Bon concernant l'Héritage du Chaos, je vous propose (enfin) la suite de l'histoire avec le chapitre 1 !
Enfin seulement la moitié histoire de vous montrer que je ne vous oublie pas et surtout histoire de faire un peu languir
Allez, have a nice reading pour ceux qui liront
Chapitre 1 : Le Fléau noir (1/2)
Lhistoire daujourdhui, ce déroule bel et bien à lère du hérisson bleu. Oui, cela faisait maintenant près dun an que lunivers tout entier avait été sauvé des mains de Dark Oak, par le sacrifice courageux et indispensable de la jeune Cosmo. Un an que le jeune Christopher Thorndyke avait dû repartir dans lurgence dans sa dimension, sans même daigné saluer une dernière fois ses amis, qui conservaient au travers de leur gorge, lamer goût de son départ en catimini. Oui, une année entière que la vie routinière des mobiusiens avait repris son cours, alors que tous gardaient dans un coin reculé de leur esprit, les rencontres et les souvenirs inoubliables quils avaient vécus durant leur voyage dans lespace.
Tout allait donc pour le mieux dans cet univers désormais débarrassé des métarex ainsi que des émeraudes du chaos, disparues en même temps que le souverain métallique.
Le hérisson bleu fidèle à lui-même, passait ses journées à gambader le long de sa planète dont aucun des recoins ne lui était inconnu. Tails sadonnait à ce quil aimait le plus, construire des machines toutes plus performantes les unes que les autres, dans le but daméliorer son quotidien et celui de ses amis. Bien évidemment, il ny avait pas un jour où le petit renard ne pensait pas à sa chère Cosmo, quil regrettait de ne pas avoir pu sauver.. Cependant comme il le lui avait promis, il restait fort et gardait une joie de vivre permanente, à limage de ce sourire qui ne cessait de sélargir au fil des jours.
Linséparable trio Amy, Cream et Cheese, en plus dêtre toujours aussi soudé, passait ses journées avec leurs amis et nhésitaient pas à les aider du mieux qu'elles le pouvaient.
Du côté de Knuckles et de Rouge, ces deux-là passaient le plus clair de leur temps quand ce n'était pas à se chamailler pour la garde de lEmeraude Mère fraichement reconstituée, à dénicher de nouveaux trésors aux quatre coins du globe.
L'ambiance à lagence Chaotix était au beau fixe. Depuis que les mobiusiens avaient appris que les trois détectives faisaient partis des artisans qui ont veillé à la sauvegarde de lunivers, leur notoriété avait grimpé en flèche engendrant ainsi une avalanche de clients.
Pour ne rien changer à ses habitudes, le Docteur Robotnik continuait dimportuner les habitants de la planète avec des robots toujours plus grands et des projets à chaque fois plus mégalomaniaques que les précédents
Mais bon comme dhabitude, les choses ne se finissaient jamais comme il lavait prévu, la faute au hérisson bleu et ses amis quil finissait par toujours croiser sur sa route.
Le roboticien qui regrettait labsence du hérisson noir dans ses rangs, répétait sans cesse défaite après défaite que lissue aurait été différente sil avait pu compter sur le soutient de la création de son grand-père à ses côtés. En effet après lintense combat dans lespace, Shadow demeurait introuvable et personne pas même Rouge navait eu la moindre nouvelle de ce dernier..
Cela dit, ce genre de traits faisant partie intégrante du personnage, nul ne doutait du fait que comme dhabitude, il sen était brillamment tiré.
Quoiquil en soit malgré la routine paisible de nos protagonistes et la paix dans laquelle semblait être plongée leur planète, lunivers nen demeurait pas pour autant en sureté.
Oui, le cosmos était bel et bien en proie à une nouvelle menace qui peu à peu à peu, se répandait le long de sa vaste étendue.
En une année, ce mal avait déjà atteint bon nombre de planètes et de galaxies, ravageant absolument tout sur son passage, ne laissant derrière lui que terreur et destruction.
Le fléau noir
Tel était le surnom que lui avait donné le peu de survivants que sa folie meurtrière avait épargnée et qui sétait colporté de planètes en planètes telle une légende urbaine.
Ce dernier surgissait de manière aléatoire sans signe avant-coureur et en lespace de quelques jours, changeait sa cible en un véritable champ de bataille au milieu duquel il régnait en maître. Les villes étaient saccagées et réduites à létat de ruines embrasées, les océans taris et les campagnes littéralement dévastées. Cest simple, son passage était synonyme dextinction de toute forme de vie peuplant une planète, ne laissant derrière lui que pléthores de paysages apocalyptiques, ornés de ciels parsemés déclairs foudroyants et de nuages noirs aux pluies diluviennes.
Le fléau noir
Nul ne savait sil sagissait dun robot, dun être vivant ou tout simplement dune catastrophe naturelle provoquée par un courroux divin. En effet, la seule description qui ressortait de ses nombreux passages destructeurs, était limage dune ombre noire. En tout cas une chose demeurait des plus certaines, cest que ce mal se propageait dans lunivers tout entier, sans que rien ni personne ne puisse être entre mesure dinterrompre sa dévastatrice progression.
Cest finalement sur Aurora que nous a conduit ce fléau. Cet astre était une planète prospère, dont le cur avait miraculeusement été épargnée par la folie des métarex. Les hybrides qui y demeuraient vivaient en paix et en harmonie avec la nature luxuriante que leur offrait leur astre.
Les cités étaient pleines de vie et matin comme soir, le commerce y était florissant, notamment avec ces nombreux marchands dont les établis copieusement garnis, en jalonnaient les rues larges et animées.
Les champs étaient riches et les hybrides des campagnes travaillaient sans cesse leur terre par la sueur de leur front. Sincèrement, quil sagisse du haut de la plus haute montagne ou du sable fin de ses plages littorales, les paysages de cette planète faisaient partis des plus beaux quil puisse être capable dentrevoir au sein de lunivers tout entier. Mais Aurora était surtout connue pour son climat estival et son ciel continuellement orné de cette aurore boréale qui telle une couronne, encerclait le globe de par sa couleur arc-en-ciel.
Cest sur cette planète que vivait Gally, une chatte âgée de 12 ans. Ce jeune félin de nature réservée et au pelage dune pureté immaculé, arborait de grands yeux couleur noisette. Elle vivait paisiblement dans le refuge dune petite ville non loin de la campagne, avec une dizaine dautres hybrides devenus orphelins.
A défaut de ne plus avoir dattache familiale, sa présence en ces lieux sexpliquait surtout par sa profonde amnésie. En effet, Gally avait été retrouvée un an auparavant près du lit dune rivière environnante, par le Doyen du refuge avec pour seul bagage, un sac à ficelle quelle conservait toujours auprès delle. La jeune chatte en plus dêtre inconsciente et dans un bien triste état, navait plus le moindre souvenir de sa vie passée en tête
Quoiquil en soit, cela ne lempêchait pas de vivre heureuse au sein de sa nouvelle famille quelle chérissait plus que tout. Gally respirait la joie de vivre et apportait le bonheur et le rire autour delle, notamment par sa maladresse naïve qui lamenait souvent à casser, rater, tout ce quelle touchait ou tout simplement, à se retrouver un peu trop facilement au sol.
Mais la jeune chatte faisait toujours de son mieux pour aider ses proches, malgré la réticence de ces derniers lorsquil sagissait de lui confier une tâche avec des produits facilement cassables. Elle gardait néanmoins toujours ce sourire rayonnant et contagieux qui lui attirait la sympathie de chaque personne qui croisait sa route et pouvait constamment compter sur le soutien de sa nouvelle famille, notamment Eon, un jeune renard au pelage brun dont elle paraissait particulièrement proche. Il serait même exact de dire que la jeune chatte affectionnait tout particulièrement passer du temps avec le canidé au chapeau de paille et à la brindille plantée dans la bouche.
Quoiquil en soit, malgré son tempérament de casse-cou et son allure de cowboy tout droit sorti dun vieux film de western, Eon nen demeurait pas moins serviable et dune grande générosité, quil appliquait ardemment en passant son temps à aider tous ceux qui avaient besoin et ce, partout où il allait. Cest dailleurs en partie ce quappréciait Gally chez lui, en plus de constamment la protéger et du tendre sourire quil lui portait.
Cest ainsi quune après-midi, les deux jeunes hybrides étaient partis se promener le long dune rivière à quelques kilomètres du village.
Les bords étaient calmes et jalonnés par de nombreux arbres touffus et verdoyants. Le ciel était bleu dazur et les nuages blancs, faisaient penser à de vastes morceaux de cotons dérivant lentement le long de leur route céleste. Seuls les chants harmonieux des oiseaux du haut de leurs branches ainsi que le ruissellement de leau claire et limpide, venaient perturber ce silence reposant. A la vue de ce paysage paisible, les yeux de la jeune chatte n'ont pas pu sempêcher de scintillaient démerveillement, sous le regard ravi de son compagnon.
Les deux hybrides avaient choisi de sarrêter au pied dun grand arbre près de la rivière, pour sadonner à ce que le canidé aimait le plus, la pêche.
Eon sétait ainsi assis au pied du végétal, le dos encastré sur son tronc et la tête, confortablement installée sur ses bras derrière laquelle il les avaient croisés. Ses jambes vêtues de bottes en cuir noirs, étaient paresseusement détendues sur lherbe chaude et humide du rivage. Le pelage ocré qui teintait ses moustaches ainsi que lintégralité de son torse, se laissaient aller au doux zéphyr qui soufflait près de la rivière, à limage de ses deux mèches rebelles qui séchappaient de son chapeau. Les rayons du soleil qui traversaient les branches feuillues de larbre, venaient chaleureusement lui frapper son visage calme et détendu. Sa canne à pêche plantée à sa droite, paraissait elle aussi se détendre dans leau calme de laffluent.
Quant à Gally, bien loin de la douce oisiveté dans laquelle semblait sêtre plongée son camarade, elle sétait contentée de sassoir sur la rondelle encore enracinée dun arbre, en veillant à ce que sa longue robe immaculée ne se salisse pas au contact du sol légèrement boueux. Elle fixait le flot de la rivière dun air pensif, et ses jambes quelle balançaient inconsciemment, venaient percuter lécorce du tronc par lintermédiaire de ses sandales blanches.
Aussi détendu soit-il, cest bel et bien le jeune renard qui a brisé la glace, en observant lui aussi le cours deau, dun regard solennel et verdoyant.
« - Y a pas à dire, quand je regarde ce genre paysage je ne peux pas m'empêcher de penser que notre planète est belle et prospère.
Surprise par la réflexion de son compagnon, Gally est brusquement sortie de ses pensées dun sursaut, avant de lui répondre munie dun sourire corroborant.
- Oui, tu as raison.
Fort de la réponse de sa camarade, Eon lui a adresser un regard empli dune profonde tendresse.
- Tu sais, cest ici que je suis né et que jai grandi, cest pourquoi du plus profond de mon cur je désire la protéger du Fléau noir. Cest pour ça que je mentraîne dur jour et nuit depuis de longs mois. Je veux vous assurer le plus bel avenir possible à elle et
à toi.. »
A lécoute des aveux de Eon, Gally na pas pu empêcher son visage de rougir et son regard, de timidement se détourner. Quant au canidé, conscient davoir fait étalage de son excès daffection, a lui aussi arboré un teint rubicond, avant de discrètement abaisser son chapeau pour masquer les teintes rougeâtres que prenaient possession de ses joues.
Il sest ensuite progressivement repris, puis en fixant le petit sac blanc à ficelle que la chatte conservait au pied de la rondelle, la interpelée dun ton interrogatif.
« Depuis que le Doyen ta retrouvée avec ce sac à dos pour seul bagage il y a près dun an, tu le gardes constamment sur toi comme si ta vie en dépendait.
Face au constat véridique de son interlocuteur, la jeune chatte a esquissé un air pensif et nostalgique, qui venait ternir léclat béat de ses yeux.
Elle lui a néanmoins répondu avec douceur, en serrant fort son bagage contre son torse.
- Même sil na aucune valeur, je ressens au plus profond de mon être que son contenu joue un rôle important dans ma vie passé tu comprends ?
Visiblement compréhensif, le jeune canidé a affiché un sourire compatissant, avant de se lever et de finalement rejoindre sa camarade qui semblait de plus en plus sattrister.
Le jeune renard a alors délicatement déposé sa main sur lépaule de sa camarade, et la rassurée du mieux quil pouvait, pourvu dun sourire doux et réconfortant.
- Ne sois pas triste Gally. Je te promets quun jour tu retrouveras la mémoire et je vais tout faire pour tapporter mon aide. »
Ces paroles accompagnés dun pouce ferme et chaleureux, étaient bel et bien parvenues à redonner un sourire rayonnant à la jeune chatte. Cétait comme si chacun des mots de Eon avait un effet apaisant sur elle, comme sils étaient le seul et unique remède à tous ces maux.
Le canidé qui nen demeurait pas moins rongé par la curiosité, navait pu sempêcher de montrer une indiscrétion presque gênante envers son interlocutrice.
« Au faite, ça tennuierait de montrer ce quil contient ? »
Souriante et ayant une confiance plus quabsolue envers Eon, Gally a hoché la tête avant dentrouvrir le sac sous le regard attentif de ce dernier.
Cest alors que sous les yeux du jeune renard, apparues entassées au fond du sac en tissu, sept pierres grisâtres et usées. En plus de leur aspect grossier, elle semblait avoir été effritées par le temps.
A leur vue, lentrain de Eon est immédiatement redescendu pour laisser place à une déception que son visage à lui seul peinait à contenir.
« Eh beh ! Ils ont lair dêtre dans un sal état tes cailloux. De quoi sagit-il à ton avis ?
- Je nen ai pas la moindre idée malheureusement », a fini par souffler la jeune chatte dun ton assez déçu.
« Parfois, je les regarde longuement et jessaye de me remémorer certains détails de mon passé, en vain hélas
»
Alors que Eon sapprêtait dun air rassurant à réconforter une fois de plus Gally qui fixait ses pierres dun il distrait, les deux jeunes hybrides ont brusquement été interrompu par de puissants cris qui les interpellaient au loin.
« GALLY, EON ! CEST TERRIBLE, CEST TERRIBLE ! »
Abasourdis par les hurlements qui se rapprochaient de plus en plus, les deux camarades se sont orientés vers leur provenance.
Il sagissait dun hybride magenta à lapparence canine. Ce dernier accourait vers Gally et Eon à une telle vitesse, que ses pauvres bottes grises se tâchaient de la boue du rivage au fil de sa course fulgurante.
Dès son arrivé face à ses semblables, le jeune chien essoufflé, sest aussitôt écroulé les mains fermement posées sur ses genoux.
Gally en a alors profité pour copieusement tirer les ficelles de son sac qui sest aussitôt clôturé, masquant ainsi son contenu.
Intrigué par létrange attitude du nouvel arrivant, Eon sest empressé de le questionner, en lobservant reprendre son souffle dune mine interloquée.
« - Mais enfin quest-ce quil se passe Jaegger ? Pourquoi diable hurles-tu comme ça ?
A peine la phrase du canidé terminée, Jaegger sest brusquement redressé et dun ton des plus paniqué, a informé ses camarades avec le peu de souffle quil avait récupéré.
- La ville
on est.. on est attaqué !