courses sont toutes éparpillées par votre faute !
-Oui, bon, c'est pas la mort non plus hein... Bon, je vous aide oui ou non ?
-Non, c'est bon, ça ira, mais merci quand même. »
Cette personne était une lionne. Une lionne dont la tête était marron mais le reste du corps était d'un beige orangé. Contrairement au lionnes habituelles, elle n'a pas de moustache. Elle avait une mèche rebelle et sa bouche était jaune. Elle était dotée de gants blancs serrés par un bracelet, et d'un tee-shirt orange à rayures horizontales noires. Elle avait aussi une ceinture noire qui serrait son short en jean jaune. Elle portait des bottes de garde-forestier et on pouvait clairement voir qu'elle avait une arme – sûrement un pistolet – dans la poche droite de son short.
« Bon, j'ai une question. Y' aurait pas un truc ici en rapport avec les profondeurs d' Apotos ? ; demanda le hérisson.
-Avec les profondeurs d' Apotos ? Pourquoi d' Apotos alors qu'on est à Appotos ?
-...gné ? Comment ça ? On est pas à Apotos ? Mais alors... MERDE !!! J'ai claqué 50 Rings pour me retrouver dans une ville je sais pas où !!
-Ah, ça doit être ennuyeux... Moi j'adore cette ville, c'est ici que je suis née mais là je suis juste en visite chez mes parents. En effet, j'habite à la Zone Green Hill maintenant !
-Oui, oui, bon... Où ça se trouve, Appotos ?
-En Afrique, tiens.
-...et beh, je suis pas près d'arriver à Apotos moi.
-Tu veut que je t'aide ?
-Hé, ho ! Je doit déjà vous aider à ramasser ce bordel, déjà ! »
Moins de cinq minutes plus tard, toutes les courses étaient déjà remises dans les sacs que portait la lionne.
« Au fait, comment tu t'appelle ? ; demanda-t-elle.
-Koopalmier... Et toi ?
-Bledengor ! Bledengor the Lioness ! Ravi de te connaître ! »
Les deux ne perdirent pas de temps à discuter (principalement à cause de la mauvaise humeur constante du hérisson vert) et se dirigèrent vers l'aéroport de la ville.
« Donc tu dit que tu t'appelles Koopalmier, c'est ça ?
-Ouais, je suppose...
-Hé, pourquoi tu fait la tête !? Ca ne va pas ?
-... »
Les deux attendaient que l'avion pour Apotos arrive. En effet, un peu plus tôt Bledengor retourna chez ses parents, déposa les courses et leur expliqua qu'elle devait partir: celle-ci avait quelque chose d'inconnu à régler à Apotos.
« Sinon, t'aimes bien les coutumes africaine ? ; demanda Bledengor à Koopalmier.
-...
-Et ben, t'es pas très bavard toi !
-Non, je m'ennuie, c'est tout.
-Et pourquoi tu réponds pas à mes questions ? Je suis curieuse, c'est tout !
-Parce que j'ai pas de réponses à apporter. Je connaît rien des coutumes dans le monde, et je sais pas pourquoi je suis coincé et pas sympa. Là, ça te va ?
-Hé, parle-moi sur un autre ton au moins ! Je t'ai rien fait, moi !
-Ouais, désolé... »
Finalement l'avion arriva. Les passagers embarquèrent et l'avion décolla.
« C'est la première fois que je monte dans un avion... ; pensa à voix haute Koopalmier.
-Quoi ?
-Non, rien. C'est long l'avion ? Parce que j'en ait eu ma claque d'attendre plusieurs jours assis dans un train...
-Pas d'inquiétudes, ça ne met que quelques heures !
-Bah, de toute façons je m'en fiche un peu. »
Il sortit de sa poche une Nintendo DS Lite et commença à y jouer. Bledengor regardait, et voyait qu'il se débrouillait pas mal sur son jeu.
« Hé, tu joues super bien ! T'as déjà pensé à participer à des concours ?
-...C'est trop loin pour que j'y aille. Y' en a jamais eu à Spagonia.
-Alors t' habites à Spagonia ? Ca doit être joli, non ?
-Franchement je m'en fout complet, j'y fait même pas attention.
-...Pourquoi t'es méchant comme ça ? Je t'ai rien fait, moi ! Au contraire, je t'aide !
-Parce que je suis méchant. Si ça te gêne, t'avais qu'à pas m'aider déjà. »
Soudainement, un groupe de quatre personnes qui était caché dans la cabine de pilotage apparurent dans la salle en entrant par la porte de cette même cabine. C'était un groupe d'hommes grands et sûrement musclés de par leur carrure d'athlètes. Ils portaient une cagoule militaire et des vêtements en cuir en-travers desquels on entrevoyait un gilet pare-balles. Chacun de ces hommes menaçants portait une mitraillette dans la main.
« CECI EST UN ATENTAT !!! NE RESISTEZ PAS OU NOUS N'HESITERONT PAS A VOUS TUER !!! ; cria de façon colérique un des hommes.
-NOUS ALLONS NOUS DEPOSER DANS UN ENDROIT PRES DE SPAGONIA POUR Y FAIRE UN TRAFIC QUI NE VOUS INTERESSE PAS !!! NE TENTEZ MEME PAS DE VOUS ENFUIR OU DE VOUS PROTEGER !!! ; cria un autre homme.
-DONNEZ-NOUS TOUS VOS PORTABLES ET APPAREILS ELECTRONIQUES !!! ; ordonna un troisième homme alors qu'ils avançait et fouillait les gens avant de prendre ce qu'ils avaient de précieux. »
Ce fût au tour de Koopalmier.
« ALORS, T'AS QUOI DE BIEN LA D'DANS ? ; cria l'homme en pointant le sac à dos du hérisson.
-Heu, rien, rien... Rien du tout. ; répondit-il.
-AH OUAIS ? »
L'homme fouilla le sac et en sortit toute les affaires.
« ET CA, C'EST RIEN PEUT-ETRE ?
-...oui ?
-TU VAS VOIR CE QUE CA FAIT DE SE FOUTRE DE NOUS !!! »
Il attrapa la console du hérisson et la jeta fort par terre avant de lui lancer plusieurs coups de pieds. Ceci mît le hérisson hors de lui...
« NON MAIS BORDEL DE PUTAIN DE MERDE, QU'EST-C' TU FOUT ???!!! ; hurla-t-il.
-TU OSES TE DEFENDRE ?
-OUAIS !!!! »
Il sauta sur l'agresseur de sa console et le frappa très violemment, à tel point que même les trois autres hommes avaient du mal à le tirer. Finalement la victime de Koopalmier tomba, assommée.
« …
-...
-...vous êtes sûrs que c'est un gamin ? ; les trois terroristes restants étaient abasourdis.
-VOUS AUSSI VOUS ALLEZ PAYER !!! ; cria le jeune hérisson. »
Il utilisa un PSY Move α pour faire tomber et s'approcher les armes des ennemis, puis il en attrapa une.
« VOUS ALLEZ FAIRE CE QU'ON... ce qu'on vous dit. OK ?! ; ordonna le hérisson qui commençait à se calmer.
-O... Oui. Pas la peine de s'énerver, hein, c'est qu'un jeu après tout... »
Cette remarque énerva Koopalmier, qui pointa son arme sur l'homme qui venait de le dire.
« Toi, ta gueule ou je te transforme en gruyère, OK ? Je vais dire au pilote de nous déposer à Apotos, comme prévu. Et pas de coup fourré de votre part ou mon doigt va glisser ! ; menaçait le anti-héros en mettant son doigt sur la détente de l'arme. »
Il entra dans la cabine de pilotage et remarqua que le pilote n'était pas celui qu'il attendait... Ce n'était pas un humain, en tout cas. Trop grand et musclé. Le pilote mystérieux se retourna...
« Qu'est-ce que t'as, toi ? ; demanda-t-il. »
Ce n'était en effet pas un humain. Un gorille. C'était un gorille anthropomorphique, en tenue de militaire. Il était gigantesque et touchait facilement le toit de la cabine.
« ...Heu, non rien...
-Qu'est-ce que.. Hé ! »
En un coup d'oeil, il remarqua la mitraillette dans les mains du hérissons, et trois hommes debout les mains en l'air et un homme couché par terre avec une bosse visible.
« C'est toi qui a fait ça ?
-Heuuu... non ?
-Désolé, mais ce sont les ordres du chef. Pas de prises d'otage sur nous, ou les preneurs d'otage doivent en payer leur vie. Hé, au moins ça m'occupera. Ah, au fait, avant qu'on ne se revoie plus: mon nom est Tough. On me surnomme... »
Il sortit un couteau suisse ouvert de sa poche.
« ...Mr. T.
-C'est pourri.
-Je sais.
-Ah.
-Hé...
-Bon.
-... »
Mr. T fonça sur Koopalmier, son couteau très aiguisé en avant, mais le hérisson évita à temps en se jetant sur le côté. De plus, le gorille trébucha sur la mitraillette laissée par terre et trébucha, mais se releva aussitôt et se retourna pour voir un Koopalmier assez effrayé quand même.
« ...Qu'est-ce que je faisait déjà pour pas avoir peur... ? Ah, oui, oublier que je peut mourir ou me faire mal. ; réfléchissait le hérisson vert tandis que Mr. T approchait lentement. »
Il fonça dans Tough et agrippa la main qui tenait le couteau suisse, et réussit à le lui enlever avant de tenter de le lui planter dans un bras. Etrangement, il n'y arriva pas: le bras du gorille était
trop dur. Le couteau se tordit et fût donc inutilisable, cependant. Entouré de Tough / Mr. T et des 3 autres hommes – venus apporter du soutiens à leur supérieur – et coincé dans un coin de la cabine de pilotage, Koopalmier était vraiment dans des problèmes... Mais il utilisa le peu de concentration qu'il lui restait pour exécuter un PSY Eau α et ainsi faire... exploser ses attaquants ?
« ...Gné ? Comment ça se fait qu'ils aient explosés ? Enfin, bref, au moins je les ait battu. Pour une fois que j'ai de quoi frimer, je vais pas en profiter quand même. Pas que a à foutre non p... »
Tandis que Koopalmier pensait à voix haute et commençait à sortir de la cabine, le bras de Mr. T se mis à
flotter et traversa la vitre de la cabine avant de s'envoler au loin.
« ...Quoi ? »
Le trou créa un appel d'air qui aspira Koopalmier et ferma la porte. Mais... il n'y a pas de pilote, non ? Le hérisson frôla de justesse l'un des réacteurs de l'avion et s'accrocha à l'aile au-dessus du réacteur, mais avec difficulté puisque l'avion commençait à tomber, et les bords de l'aile étaient coupants. Finalement, il lâcha prise...