Dans SA1 je manque juste de trucs à faire en fait. J'avoue que je kifferais un hub world géant avec une LD qui permet de jouer à du Sonic à fond dedans, quoi. Genre South Island en 3D qu'on peut explorer librement, lentement ou à fond la caisse. Le rêve <3
La personne à surtout voulu retrouver du Sonic partout, à voulu penser le scénario dans le terme de sa vision de Sonic, alors que la scénarisation de Freedom Planet, si sur certains point ressemble à celle d'un Sonic, est surtout entièrement différente sur d'autres, notamment sur le point ou pour ma part je critique le plus les travaux de Maekawa : La manière d'écrire les personnages. La simple présence d'une scène de vie quotidienne montre qu'on est dans une vision assez différente, en fait :p C'est le soucis de vouloir regarder quelque chose dans le prisme du "exactement de la même manière". Ça marche généralement pas très bien. :p
Non, ça n'a rien à voir avec Sonic. C'est juste que l'histoire est un monument de nanardise sans que l'auteur s'en rende compte. C'est surtout ça qui ne passe pas aussi bien dans Freedom Planet que dans les Sonic 3D. Ça aurait été la même remarque si ça avait été l'histoire d'un marsupial, d'un plombier ou d'un dragon violet* (ah, on me souffle que Lilac est une dragonne violette).
* Bizarrement, "A New Beginning" et "The Eternal Night" ne me choque pas trop sur ce plan (à part que c'est une pâle copie de God of War et que le côté plateforme s'est perdu). Peut être que ça n'est pas autant nanar que Sonic ?
Meh. Je parlais surtout de l'utilisation de catchphrase lié au monde de Sonic, notamment dans un cas qui n'a rien a voir. Mais effectivement : par "sa vision de Sonic", j'aurais pu presque dire "par sa culture". En fait, j'ai trop voulu voir relier ça a Sonic, ce qui a rendu ma vision un peu étriquée. Ensuite, toujours la même assertion que ce serait nanar, ce qui va me permettre d'explicité le premier point.
Quand on parle de nanar, on parle de truc improbable à la manière de l'homme puma et de ces autres perles, ou des autres trucs de ce genre. Là ou la réal est fondamentalement sorti d'un autre temps que l'époque ou il a été fait, ou les voix sont juste improbable, et ou le scénario n'a aucun sens. Et ou on se retrouve avec quelque chose de tellement over-the-top que le mot over-the-top ressemble alors à un "meh". L'idée, avec le nanar, c'est que quand tu en sors, tu ne sais juste pas ce que tu viens de regarder. Tu as vécu une expérience qui t'as fait passé dans un autre monde, ou l'idée de possible à juste prit un autre sens. Je pars dans le lyric, mais la nanardise, j'en vois assez souvent :p Je suis un gros adepte justement de la bonne vieille soirée nanar.
Ici, la réa est plus que correct, le voice acting est passable, parfois pas extra, parfois bon, et le scénario est juste très simple... Et ça reste plutôt raisonnable. Je veux dire, on a des moments à fond, mais ça va jamais si loin que ça. On est même pas dans le trip "radical" d'un Sonic, en fait. C'est plutôt en fait une histoire "simple" de Shonen, avec tout ce que ça implique niveau tropes et tout, mais saupoudré d'un univers orientalisant. D'ailleurs, le scénario n'est jamais incohérent. Les personnages ont leur motivation et les respectent. Ils ne sont pas multi-dimensionnel avec énormément de profondeur, mais fonctionne et ne vont jamais à l'encontre de ce qu'ils sont censé être.
En fait, plus que du nanar, c'est juste un certain type de trip auquel pas mal n'accroches pas : On y va à fond, on part dans notre délire, c'est très shonen, le héros à des origines secrète, y'a le perso sombre de (fan)service, un méchant très méchant. C'est fun, c'est simple, c'est marrant, tout en ayant quelques petits piquants de fausse complexité. Et comme tout les trips, bah ça ne plait pas à tout le monde :p Tout comme certains n'arriveront pas à lire de la Bit Lit, des romans du 19e siècle (moi moi moi je hais ça), ou d'autres styles très "typés". Tout comme certains ne pourront pas écouter du Metal, du Punk bien cradingue, du dubstep (je supporte toujours pas ça) ou même la musique classique. Tout comme certains n'aimeront pas les comics d'antant, bourré de rebondissement improbable, ou alors ceux réalistico-sombre. Que certains n'accrocheront pas aux histoire simpliste d'un Super Mario Bros, d'autre à celles des jeux modernes, d'autres à celles des RPG à la FF, etc... Et tout cela vient des références culturels de chacun.
Ensuite, évidemment, on se retrouve dans des histoires de rapport de force. A une époque, les pro-oldschool faisait suer leur monde, aujourd'hui c'est plus les pro-SA qui le font. Mais dans le monde d'internet, on est bourré de rapport de force culturel (parce que oui, tout cela fait parti de la culture de notre monde. Même Naruto c'est de la culture, au final), et parfois certaines culture (en ce moment les années 90, avant les 80) ont tendance à devenir les cultures dominante, celles qui sont "bien d'aimer". C'est presque du Bourdieu au final : On a des rapports de force culturels, et certaines cultures deviennent dominantes dans certains milieux. Des sortes de reproductions dans la vie virtuelles de rapports de forces qui existent socialement dans la vie culturelle IRL.
Mon but n'est pas de dire qu'il n'y a pas de bon trucs ou de mauvais truc, de sortir une sorte de relativisme à deux euros (la preuve, je trouve des défauts que je considère objectifs dans pas mal de trucs, notamment chez Penders, dans Sonic 2006, dans les jeux Sonic récent), mais de rappelle un truc important : C'est parfois difficile de prendre un point de vue objectif sur la culture, puisque nous avons nécessairement une culture qui n'est que partielle, et qu'on a adhéré très jeune à un certains nombre de codes, qui deviennent les nôtres. Une sorte d'ensemble de communautés culturelles, en quelque sorte.
Perso, mes critiques de Penders qui cherchent à analyser ou ça colle pas du tout sont sans doute un peu plus objectives que le fais que je me fasse suer devant la plupars des jeux photoréaliste de la PS4 ou de la One, par exemple :p
*retourne préparer ses partiels, n'a plus qu'une heure avant le début de l'épreuve*