Ces questions existentielles.
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Une première balle frappa le fond, sans conviction, la seconde siffla brutale puis revint presque à l’horizontale en un bref sifflement, la belette la faucha en pleine course puis, sous les félicitations, laissa battre sa mèche. Elle se tourna vers la gazelle, restée à l’écart, quand celle-ci se déciderait à jouer. Jusqu’à présent celle-ci les avait regardées, elle leur souriait de ce sourire triste auquel elles étaient habituées, leur promit de jouer la prochaine partie. Leurs boissons arrivaient, toutes revinrent autour d’elles se désaltérer, elles transpiraient incapables de le cacher, se frottaient le cou et le front. Elle, son pelage de seigle mûr était humide seulement de l’air ambiant.
Pourtant elle s’amusait, à chaque coup ses commentaires joints aux autres avaient participé de la bonne humeur, entre toutes rien ne pouvait briser la connivence. Rye vidait son verre, assura qu’elle passait son tour, juste cette fois encore, elle voulait se rendre intéressante. La belette ne faisait pas attention, son regard attiré par les sportifs du fond l’air envieuse, une remarque suffit à les faire éclater de rire. Elles s’échangeaient leurs histoires, invariablement les autres la taquinaient pour savoir, si elle avait enfin tourné la page. Un petit jeu qui durait entre elles, tant qu’elles étaient entre elles, qui ne sortait pas.
Les balles volèrent, deux coups simultanés contre le fond en répercussion elles frappèrent, presque ensemble et de se croiser au centre, derrière les joueuses toutes s’exclamaient, les balles cognaient pour la quatrième fois, leurs semelles sifflaient follement sur le parquet, coups violents des balles qui s’entrecroisaient, la gazelle s’était avancée au redoublement, posait son verre, se joignit pleinement au groupe. Deux coups encore, l’équipe s’épuisait, les balles se croisèrent encore si près qu’elles faillirent se toucher, elles revenaient en trombe décider du vainqueur, l’une fila au-dessus de l’équipe perdante.
Elle la rattrapa de sa main libre, le bras levé, sous ses cornes rainées contemplait sa prise, fit battre la balle à ses pieds. Alors son amie de lui répéter qu’elle devait jouer à présent, toutes la poussaient en avant et elle d’accepter, de retarder cependant, comme elle pouvait, entre la gêne et le jeu de faire durer encore autant qu’il lui était possible, jusqu’à ce que ses yeux croisent au fond, près du bar, sa future équipière. Elle se tut, son sourire avait perdu son expression habituelle, au-devant les rejoignait la louve. Son pelage de cendre jurait avec les lieux, elle serrait encore ses bandages aux poignets, massa son épaule tandis qu’elles l’accueillaient. La louve ne disait rien, sa chevelure noire battait derrière elle, fendit la troupe jusqu’à l’aire de jeu où Rye l’attendait.
Tout ce qu’elle dit fut : « Prête à les battre ? » La louve, pour toute réponse, laissa s’abattre la balle contre le sol, alors qu’elle rebondissait à sa hauteur, frappa.
Première passe, les balles se croisaient, revinrent sur les deux équipes. La gazelle se recula galvanisée par la vitesse de son amie, un flot de chevelure barrait la trajectoire à l’instant où elle revenait Luck frappait dans la balle, la faisait fuser dans le fond sans toucher la surface, la seconde suivait, le rythme se perdit complètement. Elle frappa encore, avec plus de force, le coup claqua plus net que le tonnerre, puis Rye prit le relai. Elles perdaient, la balle amorphe roula jusqu’à leurs pieds les narguer au plus près, toutes deux nageaient dans l’effort. À la seconde passe comme leurs positions se croisaient l’étudiante se détourna de la balle, regarda le visage de son amie, y vit une sorte de hargne, de colère.
Elles perdirent aussi la deuxième passe, à cause de cette inattention.
Les autres joueurs invités par la belette était venus rejoindre leur groupe, ils causaient à l’arrière tandis que les deux équipes se concentraient pour la troisième passe. « Le t-shirt. » La voix soufflée entre deux respirations était si dure qu’elle prit Rye au dépourvu. « Enlève-le. » Elle ne voulait pas perdre, la louve refusait cette possibilité, du regard foudroya la gazelle. Alors celle-ci, hésitante, regarda autour d’elle sans rien trouver, ses amies discutaient, l’encourageaient, elle avait reculé de deux pas, en équilibre, se reprit. Lentement enfin elle tira les manches flottants, rabattit l’habit sur elle trempant de sueur, le jeta sur la table.
Coup sur coup les balles se croisèrent, frappèrent le fond d’une violence féroce, tous se taisaient derrière à voir les balles se croiser, observaient les joueuses figées le temps où les balles battaient, transportées soudain pour les réceptionner, l’avant-bras dressé ou le poing, un des sportifs demanda si la louve de cendre était prise. Elle donna le dernier coup, jusqu’alors rude il se fit morne, comme l’autre revenait Luck l’empoigna. Sa balle sonna au fond, au ricochet revint, courte, frappa juste à la bordure. Elle se tourna vers Rye, fière de sa victoire, la vit qui revêtait son haut, les cornes prises dans le tissu, quand elle fut dégagée enfin, se jeta sur elle pour la féliciter.
« Tu ne vois pas ? » Il avait bien essayé, au magasin, seulement les goûts de Rye lui échappaient.
Pupil finit de glisser le long de la corde, lui fit signe de le suivre sur les sentiers. Ils allaient en direction des dortoirs, avec l’heure le repas approchait, ils laissaient derrière eux l’activité du chantier. Le berger allait lentement, de temps en temps lui répondait toujours tranquille et détaché, faisait remarquer qu’il s’agitait trop. Bufo avait déjà réservé le gâteau, les banderoles et les décorations, il savait que les écolières avaient déjà leurs paquets prêts, quelque part. Sa cause plaidée à vide, tous deux allaient aux abords du campus, lui observait les feuillages perler aux gouttes d’eau environnantes.
Aussi bien les arcs-en-ciel flottaient au-dessus d’eux arches de lumière, figés dans la fraîcheur des pentes aux pentes paisibles les observer la tête tendue au-dessus de toutes les préoccupations, il se rendit compte que le détachement du berger signifiait plus, avant d’avoir pu le signaler, lui tournait la tête, la lumière se découpait sur son museau. Il avait le temps. Le mieux qu’il pouvait faire de toutes ces journées sous les bruines de la cité universitaire serait de passer plus de temps avec elle, de s’intéresser, ce qu’elle aimait, ce qu’elle voulait, la seule personne qui pouvait lui répondre était Rye. Le crapaud l’avait devancé, de loin en loin sans pouvoir percer les secrets de son amie, cette histoire qui lui échappait, malgré tous les jours et les soirs, comme le sable des déserts, il la sentait lui échapper.
De calme le berger se fit amical.
Il ne dit rien de plus, trop occupé par les couleurs du jour aux fractures des bâtiments, le dortoir leur apparaissait en partie brisé, la végétation en surgissait tombante comme des torrents, le moutonnement des frondaisons dont le lierre courait entre les fenêtres, entre les mousses, allait rejoindre en filets les buissons des parcs. Personne n’y avait touché, les troncs avaient remplacé les piliers, pour le meilleur, le berger approuvait. Il voulut savoir jusqu’à quel point Rye comptait pour Bufo, ce dernier désarçonné de s’agiter pour ne pas répondre, entre deux reproches son camarade le calma. Qu’elle soit heureuse, cela suffisait, ils s’entendirent pour ne pas aller plus loin. Sans un mot, par regards, de connivence peut-être, ils s’étaient dits bien plus.
Deux étudiantes scrutaient leurs faits et gestes sous le porche de la bibliothèque, elles se moquaient de se savoir découvertes au lieu de quoi plus satisfaites se montraient, l’une brassant sa crinière soufflait à l’autre quelque pensée. À l’opposée d’autres de même les regardaient discuter sur le sentier, les plus jeunes parmi les plus excitées, tandis que partout les étudiants épiaient ces mouvements de foule dans l’attente d’un geste qui déclencherait tout. Il s’était baissé, Bufo le regardait faire, se relevait avec entre ses mains une fleur toute simple, de celles qui fanaient à cette période. Ce qu’il pouvait lui offrir, l’étudiant n’en avait toujours aucune idée, le pressait de parler. Il regarda les pétales tourner entre ses doigts. « Elle veut être avec toi », avec tous les autres, tous ceux qu’elle côtoyait, ce jour où elle serait fêtée la gazelle n’attendrait rien d’autre de lui que sa présence.
« Et toi ? »
Il hocha la tête, entre ses gants la fleur tournoyait, perdit tout son poids, d’un souffle il la fit voler au loin parmi les arcs colorés, ils la regardèrent disparaître au-devant dans le flot des feuillages du bâtiment. Ce fut le signal, un gigantesque mouvement et des unes et des autres tout autour d’eux dans un vaste mouvement sans logique pour passer de place en place surpris dans leurs aguets, la rumeur s’amplifiait parmi eux par bonds, courait plus rapide qu’ils ne pouvaient aller, en une double attraction celles-ci allaient du côté des chambres, ceux-là étaient attirés par les clameurs du campus. Bufo à son tour le remarquait, demanda si c’était Mary, à quoi le berger haussa les épaules. Il s’en allait déjà, il avait faim, l’étudiant pouvait toujours le revoir après le repas.
Encore faible le tumulte s’amplifiait venant du campus, alors même qu’il s’y dirigeait de petits groupes d’étudiants venaient face à lui sur le chemin, leurs visages chargés d’ardeur, disaient de suivre les toits. Quelqu’un avait vu l’espionne, comment, pourquoi, personne n’avait la réponse, personne ne la cherchait, tous levaient la tête vers les faîtes où cette ombre à les narguer les faisait courir pour l’arrêter, lui-même à son tour prit son parti. Il brisa parmi toute cette précipitation, se dirigea du côté de la bibliothèque au lieu le plus calme de toute cette agitation, certains lui demandèrent ce qui se passait. Les escaliers se déroulaient au centre dans la tour de verre, il se mit à grimper le plus vite possible suivi par quelques-uns, avec plaisir Bufo vit qu’il les distançait.
Dans sa montée les événements lui échappaient, la silhouette fugitive avait quitté les toits, il devina qu’elle passait entre les sciences, qu’elle s’éloignait, il crut s’être trompé. Les étudiants parsemés sur l’herbe s’interrogeaient, dans la pagaille allaient et venaient cherchant où se diriger, ils pointaient toutes les directions. Elles participaient de même oubliant toute mesure dans la poursuite effrénée, les étudiantes suivaient de près chaque vacillement de la rumeur, soudain celle-ci revint par le campus, elles entraînèrent avec elles tout le monde. À cet étage le souffle lui manqua, pourtant il s’efforçait de monter encore la rampe la main contre la vitre, mesura le temps qu’il lui restait.
Elle apparut du campus bondissant d’un arbre à l’autre par le même emportement, et se rattrapant aux branches pour s’y balancer la petite échappait à tous ses poursuivants. Derrière et autour d’elle s’élevaient les cris, « la Reine ! » La loutre s’amusait d’eux triomphante, des arbres bondit contre les façades puis sur les sentiers, esquiva quelques groupes alors que le flot des étudiants se refermait sur elle, la reine cavalcada. Elle l’avait vu, il en était sûr, alors même qu’il atteignait le toit par grands bonds sans se soucier de plonger les mains sa course l’avait menée au-dessous, il tira du sac la planche, la jeta au vol, elle fit un bond sur la vitre et en plein air l’attrapa, il la regarda filer.
Les étudiants le rejoignaient, lui demandèrent s’il la connaissait. Chacun ensuite d’avouer que ça ne pouvait pas être l’espionne, ce qui leur avait tant plus le matin perdait son intérêt, elle partie les allées d’herbes au long du gravier perdirent leur fréquentation. Lui-même resta sur le toit contempler cette vue nouvelle, de là jugea la gare, puis les parcs sur les pentes, essaya de deviner tous les lieux que, ces derniers jours, il avait pu découvrir. Il voulut refermer le sac, remarqua une lettre, l’écriture exprès maladroite venait de Juicy. L’écolière non plus n’avait pas de cadeau, puisque Pearl ne voulait pas révéler le sien elle le chargeait de lui en trouver un et le menaçait de tout ce que l’imagination enfantine était capable s’il venait à échouer. En dernière note elle lui ordonnait de ne pas être en retard, cette fois. Il souffla, au moins une chose de faite.
L’idée lui vint.
Une dernière fois la balle frappa la cloison, isolée. Elles étaient épuisées, mais contentes, le groupe peu à peu s’était étiolé avec celui des autres joueurs, autour d’elles les tables se faisaient plus désertes. Rye riait avec la belette sur tout ce qui s’était passé, parlaient d’histoires sans histoire, devant elle baignait son verre quand elle esquissait un geste des lèvres, pour boire, à force n’y avait presque pas touché. Ses habits détrempés lui collaient au pelage, il lui fallait s’en plaindre, le t-shirt ample la faisait frissonner. Alors ses doigts allaient jouer près de ses petites oreilles, sous les rainures des cornes, et elle se mettait à rougir de ce geste qui la rendait si jeune.
Une amie dans son dos, guignant par-dessus les grosses touffes de sa queue, lui signala que la louve de cendre s’en allait. Elle ne comprit pas tout de suite prise dans sa discussion tant il y avait de bruit encore entre elles, puis la pensée lui vint de toutes celles qui avaient eu une bonne raison de s’absenter, avant de réaliser. Luck se dirigeait déjà vers la porte, le poil séché, en partie ébouriffé, sans souci d’apparence, elle laissait fouetter sa chevelure sur ses pas. « Attends ! » Rye se levait, hésita, la sueur l’obligeait à chercher un linge, son verre plein de regards interloqués la retenaient.
Pour toute réponse la louve tourna la tête vers elle, ce regard lourd qu’elle lui connaissait, les sourcils froncés, une expression plus dure encore. Elle crut soudain qu’elle lui en voulait, elle l’avait formulé en bordure de ses lèvres, son petit museau plissé, et comme étonnée par cette idée. Luck secoua la tête, un geste d’agacement, la porte se referma. Déjà Rye songeait à l’arrêter, la belette la retint par le bras, lui dit de ne pas insister. Son amie continua de parler pour la retenir, elle finit par se laisser faire, écouta tous ces cas pareilles la pensée lointaine, poursuivant la silhouette fauve de son amie. Son inquiétude glissa à voix haute entre deux propos, qu’elle ne savait pas quand toutes deux allaient se revoir.
Enfin à son tour la gazelle s’excusa, fit entendre qu’on l’attendait. Personne ne l’attendait. Son insistance finit par convaincre, ainsi que sa bonne humeur, elles se saluaient encore à la porte tandis que Rye s’éloignait, remerciait encore pour la matinée. La faim la tenaillait, elle pencha la tête pensive, jeta un regard derrière elle à mesure qu’elle s’éloignait, songea à rentrer à l’appartement. Toute à ses pensées elle n’avait pas vu le bus à l’arrêt, quand enfin elle le remarqua celui-ci fermait ses portes, une brève course échoua à le retenir. Le véhicule disparaissait en hauteur parmi les ruelles adjacentes, après lui les enfants revenaient occuper la vieille route et la regardaient en passant, se moquaient de la voir marcher.
Son ventre se mit à gronder, elle avisa la restauration la plus proche, ne trouva rien, les rues défilaient en bas parmi les toits de toutes formes jusqu’aux pilotis de constructions, les bâtiments de l’université apparaissaient nets dans leur blancheur, à quelques distances. Elle sentit ses pas l’entraîner dans cette direction, au souvenir de la cafétéria, à un autre. Puis elle se dit à voix haute, ce qui lui restait de temps avant d’en avoir fini, avant de devoir partir, si peu de temps. Puis à voix plus basse, sans vouloir se l’avouer, si elle avait fait traîner justement pour que rien ne change. Ses deux mains s’étaient croisées, les bras tendus, sur son ventre. Elle marchait encore quand son téléphone sonna.
Le nom indiquait Bufo.
Elle décrochait, peu sûre de ce qui se passait, une sorte de nonchalance au moment d’appuyer le combiné contre son oreille, son ton lui parut distant, presque déplaisant, elle s’en voulait. Lui ne devait pas s’en rendre compte, à travers le grésillement ces nuances se perdaient. Il voulait savoir si elle était libre, attendit une à deux secondes qu’elle acquiesce.
« Au fait, tu as vu Luck ? »
Cette fois le silence dura beaucoup plus longtemps, elle regardait en arrière au coin où la porte n’était plus visible, le visage insensible, mesurait sa réponse, décida de dire non. Sa réponse dut paraître abrupte, il enchaînait sans en tenir compte, proposait de se voir où elle voudrait, de manger ensemble. Rye hésita encore, sa réponse presque faite allait sortir quand il ajouta, il séchait les cours, à planche ou à patins il proposait qu’elle lui fasse découvrir la ville, encore une fois. « Tu veux bien ? » Il fallut qu’elle lui demande ce qui lui prenait pour ne pas dévoiler le trouble de son visage.
Un tremblement avait saisi ses doigts, la gazelle s’appuya contre le mur le plus proche pour réfléchir, la main libre contre son front, se laissa prendre à parler de ses préférences. Elle écoutait tous les lieux qu’il voulait revoir, et les rails suspendus au-dessus d’elle qu’elle pouvait voir croiser dans leur fine courbe, alors Rye s’aperçut qu’elle souriait à nouveau, ne savait pas depuis quand, ce sourire triste qui la décida à répondre, dans le léger grésillement à convenir d’un lieu où se retrouver, puis elle raccrocha.
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Journal :Écrit en trois temps, deux pages jusqu’à Luck mentionné à la hase, trois pages jusqu’à Pupil répondant à Bufo, deux pages jusqu’à la fin.
L’idée de l’anniversaire a déclenché le chapitre – plan brossé, une ligne par chapitre jusqu’au 21. Je voulais déjà un Bufo énergique, en même temps l’occasion de rappeler la ville dévastée. Le bus, dans la même optique, pour rendre Bufo plus classique, mais le magasin m’a permis de combler le vide du départ.
Il est déjà prévu que la Reine apparaisse, et Bufo n’avait pas de planche : d’où Pearl et c’est très bien ainsi. Les gens sourient/rient trop, je m’en rends compte, c’est artificiel, à force d’être répété, ça ne signifie plus rien. Le cours de Hazy est également vide, injustifiable et injustifié. La marge dessinée reprend le rêve, là encore, assez vaguement.
Bufo devait retrouver Pupil pour le cadeau - motif du chapitre - mais la fontaine du campus m’a donné une justification de rencontre. J’ai sauté dessus. La partie de balle a été complètement improvisée (à partir du RP d’Edone) et normalement Luck n’aurait pas dû reparaître avant le chapitre 17. Une ballade au parc me semblait trop creuse et je devais justifier la partie, y provoquer quelque chose sans parler de la fête.
À présent, faire cueillir une fleur par Pupil, qu’il laisse entendre son affaire avec Rye, et le cadeau : « toi ». Puis intervention de Juicy et interaction Rye/Bufo, sans doute du côté de Rye, pour ré-éloigner Luck.
L’intervention de Juicy est ratée, pas assez spontanée, comme prévu interaction du côté de Rye, qui a permis de ré-éloigner Luck. Tout cela a été assez hésitant à écrire, à tâtons. L’idée de Bufo, d’offrir des patins, a sauvé la fin : l’échange, surtout pour le dernier paragraphe, tire en longueur.
Luck manque de corps, mais c’est mon meilleur personnage.