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[Fanfic]MeiRei
Re : [Fanfic]MeiRei
« Répondre #15 le: Mai 24, 2010, 01:58:27 pm »
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Trop chou l'illu X3

Super chapitre, comme d'hab ! Je comprends mieux la situation de la femme d'Heath, en tout cas j'espère qu'elle s'en sortira, et que leur fille aussi ! Ce serait triste sinon >.<

Real a raison, Haraway est vraiment bizarre... Vraiment moi je l'aime pas. Trop bizarre. Les descriptions sont sympa, on voit bien ce qu'éprouve les persos. Et je sais pas pourquoi mais j'apprécie de plus en plus Heath ! Il est vraiment trop sympa ce mec ^^
Et Real change vraiment du tout au tout quand elle est avec lui ! C'est étrange de la voir aussi sympathique ! XD

Question fautes, dans cette partie je crois en avoir trouvée une, au tout début :
Citation
« Aller, raconte-moi. »
Je crois que c'est "Allez". Je n'en suis pas certaine, c'est à vérifier ^^"

La deuxième partie, sur Terre, est bien étrange. J'ai pas tout compris, je dois l'avouer ^^" Si j'ai bien compris, le Masque Noir aurait sauvé la jeune femme... Peut être qu'il ne l'a pas fait exprès, mais ça m'étonnerait ! Ca voudrait dire qu'il est pas si mauvais au fond... *Part dans un gros délire*
En tout cas, c'était bien écrit, ça donnait une impression assez étrange du point de vue de la femme. J'aurai pas aimé être à sa place quand elle voyait le couteau aller vers elle... Brr ><

Enfin, bon courage pour la suite ! =D
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Re : [Fanfic]MeiRei
« Répondre #16 le: Mai 24, 2010, 04:47:14 pm »
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Sympathique comme partie ! bien qu'un peu courte ~o~ ! j'adore le dernier paragraphe à la fin xD

sinon moi y a un truc qui me chiffone :
Citation
Pourtant, on lui courra après bien vite après sa sortie !

ça serait plutot courut non ? au passé c'est mieux qu'au futur xD mais il y a deux fois après dans la même phrase, c'est moche ! *sbaf* alors au lieu de dire courir après, t'as qu'à mettre poursuivit xD !

après j'ai beaucoup aimé, meme si c'est trop court ! Real et Haraway qui se font la guerre xD ....
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Re : [Fanfic]MeiRei
« Répondre #17 le: Mai 31, 2010, 10:39:18 am »
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J'ai tout relu depuis le début. Et je dois dire que j'aime bien, l'ambiance plus "calme" que ton style donne à l'Ark me fait penser un peu à la musique du niveau "Lost Colony" (en gros la toute première intervention dans l'Ark dans SA2), par son contraste avec l'univers "à cent à l'heure" de Sonic.

J'aime bien Heath, et Haraway me semble intéressente. Enfin, j'attend surtout de pouvoir en lire plus pour me faire une idée sur l'intrigue, me demandant pour l'instant le liens entre l'aventure de l'Ark et le masque noir - quoique l'étrange substance noire... Enfin bon, juste pour dire que j'aime bien la fic, et que je compte bien la suivre ^^
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Re : [Fanfic]MeiRei
« Répondre #18 le: Juin 17, 2010, 08:23:09 pm »
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Du nouveau ! J'ai un peu tardé, ce n'est même pas pour les révisions... Plutôt parce que je réfléchis trop à certains trucs et que ça me prend la tête. Résultat, pas moyen de finir le chapitre convenablement.

Kayra > En effet pour la faute, je sais pas trop ce qu'il en est oô... Même en vérifiant avec un bescherelle je saurais dire quelle forme conviendrait. J'dois vérifier dans un bouquin.
Eska > Contente que ça te plaise X3 Real et Heath qui font la gueguerre, ce serait assez fun à voir en face oui !
Katos > J'ai réécouter la musique, et j'avoue, ça collerait bien avec le certain calme, comparé au reste de SA2.

Sinon je suis contente d'avoir quelques personnes qui suivent et qui commentent ce petit bout de fic, ça fait vraiment plaisir ! J'espère que la suite plaira autant ! <3 Si y'a des fautes, hésitez pas à relever aussi. Peut être que je corriges pas dans l'immédiat, mais c'est retenu, vous en faites pas.





Triangulation pondérée
Chapitre 3
J’observe, donc j’apprends


La chambre de Maria baignait dans une pénombre perturbée par la présence de néons de sécurité au sol. Question de principe, ce serait bête de se prendre le pied dans on ne savait quoi, susceptible de provoquer une chute assurée.
Avec ces légers éclairages, la perfusion projetait d’étranges couleurs sur le mur. Tantôt rouge, mauve, blanc… Comme si son contenu était vivant. Justement, ce dernier se déversait progressivement dans un petit tube en plastique, relié au bras de Maria, endormie. Elle était prise dans de curieux rêves, ces derniers temps, pas vraiment effrayant… Mais assez pour attirer son attention.
Alors que d’étranges films se déroulaient dans son esprit, quelqu’un arriva discrètement dans sa chambre.

Les reflets de la perfusion vinrent immédiatement percuter le vert de ses yeux. Haraway marchait doucement vers Maria, une autre poche de liquide en main. Sans même tirer un son du support, elle arrêta le liquide du tube avec la petite roulette prévue à cet effet, puis plaça la seconde perfusion à côté de la première. Haraway l’installa habillement, silencieusement. Ceci fait, elle attendit quelques instants que la première perfusion s’arrête complètement, pour pouvoir retirer l’aiguille, l’intervertir avec celle de la seconde poche doucement.
Tout en démontant l’ancienne poche de perfusion, Haraway jetait quelques coups d’œil à la malade.
« Son sommeil est bien plus tranquille que ça, d’habitude. » Remarqua t-elle, repérant une brève grimace sur le visage de Maria.

En sortant, la scientifique ressentit un étrange malaise. Quelqu’un était dans le coin, caché. Ou alors, c’était involontaire ? Personne ne jouerait à cache-cache à une heure pareille, sur Terre, il devait être à peine… Quatre heures du matin ? Ralentissant sa marche, elle vit un bout de tissu noir partir à l’angle d’un couloir. Haraway se figea, et…

« C’est pas l’heure de faire dodo pour les types en blouses blanches ? » Ironisa une voix, derrière elle.
La femme se retourna calmement, soupirant presque de soulagement.
Ce n’était que Real. Elle avait remit ses vêtements de militaires, plus simples, et regardait Haraway droit dans les yeux, bras croisés et sourire en coin.
« Les jeunes filles doivent aussi être au lit à cette heure, je me trompe ? » Fit la femme, souriant à moitié.
Real, agacée de cette réponse facile, gonfla légèrement les joues.
« J’ai des gardes à assurer ! » Se justifia t-elle, reprenant sa marche, lentement.
En passant près de Haraway, elle murmura sombrement :
« Sur Terre ou ici, quelque chose de mauvais rode. C’est mon job de veiller à votre sécurité, pas l’inverse. » Reprenant sa route, elle ajouta : « Je me méfie des machines. Surtout des vôtres. »
Real ne put voir l’étrange sourire que Haraway fit à cette remarque.  Juste avant que la jeune fille ne passe à un autre couloir, elle demanda :
« Tu préfères leurs avancées biologiques aux miennes, mécaniques ?
- Donne moi une preuve de la fiabilité de ces machines, on verra après. » Se contenta de répondre Real, en passant sa main sur son œil pansé, nerveusement.


Le réveil s’était fait brutalement, à coup de coussin dans la tête : Maria, à moitié étouffée, s’empressa de renvoyer l’objet vivement sur la personne qui l’avait réveillée. Elle se mit assise sur son lit, croisa les bras et commença à rouspéter.
« On est pas sensé être dimanche sur Terre ? »
Walter ramassa le coussin en gloussant, puis le renvoya sur le lit de la malade.
« Je passais simplement pour savoir si ça allait. Tu dormais n’importe comment… En conséquence, je t’ai réveillé. »
Il imita la façon dont Maria dormait en caricaturant : les bras dans tous les sens, la langue pendue, on imaginerai presque un filet de bave sur la joue. A demi vexée, elle gonfla les joues et renvoya le coussin dans la tête à Walter, qui se protégea cette fois avec ses bras pour récupérer le projectile mou.
« On dirait que ça va mieux que les autres fois en tout cas ! » Remarqua le scientifique en souriant.
Maria l’observa un petit moment, puis dirigea son regard vers la perfusion. Effectivement, on avait changé le produit pendant la nuit. Elle passa sa main à l’emplacement de l’aiguille, sur son bras.
« Donc j’ai beaucoup plus de chance de guérir, pas vrai ? » Dit-elle, souriant encore plus.
L’homme se contenta d’acquiescer, puis aida Maria à retirer la perfusion de son bras.
« Tu pourras le dire à ton amie, je suis sûre qu’elle sera contente. Elle doit dormir justement, elle n’a pas arrêté de tourner dans la base cette nuit. »
Il rajouta, Maria l’interrogeant du regard : « C’est qu’elle a une surveillance à faire, va savoir pourquoi une si jeune fille a été embarquée pour faire ça… »
Se levant et tenant toujours son coussin entre ses bras, Maria repensa un instant à la blessure à l’œil de Real, et ce qu’elle avait vu, sortant du bandage… Elle demanda donc :
« Walter, tu sais comment Real s’est fait mal à l’œil ? »
Il eut un instant de réflexion, durant lequel Maria l’observa attentivement.
Walter restait un adulte après tout. Elle savait qu’il connaissait la réponse… Mais le souci, c’est qu’il ne la disait pas si facilement. De sorte que n’importe quelle réponse anodine qu’il pourrait dire…
« … Peut être qu’elle s’est cognée contre un meuble ? »
… S’avérerait fausse ?
« J’irai lui demander ! » Fit donc Maria, prenant à peine en compte la réponse de son docteur.
En marchant dans les couloirs, elle croisa quelques scientifiques, leur disant bonjour au passage. Eux étaient soulagés de la voir en meilleure santé, de sorte que tout le monde souriait en la voyant passer. Même Gerald, son grand père, ne put s’empêcher d’afficher un léger sourire par delà sa barbe. Retournant à leurs essais, ils ne cherchèrent pas plus à savoir où elle allait.


« Euh, dites… C’est grave, ce que j’ai ? »
Le soldat pressa doucement la grosse compresse qu’on lui avait posée sur la tête. Un peu de sang coulait de cette blessure, salissant ses cheveux châtains, coupés courts, selon les critères voulus par ses supérieurs militaires. Une réflexion, selon laquelle il devrait bientôt vérifier s’ils n’ont pas dépassé la longueur voulue, traversa son esprit. Il se rendit compte rapidement que dans des moments de paniques, on pense vraiment à n’importe quoi.
 Devant lui, Haraway fronça les sourcils suite à sa question.
« Voyons, ça ne risque pas de vous handicaper à vie ! Ne faites pas l’enfant. Votre nom, prénom ?
- Windfair, David… »
La femme répéta son nom en murmurant, tout en le notant sur sa feuille. Jetant un œil à son uniforme, elle nota également son grade : Sergent. Elle irait vérifier son dossier médical un peu plus tard, dans la base de donnée de l’ARK. Puis elle déposa sa fiche, se dirigeant vers les armoires de médicaments :
« Vous n’avez pas trop mal ? Je veux dire, à l’intérieur.
- Tout à l’heure ça allait, mais ça commence à me … Comme si on me tapait le crâne… »
Nouveau froncement de sourcil. Haraway s’activa de retrouver le contenu qu’elle cherchait, tout en pestant contre la surveillance de l’ARK, qui décidément, laissait à désirer. Mais si Real n’avait pas donné un coup sur la tête du sergent à temps… Peut être que ça serait allé plus vite qu’actuellement. En somme, la scientifique avait de la chance. Elle n’aurait pas à maîtriser un homme de combat par elle ne savait quelles manières…
Attrapant vivement une petite fiole, elle se retourna vers le militaire :
« J’espère que vous supportez bien les médicaments dégueulasses, celui là en fait certainement parti. »
L’homme déglutit. Haraway continua sur sa lancée peu rassurante : Après tout, le sergent Windfair était un homme, donc pouvait bien supporter ce genre de petite saleté. Elle lui présenta donc le produit, l’encouragea à l’avaler cul sec. Sur le coup de la surprise, Windfair lâcha le contenant de verre, qui explosa en mille morceaux en touchant le sol. Haraway se décala d’un pas, mains sur les hanches.
« Je vous avez prévenu ! » Dit-elle, sur un ton de reproche.
Il essaya de protester quelque chose, mais il se tint rapidement la gorge, prit d’un soudain essoufflement. Haraway l’observa sans broncher, baissant légèrement sa tête par instants pour voir les yeux du militaire.
« Mh, je sais que vous avez mal, mais vous ne pouvez pas relever la tête convenablement ? »
Windfair s’exécuta d’un geste brusque, provoquant un sursaut chez Haraway.
Ses yeux n’étaient pas bruns, à la base ?

Désormais, un rouge vif avait prit la place de cette couleur. Sa main se crispa dans le vide, faisant tomber la compresse au sol. Un liquide noir s’en réchappait, partait dans une vapeur de la même couleur. Haraway se décala à nouveau, main tendue vers un bouton rouge, s’apprêtant à appuyer dessus. L’homme fut prit d’une vive toux, lui faisant cracher quelques gouttes de sang. Se levant brusquement, une main posée sur sa blessure, il s’exclama :
« Qu’est ce que vous m’avez fait boire ?!
- C’était sensé être quelque chose pour vous éviter ce qu’il vous arrive ! »
Nouvelle quinte de toux de Windfair. Il recula de sa position, bousculant une table, brisant des objets en verre, heureusement vide. Il commença à gémir de douleur, en murmurant étrangement :
« C’est en train de me ronger, de l’intérieur, ça brûle, c’est horrible… »
Un éclat alluma brièvement ses yeux. D’un geste animal, il bondit en direction de la porte, Haraway lança sa main sur le bouton rouge, actionna une alarme sonore, tandis que l’homme s’enfuyait vivement.

« Mon Dieu, j’y crois pas… » Marmonna t-elle, s’affaissant légèrement sur ses genoux, maintenant qu’il n’y avait plus personne dans la pièce.

Maria observa un court instant un des plans de l’ARK, sur le mur d’un couloir. Elle ne savait pas du tout où était le quartier réservé aux militaires… Même si Real lui avait brièvement expliqué, elle n’arrivait toujours pas à s’en souvenir.
« Avec de la chance, je croiserai quelqu’un sur mon chemin. » Se dit-elle, reprenant sa marche. Par intuition, ça ne pouvait pas être du côté scientifique, ça allait de soit.
Et à un croisement… Elle percuta quelqu’un. Heath lui attrapa le bras pour la relever juste avant qu’elle ne touche le sol. Un peu sonnée, remettant ses idées en place, Maria constata dans la panique qu’il était essoufflé, et plutôt soulagé de ne pas l’avoir fait totalement tombée.
« Qu’est ce que tu fais là toi ? Tu ne devrais pas être du côté des toubibs ? Demanda t-il gentiment à la jeune fille.
- J’allais voir Real… Mais qu’est ce qu’il se passe, il y a un souci de votre côté ?
- Mais tu n’as pas entendu l’alarme ! Pas de temps à perdre, j’vais te mettre en lieux sûr. »
Il l’attrapa, la prit dans ses bras et se mit à courir vers les quartiers des autres militaires, sans laisser le temps à la jeune fille de protester. En chemin, il lui expliqua ce qu’il en était, l’alarme signalait un danger dans la base, par conséquent, tout le personnel non qualifié au combat devait se mettre à l’abri.
« Je ne sais pas ce que c’est, mais en tout cas, ça peut venir de n’importe où, nous tomber dessus n’importe quand… Donc toi tu n’as rien à faire toute seule dans un couloir ! » S’empressa t-il de rajouter en continuant sa course.
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Re : [Fanfic]MeiRei
« Répondre #19 le: Juin 27, 2010, 03:09:53 pm »
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Argh, désolée pour le retard maman T.T

J'aime beaucoup ce chapitre ! Je sais pas pourquoi, mais pour l'instant c'est mon préféré. Déjà, rien que le titre, j'adore XD
Quelque chose me fait penser que j'aime pas trop ce qui possède le soldat blessé. Déjà, rien que le fait que ses yeux soient rouges, ça fait peur je trouve !! >.<
Haraway ne semble pas si méchante que ça. En fait, j'ai même l'impression qu'elle est gentille au fond ! Peut être que je me plante, mais le fait qu'elle ai aidé Maria me fait penser ça...
Par contre, j'ai ma petite idée sur le fait que Real a l'un de ses yeux bandés. Elle dit ne pas faire confiance au robot, et à ce moment, elle touche "nerveusement", son pansement. Ce ne serait pas un accident avec une machine qui lui aurait fait ça à l'oeil ? Après ce n'est qu'une supposition, mais je sais pas pourquoi je pense que ça a un rapport avec la mécanique son oeil...
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Walter restait un adulte après tout. Elle savait qu’il connaissait la réponse… Mais le souci, c’est qu’il ne la disait pas si facilement. De sorte que n’importe quelle réponse anodine qu’il pourrait dire…
« … Peut être qu’elle s’est cognée contre un meuble ? »
… S’avérerait fausse ?

XD J'adore ce moment ! En fait, c'est surtout la phrase de Walter qui m'a fait rire. Maria lui pose une question super sérieuse et tout, et puis lui il répond ça ! XD

J'ai adoré ce chapitre ! Mais par contre, je m'excuse encore pour mon retard, je suis vraiment désolée !! T.T
Bon courage pour la suite !
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Re : [Fanfic]MeiRei
« Répondre #20 le: Juillet 28, 2010, 03:28:45 pm »
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Un petit moment que j'avais pas posté ! Quand je pense que je comptais boucler la fic avant la rentrée, ça va être compromit... Y'a interet que je termine au moins de l'écrire.
Merci Kayra pour ton commentaire X3 Contente que des ptits moments te plaisent comme ça !

Et j'ai fais une petite illustratsointsoin : http://ever-be.deviantart.com/#/d2v1dxl
J'ai trouvé une coupe de cheveux pour Heath o/ J'suis contente !



« Quoi ? » Maugréa la jeune fille.
Real était en train de s’équiper en grognant tout le mal du monde, vis-à-vis de la bestiole encore repéré, des scientifiques incapable de garder leurs affaires, du fait qu’elle allait encore devoir s’en charger seule, espérant que Haraway se tiendrait à l’écart de ses pénates. Voilà maintenant Heath qui lui présentait Maria, toute décoiffée par la vitesse de course de l’homme, dans ses bras. Il la déposa rapidement avec douceur sur le lit de Real, sans autres commentaires ni explication.
« Mais c’est pas permit de tomber sur des gens comme ça ! Tu devrais faire attention la prochaine fois. Tant que tu me ramènes pas ch’veux blancs… »
Etrange sourire de Real, qui savourait un instant imaginaire, d’une Haraway désemparée contre elle. Avec un léger regard encourageant à Maria, puis un foudroiement sur Heath, elle s’en alla avec ce dernier, glissant au passage à Maria de rester en place le temps qu’elle revienne.
« … En tout cas, on ne pourra pas dire qu’ils ne sont pas efficaces. » Murmura la jeune fille, une fois seule.
Elle se mit assise convenablement sur le lit, commençant à détailler le lieu de vie de son amie.

Il faisait assez sombre, sa vue dut mettre quelques secondes pour s’habituer et trouver des repères dans la pièce. Déjà, elle détailla le lit : une armature en métal, elle tâta le matelas, qui n’était ni trop dur, ni trop moelleux, puis effleura les draps, doux sous ses mains. Au moins ils se reposaient convenablement, constata t-elle.
Les murs, le sol, le plafond était tout à fait gris, presque noir dans cette obscurité. Seuls les néons, provenant du sol, dégageait un semblant de lumière aux teintes jaunes, chaleureuses. Bizarrement, Real n’avait pas allumé la lumière principale ; Maria n’osa pas le faire à sa place. Au fur et à mesure, une inquiétude montait en elle, tandis qu’elle détaillait le reste de la pièce. Le lit était casé sur un angle, horizontalement face à la porte. Sur le mur, suivant la verticale du lit, il y avait un bureau de fortune : Une grosse tôle surmontant deux tréteaux. Maria se leva pour aller voir de plus près ce qu’il y avait dessus. Quelques feuilles jaunies, non pas par la lumière mais par le temps, semblait-il, et un unique stylo noir. En baladant son regard sur les extrémités de la tôle, elle repéra un étrange flacon contenant un liquide bleu, et, casé contre le mur, un miroir légèrement brisé.
Maria le prit en main un instant, puis s’observa. Son reflet au bord de la glace était fragmenté par de nombreuses fissures, la mettant étrangement mal à l’aise. Elle imaginait l’espace d’un instant la chute du miroir, occasionné par elle ne savait qui au sol… Tournant légèrement sur lui-même, puis s’écraser, un coin touchant d’abord le sol, pour finalement s’allonger définitivement. Passant ses doigts le long d’une fissure, elle se posait des questions.
Après un bref moment, elle le reposa sur le bureau de Real, et dirigea son regard au pied du lit de son amie. Elle n’avait pas remarqué la présence de ce petit coffre ! Sombre, il se mêlait facilement au reste de la pièce. A demi ouvert, elle repéra ce qui avait forcé son regard à aller par là : Une petite bande blanche, se détachant du reste, dévoilant la présence du coffre. Ça devait être un ancien bandage pour son œil, se dit-elle en s’avançant de plus en plus.
Elle approcha sa main de la bande, la toucha, avec une certaine appréhension. L’image de la matière noire dans la poubelle du cabinet médical lui revenait rapidement en tête. Mais comme il n’y avait rien d’apparent sur celle-ci, elle se détendit aussitôt. Si ça se trouve… Son imagination était seule responsable de ces visions cauchemardesques ? La jeune fille vérifia vers la porte, puis, emprunt d’une certaine curiosité, souleva le couvercle du coffre. Elle repéra l’autre bout de la bande, qui s’était tout effilé, puis la compresse au bout, une moitié cachée par l’ombre du coffre. Real avait beaucoup d’affaire sombre, constata t-elle : Deux ou trois T-shirt estampillé du logo G.U.N, ou simplement avec le G indiqué, les pantalons qui allaient avec, les sous vêtements en conséquences, sobres d’ailleurs, quelques serviettes de bains, et… Un bracelet ? Deux, même. Elle les souleva dans ses mains, les détaillant de plus près : Ils étaient fins, assez ronds, et de couleur noir, brillant avec la présence des faibles néons dans la salle.
« Ils sont beau ! Je me demande pourquoi elle ne les met pas. Ça doit faire partit de son règlement à l’armée, je présume. » Se dit-elle, en les rangeant à leur place.
Elle souleva les affaires du fond doucement, pour éviter de déranger ce qu’il y avait au dessus de celles-ci. Elle avait repéré d’autres affaires, différentes des premières.
Soudain, elle entendit des pas raisonner par dehors : Immédiatement, elle rangea tout en place, vérifia que rien n’avait bougé, puis referma le coffre en laissant à nouveau la bande à sa place d’origine, hors de l’ouverture.
« C’est juste dégueulasse, j’en ai assez, marre, marre… » Marmonna Real en entrant, légèrement courbée.
Une matière noire recouvrait la presque intégralité de sa combinaison, visqueuse, s’écrasait au sol par paquet immondes. Une expression de dégoût et une pâleur certaine s’affichèrent sur le visage de Maria, qui reculait d’un pas à chaque fois que Real s’approchait.
« Mais non, ça ne peut plus te faire du mal : Une fois que c’est sorti, ça peux plus rentrer… J’crois. »
Elle retira chaque partie de sa petite armure en faisant attention de ne pas se mettre de matière noire sur la peau, balança tout à l’autre bout de la pièce. Intimidée, Maria lui passa tout de même une serviette, du coffre qu’elle avait dû à nouveau ouvrir.
« Merci. T’as pas trop attendue j’espère ? Désolée, mais bon, la situation, la situation… La situation quoi.
- Quelle situation ?
- Le pourquoi on est sorti, si tu veux. Des méchants à botter les fesses, si seulement ils en avaient en tout cas. »
Elle ricana légèrement, puis se tourna vers Maria, tout sourire cette fois.
« Alors ? Tu t’es pas trop embêter ?
- Oh, non, je… Suis restée sage, à t’attendre. Où est Heath ? Demanda t-elle, évitant de retourner sur son embarras.
- Il s’occupe des formalités, il reviendra dans pas longtemps. J’lui ai dis de revenir avec des croissants, j’avais faim, donc il a prit un détour. »
Maria l’interrogea du regard. La cuisine n’était pas bien loin, mine de rien, et ne comprenait donc pas la présence du mot « Détour » dans la phrase de son amie. Mais Real se contenta de sourire, ravie d’avoir bientôt la présence d’un truc comestible sous les dents, après une mission comme ça… Et son attention se détourna rapidement sur Maria, qui affichait désormais un air presque triste.
« J’ai été si longue ? » Demanda t-elle, se tournant entièrement vers elle.
La jeune malade se tenait le bas de sa robe, tête légèrement baissée. Real pouvait facilement sentir son anxiété.

« Tu aurais… Une question à me poser ? »
Maria releva subitement la tête, surprise d’une telle interrogation. Elle ouvrit d’abord la bouche, un bref son en sortit, puis elle la referma doucement, n’osant pas se lancer. La curiosité était un vilain défaut… Mais elle s’en faisait pour son amie. Alors, elle formula timidement :
« Pas qu’une… Déjà, comment tu t’es fais mal ? Pourquoi tu ne changes pas ton miroir pour un neuf ? Oh, et pourquoi tu gardais ta chambre si sombre ? »
Real fit une drôle de moue amusée. Puis, elle balança gentiment sa serviette sur la tête à Maria, qui étouffa un bref cri de surprise.
« Déjà pour le miroir, où veux-tu que j’en trouve un sur une station spatiale ? S’amusa Real. On aurait été sur terre, j’aurai rien dit, mais là c’est assez cocasse comme question. »
Maria retira la serviette de sa tête, ses joues complètement rouges. En effet, elle n’avait pas pensé à ce fait, surtout qu’elles étaient en plein dedans.
« Puis pour les deux autres questions... Ma parole, t’as hérité d’une sacrée curiosité. Tout ce que je peux te dire, c’est que ce n’est pas grave du tout. D’ailleurs, j’l’avais pas déjà dit ? M’en souviens plus. »
Elle se gratta la tête, plongée dans une certaine réflexion que Maria ne pouvait saisir. Elle se contenta de sourire, amusée de la voir ainsi. Peut être qu’elle n’avait pas eu de réponses concrètes… Mais savoir que ce n’était pas bien grave et que ça ne mettait pas en danger son amie… Oui, ça la rassurait amplement.


Quelques gouttes d’un liquide noirâtre tâchaient le sol du couloir qu’avait emprunté Heath, quelques minutes plus tôt. De plus grosses gouttes, puis, une flaque, deux ou trois. Plus loin sur un mur, des traces de griffures, qui prenait de plus en plus d’importance le long du couloir. Par-dessous, la présence du même produit noir, que les gouttes précédentes. Un long néon s’était trouvé sur la trajectoire d’un coup de griffe, voilà une partie du couloir entièrement sombre. La faible lumière d’autres néons rappelait la présence des flaques de liquides, rejetant un bref reflet sur celles-ci.
Au loin, les pas de Heath raisonnaient au fur et à mesure de son avancée. Il avait perdu la trace de Windfair, et cherchait dans chaque recoin attentivement. Son armure ne faisait pas un seul bruit lorsqu’il marchait, ses lunettes brillaient légèrement à chaque néon qu’il dépassait. Au bout d’un moment, il releva la visière de son casque, se préoccupant peu des consignes que Real lui avait donné plus tôt.
Le couloir déboucha dans une grande salle, dont l’éclairage laissait aussi à désirer : Quelques pauvres néons pour allumer tout l’espace, qui semblait vide : Pas une caisse qui traînait, aucun appareil en vu… Quoique, sur les côtés, des échafaudages sur les murs, avec quelques caisses d’outils laissées à l’abandon. Au loin, le mur laissait place à un monte-charge… Dont la salle semblait être la dernière station, vu l’absence de mécanisme en hauteur. Heath esquissa un sourire : Il n’avait pas entendu la plateforme bouger, donc Windfair était encore dans le coin, comme il n’y avait pas d’autres sorties envisageable. Il s’avança jusqu'au bord du monte-charge : Même d’ici, sauter serait peu enviable à son collègue de travail malade, pensa t-il après s’être penché pour jauger la hauteur.
La pièce devait servir de stockage, en réserve pour le futur. Sûrement des denrées alimentaires, ou d’autres choses scientifiques... Heath retourna vers le milieu de la salle, continuant de scruter chaque coin sombre. Puis un bruit métallique attira son attention derrière lui. L’homme ne se risqua pas à appeler son camarade par le nom, se contenta simplement de se retourner pour le voir.
Il était plaqué contre le mur, légèrement affaissé, comme à deux doigts de lui sauter dessus. Heath plia alors légèrement les genoux, prêt à anticiper une éventuelle offensive.
Windfair porta sa main sur sa blessure, et demanda durement :
« … Qu’est ce qui m’a attaqué, précisément ? »
Heath s’avança légèrement, répondant avec calme :
«  Rien de mauvais, si tu ne le tentes pas, crois-moi. Viens par là, on va te ramener au labo pour te soigner, ça sera vite fait. C’est Haraway qui t’a donné le remède ? Elle n’a pas dut être douce visiblement… »
Windfair se décala légèrement sur le côté, baissant le regard. Heath repéra immédiatement la couleur de ses yeux par leur reflet, et changea aussitôt de tactique.
« Si tu veux… Je sais où est la sortie. Ça t’intéresse plus, ça, pas vrai ? »
Immédiatement, l’expression de Windfair passa de la surprise au soulagement. Il soupira même, comme s’il avait enfin réussi à trouver une solution à un problème ennuyeux.
« Sortir… Oui, j’ai besoin de prendre l’air, murmura t-il. Passe devant, je te suis.
- Oh, il n’y aura pas à marcher beaucoup pour sortir ! » Plaisanta Heath.
Il s’avança vers Windfair, plus confiant. En effet, le sergent s’était calmé, et avait relâché sa position, rassuré. La perspective de vite sortir l’enchantait grandement. A travers ses yeux rouges, une lueur folle persistait tout de même, tandis que Heath lui présentait une main.
« Allez, tu me suis ? »
Sans hésitation, David porta sa main vers celle de Heath… Et ils disparurent dans une brève explosion de lumière, ne laissant derrière elle que quelques éclats insignifiants, comme si le contrôle du Chaos ne s’était jamais produit.

J’ai faim. Akio, file moi un cookie.

Merci, ça va mieux avec ça. Un thé du Niflhel sans rien à déguster à côté, c’est bien triste.
Voilà pour David Windfair. A cet instant, il était dans le même bateau que Heath et Real… Médicalement parlant. Enfin. C’est le premier stade.
Il est bon ce cookie ! Akio, t’es fortiche en cuisine mine de rien. Zeit, prends-en de la graine.
Donc la suite…
Heath a prit le risque de laisser sortir Windfair. Ne vous étonnez pas pour le contrôle du Chaos… Vous vous en doutiez, non ?
Real va faire l’erreur de laisser Haraway sans surveillance… Et Maria part en vadrouille.
Laissez moi finir mon biscuit d’abord.


Quatrième réacteur
Chapitre 4
Rêve d’une structure stable
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Re : [Fanfic]MeiRei
« Répondre #21 le: Juillet 30, 2010, 12:22:21 pm »
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Moi aussi j'veux un cookie >w<

*Se fait taper*

Bah, quoi, ils ont l'air d'être bon.

Comme toujours j'aime beaucoup ce chapitre ^^ Les persos sont tous très drôles, mais ça m'a étonné de voir que ce chapitre soit plus sérieux que les autres. Mais les descriptions rendaient l'atmosphère lugubre, et je trouve que ça allait très bien avec les passages. Principalement dans la chambre de Real, et dans la dernière partie. D'ailleurs...
Heath connait le contrôle du Chaos Oo Ca m'a fait une impression étrange... Je pense que ce monsieur cache pas mal de chose, derrière son caractère sympathique. (Au passage, jolie illu ^^)
Mais bref, je trouve que ce chapitre renforce le suspense, principalement dans le dernier passage.
J'ai adoré ce chapitre, en somme ^^ J'aime beaucoup =)

Bon courage pour la suite, M'man ! >w<
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Avatar by Mad-chan ! Merci !
 
 
Re : [Fanfic]MeiRei
« Répondre #22 le: Août 24, 2010, 03:02:18 pm »
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Salut. :3
Je tiens à dire que j'aime beaucoup ta fic. C'est léger et ça se lit facilement. ^^ Et puis y a pas mal de suspens, on sent que chaque personnage cache des secrets. Je pense surtout à Real, Heath et Haraway. En tout cas c'est l'impression que ça me fait. ^^"
Je trouve que c'est bien écrit, j'ai pas vu de fautes, même si j'ai pas vraiment  cherché. :P
A part ça, je trouve qu'il y a un peu trop de dialogues, mais bon c'est pas très grave. ^^"

Désolée pour le commentaire un peu court, je vois pas quoi dire d'autre. >w<
Bonne chance pour la suite !
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Chapitre 8: Tails tells tales
 
 
Re : [Fanfic]MeiRei
« Répondre #23 le: Avril 01, 2011, 04:18:33 pm »
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AHA plus de 120 jours, tu m'étonnes.
Je suis impardonnable, pas une nouvelle ni rien depuis Juillet/Aout. Alors que le chapitre 4 était déjà bien avancé. D'ailleurs, je viens seulement de le terminer. C'est pour dire. Gens, le stress, ça tue les petits moments où on peut écrire.
Aussi, ce qui tue les moment pour écrire : Le fait que je n'ai plus l'ombre d'un traitement de texte potable pour le moment à part Wordpad °O° Donc, vous pouvez peut être voir largement quelques fautes par ci par là, mais j'me suis relue, donc ça devrait aller. Si vous voulez vous amuser à faire une correction complète, vous pouvez me la mettre par MP si vous voulez.
Pas d'illustration sur ce coup, peut être d'autres extras plus tard par contre !

Quatrième réacteur
Chapitre 4
Rêve d’une structure stable


Seule, elle se demanda pourquoi elle avait l’impression qu’elle allait mourir.
Elle se cacha des caméras et commença à pleurer, elle n’aurait jamais cru que c’était un mensonge.


Le labo n’avait pas été nettoyé, ni même désinfecté. Des morceaux de verres jonchaient le sol, reflétant la couleur de nombreux produits colorés, qui produisaient une vapeur dorée à cause de leur mise en contact. Haraway était assise sur une chaise, légèrement courbée, les bras sur les jambes, le regard vide. Sa formule n’était plus aussi efficace qu’avant. Et son lieu de travail en avait fait les frais. Mais un autre chose commença à germer dans son esprit, et rapidement, de nouvelles questions se bousculèrent : Comment contenir cette énergie ? Comment la contrôler ? C’était tout à fait exceptionnel, elle n’avait jamais rien vu de tel sur la terre ferme. La scientifique se leva, sortit de son labo en le signalant au service de nettoyage. Elle avançait d’un pas hésitant vers un des points de vue de la base sur l’extérieur, le plus proche de son laboratoire : la salle des capsules de secours. Elle y trouvait un certains réconfort, dans la mesure où personne n’allait l’embêter là haut, à lui demander des idioties, de réparer des oublis sur des formules… Pour une fois, elle n’était pas seule dans cette salle, ni même la première à y arriver à cet instant.
Elle fut surprise de tomber sur Maria.
La jeune fille était assise à même le sol, fixant la Terre. Elle n’avait même pas bougé son regard lorsque Haraway commença à rentrer dans son champ de vision. La femme était de plus en plus surprise. Elle lui demanda donc pourquoi elle fixait la planète ainsi. Non seulement elle était belle, mais elle était convaincue qu’il y avait une autre raison.
« J’attend Real et Heath. Elle a filé quand elle s’est aperçue que Heath n’était pas revenu. Donc je les attends ici.
- Pourquoi ici, spécialement ? » S’inquiéta Haraway, en s’approchant de la malade.
Maria se contenta de hausser les épaules, en ajoutant :
« Je me sens bien ici. La vue de la Terre est magnifique. D’ici on peut tout voir, je suis sûre que si on avait une grosse loupe, on pourrait voir chaque personne ! Et agir, pour faire en sorte que ça devienne une meilleure planète encore. »
Haraway finit par se mettre assise à côté de Maria, et chercha le point que fixait son regard, afin de mieux contempler la Terre.
Elles commencèrent à parler de choses plus banales. Leurs réponses étaient coupées de légers blancs, et aucune n’élevait le ton sur une émotion particulière, comme si la vision de la Terre anesthésiait une sensibilité trop forte de parole. Maria souriait tout le temps, Haraway ne savait dire pourquoi. Sa faible constitution ne prêtait pourtant pas à ça, mais ça ne l’empêchait pas de sourire. Toujours, comme pour dire, « Je vais bien ». L’espace d’un instant, les yeux si durs de Haraway perdirent de leur dureté, et un bref sourire apparut sur son visage.
Puis un bip sonore retentit d’une des poches de la blouse de Haraway. Agacée, elle sortit son petit appareil, et lu le message inscrit dessus.
« Voilà Heath et Risa qui sont revenus. » Se contenta t-elle de dire, en quittant la pièce, l’air anxieux
Maria la regarda partir, l’air subitement inquiète. Elle se leva, non sans manquer de tomber par manque d’équilibre. Puis, en rasant les murs, elle suivit Haraway à distance.

« Eh ! Où sont-ils ? »
La scientifique, poings sur les hanches, commença à crier sur ses subalternes, qui prétextaient que les deux militaires s’étaient simplement…. Volatilisés. Intriguée, Maria s’approcha un peu pour saisir quelques miettes de conversations. Sans vraiment comprendre ce dont il s’agissait, elle se posa la même question que les adultes : Où étaient-ils passés ? Presque amusée, elle se demanda si Heath et Real n’avaient simplement pas envie de s’agacer avec des scientifiques et des tonnes de questions sur leur absence. Surtout qu’ils n’avaient rien à faire avec eux.
S’aidant des rebords du mur pour avancer, une trace noire attira son attention. Comme si on avait traîné quelque chose par ici. Curieuse, elle suivit la trace, ses pas se pressant de plus en plus… Un mauvais pressentiment germait dans son esprit. A l’angle d’un couloir, elle s’arrêta immédiatement. La source des traces était juste à côté. Comment Haraway avait pu passer à côté de ça ? Se penchant légèrement sur le côté, elle n’en crut pas ses yeux lorsqu’elle vit de qui il s’agissait. Ou plutôt, ça paraissait tellement évident qu’elle peinait à y croire. Sans se montrer pour autant, elle se dit qu’elle avait bien de la chance de ne pas s’être fait repérer ! De peur d’arriver au mauvais moment, elle se permit de faire une petite…. « Filature » ? Elle savait que ça ne se faisait pas du tout, mais elle avait bien trop peur pour faire quoi que ce soit d’autre !

« Allez Heath, bon sang, pense à ta bonne femme… Et pense à ta maudite carrure comparée à la mienne ! »
Real s’efforça à traîner de quelques mètres encore Heath, au sol. Ils portaient tous les deux les combinaisons spéciales du G.U.N., endommagé à quelques niveaux. Des traces de brûlures apparaissaient sur toute la droite de Real, la jeune fille semblait également bien plus dépeignée que d’habitude. Aussi, chose qui étonna grandement Maria, elle ne portait pas son bandage ! Mais impossible de cerner à cette distance ce qu’il y avait en dessous, vu la grande mèche qui cachait toujours cet œil. Le visage de Real était sale, quelques égratignures étaient visibles, mais la malade ne pouvait détacher son regard de l’air affolé que présentait son amie. Jamais elle ne l’avait vue comme ça ! Maria peinait à voir Heath ainsi : Une partie de sa tête était couverte d’un sang bien trop foncé pour être le sien, ses yeux mi-clos, sans lunettes.  De grosses griffures étaient imprimées sur une majeure partie de sa combinaison, et laissait des traces en glissant sur le sol. Maria s’étonna de voir son amie tirer sur l’homme avec une telle force, et se mettait à songer que même Haraway n’y arriverait pas. A l’angle d’un couloir, une exclamation survint d’une salle : terminé, ils étaient repérés.
Puis tout s’enchaîna au ralenti aux yeux de la malade.
Une paire de scientifique tenta de sauter sur Real, dont émana subitement un champ de force qui les repoussa aussitôt. Les mouvements de chute des adultes se décomposaient progressivement, puis après une brève ondulation, tout s’arrêta. Jusqu’au son. Maria même ne pouvait bouger, et son regard était fixé sur le visage de Real.
Qui, d’un œil brillant d’une étrange couleur, lui intimait de garder le silence avec un doigt posé sur sa propre bouche, un « chut » mimé silencieusement directement adressé à la jeune fille.
Un mouvement de recul pris Maria lorsqu’elle la remarqua, puis un mouvement brutal de tête la fit cogner contre quelque chose de dur.

« Voilà Heath et Risa qui sont revenus… Eh, ça va ? »
Le regard de Maria réussit enfin à se fixer sur un point précis de l’espace, ce qui rassura Haraway. Avant de se lever, elle posa une main sur son épaule, et lui demanda gentiment que s’il y avait quoi que ce soit, elle était prête à l’écouter.
La jeune fille hocha la tête, hébétée par ce qu’elle venait de voir. Ou de rêver ? Qu’importe, elle se leva aussitôt à la suite de la scientifique, manquant de perdre l’équilibre plusieurs fois. Ce qu’il s’était passé, ça allait se reproduire. Elle venait à peine de tout enregistrer, mais elle en était persuadée, sûre maintenant en repérant la même tâche noire qui l’avait orientée plus tôt.
Retraçant le chemin qu’elle avait emprunté plus tôt, elle tomba à nouveau sur ses deux amis, sans même songer à s’y cacher.
Real et Heath tournèrent leur tête aussitôt, surpris de la voir.
« Bah ? » Fit simplement la jeune file, en retenant son bandage à l’œil qui glissait.
Heath se tenait le bras droit, et paraissait embarrassé d’être vu dans cet état. De sa blessure coulait un liquide noirâtre, qui attira l’attention de Maria. S’aidant des rebords du couloir, elle s’avança vers Heath, observant et imaginant la cause de ce vilain accro.
« Où êtes vous allés pour vous faire mal comme ça ? » Demanda la malade, inquiète.
Les deux militaires haussèrent les épaules, prétextant la présence d’un problème technique coriace dans les parties motrices de l’ARK. Ce que Maria ne crut pas, bien entendu.
« C'est noir. Observa t-elle en désignant d'un mouvement de bras la blessure de Heath.
- Qui dit parties motrices de l'ARK, dit huiles de machines. Et autres saletés. En se coupant, Heath va chopper le tétanos, voilà tout. » Conclu Real, poing sur les hanches en souriant, fière de son explication. Avant de rattraper aussitôt son bandage qui partait en sucette.
Maria fit la moue, et s'exclama aussitôt :
« Faites attention à vous la prochaine fois ! Vous avez vu votre état ?! Ça aurait pu être bien pire... »
Real posa alors ses mains sur les épaules de Maria, en lui disant doucement que c'était malheureusement leur métier de prendre des risques comme ça, mais que la prochaine fois, ils feraient plus attention pour elle. La malade accepta cette attention en retrouvant un peu son sourire.
« En attendant, on doit aller régler le cas de ces vilaines blessures. Toi, va nous attendre à la cantine si tu veux, je crève la dalle. » Fit Real, songeant à l'apparition soudain d'un steack bien saignant dans une assiette.


« Non mais vous avez vu votre état ! Heath, tu devrais faire plus attention à l'avenir. Rattraper des Echoués, ce n'est pas de tout repos, mais... Regarde voir ça. »
Real exprima son dégoût pas une grande exclamation lorsque Walter souleva le bras déchiqueté de Heath qui eut une exclamation, par le mal que ça venait de lui causer. La jeune fille commença à crier sur le médecin, lui sommant de faire plus attention à l'avenir.
Maria, derrière la porte de la cabine, écoutait du mieux qu'elle pouvait. Elle n'osait pas regarder par la petite fenêtre donnant sur la salle, de peur de se faire voir. Elle se contentait donc des voix des trois personnes présentes à l'intérieur. Walter reprit :
« Depuis la fuite de Windfair, Haraway n'a pas encore eu le temps de reprendre la synthétisation du produit.
- Mamori est resté calme jusque là, coupa immédiatement Real.
- Junsui aussi, ajouta aussitôt Heath.
- Ce n'est qu'une question de temps avant qu'ils commencent à avoir faim, à nouveau. » Remarqua le docteur, fouillant dans ses tiroirs le matériel necessaire pour nettoyer la plaie de Heath. Ceci trouvé, il commença à s'affairer rapidement sur le bras de Heath. Maria s'accorda un coup d'oeil rapide : elle les vit faire, Real était assise, de dos par rapport à elle, sur une petite chaise tournante. Elle balançait ses jambes sagement, la chaise étant un peu plus haute que prévu pour ses pieds.
La malade entendit ensuite Walter fouiller à nouveau dans ses tiroirs. Préparer ce qu'elle entendit être une seringue. Vu le nombre d'injection qu'elle avait subit par le passé, elle pouvait reconnaitre ce bruit facilement.
« On lève le bras... Voilà. Ça nous évitera une vilaine infection. Vos corps ont beau être un peu plus résistant que la moyenne, il faut tout de même en prendre soin. »
Real acquiesa, demandant à son tour un nouveau bandage.
« La nouvelle équipe va bientôt arriver ? Demanda ensuite la jeune fille.
- D'ici quelques jours ... Il me semble. Vous n'avez qu'à vérifier la progression de leur vaisseau dans la salle de contrôle.
- Il reste encore combien d'Echoués sur terre ? Demanda Real. Je veux prendre mes vacances, quand Maria sera guérie, je voudrais l'emmener sur Terre. Se promener, marcher dans l'herbe, au soleil... Il y a plein de jolis coins que je voudrais lui montrer...
- Ne dit pas ça, coupa Walter. Il faut d'abord réussir à la soigner, la maintenir sur un environnement extérieur sans que ça provoque je ne sais quoi. Ne va pas lui donner de telles idées.
- Je vous trouve un peu dur Walter, vous ne disiez pas que de belles idées pouvaient donner de bons résultats ? Fit une quatrième voix masculine, accusatrice.
- Une fois les Echoués détruit, j'aimerai aussi retrouver un corps autonome, grogna une cinquième voix féminine.
- Silence ! » S'exclama simplement Walter, vite obéit.

Maria entendit Real marmonner. Figée, elle crut bon d'aller se cacher ailleurs, les entendant revenir.
« Quel rustre ce docteur décidément, bougonna Real.
- Il fait son métier, et il s'inquiète. Il ne faut pas lui en vouloir.
- Il devrait faire plus attention avec ses patients. Sur Terre, il ne devait pas avoir grand monde, vu comme il est doux. »
Du bout du couloir, Maria se pencha pour arriver dans leur champ de vision. La jeune fille au bandage la remarqua aussitôt, et se hâta d'aller la voir. Elle lui expliqua qu'elle ne savait pas comment elle faisait pour supporter un tel docteur, répetant ce qu'elle avait dit en sortant de la salle. Cela amusa la malade, qui se contenta de sourire.
Heath émit alors une remarque, qui surpris même Real :
« A propos, tu devrais éviter d'écouter aux portes. Si jamais quelqu'un te surprenait à le faire, à l'avenir, tu risquerais d'avoir des ennuis. Tu comprends, je n'aimerais pas que ça se produise. »
Il y eut un bref instant de blanc, ponctué par un léger mouvement de tête affirmatif de Maria.
« Je peux quand même savoir ? Les noms que vous avez évoqués ?
- Oh c'est simple... » Commença Real, avant de se faire attraper par Heath. Elle se débattit un bref instant, avant de continuer :
« Ce sont nos anges gardiens. Sans paraître supersticieux, mais avant, on avait tendance à attribuer des noms aux gens qui pouvaient nous protéger, s'il y avait quelque chose en haut. Ou, où que ce soit. C'est devenu simplement une mauvaise habitude de les nommer, ça date de... Quand on était encore simple soldat, tu me suis ? »
Maria n'était pas convaincue pour autant.
« Depuis quand les anges gardiens ont faim ? » Demanda t-elle, le regard lourd de reproche.
Voilà un moment qu'on lui cachait des choses, et elle n'aimait pas tout ces mensonges contre elle. Puisque visiblement, Walter avait l'air d'être au courant. Donc les autres adultes l'étaient aussi. Haraway aussi peut être ?
Au silence de Real et Heath, elle fit légèrement la moue.
« Je ne veux plus vous voir en danger. C'est tout ce que je veux...
- On fait de notre mieux, je te l'ai dis... Tu n'as pas à avoir peur. Tu as bien vu, Heath s'est fait mal, mais il est encore debout. »
Puis elle prit Maria dans ses bras, doucement. Elle lui dit qu'elle n'avait pas à se sentir seule en plus, puisque la seconde équipe de scientifique n'allait pas tarder à venir. Pour lui prouver cette information, elle l'invita à les suivre jusqu'au central.
« Mais, je pense pas avoir le droit d'aller là haut...
- Mais si, mais si. »

Elle n'imaginait pas la salle centrale si grande ! Un véritable réseau d'information condensé en un seul grand écran, comme une chaîne d'information en continue terrestre. Sauf que là c'était à l'échelle spatiale, soulignait Heath.
Les yeux émerveillés, Maria balayait la salle du regard. Les scientifiques s'affairait sur quelques petits écrans, un homme du GUN traversa la salle, et surtout, un trajet vert clair s'affichait, se réduisait, avait pour cible l'ARK. La navette de la seconde équipe n'allait effectivement pas tarder. Échappant au regard de Real, Maria commença à s'aventurer dans la salle. S'approchant sans faire de bruit des gens en les regardant travailler, tournoyant légèrement dans sa robe.
Pendant ce temps, Real et Heath engagèrent une petite discussion.
« Il va bien falloir lui dire un jour. J'en peux plus de lui cacher ça. Surtout, elle a vu ton bras. Ton sang.
- Ne t'en fais pas pour ça. Ton explication était peut être foireuse, mais elle n'est pas allée chercher plus loin. »
Sans quitter des yeux Maria, pour éviter qu'elle surprenne la conversation si elle s'approchait, Real continua sa remarque.
« Je n'aime pas abuser de sa gentilesse.
- Je te comprend, mais si ça peut te rassurer... Je peux très bien me débrouiller, Windfair n'ira pas bien loin de toute manière, et je peux sentir sa présence. Toi, tu ne fais que supposer par les journaux.
- Pareil au même. Meurtre étrange, égal, un Échoué. Je ne vois pas pourquoi il faudrait se casser l'esprit.
- Ça te permet de les rattraper. Pas d'épargner les dégats, qu'ils auront déjà pu faire.
- De toute façon tu as toujours raison, pourquoi je dois discuter avec toi ? Grogna Real.
- Parce que tu te sentirais bien seule sinon. » Fit Heath en posant sa main sur la tête de Real.
La jeune fille croisa les bras, et bouda pendant quelques secondes. Lorsque Maria revint, elle reprit une posture normale avec son ami.
« On m'a dit qu'ils seraient là d'ici une trentaine d'heure ! On fait quoi en attendant ?
- Toi tu vas faire dodo, lui dit Heath. Histoire d'être fraiche quand tu les reçevra. »
Maria accepta volontier l'idée, et se dirigea vers sa chambre, escortée de Heath, laissant la jeune fille dans la salle centrale. Observant les informations, elle alla immédiatement chercher des renseignements sur les personnes présentes dans la navette. Parcourant les noms, elle fut surprise de voir qu'un projet même y était noté en tant que personne. Puis, elle eut un blanc en aperçevant un nom.
« ... Non. Tout sauf celle là. » Se dit-elle, fuyant immédiatement la salle de contrôle pour se cacher quelque part où cette personne ne la trouvera pas.
En sortant de la salle, elle se heurta à Haraway : elle n'eut même pas le temps de reprendre son sérieux habituel qu'elle avait d'ordinaire en présence de la scientifique. Elle se contenta simplement d'un : « Tu devrais fuir toi aussi ! » , avant de se tirer en courant.

Une chose, une seule. Enfin, plutôt une personne : D'une gentillesse et d'une allure si particulière ! C'était la supérieure de Haraway, à cet instant. Je vous laisse son nom pour plus après. La seconde équipe de scientifique va permettre à tout le monde de souffler un peu, après l'incident Windfair. D'ailleurs, aussitôt dit, de peur qu'il n'arrive quoi que ce soit à la seconde équipe, Real est parti d'office aller le pêcher.
Si elle avait fait un peu plus attention... Quoique, on met quelle ville en bouteille avec des "si", déjà ?


Dernier sens
Chapitre 5
Second souffle

( Sur ce, je bouffe ma glace à la madeleine maintenant °O° )
« Dernière édition: Septembre 05, 2012, 07:52:47 am par Capita »
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Re : [Fanfic]MeiRei
« Répondre #24 le: Avril 01, 2011, 09:23:20 pm »
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Il n'est pas inutile de rappeler ce que je trouve bon dans cette fanfic' : l'histoire, avec l'idée de l'ARK, et le personnage de Maria assez difficile à rendre. La narration aussi, présente, en même temps simple et facile à lire.
Quelques points généraux me dérangent, à ce stade. L'intrigue elle-même paraît trop classique - personnages mystérieux, monstre, héroïne spéciale... et les personnages, malgré les dialogues et un peu de description (le mouvement des jambes à l'infirmerie, le bandage...), perdent peu à peu de leur particularité.

J'aimerais mettre en évidence quelques passages :
Citation
Haraway finit par se mettre assise à côté de Maria, et chercha le point que fixait son regard, afin de mieux contempler la Terre.
Elles commencèrent à parler de choses plus banales. Leurs réponses étaient coupées de légers blancs...
J'ai eu l'impression ici d'un décrochage, la phrase "elles commencèrent" n'ayant plus aucun lien avec ce qui précédait. Il s'agit de la seule transition aussi brutale, et vraiment surprenante puisqu'on passe d'une contemplation (donc silence) à une discussion qui, quelque part, n'apporte aucune information utile à l'histoire.

Sur un tout autre sujet, Maria dit attendre Real et Heath à la salle des nacelles, puis quand elle les retrouve ils se donnent rendez-vous à la cantine, puis quand ils se retrouvent encore ils l'envoient au lit. Même si tout cela peut sans doute s'expliquer, l'impression finale est incohérente.
Dans la foulée une incohérence mineure se produit quand Maria est figée par l'oeil, à la fin de la scène elle esquisse un mouvement de recul. Même si on comprend, l'idée qu'elle recule alors qu'elle devrait être figée surprend.
Aussi, mais ce n'est pas vraiment une incohérence, la dernière réaction de Real à la fin du chapitre est vraiment discordante avec le personnage qui nous avait été présenté jusqu'à présent. La réaction est peut-être trop exagérée à ce stade, il s'agirait plutôt d'un problème de vraisemblance.

Un moment également difficile à suivre :
Citation
« Voilà Heath et Risa qui sont revenus… Eh, ça va ? »
Le regard de Maria réussit enfin à se fixer sur un point précis de l’espace, ce qui rassura Haraway. Avant de se lever, elle posa une main sur son épaule, et lui demanda gentiment que s’il y avait quoi que ce soit, elle était prête à l’écouter.
La jeune fille hocha la tête, hébétée par ce qu’elle venait de voir. Ou de rêver ?
Le lieu où se retrouve n'est pas précisé - la salle des nacelles ? Et à dire vrai ma première hypothèse était qu'ils l'avaient récupérée inconsciente dans le couloir et amenée au bloc médical. Je veux juste dire qu'ici un peu de description serait utile, car le changement de lieu et de temps est vraiment conséquent.

J'avais aussi prévu de noter quelques répétitions mais malgré la relecture, je ne les retrouve pas. Si je les retrouvais je pourrais les lier à l'idée que tu écris peut-être un peu trop vite, l'impression que tu ne travailles pas beaucoup tes phrases.
Aussi je regrette que la salle des nacelles, quand même importante, soit pratiquement dépourvue de description - alors que le central, même minimalement, reproduisait cette ambiance de QG du G.U.N.. À ce titre quand Haraway, au début, s'énerve contre les scientifiques, elle le fait au milieu du vide : je n'ai pas réussi à visualiser les lieux.

Pour le reste...
Journalisée
La force est une faiblesse, la faiblesse est une force.
 
 
Re : [Fanfic]MeiRei
« Répondre #25 le: Septembre 05, 2012, 08:05:04 am »
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AHHAHHAHA Pile quand Miko fait le ménage je me décidais à poster ce que j'avais écris y'a un petit moment, à savoir la fin de la fic .o. Donc jposterais tous les 3/4 jours ptetre histoire d'achever ça et ce topic pour qu'il reste pas à trainer dans la section "abandonnée". Navrée Miko de pas avoir prévenu, désolée pour le dérangement, mais je compte bien reprendre mes petits projets. Et ça commence par donc terminer les vieux travaux !

Je précise que jusqu'au chapitre 10 c'est écrit "d'époque". Je repasserais dessus pour traquer les éventuelles fautes que j'ai pu faire mais je ne modifierais pas le contenu spécialement. Voilà, encore désolée de pas avoir donné la moindre nouvelle, j'avais un peu laissé de côté mes projets. Et j'aime pas laisser du boulot de côté .o.

Dernier sens
Chapitre 5
Second souffle
1/2


Collée contre la vitre, Beato contemplait l'espace. La navette semblait avancer comme un escargot, la jeune femme avait l'impression d'être ici depuis cinq ans déjà... Faux, naturellement. La station avait l'air encore loin, pourtant.
Beato réajusta ses cheveux blonds correctement, sa couette refusant de coopérer depuis le début du trajet. Plus par stresse que par attention à son physique, elle ouvrit un miroir et se regarda. Tout ce qu'elle voyait, c'était ses grands yeux couleur vert d'eau caché derrière des verres de lunettes... Ainsi qu'une mèche rebelle. Rien d'inhabituel en somme. Soupirant, elle craignait d'être trop réactive, de rougir encore comme une idiote à la moindre question qu'on lui poserait.
« Ne t'en fais pas, ils ne sont pas très nombreux, et surtout, tous très occupés par leur propres expériences. » Lui assura sa voisine de siège.
Peu convaincue, Beato tourna la tête vers elle, faisant une légère grimace.
Les cheveux de Noroi n'avaient jamais été aussi bleus. Peut être le manque de lumière, ça devait accentuer ce malheureux détail. Cette coloration permanente était due à un vieil accident de laboratoire qui concernait des essais de nouveaux colorants… Et depuis, c’était resté. Au moins, ses yeux étaient aussi bleu, un bleu profond : elle pouvait se vanter de cette coïncidence dont elle se serait bien passée.
Noroi Asoko était l'amie et collègue de Beato. Elle travaillait dans la section biologie du laboratoire affilié au centre de recherche de l'ARK, tandis que Beato se trouvait dans la section des réseaux, constituée uniquement… d'elle même.
Ceci jusqu'à ce qu'elle décide de se créer un auxiliaire de recherche. Plutôt, une auxiliaire de recherche ; Beato avait décidé de lui donner ce genre. Plus psychologiquement qu'autre chose. Noroi lui en faisait souvent le reproche.
« Je paris tout de même qu'ils vont se moquer de toi. Je veux dire, tu n'as même pas voulu changer son corps avant d'y aller, lui dit-elle, sur un ton sarcastique.
- Non, sa seconde enveloppe n'était pas terminée... Il n'était pas question qu'elle tombe en pièce au moindre incident. Je veux dire... Comprend moi, je n'ai pas encore l'habitude. Et puis, Gladys n'est pas bien comme ça ?
- On avait dit quoi au sujet de l'humanisation ? » Lui reprocha soudainement Noroi, fronçant légèrement les sourcils.
Beato tourna ses pouces légèrement, commençant à rougir. Elle était dans la moitié de sa vingtaine, mais commençait déjà à développer un trop grand instinct maternel sur ce qui se rapprochait des enfants.
Finalement, elle appela la dénommée Gladys, qui arriva aussitôt, talonnée par un enfant.

Gladys questionna du regard Beato, qui se mit simplement à lui sourire. Noroi croisa les bras, soupirant légèrement, envers l'attitude de son amie. Gladys n'était rien d'autre qu'un être humanoïde doté d’une intelligence artificielle : son apparence était trompeuse, mais son grand serre-tête permettait d'indiquer son genre, tout comme ses yeux, étrangement jaune pour la norme humaine. Sa peau était plutôt pâle, mais accordée de sorte qu'au moins sa tête, son buste et ses membres supérieurs puissent passer pour entièrement humain. On ne voyait ses articulations qu'à ses genoux, puisqu'elle portait une robe, similaire à une blouse de chercheur. De son serre-tête sortait deux longues couettes blanches, sa frange par contre était noire. Habillée principalement de blanc, elle représentait la totalité des recherches du laboratoire condensée en un corps de petite fille humaine. Mais pour le moment, muette.
« Les patrons ont été un peu durs sur ce coup, je te l'accorde, fit Noroi à Beato. Abraham, tu ne t'ennuis pas trop, tout va bien ? » Demanda-t-elle à l'enfant derrière Gladys.
Le gamin se montra, un chapeau en papier sur la tête. Avant même de recevoir une remarque de Noroi, il lui dit :
« Je suis content de retourner à la maison ! C'est beaucoup plus calme ! »
Beato posa sa main sur son visage, soupirant. Noroi se contenta de ricaner légèrement, poussant son épaule sur celle de son amie.
« Mmh je sens l'habitude de l'espace ! Pas toi ? Fit-elle, avec un sourire surdimensionné.
- Je... Non, jamais je ne m'habituerai à ça. »
Noroi eut un rire léger, Abraham souri encore plus, réajustant son chapeau.
« Papa doit s'ennuyer beaucoup avec ses hommes. Il n'y a pas d'action sur une base de recherche. » Dit-il, se tournant vers Gladys.
Celle-ci ne put qu'acquiescer en silence. Puis après quelques instants, vint s'installer sur un siège tourné face à l'espace. Ses yeux jaunes brillaient légèrement, les petites diodes sur son serre-tête clignotaient vivement. Abraham vint vers elle, regardant à son tour l'espace.
« J'ai hâte de lui faire rencontrer Maria ! » Dit-il à Beato, posant son chapeau sur la tête à Gladys.

Tenant Real sur ses épaules, Heath résistait tant bien que mal aux coups répétés de son amie. Heureusement, plus la navette arrivait dans leur champ de vision, plus elle se calmait. Lorsqu'elle était à une centaine de mètre du pont, avant le sas d'arrivée, l'homme reposa la jeune fille à sa place dans la rangée de soldat, calmement, souriant presque.
La section du GUN affiliée à l'ARK au grand complet pour accueillir la navette. En tête, le plus haut gradé de la section, ses insignes représentant un Capitaine ayant fait beaucoup d'opérations sur Terre, visiblement réussies.

« Abraham, tiens toi tranquille ». Conseilla la mère du concernée, affairée à remettre de l'ordre dans la tignasse constituant les cheveux du gamin. Gladys les observait en silence, à côté, gardant un visage neutre. Madame Tower avait un peu de mal à s'habituer à la présence de l'humanoïde, et avait vivement « conseillé » aux deux scientifiques responsables de la surveiller.
Pointe de la technologie ou non, Madame Tower restait méfiante envers ces nouvelles créations. Tout comme son mari, qui lui restait tout de même un peu plus tolérant.
« Sinon, il n'aurait jamais accepté cette mission. » Songea-t-elle.

Plus la navette approchait, plus Real se sentait nerveuse. Tordant le bord de son t-shirt de fonction, Heath essayait de la rassurer :
« Peut-être qu'elle s'est calmée, depuis le temps qu'elle travaille là dessous ?
- Non, jamais de la vie. » Murmura Real, serrant légèrement les dents.
Et lorsque la navette se posa, elle croisa le regard du capitaine. Froid. Très noir.
« Je crois que ça veux dire quelque chose comme "Tais-toi" ? » Murmura Heath à la jeune fille, qui tira la langue au gradé sur une fraction de seconde.

La navette se posant, Gladys retourna sagement vers Beato, laissant Abraham et sa mère seuls. Noroi souri, ajustant les couettes de l'humanoïde correctement, tandis que Beato confiait un carnet à sa création.
Lui tendant un crayon, elle lui dit :
« Si tu ne peux pas parler, utilise ça. »
Gladys prit le crayon, le regardant avec attention. Il y avait à son bout quatre sélecteurs de couleur, un vert, rouge, noir et bleu. Ses doigts glissant un peu sur le plastique du crayon, Beato lui montra comment faire sortir la couleur choisie convenablement, avec le pouce. Ceci fait, Gladys s'entraina à refaire l'action sur les autres sélecteurs colorés. A des rythmes différents.
« Non, ça c'est du morse. » Fit un autre scientifique, à l'arrière.
Se rendant compte de l'erreur, Beato rougit légèrement, et corrigea Gladys en lui montrant comment écrire.
« Oui, les petits enfants mettent du temps à faire au moins un rond correctement... Mais utilise un guide, quelque chose comme ton traitement de texte interne. Il faut juste reproduire les lettres sur le carnet. Comme ça. »
Après avoir inscrit son prénom, elle invita Gladys à faire de même avec le sien.
Et tout ce qui apparut... Fut une étrange série de point et de barre, de manière successive.
010001110100110001000001010001000101100101010011
« Et ça, c'est du binaire. » Conclu Noroi, en tapotant l'épaule d'une Beato déconfite.

L'accueil s'effectua sur un garde-à-vous, dès la sortie des premières personnes de la navette. Même Real était calme cette fois, ce qui rassura grandement Heath.
« Pourquoi on doit faire ça déjà ? Murmura-t-elle tout de même.
- Politesse. » Répondit simplement son ami.
Une brochette de scientifique arriva en premier, saluant tout le beau monde venu les accueillir. La première équipe de scientifique les attendait juste un peu plus loin, par sécurité. L'équipe sortie, la section du GUN put à nouveau vaquer à son occupation principale : s'ennuyer en attendant que quelque chose se produise.
Seuls Real, Heath et le capitaine restèrent.
La voix d'un gamin appelant son père raisonna : Abraham sauta littéralement dans les bras du capitaine, qui le rattrapa en le soulevant. Real était étonnée, et demanda à Heath comment une telle personne pouvait avoir un gosse. Puis, une femme, qui apparut, pressant le pas vers le capitaine.
« Diantre, une famille au complet. » Ironisa Real, un frisson parcourant sa peau. Jamais, jamais elle n'aurait cru que le capitaine s'était permis de fonder une petite famille. Elle trouvait, par contre, que ça le rendait plus humain.
Elle sourit donc en voyant cette scène touchante, peu commune en plein espace.
Soudain, sa bouche changea de forme, effectuant une symétrie horizontale de sa position d'origine.
« Ma petite Risa ! »
Hurlant, Real n'eut pas le temps d'échapper à Noroi. La scientifique la serra fort, trop fort dans ses bras, de sorte que la petite soldate tomba dans les pommes aussi sec.
« Eh bien ?
- La surprise, sûrement. » Fit Heath, toussotant pour éviter de rire à gorge déployée.
Beato approcha à son tour, timide, Gladys derrière elle.
« Je te présente Beato Newmelt, elle bosse aux réseaux sur Karragia. C'est la... seule, d'ailleurs. »
La jeune femme s'approcha, salua Heath d'un signe de tête.
« Beato, voici Heath Ytterbium, il fait parti de l'unité du GUN désignée pour la station. »
A nouveau, léger signe de tête.
« Et c'est pas fini ! » Fit Noroi, ses cheveux bleu chatouillant le nez de Real, qui émit un râle de douleur, plus psychologique que corporelle.
Gladys se montra alors dans le champ de vision de Heath.
« Ta fille cachée ? » Grimaça Real avec un sourire sarcastique.
Beato murmura un « Non » amusé, puis présenta rapidement Gladys, ses fonctions au laboratoire Karragia, terrestre, associé à l'ARK, spatial, puis se répéta :
« Les laboratoires Karragia, c'est un très petit équivalent terrestre à l'ARK, expliqua-t-elle en plus. On fait des recherches, des découvertes, on les échange avec ici, et on les ... test. On a plus de matériel pour ce dernier détail, et surtout plus d'espace, sans jeux de mots. »
La jeune fille au bandage ne put s'empêcher d’émettre un nouveau ricanement, retrouvant son souffle, Noroi l'ayant relâchée. S'assurant que sa tête se trouvait dans le bon axe de son corps, elle demanda :
« Autant la famille du chef je comprend, mais vous, vous faites quoi ici ?
- Informations, répondit simplement Noroi. Malgré toute cette technologie, le flux d'information concernant les expériences, toutes les données relatives, c'est beaucoup trop énorme pour faire le voyage de la station à la Terre ! Gladys se charge d'emmagasiner les informations.
- Pourquoi ne pas avoir simplement laissé ... Gladys, venir ici ?
- Pour la simple et bonne raison que son corps humanoïde est trop jeune pour se balader trop longtemps hors de Karragia. Trop fragile aussi, la peau synthétique. »
Aussitôt dit, Noroi vint attraper Gladys par la joue. Ce n'était absolument pas aussi élastique qu'une peau humaine : elle arracha au moins cinq centimètres carrés de peau du visage de l'humanoïde ! Cette dernière eut un léger mouvement de recul, sans protester d'avantage. Ce détail provoqua l'apparition de grands yeux ronds chez Real.
« Elle vient d'avoir un... Non. Dites, ce n’est pas normal ça. »
Puis, murmurant tout bas :
« Heath, fait quelque chose ! »
L'homme s'approcha de Gladys, et s'agenouilla pour être à sa hauteur. Beato observait, curieuse de savoir ce qu'il allait dire.
« Tu ne parles pas beaucoup pour quelque chose d'aussi perfectionné. Elles t'ont données un caractère timide ? »
Mouvement de tête horizontal de Gladys.
« Donc tu devrais parler normalement. »
Léger mouvement vertical.
« C'est à causes des informations qu'elle contient ? Demanda Heath, se tournant vers Beato. C'est une intelligence artificielle. Pas un enfant qui doit garder un secret. Vous devriez lui redonner la parole vite fait, pour qu'elle puisse interagir avec les êtres vivants. Sinon, les gens ne vont pas comprendre. »

Retournant vers leurs quartiers, Real demeurait sous le choc de cette étrange invention. Elle demanda à Heath pourquoi il avait conseillé aux filles d'autoriser l’usage de la parole à Gladys. C'était bien trop flippant à son goût.
« Tu n'as pas vu ? Elles se comportent comme si Gladys était un être vivant. Asoko semble garder les pieds sur terre un minimum, mais sa collègue porte trop de sentiment. C'est peut être sa propre invention, mais elle devrait faire plus attention.
- Raison de plus pour la garder muette !
- Gladys doit garder une interaction vocale avec tout le monde. Si jamais il se passe quelque chose, tu y penses ? Ce n’est pas un être organique je te rappelle. Newmelt et Asoko ont besoin d’informations pour mener à bien leur expérience, mais je ne tiens pas à ce qu’elles tombent sur la moindre poussière d’alien. »
Le visage de Real se renfrogna. Elle n’avait pas songé à ce détail.
« On va devoir rester ensemble plus longtemps, toi et moi, conclu-t-elle. Je ne tiens pas à me retrouver seule face à Gladys si elle demande quoi que ce soit à ce sujet. »
Puis, serrant petit à petit ses bras, elle murmura :
« Elle a eu un mouvement de recul. Un robot ça n’a pas de mouvement de recul… Elle ne peut pas être si perfectionnée. C’est paramétré, tu penses ? »
Répondant qu’il n’en savait rien, le jeune homme lui conseilla de ne plus s’occuper de ce détail, sous peine de développer une paranoïa pour les êtres artificiels. Ils avaient mieux à faire, gérer un stress venant d’une si petite intelligence artificielle était plutôt mal venu. Lui soufflant l’idée d’aller voir Maria pour se changer les idées, Heath ajouta :
« Avec la famille Tower au grand complet, je crains le pire. La femme du Capitaine n’aime pas ce qui sort de l’ordinaire. Faisons-nous tout petit. »

Déboulant dans les couloirs, Real manqua de percuter Beato Newmelt. Celle-ci tenait dans ses mains un petit manuel contenant le plan de l’ARK, penché à la verticale. Gênée de se retrouver devant Real dans cette situation, elle demanda en rougissant où se trouvait le labo personnel de Haraway. Réagissant à ce nom peu amical, Real lui indiqua à contre cœur la direction, oubliant l’idée de perdre Beato dans les entrailles de l’ARK à titre de vengeance psychologique.
« Au fait, Newmelt, tu n’es pas sensée être aux réseaux ? La salle centrale, c’est à l’opposée, fit remarquer Real, curieuse.
- Oh je sais, mais je ne suis pas encore qualifiée pour m’occuper de cet endroit. Il y a bien déjà assez de gens pour s’en occuper, pas vrai ? » Répondit-elle, sur un grand sourire.
Légèrement surprise de cette réaction, la jeune fille enchaina :
« Pourquoi … pourquoi vous avez créé Gladys ? Je veux dire, pourquoi lui avoir donné une forme humaine spécialement ? Emporter un ordinateur, ça n’aurait pas été amplement nécessaire ?...
- L’interface humaine fait partie du test. Comme ça, même si nous ne sommes pas dans les locaux même de Karragia, Gladys continue de stocker des informations sur les êtres qui l’entourent.
- Un peu spécial comme concept, ça fleure bon l’espionnage des faits et gestes d’autrui. »
Surprise de cette idée, Beato secoua vivement la tête :
« Non, non du tout, ce n’est pas dans ce sens qu’il faut voir la chose !... Elle stocke des informations pour… Comment dire, pour son propre compte. C’est pour sa propre évolution. Le développement de Gladys, c’est aussi un élément majeur du test. Si elle réussit à être autonome dans un milieu inconnu, en plus, ça nous fera des éléments de taille pour la suite des recherches. Je pourrais perfectionner son programme aussi ! »
Toute enjouée, elle balaya aussitôt la majorité des doutes de Real. Au final, ça ne devrait pas être si… menaçant, cette fille qui n’en était pas une ?
« Mais elle donnera quand même une alerte s’il se passe quoi que ce soit, non ?
- Bien sûr, une de ses consignes est de veiller à la sécurité de tout être vivant sur l’ARK, une autre même lui souffle de veiller au bon déroulement des tests, quels qu’ils soient… Et ainsi de suite, on a fait en sorte de lui inclure une éthique irréprochable. Sinon, elle ne serait jamais sortie de la section de Noroi.
- C’est elle qui a fait ce corps ?
- Bien sûr, d’ailleurs ça va faire quatre ans, presque ! Elle n’aime pas beaucoup le bricolage robotique, mais elle était la seule à s’y connaitre suffisamment pour que ça ressemble à quelque chose de commun. Je ne voulais pas que Gladys sorte trop des normes. »
Real se retint de lui signaler qu’il y avait peu de gens avec des couettes blanches qui se baladaient dans la rue. Beato rangea le manuel dans une petite sacoche, et remercia vivement la jeune fille au bandage en filant vers le laboratoire de Haraway.
_____________________



Oui oui bon OK J'AI OUBLIE Y'A UNE LIMITE DE CARACTERE, prochain morceau dans 3/4 jours donc. Ou deux.
« Dernière édition: Septembre 17, 2012, 12:33:00 pm par Capita »
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Re : [Fanfic]MeiRei
« Répondre #26 le: Septembre 05, 2012, 01:23:33 pm »
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Je la remet avec les autres :)
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Re : [Fanfic]MeiRei
« Répondre #27 le: Septembre 05, 2012, 03:37:39 pm »
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Haha pile lorsque je fais le ménage. ^^ Avoue que lorsque tu as vu ta fic dans les abandonnées tu t'es dit "merde j'ai une suite à poster !"

Bon C'est pas un drame en soi. ^^
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Re : [Fanfic]MeiRei
« Répondre #28 le: Septembre 17, 2012, 12:31:32 pm »
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Encore merci pour le transfert du topic XD
Bon comme une andouille j'ai cru bien couper mais au final c'est qu'une petite partie et la fin du chapitre que je post.
* Capita se frotte les mains façon "Ça c'est fait"
Ce qui fait qu'après ça il y aura encore 3 chapitres complets d'époque + donc le chapitre 10 que je suis en train de retaper. Ne jamais laisser un suspens en suspend les enfants, vous pouvez facilement oublier CE QUI ETAIT A METTRE EN SUSPENS >O< !! *ragequit*

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Retrouvant un rythme de marche tranquille jusqu’à la chambre de Maria, Real espérait que Beato avait suivit le bon chemin. Bizarrement, elle commençait à éprouver un étrange sentiment envers cette jeune femme… Elle avait sentit quelque chose chez elle, un truc étrange. Elle allait devoir creuser ça plus tard. Pour le moment, elle voulait penser à autre chose.
S’apprêtant à frapper à la porte de la chambre de Maria, elle perçut quelques bruits. Des rires. Il y avait déjà quelqu’un ? Curieuse, elle s’annonça tout de même en deux petits coups à la cloison coulissante. Celle-ci s’ouvrant, Real fut étonnée de voir ce qu’il y avait devant elle.
Le gamin du Capitaine, Gladys, et Maria. Tous les trois autour d’une feuille, chacun tenant un crayon de couleur différente.
« Ah, tu es là ! Viens voir Real, je vais te faire les présentations. » Dit alors Maria, heureuse de voir son amie, levant son petit crayon rouge.
La jeune fille s’avança prudemment, comme si elle allait tomber sur une mine cachée quelque part sous le sol linoleum de la chambre. Real était presque ravie que ça soit du lino d’ailleurs : ça ne faisait pas de bruit en marchant. En la voyant, Abraham adopta un visage un peu plus fermé, boudeur de voir un uniforme du GUN autre que celui de son père. De ce fait, la réaction fut simple : il lui tira aussitôt la langue !
« Ce n’est pas gentil de faire ça, tu devrais… »
Real coupa Maria aussi sec, en tirant la langue à son tour vers le gamin.
«  … Apprendre à connaître au lieu de juger directement. »
Pendant ce temps, Gladys les observait, tenant maladroitement son crayon gris. Pointant du doigt, ou plutôt, du crayon vert, Real, le gamin demanda à Maria :
« C’est elle que tu attendais ? Papa m’a parlé de gens dont il ne fallait pas s’approcher. Et d’elle, il faut pas s’en approcher !
- Quoi ?!
- Mais Abraham, elle est très gentille tu sais, lui assura la jeune malade.
- Mais Papa m’a dit de faire attention, et moi j’écoute Papa !
- Oui je ne dis pas le contraire… Mais soit plus indulgent, tu ne connais pas Real…
- Ouais d’abord, tu m’connais pas.
- … Et elle, elle saura prendre ses mesures pour être sages, si tu es sage aussi. » Conclu Maria, en regardant son amie droit dans les yeux.
Embarrassée de devoir plier devant cet accord indirect, Real soupira, s’avouant vaincue. Elle aimait beaucoup la jeune malade, et ne voulait pas s’embrouiller avec. Se mettant à genoux à la seule place restante devant la feuille, c'est-à-dire face à Gladys comme Abraham et Maria se faisait déjà face, la jeune fille demanda la boite de crayon. Gladys lui tendit l’objet sagement, côté ouvert, pour que Real puisse choisir directement.
Paramétré. Ça ne devait être que paramétré.

« Le bleu. Le bleu, c’est joli. »
Attrapant le crayon concerné, elle le fit tourner deux fois dans sa main droite avant de l’empoigner pour de bon. Gladys essaya de l’imiter, sans succès. Reniflant inutilement un parfum de triomphe face à ce condensé de technologie, Real lui dit qu’il fallait plusieurs semaines, mois ou années avant de pouvoir faire ça sans faire tomber le crayon des doigts. Gladys hocha alors doucement la tête, signe qu’elle avait enregistré l’information. La jeune fille se rendit compte alors que ce détail ne l’agaça même pas, Beato l’avait-elle immunisé contre la peur dont elle parlait avec Heath il y a peu ?
Se penchant sur la feuille, la jeune fille se rendit compte qu’il y avait déjà beaucoup de chose : des dessins, des mots écrits de travers… En vert, elle pouvait voir le nom d’Abraham, une écriture un peu maladroite que Real mettait sur le compte de son jeune âge. Des dessins, de planète, de lune, de militaire qui se battaient contre des monstres. Ah, merci « papa » pour l’inspiration. La jeune fille allait devoir en toucher deux mots à son capitaine : les monstres, ça n’existaient pas, et ce n’était pas nécessaire d’en souffler même l’idée à des gosses. Mais Real ne put s’empêcher de sourire : la famille Tower, habitant même à plein temps sur l’ARK, trouvait ce qui ressemblait à du bonheur dans l’espace même. Puis, elle glissa son regard vers les traits rouges. Des scientifiques, des … choses à piques ?
« C’est des hérissons… » Fit Maria, avant même que Real ne pose la question. La jeune malade lui expliqua qu’elle était tombée récemment sur des planches de travail concernant les hérissons dans les dossiers de son grand-père, depuis, elle en dessinait à l’occasion. Par contre elle ne les lui montrait pas : elle ne tenait pas à ce qu’il sache qu’elle avait fouillé dans ses affaires !
Donc, des hérissons, puis d’autres mots, des noms de molécules qui étaient inscrits sur ses perfusions, de scientifiques… Puis des cœurs, par-ci par là, entourant principalement une petite planète terre toute rouge.
Enfin, en gris… C’était plutôt abstrait. Des points et des traits étaient disposés en ligne, Real ne savait pas du tout ce que ça pouvait signifier. Elle pouvait apercevoir une ébauche de cercle, ça ressemblait plus à des spirales sans fin qu’autre chose. Mais, comme en suivant une chronologie, elle s’aperçut que les spirales les plus « fraiches » ressemblaient beaucoup plus à quelque chose de rond. Aussi, plus loin, vers les cœurs, des gribouillis informes gris tentant de les reproduire.
Real songea : « Ce qu’il y a de bien avec les intelligences artificielles, visiblement, c’est que ça n’abandonne jamais. Les autres personnes devraient prendre exemple sur ces trucs. »
Trouvant un espace libre sur la feuille, elle participa à ce dessin collectif en commençant par faire des nuages. Des jolis, bien rebondis. Puis, comme pour encourager Gladys, dessina un cœur en pointillés vers sa portion de feuille. Comprenant rapidement, l’intelligence artificielle entreprit de relier les points dans le sens où Real les avait dessinés. Puis, la jeune fille s’amusa à dessiner quelque chose du côté d’Abraham.
« Tiens, regarde. » Faisait-elle en rognant sa portion.
Agacé, le gamin la laissa faire, curieux de voir ce qu’elle allait faire au final. Ses yeux s’ouvrirent davantage en découvrant un uniforme et un chapeau qu’il connaissait bien.
« T’as pas fait de chef. Il en fallait bien un, non ? »
Surpris, le gamin ne put que hocher la tête pour lui répondre, gêné. Cela fit sourire Maria, rassurée de voir qu’au final, il n’y aurait aucun souci entre ces deux là. Pendant ce temps, Gladys continuait à dessiner des cœurs, de moins en moins tordus.

Hexapode complexe

Chapitre 6
Second souffle
2/2
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Re : [Fanfic]MeiRei
« Répondre #29 le: Décembre 05, 2012, 10:39:41 pm »
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J'allais quitter le forum quand le nom de "MeiRei" m'a fauché le regard. Je me suis souvenu que j'aimais bien cette fic' et donc... et donc je ne me rappelle plus du tout de l'intrigue. Je me rappelle de ce qu'il y a en première page mais après c'est le brouillard.
Seulement au lieu de relire le reste j'ai tout de suite enchaîné avec ce chapitre et ça n'a pas grand intérêt de le commenter vu que ça date d'un an, côté style on reverra au chapitre 10. Niveau histoire ben Abraham. 'Nuff said.

L'ambiance est toujours là, même si j'ai été assommé par le passage de la navette et ce Gladys qui sert à rien mais à rien mais d'une force...
Journalisée
La force est une faiblesse, la faiblesse est une force.
 
 
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