Planete Sonic Forums

Avant d'aller plus loin, je vous propose de plus connaitre le trublion d'auteur dérangé mentalement qu'est moi même que vous allez lire

http://www.planete-sonic.com/forum/index.php/topic,31.1995.html

Et oui, un petit nouveau, qu'a reçu un cake, une console avec un jeu, et un pistolet et il sait toujours pas pourquoi...pour résumer : J'ai peur.

Enfin bref, voici ma fic, qui n'est pas une suite d'un jeu sonic ou je ne sais quoi, donc aucune connaissance sur tel ou tel opus est nécessaire.
Les premiers chapitres tomberont assez vite, ils sont déjà écrits depuis assez longtemps maintenant et sont postés sur un autre forum, mais je ne vais que poster le prologue pour voir ce que vous en pensez, et si je dois continuer, en espérant des retombées constructives.

Couv' et prologue :

(http://images3.hiboox.com/images/2009/e5e38cf8b39016abcb41e52cec9691c8.jpg)

Prologue : Le génie défait.

L’espace, le vide, le silence…

Le savant fou traversait le long couloir d'un gris métallique menant au laboratoire, se frottant ses improbables moustaches d’un air contrarié. Arrivé à destination, il ouvrit la lourde porte de fer à l’aide d’un dispositif de reconnaissance visuelle. Malgré le fait qu’il était seul dans ce vaisseau, il était prudent.

La porte donna sur une grande salle circulaire, éclairée par de puissants néons. Une senteur d’air stérile flottait dans l’air Des tubes d’un bleu luminescent ressortaient bien sur le mur de couleur noir de jais. Ces mêmes tubes se rejoignaient sur la lampe centrale qui produisait un bleu électrique, suspendue au dessus d’une large table blanche qui servait tantôt pour des opérations chirurgicales, tantôt pour du bricolage, ce qui restait sa fonction première.
Une sorte de moteur, un mécanisme des plus complexes était posé sur la table. Ce système s’apparentait à un cœur vivant…
A la droite de la table se tenait un tabouret, et en face, un ordinateur qui etait relié à l’étrange mécanisme posé sur la surface blanche de la table.

Le savant s’asseya sur le tabouret, cet objet de confort couinant de protestation sous le point important de l’homme à la physiologie quelque peu…développée…
Il alluma l’ordinateur en pressant un bouton rouge :
- Bonjour, Docteur Eggman, dicta la voix robotisée et sans vie de l’ordinateur.
Le dénommé Eggman commença à pianoter sur le clavier de la machine, qui afficha quelques secondes après des données, une vue en 3D et une liste des composants qui composaient l’étrange mécanisme placé sur la table.
En observant les données, Eggman fronça ses sourcils cachés sous ses lunettes pince-nez :
- Maintenant je comprends, commença t-il. Il m’a échappé et il agit maintenant tout seul… je n’aurais jamais du incorporer ce mécanisme dans cette p…

Soudain, un bruit sourd. Une explosion retentissante, qui fit tremblée le vaisseau, faisant basculer à la renverse les outils et les instruments de mesure. Puis le bruit de l’alarme…

- Alerte ! Alerte ! Beugla le robot sirène.
- Qu’est ce qui se passe ? Cria l’homme œuf en arrivant en trombe dans la salle de commande.
- Attaque sur le flanc Est, répondit t-il sur un ton morne.
- Encore ce satané hérisson ?
- Négatif, Docteur, il s’agit d…
Une nouvelle explosion secoua le vaisseau, empêchant le robot de finir sa phrase.
- Qui que ce soit, reprit Eggman, exterminez l’ennemie ! Qu’il voit ce qu’il en coûte de se frotter au plus grand des génies !!

Les vaisseaux en forme d’œufs, au réacteur incorporé derrière la carcasse beige clair, firent chauffer leurs moteurs et s’envolèrent dans l’immensité de l’espace, zigzaguant entre les tirs de laser jaune de l’ennemie et déployant leur armada qui ferait pâlir de jalousie l’avion de chasse le mieux armé.
- Bon dieu ! Jura Eggman, une armada de vaisseaux ! Constata t'il en visionnant l'écran de contrôle.
En effet, une véritable nuée de petits vaisseaux d’un noir ténébreux volèrent plein gaz sur l’énorme vaisseau d’Eggman, le Egg-Career. De gargantuesques vaisseaux de ligne aérodynamique aux décorations tribales et féroces faisaient eux aussi une inexorable avancée sur le vaisseau de Robotnik.
Ce dernier était aux postes de commande de son énorme navette, la mettant en position pour déployer ses tirs meurtriers, tout en amenant ses vaisseaux Egg sur des points clés de la bataille qui s’engageait.

Le combat faisait rage, les tirs fusant de partout, les petits speeders ennemies étant d’une redoutable rapidité, en dépit d’un blindage léger. Les vaisseaux d’Eggman en étaient le contraire, de véritables tanks spatiaux résistants, mais à la lenteur certaine.
L’Egg-Career cracha ses salves destructrices sur l’un des énormes vaisseaux qui accompagnait les moins imposants en taille. Les tirs furent déviés aussi facilement qu’on écraserait une mouche.
- Quoi ?! S’exclama Robotnik en manquant de s’étrangler. Très bien, puisque que c’est comme ça…il empoigna un micro : Que les unités M-S et M-K se tiennent prêtes au combat !

Le vaisseau Egg-24 tirait ses salves sur un speeder ennemie qui s’amusait à éviter avec facilité les tirs de son opposant. Le radar de l’Egg-24 n’arrivait plus à suivre l’ennemie qui fonçait tel un aigle, fondant sur sa proie pour lui porter le coup final, quand soudain, le speeder explosa.
L’Egg-24 observa une forme qui se tenait dans la fumée de l’explosion. Seulement après dispersion de la fumée, il vit nettement l’unité M-S
D’un bleu métallisé, de forme aérodynamique et de ses pupilles rouges sang, l’unité Métal-Sonic se tenait tel un ange de la mort mécanique dans l’enfer de la bataille. Au loin, l’unité Métal-Knuckles nettoyait les environs.

Eggman laissa éclater un rire :
- Ohohoooooo, bien joué mes robots, montrez leur la puissance de mon génie !
Le rire de Robotnik se tut aussitôt quand il vit un des énorme croiseur ennemie pointer un titanesque canon sur son Egg-Career.
- Procédure d’urgence ! Embraya t-il aussitôt, les boucliers à leur capacité maximum, armez le « Egg-Titanum », je vais leur montrer moi ! s’exclama t-il, enjoignant les commandes, en ayant la ferme intention d’en finir avec ces mystérieux opposants.

C’était le dernier coup, les deux vaisseaux se faisant face, canon pointé, pour le feu d’artifice final !
- FEU ! Cria le savant en appuyant sur le bouton de mise à feu.

En même temps, les deux vaisseaux tirèrent leur charge mortelle qui s’entrechoquèrent dans un bruit assourdissant. Aucun ne semblait vouloir abandonner sous la pression de l’autre. Toutefois, le Egg-Career, sous la puissance de son ravisseur, commença à céder…

Doucement…

Allongé sur l’herbe, rehaussant son chapeau, l’hérisson observa, interloqué, cette énorme étoile qui se forma dans la nuit étoilée, à travers ses yeux à la pupille d’un or vif.

Eggman commença à reprendre ses esprits, sacrément secoué par le choc. Tout son vaisseau n’était plus que ruines et désolation. Il tentait tant bien que mal de se relever mais sa jambe était coincée par un lourd rocher.
- Heureusement que le bouclier a atténué le choc, estima t-il.
Puis tout à coup, il entendit des pas qui s’approchèrent de la cabine de commande. La porte s’ouvrit, et il les vit. Des humanoïdes d’un noir ténébreux, terriblement grands, des petites fentes laissant échapper une forte lueur blanche, leur servant d’yeux.
- Est-ce toi, le créateur de tout ceci ? demanda un de ces extra-terrestres d’une voix sifflante, en jetant face à Eggman des morceaux de robot.
Metal-Sonic…Metal-Knuckles…tout simplement réduits en miettes…et ce mécanisme du laboratoire….étrangement intact.
- Oui, répondit Robotnik d’un ton agressif. Et v…
- Emmenez le, coupa aussitôt l’étrange créature.
Sans cérémonie, Eggman fut assommé d’un coup à la nuque.

Prem's

Hum nouveau et déjà prometteur !!

C'est un bon début, l'intrigue se forme immédiatement ce qui laisse présager une suite toute aussi mouvementée. Il y a peu de fautes... M'enfin une que je vais encore souligner. Je suis plus à une fois près.

Pas d'apostrophe devant un H aspiré donc pas de L'Hérisson. On écrit Le hérisson.

Niveau descriptions ça a l'air d'être pas mal, riches et variées. La structure du texte est lisible et bien présentée et l'enchainement des actions (en dehors d'un petit détail) semble correct. Pour le reste, ce n'est qu'un prologue, il est difficile de juger avec si peu d'éléments. J'attends de voir les prochains chapitres pour me faire une idée.

Bref cette fic commence très bien et j'espère qu'elle continuera aussi bien.

très bonne fic !

sinon, es-tu le meme spacemoule de jeuxvideo.com ?

SpaceMoule est partout, SpaceMoule t'observe, SpaceMoule t'espionnes, quoi que tu fasses, même si t'es pas sur le net.

La réponse est oui.

Du coup j'ai du re-corriger tout l'écrit déjà entamé à propos de la faute sur Hérisson -_-', mais merci Miko ^^

J'avais dis que les chapitres tomberont facilement, je mets déjà le chapitre I

Chapitre I : Bazar, discussion et…

Angel Island, 10h06

Il n’y avait qu’un mot pour décrire tout cela : bazar.

Le labo-garage était un immense champ de bataille, les boulons parsemant le sol carrelé d’un blanc immaculé, éclairé par les chauds rayons de soleil passant par la grande porte, les vis laissées par terre, différents circuits électriques posés sur diverses tables, accompagnées de perceuses, marteaux, clous, résistances, autres bidules et machins propices à l’invention d’une nouvelle machine.
Le Tornado, par contre, était mit à l’écart de tout ce désordre, dormant dans un endroit spécialement aménagé pour cet avion d’un rouge vif du plus bel effet. Ses hélices, passées au polish, ses ailes, nettoyées de fond en comble, et le moteur, totalement revu la veille, démontraient le soin qu’apportait son propriétaire à le garder opérationnel et en bon état.
Ce même propriétaire était, pour sa part, en pleine besogne, travaillant avec ferveur, frappant, soudant, vissant sous l’énorme cacophonie qu’il causait, un masque protége-yeux gris lui couvrant la totalité du visage.

- Wouha ! Je t’ai connu plus ordonné, Tails !
Le dénommé Tails se retourna, cessant son activité en éteignant son fer à souder et retira ses lunettes, ayant reconnu cette voix entre mille.
- C’est toujours comme ça quand je travaille sur une nouvelle machine, Sonic, lui répondit-il en souriant.
Sonic…nom familier pour chacun d’entre nous. Hérisson d’un bleu vif, aux chaussures rouges dignes des années yéyés 70’s, yeux au vert d’émeraude, un caractère quelque peu prétentieux, un peu soupe-au-lait, mais toujours la pour aider les gens dans le besoin.
Et que dire de son ami, le jeune Miles « Tails » Prowers ? Renard d’un orange de feu, bricoleur hors pair, social, adorable et presque aussi rapide que son ami de toujours grâce à ce qui fait son surnom de Tails, ses deux queues, sujettes à de moult blagues douteuses imaginées par des esprits mal tournés.
- Oui mais la, c’est impressionnant, continua Sonic en observant le labo avec étonnement. Ce sur quoi tu travailles doit être tout simplement énorme, ajouta t-il en observant l’imposante machine d’une bonne quinzaine de mètres de haut, ressemblant fortement à une sorte de gigantesque foreuse.
- En fait, c’est une machine de recherches, compléta Tails.
- Une machine pour quels genres de recherches ?
- En fait, je me suis toujours posé la question, Tails déroula un plan qu’il posa sur une table ou il restait de la place et fit signe à l’hérisson de s’approcher. En supposant que Angel Island flotte grâce à la Master Emerald de Knuckles, dictait t-il en montrant un schéma de l’île, j’aimerais comprendre comment l’émeraude répartit l’énergie qu’elle dégage sur l’île.
- Et en quoi cela t’avanceras si tu trouve la réponse à tes recherches ? demanda Sonic, interloqué.
- Eh bien, continua Tails, ça me permettra de trouver l’épicentre magique de l’île. Si possible, je pourrais extraire l’énergie de l’épicentre pour la reconvertir en carburant pour le Tornado, ou électricité, et grâce à ça, nous ferons d’incroyables économies d’énergie. .
- Et ça marche comment ? Continua le hérisson bleu avec ses questions.
- C’est simple, il s’agit d’un système multicellulaire marchant par la traction du gaz CO2 que laisse échapper le charbon, par uniformisation basique des tubes de condensation, un phénomène de turbo compression multipliera les cellules énergétiques pluricellulaires par une reprise d’air, pour extraire l’énergie de l’émeraude. C’est simple non ?
- C’est…limpide…

- Ah oui, au fait, se rappela Tails, attends Sonic ! Appela t-il en courant à travers tout ce bric à brac de pièces de machine, avant que son ami ne quitte le labo.
- Qu’est ce qu’il y a Tails ? demanda t-il en s’arrêtant, laissant le renard le rejoindre.
- Il me manque juste la matière première qui fera marcher la machine, disait t-il en s’arrêtant. Tu sais, il y a des spécimens de rings dans la zone de Green Hill, tu pourrais m’en récupérer une cinquantaine ?
- Pas de problème ! J’y vais, a plus Tails !
Et le renardeau regarda son ami partir à la vitesse du son, l’observant soulever un nuage de sable conséquent, devenant plus qu’un petit point bleu vers l’horizon, qui s’enfonça dans la jungle verdoyante d’Angel Island.
- Bon, terminons tout ça, se disait le renard à deux queues, ou j’en étais…ah oui, installer les tubes de polynérisation moléculaire ! Se rappela t-il. Où est ma clé de 12 ?
- Tu devrais plutôt utiliser la clé de 14 pour fixer ces tubes, c’est plus pratique.
- Aha, c’est vrai, ria Tails. Mais tu n’étais pas parti pourtant Soni…

En se retournant, il vit un autre visage que celui auquel il s’attendait.
Un large sourire apparut sur le visage du renard.

Un coup de vent violent et fugace, Sonic est passé par là !
Aussi rapide qu’un concorde, le hérisson s’était mit en quête des anneaux dont avait besoin Tails pour sa machine.
Courant à travers la forêt, passant les rivières d’un bond titanesque, montant des sommets par la simple vitesse de ses jambes, il parcourait l’île flottante de fond en comble en quête de son objectif : 50 anneaux. Il remercia Tails intérieurement, c’est compliqué à trouver, et ça lui fait quelque chose à faire pour la journée !

Quelques heures étaient passées, et il avait rempli la moitié de son objectif, plus que 25 !
Soudain, il fit un frein qui explosa le record du « tout droit » lors d’un freinage brusque.
Knuckles était tout prêt, autant lui rendre une visite.

Aussi discret qu’un félin, Sonic s’approcha discrètement de l’échidné qui était plongé dans un profond sommeil, allongé sur la première marche de l’escalier de pierres qui menait à la fameuse émeraude. Le hérisson, amusé, constata que le gardien de la Master Emerald parlait dans son sommeil.
- Gnéh…Non Rouge, pas les gants, pas les g…oh non, c’est pas correct ça…
Et il ouvrit l’œil, réveillé par un souffle étrange, tombant nez à nez avec un hérisson un peu trop curieux de connaître ses rêves intimes.

La scène suivante étant d’une rare violence, l’auteur vous propose de la sauter par une habile transition qu’est cette rapide morale :

Bien mal est le trop curieux
Qui se fait prendre la main dans le sac.

- Mais t’es une vraie brutasse ! Houspilla Sonic en se massant sa joue endolorie par un crochet du droit, assit à coté de Knuckles sur la marche de granit.
- On peut plus dormir tranquillement sans être observé ? demanda Knuckles en baillant. Enfin bon, comment va tu ? C’est quoi tout ces anneaux que tu te trimballe ?
- Oh euh…c’est pour Tails, répondit-il. Il veut observer la répartition du pouvoir de ton émeraude sur notre île, et si possible, en récupérer une partie pour la convertir en choses utiles pour nous.
- Je vois…c’est bien, conclu l’échidné rouge avec un sourire.
Le hérisson le regarda d’un air interloqué :
- Etrange que tu acceptes que Tails accepte de toucher à la Master Emerald, même indirectement.
- De la part de Tails, je sais que je peux avoir confiance, répondit le gardien d’une manière sarcastique en regardant son compagnon de discute.
- Et ça veut dire quoi, ça hein ? demanda Sonic, visiblement vexé de la remarque à double-sens de Knuckles.
- Tu veux que je t’en remette une ? Plaisanta t-il en présentant son poing ganté à double-pointe.
- Essaies to…

Sonic fut interrompu dans sa phrase par une explosion sourde et soudaine, qui fit trembler la terre, ébranlant l’autel de pierre de l’émeraude. Le bruit provenait de la grande plage.

Du labo de Tails.

Bon, deubeule post, mais je mets quand même le chapitre II, hésitez pas à critiquer.

Chapitre II : La force à l’état brut

- Qu’est ce que …? Balbutièrent le hérisson et l’échidné au même instant.
Ils firent rapidement le tour de la construction millénaire de l’émeraude qui les empêchait d’observer le lieu de l’explosion.
Ce qu’ils virent les frappa d’horreur.

Un gigantesque aéronef couleur noir ténébreux, de forme aérodynamique, long d’un bon kilomètre, parsemé de petits carrés blancs qui étaient sans doute des postes d’observation, était stationné en orbite, juste en face à ce qui fut il y a quelques secondes un laboratoire. Les deux spectateurs de ce macabre spectacle remarquèrent que ce vaisseau était le responsable de la catastrophe, un canon encore fumant étant pointé sur le lieu visé ne laissant paraître plus que du sable brûlé et des décombres noircis.
- Comment cela se fait que nous n’avons pas entendu un tel engin arriver ? Se demanda Knuckles tout haut, une goutte d’inquiétude perlant sur son front.
Avant qu’il ne le remarque, Sonic était déjà loin devant lui, se précipitant en trombe sur les lieux de la catastrophe, mort d’inquiétude pour Tails. L’échidné lui emboîta le pas.

- Qu’est ce que c’était que ce tremblement ? Se demandait la hérissonne en raccommodant son serre tête rouge.
En se penchant à la fenêtre de sa petite maison, elle remarqua que de la fumée et une grosse forme noire se tenaient très loin, impossible à identifier à cause de la forêt dense qui la séparait de ce qui se tramait au loin.
- Sonic…fais attention à toi, se disait-elle en récupérant son lourd marteau pour se diriger vers le lieu de sa curiosité au pas de course.

Un souvenir sympathique : le jour ou Tails rencontra pour la première fois Sonic.
Le Tornado appartenait à le hérisson à l’origine. Quand en avait-il eu la possession ? Il ne le savait pas vraiment lui-même. Sûrement un souvenir d’un père qu’il ne put connaître, il en avait déduit que son paternel était un fanatique d’aviation. Mais quelle utilité qu’un avion quand on court aussi vite que cette machine ?
Sonic s’en était occupé peu, le laissant décrépir dans un sombre garage. Quoique qu’un jour, il l’ait quand même sortit se dégourdir les bielles. Il le laissa quelques instants sur une plage dégagée, histoire de courir un peu aux alentours. Après tout, c’était sa raison d’être.
Toutefois, il se sentait bien seul à parcourir ces différents paysages. Il aurait tant aimé avoir un ami avec qui partager ses aventures, avec qui tout simplement…discuter.
Qu’elle fut sa surprise quand il vit ce renard tourner autour du Tornado, le bidouillant, le remettant en meilleur état que ce qu’il était déjà. Mais ce que Sonic retenu véritablement était le premier croisement de regard, ce regard d’un bleu océan qui exprimait tout les meilleurs sentiments du monde.
Pourrait-il recroiser ce regard ? La question inquiétait l’hérisson, autant que la réponse.

Il n’y avait qu’un seul mot pour décrire tout ça : Désolation.

L’énorme vaisseau se tenait immobile, flottant silencieusement face à son « œuvre », un véritable théâtre de mort , dont le macabre décor se composait de débris, de carcasses de machines, de flammes léchant les restes du Tornado, d’odeur de soufre et de brûlé flottant dans cet air malsain.
C’est ce que virent Sonic et Knuckles en arrivant sur la scène, ne se doutant pas qu’ils seront les acteurs d’un ballet mortel.
Tout de suite, l’échidné bondit, plus par réflexe que par réflexion, vers la structure spatiale pour tenter de percer l’énorme carapace de l’assaillant ennemie. Il n’arriva même pas à 10 mètres de la coque, un bouclier invisible l’ayant envoyé valser dans les feuillages des arbres alentours.
Sonic, lui, était bien plus que désemparé, presque cloué sur place par l’horreur. Son ami était sous ces décombres. Soit il mourrait étouffé, soit il était déjà…mort.
Sa vue fut troublée par des larmes, tant il n’arrivait pas, malgré sa vitesse, à retrouver Tails sous les amas de pierre.
Mais un bruit se fit entendre dans les décombres, aussitôt, Sonic fonça vers les débris tremblants, ayant soudain retrouvé l’espoir de retrouver son ami vivant. Mais aussitôt qu’il s’approcha, il se retrouva éjecté d’un violent coup sur la plage.
Ne comprenant pas ce qu’il se passait, il put malgré tout se rattraper à temps en se stabilisant sur les jambes, et quel fut l’hurlement de rage qu’il poussa lorsqu’il vit ce qui sortit des décombres.

Un humanoïde de très grande taille, doté d’une fine armure qui servait plus d’ornement que de protections et d’une très forte carrure, sans bouche ou nez, juste deux fines pupilles blanches qui ressortaient par rapport à sa peau noire, se tenait au milieu des flammes et des décombres.

Un corps inanimé était dans sa main.

L’assaut fut donné en premier par le hérisson, s’envolant littéralement vers le kidnappeur, ayant la ferme intention de lui enfoncer sa chaussure dans le visage, mais par on ne sait quel magistral réflexe, le ravisseur de Tails bloqua le coup en plaçant tout simplement sa main devant son visage. Quand le pied de Sonic s’enfonça dans sa paume, le mystérieux ennemi agrippa la jambe de l’hérisson, et le jeta avec une telle force à terre que le hérisson ne put tout simplement pas se relever.
Pensant en avoir fini avec cela, l’ennemie se dégagea de la zone sinistrée pour rejoindre le vaisseau, toujours aussi silencieux et immobile.
Mais soudain, une silhouette marron sortit des décombres à une vitesse totalement prodigieuse, fondant sur sa proie d’un vol plané d’une rapidité des plus impressionnantes.
Aussi impressionnant, ce volte-face de l’humanoïde noir, qui décocha un énorme coup de poing à cette silhouette qui partit s’écraser brutalement sur un rocher quelques dizaines de mètres plus loin.
La encore, le prodigieux adversaire ne prit pas le temps de regarder si ses malheureux assaillants étaient morts ou inconscients, il devait récupérer vivant un renard jaune-orange à deux queues, inutile de s’attarder.
Qu’elle fut son exaspération quand, en reprenant son chemin, vit un vaillant échidné lui faire face, poings levés.
- Qui est tu à la fin ? Cracha Knuckles, ayant partiellement récupéré du choc du bouclier invisible du vaisseau qui se tenait juste derrière lui.
L’interrogé répondit avec une voix glaciale, monocorde, sans sentiments :
- La Force, lâcha t-il, malgré son absence de bouche, avant de fondre sur le gardien de l’émeraude pour lui enfoncer son poing dans le ventre.

Knuckles vit le coup venir, et aussi difficile que c’était, il arriva, à l’aide de ses deux mains, à bloquer le seul poing de celui qui faisait appeler « La Force ». La simple puissance de ce coup l’avait fait reculer d’une bonne dizaine de mètres.
- Khh…si ce n’est qu’une…question de force…arriva à articuler l’échidné malgré sa situation, un rictus nerveux étant apparu sur son visage.
Au prix d’un effort surhumain, il arriva à dévier le poing titanesque, véritable et mortel boulet, qui s’enfonça et se coinça dans le sable. Knuckles en profitât pour grimper sur le bras de La Force et put être à portée du visage pour lui enfoncer sa droite dans la mâchoire.
Le coup fut d’une force prodigieuse, ayant eu comme conséquence de dévier la tête du géant qui semblait grogner après avoir encaissé cet assaut.
- Pas mauvais, lâcha finalement ce dernier, avant de dégager son bras du sable.
Knuckles eu le temps de se jeter en l’air avant que le long bras d’imposante musculature l’attrape, et fonça de nouveau sur son adversaire par la voie des airs, les deux mains tenues entre elles, pour lui sortir une puissante frappe-marteau.
La Force s’en rendit compte un peu tard et à défaut de se dégager, ne put qu’essayer de bloquer le coup par l’imposante paume de sa main.
Une onde de choc signala l’impact, les mains gantées du vaillant gardien tentant de faire céder le bras de leur opposant. Le puissant humanoïde montra un signe de faiblesse juste à ce moment, et commença à céder sous la puissance du coup, une de ses jambes commençant à fléchir.
Un sourire de victoire apparut sur le visage de Knuckles, mais tout à coup, il entendit un bruit. Bruit d’un corps qui tombe lourdement sur le sol.
Il vit ce corps, celui de Tails, qui gisait inconscient sur le sable, et il comprit trop tard :
Une autre main, celle qui tenait le corps du renard auparavant, empoignât sans ménagement le buste de Knuckles qui eu le souffle coupé sous la terrible pression qu’exerçaient les doigts sur sa cage thoracique, et d’une force bestial, La Force le plaqua avec la plus grande sauvagerie dans le sable, créant un trou plus large que profond.

L’imposant humanoïde d’un noir de jais reprit le corps du renard dans sa main, et avança en dessous du vaisseau. Il s’arrêta une bonne vingtaine de mètres plus loin du lieu du duel avec un des rares adversaires qui lui ont fait face aussi longtemps.
Au dessus de sa tête apparu un rayon qui engloba tout son corps qui disparut ensuite.
Le vaisseau s’en alla loin de l’île, partant vers l’horizon bleu ciel, aussi silencieusement qu’il était venu.

- La Force…j’aurai…ta peau…murmura Knuckles avant de s’évanouir.

L’hérissonne arriva après la bataille.
Aussitôt après avoir vu les corps gisant, notamment celui de Sonic, elle appela, affolée et au bord des larmes, des secours.
Victimes : Sonic, hérisson bleu, a été retrouvé dans les décombres de la zone.
Knuckles, échidné rouge, a été retrouvé sur la plage de la zone.

Personne inconnue, hérisson marron, a été retrouvée prêt d’un rocher brisé.
Signe distinctif : porte un chapeau blanc.

Je sais que tu es pressé de nous montrer ton talent mais attends au moins quelques jours avant de porter une suite. Si tu vas trop vite tu ne recevras jamais de commentaire, les lecteurs n'ont pas le temps de lire.
Pas de double post à moins d'une semaine, c'est dans le réglement du forum. ^^'

Ah mais je ne suis pas pressé, j'avais prévenu que les premiers chapitres tomberont rapidement, ayant déjà été écrits.
Si j'avais voulu, j'aurais mis mes 8 premiers chapitres d'un coup XD

Mais poster parce qu'on est pressé de montrer son talent, je trouve que c'est une attitude prétentieuse par contre...

Pour le double post, c'est retenu ^^

...
Ben dis donc... Toi, j'te retiens!
J'avais été contente de voir qu'après des mois de posts débiles dans la section, apparut un jour Katos... Mais apparemment, les nouveaux doués ne sont plus si rares! A moins que ça présage que les prochains auteurs seront médiocres >.>
Tu as déjà un style très personnel, meilleur que ce que l'on voit ici d'habitude, même parmi ceux qui peuplent la section "best of". Par contre, d'ici à que t'aies peu de lecteurs, y a pas loin! Généralement les bonnes fics de ce genre ne sont pas très lues, c'est à la fois décourageant et irritant. Décourageant pour celui qui écrit, puisqu'il pense alors que son histoire est sans saveur. Irritant pour celui qui lit, puisqu'il se dit "mais meeerde! cette fic est parfaite! vraiment, ils sont nuls les lecteurs!". Enfin... J'dis ça, mais t'inquiète, normalement au début y a un peu de monde. Au début... Ha ha.

(Tiens au passage, Miko, tu la postes quand la suite de Legend 2 :x? Je croyais qu'elle était finie la fic >.>? Et celle de Génèse? (euh... t'attends pas à que je commente le dernier chapitre, la situation actuelle ne m'intéresse pas vraiment alors j'ai pas grand chose à en dire >.> j'atttends en trépignant que tu recommences à raconter le présent!))

Sinon, SpaceMoule, j'suis allée voir ta présentation, bah, tu m'as l'air d'être sur la même longueur d'onde que moi, alors je ne peux que t'apprécier plus avec ça. Au fait, t'es en quelle classe? (17 ans suffit pas comme précision >.>)

Bon, revenons-en à ta fic. Je pense que je vais la suivre, elle m'a l'air très prometteuse, et comme je suis prise dans l'intrigue, je veux voir où ça va mener.

MAIS! Il n'y a pas que des points positifs :p Y a quelques passages dans lesquels l'ordre que tu donnes à tes mots n'est pas parfait. Ca donne des effets un peu bancals. J'avais vu ça dans ton 2ème chapitre, je ne sais plus trop où, et puis j'ai la flemme de chercher, maintenant que j'ai lu >.> Bref, gaffe à ta syntaxe!

Enfin, malgré tout, j'étais immergée, les descriptions sont bien faites, y a pas à dire, on visualise très bien les scènes!

Une dernière précision, concernant les double-posts... Si jamais t'as un chapitre trop long, t'inquiète pas, t'as pas besoin d'atttendre une semaine, là! Y en a qui le font tout le temps, c'est même déjà arrivé à quelqu'un *tousse* de faire un triple-post de cette manière, et on e lui a rien reproché! Et puis... *baisse la voix* Miko aussi elle a fait un double-post y a pas longtemps!

Si jamais tu fais un chapitre long, tu comprendras assez vite le problème, la restriction des caractères, c'est un vrai cauchemar... A partir de 6 pages sous world, t'es obligé de poster en deux fois! (ça doit être ça, une fois, en voulant poster 10 stupides pages, je me suis acharnée pendant dix minutes voir plus à chercher le bon découpage pour pouvoir caser les chapitres sur deux posts...)

Pfiou, ça c'est du com' dis moi. Mais je l'ai lu avec plaisir ^_-, et merci de porter un interet à ma fic.
Je vais revenir sur certains points de ton commentaire

Bah heureusement quand même XD

Yep, j'ai relu ce que j'ai écris pour les prochains chapitres, et j'ai eu l'occasion de remanier et recorriger certains trucs, 'faudra que j'y fasse gaffe quand même. En tout cas, merci de me l'avoir souligné

Gneh ? Quand même pas, parce que dans la section best-of...bah y a du best of hein XD. En tout cas, cela fait extrêmement plaisir que tu penses cela ^^

1er littéraire, book power.

Je ne saurais que répondre à ça, j'ai un jour lu une très bonne fic sur l'univers de warhammer 40.000 mais pour ce qui était du niveau des commentaires...bah c'était pas la joie. Et j'ai découvert que cette fic avait énormement de lecteurs, mais qu'ils ne se manifestaient pas, donc...

Bon, sur ce, je laisse le prochain chapitre, en esperant que ça plaise.

Chapitre III : L’inconnu au chapeau blanc

Elle était dans ses bras, mourante, mais malgré tout, le sourire aux lèvres. Elle murmurait quelque chose, mais aucun son ne sortait de sa bouche. Les sanglots qu’il tentait de retenir, les joues mouillées de larmes, étaient tout aussi silencieux.

- Noooon ! Cria t-il en se réveillant en sursaut.

Ce douloureux souvenir, encore le même...

Le hérisson était allongé dans un lit, dans une petite chambre au plancher de bois marron clair fraîchement ciré, des murs blancs l’entouraient et un plafond de la même couleur était au dessus de sa tête. Son lit était face à un tableau représentant Angel Island, peint à la gouache par un artiste fort talentueux, et était juste à côté d’une fenêtre ouverte donnant sur une place verdoyante, calme, ou on n’entendait que les bruits de la nature.
Il profitât du rayon de soleil qui éclairait la pièce, et de la petite brise fraîche qui le réveilla en douceur. Et en passant sa main sur sa tête, il s’exclama :
- Que ? Mon chapeau ?
Immédiatement, le hérisson sortit du lit, son corps endolorit protestant face à cet effort brusque. Il n’y avait pas grand-chose à fouiller dans cette pièce, et hormis en dessous du matelas et dans les tiroirs de la commode placée à droite du lit, il ne prit pas la peine de regarder autre part.

Tout à coup, une porte s’ouvrit, le hérisson fit volte-face et vit un chien moustachu, un peu enveloppé, l’air doux, portant un monocle, entrer dans la pièce. Celui-ci parla le premier, voyant le convalescent debout :
- Holà mon garçon, ne soyez pas aussi violent avec votre corps, il a besoin de se reposer, tout comme vous.
- Vous n’avez pas vu un chapeau ? Embraya le hérisson précipitamment, sur ses gardes, en ignorant la question de cet homme.
- Euh…laissez moi réfléchir, asseyez vous je vous pris…un chapeau…le chien était en pleine réflexion, essayant de se souvenir d’un quelconque haut de forme. Ah oui, s’exclama t-il enfin, blanc avec une bande noire ?
- Oui, répondit le propriétaire de l’objet, soulagé.
- On vous le rendra, nettoyé, quand vous sortirez de la clinique, et si vous voulez que cela arrive rapidement, repartez dans votre lit ! Insista le chien au monocle.
Le hérisson s’exécuta, plus docile maintenant, soulagé de savoir qu’il récupérera son du.
- Je m’appelle Dogson, Docteur Dogson, et vous êtes dans ma clinique, continua le médecin en récupérant une chaise pour s’y asseoir. C’est un vrai miracle que vous soyez sortit vivant de ce choc, pour briser la roche, le choc a du être effroyablement violent. Qu’est ce qu’il s’est passé sur la plage ?

Le patient fut pendant quelques secondes silencieux, réfléchissant à comment il pourrait structurer ses dires, et commença enfin son récit.

- Effroyable, lâcha enfin le médecin, visiblement inquiet de la violente histoire de l’hérisson.
- Et je pense qu’on en a pas fini de parler, disait le patient en regardant à travers la fenêtre.
Un silence s’installa dans la pièce, le docteur ne sachant plus quoi dire, abasourdi par les évènements passés. Puis enfin, il se leva :
- Ou allez vous ? demanda le hérisson en voyant Dogson sur le point de quitter la pièce.
- Aller prévenir les autorités de l’île, répondit le docteur, les deux autres victimes n’ont pas étés aussi loquaces que vous. Monsieur Sonic veut rester seul, et Monsieur Knuckles a déjà détruit la moitié de sa chambre, on a du le piquer pour qu’il se calme.
Et avant de partir, le docteur Dogson posa une dernière question :
- Au fait, j’ai oublié de vous demander votre nom.
Le hérisson l’observa de son regard d’or, et ne répondit qu’un seul mot :
- System…

Pendant la semaine qui suivit, System se remit peu à peu de ses blessures, plutôt rapidement, grâce aux bons soins du Docteur Dogson qui lui fit suivre différents tests, check-up et prise de médicaments naturels, le bio étant le remède à tout les maux, d’après le médecin qui n’était pas peu fier de ce dicton et cette rime vaseuse de son invention...
Le patient se remit à marcher sans qu’il ne ressente une quelconque gêne ou douleur, et au fil du temps, il retira ses bandages un par un, laissant à l’air libre sa peau d’un marron clair.
Enfin vint le temps pour lui de quitter la clinique, il remercia Dogson pour les soins et put récupérer son chapeau, partant enfin. Délivrance, pour ce hérisson qui a l’habitude de voyager le plus clair de son temps.

La sortie de la clinique donnait sur un petit village chatoyant entouré d’une forêt verdoyante, les maisons étant faites de bois d’olivier, à l’architecture mélangeant une apparence ancienne mais aux intérieures qui faisaient un bon compromis entre la pierre, le bois et le marbre. De belles battisses naturelles, dont la matière première fut récupérée lors du fondement du petit village après avoir dégagé les roches et déboisé le bois alentour. Un lieu proche de la nature, constata System, observant les vieilles dames donner du grain aux pigeons qui étaient sur le bord de la fenêtre, les lapins qui gambadaient dans les environs proches, les jardins étant tous fleuris de toute part, sûrement grâce à cette superbe journée de printemps, dont le soleil irradiait de ses rayons dans le ciel d’un bleu azur. Le hérisson pensait que ce genre de village n’existait pourtant que dans les rêves ou dans les cartes postales.

Il fallait faire le point, Tails a été enlevé, mais par qui et dans quel but ?
Pour réfléchir, il s’asseye sur le rebord de la fontaine de la place centrale et se mit à se remémorer tous les événements passés. System n’allait pas laisser Tails dans le pétrin.
Il se l’était promit à la seconde ou il l’avait vu inconscient dans la main de cette…chose.
- Eh !
Cette voix le sortit de ses songes, une voix quelques peu fluette qui appartenait à une hérissonne de couleur rose qui s’approchait de lui.
Directement, System embraya :
- Désolé, je suis célibataire, et je tiens à le rester, disait t-il d’une voix langoureuse et un sourire charmeur.
- Hein ? Demanda la hérissonne, n’ayant pas trop comprit ou cette parodie de Don Juan voulait en venir.
Un léger blanc prit place dans cette conversation qui, décidément, avait bien mal commencé, laissant juste le temps au vent de faire bruisser les feuilles.
- Enfin bref, continua System, s’insultant intérieurement. C’est pour ?
- Je vois que le docteur Dogman t’a bien soigné, constata la hérissonne en le regardant de la tête aux pieds. C’est moi qui t’aie trouvé inconscient près du rocher.
- Ah, je suppose que je dois te remercier alors.
- Non, répondit l’hérissonne en secouant la tête, c’est tout à fait normal.
- Ah dis, tu n’aurais pas vu un renard du nom de Miles Prower ?
- Tails ?
- On parle du même alors.
- Non…répondit t-elle en baissant les yeux, une étincelle de tristesse passant dans ses yeux.
- Ah…maugréa System. Qui que ce soit qui l’ait enlevé, il va le payer, pensa t-il.
- Et Sonic et Knuckles ne veulent pas être dérangés, continua t-elle, sa voix s’étant un peu faite tremblante en mentionnant le nom de Sonic. Tu les connais ?
- Tails m’en a parlé. Où sont-ils ?
- Knuckles, à l’autel de l’émeraude mère, Sonic…à la plage, répondit t-elle d’une petite voix.
- Je vais aller les voir, conclua le hérisson au chapeau blanc. Au fait, je m’appelle System, et toi ?
La hérissonne eu la voix un peu plus enjouée, voyant qu’on s’intéressait à elle :
- Amy, Amy Rose ! Dicta t-elle, l’âme sœur de Sonic, mon p’tit hérisson.
- Heum…je vais aller les voir, dit aussitôt System, ne voulant pas trop entamer ce genre de discussion, tu pourrais reculer un peu s’il te plait ?
- Oui ? répondit Amy en s’exécutant. Pourquoi ?
- Regarde, termina System avec un sourire.
Il plia ses jambes, ses grandes chaussures d’un bleu foncé et aux motifs travaillés bleu clair commençant à brasser l’air autour d’elles.
- Ah, au fait, demanda Amy, comment ça se fait que tu connais Tai…
Elle ne put terminer sa phrase que soudain, System fit un saut, tout simplement dantesque, en direction de la plage.
Amy l’observait s’éloigner à grande vitesse, abasourdie par ce qu’elle venait de voir.

Sonic était seul, assit sur un bloc de pierre du labo noirci par le tir du canon du noir vaisseau. Son regard était perdu dans l’horizon de l’océan, abattu par ce qui est arrivé à son ami de toujours, et d’avoir échoué en tentant de le sauver. Il serrait fort dans sa main ce qui restait du manche à balai qui servait à guider le Tornado, cet avion symbole de l’amitié entre l’hérisson et du renard. Tout autour, tout n’était que calme, le roulis des vagues et le bruissement de la végétation n’étant que les seuls bruits ambiants.
Puis Sonic en entendit un autre, des semelles marchaient sur des gravats.
- J’ai envie qu’on me laisse seul, demanda le hérisson supersonique sans prendre la peine de se retourner.
- Et tu crois que c’est en te morfondant que tu vas sauver Tails ? Répondit la voix, visiblement agacée de voir son interlocuteur planté comme ça.
Sonic, surprit, se retourna.
Il vit un hérisson marron, portant un chapeau blanc, d’un regard d’or et aux chaussures de taille impressionnante, s’approcher de lui.

- Impossible de casser cette maudite vitre ! Pesta le prisonnier, après avoir tenté de briser la grande baie vitrée pendant toute la nuit précédente.
Tail était enfermé depuis une semaine, ou deux, il ne le savait pas trop, dans une cellule plutot grande, carrée, composée de deux murs d’un gris froid, un troisième avec une porte de lourd métal noir et un dernier qui était une énorme baie vitré. Une planche d’un vieux bois terne était suspendue  sur un mur, en guise de couchette. Le confort était des plus spartiates dans cette froide cellule qui appartenait à l’architecture d’un énorme vaisseau.
En effet, le renard pouvait avoir un panorama assez impressionnant sur…l’espace. Vu d’ici, la terre, énorme sphère d’air, de terre, d’eau…de vie, ce lieu fourmillant donnait l’impression que l’espace n’était qu’un océan silencieux, froid, mort.
Le bruit d’un cliquetis de fer résonna soudain dans la pièce, et la lourde porte d’acier sombre s’ouvrit. Tails se retourna et vit une grande créature qui lui faisait face, un grand bâton à sa main, lâchant de minces filets d’électricité brut autour d’une petite sphère plantée à l’extrémité dudit bâton.
- Qu’est ce que vous voulez ? Demanda Tails, une pointe d’inquiétude dans la voix, se sentant tout petit face à ce grand et noir extra-terrestre.
Ce dernier mit quelques secondes à observer le renard, un silence insupportable s’installant dans la cellule.
Enfin, il lâcha de cette voix sifflante :
- Le Pouvoir veut te voir.

Dans la section, y a du best-of... Mais pas seulement! Là-bas sont regroupées les fics non terminées qui ont dépassé le stade des 1500 lectures (je crois que c'est ça le chiffre? chais pu...). Bref, des fics à succès (que je ne citerais pas, j'ai pas envie de me mettre du monde à dos :p) peuvent y avoir leur place quand des histoires bien écrites (je pense notamment à "Light Power" de Vanille) mettent du temps à y apparaître... C'est un peu inégal. Bref, je trouve pas que cette section mérité son nom >.>"



Passons à ta fic, décorticage, avec correction et commentaires à l'appui:

l'entouraient

où

O_O *applaudit*
profita

Je pense que t'aurais mieux fait d'enlever le "Et" et de commencer par le "En".

J'crois que c'est "endolori"... Certainement pas "endolorit", en tout cas.

On comprend la phrase, mais c'est un peu flou. Tu décris le chien avec des adjectifs, puis tu termines avec un infinitif, des gens pourraient s'embrouiller en lisant ça! Le mieux serait de remplacer "entrer" par "qui entra".


J'aime cette expression imagée.

Ici, on peut s'embrouiller entre la partie de dialogue et de description. A la limite, t'aurais dû faire un truc du genre:

Ca prend plus de place, mais c'est plus lisible.


dû

sorti

Heureusement que c'est dans un dialogue, sinon, la réplique passerait pas :p

Qu'est-ce qui me fait le plus rire là-dedans? les "Monsieur" Knuckles et Sonic, où la situation de l'échidné...?


Ah ouais o_o? C'est pas des parents qui appelleraient leur gosse comme ça... Donc, System, fils d'une éprouvette? Ou alors il aimait pas son nom et il s'en est donné un autre... Ou alors il état à la fois amnésique et orphelin, alors on lui a donné ce nom. Ou alors, t'as juste trouvé le nom cool. Ou alors... J'en ai encore plein, alors je m'arrête!

tous
je crois...


>.>" vraiment vaseuse, en effet xD

Pour moi, ça serait mieux de mettre "avait".

J'me demande si ça serait pas plutôt "intérieurs".
 
bâtisses

Ca fait un peu répétition... Déboisé les arbres? Déboisé la forêt?

"des fenêtres" plutôt? Il me semblait que y avait plusieurs maisons!

Soit tu mets "les jardins étant tous fleuris", soit tu mets "les jardins étant fleuris de toute part"...


avait

s'assit (si si, c'est bien du passé simple que j'ai écris!)

 de la place centrale et se mit à se remémorer tous les événements passés. System n’allait pas laisser Tails dans le pétrin.
promis

 
Bouuuuuuuuh trop ringard xD

... Mais bon, l'interlocutrice est elle aussi désespérante... Au passage, c'est "compris" et "où" ^^

Tout à fait d'accord!

J'croyais que c'était "Dogson" >.>?

Conclua... Du verbe concluer? *sors* Enfin je savais que y avait "conclut" pour le verbe conclure... Mais bon, ça n'était sûrement que mon imagination xD

eût


était

Voilà un bon exemple de phrase bizare! A ta place, j'mettrais "le renard".

surpris


Conclusion: t'as des problèmes en conjugaison toi! Et aussi tu écris rarement les adjectifs utilisant les participe-passé sans faire de fautes.
Menfin, il est plus facile de corriger que d'écrire, ça c'est clair :p Et il est encore plus facile de corriger les fautes des autres que les siennes ^^

Sinon, pour l'instant je ne ressens aucune sympathie (ni antipathie, j'te rassure) à l'égard de System. Le seul détail chez lui qui me plaît pour l'instant, c'est son chapeau blanc :D Chapitre un peu court, dommage! N'hésite pas à les rallonger et publier moins fréquemment. Sinon... J'ai rien à dire. Je reste un peu sur ma faim, ce chapitre étant un peu vide, il faut le dire!

Avec les fautes, voila à tout prix le genre de truc que je veux éviter O_o

Va falloir que je revois encore mes chapitres, il est vrai que j'ai quelques problèmes en conjugaison (mais c'est la prof de français qu'était mauvaiseuuuuuuuh XD)

Pis pour le nom de System, je vois pas qui appellerait son fils Silver non plus XD, nan en fait, je voulais un nom qui commence par S (thématique Sonic, Silver, Shadow) et qui veut dire quelque chose (toujours la schématique des noms...Sonique, Argent, Ombre ou ténèbres)...pis j'ai finalement pris le nom du chien de mon parrain qui se nomme comme ça ^_^

Par contre, pour le fait que pour l'instant tu n'éprouves aucune sympathie ou antipathie, je crois savoir pourquoi. Il s'agit d'un personnage, qui me semble, difficile à cerner. Il faut dire que je me calque beaucoup sur moi même pour la personnalité de System, par exemple, on ne sait pas quoi penser de moi à cause d'une mentalité disont...à l'africaine. J'ai un peu de mal avec les français "pur souche" que je côtoie habituellement (et pourtant je suis d'origine française), et je me cache sous une bonne humeur apparente, ce que tu pourras peut être constater avec ce personnage dans les prochains chapitres.

Ou autre exemple, il tient à son chapeau énormément...pourquoi ? Mystère.
Et je tiens énormément à mon pendentif. Pourquoi ? Mystère aussi ^^. A travers ce personnage, je me reconnais.

Dedieu, je pensais pas faire une étude aussi approfondie de ce personnage moi...

Merci d'avoir lu tout ça, pour les chapitres, généralement, ils ne font que 4 pages word.

C'est sympa de me montrer les fautes et les recorriger. Du coup, ça m'a fait rappeler une vieille règle grammaticale que je vais pouvoir appliquer pour la suite.

Alors rien que pour ça... Je sens que je vais l'adorer ce perso *_*

Humph, moi j'ai toujours vécu en France, et pourtant, j'ai aussi un peu de mal avec ces mêmes français. Mais bon, faut dire qu'avec les études que je fais, il m'ait difficile de trouver des gens correspondant à ma mentalité! Une large majorité de ceux de ma section sont des matérialistes. J'ai presque envie de dire tous. Ils ont les pieds bien encrés sur terre et puis ils m'ont l'air d'être tellement conditionnés pour certains... Y en a, ceux sont déjà des connards (non, ce n'est pas un abus de langage :p). Mais pas le connard du genre méchant parce que débile. Ils sont bien plus réfléchis que les connards habituels, apparemment sociables, très mielleux mais par ailleurs très ambitieux et avides de concurrence. Près à feinter l'amitié et surtout à écraser mes autres. Certaines conversations que j'ai entendu m'ont dégouttées. Mais bon, ils sont pas tous comme ça non plus, heureusement!
Mentalité à l'africaine, ça donne quoi?

Parce qu'on le lui a donné?
Parce qu'il est beau? :p
Parce qu'il a coûté vachement cher, et qu'avec, il peut se la péter ;)

Fait gaffe a ne pas trop aller dans le gary-stu, quand même!

Ah? Il me semblait que ce dernier en faisait moins :]

Toujours enjoué, je fais ce que je fais avec passion, mais surtout des gens chaleureux qui, malgré l'extrême pauvreté, seront toujours la pour t'accueillir avec le sourire, et crois moi, ça, ça m'a vraiment marqué (encore plus depuis que quand je prends le métro, ça tire la tronche à tout va -_-')

Pas à ce point la quand même XD, je sais instaurer une limite quand même.

Nan
Nan
Et nan (quoique...)

Ah...feinter l'amitié, y a des gens capable d'aller jusqu'a là ?...quoique j'ai déjà connu un type comme ça, crois moi il est pas allé loin le gars...

 
Ha j'ai enfin réussi à trouver deux minutes pour tout lire. Et franchement c'est agréable d'avoir enfin quelque chose de correct.


Haha, tu remarqueras vite que je fonctionne beaucoup à l'ironie et aux sarcasmes.

J'ai pas du tout fait attention aux fautes, il y en a quelques unes mais apparemment Rekkua c'est déjà chargée de les corriger et j'ai la flemme de regarder si elle en a oubliées.

J'écrirais la suite de mes fics lorsque je serais motivée. En ce moment c'est vraiment pas le cas. M'enfin je vais essayer de faire un morceau de chapitre.


C'est de ma faute à moi si mes chapitres sont trop longs ?! Ouais d'accord c'est entièrement ma faute mais c'est pas une raison pour le crier sur tous les toits. XD
Bon effectivement le double post est autorisé de façon exceptionnelle dans le cas où comme certaines personnes, que je ne citerais pas, ton chapitre ne rentre pas dans la limitation de caractères imposée par le forum.

Pour en revenir à ta fic : Ne t'inquiète surtout pas si il y a peu de commentaires. Il semblerait à mon grand désespoir que meilleure soit la fic et moins il y ait de coms.

L'intrigue se met en place doucement, on sent qu'il y a une histoire réfléchie et penser dans son ensemble contrairement à ce qu'on a d'ordinaire. Ca change et présage une suite très intéressante.
Niveau rédaction : des répétitions parfois un peu lourdes, tu n'as pas réussi à corriger tous les apostrophes mais c'est pas bien grave. Par contre j'aime ton style d'écriture très humoristique. Avec des petites réflexions personnelles. C'est sympa.

Je sens bien cette fic rejoindre le best of rapidement. Elle fera partie des rares présentes dans  la section méritant vraiment le terme Best-of.

Bwah ... J'aime.

C'est assez spécial, en effet. Un style d'écriture bien à toi. J'apprécie. Cependant, les fautes d'orthographe et de temps peuplent ton récit, c'est dommage. J'vois que des âmes charitables ont déjà recensé tout ça. Ça m'évitera de le faire. *SBAF*

M'enfin ... Ton histoire me plaît. J'aime bien les noms des méchants, ça fait tripper XD "La Force", "Le Pouvoir" ... Puis ils ont la classe. 'Fin on dirait. Un petit dessin ... ? Bref.

J'aime bien ton perso, aussi. System. Il a un chapeau blanc, alors il roxxe. *crève* Puis il cache des trucs, avec ses godasses. On verra bien.

Breeef, un commentaire toujours aussi inutile de ma part, mais fallait bien que je me manifeste ~~ Sur ce, continue comme ça ! Puis améliore-toi, pendant qu'on y est. *se prend une chaise*

Avant tout, merci pour vos commentaires qui font chaud au coeur.

Miko : Ironie et sarcasme...on repére ça par la voix, un peu compliqué à déceler dans un forum, enfin bref ^_^


Il est vrai que cette histoire me trottait depuis assez longtemps dans la tête, à la base, je me l'étais imaginé comme un scénario de jeu et pas du tout comme une fic, avec ou est ce que je pourrai placer telle ou telle phase de gameplay, me destinant à des études dans le game-design (par exemple, le prologue peut permettre de contrôler Eggman et ses troupes spatiales à la Overlord).
Ensuite, plus ça a muri dans ma tête, plus je me suis dis que je pourrai transposer ça en fic.

Hunter :

Le nom des méchants n'est pas choisi au hasard, pour certains, la signification du nom sera évidente, pour d'autres, un peu moins, mais en tout cas, content que ça te fasse tripper ^.^
Pour ce qui est du dessin, je pense qu'il faut laisser au lecteur d'imaginer sa propre vision des personnages décrits, avec juste deux ou trois signes distinctifs (des E.T très noirs comme tu as du le constater).
Par contre, j'ai un dessin de System dans ma section fan-art que j'ai garni d'un nouveau dessin aujourd'hui, ce personnage est né il y a maintenant un an, bien avant que j'imagine écrire une fic.

Enfin, je terminerai sur les fautes, je vous remercie de me l'avoir fait remarquer (notamment rekkua), je tente avant chaque publication de traquer les fautes plus en profondeur. Je promets pas que tooutes les fautes disparaitront, mais je tente de les minimiser au maximum.

Maintenant, je vous laisse lire le prochain chapitre, en soulignant juste une petite bêtise que j'ai dis au tout début de ma fic, il faut juste connaitre un tout petit peu le scénar' du jeu "Shadow The Hedgehog", si ce n'est pas le cas je ne pense pas que se soit trop gênant.

En espérant qu'il vous plaise.

Chapitre IV : Le Sombre Plan

Tails étouffa un cri alors que le cruel humanoïde lui envoyait à l’aide de son long bâton de fer d’un bon mètre 80 une nouvelle décharge dans le dos. Les minces filets à haut voltage parcouraient l’échine du pauvre renard, qui fut secoué de spasmes incontrôlables dés l’instant où cet instrument de sadisme lui touchait le corps.
Un tel supplice, tout simplement pour traverser plus rapidement un long couloir d’un gris rouillé, nu de toute décoration, juste des portes du même modèle que celle de la cellule qui était attribué à Tails, qui rythmaient les murs. Le brutal guide amena le renard à prendre à droite lors d’une bifurcation éclairée par une étrange lueur flottante, d’un blanc pale et maladif, en lui enfonçant son bâton dans les cotes gauches.
Puis ils arrivèrent enfin devant une imposante porte du même et lourd métal noire, toutefois, elle était décorée, des insignes inconnues finement gravées la parcourant dans toute sa longueur. La majesté de cette porte démontrait que le lieu qui se trouvait derrière était un endroit où il faisait un peu plus bon vivre que les cellules.
Puis soudain, elle s’ouvrit, lentement, grinçante, ce qui irrita l’ouie du renard.
- Avance, cracha l’humanoïde.
Tails n’eu d’autre choix que de s’exécuter, il passa les lourdes portes pour déboucher dans un endroit qui coupait totalement des lieux qu’il a pu voir dans ce vaisseau.

Une assez grande salle circulaire lui faisait face, les murs étant d’énormes baies vitrées qui permettaient d’avoir un large et incroyable panorama sur ce qu’il se passait à l’extérieur. Le lieu était cette fois ci dans des tons plus chauds, beige et couleur sable, s’accordant bien avec les tapis ors et rouges, le schéma de couleur de cette pièce éclairé par une bonne trentaine de lueurs flottantes, brillantes cette fois ci de milles feux.
Face à Tails, une petite remontée de marches aboutissait sur un trône d’ambre et d’or, qui lui fit penser à ceux de ces anciens rois qui siégeaient, tout puissants et dominants les anciennes gravures d’une époque révolue.
Et sur ce trône, un être gigantesque était assis, protégé par une lourde armure de ce même noir caractéristique de ce que Tails a pu voir jusqu'à maintenant, le visage totalement recouvert d’un casque du style de ceux des anciens chevaliers de l’époque, une fente verticale laissant juste une pupille visible, pupille qui cette fois ci était jaune. Tout aurait pu laisser penser que cet imposant humanoïde était un de ces invincibles chevalier qui sortaient tout droit des contes des légendes arthuriennes, mais les quelques détails technologiques, tel l’énorme gant de fer alimenté par une petite machine située derrière le dos, ou les fins et discrets fils d’alimentation, réfutaient cette thèse.

Autour de lui, d’autres étranges créatures toutes aussi torturées dans l’apparence, étaient présente.
La Force, imposant, impassible dans sa fine armure, laissant paraître ses sombres muscles saillants, observait le captif sans aucun sentiment palpable.
A sa gauche, c’était le contraire, un être grand et totalement malingre, dont le visage était caché par un masque blanc représentant un lugubre visage de clown, un sourire de dérangé gravé sur ce même masque.
Son voisin n’était ni imposant, ni maigre, il était en fait peu impressionnant, enroulé dans une cape de soie noire, se trouvant plus en retrait, dans un coin d’ombre.
On dénombrait aussi un spécimen parlant tout seul de choses incompréhensibles tout en riant, un vieillard, une grande femme diablement sexy et portant peu de vêtements, non ceci n’est pas un fantasme inassouvi de l’auteur, un être assez petit qui s’apparentait à une sorte de gobelin, une machine bipède immobile et silencieuse, et un inquiétant mélange entre une femme pour le buste et une araignée pour les « jambes ».

Tails observait cet étrange et froid rassemblement, où personne ne disait rien, le renard se sentant transpercé du regard par ces 10 extra-terrestres pour le moins inamicales.
Soudain, il sentit une forte décharge électrique dans son dos, qui l’obligea à se mettre à genoux, pliant sous la douleur, laissant échapper un cri. Il sentit une main qui lui agrippa la totalité de sa tête, le garde au bâton l’obligeant à rester à genoux :
- Prosterne toi devant le conseil, lui chuchota t-il.
Juste après, la porte s’ouvrit une seconde fois, une voix bourrue protestant énergiquement, et fut mise à genoux sans ménagements, tout comme Tails. Il put apercevoir cet autre prisonnier, et fut surpris de voir :
- Eggman ? Lâcha le renard ?
Le docteur tourna la tête, et fut surpris de voir l’ami de son ennemie de toujours se retrouver dans la même situation que lui.
- Oh, to…
Coupé dans sa phrase par une nouvelle décharge dans le dos, l’homme-oeuf se mordit la langue pour ne pas sortir le moindre son de sa bouche.
- Le conseil va parler ! Scanda le garde qui était derrière le Dr.Robotnik.
L’homme assis sur le trône se leva, et ouvrit la bouche.

Ce n’était pas une voix qui laissait paraître l’horreur, non, bien pire, à chaque syllabe prononcée, c’était comme si milles bouches hurlaient d’une terreur à vous faire glacer le sang et vous tuer sur place. Une peur intérieur s’empara de Tails, lui parcourant l’échine avec une telle force qu’il cru ressentir une douleur qui faisait passer les coups de bâton électrique pour de simples caresses. Eggman restait silencieux, de la sueur parcourant son visage crispé :
- Bienvenue à bord de mon vaisseau, commença l’homme à l’armure noire en écartant les bras, je me nomme « Le Pouvoir ». Un nom qui possède tout son sens pour les membres de la confrérie ici présente, continua t-il en englobant ses convives d’un geste de la main.
- Pourquoi nous sommes ici ?! Embraya Dr.Robotnik avant de se reprendre une décharge en plein dos.
- Calme, petit homme, ordonna Le Pouvoir posément, si vous êtes ici, c’est parce que vous connaissez forcement ceci.
Il ordonna d’un geste rapide à un des gardes d’appuyer sur un panneau de commande, et une représentation holographique apparut au milieu de la pièce, représentant :
- Mais c’est une Chaos Emerald…constata Tails en observant l’image 3D de l’émeraude rouge. Quel rapport avec nous ? Continua t-il en reposant son regard sur Le Pouvoir.
- Il se trouve, répondit l’humanoïde à l’armure, que en ce monde, vous êtes les seuls à avoir su canaliser l’énergie de ces émeraudes à travers des machines.
- Et alors ? Demanda Eggman, secouant la tête pour se remettre du dernier électrochoc.
- Je vous propose un marché. Fabriquez moi un canon canalisant l’énergie de ces émeraudes, et je vous promet la vie sauve.
- Pour détruite le futur EggmanLand que je bâtirai sur ce monde ? Merci bien ! S’exclama le docteur.
- Je n’en ai que faire de votre monde, je m’engage même à le laisser sauf.
- Et que comptez vous faire exactement de ce canon ? Demanda le renard captif.
L’assemblée fixa Le Pouvoir, un silence s’abattit dans la pièce, le grand humanoïde sombre fixant Tails de son unique œil visible. Puis il répondit :
- Après tout, vous avez le droit de savoir.

- Pour commencer, replaçons le contexte, disait Le Pouvoir en se rasseyant, il y a plus de 50 ans, nous étions connus sous le nom des Dwarlords, nom toujours d’actualité chez nous. Nous étions depuis toujours en guerre avec un autre peuple, du nom de Black Arms. Mais un jour, tout faillit basculer. Ils envoyèrent un régiment sur votre planète, pour s’emparer de vos précieuses émeraudes, régiment mené par un certain Black Doom.
Eggman, à ce nom, en murmura un autre.
- Shadow…
- Black Doom était malin et prudent, il avait réussi à nous devancer dans la course à l’armement en venant sur Mobius, il est normal que nous l’ayons coursé pour tenter de le rattraper. Nous avons envoyé un régiment, nous-mêmes ici présent, pour l’empêcher de se procurer ces puissantes pierres. Mais nous étions trop en retard, nous avons été devancé de 5 ans, à cause des différentes patrouilles Black Arms qui nous entravaient, bien sur laissées par l’escadron de Black Doom. Heureusement, il a été anéanti. Comment, je n’en sais rien mais le résultat est là. Maintenant, c’est à nous que reviennent les Chaos Emeralds. Nous devons mettre fin à cette guerre, trop de sang a déjà coulé.
- Et vous récupérez les Emeraudes de la même façon que Black Doom, apparemment…dit Tails.
- La fin justifie les moyens, dicta Le Pouvoir. Maintenant, venons-en à votre réponse. Acceptez vous de me construire ce canon ?
Ce fut un long silence qui s’installa dans la pièce, où un véritable bras de fer psychologique s’installa au plus profond de l’être du renard. Que faire ? Soit il acceptait et sera complice de millions de morts futurs…peut être les habitants de sa planète sont-ils comprit dans le lot qui sait ? Il était persuadé que ce fou qui est à la tête des Dwarlords voulait plus que la simple destruction des Black Arms.
Ou soit il refusait, auquel cas…
- J’accepte !

Ce simple mot sortit Tails de sa torpeur. La voix grave qu’il venait d’entendre était bien celle du docteur Eggman. Il l’observait, voyant que malgré sa décision, le savant fou semblait en désaccord avec lui-même, fronçant les sourcils et serrant les dents, ayant visiblement prit cette décision à contrecœur.
Malgré tout, le renard se rendit compte : l’ingéniosité mortelle de Robotnik couplée à la puissance destructrice des Dwarlords était une alliance bien plus mortelle que tout canon nourri à la puissance des Chaos Emeralds.
- Bien…se délecta Le Pouvoir en observant les gardes retirer les lourdes menottes des poignets endoloris d’Eggman. Et toi, petit renard ? Demanda t-il en tournant sa tête vers l’intéressé.
Un mot…un seul mot qui allait être le tournant de sa courte vie. Il observa d’abord le sol, toujours à genoux sous la pression du garde.

- Jamais abandonner, même dans les moments les plus désespérés. Vois tu, on ne sait jamais ce qu’il peut se passer, disait System, en regardant l’infini du ciel azur et ensoleillé d’un air pensif, assis sur une lourde marche de granit. Abandonner, désespérés, passer…Eh, en plus ça rime ! Rajouta t-il avec un sourire.
On ne sait jamais ce qu’il peut arriver…

Souvenir…

- Non ! Lâcha le renard, prenant son courage à deux mains, l’étincelle de la rébellion passant dans ses yeux bleu océan.
L’étonnement se fit sentir dans la salle, certains haussant un sourcil, d’autres glapissant du fait que ce petit prisonnier ait osé faire face au chef Dwarlords.
Eggman lâcha un discret sourire.
Le Pouvoir fit taire l’assemblée en levant simplement le bras. Il prit une profonde inspiration avant de reprendre dans un air tout à fait calme, ne semblant pas irrité par le refus de Tails :
- Vraiment ? Oh, petit renard, tu accepteras. J’aurais préféré de gré, mais avec toi… La Douleur !
L’homme d’une minceur horrifique, n’ayant que la peau sur les os, s’avança vers Tails, tel un lugubre pantin aux membres aussi fins que des allumettes. Il approcha son visage masqué de sinistre clown dérangé de celui de Tails, qui du se contrôler pour ne pas céder sous la terreur qu’inspirait cet humanoïde, pour mieux l’observer à travers les deux fentes de son vieux masque.
- Hihihi, je m’en occupe, Excellence, lâcha t-il d’une voix laissant transparaître la folie pure du malade mental. Amenez le à ma salle de « jeux ».
Sans sommation, les gardes prirent le prisonnier en l’arrachant du sol et l’emmenèrent il ne sait ou.

Eggman se tenait silencieux, et semblait inquiet pour le futur de Tails…

Disons qu'il faut prendre au second degré la plupart de mes remarques pour ne pas se vexer. Déjà que je fais fuir les écrivains talentueux avec mes critiques. Je leur coupe l'envie d'écrire. Si c'est pas dommage ça ?

Bon on commence par les fautes, histoire d'être débarassé.

D'une manière générale écrit les nombres en lettre sauf si il s'agit de dates.

 Attribuée c'est la cellule qui est attribuée.

Pale = pale d'hélicoptère ou pale d'une rame ou encore palette des roues à aubes. Pâle pour la couleur claire et livide.
Côtes les os qui forment la cage thoracique et non cote en bourse. 

C'est le métal qui est noir ? Ou la porte ? Dans le premier cas, il y a pas de E ; dans le second, il manque une virgule. (Et c'est moi qui dit ça ! lol)
Un insigne : c'est masculin donc pas de E à gravés et inconnus.

Conjugaison ? ou faute de frappe ? Eut.



 C'est la pièce qui est éclairée. Ta phrase est trop longue les lecteurs ne sont pas adepte de l'apnée. Coupe la en deux.


Remarque c'est un bon entraînement pour la plongée.

Chevaliers. Je retiens mon souffle et je lis. Idem coupe cette phrase.

Ha je vais battre des records de plongée maintenant.  Celle là coupe là au moins en trois. Mais bien sûr on y croit… Et la marmotte elle met le chocolat dans le papier d'alu…

Re le dix en lettres. Inamicaux.

Découvrir, discerner… pour éviter la répétition phonétique apercevoir/voir.

@_@ Sonic a changé de sexe. Roh mais on m'a rien dit à moi. Un ennemi.

Crut. Re conjugaison.

Re en lettres et pas en chiffres. Je me répète.

Compris.

Re conjugaison… Dut

Où ça ?

Je suis certaine d'avoir laissé filer des fautes parce que prise dans l'intrigue j'ai pas vraiment fait attention.
L'action s'enchaine de manière palpitante, on a à peine le temps de reprendre son souffle. ( ha non ça c'est les phrases trop longues ^^') En fait tu maitrises parfaitement le suspense, coupes au meilleur moment. Reste que tes chapitres sont un peu court. Je veux la suite.
Les réactions de Tails et Eggman sont très prévisibles. Ca correspond parfaitement à leur caractère. Je redoute le sort du pauvre renard. J'aimerais pas être à sa place.^^

Oh crois moi, tu ne va pas du tout avoir envie de te retrouver à sa place quand tu sauras ce qu'ils vont lui faire.

Il est vrai que j'ai l'habitude de faire des phrases longues, mais en fait, ça n'avait jamais gêné personne, à moins de lire à voix haute, je te l'accorde. Mais si c'est aussi gênant que ça, je vais tenter d'y remédier.

Bon, et bien je vais devoir continuer tout en recherchant encore et encore les fautes de frappe (même si je pense que je vais encore laisser en passer un nombre conséquent -_-').

Pour le suspens, c'est une expérience dans le cinéma qui m'a permit de maitriser ça.


Quel intérêt d'exposer son travail aux gens si on fui face aux critiques ? 'm'en prends plein la gu... avec les fautes mais ça me donne envie de continuer (ou alors, c'est mon coté maso qui ressort XD)


Ouaiiis, t'as vu ? Même que c'est du Milka qu'elle met la marmotte ^^

Dans ma classe, bah y en a, de ça! Je pense à un gars et une fille (nan, pas la série) en particulier (même si ce ne sont pas les seuls). Eux, je suis certaine que contrairement à ton gars, ils iront loin! Car mis à part cette mentalité qui m'exaspère, ils sont doués (ils sont dans les 10 premiers de la classe, pour une classe de 32 personnes, qui était à la base de 39, c'est pas si mal! Moi j'suis 24ème, hum, hum...). Quoique la fille, j'crois pas qu'elle soit si intelligente. Je sais que c'est une travailleuse acharnée, mais quand on est en prépa et qu'on a pas compris comment fonctionne une récurrence... Ca dénote un esprit pas si vif. Ca prouve que si elle y arrive, c'est juste parce qu'elle apprend.

Quand on était parti au ski, cette année, elle m'a fait quelques légers sales coups, dont deux que j'ai bien retenu car bien plus significatifs! Elle faisait sa fille sympa, qui aime bien bavarder... Mais elle a fait des p'tits manèges qui m'ont déplu. Première chose, mes deux voisines veulent sortir pour aller dans la chambre d'autres personnes. Il paraît naturel que je les suive, vu que son comportement laissait entendre qu'elle m'avait intégrée. Je suis la dernière à sortir, et donc, je dois fermer à clé. Au passage, je capte qu'elle me jette des regards plusieurs fois. J'essaie de vite fermer à clé pour ne pas être distancée... Sauf que de son propre côté, elle se presse, avec l'autre voisine (qui la suivait partout, elle, je lui en veux pas, elle préférait l'autre à moi, et l'autre la préférait aussi à moi, il était normal qu'elle agisse comme ça, donc, même si c'était lâche!) tout en se retournant furtivement (mais pas discrètement puisque je l'ai vu) comme pour s'assurer que j'étais pas sur leurs talons... Genre, elle se serait mise à courir si elle voyait que j'arrivais o_o! A ce moment, j'ai essayer de l'excuser en me disant que les gars de la chambre ne m'aimaient pas et avaient précisé qu'il ne fallait pas que je vienne (m'enfin, moi non plus j'les aimais pas trop... mais bon, j'voulais voir si je pouvais quand même changer d'avis sur eux...). De la naïveté...

Deuxième fois, beaucoup plus flagrante, bien plus dégueulasse... C'était comme me dire en face qu'elle ne m'aimait pas. J'me souviendrais toujours de sa tête à ce moment-là... Un visage de petite souris rousse mais avec une expression de vipère (oh, comment ça une vipère c'est un animal et donc ça exprime rien?), ce qui quelque part, peut paraître contradictoire (pourtant, les deux aspects juxtaposés se confondaient à merveille)... Dans une chambre, il y avait des gens de ma classe qui faisaient la fête. J'arrive devant, avec curioisité, sans vraiment avoir l'intention d'y rentrer... Sauf que ma voisine de chambre semblait imaginer que je l'avais, cette envie. Et avant que je puisse m'avancer un peu plus pour voir, elle m'a fermé la porte au nez, et surtout elle avait une expression qui montrait à quel point elle savourait de me laisser dehors. Je suis toujours impressionée qu'elle ait pu avoir ce comportement. Cette image, elle est gravée dans ma tête. Ca semblait lui faire très plaisir de m'isoler!

Mais on peut pas deviner qu'elle est comme ça. Quand par hasard je me retrouve dans un cercle dans lequel elle est, elle parait sympathique, on ne sent pas cette cruauté, la seule chose qui peut aller à l'encontre de cette apparence, ce sont certains de ses propos, pas du tout ouverts comme "y a des gens dans la classe qui ne font que nous ralentir tellement ils sont nuls! on devrait les exclure de la classe!"... Mais tout chez elle est terriblement artificiel, j'ai l'impression d'avoir à faire avec une coquille vide. Elle est d'une prétention démesurée par ailleurs, on le voit d'autant plus qu'elle essaie de se faire passer pour humble. La preuve qu'elle cache bien son jeu, c'est que les profs ont l'air de l'adorer. Pas mal de gens dans la classe aussi. Pour ma part, je la trouve monstrueuse... Allez savoir si c'est le cas ou si c'est à moi qui manque une case, finalement!

L'autre gars, je le déteste moins. Il n'a jamais été désagréable avec moi, mais bon, je le considère comme étant un connard... Etrangement, il s'entend très bien avec l'autre fille! Ils formeraient un merveilleux et détestable couple... Dommage que la fille ait déjà un petit ami, ha ha... Toutes deux des personnes qui soignent leur image avec passion... Même si je reconnais que le gars peut parfois être intéressant (tant qu'il ne commence pas à étaler son égo surdimensionné). Et tous deux le genre de personnes à faire des autres des marche-pied pour avoir ce qu'ils veulent. Je pense qu'ils n'en culpabilisent pas...

Bon, passsons ce petit instant de mépris! Je retourne vers un sujet un peu plus agréable, qui est ta fic:

C'est vrai! Qui pourrait croire ça? On a bien vu que le truc de l'auteur, c'était plutôt les coups de bâtons électrifiés... Il l'a cité tant de fois qu'on se doute qu'il en salivait rien qu'en citant à chaque fois la douleur des persos quand ils se prenaient des coups d'jus...

Eggman, le connaissant, malgré qu'il ait accepté et bien qu'il paraîtra coopérer sans fautes, il attendra son moment!

... Golum.
J'ai déjà une préférence pour celui-là xD

Le Fou.

Le Prof De Maths.

La Maîtresse. (en fait, c'est elle le pouvoir, en réalité, les 9 autres, ce sont les gens de son harem!)

Le Crétin (parce que c'est le souffre-douleur, niark, niark!)

Euh... Le Dark Eggwalker...? (>.>")

Maïté.


C'est simple, j'adooore ta fic! Elle me fait délirer, comme tu peux le voir ^^ Et en même temps, le scénario est succulent! Puis là, je suis quasiment prête à faire une crise pour avoir la suite... Parce que c'est court... TRES court... TROP court x_x
C'est d'ailleurs certainement le point noir de ta fic! Mis à part la maîtrise et l'orthographe, ha ha... (et dire que j'avais un préjugé comme quoi les gens qui étaient en L étaient des Boss de l'ortho! A moins que tu sois l'exception qui confirme la règle...?)

Alors niveau ironie, tu apprendras que Miko n'est pas la seule. D'toute façon, l'second degré, y a qu'ça d'vrai :o

@Miko: J'ai pas dit qu'ils étaient trop longs (bien au contraire), mais que t'avais fait un double-post :p

@SpaceMoule (voui, à nouveau!): T'as vu, Miko elle dit comme moi: Et j'aimerais souligner ça plusieurs fois... Mais bon >.>

@Miko (encore, là aussi!): Ralala, c'est fou ce que tu peux être médisaaaaaante x_x * a un petit sourire à peine contenu* (@spacemoule: voilà une belle manière de marquer l'ironie ^^)


Eh bah, j'ai été forte sur ce coup-là... Comment jongler entre des interlocuteurs dans un même topic... Hm, j'devrais faire un tuto sur ça, p'tet?

Bon, j'ai eu du temps libre, mon examen est terminé..... Voila une belle histoire pour passé le temps avant d'allé au boulot ^^
J'aime bien, c'est tres interressant, j'ai hate de lire la suite... quelque fautes d'ortho, mais bon je ne juge pas parce que je ne suis pas superbe là non plus.... Et ouiiii, je souhaite également que cette histoire ce retrouve RAPIDEMENT au Best-of! Jusqu'a maintenant, elle mérite ça! En tout cas, je te souhaite une bonne continuation, je vais la suivre! ( c'est le titre qui m'a laissé curieuse pour la lire, j'ai finalement eu le temps! ^^)

J'ai explosé de rire à cette phrase.

Alors, alors...

rekkua



Déjà, oui, j'ai tout lu, et ça m'a fait pensé à quelques personnes de ma connaissance que je côtoie à longueur de journée ( genre un type qui serait capable de raconter des bobards tous plus gros les uns que les autres pour soit s'inventer une vie ou flatter son ego.)

Et à mon avis, connaitre ce genre de personnes est plutôt un bien en soi, bien sur il faut penser ça avec beaucoup de recul. Ce genre de personnage nous forge le caractère et nous permettra d'éviter de se faire avoir plus tard (un sale gars voulait abuser de quelques effets personnels, bah maintenant je cerne la personne avant de prêter quoi que ce soit.) Enfin on discerne les types qui en valent la peine de ceux qui ne le valent pas.

Pour en revenir à la fic :

 

Moa ? Mais nooon, qu'imagines tu...ces E.T sont juste un peu rustres, c'est tout...


En fait, j'ai démarré ma fic sur un autre forum, et sur conseil d'un forumeur je suis allé poster ma fic ici, en remaniant certains trucs par ci par là. De ce fait, les prochains chapitres, de V à VII qui sont déjà publiés sur le forum en question font entre 3 et 4 pages Word. Le chapitre VIII que j'ai fini d'écrire fait par contre fait 4 pages minimum. J'essayerai de garder cette limite de 4 pages minimums pour des chapitres plus consistants.
En attaendant, je mettrai les chapitres V à VII en même temps la prochaine fois (le temps de revérifier une nouvelle fois l'orthographe)

J'ai surtout pris la L parce que ça se rapproche le plus des arts, mais en fait, il n'y a pas tant de pros que ça à l'ortho chez les L.
Mais en même temps, je suis une exception à moi tout seul XD

floresita Je suis content que cette histoire te plaise, mais j'ai aussi lu ta propre fic avec beaucoup de plaisir, je t'encourage à continuer.

Rekkua : It's my life !!


Oui mais c'est que justement chapitre trop long = double post. N'empèche je suis bien partie pour un chapitre de quatre ou cinq posts là (environ 20 pages word)
Miko qui se fait aussi son It's my life !!
Tous ça pour te dire SpaceM. (la flemme d'écrire ton pseudo en entier)remarquez qu'elle a forcément mis plus de temps à taper ça qu'a écrire le pseudo en entier, mais bon ! que quatre pages c'estunebonnemoyenne. Essaye de ne pas faire moins.

Haha : Bien trouvé !!!

L'ortho est une simple question d'attention surtout maintenant avec Word ou autre traitement de texte qui corrige beaucoup de chose. Mais il ne faut jamais relire un texte que l'on vient d'écrire. Parce qu'on relie ce que l'on a voulu écrire et pas ce qu'il y a d'écrit.

Je tenterai de faire minimum 4 pages, Miko.

Pour ce chapitre en tout cas, il y en a 4. J'ai tenté de corriger l'ortho au maximum...je verrai bien ce qui m'aura échappé.
Mais saurez vous retrouver la référence à une série télé de canal+ que j'ai glissé la dedans ?
Bonne lecture ^^

Chapitre V : Hécatombe

- Alors comme ça, tu es un ami de Tails, demanda Sonic. Cela m’étonne qu’il ne m’ait jamais parlé de toi.
- Par contre, de toi, si, répondit System en s’étirant, assis face à l’océan.
- Ouais…mais maintenant…
- Oh pitié, tu vas pas rester ici à ruminer ta défaite. Moi aussi, j’ai perdu face à ce monstre étrange, et c’est pas pour ça que je vais rester là à rien faire. Il faut agir, Sonic !
- …
- Bon…
System soupira, se remit debout et avança de quelques pas. Puis, sans crier gare, se retourna et décocha un énorme crochet du droit qui percuta la joue de Sonic de plein fouet.
- Tails m’a aussi dit que tu es un battant ! Continua System en haussant le ton de sa voix, à la limite du cri. Et qu’est ce que je vois ? Un pleurnichard qui s’apitoie sur son sort, ruminant une défaite qu’il pourrait transformer en vengeance si il s’en donne les moyens ! Tu crois vraiment que Tails serait fier de ta façon d’agir ? Demanda t-il en se rapprochant du hérisson supersonique qui restait allongé dans les décombres, les yeux baissés.
Devant le pas de réponse de Sonic, System s’emporta :
- Oh et puis m… , tu me déçois ! Et il s’en alla, s’engouffrant dans la forêt en direction du village.
Le hérisson bleu était maintenant seul, la larme à l’œil, se laissant bercer par le bruit des vagues, allongé dans les décombres.

- Attends moi ? Baisser les bras ? Jamais !
- En toutes circonstances ?
- Oui…surtout si il t’arrives malheur.
- …Merci…
Bien que ce ne soit qu’un souvenir, Sonic arrivait à sentir la main de son ami posée sur son épaule.

Il passa le bras devant ses yeux pour essuyer ses larmes, et se remit debout.

Eggman sursauta quand il entendit le hurlement déchirant de douleur qui sortait de ce que les occupants de ce vaisseau appelaient la salle de « jeux », parvenant jusqu’aux murs gris pale du laboratoire plein de bidules et machins électroniques. En tout cas, il devait la jouer finement et gagner le maximum de temps. Il pourra réfléchir à un moyen de récupérer sa planète avec le minimum de casse. L’avenir de son empire était en jeu après tout.
Il se remémorait, assis sur une chaise, face à une table d’expérimentation, la demande du Pouvoir :
- Croyez moi, cher Eggman, que nous ne vous aurions pas appelé si nous savions maîtriser la technologie des Emeraudes. Je veux que, avant tout, vous nous fabriquiez un radar pour localiser les localiser. Mes hommes se chargeront de les récupérer. Bien sur, vous avez accès à toute notre technologie. Si vous avez besoin de matière première, n’hésitez pas non plus.
- Mouais, en gros, pensa Eggman, ils sont bloqués tant que je n’aurais pas fabriqué ce radar… Il faut que je retarde le plus leurs plans, et que je trouve le moyen de sortir d’ici, en espérant  que Sonic essaie de récupérer Tails en y causant le plus de dégâts. Le problème, c’est ce garde.
En effet, le gardien affilié à Eggman ne le lâchait pas d’une semelle, ayant eu l’ordre de surveiller ses allés et venues dans le vaisseau où il pouvait maintenant se déplacer librement. En attendant, le docteur avait fait ne serait-ce qu’un début du commencement de ce fameux radar pour donner l’illusion qu’il travaillait déjà dessus. Il continuera ainsi jusqu'au septième jour, chaque heure comptait, et il devait en gagner un maximum.
Ce qu’il faisait réellement était différent. Ce mécanisme qu’il voulait observer avant d’être attaqué…qu’était devenue la chose auquel il avait implanté cette machine infernale ? Il se posait la question en retournant la sorte de cœur mécanique qui battait furieusement dans sa main gantée, un battement rapide et sourd, comme si il voulait s’échapper de l’étreinte de Robotnik.

La porte de fer s’ouvrit brusquement, et le tout petit être que le docteur avait vu dans la salle du trône tout à l’heure, ressemblant à une sorte de gnome, entra dans la froide salle d’expérimentation en bondissant en direction du savant, un petit écran ressemblant à une télé dans les deux mains. Discrètement, Robotnik glissa le cœur sous la table, et observa ce petit être ridicule qui arrivait, posant la télévision, face à lui.
- Eh gros lard ! Ria la créature.
Eggman se retint de lui sauter dessus et lui faire avaler la clé de 12 qui était à sa portée.
- Moi c’est La Méchanceté, et y a l’boss qui veut t’causer !
Il alluma l’écran en appuyant sur le seul gros bouton rouge qui ornait la coque jaune pale de la petite machine.
Le casque du maître Dwarlord apparut sur l’écran, avec comme toile de fond la vue sur la planète Mobius.
- J’ai omis de vous signaler quelque chose tout à l’heure, je suis quelques peu étourdi, plaisanta Le Pouvoir à travers les petites enceintes de la télé. Nous sommes quelques peu pressés par le temps,  je vous laisse donc une semaine pour construire ce radar, pas un jour de plus, et pour vous obliger de coopérer, toute journée de retard sera punie par ceci.
Une image satellite d’une grande agglomération apparut sur l’écran.
- Silver City ? S’interrogea Eggman, juste avant de se rendre compte de l’atrocité qui allait être commise, confirmée par le large sourire de La Méchanceté et de la grosse masse noire qui s’approchait de la ville.

Le silencieux caméléon observait toutes les brochures de journaux accrochées au mur pour l’avancement de son enquête.

« Nouveau meurtre la nuit dernière dans le quartier de San Lade.
Un corps a été une nouvelle fois retrouvé dans une ruelle sombre. Bien pire que des sévices subis, le sang de la victime recouvrait la quasi-totalité des murs et ce qui restait du corps était éparpillé ici et là. Voir les détails en page 28.
Aussi dans ce numéro : un formidable reportage sur les moules de l’espace page 40. »

Eviscérations, décapitations, découpages en morceaux, bains de sang, les pires horreurs que puisse produire l’humanité à la une des quotidiens de la ville depuis 3 semaines. Le détective restait les bras croisés, debout, fixant chaque feuille placardée, se remémorant tout les dossiers qui avaient rapport, de près ou de loin, à un psychopathe quelconque.
Big Shark ? Non, lui aimait les armes à feu, hors on a affaire à un fana d’armes tranchantes.
Snake Daddy ? Trop soigneux, il n’est pas aussi sale dans sa besogne.
Black Panthera ? Non, elle s’arrange toujours pour éviter le bain de sang.
L’écorcheur, le tueur de glace, le boucher de Pearl Harbor ?…non, non, non ! Aucun ne correspondait au profil ! De plus, la moitié était déjà sous les verrous. On a affaire à un nouveau foldingue, déduisait-il.
Un détail retint toutefois son attention…03h45, 01h58, 00h21…que des heures tardives…ce malade doit choisir ses victimes au hasard, sautant sur la première personne qui est encore debout. Effectivement, cette hypothèse fut confirmée par le profil des victimes : éboueur, avocat, artiste…aucun rapport entre les victimes.
- Espio ! Espio ! Cria une voix nasillarde avant que la porte de bois ne s’ouvre à la volée, secouant la lampe pendue au plafond, laissant passer une petite abeille.
- Calme toi, arrêta tout de suite le caméléon de sa voix calme et posée. Reprends ton souffle et explique moi ce qui se passe, Charmy.
- C’est terrible ! Continua t-il sans suivre le conseil d’Espio. Silver City, y a du grabuge la- bas !
- Du grabuge ?

Un crocodile était rivé à son fauteuil, les écouteurs pendants à son cou, observant l’écran de sa télévision posée sur une étagère, visiblement inquiet. Le seul bruit qu’on pouvait entendre était la voix du commentateur TV, qui résonnait dans la petite pièce éclairée par un rayon de soleil, un ventilateur accroché au plafond rafraîchissant l’atmosphère.
La porte s’ouvrit et Espio et Charmy entrèrent. L’abeille fit signe au caméléon de regarder l’écran. Il tressaillit en voyant ceci.

La mégalopole de Silver City était plongée dans le noir, non, la nuit n’était pas tombée plus tôt que prévu mais un vaisseau gigantesque flottait silencieusement au dessus de la grande ville. Beaucoup d’habitants étaient restés là par curiosité, ne se rendant pas compte de ce qui allait arriver. Du point de vue des équipes TV qui se tenaient loin de la banlieue, en hauteur sur une lointaine colline, on pouvait voir une sorte de gargantuesque baguette raplatie d’un noir ténèbre qui flottait près des grattes ciels.
Une caméra fit un zoom sur le ventre de l’énorme engin spatial, ayant aperçu du mouvement dans cette zone. Une fente qui laissa place à un énorme trou, ou émergeait quelque chose qui ressemblait à un canon. À la pointe de ce même canon, un point lumineux apparut dans un bourdonnement.

Puis le chaos.

Un énorme rayon d’énergie pure blanc ravagea la ville en un clignement d’yeux, les bâtiments tout simplement atomisés, les habitants n’ayant même pas compris ce qu’il se passait qu’ils avaient déjà passé l’arme à gauche. Un champignon blanc engloutissait Silver City dans un bruit assourdissant, tandit que un énorme nuage de poussière commençait à s’élever dans les airs.

Et après le déluge, le calme revint de nouveau.

D’une main tremblante, Eggman éteignit la télé, sous l’œil visiblement déçu de La Méchanceté qui voulait voir ce qu’avait donné le résultat de ce carnage.
- Vous n’aviez…pas besoin de mettre votre avertissement à exécution…dit le docteur, les yeux fixant le sol.
La voix particulière du Pouvoir se fit entendre dans un haut parleur mural noir :
- Comprenez que nous sommes pressés, Docteur. Un peu de pression ne vous fera pas de mal, et puis, une démonstration de force est nettement plus efficace que des paroles.
Puis le silence, et le bruit de pas de La Méchanceté qui quittait le labo, d'un rire narquois, laissant le docteur, tremblant de tout son corps.
Même Robotnik ne serait jamais allé jusqu’à tuer gratuitement…

Il fallait qu’il se ressaisisse, ce coup de poing de System avait finalement été bienvenu, et il tenait à l’en remercier. Peut être que Amy savait où il était, se demandait Sonic en s’approchant de la maison de la hérissonne. 
Juste au moment où il allait empoigner la poignée de la porte en bois, celle-ci s’ouvrit à la volée. Le hérisson, dans un magistral réflexe, put reculer à temps pour éviter de se la prendre dans la figure. Celui qui l’avait ouverte aussi rapidement n’était autre que System, qui s’arrêta quand il vit la personne qui lui fit face :
- Finalement, tu as compris la leçon ? Lui demanda t-il avec un sourire.
- Oui…merci de m’avoir ouvert les yeux…mais toi, ça va ? T’as l’air pressé ?
- Je le suis ! Y a peut être moyen de retrouver Tails si on fonce à Silver City !
- Qu’est ce qui se passe ?
- On va chercher Knuckles, et je t’explique en chemin.
System partit devant, et juste avant de le suivre, Sonic tourna la tête en direction du salon d’Amy. Elle se tenait assise, se tenant la tête entre les deux mains, et restait comme ça, immobile, l’écran de son petit téléviseur allumé, montrant un champignon de fumée qui s’élevait dans les airs….

- Bon dieu, se disait Espio, assis sur un fauteuil de cuir, en regardant le sol de bois marron de la pièce. Des milliers de vies…envolées…en moins d’une seconde…
- Vector…qu’est ce qu’on doit faire ? Demanda Charmy au crocodile qui éteignait la télévision qui n’émettait plus que de la neige, l’inquiétude se lisant sur son visage.
Il mit quelques secondes avant de répondre par une petite voix :
- On ne peut rien faire Charmy…c’est hors de nos capacités…lui disait-il sans lui accorder un regard. On doit continuer notre boulot et chercher le fou furieux qui sévit en ce moment, c’est tout…termina t-il dans un murmure en quittant la pièce, d’un pas maussade, visiblement choqué, effaré par ce qu’il venait de voir.
- Vector…murmura l’abeille en suivant le chef du groupe « Chaotix », comme l’indiquait le nom gravé sur une plaque placardée sur un mur, laissant seul le caméléon violet.
- Si…on peut y faire quelque chose…se disait Espio, en se relevant pour sortir du bâtiment où il se trouvait en ce moment. Je devrais aller jeter un œil.

Whaaooouuu une suite!
pour le moment, je n'ai pas le temps de la lire, mais ne t'inquiete pas, j'éditerai quand je l'aurais lus! si non, Benn... xD( jsuis sure que ca doit etre bon!!!!)

Prends ton temps pour lire ça ^^

Entretemps, j'ai essayé de traquer les dernières fautes du prochain chapitre que voici :

Chapitre VI : L’adversaire dérangé

- Tu veux dire que ce vaisseau pourrait avoir un lien avec l’enlèvement de Tails ? Demanda Knuckles, suivant System et Sonic qui fonçaient à toute berzingue vers Silver City.
- T’en as déjà vu beaucoup, des vaisseaux noirs comme ça ? S’exaspéra le hérisson marron. Mais ça saute aux yeux qu’il ait un rapport avec celui qui a enlevé Tails !
- Arrêtez de vous disputer vous deux, on arrive ! Signala Sonic en apercevant de la fumée au loin.

Si on ne savait pas qu’il y avait eu une ville dans cette zone un jour, on n’aurait sûrement jamais douté de l’existence d’une grande mégalopole. L’endroit n’était plus qu’une sorte de gigantesque cratère, comme si un énorme météore s’était écrasé ici il y a peu de temps. L’envergure du dit cratère était des plus impressionnantes, quatre kilomètres de diamètre et au moins cinq cents mètres de profondeur. Après l’horreur, la colère quand ils virent la cause de ce massacre :
- La voila, la saloperie responsable de…de cette…hécatombe, grognait System en englobant le cratère d’un geste de la main.
- Je m’en occupe, lui répondit Sonic avant de se faire contredire par Knuckles.
- Tu n’iras pas, le coupa l’échidné, tout simplement parce que ce vaisseau a un système de protection invisible, un bouclier en gros…
- Regardez !
Interloqués, l’échidné et le hérisson bleu tournèrent la tête en direction de la zone pointée du doigt par System. Un petit rassemblement de points noirs était au fin fond du cratère.
- Allons voir, suggéra Sonic.

- C’est un p’tit rayon, qui ‘xplose, explose sur du bétail qu’sert à rien, à rien, à rien ! Chantonnait une étrange et grande créature d’un noir de jais. De loin, on aurait dit qu’elle titubait, mais de près, elle dansait, exécutant ses pas macabres sur des gravats et quelques corps carbonisés qui eurent la « chance » de ne pas partir en poussière avec la majorité de la population.
Cette créature empoigna un crâne qui traînait, et la regarda avec avidité, d’un regard blanc et des yeux globuleux, d’un sourire qui lui arrivait jusqu’aux oreilles laissant des dents pointues et en piteux états paraîtrent au grand jour. Les autres personnes à côté de lui ressemblaient aux gardiens des cellules du vaisseau où était emprisonné le renard, et restaient impassibles malgré l’attitude de ce qui semblait être leur supérieur.
La danse de ce fou fut interrompue par un cri de garde.

Ce même garde qui s’envola quelques mètres plus loin, un brutal coup de poing d’un échidné rouge particulièrement énervé ayant percuté son ventre. D’un même homme, tout le monde se retourna, et les gardiens armèrent leurs bâtons en augmentant le voltage de leurs armes, et se mirent en position de défense autour de leur chef, prêts au combat, prêts à protéger leur supérieur. Face à eux, un hérisson particulièrement rapide, un autre au chapeau blanc chaussé de grandes chaussures bleues, et un échidné prêt pour la castagne.
- Mais voyez qui va laaahahahaha ! Ria le quelque peu dérangé extra-terrestre. M’dérangez point pendant que j’cherche des crânes pour la collec’ de Nono…tuez les !
Aussitôt, les gardiens s’élancèrent en avant, armes brandies. De leur côté, l’échidné et les hérissons firent de même.
Knuckles fonça dans le tas, faisant reculer à lui tout seul la ligne ennemie, Sonic tournoya autour de quelques cibles en particulier, leur donnant un coup ici, un pied par la, chipant une arme d’un gardien mit K.O pour les électrocuter à leur tour, profitant de sa vitesse pour les prendre par surprise.
- C’t’un monde ça, se disait le supérieur des humanoïdes en s’acroupissant pour prendre un nouveau crâne. Woh qu’il est joli çui lahaha ! C’est Nono qui va être content !
Mais juste avant de pouvoir l’empoigner, le crâne se brisa en milles morceaux sous la pression d’une grande semelle.
- De trois question l’une : un, c’est quoi ton p’tit nom ? Deux, c’est qui Nono ? Trois : Sais tu que tu vas en prendre plein la tronche pour ce que tu as fais ? Lâcha System avec colère.
L’humanoïde ne répondit pas, il resta accroupi, en se balançant, et en murmurant quelque chose.
- Répète moi ça j’ai pas compris, Continua le hérisson.
- La Folie…
- C’est naze comme nom, put lâcher System avant de se prendre un coup de poing fulgurant dans la mâchoire.
Se rendant compte du choc, il se réceptionna quelques mètres plus loin et se mit en position de défense par réflexe, réflexe qui le sauva d’un nouveau coup, de pied cette fois-ci.
- Nono y l’est pas content ! Hurla La Folie en continuant de frapper frénétiquement l’hérisson qui put bloquer tant bien que mal un coup, ce qui lui laissa le temps de se dégager.
- Mais y va me dire c’est qui Nono, l’E.T qu’on lui a oublié le cerveau dans l’pack naissance ? Jura à haute voix System.
- Mais c’lui ! Continua à brailler l’humanoïde noir en pointant du doigt…rien du tout.
Un bref silence prit place.
- Okay…lâcha System, dubitatif, tu sais je connais un très bon docteur, Dogson qu’il s’appelle.
- T’façon, l’crânes y sont moches ici, Nono, il en veut pas ! On s’en va ! Couina La Folie, être qui semblait bien porter son nom.
À peine sa phrase finie, un rayon verdâtre, provenant du bâtiment spatial flottant au dessus du cratère, engloba le corps noir de l’extraterrestre qui commença à s’envoler vers le vaisseau.
- Ah non ! Tu restes ici, le futur schizo ! Ordonna le hérisson, bien décidé à remettre de l’ordre dans le cerveau de son étrange adversaire. Il prit son élan, fit un bond magistral, et agrippa la jambe de La Folie qui continuait son ascension vers le vaisseau.

- M’lâche moi ! Beugla l’extra-terrestre qui continuait son ascension vers le gigantesque vaisseau silencieux.
- Non, et tu la ferme ! Lui répondit System, accroché à la jambe de son adversaire, tentant de ne pas lâcher prise sous les coups de pied qui percutaient sa joue.
- On va voir si t’sais t’accrocher ! Lâcha La Folie en guise de réponse.
Une énorme secousse manqua à System de perdre la prise de la jambe, en effet, l’E.T avait plus d’un tour dans son sac, et se mit à quitter la trajectoire du rayon qui l’amenait au vaisseau, des ailes noires et rouges ressemblant à celles d’un démon quelconque ayant soudainement poussé sur son dos. Ce dernier s’amusait à combiner tonneaux, virages à 180°, accélérations soudaines, high-kick retourné du petit Panda enragé avec réception de l’écureuil-ninja de l’apocalypse de la mort qui tue par side-high-tout-c’que-tu-veux-falcon-jambon-beurre-punch de…

Veuillez excuser ce petit moment d’égarement sauvage de l’auteur qui se confond en excuse.

Mais le hérisson était têtu, et agrippait avec toujours plus de force la jambe de La Folie qui commençait sérieusement à s’énerver. Pour tenter de désarçonner une bonne fois pour toute son assaillant, il eu l’idée de survoler le pont du vaisseau et de voler en rase-mottes pour traîner System sur la coque jusqu'à ce qu’il lâche.
Mais celui-ci, se rendant compte qu’il s’approchait dangereusement de la coque d’acier noire n’eu d’autre choix que de lâcher la jambe, pour pouvoir se réceptionner sur ladite coque. Il se stabilisa et observa son adversaire volant qui riait bruyamment, langue pendante et sourire à faire pâlir de jalousie l’ennemi juré d’un homme chauve-souris dont nous tairons le nom, avant de se rendre compte que :
- Eh mais, le bouclier n’a pas agi !
Il eu juste le temps de finir sa phrase que le hérisson du bondir immédiatement sur sa droite, pour éviter l’assaut aérien de La Folie qui fonçait sur lui, poings en avant.
- Alors il doit porter un truc sur lui qui lui permet de franchir cette barrière invisible…se disait System à lui-même. Et qu’est c’qu’il fait encore l’autre guignol là ? Continua t-il.
En effet, La Folie était de nouveau en vol stationnaire, et semblait discuter âprement avec l’invisible Nono.
- Soit il a pas passé le stade de l’enfance avec les amis imaginaires, soit il a abusé des champignons hallucinogènes à midi, se disait encore le hérisson, consterné, un sourire en coin.
Soudain, l’extraterrestre volant reposa son regard sur System, et beugla soudain :
- Faites feuuuuuu !
A la seconde qui suivit, des plaques de métal coulissèrent et différents engins de mort, canons, mitraillettes, lance-grenades, écarteleurs, machines contondantes et tranchantes prirent place. Aussitôt, ce fut pêle-mêle tirs en chaîne, missiles, et autres munitions que crachèrent ces machines, tentant de faire passer à la casserole un hérisson bien difficile à cuisiner.
Tant d’acrobaties, pirouettes, sauts arrières, avant et autres figures de haute voltige permettant à System d’éviter l’enfer de projectiles. Mais tant d’esquives qui demandaient un effort physique important, dont le hérisson eu du mal à garder le rythme. Peu à peu, il s’épuisait, des balles lui éraflant la peau de justesse…

Et fatalement, il se fit avoir, non pas par une machine, mais par La Folie, qui attendait le bon moment pour envoyer une droite, lancé à pleine vitesse, sur son ennemi.
Ce dernier, sous le choc, voltigeât, jusqu'à ne plus avoir de sol sous ses pieds. Fatigué, exténué, il n’eu pas la force d’essayer de se réceptionner, se laissant tomber dans le vide, sous le rire dément de l’extra-terrestre qui eut raison de lui.

Peu à peu, ils prenaient l’avantage, la force de Knuckles combinée à la vitesse de Sonic eurent tôt fait d’avoir raison des gardes qui protégeaient leur supérieur quelques temps auparavant.
Juste après avoir achevé le dernier gardien d’un punch magistral, l’hérisson et l’échidné purent s’arrêter dans leur effort.
- Enfin, souffla Knuckles, exténué, ils étaient tenaces.
- Oui…répondit Sonic. Et euh…où est System ?
Aussitôt, ils regardèrent en l’air, un mouvement s’étant fait sentir en l’air. L’énorme vaisseau actionna ses moteurs et avança dans un vrombissement étonnamment léger. Knuckles retint Sonic par le bras, l’empêchant de poursuivre l’énorme bâtiment spatial, le problème de la barrière invisible du vaisseau se posant encore.
Puis un peu plus loin, ils le virent, un point qui tombait vers le sol à grande vitesse.
- Bon dieu, j’aurais jamais le temps de…paniqua le hérisson avant de remarquer un autre point s’envoler littéralement vers le corps de System.
- Mais c’est…constata Knuckles.


- Hihihi, tu n’est pas prêt d’accepter l’offre de notre maître apparemment, gloussa La Douleur en jetant Tails dans sa cellule, tel un vulgaire sac.
Le pauvre prisonnier voulait se remettre, difficilement, debout, la douleur insupportable des tortures de son geôlier au masque de clown tiraillant son corps. C’était un effort trop violent pour son organisme et du se résigner à s’adosser au mur d’un gris froid.
- Vous êtes…f…fou, parvenait t-il tout juste à dire.
- Ah non, c’est La Folie qui est fou, pas moi, répondit nonchalamment le sadique clown. Et…
La Torture fut interrompu dans sa phrase, un gardien venant lui apporter quelques nouvelles en les lui chuchotant à l’oreille.
- Seigneur, Le Pouvoir veut vous voir.
- Que se passe t’il ? Demanda l’humanoïde.
- La Folie a eu quelques problèmes lors de son escale sur terre.
- Bon je viens.
Et la lourde porte de fer se claqua, laissant seul un renard au corps marqué par les lames et le fer, avec toutefois un petit sourire aux lèvres. Il n’y avait que Sonic ou System qui avaient assez de force pour troubler les plans de ses ravisseurs.
Puis soudain, il perdit connaissance.


EDIT : quelques erreurs corrigées, nottament gràce à l'oeil expert de rekkua, que je remercie et à qui je souhaite bonne chance pour ses maths

Salut ,

Comme l'on dit les autres ta un style bien particulier à toi . L'histoire et bien trouver , les méchants sont comment dire...  spéciaux ont pourrais croire à des différentes personnalités d'un même
personne. La folie me fais bien rire ! Continue . Moi je passe mon tour pour les fautes .

Bonnn j'ai tout rattrapée!
J'ai vue quelque faute mais laaa je ne les retrouves pluuuus! Bon, c'etait une faute du genre, genre ( répété le mot 2 fois...)
Alors, question histoire ; Woooooh! Qu'est-ce qu'il ce passe? c'est quoi le point qui s'est approcher de System? J'ai une p'tite idée mais je vais rien diiire xD(ET si ce n'est pas ça, j'le dirais!) Si non La Folie est vraiment DÉTRAQUÉ et je l'ai surtout ADORÉ! surtout sa descrition, je ne trouve pas facil décrire un dérangé de la vie.... Baah pour moi ^^'  Puis ton passage de l'auteur qui c'est égaré, m'a fait rappeller à quelqu'un.... *Regarde Rekkua* Et je ne vise personne surtout! je me demande à qui tu me fait rappeller?... Hmmmp... ( Ben naaah jsuis sur que vous n'etes pas les seuls, mais bon! c'est pas la même méthode non plus chacun son style! Rekkua ma p'tite Dinde....Oups, dingue a moi xD )

Oooh et puis, je me demande c'est qui l'homme chauve-souris ???.... Hmmmmmm, je vais le savoir au fure et a mesure?  je l'espere!

Bon! c'etait un p'tit tour de La Petite Fleur :) Bonne continuation!

J'passe rapidement car demain j'ai un devoir de maths qui porte sur 3 chapitres... Bref, 63 pages recto-verso (j'viens juste de compter) à réviser! Dans le bouquain, l'un des chapitres est composé de deux chapitres, un autre de 3 et le dernier de 3 aussi... (Vi, 8 chapitres de bouquain, en fait! Mon prof est un salop x_x) Bizaremment, le plus difficile, c'est le premier... Il est vachement plus abstrait que les autres!

Bref, j'vais donc exprimer mon opinion brèvement.
Je me déclare fan de ton histoire. C'est décidé, je l'adore! C'est drole, c'est prenant, et tu manies bien la langue si on ferme les yeux sur l'orthographe! Les méchants sont sympas... J'avoue que j'ai aussi eu un coup d'coeur pour La Folie. Y a pas à tagiverser là dessus, c'est certain que c'était le gars qui parlait tout seul... J'l'avais appelé comment déjà? "Le Fou". J'étais pas si loin :p

Y a une certaine erreur que j'ai relevée dans ton chapitre. A un endroit, t'as mis "La Torture" au lieu de "La Douleur"... Tu t'es planté ou t'as décidé entre temps qu'il s'appelerait autrement?

Alors mension spéciale au p'tit rodéo entre La Folie et System... C'était bon, et tordant :D J'crois que c'est ce qui m'a définitivement convaincue de mon fanatisme!

@Floresita: L'auteur qui c'est égaré? Moi ça me dit rien. J'avais déjà vu une fois vaguement le cas d'un narrateur qui pétait un cable dans une histoire dont j'ai oublié le nom et le contenu... Mais le cas d'un auteur? Ah non...
Hey, tu remarqueras que meme dans tes commentaires tu utilises beaucoup l'adjectif "petit" xD
Au fait, la référence que SM (ha ha... j'avais pas capté, mais il y avait un message codé derrière son pseudo! ce qui démontre une fois de plus qu'il fantasme à fond sur les batons électrifiés des extraterrestres...) a faite, par rapport à l'homme-chauve-souris... Ca n'était pas du tout l'évocation de qqn de mystérieux! J'crois plutot qu'il comparait le rire de La Folie à celui de Joker, l'ennemi de Batman...

Sur ce... Au boulot!

Alors, alors...
Que dire à part "merci de rester fidèles à cette histoire ?" Je sais pas trop en fait.

Floresita

Non, pas tant que ça en fait, c'est plus amusant que compliqué ^^


Rekkua a trouvé, je parlais effectivement du sourire du Joker, ennemi de l'homme chauve souris Batman. Pleins de petites références parsèmeront ce récit, par exemple, il y en a une que vous avez sautés :



Les noms sont tirés des noms de la série télévisée "Dexter", le policier serial-killer, qui passait sur Canal+, Le Boucher de Pearl Harbor pour Dexter, le Tueur de Glace pour SPOILERS son fr*** FIN DU SPOILERS et l'Ecorcheur pour un serial-killer quelconque.

rekkua


Je sens le fan-club pour ce personnage tiens...mais une question demeure : Qui est Nono ? ^^


Bingo, tu as trouvé ^^, j'ai encore tenté une experience SM hier...j'ai regardé l'Eurovision ^_^
...
En fait, nan, j'avais pas remarqué le truc "SM"...je vais me trainer une de ces réputations sur ce forum, je le sens...


Mais WTF ? Tu bosses où ? dans quoi ? Parce que la...

Enfin bref, voici un nouveau chapitre qui fait pas énormément avancé le chmillblik, un chapitre plus en détail sur ce que fait notre bon vieux La Torture sur Tails (que, naturellement, j'ai écris en éprouvant un plaisir sadique, mais sans fantasmer sur quoique ce soit)


Chapitre VI : L’assassin frappe une nouvelle fois

- Tu crois qu’il est mort ?
- Non, son pouls bat encore, il a juste été quelques peu amoché.
- Quelques peu ? Il en a, de belles cicatrices.
- Vous devriez lui retirer son chapeau, un mini climat à la température conséquente se crée entre le cuir chevelu et le chapeau, un peu comme une couette de lit…ça ne va pas aider à le réveiller.
- Ah bon ?
- Je le lui retire.

Quelqu’un empoignait son chapeau.

Il ouvrit soudain les yeux et agrippa violemment le bras de celui qui tentait de le lui retirer et arma son poing par réflexe, avant d’apercevoir Sonic et Knuckles à côté de ce caméléon violet qui fut surpris par la rapidité de réaction du hérisson.
System l’observa, toujours la main agrippée au bras de celui-ci, le regard mauvais, avant de le relâcher après quelques secondes de tension palpables.
- Rare sont les gens a agir aussi promptement…disait le caméléon, tout en se massant le poigné.
- Qui est tu ? Questionna System.
- Espio, c’est un ami, répondit Sonic. C’est un détective d’un groupe se nommant les Chaotix.
- D’ailleurs, reprit le caméléon, qu’est ce que c’était que…cette chose ?
System sentit tous les regards braqués sur lui.
- Je ne sais pas…répondit t-il. Des êtres venus d’ailleurs.
- Quoi qu’il en soit, continua Sonic, ils ont Tails en otage, lâcha t-il avec une pointe de colère dans sa phrase.
- Tails, le renard bricoleur ? Demanda Espio.
Knuckles hocha la tête en signe d’acquiescement.
- Il faut les arrêter, continua le caméléon. Regardez moi ce massacre…il n’y a même plus de corps dans ce cratère.
- Oui, répondit Knuckles…j’ai aussi une affaire à régler avec l’un de ces extra-terrestres..
- Bon, je crois qu’on est d’accord, reprit System, même si nous l’aurons été sans ces différents facteurs.
- Tenez, dit Espio en tendant quelque chose à ses interlocuteurs.
- Qu’est ce que c’est ? Demanda Sonic, interloqué, en prenant un des légers boîtiers de métal noir.
- Un communicateur, répondit le caméléon, on les utilise moi et le reste de l’équipe Chaotix quand il en est nécessaire. Réglez votre fréquence, la mienne est 42, Sonic, 58, Knuckles, 32 et euh…
- System.
- Et System, 55.
- Bon.
- Bien, et qu’est ce qu’on fait maintenant ? Demanda Knuckles.
- Je crois qu’on n’a pas d’autre choix que d’attendre la prochaine apparition d’un de ces vaisseaux.
- Partons directement à leur recherche ! S’exclama Sonic. Vous allez laisser Tails en attendant bien sagement que ces types re-apparaissent ?
- Et que proposes tu ? Demanda System.
- Eh bien…les Chaos Emeralds ! En utilisant leur puissance, nous pourrons…
- Nous ne savons pas où elles sont, le temps de trouver ne serait-ce qu’un indice sur l’hypothétique cachette d’une émeraude, ils auront le temps d’anéantir vingt-cinq fois des villes comme Silver City, le coupa Knuckles. Il va falloir les laisser de côté…et c’est tant mieux. Elles ont déjà fait assez de dégâts comme ça avec Black Doom. La solution la plus rapide est de trouver comment passer leur bouclier…
- Ah mais ! S’écria System, je suis passé à travers cette barrière invisible ! Je suppose que ce…La Folie…
- La Folie ?
- C’est son nom, ce La Folie doit avoir sur lui un médaillon ou je ne sais quoi qui doit lui permettre de franchir cette barrière.
- Donc, la prochaine fois que nous verrons ces extra-terrestres, reprit Sonic, nous devrons tenter de récupérer ce médaillon ou quelque chose dans le genre. Mais si c’est pour encore laisser une ville entière en sacrifice, je ne suis pas d’accord. D’aill…
Soudain, le communicateur du caméléon émit un « bip » sonore. Il décrocha à la seconde :
- Oui ?
- Espio ! Répondit la voix de Vector le crocodile, on a encore retrouvé un cadavre du serial-killer de ces dernières semaines !
- Ok, j’arrive, Vector. Espio coupa la communication, et reprit :
- Bon, vous venez ?
- Je ne vois pas ce que l’on peut faire d’autre, estima System. Knuckles acquiesça, et Sonic ne répondit rien.
- Sonic ? Demanda le gardien devant le silence de son ami.
- Oui…
- On va trouver un moyen, le rassura t-il.
- Ah, se souvint Espio. Nous avons une base de données informatique. Peut être que on va pouvoir y trouver ne serait-ce qu’un indice sur les Chaos Emeralds. Depuis BlackDoom, nous notons tout ce qui peut avoir rapport avec ces pierres. Précaution en fait…
Sur ces paroles, Sonic rehaussa la tête.

Un espoir de retrouver une émeraude.
Un espoir de retrouver Tails.

- Mais on ne note que des pistes, des suppositions, la majorité de ces infos doivent être erronées, continua Espio devant la mine réjouit du hérisson.
- C’est déjà quelque chose, lui répondit Sonic.
- Bon et bien on y va, proposa System, qui fut aussitôt suivi par le caméléon et l’échidné.
Le hérisson bleu prit quelques instants à observer le cratère béant, d’un regard déterminé.
- Pour ce que vous venez de faire à ces pauvres gens, pour ce que vous avez fait à Tails, vous allez le payer, jura t-il avant de poursuivre ses trois compagnons.

Cruel dilemme. Eggman devait faire ce radar avant la fin de la semaine. Bien qu’il voulait construire une armée en robotisant les habitants de Mobius, il ne pouvait pas laisser la matière première de sa planète se faire décimer de cette manière. Il terminera ce radar au bout du septième jour, se disait t-il, assis dans l’atelier qui lui fut assigné, soudant des électrodes sur des circuits imprimés. Il s’agit de gagner le maximum de temps. Ensuite, il improvisera.
Son fer à souder dérapa quand il entendit un nouveau hurlement provenant de la salle de jeux de La Douleur. Le savant fou s’arrêta un instant, anxieux de ce que pouvait faire comme atrocités cet être malingre au masque de clown sur le pauvre Tails.

Seul dans le noir, le renard se releva, malgré l’entaille béante située sur son bras droit, que lui avait fait son geôlier, tapit dans l’ombre, prêt à lui assener un nouveau coup avec un instrument de douleur infernal.

Un étrange et efficace mélange. Le renard était libre de ses mouvements, mais était totalement plongé dans le noir, une très légère lumière rouge sombre éclairant à peine l’un des quatre murs de l’immense salle. Sachant qu’il y avait un autre être dans cette pièce qui lui voulait du mal, cette méthode de torture psychologique malmenait efficacement l’état mental du détenu.
Tout ça couplé à la douleur physique : La Douleur étant un être nyctalope qui s’amusait à prendre ici et là des objets tranchants, contondants, dégageant une forte chaleur ou autre, pour s’amuser à charcuter Tails sans que celui-ci ne voit le coup venir.

Il prit son élan, une hallebarde à la main cette fois-ci, et se mit à courir tambours battants, son arme mortelle pointée en avant, la lame prête à trancher de la chair. Il accompagna ce nouvel assaut d’un rire de dément qui se répercutât sur les quatre murs de la pièce, glaçant le sang du captif qui resta paralysé par la peur.
Et il lui enfonça profondément la lame dans le dos.
Tails hurla encore plus fort que le rire de La Douleur, et tout son corps resta pendu à l’arme.
- Oups, j’y suis allé un peu fort, constata La Douleur avant de retirer la lame du corps de son prisonnier. Hihi, bon, il a eu son compte pour aujourd’hui.
Il s’adossa prêt du corps du renard qui ne respirait presque plus, vacillant entre la vie et la mort, et sortit une petite pastille d’une sacoche, qu’il fit avaler à Tails.
Soudain, le trou béant formé par l’hallebarde se referma de lui-même, les coupures commencèrent à disparaître, et toutes sortes d’hématomes disparaissaient, alors que le renard commençait à ouvrir les yeux.
- Alors, toujours pas envie de capituler et de travailler pour nous ? Demanda La Douleur avec nonchalance.
- N…non…répondit Tails en serrant les dents.
- C’est toi qui voit, demain, on recommencera, termina le sadique extra-terrestre avant de se relever et de quitter la pièce en ordonnant à ses gardes de re-emmener le prisonnier à sa cellule.

- C’est plus possible ! Beugla Vector, on va pas laisser ce fou faire plus de victimes ! Déjà la catastrophe de Silver City, tu te rends compte ?! Cria t-il en pointant la télévision du doigt, montrant le cratère entouré par les militaires, tanks et autres hélicoptères. Ça me met hors de moi ! Et pourquoi t’avais besoin de ramener Sonic hein ? Continua t-il en montrant le hérisson bleu.
- Calme, Vector, conseilla Espio, toujours d’une voix grave. Je l’ai croisé, voila tout.
- Humpf, grogna le crocodile. Ouais, bon, la victime n’a encore aucun lien avec les précédentes. Boulanger, une vie sans histoire. Et toujours aucun indice !
- Et si vous faisiez une mise en scène pour piéger ce criminel ? Suggéra System.
Un silence s’installa dans la salle avant que le crocodile reprenne :
- Eh mais c’est pas bête ça ! Heureusement que j’y ai pensé !
- Non mais oh, la, pour qui tu te prends pour t’approprier les idées des autres comme ça ? S’indigna le hérisson chapeauté.
- Parce que ça te pose un problème, demanda Vector d’un ton menaçant.
- Ouais qu’ça m’en pose un, cornichon sur pattes, répondit le hérisson avec un sourire culotté.
- Mais je vais te me le…
- Stop, arrêta Sonic, nous votre histoire, ce n’est pas votre problème.
- Parce que tu comptes faire quoi en attendant ? Demanda Espio.
- Euh…
- On n’a pas le choix que d’attendre, soupira le caméléon. Il faut juste espérer que ces êtres venus d’ailleurs ne détruiront pas une ville à chaque passage, le temps qu’on trouve quelque chose sur la base de données. Mais bon, l’armée devrait prendre les choses en main pour la sécurité de la population. Autant nous aider en attendant, non ?
- Bon, reprit Knuckles. Que faut-il faire ?
System tourna sa tête vers l’échidné, un large sourire s’affichant sur son visage.
- Moi je saiiiiiis, chantonna t-il avant de prendre le gardien de l’émeraude mère par le bras et l’emmener on ne sait où.
- C’est quoi son plan ? Demanda le hérisson bleu inutilement, sachant qu’il n’y aurait pas de réponse.

- J-6 avant que vous ne terminiez ce radar, Eggman, sinon…menaça le garde.
- Eh oh, ça va je le sais ! Répondit Robotnik d’un air exaspéré. Je le sais…termina t-il en jurant qu’il fera payer pour les atrocités qui venaient d’être commises…

Robotnik était un être mauvais, mais il s’est toujours fixé une limite…que les Dwarlords venaient de dépasser allégrement.


EDIT : J'ai oublié de signaler, j'ai dessiné une sorte d'affiche genre film blockbuster américain à propos de cette fic, je vous propose de la voir dans ma galerie, n'hésitez pas à commenter, je l'ai aussi mise en début du chapitre I de cette fic ^^
http://www.planete-sonic.com/forum/index.php/topic,4797.15.html

J'accroche toujours autant. J'ai trouvé peu de fautes.
J'aurais mis quelque au singulier mais j'en suis pas certaine.

-Poignée de main, de porte… Poignet pour l'articulation. Et le a/à c'est une faute classique. C'est genre de faute de frappe que tu dois rechercher lorsque tu te relis.

Conjugaison. J'te laisse corriger parce que je suppose que c'est un oubli.

Informatique n'est pas invariable à ma connaissance.

Ce chapitre manque un peu de descriptions, il y a beaucoup de dialogues. Par contre certaines phrases sont toujours trop longues. Veuille à ce qu'elles ne dépassent pas trois lignes sur word. C'est une approximation. Je n'ai pas grand-chose à rajouter si ce n'est que c'est toujours aussi bien écrit.

Et bien Miko, merci d'être toujours aussi fidèle à cette fic.

Pour les fautes, ferais-je donc des progrès ? Sortez le champagne !
Sinon, pour le truc des phrases trop longues...pourtant je ne dépasse pas trois lignes word, c'est un maximum que je m'impose, sinon, je vais faire comme Diderot qui a sorti une phrase absolument dantesque dans le supplément au voyage de Bougainville, explosant magistralement les sept lignes word.

Bon, bon, bon, ceci dit, next chapter, tant que j'y suis, vu que les edits ne font pas upper le sujet, je rapelle pour ceux qui l'auraient manqués, j'ai mis une affiche en début de chapitre I et sur ma gallerie .
C'est un chapitre qui, me semble t-il, amorcera une nouvelle intrigue dans l'intrigue principale pour un regain dans l'action, parce que il est vrai que le dernier chapitre n'apportait pas grand chose.

Chapitre VII : Une silhouette familière

La nuit tombait dans les rues de la ville de Terrapole, les lumières scintillaient dans la nuit et toute forme de vie commençait à disparaître, chacun rentrant chez soi plus tôt que prévu, abasourdi par l’hécatombe de Silver City. Mais surtout par l’instauration d’un couvre feu obligatoire.
En effet, les militaires se faisaient maintenant nettement plus présents, situés dans la ville pour les unités d’infanterie, et hors, pour les batteries anti-missiles, tous aux aguets, craignant de subir le même sort que la défunte cité d’argent.
En parlant de mégalopoles, l’heure où les grandes cités ressemblent à des villes fantômes est sans conteste minuit, l’heure où les ténèbres de la nuit se font sentir le plus.

Malgré cela, il y avait toujours quelques rares personnes qui déambulaient tard le soir. Près de la ruelle des Fleurs par exemple, vers où une personne vêtue d’une robe se dirigeait, visiblement contrariée par on ne sait quoi. Elle traversait la place du Pistil, grand cercle de pierre qui était surplombé d’une fontaine où trônait une statue de marbre, représentant un homme moustachu tenant un bouquet à la main. C’était une création commémorative du plus grand fleuriste de TerraPole, qui s’est éteint il y a quelques années dans cette rue.
Et quelques mètres derrière l’imposante sculpture, cinq ombres suivaient silencieusement et d’un pas furtif la personne vêtue de cette robe bleue fluo du plus mauvais goût, qui pivota vers la sombre ruelle.
- Knuckles, chuchota Sonic dans son communicateur, tu m’entends ?
- Sonic…commença l’échidné.
- Oui ?
- Tu me feras penser à étriper System !! Beugla le gardien de l’émeraude mère, le cri résonnant sur les murs. Me travestir en femme pour ressembler à une cible facile ! Non mais, me dis pas que c’est ça son plan ?!
- Tais toi, tu n’es pas censé savoir que l’on est derrière toi.
- Il va payer cher si la cible ne se montre pas ce soir ! Grommela l’échidné avant de couper la communication.
Dans cette tenue, il avait quelques peu de mal à marcher. Elle entravait ses mouvements, ses chaussures transformées en talons aiguilles pour l’occasion rendaient la marche douloureuse et sa sublime perruque blonde lui cachait à moitié la vue.

La cible commettait ses meurtres dans des endroits sombres…La ruelle des Fleurs était l’endroit idéal pour ça. Plus vite ce criminel se montrerait, plus vite Knuckles lui mettra sa raclée, plus vite il pourra quitter ce costume ridicule.
La particularité de cette même ruelle était, en plus d’être fleurie de mille et une variété de fleurs, de devenir de plus en plus sombre la nuit, et étroite quand on s’y enfonçait, la municipalité de Terrapole n’ayant pas pensé à installer des lampes en ce lieu qui en avait bien besoin. Un oubli dommageable, d’autant plus que cet endroit est d’une splendide beauté en pleine journée, les pétales étalant leurs couleurs multicolores à la lumière du jour.
Et plus Knuckles avançait, moins le groupe qui le suivait le voyait.

- Bon, on n’arrive plus à te voir, garde toujours le contact, chuchota Sonic.
- Reçu, répondit l’échidné. Il fait sombre comme dans les mines d’Arcadia ici.
- La zone minière ?
- Ouais. Bon, j’avance.
La voix de Knuckles se tut, et on pouvait maintenant entendre ses talons frapper la pierre.
- Bon, il n’y a plus qu’à attendre, se disait Espio. En espérant que notre criminel ait décidé de passer par ici, y a pas plus sombre que cet endroit.
- Pffhuhu, ouais, pouffait System. Dedieu, comment je l’ai sapé.
- Mais je suis quand même perplexe, continua le caméléon. On a choisi cet endroit juste à cause des ténèbres qui y règnent la nuit, on ne va pas faire toutes les ruelles comme ça tout de même. On a une chance sur plusieurs millions !
- Ah mais attends, le coupa le hérisson marron. Cet endroit n’est pas choisi au hasard quand même, j’ai un peu regardé les notes de votre enquête, et les meurtres commis sont situés à l’ouest de la ville, expliqua t-il en dégainant une carte. Et le quartier des fleurs est à l’ouest, justement, dans la zone des meurtres, regarde, la plupart des méfaits ont été commis dans cette zone, montra t-il en la pointant du doigt. La zone de recherche est du coup nettement plus petite.
- Je vois…mais ça nous laisse quand même peu de chances, répondit-il en s’adossant sur la stèle de la statue. Il y a une bonne cinquantaine de ruelles dans cette partie de la ville.
- Oh, souriait System, j’ai beaucoup de chances pour ça.
- Euh, pour en revenir au vaisseau d’hier, demanda Sonic, il n’y a vraiment pas moyen de l’atteindre avant que nos ennemis réapparaissent ? Qui sait ce qu’ils sont en train de faire à Tails ?!
- Non, répondit le hérisson au chapeau avec une pointe de tristesse dans la voix. Avant que je vienne sur Angel Island, j’ai pu voir dans le ciel une lueur…juste la nuit avant que ces machins viennent kidnapper Tails.
- C’était peut-être une étoile qui a explosé ? Suggéra Espio.
- La déflagration d’une étoile est blanche et pas jaune, reprit System. De plus, la mort d’une étoile scintille plus longtemps que ce que j’ai vu. Je pencherai plutôt pour une explosion, et vu la puissance de ces êtres, ils ont dû mettre le paquet pour que l’on puisse voir cela de la terre. On se ferait désintégrer en moins de deux.
- Et les gouvernements ? Reprit Charmy, qui était là lui aussi. Ils ne vont pas tenter d’abattre ces extra-terrestres ?
- Et justement, j’ai eu le temps de faire quelques recherches sur Internet cet après-midi. Lui répondit le hérisson marron. Ils ont réagi au quart de tour, missiles, bombes, vaisseaux spatiaux, ondes sonores passant du Kioto Motel, les gouvernements ont tout essayé, mais sans aucun résultat. D’ailleurs, on sait maintenant qu’il s’agit d’une véritable flotte de guerre qui se trouve au dessus de notre tête. Voila pourquoi dans l’état actuel des choses, des batteries anti-missiles entourent la ville, et qu’on n’a pas intérêt à aller se battre là-haut, termina t-il en regardant cette fois ci la mine anxieuse de Sonic.
- Mais Tails…reprit ce dernier.
- On ne sait pas où il est non plus. Sûrement emprisonné au dessus de nos têtes. Crois moi, j’enrage aussi à l’idée de ne pouvoir rien faire pour lui en ce moment, mais je ne vois pas d’autres solutions. C’est attendre le bon moment où tenter de le sauver en allant à notre mort à coup sûr. Les Chaos Emeralds, ce n’est pas une mauvaise idée, mais on ne sait même pas où chercher…enfin, jusqu’à ce qu’on trouve une quelconque piste, termina le hérisson marron en regardant Espio.

Sonic baissa la tête, l’air triste, pendant qu’un silence s’installait dans la conversation, aussitôt interrompu par la radio qu’avait ce même hérisson dans la main. Le boîtier métallique grésillait fortement, rendant ce que disait Knuckles totalement incompréhensible.
- …Krrs…nez m’a…Krchss
- Knuckles ? Allo Knuckles ? Il a des problèmes ! S’écria Sonic. Allons l’aider !
Et System regarda Espio avec un petit sourire :
- Je t’avais dis que j’avais beaucoup de chances, lui disait t-il, se délectant de la face effarée que faisait le caméléon de trouver aussi vite et facilement ce criminel.

- Eh le gros, tu fais quoi ? Demanda La Méchanceté.
Surpris que cette voix nasillarde se soit approchée aussi près de lui sans qu’il l’ait remarqué, Eggman, dans un geste nerveux, coupa sans le vouloir un fil d’alimentation de ce qu’il était en train de construire.
- Non mais espèce de !
- Stop, coupa la créature. Si tu me tapes, je l’dis à Le Pouvoir. P’is c’est quoi que tu fais la ? C’est pas le radar ?
Le savant tressailli, trop légèrement pour que la créature puisse détecter chez lui une trace d’inquiétude.
- Oh ça, j’ai eu le temps d’observer vos machines, il s’agit en fait d’un boîtier permettant l’appel immédiat de renforts qui viendront à l’instant où tu appuis sur le bouton, lâcha t-il avec un rire nerveux.
- Ouah trop cool ! S’exclama La Méchanceté.
- Maintenant, laisse moi tranquille, et je te fabriquerai ton petit robot personnel si tu gardes le secret, continua Eggman.
- Ouais ! Pour un gros, t’es sympa toi ! S’enthousiasma la petite créature avant de bondir vers la porte. Robotnik l’observa sortir de la grande pièce de bricolage, et regarda la porte coulissante électrique se refermer derrière La Méchanceté.
Le docteur lâcha un soupir de soulagement. S’en était fallu de peu, un peu plus et il se faisait prendre la main dans le sac. Avant de reprendre son mystérieux projet, il se leva et se mit face à la grande baie vitrée qui faisait office d’un des quatre murs de la salle, et observa Mobius. Son regard se posa ensuite sur l’étrange cœur mécanique qui continuait de battre sur sa petite table. Il l’observa longuement, en fronçant les sourcils, et retourna ensuite s’asseoir face à sa grande table de bricolage d’un blanc immaculé.

On n’y voyait même pas à deux mètres.
Les cinq personnes coururent malgré les épais ténèbres de la ruelle vers Knuckles, dont le bruit du combat auquel il était confronté guidait Sonic et ses compagnons. Il était en face d’eux, un peu plus loin, d’après les sons de l’affrontement qui faisait rage.
Enfin, ils aperçurent deux ombres qui dansaient un ballet mortel au milieu de pétales de fleurs. L’une était l’échidné, mais l’autre ?

Qu’avait t-elle sur le front, d’ailleurs, cette ombre ?

Une boule qui brillait faiblement pendouillait sur cette zone, permettant de localiser l’adversaire tant bien que mal, ce dernier étant très vivace, bougeant de partout autour du gardien de l’émeraude qui tentait tant bien que mal de stopper son opposant à grand coup de poing dans le visage.
Distribuant généreusement ses mandales sans prendre le temps de cadrer, il manquait la plupart de ses coups, son ridicule costume l’empêchant une détente maximale de son bras. De plus, le terrain jouait en sa défaveur, Knuckles était dans un couloir étroit, son champ d’action se retrouvant assez réduit.
Il ne tint malheureusement pas longtemps, l’échidné ne vit pas le prochain coup venir…une attaque ornée d’ongles tranchants comme des rasoirs, qui l’envoyèrent valser dans le groupe qui lui venait en aide. Il fut intercepté à la volée par Vector, qui dut sauter de toute sa hauteur pour le réceptionner à l’aide de son corps assez imposant.

System et Espio furent les premiers à donner l’assaut, le hérisson bondissant vers la boule luminescente, et le caméléon dégainant ses shurikens pour le couvrir. Le bipède au chapeau tenta un coup de pied, voulant profiter de la vitesse du saut qu’il venait de faire pour frapper le mystérieux opposant de plein fouet. Mais il manqua son coup de peu, et percuta un mur à vitesse grand V, n’ayant pas vu l’assemblement de briques qui lui barrait le chemin à cause des ténèbres qui régnaient dans la ruelle.
Espio, lui, était plus habitué à ce genre de milieux, et se basa sur les mouvements d’air et non sur la faible lumière qu’émanait la boule pour bloquer et contre-attaquer comme il le pouvait. Mais il n’allait pas tenir longtemps, et Sonic l’avait senti, ayant aussitôt armé un spindash magistral qui percuta l’ennemi de plein fouet sur son flanc droit, et s’écrasa sur un mur.
Voulant profiter de son avantage, le hérisson sauta tout de suite en l’air, et re-arma son attaque, fonçant vers le lieu d’impact pour mettre son assaillant hors d’état de nuire définitivement.
Mais comme System auparavant, il manqua son coup, l’opposant s’étant déjà remit et sauta aussi vite qu’il le put, dans un réflexe qui défiait les lois humaines. Le hérisson supersonique se remit sur pieds, et il tressaillit quand il vit cette ombre se dessiner sous une lune qui éclairait le monde de ses rayons blafards

Il était légèrement plus petit que lui. D’un contour ressemblant fortement à un renard, mais surtout, possédant deux queues, et toujours cette petite boule à peine luminescente éclairant une petite partie de peau orange de l’ennemi, de cette ombre Sonic reconnaissait cette allure entre milles. Avant qu’il ne puisse dire quoi que ce soit, l’ombre avait déjà disparu, s’enfuyant face au surnombre.
- Tails… ? Murmura t-il, abasourdi par ce qu’il venait de voir.
 

Haha non mais celle là est sublime à encadrer.


XD

Je repasserais pour un meilleur commentaire. Et corriger les dernières fautes. D'ailleurs y'en a une là.

Faute vue et corrigée, j'espère ne pas trop en avoir fais d'autres...

Ah le coup de Kioto Motel, 'fallait que je le fasse  :)

 
Super l'affiche c'est très original pour illustrer une fic. J'avais déjà vu les illustrations de Sephy mais là ça fait plus affiche de film, c'est super.


Voila les vilaines fautes qui se cachaient dans le texte.
 
Pourquoi être passé au présent ?

 Roh erreur de frappe…

Ce n'est pas un personnage qui parle donc il faut utiliser le temps du récit. Passé.

Plus, de moins en moins, c'est une formulation étrange et lourde. Simplifie "Et plus Knuckles avançait, moins le groupe qui le suivait le voyait."

Ennemis. C'est la deuxième fois que je la trouve celle là.

Dû.

Réagi et je vois que tu as corrigé l'autre. ^^

Sûr

Remarquée. Avec l'auxiliaire avoir le participe passé s'accorde avec le COD placé avant le verbe. A remarqué quoi ? L apostrophe qui correspond à la voix dans la phrase donc féminin.

Dut.

C'est pas une faute, juste un rappel des règles chiantes du français. "On préconise de franciser les termes étrangers mais souvent, ils ont leur propre marque de pluriel. Donc on peut les écrire des deux façons sans que cela soit une faute. Le japonais n'utilise pas de pluriel.

Ha lui aussi il a changé de sexe. Mais où va le monde ? (Quoique est ce vraiment lui ?)

Booon, j'ai eu quelque temps libre ( mwahaha même pas vrai, je sors du travail et je viens lire aulieu d'aller dormir!)
Mais quesque tu veux, quand c'est une aussi belle histoire comme celle-ci, tu peux sacrifier quelques heures de sommeil!

Bon, pour le chapitre; l'assassin frappe une nouvelle fois
 j'ai trouvée une faute qui, au début je me suis posé la question si j'etais dingue ou sotte ( quoi que...xD) Alors, j'ai demander a mon amie qu'est-ce qu'elle entendait part là et elle m'a aussi affirmer qu'il y avait une erreur...
 -Stop, arrêta Sonic, nous votre histoire, ce n’est pas votre problème.
Là, si c'est ses histoires, c'est ses problèmes non? Je suppose que tu voulais dire, NOTRE  problème ^^'

Bon, c'etait la seule faute que j'ai trouvé! (je crois) Si non, revenons à l'histoire :)

Heiiiiiiiiiiiin, mais non c'est pas Tails, je ne crois pas! Sonic fait des allucination, j'en suis suur XD Si non, l'assassin là, il a eu de la chance qu'il n'a rien fait à MON KNUCKLES!!!! Grrrrrr garre à lui s'il lui touche une épine! ( baaah c'est deja fait, mais il c'est enfui ^^) Par contre, j'aurais tellement aimer voir Knuckles en travestie, hahahaha j'ai fermé les yeux et ai imaginé ça! Hmmm... Tu l'as dessiner? xD oooh parlant de dessin, il est super beau ton illustration hollywoodien! C'est toi même qui l'a fait? ( Si tu l'as deja dit, pardonne moi pour cette atroce répétition de la mort, beeeen....) Bon! System, je trouve qu'il a de la classe avec son chapeau! hihi!

Tails, pauvre lui, hay comment tu fais pour trouver de telle torture? En plus! il avale une saleté de pillule pour guérir pour etre re-blesser le lendemain! Wha, c'est pas du jeu! Bon, c'est ca l'idée! Si non, pas de histoire....

Bon, je trouve que j'ai trop parlé moi la laaa! j'sais même pas si c'est pour rien,.... Bref, BONNE CONTINUATION j'ai hate de lire la suite... c'est Tails ou pas Tails? *musique de suspence* ta ta taaaaaaaaaaaaaa! !
p.s Hééé moi aussi je suis fidèle a ta fic! Mais juste un peu enretard *.*......

Toujours aussi courts tes chapitres!
Pareil que Miko: coup de coeur pour le Kotio Motel :')
Je trouve aussi que la Méchanceté est plus sympa que son nom le laisse présager >.>
Et, hum, concernant la fin du chapitre... On voit que t'as pas abandonné ton trip SM... Maintenant, v'là que tu fantasmes sur les "poupées" ;)

Mouarf, ça y est, ça couplé à SpaceMoule, ma réputation de sadomasochiste est faite...
Bon, c'est pas pire que la réputation de soi-disant gay que je me suis trainé y a deux ans ^_^

C'est une idée ça...pourquoi pas ? Quand j'aurais le temps.

Les légendes grecques en inspi', ça aide ^^

Mais chuuuteuh, personne s'en doute.

Bon, cette fois-ci, un chapitre un peu plus long que d'habitude (yes, lacha rekkua).

Chapitre VIII : Changement de stratégie

Comme à son habitude, le Dr.Eggman restait cloisonné dans le laboratoire auquel il a été affecté. Enfin, laboratoire, c’est un bien grand mot, se disait t-il.
Une pièce froide, carrée, une table au beau milieu, quelques outils parsemés sur une planche de bois blanc accrochée au mur gris, dont le vernis de la table s’était retiré depuis bien longtemps. Une corbeille renversée par-ci, des feuilles volantes remplies de notes par là, tout le capharnaüm de tout bon savant fou, me direz vous. Il y avait même une vieille carcasse de fusil, technologie de guerre ancienne.
Et en parlant de technologie, celle des Dwarlord était axée vers et uniquement la destruction : ils étaient à la pointe de la technologie martiale, laser, mitrailleuses, et autres armes de destructions massives composaient l’imposant armada des vaisseaux de guerre de la flotte extra-terrestre.
Mais cette recherche de la perfection militaire avait été faite au détriment de la science, et cela ne facilitait pas Robotnik dans l’élaboration du radar. Mais d’un autre côté, tant mieux, se disait t-il, si cela n’avait pas été le cas, les Dwarlords seraient directement partis à la recherche des émeraudes avec un radar de leur invention, atomisant tout sur leur passage. Bon, avec un cerveau de 300 de Q.I, Eggman pouvait se targuer de faire mieux que Mac Gyver. Un détecteur d’émeraude, il te fabriquait ça avec un trombone et un bout de scotch. Et puis la radiation de puissance magique d’une émeraude s’étalant sur plus de 2500 fréquences, régler ce genre de bidule était aussi facile que de le fabriquer.
- Bon, pensait le docteur. J’ai assez avancé ce radar pour aujourd’hui. Cela fera illusion. Plus que cinq jours avant la date fatidique…je dois vite terminer cette télécommande, continuait-il à se dire en sortant le boîtier noir que La Méchanceté avait vu sans savoir de quoi il s’agissait.
Et à la seconde où il posa les circuits de cette fameuse télécommande sur la table, il dégaina du fil d’étain et un fer à souder, soudant de nouvelles résistances électroniques, traçant de nouveaux circuits d’un geste expert et vif, jusqu'à enfin placer la touche finale. Une petite loupiote rouge en haut à droite du boîtier.
Aussitôt, il se leva et se dirigea vers la fenêtre, pointant la télécommande vers Mobius, tout en s’assurant que personne ne l’observait, et il pressa le seul gros bouton rouge, la loupiote s’allumant juste après.
- Gamma…fais ton travail…murmura t-il.
Il retourna ensuite s’asseoir sur son fauteuil au confort spartiate, en détruisant le boîtier pour ne pas laisser de traces, et prit au passage ce fameux cœur électronique qui continuait à battre furieusement. Il le posa sur la surface blanche de la table, et l’observa quelques moments avant de retrousser ses manches avec un sourire :
- C’est La Méchanceté qui va être surpris…lâcha t-il avant de connecter des câbles de connexion au cœur. Un petit robot personnel hein ? Oh oui, il va être surpris…

- Tails ? Non…ce n’est pas possible, se disait Sonic. Mais il est…
- Emprisonné ? Termina System, s’approchant du hérisson, une canette à la main.
- Euh ? Comment tu savais que ?
- Tu penses à voix haute mon gars, lui répondit-il avec un sourire. Et puis ça m’étonnerait que ce soit lui, quand j’ai essayé de le poursuivre, il était déjà loin…toutefois…
Le hérisson laissa sa phrase en suspens.
- Toutefois ? Demanda Espio qui avait rejoint la conversation.
- Toutefois, cette chose flottait…comme…un fantôme…c’était plutôt lugubre.
- Peut-être que tu as mal vu et qu’il a utilisé ses deux queues pour flotter ? Suggéra Sonic.
System réfuta cette thèse d’un non de la tête.
- Et cette boule qui pendouillait sur son front ? Demanda le hérisson marron.
Sonic ne su quoi dire. Devant le pas de réponse, System reprit :
- Je pense vraiment l’avoir vu fl…
Mais il n’eu pas le temps de terminer sa phrase que la porte de la salle s’ouvrit, laissant passer un Knuckles au torse bandé par un grand pansement.
- Jolie blessure, plaisanta le hérisson au chapeau.
Le gardien ne répondit pas, visiblement vexé de s’être fait battre de la sorte. Finalement, après quelques secondes de silence, l’échidné prit la parole :
- Toujours pas de traces sérieuse d’une Chaos Emerald ?
Espio fit non de la tête.
- Pas encore…je n’ai rien trouvé sur les dossiers de recherche de ces cinq dernières années, pas une trace plausible…
- Peut être en remontant à dix ans, proposa Knuckles. Au fait, Vector et Charmy ont mis des affiches un peu partout dans la ville, peut être que quelqu’un se souviendra d’une ombre ressemblant à celle de Tails.
- Et que devons nous faire en attendant ? Se demandait Espio.
- Je pars en ville voir si je peux pas trouver une trace de ce type, répondit Sonic avant de sortir de la pièce en courant, sous le regard des trois personnes qui étaient dans la pièce.
- Hé, maintenant que il peut y avoir un lien avec Tails, Sonic se met à faire du zèle…se disait le hérisson restant en finissant sa canette de soda.
- Et nous ? Demanda Espio.
- Vous, commença System, vous faites ce que vous voulez, mais moi, aujourd’hui, je glande. Lâcha t-il en laissant échapper un bâillement rauque, tout en partant s’affaler sur le fauteuil de cuir noir qui derrière le bureau de Vector. L’échidné et le caméléon, sans un mot, le regardèrent s’étirer et empoigner la télécommande, System étant partit pour une bonne après-midi téloche, les pieds posés sur la table. Puis il alluma la télévision.

« Grand évènement aujourd’hui à Terrapole, le multi-milliardaire Picflouze, le poulet le plus riche du monde, est de passage dans notre grande ville. Grand amateur d’art, il a aujourd’hui signé un contrat avec le TerraMuseum qui aura le privilège d’exposer la collection personnelle de Mr.Picflouze, ou, comme on le surnomme, le Chasseur de Rareté. L’opération financera la journée commémorative de deuil provoquée par un vaisseau extra-terrestre à Silver City, ainsi qu’un programme d’armement massif pour faire face à une possible invasion.
Parmi les pièces qui seront exposées aux yeux du public demain, les fameux parchemins du Nain unijambiste, une des sept fameuses boule de métal, l’une des mystiques statuettes de Gladeulfeura, une photo de Geneviève de Fontenay sans son chapeau, mais surtout le clou de la collection, l’une des légendaires Chaos Emeralds. »

System tomba de son siège, Espio tressaillit et Knuckles fit un bond à en défoncer le plafond avec la tête.
- Une Chaos Emerald ! Ici ! S’exclama l’échidné. Où qu’il est, ce Picflouze, je dois lui parler !
- Calme toi, respire ! Lui conseilla l’hérisson qui se relevait de son siège.
L’agitation qui naquit dans la pièce fut aussitôt interrompue par le téléphone qui sonna bruyamment. Le caméléon décrocha :
- Détective du groupe Chaotix, Espio, bonjour.
L’étonnement se lisait sur son visage plus la conversation avec son interlocuteur durait. System et Knuckles le regardaient, interloqués.
- C’est…oui mais nous ne…bon, je vais voir…
Puis il raccrocha et regarda ses deux compagnons :
- Vous n’allez pas me croire…
- Si tu me dis que c’est ce Picflouze qui a téléphoné, ce sera le cas. Prévint Knuckles.
- Presque…c’est le directeur du musée qui veut nous voir.

- Comprenez que je ne peux pas laisser la garde de ma collection à n’importe qui, surtout par les temps qui court, disait Picflouze au groupe Chaotix, pour l’occasion accompagné de System et Knuckles.
Le riche poulet était assis sur un fauteuil de cuir noir à très haut dossier, derrière un bureau très large, fait en bois d’acajou d’un marron du plus bel effet. Ce personnage portait un haut de forme noir et une vieille canne, ainsi qu’une redingote d’un rouge foncé vieillit par le temps. Le directeur du musée, Laked Sly, une taupe en complet deux pièces noir lui donnant un air strict, observait la scène sans rien dire.
Le riche poulet regarda les membres des Chaotix à travers ses lorgnons et continua :
- Je cherche des personnes dignes de confiance, et le directeur du musée m’a parlé de vous.
- Mais, monsieur Picflouze, l’interrompit Vector. Nous sommes détectives, et ce que vous nous demandez, c’est de faire le boulot d’un gardien de nuit. De plus, nous sommes sur une affaire assez urgente.
- Je comprends, mais je suis prêt à vous rémunérer généreusement.
System observait d’un air amusé le crocodile discuter avec le poulet, et chuchota discrètement à Knuckles :
- C’est drôle, ce Picflouze me fait penser à quelqu’un…même tenue…seulement l’autre c’est un grand radin et c’est un canard.
- Ah, à toi aussi ça t’a fait cette impression, lui répondit l’échidné.
- 10 500 Edels la nuit, proposa Picflouze.
- Non, refusa Vector. Ecoutez…
- Oh, s’exclama l’échidné. Pour moins, il aurait tout de suite accepté. Vector serait-t-il devenu bon en affaires ?
- 10 500 Edels et un sandwich jambon-emmental gratuit.
- C’est d’accord, topez la, répondit le crocodile.
System tourna la tête en direction de l’échidné, et lui sourit tout en tentant de retenir une envie d’éclater de rire.
- Ok, ok, oubli ce que je viens de dire…grogna le gardien de la Master Emerald.

- Et pourquoi moi ? S’indigna le caméléon.
- Parce que le narrateur l’a dit juste à la ligne d’au dessus, il a dit le caméléon, lui fit remarquer le hérisson marron. Et un caméléon, c’est discret, ça se fond partout, et c’est joli quand tu le mets devant un mur rose à pois vert, c’est très chic.
- Allez, Espio, on le fera chacun son tour jusqu'à ce que cette exposition se termine, disait Charmy.
- Mouairf…souffla t-il. Et sinon, quelqu’un sait où est Sonic ?
Devant le pas de réponses du groupe, le caméléon comprit tout de suite.
- Il devrait revenir ce soir je pense, supposa Knuckles.
- Bah attends, le coupa le hérisson marron en sortant son communicateur planqué sous son chapeau…Sonic…5…8…ajouta t-il en ajustant la molette de fréquence de son téléphone. Allô, Sonic ? Demanda t-il en collant le boîtier sur son oreille gauche.
- Oui, System ? Lui répondit une voix légèrement grésillante.
- Devine quoi…on a retrouvé une émeraude du chaos.
- Où ? Lui beugla une voix dans l’oreille droite.
Le hérisson marron fit un bond sous l’effet de la surprise, et vit un Sonic qui le regardait avidement, le communicateur collé à son oreille.
En même pas deux dixièmes de seconde, il avait traversé toute la ville pour entendre l’heureuse nouvelle.

La nuit tomba, et la population allait enfin s’endormir plus tôt que prévu, à cause du couvre-feu. Peu à peu, les lumières des foyers s’éteignirent, laissant la ville en proie à l’obscurité et au silence de la nuit, éclairée par une lune presque pleine.
Mais quelqu’un était toujours debout, se dirigeant vers le musée, grande structure dont l’architecture s’inspirait des grandes colonnes de pierres qui composaient les anciens bâtiments grecs. Il monta les nombreuses marches de pierre brute menant vers l’imposante porte d’entrée, et s’arrêta devant les deux gardiens en costume gris qui firent face au caméléon :
- Qui êtes vous ? Demanda l’un des imposants gardes, énorme ours quelque peu bourru.
Espio, en guise de réponse, sortit sa plaque de détective. Ses interlocuteurs comprirent et lui ouvrirent la porte, qui se referma derrière lui quand il eu franchi le palier.
Il était maintenant seul dans le musée.
- Bon, soupira t-il, c’est parti pour une longue nuit. J’espère que les autres trouveront une piste de ce serial-killer en attendant…

Mais le lendemain, à son retour au cabinet de détective, il vit ces visages marqués par la colère et l’échec.
- Qu’est ce qui se passe ? Demanda le caméléon, se doutant de la réponse qu’on allait lui fournir.
Sonic, qui était de retour après avoir fait chou blanc la journée précédente, lui passa le journal du matin sans un mot, Espio le déplia et lu :

« La description qui va suivre étant assez choquante, nous vous demandons de ne pas laisser ce journal à portée de toutes les mains.

Double meurtre la nuit dernière. Deux employés du TerraMuseum ont été retrouvés hier soir dans une ruelle du 14st SakeLake, leurs corps littéralement haché baignant dans un nouveau bain de sang sont désormais totalement impossibles à identifier. Malgré la présence de l’armée, ce mystérieux meurtrier continu ses atrocités, au nez et à la barbe du gouvernement local.  D’après Mr.LakedSly, directeur du musée, les malheureux ont été tués lors de leur ronde. Un dossier complet sur les évènements portant sur « celui que l’on voit avant de mourir » en page 14, ainsi qu’un reportage complet sur le sinistre de la cité d’Argent, page 32, et les fameuses recettes de Bree Fou Le Kamp en page 52 »

- J’étais tout près du lieu où ça s’est passé, murmura Espio.
- Et nous, bien sur, on a rien trouvé ! Se lamenta Vector. Et regarde, pourquoi il se décide à attaquer cette nuit là à l’est de la ville, alors que la plupart du temps il était à l’ouest ! Qu’est ce qu’il veut ? Il cherche quelqu’un en espérant tomber sur lui au hasard et vu qu’il l’a pas trouvé à l’ouest il part à l’extrême opposé ?
- Non, réfuta System. Un assassin n’agit jamais de la sorte, c’est illogique et totalement déstructuré comme méthode. Peut-être qu’il ne cherche pas quelqu’un…mais…
- Quelque chose ? Suggéra Knuckles.
- Et pourquoi il attaquerait à l’est juste à ce moment ? Demanda Sonic.
- Eh ! Mais ! S’exclama Espio en fixant le hérisson marron qui était affalé dans le fauteuil.
- Tu veux dire que ?
- Oui !
- Mais c’est bien sur ! S’exclama Charmy.
- Effectivement, approuva Knuckles.
- Allons y ! Suggéra le hérisson bleu en courant en trombe vers la sortie.
- Eh mais, balbutia Vector avant que tout le monde quitte la salle.
Seul restait la le crocodile, dubitatif, se demandant qu’est ce que avaient compris tout ceux qui étaient la auparavant.

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Chargement des fichiers, réarmement.
Check-up : 100% des capacités.

Deux petites lumières vertes percèrent le noir du bunker souterrain. Aussitôt après, des tubes néons s’allumèrent. Le grand garage fut éclairé, mettant à la lumière beaucoup de matériel mécanique et électronique disposés dans ce qu’on pourrait appeler un bordel organisé. Le robot analysait l’endroit où il se trouvait, avant de faire un pas en avant et de se détacher de ses nombreux fils d’alimentation, descendant de la sorte de piédestal noir qui lui était attribué. D’une voix mécanique, il balbutia :
- Unité 102-Gamma…Récupération des Emeraudes…tache enclenchée…Scan et analyse en cours…

- Quatre jours, le gros, quatre jours ! Chantonna La Méchanceté, assis sur une étagère, observant le docteur construire frénétiquement tout en se balançant sur une étagère.
- Je sais ! Lui répondit-il…et tu va voir, tu va pas être déçu de ce que je te concocte, continua t-il dans un murmure, un léger sourire aux lèvres, tout en vissant les jointures du cœur électronique qui continuait à battre furieusement.

Quand soudain, il lâcha son tournevis par surprise.
 
Un nouvel hurlement retentit, déchirant d’atroce douleur. Ce n’était plus le cri d’un pauvre prisonnier qui tenailla les oreilles d’Eggman, mais celui d’un être marqué par la souffrance à qui on lui avait arraché son humanité de force.  

Robotnik reprit son tournevis, et prononça une nouvelle fois ce qu’il venait de dire dans un nouveau murmure :
- Tu vas pas être déçu…

Mais cette fois-ci, il ne souriait plus.

...
"C'est le plus grand boss de tout'la ville! Piiiiiicflouze, Piiiiiiicflouze! C'est l'plus puissant de Pouletville Piiiicflouze, Piiiiiicflouze!"
 
Geek >.<

Euh... Dragon Ball?

Ah, là je vois pas...

Woh... Alors ça par contre c'est collector!

Bof, quel manque d'originalité >.<

Tiens au passage, ptite correction: court

T'as deux fois utilisé le mot large... Ptet qu'il faudrait varier?

NAN! Que de dépravation x_x Un Sly... Représenté par une taupe... Tu viens de jeter la honte sur les marguays x_x


...

*vomit*

Oh, il manque un mot, ici!

Et moi je dis, Vive Eggman >.< Ce mec est charismatique, mais il sert vraiment de bouffon ces derniers-temps... Sauf dans Sonic Chronicles! Dans ce jeu, les caractères de tous les persos sont ridicules... Sauf celui d'Eggman qui a une classe infernale :o

Hum bref, j'ai trouvé d'autres fautes que celles que j'ai relevé... Mais je les ai laissées dans le texte... Car je préfère laisser le boulot à Miko xD

Hahaha, Vector est devenu bon en affaire? C'est la meilleure! ( Dit, j'espere qu'il est bon son sadwichs!)
Aloooors, pour l'assassin... il veut vraiment avoir son objet ( J'ai devinée !) pour faire mourir le peuple comme ça! Et dire que Espio était juste à côté... Snif*

Qu'est-ce qu'il fabrique Eggman?  c'est vrai qu'il a un certain charme, c'est mon méchant préféré :D Baaah oui! Sans méchant, pas d'histoire xD mais bon, qu'est-ce qu'il manigance pour La Méchanceté? c'est quelque chose de méchant ? >.< ! ok je la ferme...

Beeeeeeeen pour les fautes d'orthographes, je ne peux pas vraiment aider.... Il y a deux expertes ici! hihi ^^'
Alors comme d'habitude, ma conclusion.....
Continue, j'aime toujours ( même si je prend du temps à lire...) Je ne lâcherais pas (demande a Rekkua!) Si je dis que je ne lache pas, et bien je vais t'avoir à tes pattes :D ( ok, ok à tes pieds, si t'insiste!) Et bonne chance han! À plus!

rekkua : je vois que tu t'es amusé à chercher les références hein ^^
Gladeulfeurah, ça vient du Donjon de Naheulbeuk, et tu as manqué une référence à Desperates Housewives  :)
Allez, cherche moi ça XD
Et avec cette fois ci dans ce chapitre, une référence à du cinéma d'animation, je te laisse deviner quel film.

Pour Eggman, il est vrai que depuis un certains temps, il est le guignol de service, le grand méchant plutôt bête...personellement, je sais pas si je réussis, ça c'est aux lecteurs de voir, mais je tente de le rendre le moins ridicule possible...
En tout cas, il aura lui aussi son heure de gloire.

Floresita : Ce qu'il manigance pour la Méchanceté...bah vois donc cela dans ce chapitre ^^
PS : J'aime ta fic ^^

Allez zou, prochain chapitre !

Toutefois, à partir de maintenant, la parution sera moins rapide, comme j'avais écris les premiers chapitres en avance, il me suffisait juste de remanier et poster.
Là, je dois maintenant écrire tout le chapitre.

Chapitre IX : Sur la piste de celui qui lui ressemblait…

Picflouze était en train de compter, assis dans son fauteuil face au large bureau, ses billets et pièces qui scintillaient à la lumière du soleil que filtraient les grandes vitres qui se trouvaient derrière ce personnage avide de monnaie sonnante et trébuchante. Sa concentration fut interrompue quand les portes de bois précieux s’ouvrirent, laissant passer un groupe de personnages, un caméléon en tête. Aussitôt, le poulet cessa toute activité et se leva pour serrer la main d’Espio.
- Mon cher ami, commença t-il. Vous avez fait du bon boulot. Un chèque a été envoyé à votre agence.
- Merci, répondit Espio. Mais je n’ai rien fais de spécial, il ne s’est rien passé au musée la nuit dernière, mais plutôt en dehors.
- Oui, maugréa le milliardaire. Une bien triste affaire.
- D’ailleurs, je dois vous poser quelques questions à propos de ça, continua le caméléon.
- Attends, coupa Knuckles. J’ai une question à lui poser avant.
Les regards interloqués se posèrent sur l’échidné :
- Euh…hésita Espio, vas-y…
- Où avez-vous trouvé cette émeraude ?
- Et bien, répondit le poulet, je l’ai trouvé lors d’un voyage dans le désert de la Mortem, dans une pyramide où quelque chose avait percé l’un des murs. Les habitants racontent qu’il s’agissait d’un avertissement, que si on continuait à profaner les tombes, la pluie bleue de la mort s’abattrait sur les villes…Balivernes, termina t-il avec un rire. C’était cette émeraude, bleue, de surcroît.  
- Vous êtes donc allez la récupérer dans cette tombe alors ? Questionna l’échidné, impassible.
- Quand il y a un trésor quelque part, je me fiche des croyances locales, répondit le poulet d’un ton légèrement plus dur. Aucune pièce rare ne m’échappe, même protégée par des croyances..
Peu à peu, un sentiment de dégoût apparu sur le visage de Knuckles. Il resta quelques secondes sur place, silencieux et pensif, et bifurqua ensuite vers la grande porte de bois. Avant de la refermer, il lâcha une dernière phrase :
- Ces trésors vous échapperont un jour…
Et il claqua la porte brutalement.

- Mais pour qui il se prend ce type ? Se demandait l’archi-milliardaire. Enfin bon, laissons tomber, que vouliez vous me poser comme questions Monsieur Espio ?
Le caméléon ne semblait pas avoir entendu, il continuait à observer la porte où se tenait le gardien de l’émeraude il y a quelques secondes.
- Monsieur Espio ? Insista l’exa-giga-milliardaire.
- Euh, excusez moi, répondit précipitamment le caméléon, sortant de sa rêverie. Veuillez vous rasseoir.
- Mais que se passe t-il ? Je veux savoir ! Exigea l’ultima-mégatop-ultra…

Restons en à milliardaire, voulez vous ?

- C’est à propos de votre collection, demanda le caméléon qui s’asseye à son tour. Avant d’exposer vos pièces, vous avez du les acheminer jusque dans notre ville non ?
- Oui, acquiesça le poulet, ne comprenant pas trop où le détective voulait en venir.
- Où les avez-vous entreposez ? Indiquez moi ça sur cette carte s’il vous plait, lui demanda le caméléon en lui faisant glisser le grand bout de papier.

De sa réponse allait être le tournant de cette enquête.

- Ici, indiqua Picflouze.
Son doigt était posé vers les quartiers situés à l’est de la carte.
- Et zut…chuchota Sonic à System. Les meurtres n’ont rien à voir avec la collection de ce type, vu qu’ils furent commis à l’ouest…
Espio semblait du même avis, ayant baissé les yeux, déçu. Une autre raison avait poussé cet assassin à bifurquer à l’opposé de la ville.
Mais un hérisson marron, têtu de nature, s’avança et prit la place de détective d’Espio.
- Depuis combien de temps vous êtes ici, vous et votre collection ?
- Un tout petit peu plus de trois semaines, répondit Picflouze.
Un sourire apparut sur le visage de System. Comme la date des premiers assassinats, pensait-il.
- Et, en se référant encore à la carte, où logiez vous pendant les préparatifs de cette exposition ?
- Et bien, ici…et cette fois ci, il indiqua les quartiers ouest, en plein milieu de la zone parsemée de croix faites au stylo, symbolisant les zones où les précédents meurtres ont été commis. D’ailleurs, pouvez-vous m’expliquer quelles sont ces croix ?
L’espoir renaissait dans l’assemblée, tous se rapprochant de la table pour mieux observer la carte.
- Mieux vaut que vous ne le sachiez pas. Et…aviez vous un effet sur vous pendant ces trois semaines ?
- Et bien…hésita le poulet. Oui, la Chaos Emerald, il s’agit de la pièce la plus rare de ma collection.
- Bien, j’en sais assez. Termina le hérisson avant de se retirer de la pièce. Espio, j’imagine que tu sais ce qu’il reste à faire non ?
Le caméléon acquiesça, et Sonic emprunta le même chemin que son semblable, laissant le poulet seul avec un caméléon et une abeille.
- Maintenant, on a un moyen de sauver Tails, et un autre pour boucler cette affaire, disait System à Sonic sans le regarder, marchant dans la grande allée du musée avec l’air déterminé.

- Que je récapitule, Picflouze fut à l’ouest, sa collection à l’est. Et ce malade qui se fait passer pour Tails avait senti que l’émeraude était dans les quartiers ouest, sous possession de Picflouze ? Demanda Knuckles, pesant le pour et le contre dans ce qu’il venait d’entendre.
- Et bien oui, répondit Sonic.
- Mouais, ça se tient…répondit le gardien. Seulement, quelque chose m’inquiète.
- Quoi donc ? demanda le hérisson marron.
- Comment pouvait-il sentir que l’émeraude était ici ou là ? Comment arrive t-il à la détecter ?
Ses deux interlocuteurs se mirent à réfléchir, sans quoi trop savoir répondre.
- Cela m’inquiète beaucoup, rajouta t-il, avant d’apercevoir Charmy et Espio revenir du bureau de Picflouze en descendant les marches du grand bâtiment, qui amenèrent les deux personnages sur une grande place publique où se trouvaient l’échidné et les hérissons.
- Ce soir, l’affaire est peut-être bouclée, lâcha Espio d’un air enjoué, plutôt rare de la part de ce caméléon taciturne.

TerraPole, 00h00, l’heure où les ténèbres sont les plus épaisses. Seul les soldats de l’armée tenaient la garde dans la ville, s’assurant que tout le monde ait respecté le couvre-feu imposé depuis la catastrophe de Silver City.
- Tu devrais arrêter de picoler lors de nos rondes, Clint ! On va mal se faire voir par le sergent !
- C…c’est…c’est ces salauds ! Beugla le dénommé Clint, quelques peu éméché. Mes p…p’tits frères étaient à Silver City, et…et…ces salauds…CES SALAUDS ! Hurla le soldat, au bord des larmes.
- Calme toi, calme toi, lui intima son compagnon. Je vais te ramener au QG.
- …veux les buter, Johnny…put articuler le soldat.
- On passe devant le musée et je t’amène dans un endroit où tu pourras te reposer, dans ton état, t’es dangereux avec cette arme à la main, allez, viens, humpf, t’es lourd…
Le premier aidant l’autre à se tenir debout, les deux hommes passèrent dans la place publique, devant le grand musée, sans remarquer que celui-ci avait la porte entrouverte…

Le schéma intérieur du TerraMuseum est des plus simplistes, c’était un très long et large couloir protégé par un grand vitrail qui laissait passer de chauds rayons de lumières en plein jour. Des portes ouvertes donnant dans de grandes salles où étaient exposées les trésors rythmaient le couloir, toutes séparées d’une bonne vingtaine de mètre. D’autres pièces de collection, moins volumineuses, décoraient les murs du long couloir, donnant un certain style décoratif à ce lieu d’exposition.
Mais l’ombre qui flottait, aussi silencieuse que la mort, n’en n’avait que faire de toutes ces raretés. Pourtant, le cheveu du légendaire joueur de foot-bol Zimdim Zimdam qui se trouvait à sa portée était d’une valeur incommensurable. Non, ce qui l’intéressait, c’était une pierre…
L’inconnu traversa le couloir jusqu’à arriver à son but, un grand escalier de marbre blanc qui débouchait sur une salle ouverte, d’un carrelage en damier rouge et blanc d’un goût fort douteux.
Et là, se tenait son objectif. La Chaos Emerald bleue, majestueuse sous sa cloche de verre, brillante de milles feux malgré le fait que le musée était plongé dans une noirceur totale. L’ombre s’approcha, toujours flottante, vers son but.
De ses mains sans doigts, elle brisa l’éphémère barrière vitrée, ne se demandant même pas si elle avait déclenché une alarme quelconque.

L’émeraude était à porté de main…

Soudain, une brève bourrasque bleue frôla l’intrus, qui se fit chaparder l’émeraude sous ses yeux, suivit d’un flash qui transperça les ténèbres, éclairant le voleur de dos.
- Vous êtes cernés ! Beugla Vector. Retournez vous et…
- Attends, le coupa Sonic, l’émeraude toujours en main. Il s’approcha doucement de l’intrus, remarquant plusieurs détails appartenant à son ami captif. Cette couleur orange…ces deux queux… Tails ? Demanda t-il.
L’interrogé, flottant dans l’air toujours aussi silencieusement, ne répondit pas. Il se retourna doucement, se dévisageant enfin.
- Bon dieu…murmura System.

Eggman ferma le clapet gris et le vissa au ventre de sa création, sous le regard impatient de La Méchanceté.
- C’est prêt ? C’est prêt ? C’est prêtc’estprêtcesprêtcesprêtcéprécéprécépré ?
- Calme toi, grommela le docteur, agacé. Plus que quelques vis, et…voila !
Robotnik regarda son invention d’un air ravi.

Un cube…

- Bah ? Comment ça marche ? Demanda la petite créature.
- Tu as juste à appuyer là, lui expliqua le docteur en lui montrant un petit bouton que La Méchanceté s’empressa de presser.
Aussitôt, le cube se mit à trembler. Soudain, deux bras apparurent sur à la droite et à la gauche, deux petites chenilles se mirent à apparaître et une paires de p’tits yeux, qui ressemblèrent à des jumelles, émergèrent de la boite de métal marron. Il poussa ensuite un petit cri mignon :
- Azbiiiiiii.
- La Méchanceté, je te présente ton robot, AZZB-E ! Annonça fièrement Eggman. Tu peux lui donner n’importe quel ordre rien que par la voix, et tu peux l’éteindre en re-appuyant sur le bouton que je t’ai montré. Pour le recharger, laisse-le au soleil. Un panneau solaire incorporé fera le reste, rajouta le docteur.
- Ouaiis, merci le gros ! S’exclama la petite créature, riante. Bon, j’y vais ! Termina t-il en prenant son nouveau jouet dans les bras. Au fait, trois jours, le gros, trois jours !
La lourde porte de fer se referma ensuite, laissant le docteur seul dans son laboratoire.
- Amuse toi bien avec ton robot, amuse toi bien, dit-il avec un rire mauvais, et une étrange télécommande dans la main…
Il mit ce mystérieux boîtier de métal dans sa poche, et prit toutes les feuilles qui lui ont permis de construire AZZB-E pour les jeter dans la poubelle, il n’en n’avait plus besoin. Quoique…
Un papier retint son attention, et il se mit à la lire en la survolant rapidement. Après réflexion, il la mit sur un bureau, avant de jeter toute la paperasse inutile…

« Note : AZZB-E, sujet n°2
Instauration du cœur mécanique, projet « Heartless »

Attente : Soldat semi indépendant, catalyseur de l’énergie chaotique, arme mobile douée d’une intelligence artificielle élevée, capable d’enchaîner plusieurs fois le Chaos Control grâce à l’énergie chaotique.

Important : Robot hors de contrôle au bout d  cinq jours
Cause : Débordement de l’énergie chaotique, instabilité énergétique.
Résulte une autonomie totale du sujet, capable de se réparer et de s’équiper lui même et une agressivité totalement sanguinaire.
Conclusion : Echec de l’expérience HS « Heartless Soldier »

N.B : se référer aux notes du sujet n°1

Dénomination commune du sujet n°1 : Tails Doll »

Il ressemblait à Tails, mais ce n’était pas lui.
Ce n’était qu’une poupée de coton, où les tissus jaunes et blancs étaient cousus par du gros fil épais. Des mains sans doigts, raccommodées maintes et maintes fois, se trouvaient au bout des bras de cette poupée. À la place des oreilles de renard étaient cousues de grossiers petits rembourrages s’apparentant plus à celles d’un ours. Entre les deux petites mèches qui tombaient sur son front pendouillait toujours cette étrange boule, se trouvant entre ses deux yeux si on le regardait de face.
Et ses globes oculaires, deux grosses billes noires, étaient des yeux de cadavre, n’exprimant rien de vivant.

Juste un sentiment

Tuer.

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH TAILS DOLL EST DE RETOUR!!!! Nooooooooo je vais faire des cauchemarrrd!!!

...
Ok je suis calme xD, Tiiens, je n'aurais jamais pensé à lui! C'Est vrai que au fil  du temps, on a oublié cette poupée! Enfin...

Il poussa ensuite un petit cri mignon :
- Azbiiiiiii.

AZB-E ?... va-t-il trouvé une EVEEEEUH? (xD j'ai adoré ce film! Trooop mignon!)


Zimdim Zimdam
 ... Coup de boule?

l’archi-milliardaire, l’exa-giga-milliardaire, l’ultima-mégatop-ultra…
Tant que ça?  Woaw! @.@

Parlant de lui, par quel miracle il ne C'est pas fait tuer celui-là pour l'émeraude? Je ne souhaite pas sa mort! Aucontraire! je le trouve sympathique! :D
Si non, j'me demande qu'est-ce qui se passera avec Wall-E AZB-E? J'espere que la méchanceté va pas le détruire comme un con parce qu'il trouvait ca, ''méchant'' (benn ya juste moi pour ecrire une connerie de même toute facon, alors... ) Si non je viens de remarquer que tu as une bonne imagination! Tiens... Même si tu t'inspire de film, ou de vieux émission, tu la modifie à la SpaceMoule! SpaceMoule corporation YEAH!
...
Bon comme toujours, continue, bonne chance et j'attend avec patience! ( Je suis sûr que tu posterais tes suites plus vite que moi quand même malgré ce p'tit retardement, vue que tu dois tout reécrire! )

OH, P.S! Merci d'être passé me lire, je pensais que tu n'avais pas vue! ^^'

Hé mais si c'est pas LE créateur du nom de Jean-Robert et René-Bob ( En passant: J'ai dis ça à ma copine et elle est tomber de l'arbre auquel elle grimpait pour aller chercher son ****** de chat et ne s'est même pas fait mal ! Elle riait trop, je pense. Elle te fait dire que t'es pas possible ~~ )

M'enfin, c'pas pour ça que je suis venu t'emmerder ici. C'est pour te dire que ta fic, elle est...

KWAAAAAAAH !

En tout cas, un truc du genre...
Sérieux c'est pas mal, j'aime bien :3

Good luck pour la suite !

Et bien, content que ça vous plaise à vous deux. Toutefois, je vais faire une pause dans cette fic, je dois m'occuper d'autres choses pour l'instant, toutefois, je vous laisse ce chapitre, qui va enfin permettre de déboucher sur une nouvelle phase de l'histoire, terminant les événements Chaotix.

Je savais pas que la force des noms pouvait faire tomber quelqu'un de son arbre ^^

Chapitre X : Et de deux !

Et il s’élança.
Le Tails Doll fondit sur le hérisson bleu, dans un silence qui surprit ce dernier. Il put esquiver de justesse en roulant en dessous de la meurtrière poupée, et en profitât pour lui décocher un mémorable coup de pied qui envoya la créature s’écraser contre un mur.
Aussitôt, tout le monde se mit en position de combat, Espio arma ses shuriken, Knuckles était poings levés, System prêt à bondir et Vector à mordre de sa grande gueule de crocodile.
Charmy, par contre, se tenait en retrait, cette petite abeille, malgré son dard, n’était pas encore taillé pour la brutalité des combats au corps à corps.
Le Tails Doll se releva sans un mot, et à la grande surprise de ses opposants, des griffes de métal surgirent de ses poings, déchirant le tissu blanc, d’où le fait qu’il dut les raccommoder plusieurs fois.
- Qu’est ce que ? Balbutia System. On n’est pas dans les W-Men pourtant !
L’ennemi n’attendit même pas une réaction de la part des amis du hérisson marron pour se rejeter à corps perdu dans la bataille. Knuckles fut le premier à sauter sur la poupée, voulant la mettre K.O d’un coup de poing en plein visage. Il le décocha mais elle l’esquiva d’un simple revers de la tête, et ne prit même pas la peine de riposter, son objectif étant apparemment Sonic.
Celui-ci, l’émeraude bleue toujours à la main, s’était tenu prêt à l’assaut, mais tentait tant bien que mal d’éviter ces lames aussi tranchantes que des rasoirs, déchirant le sol aussi facilement que du papier. La Chaos Emerald le gênait dans ses esquives, et il devait trouver un moyen de s’en débarrasser.

System ne savait pas trop où donner de la tête, ou des poings dans ce cas. La situation de Sonic ne le permettait pas d’attaquer la poupée. Ses griffes tournoyaient, aussi bien devant que par derrière. Pour l’instant, impossible d’essayer une attaque sans risquer de se faire avoir, ou de déconcentrer son allié.
Soudain, il eu une idée. Il prit la première pièce de collection qui était à sa portée, dans le cas présent l’immonde statuette verte de Gladeulfeurah qui trônait sur un piédestal de marbre gris et blanc. Il prit le temps de viser et lança la sculpture qui était sensée représenter une femme, mais qu’on distinguait plus comme une sorte de saucisse avec un visage, vers le Tails Doll.
Elle percuta la poupée et se brisa en milles morceaux, le marbre s’éparpillant dans un fracas assourdissant, déconcentrant un instant l’adversaire de Sonic. Le hérisson, quant à lui, en profita pour s’éloigner aussi rapidement qu’il le pouvait de son étrange ennemi qui se mit à le poursuivre à la seconde suivante. Maintenant que son allié était dégagé, System s’élança.

Knuckles se retourna, et vit Sonic courir un peu partout, poursuivit par le Tails Doll et par System qui lui, coursait celui qui coursait Sonic, donc celui coursant celui qui en voulait à Sonic qui est le premier à être coursé, je sais pas si vous avez suivi…
Il vit toutefois une étrange chose. L’émeraude irradiait anormalement, plus forte que d’habitude, mais cela ne semblait gêner personne dans ce gigantesque couloir, ayant plus la tête à mettre hors d’état de nuire cette poupée. Il se mit à courir, dépassant Espio, pour tenter de mettre fin à la course poursuite qui s’était engagée.

Espio laissa l’échidné passer devant lui, et en profitât pour encore lancer une salve de shuriken qui n’atteignirent pas leur but. Heureusement qu’on pas appelé l’armée, se disait t-il, les soldats ont la gâchette facile et auraient risqué de toucher leurs propres alliés. Inutile de gaspiller plus d’étoiles tranchantes, autant tenter de d’abord récupérer l’émeraude pour laisser les mains libres au hérisson bleu.  Il tenta de se mettre dans le champ de vision de Sonic, et l’alerta d’un signe de la main :
- Lance l’émeraude ! Cria t-il.
Il n’eut pas fallu le répéter deux fois, le hérisson lança la Chaos Emerald en direction du caméléon. Soudain, le Tails Doll bifurqua et se lança à la poursuite de la précieuse pierre qui filait en vol plané vers Espio. Ce dernier vit la réaction de l’ennemi et s’élança à la réception du projectile. C’était soit lui, soit la poupée…

À cet instant, le monde semblait devenir immobile. C’était un duel qui s’était engagé, sous l’œil ébahi des protagonistes de cette histoire, retenant tous leur souffle. Mais qui de Espio ou du Tails Dolls allait en sortir vainqueur ?

Et ce fut le caméléon qui fut le plus rapide !

Mais à quel prix…

À la seconde où il empoigna l’émeraude, la poupée tendit son bras qui parti à la rencontre de l’abdomen d’Espio. Il eut le souffle coupé par le choc, tandis que son ennemi s’envolait avec lui vers le plafond, immense verrière qui laissait passer les rayons blafards de la lune.

Sous le regard effaré de tout ce mnde, la poupée emmenait son ennemi hors du musée en explosant le plafond dans un fracas de bris et de verre. Ceci fait, il prit le caméléon à la gorge et l’envoya s’écraser à terre dans une sauvagerie toute aussi monstrueuse que silencieuse.
C’était le bon moment pour l’achever…

Du bruit, la douleur, puis plus rien. Espio rouvrit les yeux, et constata qu’il était allongé dans une ruelle sombre…éclairée par une boule rouge qui fusait vers lui !
Dans un réflexe digne des plus grands maîtres d’art martiaux, il roula sur le côté et entendit le bruit de griffes d’acier qui se brisèrent sous le choc. Espio comprit et fut vaguement soulagé qu’une des armes de la poupée fût désormais hors d’usage.
Mais cela n’affecta pas la sauvagerie qui guidait l’être de tissu. Au contraire, il se ruait sur le caméléon qui n’eu cette fois –ci d’autre choix que d’armer son poing qui tenait l’émeraude bleue.
Il prit son élan, et fondit sur son ennemi en ajustant le coup qui allait sûrement être le dernier.
.
La pierre scintillait de plus en plus.

Il arma son poing, dan la ferme intention d’en finir.

La ruelle fut éclairée d’une incroyable lueur bleutée.

Il frappa.

Son poing percuta de plein fouet le ventre du Tails Doll, le caméléon ayant été plus rapide sur cet ultime coup. Puis soudain, une lumière aveuglante.

Espio fut soufflé dans ce qui s’apparentait à une explosion, l’onde de choc l’envoyant s’écraser sur un mur. Et de la cacophonie de l’explosion se mêlait un hurlement inhumain.

- Une seconde Chaos Emerald ? S’exclama Knuckles tandis qu’il aidait Vector à monter sur le toit. La lueur fit une ligne droite vers le ciel d’un noir d’encre, éclairant une bonne partie de la ville.
L’échidné n’attendit pas ses compagnons et fonça vers le lieu où la lueur brillait de milles feux.

Eggman s’étrangla à moitié quand il vit ce petit point de lumière qui scintillait dans le ciel. Des Chaos Emeralds ! Soit Gamma en avait déjà trouvé deux, soit c’était Sonic. Dans les deux cas, cela l’arrangeait, il ne fallait surtout pas que ces précieuses pierres tombent aux mains des Dwarlords.

Dans la pénombre, Tails n’avait plus la force de bouger. Il était assis et adossé sur le mur de sa cellule, et son front se collait à la vitre de la grande baie vitrée. Le renardeau ne pensait plus, son cerveau totalement à l’arrêt. Il n’avait même pas réagi de ne serait-ce que d’un haussement de sourcil quand il vit cette lumière, ce petit point qui brillait sur sa planète.

- Qu’est-ce donc cette lueur ? Se demandait Le Pouvoir de son inquiétante voix.
- Aucune idée, lui répondit un vieillard dans une robe d’un blanc immaculé, coupant totalement avec sa peau d’un noir ténèbres. Peut-être devrions nous envoyer La Tisseuse voir de quoi il s’agit.
- Bien, approuva le géant en armure. Mais surtout, qu’elle ne fasse aucune victime.
- Je vois, répondit le vieil homme. Vous voulez récupérer le maximum d’âmes pour la « Moisson ».
- Si BlackDoom ne s’était pas interposé, cette stupide cérémonie n’aurait jamais eu lieu ! Pesta la créature à la tête de la flotte extra-terrestre. Aucune victime, est-ce clair ?
- Bien, approuva son interlocuteur, qui se retira silencieusement, laissant Le Pouvoir seul.
L’être gigantesque resta silencieuse, assis dans son trône des plus imposants. Il se passa ensuite sa main gantée d’un lourd engin de mort sur son cœur.
Sous son casque, il serra les dents :
- C’est pour bientôt…qu’est-ce que c’est insupportable…

Espio se releva.
L’émeraude ? Où était-elle ? Et cette poupée ? Il se mit à la recherche de la précieuse pierre en se mettant sur ses gardes. Il ne savait pas où son ennemi pouvait se cacher.
Puis il vit une légère lueur qui commençait à s’éteindre sous des gravats. Le caméléon s’en approcha et creusa. Quelle fut sa surprise quand il vit dans les décombres :
- Deux Chaos Emeralds ?
Aussitôt après, il entendit une sorte de complainte, mêlée de douleur et de colère, dans son dos. Il se retourna, se mettant entre les émeraudes et le Tails Doll qui flottait avec difficulté.
Son corps de tissu était déchiré, la moitié du visage brûlait, lui donnant un air de démon des enfers.
Détail morbide : cette chose était totalement éventrée, laissant tomber son coton blanc…

…mais surtout, un cœur mécanique pendait, retenu par des fils d’alimentation. Il battait d’une furieuse colère, la complainte morbide qui sortait de la bouche cousue du Tails Doll prouvant cette thèse.

Espio fut quelque peu dégoûté malgré ses nerfs d’aciers. Ce mécanisme ressemblait à s’y méprendre à l’organe vital de tout être humain, et il semblait « saigner », le coton étant bien sur l’allégorie de l’hémoglobine.
- Où sont-elles ?
Le caméléon se retourna et vit Knuckles qui arrivait en trombe.
- Ici, juste derrière moi, lui indiqua t-il. Mais la poupée n’est toujours pas…
Il reposa son regard sur la zone où se trouvait le Tails Doll, et à sa grande surprise…il n’était plus là. Envolé, disparu !
- Où est-il ? Demanda Knuckles.
- Il…il s’est enfui, lui répondit le caméléon.

Quelques secondes plus tard, les compagnons du gardien de l’émeraude mère et du détective Chaotix, suivits ensuite par les soldats de l’armée, débarquant dans une cacophonie de sirènes et de bruit de moteurs.

Au loin, une ombre à la boule rouge pendouillant sur son front s’enfuyait des lumières de la mégalopole dans ce qui semblait s’apparenter à un hurlement de rage.

Tandis qu’une autre, ressemblant à une araignée, s’approchait silencieusement de la ville de TerraPole, suivit d’une ribambelle de « petits »……

Ouf! Chapitre enfin lus! bon j'ai repéré p'tites fautes( ouaiiis j'suis capable aussi!)

Sous le regard effaré de tout ce mnde
 Il manque un ''o'' naaah?

Il arma son poing, dan
 Benn la il manque un ''s'' la....

bonn okkk, 2fautes de frappes, sans doute xD benn j'ai trouvé quelque chose aumoins!

L’être gigantesque resta silencieuse
Je pense que tu devrais le mettre au masculin... Non? c'est LE pouvoir, et c'est UN être.... Silencieux


Bonnn laisson les fautes maintenant!
Alors, où il va Tails doll? hey! reviens! c'est pas fini!!! ( même s'il est ''presque'' amoché xD)
Et puis pauvre le vrai Taiiiils! il se pose même plus de question! Aaaaaaaaw :(
et puis Gamma, c'est quand qu'on va le voir hannn? hmmmp!
En tout cas, comme toujours, j'attend comme toujours une belle suite! Continue toujours, je ne lâche pas! :)

Très bonne fiction, j'avais commencé a faire un petit bloc note des incohérences mais au final les derniers chapitres ont totalement contredit mes attentes dans le bon sens :) félicitations. Voilà ce que j'ai pu noter au passage si ça t'interesse.

-Je ne suis pas trop sur mais il me semble que dans les premiers chapitres tu fais la transition directement de Knuckles et Sonic a l'autel de la Master Emerald vers le labo de tails, est ce que le labo de tails est sur Angel Island?Je peux me tromper après mais il me semble que c'est ce que j'ai lu. Rendre la nuance plus claire dans tous les cas serait souhaitable
-Chapitre IV =>Tails se dote au début du chapitre d'une volonté de fer qui ne lui ressemble pas. Généralement lorsque Tails est livré a lui même, il a tendance a reposer sur sonic et a penser qu'il viendra le sauver. La situation peut ensuite evoluer au fait que Tails se prenne en main (Comme dans SA et SA2) mais généralement pas dès le départ
-L'attitude d'Eggman dans le chapitre IV, retenir les cris tout comme être impertinent ne lui ressemble pas. Eggman n'est pas vraiment le genre de personne a étaler son ego dans une situation de vie ou de mort ou quand il ne possède aucun moyen de s'en tirer pour le moment selon moi. Au contraire, plus il aurait crié, plus ils auraient eu une chance de le laisser tranquille. Eggman est un "backstabeur" de première, et profitera de la première occasion pour trahir, et ça se voit très bien dans la suite de ta fic. Mais il y a quelque chose de ridicule et de pathétique dans le Eggman sans défense qui le rend attachant et qui pousse les ennemis a ne pas se mefier de lui
-Les Dwalords n'ont pas réussi a exploiter la puissance des Chaos emerald et ils arrivent néanmoins a triompher de la flote navale d'Eggman?L'armée de Black Doom rivalisait avec celle ci et seulement pour deux raisons
*Ils utilisaient de la bio-technologie, ce qui n'était pas le domaine du professeur
*Ils avaient Shadow avec eux.
Si les Dwalords sont capable de vaincre Eggman avec leur équipement de base ils devraient être capables de renverser les Black arms d'eux même, surtout en partant du fait que Black Doom est mort et que le serpent n'a plus de tête.
-Chapitre 6 la scène des comunicateurs avec les numéros de fréquence est inutile, y'a aucun interêt que le lecteur sache quel numéro correspond a qui.
-Chapitre 6: Tails se prend une hallebarde dans le dos un coup "profondement enfoncé"...Je sais pas si tu te rend compte que c'est pas rien une HALLEBARDE dans le dos et que Tails est plus petit qu'un humain  XD il devrais être mort je crois que tu surestime l'endurance de Tails. Même si c'est dans une salle de régénération super rapide tu sais. une fois que la vie est partie, elle est partie. Les tortures n'ont pas a être aussi impressionantes tu sais, au contraire, celà rafferme la victime dans son opinion d'être injustement persécutée. Il faut laisser du temps entre les blessures. Une torture chinoise célèbre consistait a enchainer un prisonnier a un rocher sous une stalagmite de laquelle tombait toutes les cinq secondes une unique goute d'eau sur son crâne. Le supplice durait des années, mais au fur et a mesure, la goutte creusait un chemin a l'interieur du crâne de l'homme qui perdait de plus en plus la raison a force de solitude avant une mort longue et atroce.  Evidement dans ton cas, tu n'a pas besoin d'un truc aussi long, mais il faut te dire que le dos est de loin une des zones les moins sensibles du corps, si tu veux provoquer une douleur aigue, attaque sous les ongles, et dans les reins, la douleur reinale est la douleur la plus puissante que tu pourra provoquer chez l'être humain.

Mis a part ça tes textes semblent un peu brouillon malgré tout, tu devrais essayer de mieux gérer la répartition dialogues/descriptions, en evitant de te perdre trop dans l'un ou dans l'autre et en créant des paragraphes descriptifs. Demande toi si les dialogues que tu met en place font vraiment avancer l'histoire ou sont attachants.

Mais dans un sens général tu as bien saisi le carractère de chaque perso alors encore bravo :)

Mention spéciale pour tails doll :)

Alors, alors, passons avant tout aux posts des lecteurs :

floresita : quand je te lis, j'ai l'impression de lire un résumé du chapitre lu XD, c'est génial pour les flemmards.
Pour ce qui est de Gamma, je pense le faire intervenir dans pas longtemps, mais son véritable rôle ne sera pas pour tout de suite.
Et le Tails Doll...ahah, surprise ^.^
En tout cas, merci d'être fidéle à mes écrits.

Viper Dragoon : Oh ? Un nouveau lecteur, mais qui a déjà fait ses armes sur ce forum apparemment.
Avant tout, merci pour l'intérêt que tu portes à ma fic, j'imagine que ça a pas du être facile à lire tout ça.


Alors ça, j'imagine qu'il faudra que tu t'y attende encore. J'essaie toujours d'apporter une explication plausible à un événement qui semble un peu farfelu ou je ne sais quoi.


Là, j'avoue, j'ai peut-être envoyé la sauce un peu trop fort. Toutefois, je ne pensais pas l'avoir doté d'une volonté de fer, mais plutôt d'un instant de bravoure comme on peut tous en avoir (ouais, moi quand j'écrase une araignée, c'est que j'ai fermement pris mon courage à deux mains, je déteste ces sales bestioles).

Le problème de la hallebarde, tu me sembles plus connaisseur, donc j'imagine que tu as raison. Je pense que tu as vu les références qui parsèment le récit, je me suis basé sur la légende de Prométhée et du supplice éternel que lui ont infligé les dieux de l'Olympe pour avoir apporté le feu sur terre pour celui de Tails, mais peut-être est-ce trop pour le renard ?


Sur ce coup, j'ai longuement hésité quant à savoir quel comportement je devais lui faire adopter.
Je l'ai toujours trouvé ridicule dans les derniers épisodes de Sonic. De plus en plus immature, paradoxal pour un génie, et quelquefois pathétique, alors qu'il y a moyen de faire un véritable méchant tout en gardant son côté humoristique (notamment dans ce chapitre, pitite scène comique entre La Méchanceté et Eggman). Je voulais lui rendre ce côté "genius" et "génie-al" (ouarf le jeu de mots !). Je vais quand même me pencher sur ce point que tu as souligné.


J'ai souligné que leur technologie n'était basée que sur l'armement, au dépit de la science, d'où leur armement nettement plus sophistiqué que celui d'Eggman. Ensuite, pour ce qui est du cas de BlackDoom, tu souligne quelque chose qui te sembles incohérent, et pourtant, j'ai encore mon explication dessus qui sera expliqué dans cette fic (je t'avais dis que tu devras t'attendre à des explications ^^)

Enfin, je prends note du coup des numéros de communicateur et du fait que le texte est un peu brouillon. J'espère qu'avec le temps, ce problème s'arrangera.


A quand le retour de ce personnage dans un Sonic ? ^^

Alors, alors, voici donc le onzième chapitre, qui clôt le cycle Tails Doll/Chaotix. Le prochain inaugurera celui du voyage vers les Chaos Emeralds, et aussi autre chose que vous pourrez constater vers la fin du chapitre.
En esperant qu'il vous plaise autant que je l'ai écrit.

Chapitre XI : Les fils du passé

« Un mot qui reste collé aux lèvres des Terrapoliens aujourd’hui :

Chaotix

Le célèbre groupe de détectives a tenté hier soir d’arrêter « celui que l’on voit avant de mourir ». Une opération audacieuse consistant à utiliser la Chaos Emerald de Monsieur Picflouze comme appât, pour ensuite le surprendre et l’obliger à se rendre.
Malheureusement, ils durent user de la force pour stopper ce fameux assassin qui s’est finalement enfui.
Cet échec démontre une nouvelle fois l’incompétence des forces de l’ordre qui sont incapables d’assurer la sécurité de leurs citoyens.
Devons nous revoir la formation de nos gardiens de la paix ? Cette boite de détectives qui coûte à l’état doit-elle fermer ?
Un reportage traitant de cette question par notre envoyée spéciale Rita Steeker en page 12.

Ne manquez pas non plus une interview exclusive de monsieur Y.Kana, de son ras-le-bol de la société SAGA et de la surexploitation de son personnage fétiche Seulow, la tortue la plus lente du monde page 24. »

- Mais j’y crois pas ! S’exclama Vector avec colère, en passant le journal à System.
- Ah bah ça, fit remarquer le hérisson en lisant la page de couverture. Steeker, crois pas qu’elle allait te manquer celle-là.
Le groupe s’était retrouvé dans la pièce où se déroulaient les mises au point et avances d'une enquête.
- Mais nous avons récupéré une émeraude, souligna Sonic joyeusement, en brandissant les deux pierres, assis dans le fauteuil de cuir de la salle de briefing des Chaotix.
- Par contre, il y a quelque chose que je ne comprends pas, coupa Espio en se tournant vers Knuckles. Comment cette émeraude est arrivée ici ? C’était quoi cette lueur quand j’ai frappé cette poupée ? Pourquoi ressemblait t-elle à Tails ?
L’échidné prit le temps de réfléchir afin d’ordonner sa prochaine phrase.
- Je peux t’apporter une réponse pour les deux premières questions. La troisième, je ne saurais quoi dire…Commença t-il en prenant les Chaos Emeralds verte et bleue des mains du hérisson supersonique. Je pense que l’émeraude était…dans cette poupée.
- Comment ça, dans ? Se demandait Charmy.
- Hier soir, je ne sais pas si vous l’avez remarqué, mais l’émeraude bleue scintillait fortement quand cette chose était aux trousses de Sonic.
- Oui, et ?
- Ce scintillement a une signification. Il faut savoir que les émeraudes s’attirent entre elles, et ce scintillement d’une des pierres signifie qu’une autre est dans les parages. De plus, remarquez que le ventre de cette poupée était recousu. Comme le reste d’ailleurs… Elle a du se la mettre dans le corps, il est facile de dissimuler quelque chose dans ces trucs.
- Et l’explosion ? Coupa Espio.
- J’y viens, j’y viens. Assura le gardien. Dis moi Vector, y a-t-il quelque chose de fragile dans cette pièce ?
- Euh…hésita t-il. Y a bien ma collection de caleçons en résine dans un placard. Attends, je vais mettre tout ça dans la pièce d’à côté.

- Bon, voila, et alors ? S’impatienta System.
Le gardien tendit les deux bras en avant, une émeraude dans chaque main. Il les écarta, sous le regard interrogateur des autres personnes dans la salle…puis subitement, il fracassa les pierres entre elles !

Une lueur mêlée de bleu et de vert engloutit la pièce dans une énorme bourrasque, aveuglant certains, faisant chavirer d’autres à la renverse, dans une cacophonie pas possible.

Puis le calme revint. La télé était par terre, heureusement intacte, les chaises se trouvaient ici et là, et le bureau s’était carrément retourné, éparpillant les feuilles et autres stylos un peu partout.
- Qu’est ce que c’était ? Balbutia Sonic, caché derrière le canapé, en observant le gardien qui regardait son entourage d’un air amusé.
- Simple…répondit l’échidné. J’ai tout simplement voulu mettre le bazar dans cette pièce.
- Merci, on l’a remarqué ! S’exclama Vector en se relevant. Mais ça explique pas comment t’as fais !
- Par la volonté. Continua le gardien. Je vous explique : les émeraudes peuvent agir pour le bien, comme pour le mal, tout cela dépend de leur propriétaire.
- Oui, et ?
- La volonté de faire le bien ou le mal peut être « retranscrite » en des laps d’énergie. Par exemple, Espio, tu as frappé sur cette poupée avec ton poing tenant l’émeraude n’est ce pas ?
Le caméléon acquiesça d’un signe de la tête.
- Et à quoi pensais tu avant de frapper ?
- A mettre cette chose hors d’état de nuire.
- La volonté de vaincre ton ennemi, souligna Knuckles. Et en frappant le ventre, tu as créé un choc entre les deux émeraudes, donnant lieu à une sorte d’explosion qui put mettre cette poupée hors-circuit. Bon, généralement, un fort choc entre deux émeraudes crée une petite explosion d'énergie, mais couplée à cette volonté que tu as eue, elle a été multiplié.
- Et si j'ai la volonté de passer une soirée seul avec la plus belle des danseuses du Crazy Horse du coin, ça marche aussi ? Demanda System.
- Euh…non.
- Et pour faire peter le monde, il me suffit d’avoir deux émeraudes ?
- Tu vas longtemps continuer avec tes questions idiotes ? S’énerva Knuckles. Ne crois pas que tu puisses faire ce que tu veux, quand tu veux avec ces pierres ! On ne les contrôle pas quand on a envie, ce genre de phénomène ne survient que sur le coup d’une émotion forte.
- Et pourquoi toi, tu as réussi à mettre la pièce s’en dessus dessous comme ça, juste parce que tu le voulais ? Demanda Charmy en ramassant les feuilles volantes.
- Ma proximité avec l’émeraude mère. Toutefois, j’ai juste plus de facilité, c’est tout…il n’y a qu’une seule personne qui est capable de faire ce genre de choses quand il veut.
- Qui ? Interrogea System.
L’échidné regarda Sonic, qui semblait avoir compris de qui il parlait.
- Shadow…murmura le hérisson.
- Oui, la forme de vie suprême, capable d’utiliser la téléportation à son bon vouloir, le Chaos Control. C'est une autre forme de volonté retranscrite par l'émeraude.
- Votre gars doit être sacrément puissant alors. Dit System en aidant Vector à relever le bureau et le remettre en place.
- Oui…se disait Sonic…il l’était…et pour ce qui est de récupérer l’émeraude auprès du poulet ?
- Eh…j’ai mon idée…dit Espio avec un sourire.

- Comment ça, saisie ? S’étrangla Picflouze.
- Vous avez bien compris. S’énerva Knucles en frappant du poing sur la table. Cette pierre est trop dangereuse pour être un vulgaire objet d’exposition. Elle met la vie des citoyens de cette ville, et vous par la même occasion, en péril ! Elle attire les criminels, d’ailleurs, on ne vous l’a pas dit, mais à plusieurs reprises, vous avez failli y passer !
- Abandonner MON émeraude ? Cria le poulet, se mettant subitement debout en bousculant son fauteuil de cuir. Vous n’avez pas les droits administratifs, cette pierre m’appartient de droit !
- Pas si sûr. Annonça Espio en rentrant dans la grande salle circulaire, accompagné par un personnage bâtit comme une armoire normande..
- Ah bon ? Ria nerveusement le milliardaire. Prouvez le ! Et qui est cet homme derrière vous ?
- Jak-Nel-Kraker, responsable des relations internationales de Mortamoria, pays du désert de la Mortem. Répondit sèchement l’intéressé.
Le dénommé Nel-Kraker était un ours des plus imposants, habillé d’un costume deux-pièces d’un bleu sombre, se mariant harmonieusement à son pelage qui variait dans les différents tons de marron. Son regard déterminé, ses griffes aiguisées et ses dents acérées lui donnaient un air plus que menaçant. Une qualité appréciée dans ce genre de métier.
Et je suis dans le droit de vous demander la restitution de l’émeraude, continua t-il.
- Ridicule ! S’exclama Picflouze. Et de quel droit vous…
- De quel droit vous vous permettez de profaner les tombes de nos ancêtres, de les fouiller sans autorisation de notre état ? Questionna le Mortamorien. Tout ça pour récupérer une émeraude, certes précieuse, mais qui ne justifie pas le fait de saccager le dernier lieu de repos de nos rois des temps passés !
- Mais vous vous rendez compte de la valeur de cette…
- Il n’y a pas de mais ! S’exclama l’ours d’une voix rugissante, faisant retomber le milliardaire dans son fauteuil. Alors, c’est bien simple. Soit vous rendez cette pierre à ces jeunes gens, et vous indemnisez les dégâts causés dans la pyramide par des travaux et une certaine somme d’argent, auquel cas l’affaire sera classée. Au contraire, nous vous attaquerons en justice !
Sur ce, le poulet resta silencieux, le visage tiraillé entre la peur et la colère. Une telle affaire pouvait entacher sa réputation…Il maugréa avant de lâcher difficilement :
- J’accepte…
- Bien. Conclua Nel-Kraker d’un air satisfait. Je vous attends demain pour signer les clauses de votre engagement ici même.
L’imposant responsable des relations internationales de Mortamoria fit demi-tour en direction de la grande porte de bois. Il salua les Chaotix avec un sourire avant de s’en aller. Sonic, System, Vector, Espio et Charmy lui emboîtèrent ensuite le pas.
Seul restait là Knuckles, qui fixa le poulet visiblement bouillonnant de rage dans son fauteuil. L’échidné esquissa un sourire, et lâcha avant de quitter la salle :
- Je vous avez dit que vos trésors vous échapperont un jour…
Il sortit de la pièce d’un air ravi, sans se retourner malgré les jurons que déblatérait le milliardaire contrarié.

- Une bonne chose de faite ! S’enjoua Sonic.
- Et maintenant ? Demanda le caméléon.
- Nous…commença le hérisson en s’arrêtant et fixant cette fois-ci le ciel. Nous avons deux émeraudes, nous devons retrouver les cinq autres au plus vite. Et vous les Chaotix ?
- Remplir de la paperasse, comme après chaque enquête…soupira Charmy. Mais après, on pourra vous aider non ?
- Oui, acquiesça Espio. Nous resterons en contact grâce à nos communicateurs.
- Mais comment comptez vous repérer les émeraudes ? Demanda le crocodile.
- Grâce à celles qui sont en notre possession, je peux approximativement savoir dans quelle partie du globe les autres se situent. Répondit Knuckles. Mais précisément, ça, j’en serais incapable.

- Et bien…s’étonna System en observant devant lui, au loin. Le lieu où tu t’es battu est encore encadré par la police, Espio ? Demandait-il en voyant les gardiens de la paix stationnés autour de l'endroit où Espio a combattu la poupée pour la dernière fois.
- Il faut les comprendre, lui répondit Vector. Cette chose a fait du carnage ici, et si ils peuvent trouver un moyen de suivre ce truc à la trace, ils hésiteront pas. Et cela passe d’abord par un travail d’investigation sur le terrain, pour trouver des indices.

Le groupe passa par la place publique du quartier, entourée d’arbres verdoyants qui faisaient penser à une petite forêt en plein milieu de la cité. Cette belle journée de printemps donnait à ce lieu un certain charme, une sorte de parc public en nettement plus grand. Mais les détectives avaient encore du travail à faire et n’avaient certainement pas le temps de se prélasser sur un banc pour profiter de l’agréable son que produisait la fontaine centrale.
Ils arrivèrent enfin devant la ruelle située entre une paire de murs de deux restaurants qui se livraient concurrence.
Une barrière de police empêchait les civils de passer. Autour, quelques voitures des forces de l’ordre restaient en stationnement.  Derrière, des équipes d’experts s’attelaient à leur tache, traquant la moindre piste. Vector présenta son badge de détective à un policier, un chien en costume bleu à l’air patibulaire, qui le laissa passer, lui et son groupe.
- Que sommes nous censés faire en attendant nous ? Se demandait System.
- Rien de bien important, répondit Charmy. Espio doit juste donner le maximum d’infos sur se qui s’est passé hier.

Après que l’abeille lui ait répondu, le hérisson se mit à se balader un peu partout, et s’enfonça de plus en plus dans la ruelle, histoire de voir si lui aussi ne pouvait pas aider un peu. De jour, elle ressemblait à la ruelle des Fleurs, sans l’étalage de couleurs que donnaient ces plantes. Une simple allée, entourée de deux murs de briques grises. Mais elle s’étalait sur une bonne cinquantaine de mètres…une ruelle qui s’enfonce profondément…très profondément…

C’est fou comme les araignées tissent vite leurs toiles ici, se disait-il en observant les fins fils de soie qui ornaient les murs. Pourtant, elles n’étaient pas là hier…
System continua malgré tout d'avancer, et de plus en plus de toiles rendaient la marche désagréable.
Il mit finalement sa main en avant pour en dégager une…

- Ne t’inquiète pas…je vais bien…
- NON ! Tu ne vas pas bien !

Il s’arrêta subitement et secoua la tête. Une vision ? Bah, il devait manquer de sommeil, les derniers jours ont été durs. Il toucha une nouvelle toile dans la même intention de se frayer un passage.

- Pourquoi ? POURQUOI T’AS FAIS CA ?
- Ghh…tu sais c’est quoi la vie ici pourtant !

Non. Il eût un rire nerveux…il divaguait…
Oui, c’était sûrement ça. System respira un bon coup, et dû cette fois-ci s’y mettre à deux mains pour dégager le fin mur de soie qui se trouvait devant lui.

Il lâcha le bout de métal, et s’écroula, genoux à terre. Puis il regarda le ciel orageux, hagard, les larmes se mélangeant à la pluie qui tombait dans la rue déserte. Les gouttes diluant le rouge qui avait giclé à terre, un rire incontrôlable s’empara de lui, se finissant en sanglots, puis en cri.
- MAIS QU’EST-CE QUE J’AI FAIIIIIIS ?

- System ?
Le hérisson marron se retourna brusquement, suant et haletant.
- Sonic ?
- Euh…est-ce que ça va ?
- Ouais…ouais ça va…
- On y va, Espio a terminé son affaire. Continua l’hybride en montrant le caméléon du pouce, par-dessus son épaule.
- Okay…je vous rejoins…
Ne demandant pas son reste, mais se posant quand même des questions, le hérisson laissa l’autre tranquille. System regarda Sonic s’en aller, puis reposa son regard sur les toiles d’araignées, dubitatif.
Et si ?...
Il approcha doucement sa main sur un des minces filets de soie.
- System, tu viens ? Appela la voix lointaine de Charmy.
Il hésita un instant, observant la toile, la main sur le point de la toucher…
Puis il la transforma en poing et frappa brutalement le mur.
Après avoir calmé sa soudaine colère, il se dirigea vers le groupe qui le demandait.
- Pourquoi ? Murmura t-il en séchant une discrète larme.

Après le départ du hybride, les bestioles à huit pattes sortirent de leur tanière, dans l’ombre, parcourant leur fragile habitat vers là où cet hérisson avait frappé. Elles se regroupèrent sur le mur en un cercle, autour du point d’impact.
- Votre sœur sera vengée, promit une voix sifflante et glaciale.

Cet être au chapeau avait écrasé de son poing une de ces araignées.

- De…
- OUAIS J’AI COMPRIS ! DEUX JOURS !! Beugla le docteur Eggman en empoignant La Méchanceté par la tête, et le balançant d’un mythique coup de pied sur l’arrière-train hors de son laboratoire personnel.
S’assurant que cet enquiquineur s’était bien écrasé à l’autre bout du long couloir d’un gris métallique rouillé, Robotnik se retourna et allait repartir à ses travaux.
- Avance !
Le docteur tourna la tête pour voir à qui appartenait cette voix sifflante. Un gardien…et le prisonnier était avec lui…

Quand il le vit, son corps se paralysa de terreur…

Bien, bien tout cela avance très bien. J'ai une lourde tache à te confier cher Moule.
Il me faut un résumé de ta fic, un truc pas très long ainsi qu'un petit descriptif de ta personne que tu vas m'envoyer par MP. (Si si tu vas me le faire t'as pas le choix)

Pas grand chose à dire en dehors de je suis toujours avec assuidité tes écris.

Edit : D'ailleurs, j'prendsun peu d'avance. Et hop en best of !

Yoo!

[/b]
BEST-OF EN SI PEU DE TEMPS! Je le savais que tu avais du potentiel! hahahaha encore bravo !

Bon passons à l'histoire, j'ai vue des fautes d'oublies ou de frappe mais comme j'ai la flemme aujourd'hui, j'vais pas les cherchers encore xD
Boooooooooooooooon, Analyse à la Floresita :
WESHH !! =» Et si j'ai la volonté de passer une soirée seul avec la plus belle des danseuses du Crazy Horse du coin, ça marche aussi ? Demanda System
Hahahahahha j'ai bien ri ce coup la! Sacré System!
 

- J’y viens, j’y viens. Assura le gardien. Dis moi Vector, y a-t-il quelque chose de fragile dans cette pièce ?
- Euh…hésita t-il. Y a bien ma collection de caleçons en résine dans un placard.
.....................Ah bon?.... 0.0 ! j'voulais le savoir O.o

Ne manquez pas non plus une interview exclusive de monsieur Y.Kana, de son ras-le-bol de la société SAGA et de la surexploitation de son personnage fétiche Seulow, la tortue la plus lente du monde page 24
...Huuuum...j'ai oublié mon commentaire.....

Bon, pour les araignées, c'est quoi ça!? des ''flash-back'' ? Répond moi pas! des visions pour le futur? ok j'dis trop de connerie... Beeen si non c'était quoi cette voix? Heyyy j'veux savoir! ..... j'ai pas remarqué que System a écrasé sur l'une d'elles!
xD

Booooooooon, la phrase de la fin, j'ai pas hate de voir l'état de Tails :( Pauvre mon chouuux! Méchant! 

Alooors j'attend la suiiite comme d'hab! Et ouiiii, je suis fidèle à mes lectures! et encore, Bravo pour le Best-of!

Passage rapide ce soir, vu que mon prof de guitare est absent... Et j'ai encore un peu de temps avant de m'attaquer pour de bon à la physique.

Premièrement, félichitachions pour ton pachage dans les becht-of.
Ca va remonter le niveau de la section, mouarf, mouarf :D

Pour ma part... Tu vas p'tet me trouver dingue, mais y a peu de temps, j'ai éprouvé de la compassion pour une araignée... J'voyais la pauvre petite bestiole sur mon mur, et j'me suis dit "pauvre petite, elle va subir la sanction du papier toilette, j'aimerais pas être à sa place ._." J'suis descendue, donc pour aller chercher le morceau de PQ tant convoité, et en l'écrasant comme il se doit (pas trop fort, faut pas que ça laisse des traces marron sur le mur! mais apparemment, j'avais pas fait assez fort non plus, j'avais pas senti les pattes craquer), pis quand j'me suis dirigée vers les toilettes pour l'emmener dans sa nouvelle maison que serait le tout-à-l'égout j'me suis mise à penser qu'elle avait du souffrir la pauvre bête, que la vie était mal faite pour elle, qu'elles avaient rien demandé, mais qu'elles devaient se faire tuer par des humains plus grands et plus forts qui trouvaient qu'une piqûre était bien plus grave que l'anéantissement de leur vie innocente...
Bref, au passage, j'avais aussi envie de faire mes besoins, alors j'ai fait d'une pierre deux coups (on passera les détails, hein...). Cependant, je décrirais cette image-choc que j'ai conservée: un trou oval, dans lequel un liquide-jaune-qui-pue polluait l'eau, déjà pas très propre en temps normal, et dans lequel trempait des morceaux de papiers roses pâles avec des fleurs, et sous ses papiers... Une patte qui bougeait x_x La vie d'une araignée, c'est vraiment cruel ._.
Du coup, j'imagine que ton perso, la tisseuse, tu dois le trouver toi-même assez effrayant :D Une concrétisation de ta peur? On sent que tu vas faire ce méchant-là plus haïssable que les autres, qu'il va les dépasser en terme d'horreur... Rien que le nom, la tisseuse, ça plait pas, on pense aussitôt à des toiles collantes dans lesquelles on est ligottées, tandis qu'une demoiselle en train de baver, aux pattes poilues, affigée d'un octet d'yeux et équipée de dents barbelées viens vers nous, prête à nous shooter avec son venin pour qu'on assiste dans un état second au prélevage d'un de nos membres... Puis d'un deuxième quelques heures plus tard, à attendre dans la souffrance et dans l'angoisse... Jusqu'à être complètement décortiqué, plusieurs jours plus tard, alors qu'on est complètement désséché et affamé >.>

Surtout que le supplice de Prométhée, c'était de se faire dévorer le fois par un rapace, c'est pas du tout la même chose, surtout que Prométhée était un titan, ou "seulement" un géant... Prométhée, c'est un personnage de la mythologie que j'aime bien. Plus humaniste que les dieux qui ont pourtant une apparence plus proche de nous, généreux et intelligent... Contrairement à son frère stupide, Epiméthée, qui s'est foutu en couple avec Pandore, si j'me souviens bien >.>"


Ca fait légèrement comme "celui dont on ne doit pas prononcer le nom"... Voulu?

Qui s'occupe, précisons-le, de la gazette du mobien >.>

Oh putain... Qui jouerait à ce genre de jeux x_x? Et notre hérisson bleu... Veulent pas s'plaindre de sa surexploitation, non plus x_x?

Hihi ^^


"AAAAAAAAAAAAAH!"
*Une otaku entre sur le topic, puis dans la fic*
Tout le monde: What the fuck?!
*L'otaku se dirige vers les placards, ouvre en grand, sort les caleçons, les renifle puis halète, euphorique... Resniffe et pousse un jouissement avant de s'enfuir avec les sous-vêtements. Les persos de la fic sont placé dans un hôpital psychiatrique, à cause d'un trop grand traumatisme.*
Non, ce n'était pas moi >.>


Buaaaaaaah! C'est quoi ce pseudo-discours scientifique >_< "par minimum une émeraude", c'est pas très français "pour minimum une émeraude", et là encore, c'est vachement pédant, suffit de dire "avec au moins une émeraude"... Mais le pire, c'est ça: "court laps d'énergie". Un laps ne s'associe qu'au temps. Alors je me demande bien ce que tu voulais dire ici. Une courte libération d'énergie? Une petite quantité d'énergie? Bref, un laps d'énergie, ça n'existe pas, y a que les laps de temps. De plus, y a un pléonasme: court et laps... Un laps, c'est forcément court (enfin ça c'est juste pour faire chier que j'dis ça, car j'écris aussi "court laps de temps", je considère qu'un laps de temps c'est une durée courte, et qu'un court laps de temps, c'est quasiment un instant.) Bref, éclaircit ce terme de "laps d'énergie".

Accorde-moi ça au féminin. (ça concerne la volonté)

Charmy qui fait du rangement... Je l'aurais plutôt imaginer en train d'éparpiller encore plus les papiers, et pourquoi pas avoir pris un des caleçons en résine, en guise de couvre-chef.

C'est un s ^^

Comment ça il l'était? Il est mort, alors?

Ca serait encore mieux avec un accent!

1) bâti
2) C'est quoi ce préjugé >.<? Les armoires normandes sont pas plus grosses que les autres! Puis ils ont aussi la normandie sur Mobius? M'enfin... Par ailleurs c'est beau de voir le mot "normand" quelque part >.>

Merde, j'suis sure que y a une référence ici, mais j'vois pas quoi :x

Plus haut, tu l'as appellé Nel-Kraker >.>


classée

Manque un mot. Ou plus.

dit

Encore une fois, le comportement de Charmy est bizarre. Ca m'étonne que ce soit lui qui réponde. J'crois qu'il a 6 ans, c'est certainement pas lui qui la remplira la paperasse, il s'en fout!

Parce que le téléphone n'existe pas :p Ou qu'Espio est super avare et qu'il veut pas dépenser son fric >.>

Répétition du mot lieu. Trois fois.


deux murs de deux restaurants... Tu peux faire mieux, nan? Genre remplacer un deux par une paire, ou genre enlever tes deux murs, tout simplement, et marquer devant la ruelle entre deux restaurants...


Sensés. Je compatis, c'est le genre de fautes qu'on fait sans pouvoir les trouver après relecture...

- Rien de bien important, répondit Charmy. Espio doit juste donner le maximum d’infos sur se qui s’est passé hier.

Encore en train de fantasmer >.>"

Ah ouais, xD? Il regarde sur tous les murs si y a des toiles d'araignées? Quel sens de l'observation...

d'avancer

rendaient

beurk -_-


il eût

dû

Eggman, la classe incarnée *_*


Et un oubli de mot pour la fin ^^


Hm, ton style d'écriture m'impressionne moins qu'avant. J'ai sans doute dépassé le choc que j'avais au début. Mais malgré tout, je continue à suivre ton histoire avec beaucoup d'intérêt. Mais c'est clair qu'elle mérite le best-of. Pour t'améliorer, bah j'te conseille d'essayer de te mettre au RP, ça t'aidera, tu pourras mieux voir tes défauts, puis tu pourras aussi voir le style d'autres personnes. Il te reste plus qu'à cliquer sur la bannière dans la signature de VD >.>

Je l'avais dit qu'elle rejoindrait rapidement cette section. Le niveau du best of est soudain monté d'un cran. Je suis d'accord avec Rekkua faire du RP t'aiderait beaucoup. Clique sur la bannière dans la signature de Hunter. Mouahhhh...

Gnéh ? Mais que fout ma fic en best-of ?


Je suis content que tu penses ça, mais moi je n'en suis toujours pas aussi convaincu. Si mes écrits ont rejoints le best-of, c'est parce que ils ont faits plus de 1500 vues. Et ça ne se base pas forcement sur la qualité de l'écrit, bon, un peu, mais bon.
J'vais pas chipoter non plus, je suis très content que ma première fic en soit arrivée là XD

Alors, alors :

Rekkua :
Rapide ? (à la vue de ton pavé, comprends tu...^^)

Le supplice de Prométhée, je me suis basé sur le schéma "torture physique -> Corps qui se régénère -> torture physique" et ainsi de suite. Ce que je fais subir à Tails est dans le même schéma, mais pas dans le même contexte. Je crois d'ailleurs qu'à la fin de la journée, Prométhée meurt mais revit quelques secondes après, mais je n'en suis pas sur.
Par contre, je crois plutôt qu'il s'agissait plus d'un dieu que d'un titan, mais qui a été banni par Zeus. Il est chiant, Zeus quand même...


Mais elle est dingue O_o enfermez la !

Pour ce qui est des fautes, j'en ai pris note et j'ai corrigé le tout ^^ Merci pour tout et de continuer à lire tout ça.
Tant que j'y suis, j'aimerais savoir ce que tu penses de l'attitude que je donne à Eggman. Pas assez ridicule ? Ou autre ? On en a causé avec Viper Dragoon d'ailleurs.

floresita : Ehe, le coup des toiles, tu le sauras encore plus tard. Passé ? Futur ? Saucisse ? Seul l'avenir te le dira XD

Miko : C'est vrai qu'elle fut lourde ta tache, me suis cassé le dos à écrire ce petit bla-bla et résumé. Sinon, que dire d'autre que merci de toujours lire cette fic ? (oui, c'est pas très originale)

EDIT : je m'rends compte que les posts constructifs de rekkua m'aident...alors, soyez méchants, foutez moi en plein la gu... tant que c'est constructif ! Allez, tapez moaaaaa !

Allez allez, un nouveau chapitre. Des photos qui disent beaucoup de choses sur le vécu d'un personnage, du Eggman, du désert, et une fin de chapitre qui donnera une idée de la teneur en humour du prochain chapitre !

Chapitre XII : Un nouveau départ !

Sonic préparait avec Charmy, disons préparait seul, l’abeille s’amusant à se déguiser en fantôme avec une couverture délavée, les vivres pour le long voyage qu’il allait commencer en compagnie du hérisson chapeauté et du gardien de l’émeraude mère. Il avait l’habitude de voyager léger, n’ayant aucune affaire à vrai dire, mais cette fois-ci, le chemin allait être long. Nécessaire de survie, de la nourriture et de la boisson, de quoi se couvrir…Il se recula pour observer les trois sacs. Bon, ça va, on ne sera pas chargé comme des baudets, estima t-il, surtout après avoir jaugé le poids du sien en le tenant par la sangle.
Le hérisson et toute la petite troupe étaient maintenant sortis de Terrapole. Ils se trouvaient entre la frontière de la ville et la route de la soif. Cette ligne de goudron tenait son nom du fait qu’elle traversait un désert nommé Skull Valley, grand terrain de sable où il n’était pas rare de croiser le squelette d’un animal mort de soif.

Se concentrer…ne faire qu’un avec l’émeraude…
- Dis moi où sont t-elles…murmura l’échidné.
C’est les yeux fermés et tous les sens faisant barrage à la nature qui l’entourait que Knuckles tendit l’émeraude face à lui.
Une brève image…un trou ? Non…une grotte…dedans…noir…ténèbres…une température froide comme la mort…et dehors ? De grands murs de pierre…ils s’étalent…sont impressionnants…grands…chaleur…sable brûlant…un canyon…
Un canyon ? Il n’y en avait pas un à Skull Valley par hasard ? Se demandait l’échidné. Il fit volte-face et dévala la petite dune de terre qu’il avait grimpé quelques temps auparavant, pour demander quelques informations à Vector à propos de ce désert.

- Un canyon hein ? Questionna Vector en se grattant le menton. Oui, il y en a un mais il est très grand…de plus, c’est pas les grottes qui manquent là-bas.
- Bon, au moins c’est déjà ça. Jugea Sonic.
- Tout est prêt au fait ? Demanda Knuckles.
- Oui ! Lui répondit Charmy avec un sourire. Tout y est, boite de premiers secours, de quoi boire et manger, se protéger du froid, tente Quequeshua système double-zip renforcé avec bobinage d’air en coupe pour un déploiement en deux secondes avec baleines démontables et tissu triple-couche waterproof (156 Edels/TTC hors taxes)
- En gros, une tente…traduisit Espio en voyant la tête dubitative du hérisson et de l’échidné.
- Bon et bien…continua le hybride bleu. Ah mais, où est System ?

Seul sur une petite colline, le hérisson marron avait retiré son chapeau, et l’observait d’un air triste, perdu dans ses pensées. Il avait préféré s’isoler du reste du groupe pendant quelques instants. Son regard se posa ensuite face au désert de roches et de sable qui se tenait devant lui.

- Pfou…cette chaleur…
- Ah m’en parle pas…attends, je vais porter la caisse là…  

Il soupira un grand coup, en observant le soleil qui brillait de milles feux, la boule de feu éclairant la boule de terre sur laquelle il était né.
Son regard se reporta ensuite sur son chapeau qu’il avait posé à côté de lui. Il s’en ressaisit, et fixa la petite bande noire du couvre-chef blanc.
Il passa son doigt juste derrière, fouillant pour y trouver quelque chose…

Il s’était saisi de deux photos qui étaient planquées précieusement derrière la bande noire.

Il observa rapidement, avec un petit et triste sourire, la première avant de contempler la seconde avec plus d’attention.
Deux silhouettes se tenaient debout, trois ou quatre autres étaient assises devant.
Plus son regard restait collé à ce bout de papier, plus ses yeux commencèrent à devenir humides, et sa gorge le serrait de plus en plus…
- Ah, System tu es là, on te cherchait partout !
Surpris, le hérisson sursauta dans un bond mémorable et se retourna subitement, en cachant ses deux polaroïds derrière son dos. Cette voix était celle de Sonic.
- On y va, tu viens ?
- Oui…répondit-il avec une petite voix, un nœud dans la gorge.
- Euh…hésita l’hybride bleu, en fixant les joues de son interlocuteur. Est-ce que ça va ? Tu pleures ?
- Ah ? Euh ? Non, non, j’ai trop fixé la lumière du soleil, il est aveuglant aujourd’hui. Balbutia le hérisson précipitamment. Allez, on y va alors !

Sacs au dos, les trois hybrides firent leur au revoir aux Chaotix, promettant de se revoir bientôt, et partirent en direction du grand canyon.
Malgré la vitesse de course de chacun, il leur faudra une bonne journée pour traverser cette gigantesque étendue de sable qui rivalisait avec le désert de la Mortem sur le point de la taille.
Toutefois, Skull Valley été plus accidenté, des roches, mesas et pierres sortant du sol asséché par le soleil meurtrier pour les voyageurs qui n’auraient pas prévu de quoi boire.
Tout cela lui donnait un certain relief, qui ne consistait pas en de simples dunes de sable. Il était donc plus facile de se retrouver dans cette fournaise, quelques indices géographiques permettant aux égarés de se situer à peu près.
Au loin derrière eux, Espio resta quelques instants debout sur place, les bras croisés et un discret sourire aux lèvres. Il regarda la traîné de sable que laissaient les trois héros derrière eux, devenant plus que des petits points qui disparaissaient à l’horizon.
- Bonne chance…murmura t-il avant de rejoindre Vector et Charmy qui l’attendaient dans la Jeep du groupe.

- Que lui…avez-vous fait ? Balbutia Eggman, effaré, en observant le renard.
Miles « Tails » Prower, qui était sans doute l’ami le plus posé du hérisson bleu, n’était plus qu’une loque vivante. Physiquement, des cicatrices parsemaient sa peau, abîmant de toutes parts l’harmonie de sa fourrure d’un jaune-orangé. Recrovillé sur lui-même, c’était à peine si il savait marcher. Trébuchant sans cesse dans des pas plus que maladroits, poings liés par de lourdes menottes, il tombait sans cesse, devant se relever sous les coups de bâton électrique du gardien. Mais les sentaient-il encore ?
Même parler, il semblait l’avoir oublié. Il n’articulait pas, ses phrases n’étaient que des gémissements inaudibles de bête à l’agonie.
Mais ce qui frappait le plus d’horreur le docteur était le visage du prisonnier.
Le bleu océan de ses yeux, qui exprimait les meilleurs sentiments du monde, avait laissé place à quelque chose de froid dans le regard…mort, sans vie, sans aucun sentiment palpable, si ce n’est que de la peur.
- Demandez à La Douleur ce qu’il lui a fait, ria le garde. Maintena…
- Laissez moi lui parler ! Coupa le docteur précipitamment.
Le rire de l’humanoïde d’un noir de jais redoubla de plus bel :
- Aha ! Vous l’avez vu ? Essayez, vous verrez c’est très drôle !
Le docteur se retint de lui sauter dessus et de lui faire avaler son arme.
Il baissa la tête en direction du renard, qui lui, fixait le sol, toujours avec ce regard vide.
Pour se mettre à sa hauteur, Robotnik s’accroupit.
Il eu un moment d’hésitation. Ce qu’il faisait ne lui ressemblait pas. Tails était un de ses ennemis, cela aurait dû l’en réjouir. Mais…décidément, cela allait trop loin.
- Eh..euh…Miles Prower ? Tails ? Il ne savait pas vraiment comment appeler l’ami de Sonic, ayant peu l’habitude de s’adresser à lui.
Pas de réponses. Le docteur approcha sa main doucement vers le renard, toujours en l’appelant par son nom.
Il lui toucha l’épaule.

Subitement, Tails bougea sa tête en direction du docteur. Ce dernier put observer dans ses yeux une profonde terreur de tout ce qui l’entourait. Des hommes, du monde, de tous ces êtres qui lui voulaient du mal.

Tails n’était plus.

Le prisonnier hurla, en se dégageant de la main du savant, et recula, se terrant loin du docteur et du gardien, terré, collé au mur de l’allée. Il était haletant, tremblotant, en sueur, et au bord des larmes, toujours en parlant de ce gémissement incompréhensible.
- Comique, n’est ce pas ? Ironisa le gardien. Quand il est seul, il ne bouge pas d’un millimètre. Mais quand il entre dans la salle de jeux de La Douleur, je vous avoue que je serais toujours étonné par les cris que dégage cet être inférieure.

Eggman tressaillit et se retint de sauter à la gorge de cet être ignoble. Il se releva, doucement, bouillonnant, et lâcha les dents serrées :
- Et comment comptez vous le faire adhérer à votre cause, maintenant qu’il n’est plus conscient de ses gestes ?
- Ordre du Pouvoir. Répondit le gardien de ses yeux perçants. Nous vous avons, vous, c’est amplement suffisant. Maintenant, ce n’est plus que le jouet de La Douleur. Tant qu’il le maintient en vie.
- Pourquoi le fait de le tenir en vie est si important pour votre chef ?
Le visage du gardien devint soudain livide. Plus un mot ne sortait de sa bouche et évitait le regard d’Eggman. Comme si il venait de dire quelque chose qu’il ne devait pas dire.
- Retournez à votre labo…balbutia t-il précipitamment avant de se diriger vers Tails qui restait assis à regarder le sol.
Le docteur avait tapé dans le mille ! Mais où exactement ? Il n’en savait pas. Il regarda le renard emmené vers sa cellule par la force, et passa discrètement sa main dans sa poche, serrant une télécommande.
- Demain…murmura t-il.

- Reuhaaaa, une pause ! Supplièrent Knuckles et Sonic, le premier à genoux, le second ventre à terre.
- Bah ? Qu’est ce qu’il se passe ? Demandait System, dubitatif.
- Tu fais comment, toi, pour tenir dans cette fournaise de désert ? Haleta le hérisson bleu entre deux gorgées d’eau.
- Euh…je sais pas, j’y suis habitué je suppose. En même temps, vous, vous restez toujours plantés sur Angel Island et son climat tempéré. Bon, je pense qu’on peut installer le bivouac.
- Maintenant ? Questionna l’échidné. Il fait encore jour.
- La nuit tombe vite ici, lui répondit le hérisson marron en posant son sac. Par contre, prévoyez les couvertures, il fait vachement froid la nuit.
Les trois hybrides sortirent le nécessaire pour la soirée qui se préparait. Des rations, une lampe, de quoi se protéger, la tente qu’on lance qui se déploie en deux secondes, oui le voyage est sponsorisé par Quequeshua…ils étaient prêt pour affronter le froid mordant du désert.

Il ne faisait pas aussi noir que ça finalement. Surtout que cette nuit la, la lune était pleine, et le ciel totalement dégagé. Le soleil de minuit brillait de milles feux, éclairant de ses rayons blafards la roche rougie par la chaleur. On pouvait entendre pleins de petits bruits naturels. Des grillons sifflaient, rejoient par les criquets dans un petit concerto. Les cafards du désert s’enfonçaient dans le sable, les scorpions rentraient dans leur tanière…
Et au milieu de cette immense étendue de sable et de pierre, un petit point orange transperçait les minces ténèbres. Un point chaud, où craquait du bois sous la chaleur des flammes, réchauffant trois campeurs blottis dans des couvertures, mangeant un frugal repas.
- Bon, alors, que je récapitule…demain, on arrive au canyon, et on fouille toutes les grottes, c’est ça ? Demanda Sonic. Tiens, passe moi le pain aussi s’il te plait.
- Ouaip. Lui répondit l’échidné en lui passant la baguette. Je suis d’accord que ça risque d’être long, mais on se séparera en deux, chacun avec une émeraude. Un sera seul, du coup. Eh, quelqu’un n’a pas vu le saucisson ?
- Tiens. Appela System en lui tendant le morceau. Bon et b…attends une seconde.
C’est la bouche pleine que Sonic et l’échidné observèrent le hérisson marron se lever doucement de sa pierre qui lui servait de tabouret. Il empoigna très doucement son sandwich au thon qu’il avait déjà préparé pour la journée du lendemain.
Puis soudain, il frappa le sol avec, à côté de son pied droit.
- Beuah, saloperie ! Jura t-il. Je déteste les araignées…Ouais, je disais, après qu’on ai retrouvé cette émeraude, je pense qu’il serait plus judicieux de se séparer pour retrouver les dernières au plus vite. Bon, sur ce, moi j’vais m’coucher…

« Non, mes enfants, pas maintenant…il fera votre festin quand le moment sera venu, pas maintenant…vous vengerez vos deux sœurs… »

Il posa son chapeau à côté de lui, et l’observa dans un triste soupir. Puis finalement, il commença à somnoler. Le sommeil pesait plus sur le hérisson marron…tout commençait à devenir noir…il ferma ses yeux lourds de fatigue…

Demain, un nouveau pas vers la libération de Tails…

- Au fait, se disait Sonic en tendant le script de la fic « Pour Un Ami » à Knuckles. Le prochain chapitre, ce sera le chapitre XIII.
- Hmm…et alors ?
- Connaissant l’auteur, l’autre moule avariée là, il va pas nous manquer sur ce coup là…le chiffre XIII, le chiffre maudit, tu sais…
L’échidné fixa soudain le hérisson avec une profonde terreur dans ses yeux…Le hérisson lui rendit son regard inquiet. Un silence de mort pesait sur le bivouac, il venait de comprendre ce qui se passerait dans le chapitre maudit…
- Non…lâcha t-il, haletant, la peur au ventre…

En fait le chiffre XIII porte chance. ^^

Voila j'ai dis que je laissais un com mais j'ai pas grand chose à dire, en dehors que comme d'habitude, il y a beaucoup d'humour et des référances marrantes.
J'ai testé la tente Quequeshua le weekend dernier et je constate que c'est super chiant à démonter surtout lorsqu'on a un coup dans le nez. ^^

Bref c'était juste un petit com pour t'éviter le double post, je laisse Rekkua faire les longs commentaires constructifs.

Et là j'ai assassiné personne !!

Hahahaha! Toujours aussi super!
 Bon, chanceux! T'Es le seul que j'ai finis de llire aujourd'hui! Baaah oui, j'etais occupé ces temps-ci... préparation d'examen, boulot, examen, boulot, examen, examen, boulot, dodo, préparation de bal, boulot, et lecture! Bref, que des choses pas interressantes ^^'
 Aloooors, ce chapitre là, j'avais pitier pour Tails :( c'Est vrai quoi! Certaines ( je ne vise personnes ) font soufrir KNuckles qui a une tête à claque, ce que je comprend, mais toi! Rah, pourquoi Tails? non qu'est-ce qu'il a fait? Meuuuh je le plaint le pauvre!
Si non, pour System... Ben voyons! qu'est-ce qu'il se passe? ou passé..... Ah c'est vrai, seul l'avenir me le dira!
Et puis, toi là.... aurais-tu eu une tromatisation quelconque avec une araignée? Spiderman? Hmmm.... Moi aussi! continue à les exterminé!  l'année dernière, pour le bal de mon frère, y'en a une qui m'a mordu l'oeil droit et j'ai du y allé avec un oeil enflé comme une balle de Base Ball! J'aime po les araignées! ( Sont-elles entrain de suivre System par hasard? ) je sais je sais seul l'avenir me le dira! ....
Bon, pour les commentaires constructifs, je ne suis pas la meilleure pour ca question grammaire.... mais si j'ai quelque chose à dire, je le dis han! si j'aime, ben qu'est-ce que tu veux, j'aime xD Ah j'ai oublier de dire que c'etait drôle aussi! Chapitre maudit XIII ! ON verra bien :P Allez, bonne continuation! 

Salut à tous !

Je viens de lire ta fic depuis le début, et j'ai une chose à dire : elle est géniale !
Je suis d'accord que "Best-of" convient à ta fic ^^

Bah, sinon, j'repère jamais les fautes d'orthographe, même en me concentrant, ça doit être un défaut de la S (pourtant j'y suis pas encore XD) lawl.
Ce pauvre Tails, ce faire bousillé à coup de mattraque éléctrique =( Enfin, il seras bien cuit pour quand on voudras le manger SCHBAM
J'aime bien aussi le coté marrant de ta fic, et en gros je post pour repeter tous ce qui a été dit x)



Sinon, HS qui vient de la page 2, pour parfaire l'inutilité de mon post :
je remarque que
, or Donc, le Rekkua a Miko comme prof de math TRIPLESCHBAM


Repars vite avant de se faire latter XD

Yoho, yoho !

Miko :
Ce chiffre porte chance ? Ah bon, mais cela ne dépend pas des personnes d'habitude ?

floresita :
Gwoooh, c'est vrai ? Chuis heureuuuuuuuuuuux ! Merciiiiiiiiiiiii !


Alors, oui, j'ai été traumatisé par les araignées. Nottament un jour dans la broussaille africaine, en Afrique du Sud au Kruger Park (parc naturel, à visiter AB-SO-LU-MENT). On dormait à l'hotel, et le lendemain, je me reveille...et que vois-je ?
Hurlement de terreur ! Une grOsse, mais alors grÔsse araignée qui était suspendue au dessus de mon visage par le fil de sa toile...m'en suis jamais remis...
A mort les n'araignées (même si au font, c'est pas méchant, voir presque gentil si on va pas chercher les emmerdes avec elles)

Katos :Marrant, j'ai l'impression de lire K"r"atos à chaque fois que je vois ton pseudo...oui, fan de God of War moi °^°
Alors déjà, un grand merci pour la lecture de ma fic, je suppose que ça n'a pas du être facile de tout lire, ça a un côté rébarbatif quelques fois.
Et puis, même si ton post ne fait que répéter les dires des précédents avis, ce n'est pas grave, ça me fais très plaisir de savoir que toi aussi tu lis mes écrits ^^

Sur ce, je vous propose un nouveau chapitre, le chapitre XIII ! Le chapitre maudit, où tout et n'importe quoi peut arriver !
Et pour petite info, les deux, trois prochains chapitres seront sacrément axés sur Eggman.

Tant que j'y suis, voici notre cher La Douleur en plein boulot (dessin un ch'tit peu gore) :
http://free0.hiboox.com/images/2509/f7cf84f557dc9d276088f547f0a5c543.jpg

Chapitre XIII : Le Chapitre Maudit !

System se réveilla doucement, s’étirant de tout son corps, dans un bâillement rauque.
C’était agréable de se réveiller au pied d’un pommier, sur l’herbe bien verte d’une forêt tout aussi verdoyante.
Les oiseaux gazouillaient, les écureuils gambadaient, le soleil du printemps était doux, éclairant son visage.

Une seconde ? Il était pas censé être dans un désert ?

Le hérisson se releva brusquement, se rendant compte de ce qu’il se passait. Il se mit avant tout chose à la recherche de son couvre-chef. Il mit cinq bonnes minutes à retourner les alentours de l’arbre où il s’était assoupi, se rendant compte avec horreur que son chapeau avait disparu.
Il ravala une boule d’inquiétude qui s’était formée dans sa gorge et commença légèrement à paniquer. Soudain, il entendit un petit bruit, provenant d’une clairière voisine. Un bruit s’apparentant à un chant.
Avec prudence, le hérisson s’avança tout en se cachant derrière les buissons, ne voyant pas ce qui l’attendait derrière le petit mur d’arbustes touffus qui empêchaient de voir de l’autre côté. Il passa sa tête entre les feuillages, et se posa ensuite la question : suis-je fou ou le saucisson de la nuit dernière n’était pas bon ?

Heyoh, heyoh
On revient des travaux !
Heyoh, heyoh.
On revient des travaux !

7 géants, armés de marteau-piqueurs dernière génération, foulaient des escalators installés à même l’herbe, sortant d’une sorte de gueule béante taillée dans une montagne de chocolat goût « Vestiaire de rugby après un match ». Les arbres ressemblaient à des sortes de sucettes géantes enroulées dans un emballage en plastique. Le ciel était une sorte de toile psychédélique, des animaux dessinés par un gosse de quatre ans s’animant dans un fond rose bonbon, surplombé par des points vert et des rayures jaune pétard.
System se frotta les yeux, et commença sérieusement à croire qu’il avait fondu un fusible. Ce tableau atroce qui se dressait devant lui, il allait devoir le traverser, peut être que ces sept géants ont vu son chapeau.
Il sortit de son buisson et se mit à avancer vers ces êtres de grande taille, se rendant compte que l’herbe verte qu’il foulait était en fait un énorme pudding à la menthe. Amusé, il décida de sauter dessus et d’atteindre les géants au plus vite.
Il se réceptionna sur l’escalator, devant le premier des grands hommes qui l’observait d’un air amusé.
- Puis-je vous aider ? demanda t-il d’une voix aussi virile que celle de Michel Souris.
- Euh…hésita le hérisson. Oui, vous n’auriez pas vu un chapeau blanc, avec une bande noire ?
Le géant se frotta sa barbe, à papa soit dit en passant, et se concerta avec ses camarades, leur demandant si ils n’avaient pas vu un quelconque couvre-chef.
Au bout d’une délibération de deux heures et demi dans laquelle System faillit craquer devant la lenteur de ces messieurs, l’assemblée s’était mise d’accord.
- Alors ? demanda le hérisson, impatient.
- Oui.
- Ah…lâcha t-il, soulagé. Et où ?
- Une seconde, je demande.

Cette seconde dura encore deux heures et demie, dans lesquelles le hérisson se retint de détruire tout ce qui passait sous sa main.

- Volant grâce au vent chaud du « créateur ».
- Et..euh…le hérisson pesa avec attention la prochaine question qu’il allait poser. Il n’avait pas de temps à perdre. On peut le trouver où ce créateur ?

Deux heures et demie plus tard, dans lesquelles le hérisson pleura, ses nerfs ayant craqués nerveusement…

- A la place viennoise, il y a quelqu'un qui peut vous aider.
- Okay merci ! Lâcha précipitamment le hérisson avant de bondir hors de l’escalator qui emmenait les géants dieu seul sait où depuis sept heure trente – huit heure. Enfin, libération ! Allez-louya et youpi !
Il atterrit devant une clairière semblant à peu prêt normale, si on excepte la bouche avec des jambes qui gambadait entre les arbres, chantant le dernier tube de Florent Panier en sens inverse. Un peu plus loin on pouvait voir une route faite de gomme à mâcher qui amenait vers une petite agglomération. Le hérisson décida d’y aller faire un tour, peut-être que le créateur s’y trouvait…

Il voulut hurler son désarroi, mais System se résigna, n’ayant même plus de mots pour décrire ce qui se tenait devant lui.

Imaginez une pochette de cd du groupe des Biteulses dans leur période psychédélique, remplacez les immeubles par des manches de guitare, la route par une piste de discothèque à en rendre fou un épileptique. Rajoutez à cela des lampadaires parfumés goût fraise, des habitants déguisés en carton sur pattes avec des bouches aux dents ultra-blanches, chantant un air de pop-rock bon marché en marchant à l’envers. Mettez tout ce joyeux foutoir en dessous d’un ciel ressemblant à un vitrail ressortant des couleurs toutes aussi flashys les unes que les autres, un soleil humanisé dansant un air de jerk au beau milieu.

Le hérisson prit une profonde, très profonde, inspiration, et se décida à s’aventurer en ce lieu aussi étrange que douteux. Il traversa la route clignotante et déboucha sur une petite place dont l’auteur vous fera grâce des détails architecturaux. La place viennoise...
Dans l’ensemble toutefois, il y avait un air de simple place publique, mais la statue qui trônait au milieu représentait un drôle de personnage.
Il était vêtu d’un simple jean et d’un t-shirt. Ses grandes lunettes cachaient un regard impénétrable, et son visage était grave et crispé. Il tenait dans sa main droite un papier et un crayon, et tenait de sa main gauche un manche de guitare, dont le corps pointait vers le soleil. La statue tenait l’instrument de musique comme une batte de base-ball à vrai dire.
Intrigué, System s’approcha de l’édifice et se pencha sur le piédestal de granit. Quelque chose, gravé élégamment dans la roche, attira l’attention du hérisson.

Pour notre Dieu, infiniment juste, infiniment bon
Il est notre Seigneur, notre guide
Cet être tout puissant porte un nom
Faisant trembler de peur les armées, inquiétant les divinités

Pour notre Créateur

Bon, au moins, il savait maintenant à quoi il ressemblait. Mais où trouver ce type ?

Le hérisson se retourna et vit une vieille dame traverser la rue, habillée d’une atroce robe jaune fluo qui clignotait. Il s’approcha d’elle pour lui demander ce qu’il cherchait.
- Madame ! Appela t-il.
La personne interrogée se retourna, et System devint livide quand il vit qu’il s’agissait de Knuckles avec une horrible choucroute bleu sur la tête.
- Madame, moi ? S’emporta l’échidné. Qu’est ce que vous me voulez ?
- Bah, Knuckles, qu’est-ce que tu fais dans cette tenue ? Ria Le hérisson.
- Je ne vous connais pas monsieur. Lâcha le gardien de l’émeraude d’un air interrogateur. Et cette tenue est le top de la virilité dans cette ville. Lâchez moi maintenant !
- Ok, ok. Répondit précipitamment le hérisson. Mais j’aimerais juste savoir. La personne qui est représentée sur cette statue, vous savez où je puis la trouver ? Demanda le hybride en pointant la sculpture du doigt.
- Oh, allez voir le barman du bar juste derrière vous. Indiqua t-il en montrant le bâtiment derrière System. Il a réponse à tout. Maintenant, laissez moi.
L’échidné s’en alla, et le hérisson observa le bar et son enseigne très accrocheuse : « A la hérissonne lubrique ».
- Bon…pensa t-il, amusé par un tel titre. Il s’avança vers l’entrée, digne de celles des saloons des temps anciens, et poussa les portillons.

Il entra dans le bar, et fut surpris de voir comment l’ambiance de ce lieu coupait totalement avec celui de dehors.
Ici, tout était plutôt sombre et puait le tabac. Il s’agissait d’une sorte de boui-boui, où se rencontraient les pires escrocs, les ex-taulards, et autres gens peu recommandables socialement. Lorsque System eût franchi le pas de la porte, un silence s’abattit dans la grande pièce. Des ours pleins de cicatrices au visage l’observaient, des loups solitaires, certains s’aiguisant les griffes, d’autres mâchant leur chewing-gum, lançaient un regard suspect à ce nouveau venu. Un ou deux requins n’y prêtèrent guère attention, plus occupés à rafler la mise de la partie de poker qui était lancée. Un crocodile imposant, qui faisait irrémédiablement penser à Vector, écrasa sa cigarette dans le cendrier le plus proche, et le reste de tout ce joyeux monde décrocha enfin son regard du hérisson qui s’approcha du bar. Il s’asseye sur un vieux tabouret, à côté d’un pauvre malheureux qui tentait de noyer son chagrin dans l’alcool, et hésita avant de s’adresser au barman.
Finalement, sans s’y attendre, c’est l’ivrogne qui prit la parole.
- Toi, t’es pas du coin hein…
System ne voulut pas directement regarder vers son interlocuteur, son haleine puant sérieusement l’alcool. Mais par politesse, il tourna sa tête et failli s’étrangler quand il dévisagea cet homme :
- Sonic ?!
Le hérisson bleu n’était plus que l’ombre de lui-même. La barbe de trois jours sur son menton, le regard hagard, le hérisson était blottie dans une veste noire en cuir usée de partout. Ses gants étaient salis de partout et ses chaussures étaient usées, n’ayant presque plus un gramme de caoutchouc sous lasemelle.
- Tu…me connais ?
- Mais…balbutia System. Tu me reconnais pas ? C’est moi System ? Et où est Knuckles ?
- Qui ?
- Tu te souviens plus de Knuckles ? Et Tails ?
- Aucune idée de qui il peut s’agir…
- Bon…lâcha le hérisson abasourdi.
- Vous voulez quelque chose à boire ? Coupa une voix féminine.

Nouveau choc pour le hérisson, le barman était une barwoman, et il se trouvait que c’était Amy ! Elle fixait System, droit dans les yeux, d’un regard amusé, cigarette encore fumante à la bouche. Sur son bras droit était tatoué la consonance du mot « phoque » mais dans la langue de Shakespeare, sur le gauche une insigne tribale. Il remarqua aussi le changement radical de style vestimentaire : exit la robe rouge toute mignonne, bonjour le haut ultra-sexy au décolleté qui donnait un sacré panorama sur ses atouts féminins, qui semblaient avoir pris un ou deux bonnets de plus au passage. Un piercing au niveau du nombril et un mini-jean en guise de bas, très moulant, le hérisson marron dû faire appel à une concentration digne des plus grands maîtres taoïstes pour ne pas laisser son regard se balader n’importe où. Enfin, elle s’était teintée le bout de ses cheveux, la pointe se terminant en un noir très foncé.
- Euh…non merci, en fait, je cherche un renseignement.  
- Et je peux faire quoi pour toi mon chou ? Lâcha t-elle dans une voix langoureuse et extrêmement remplie de sous-entendus interdits pour les moins de 18 ans.
- Euh…balbutia t-il, sa concentration ébranlée par la façon qu’avait Amy de dicter les choses.
Je cherche le créateur.
- Oh, le créateur. Ricana t-elle dans un sourire. Il n’est pas loin, je peux te l’indiquer…termina t-elle en se penchant face au hérisson, laissant entr’apercevoir une fabuleuse paire de…
- Et où se trouve t-il ? Demanda précipitamment le hérisson en coupant l’auteur dans sa phrase.
Elle l’observa, la bouche entrouverte, le mangeant des yeux, lui commençant à virer au rouge pivoine sous le regard amusé d’un Sonic ayant quelques verres dans le pif.
- Au 36 quai des orfèvres, mon chou, mais avant…

Soudain, System sentit une main se glisser sur sa jambe, se rapprochant de son….

Soudain, un hérisson marron sortit en trombe du bar en hurlant. La serveuse s’humecta les lèvres d’un air amusé, en regardant ce hérisson s’enfuir comme un damné.

36, quai des Orfèvres. System observa la maisonnette. Sans fioriture, banale. Un gros cube avec un toit, un balcon, une porte, quelques fenêtres et une baie vitrée qui donnaient sur un carré d’herbes verdoyant.
Mais pourquoi cette rue portait le nom de « Quai » ? Cela n’y ressemblait pas, mais bon, aucune importance, ce que voulait System, c’était récupérer son chapeau. Il franchit la petite palissade en bois blanc et traversa le jardin, bien entretenu, du mystérieux créateur. Il arriva enfin devant la porte en bois, et remarqua qu’elle était entrouverte.  
Hésitant un instant, le hérisson l’ouvrit doucement, un léger grincement irritant son oreille. Derrière, personne, juste une étroite allée qui débouchait sur une salle plus grande.
- Il y a quelqu’un ?
Pas de réponse. Le hérisson décida alors d’entrer. Il passa l’allée et vit une salle à manger très moderne dans sa décoration. Une télévision trônait sur une petite table laquée noire, faisant aussi office d’étagère. Juste devant, une table afouicaine qui était en fait une porte d’un village Dogon, mise sous verre. D’autres objets, bibelots, chaises et autres tabourets, étaient dans le même style cher au continent considéré comme le landau de la vie.
Une cuisine ouverte était située à l’opposé. Trois tabourets en cuir rouge étaient alignés derrière un bar de bois blanc. Les appareils ménagers étaient très chics,  un mélange sobre d’argent métallisé et de noir s’accordant magnifiquement avec l’ambiance de la pièce.
Et derrière la porte du frigo SMEUG se tenait quelqu’un qui cherchait quelque chose à grignoter.
- Vous êtes le créateur ?
L’interrogé resta figé derrière son frigo pendant quelques secondes, et referma ensuite le gros cube réfrigéré.
Il ressemblait exactement à la statue que System avait pu voir quelques temps auparavant.
- Oui, c’est moi. Répondit-il.
- Bonjour, je m’ap…
- System je sais. Coupa le créateur. Je sais tout sur toi, normal, c’est moi qui suis l’auteur de cette fic.
Le hérisson n’était pas sur de comprendre.
- Alors…vous êtes ? SpaceMoule ?
- Bingo mon gars !
- Et qu’est ce que je fais ici ?
- Bah en fait, on est au XIIIème chapitre tu vois, ‘fallait que je marque le coup.
- Et mon chapeau ?
- Oh, t’inquiète pas, tu le reverra. Et puis, ‘fallait que je trouve le moyen de te faire bouger, c’est pour ça que je te l’ai piqué. Mais bon, ce serais con que tu sois venu pour rien…assieds toi, j’ai quelque chose à te dire.
Le hérisson s’asseye sur l’un des fauteuils en bois, plutôt confortable, en attendant que SpaceMoule se ramène avec de quoi boire à la main.
Il passa sa canette à System et prit une profonde inspiration.

La tension était lourde et palpable. Le créateur de cette fiction regardait le sol avec anxiété. Les mains liées, posées sur son front, il s’humecta les lèvres. Le hérisson se surprit à sentir son cœur commencer à battre plus vite, sous la crainte de la nouvelle que SpaceMoule avait à lui annoncer. L’air qu’il avait présageait une sombre nouvelle.
L’homme au pseudo ridicule fixa ensuite System droit dans les yeux, toujours dans un silence de mort. Il ravala sa salive, la gorge serrée, et ouvrit enfin la bouche.

- System…
Une musique se fit soudain entendre.
- Je dois te dire quelque chose !
Un souffle de l’asthmatique le plus légendaire d’une galaxie lointaine, très lointaine, se fit entendre !
-…Vois tu !...
La mélodie se fit de plus en plus oppressante ! Elle portait un nom !
- System !
La Marche Impériale !
- Je suis ton père !

- NOOOOOOON ! Hurla t-il en tombant à la renverse, réveillant en sursaut Sonic et Knuckles.
System s’écrasa par terre, la tête la première, et son champ de vision tomba par hasard sur…son chapeau ! Il était ici !
Tout cela n’était donc qu’un stupide rêve…

- Ah ok, un rêve de ce genre…constata Knuckles qui suivait la cadence infernale imposée par Sonic.
- Et…euh, pourquoi je devais être un ivrogne ? Demanda Sonic, tout en courant.
- Je sais pas, mais laisse moi te dire qu’Amy était sacrément s…
- Ok, ok, ça va ! Coupa le hérisson.
- Regardez, on arrive ! Signala l’échidné.

Face au groupe qui approchait, le canyon se tenait fièrement face à eux. Des envolées de roches, aussi hautes que des immeubles, se dressaient majestueusement sous le soleil du désert. Les trois hybrides s’arrêtèrent devant l’entrée du canyon, et constatèrent qu’ils avaient affaire à un gigantesque labyrinthe. Une émeraude se cachait quelque part là-dedans, mais cela n’allait pas être facile à trouver.

L’auteur clôt ce treizième chapitre avec un sourire, s’étant bien amusé de malmener quelques peu les protagonistes de son histoire.

Preum's

(déja, j'connais presque pas GoW XD, donc mon Pseudo n'a rien à voir avec ça XD)

Alors, je commence par trois lettre : MDR
Les 7 géant et leurs secondes de 2h30, Amy en p*** et sonic en ivrogne, ton apparition, la phrase de Dark Vador (avec en plus la marche impériale)...
En plus, j'adore toute les référence à l'auteur ^^
J'ai hurler de rire tandis que je lisait (a 22h30, et je suis même pas privé d'ordi, j'ai du pô, aujourd'hui !)

Bah, c'est bien ecris, contrairement à un certain lion (mais il peut pas s'empêcher de montré son egocentrisme, çuilà ? -Non. ) XD, et j'adore ton style, qui est très personnel ^^.

En gros : Que du bon ! =)

Coucou ^^ Voici le commentaire promi! Et sans racontage de ma vie juste avant!


Ce chapitre, j'ai aimééééééééééééé!
C'était tellement classe, waow, quelle imagination, j'te jure! T'as une capacité à partir dans des délires réellement impressionante...
Pour le dessin, je croyais que tu ne montrerais pas à quoi ressemble les méchants ^^ J'avoue que je les imaginais moins proche physiquement de l'humain... Je les voyais plus effilés, et plus noirs, un peu comme si leur corps était recouvert d'un exo-squelette, et donc recouvert d'une matière dure et lisse, plutôt que de la peau, comme on a l'impression que La Douleur a.
Reparlons de la fic. Dès la description de la statue, j'ai compris qui était ce fameux créateur :o facile à deviner, vu ses attributs :D Et les roles assignés à Sonic, Knux et Amy... C'est quelque chose! Surtout Amy en femme fatale xD Mais là aussi c'était facile de deviner que ça serait elle, vu le nom du bar!
M'enfin, j'ai pris bien du plaisir à lire tout ça ^_^ Vivement la suite, comme qui dirait!

Je fais pas de commentaires constructifs, sauf que là, il fallait que j'en poste un !
Ca fait un sacré moment que je suis ta fic' et chaque jour où je ne voyais pas la suite, j'étais frustrée XD.
J'aime tout! Et je veux la suite! Tu gères la fougère, et bien en plus =)

Muahahahahahaha je n'arrêtais pas de rire et ma mère me regardait à chaque fois bizarement.... Allez savoir!
Breeeeeef, très amusant ce chapitre! il me semblait aussi que c'était un rêve! En tout cas, l'histoire n'a pas trop avancé mais c'etait un peu comme une pause... c'est bien, ca fais changement! Si non, j'ai hate de lire la suite!

P.S Est-ce que par hasard tu trouverais pas Knuckles un peu pédé?  Parce que là! Une fois c'est drôle maisn pares c'est insultant ! è.é !( Mais naaah c'était drôle pareillll :P) Mais pour quand le dessin de Knuckles en travestie!?!?!? :(

Je passe pour dire que non, je n'ai pas abandonné ma fic, mais qu'en ce moment, avec la JE passée, le Bac que j'ai du faire, des voyages que je prépare, ect, ect, je n'ai absolument pas le temps de m'en occuper. Je ne sais même pas si je posterai pendant les vacances. Considérez ça comme un gros break de vacances.

Yoho, yoho, je me suis spécialement foutu la pression pour vous pondre ce nouveau chapitre avant un nouveau départ pour la Turquie dès ce soir ! Chapitre un peu plus long que d'habitude donc.

Ce chapitre sera en double post, du fait que je dépasse les 20000 caractères autorisés)

Katos : Pour toi comme pour les autres, je suis content que le chapitre XIII t'ai plu. Du coup, je pense que je referai un ou deux autres chapitres dans le genre, mais il faudra bien les placer. Sinon, va jouer à GoW cher ami, il le fooOoOOOooOOoO !

rekkua : Le commentaire est gentil, mais je ne veux pas t'obliger à en poster un, juste le fait de savoir que tu lis, ça me satisfait complètement. En tout cas, question délire, ce fut finalement compliqué à mettre en place, je les dessine d'habitude, je ne les décrits pas.
Sinon, pour ce qui est des Dwarlords et de leur look, je les imaginent aussi avec un exo-squelette. Toutefois, La Douleur, et aussi La Folie, sont les deux gros marginaux du groupe. Ce sera expliqué dans longtemps avec le premier, notamment le masque assez grossier, le second, ça se devine assez facilement, tellement chtarbé que je suis pas sur qu'il soit foutu de se mettre une armure. Par contre, la couleur de peau est la même pour tous. Mais si j'ai dessiné La Douleur, c'est surtout parce qu'il s'agit du personnage auquel j'ai une vision nette de lui.

Kietah the Horse :Gwoooooh, une nouvelle (c'est bô). Je suis content que cette fiction te plaise depuis un certains moment alors. Par contre, j'aurai moins le temps de poster une suite, je te préviens pour éviter une grande frustration :-)

floresita :Knuckles pédé ? Du trio, c'est celui qui représente plus la force brute, la virilirté, tout ça, même si bon...c'est pour ça que je prends toujours le contre-pied avec lui.
Pour ce qui est du dessin, c'est en projet, tu le verras un jour, mais je suis en ce moment sur une planche de BD, je profite des vacances pour revenir sur des projets personnels. Vers septembre surement.

Sur ce, je vous remercie à vous quatre et aux autres qui n'ont pas posté mais lu.

Sur ce, voici le quatorzième chapitre, il laisse pas mal de questions en suspens, mais vous découvrirez le nom du vaisseau amiral de la flotte des Dwarlords et de son origine sombre et mystérieuse en compensation !

Chapitre XIV : Mirage ? Evasion !

System se grattait la tête.
Il avait toujours entendu parler de ces pierres légendaires qu’étaient les Chaos Emeralds, mais il n’aurait jamais pensé en tenir une dans ses mains un jour.
La pierre bleue brillait de mille feux sous le soleil brûlant, éblouissant le hérisson qui plissait des yeux.
- Et je fais comment pour savoir que je suis près d’une émeraude moi ? Demanda t-il, dubitatif, en observant la pierre.
- Et bien, ça ne s’explique pas, tu le ressentiras. Lui répondit Knuckles avec un sourire.
- Je suis sacrément avancé avec ça dis moi…
Les trois hybrides étaient au beau milieu de « Mama-Canyon », le canyon de Skull Valley. Son nom est à l’origine d’une obscure histoire de saucisses frites opposant Madame Mama, une grande prospectrice, et un gang quelconque qui en voulait à sa recette de merguezs bio. Cette chercheuse d’or légendaire donna son nom à ce bout de désert après avoir vaincu toute la bande à coup de saucisses explosives…une bien sombre légende, qui ferait passer celle de Tyson, le tueur à la tronçonneuse avec un masque cadeau des paquets de céréales « Kélogz », pour un conte pour enfants.
- Et pourquoi ce ne serait pas Sonic qui s’occuperait de chercher cette émeraude ? Il a passé plus de temps au contact de ces pierres. Suggéra le hérisson marron en pointant l’intéressé du doigt.
- Non mais tu l’as vu ? Demanda l’échidné en essuyant la sueur sur son front.
En effet, le hybride bleu était totalement H.S. La chaleur avait déjà eu raison de lui, et il restait allongé par terre, bouche grande ouverte, langue pendante, sa gourde d’eau dans la main, laissant échapper un râle.
- Tss…maugréa System. Quel manque d’endurance…

Finalement, le hérisson partit en compagnie de Knuckles, l’échidné ayant lui aussi beaucoup de mal à supporter la chaleur meurtrière du désert. Ils arrivèrent à un embranchement, laissant au choix deux chemins.
- Bon, je prends à droite. Suggéra le hérisson en prenant sa direction. On s’appelle grâce aux communicateurs, ok ?
Le gardien de l’émeraude mère approuva d’un signe de tête. System se retrouvait maintenant seul.
Au fil de son avancée, il marqua d’un feutre une croix sur les chemins qu’il avait emprunté. Pour l’instant, aucune grotte à l’horizon. Rien que de très larges couloirs de pierres oranges qui diffusaient les rayons du soleil.
Au détour d’un croisement, il vit enfin une entrée d’une caverne. Avant d’y entrer, il marqua encore d’une large croix l’entrée, histoire d’éviter que Knuckles fouille cet endroit, en perdant du temps pour rien. Il récupéra l’émeraude qu’il avait rangée dans son chapeau, et commença à s’avancer dans les ténèbres de ce lieu. Si la pierre brillait, une nouvelle Chaos Emerald était fourrée dedans.

Mais elle ne brillait pas du tout…

Déçu, le hérisson voulait quand même voir à quoi ressemblait l’intérieur de cette grotte, les ténèbres étant trop épais pour qu’un œil puisse y distinguer quoi que ce soit.
Il tira encore de son chapeau, sans fond apparemment, une allumette qu’il craqua. Et la flamme illumina la grotte.
System était émerveillé du spectacle qui se tenait devant lui. Si on y laissait de côté les nombreuses toiles d’araignées qui parcouraient les murs, le lieu était presque magique. De la pierre, des stalactites, des stalagmites, des roches au format étrange. Tout ceci était plongé dans une atmosphère étrangement belle et glaciale. Le hybride posa sa main sur une pierre en regardant les stries qui parcouraient le plafond.
Il reposa ensuite son regard devant lui, pour avoir une vue plus globale du lieu.

Une ombre se tenait debout, dos au hérisson, un chapeau sur la tête.

System tressaillit sur le coup. Elle était arrivée là sans un bruit. Mais par où était-elle passée ? Il n’y avait qu’une entrée et System l’aurait vu venir. Mais qui était cette personne ? Cette silhouette lui disait quelque chose. Et ce chapeau, éclairé par la lueur blafarde de son allumette…

Blanc avec une bande noire.

Il se calma intérieurement, après cette soudaine apparition.
- C’n’est pas un endroit pour les jeunes dames comme vous. Appela le hérisson avec un ton pseudo-charmeur, son allumette à la main, l’autre toujours posée sur sa pierre. Je peux vous aider ?
La personne ne répondit pas. Un moment de silence s’installa, la silhouette faisant toujours dos au hérisson. Ce dernier ne bougeait pas non plus, attendant une réponse.
La mystérieuse inconnue réagit enfin. Elle se retourna rapidement, et sourit au hérisson.
- System, je ne suis pas comme toi, je préfère de loin les endroits frais.

L’intéressé, lui, ne bougeait plus. Totalement paralysé par celle qui se tenait face à lui. Un sentiment d’incompréhension total l’avait envahi, et il ne savait plus comment réagir.
La conversation connut un grand, long et lourd silence, le regard du hérisson restant fixé sur celui, bleu clair, de cette silhouette qui l’observait d’un air bienveillant.

Finalement, System fit le premier pas, toujours bouche bée. Il décolla sa main de la pierre…difficilement. Elle s’était embourbée dans une épaisse couche de toile d’araignées, se collant au tissu de soie. D’un revers de la main, le hérisson s’en débarrassa, d’un air quelques peu dégoûté, et reposa son regard sur cette personne.

Elle s’était volatilisée.

Le hybride resta là, telle une statue, immobile et silencieux…

Le radar était terminé.
Eggman tenait ce boîtier à la coque blanche dans ses mains. Elle avait un large écran vert, rond, surplombant la partie face. Le côté face était le cache des circuits et de la pile. Au dessus, deux boutons : un pour la marche et l’arrêt, et le second qui permettait de mettre à jour les infos telle que l’altitude, la distance et ce genre de données.
Il regarda sa création avec un petit sourire satisfait, tandis qu’il rejoignait, accompagné de deux gardes, l’énorme porte de fer noir. Ils bifurquèrent à droite lors d’un croisement dans le froid couloir totalement nu de décorations, si ce n’est que de rouille qui rongeait les murs, et arrivèrent devant l’entrée de ce qu’Eggman appelait maintenant la salle du trône. Le docteur put encore admirer les fines gravures qui ornaient le fer, diffusant la lumière blafarde de ces sortes de petites lampes flottantes.
Soudain, les lourdes portes s’ouvrirent, toujours dans ce même grincement strident, qui irritait au plus haut point l’ouie du docteur. Ce dernier entra, et les portes se refermèrent derrière lui, les gardes étant restés derrière.
Eggman se retrouvait exactement à la même place qu’il y a une semaine, c'est-à-dire au milieu de la salle, sous le regard perçant de ses ravisseurs. Ils étaient tous là, La Folie, La Douleur…La Méchanceté qui s’amusait dans son coin à faire du rodéo sur AZZB-E. Un nouveau sourire, discret celui-la, se forma sous la moustache du docteur.
- Ehe…murmura le génie.
Il reporta son attention sur celui qui battait tout le monde par son imposante taille, bien qu’il était assis sur son trône impressionnant, alors que les autres convives étaient tous debout.

Le Pouvoir, resplendissant d’une beauté mortelle dans son armure d’un noir de jais. Les larges épaulettes de sa coque de métal le rendait encore plus colossale, et son énorme gantelet droit pouvait lui permettre de broyer un crâne aussi facilement qu’il pourrait froisser une feuille de papier.
Le docteur, malgré son physique…heum…comment dire…une seconde, l’auteur cherche dans un dictionnaire des synonymes…bon, allons-y pour imposant quand même, semblait n’être qu’un moucheron face à ce chevalier de l’espace. Ce dernier qui prit d’ailleurs la parole :

- Docteur Eggman…
Là où la voix du Pouvoir l’avait totalement paralysé lors de leur première rencontre, paralysé d’une peur face à ce timbre de voix qui semblait traduire la souffrance de milles bouches hurlantes d’une terreur insondable, aujourd’hui, elle était nettement moins impressionnante…c’était comme si…moins de bouches hurlaient à travers cette unique voix. Elles semblaient presque…malades…de la maladie la plus incurable qui soit.

La vieillesse.

Ses gestes aussi traduisaient une certaine faiblesse. Le Dwarlord se leva, et le génie remarqua quelques difficultés à cet extra-terrestre de bouger de son trône. Bon, ce n’était pas non plus flagrant, Le Pouvoir semblait encore vif, mais cela troubla quelque peu Eggman.
- Alors ?
- Tenez, le voilà votre radar…répondit Eggman en lui tendant l’objet.
Puis soudain, une ombre noire frôla le docteur et lui chipa le boîtier. Cette même ombre qui s’arrêta devant le trône.
Il observa d’abord sa main, puis le docteur reposa son regard sur celui qui lui avait volé sa création. Encore un Dwarlord…lui aussi portait une armure, toutefois très légère. Sa cape longue et lourde qui retombait sur sa silhouette svelte faisait plus office de bouclier en fait. A l’instar de La Douleur, son visage était masqué, mais d’un casque nettement plus élégant que le grossier masque de clown rayé de partout. Il était d’un noir encore plus profond, épousant presque la forme du visage de ce Dwarlord, deux petites fentes laissant apparaître ces yeux du blanc caractéristique de cette race d’extra-terrestres.
- La Sentinelle, il y a des moyens plus polis de récupérer notre dû…lui reprocha un vieillard à barbe blanche.
Le dénommé « La Sentinelle » ne répondit pas. Il fixa longuement le vieillard dans une sorte de duel psychologique. L’un, de son haut âge, observait de ses yeux mi-clos le jeune Dwarlord, lui faisant comprendre qu’il était inutile d’essayer de contester quoi que ce soit. Finalement, l’humanoïde à la cape lui lança le radar, et s’en alla se cacher dans un coin d’ombre, le blanc de ses yeux étant la seul chose que l’on pouvait maintenant apercevoir.
Le vieil homme s’approcha de Eggman et lui retendit le radar.
- Excusez le, il aime faire les choses trop vite. Le vieillard avait parlé à Eggman sur un ton dédaigneux. Faites le marcher.
Robotnik s’exécuta et appuya sur le bouton adéquat.

L’écran s’alluma, et un quadrillage se forma, laissant aussi apparaître la carte du monde, avec sept points verdâtres qui brillaient.

Les Chaos Emeralds.

Il parcourut rapidement la carte du monde…deux émeraudes étaient en possession de quelqu’un…une troisième était toute proche…les autres étaient éparpillées un peu partout dans le monde. Une au nord, une autre dans la grande forêt Mamazonienne, et les autres dans des endroits divers et variés. Il ne put imprimer totalement la carte dans sa mémoire que le vieillard lui reprit le radar des mains.
- Bien, bien, bien…marmonna t-il. Le Pouvoir, me donnez vous l’autorisation d’envoyer nos hommes ?
L’imposant chef acquiesça d’un signe de tête, et un sourire apparu sous la barbe du vieux. Il se retourna et s’adressa à nouveau à Eggman.
- Cher docteur…votre aide nous a été précieuse…mais votre collaboration ne s’arrête pas là…
Il claqua du doigt et une sorte de table fit son apparition, poussant du sol comme un champignon. S’ensuivi un second claquement de doigt et la surface de cette même table émit une lumière qui forma une image 3D.

Grossièrement, il s’agissait du plan du canon que voulaient les Dwarlords. Toutefois, le docteur s’y pencha plus et vit certaines subtilités…les sept stèles où devaient être placées les émeraudes convergeaient vers une sorte de boule. Là encore, le génie s’y pencha un peu plus, et constata qu’il s’agissait d’une technologie totalement inconnue, qui coupait radicalement avec celle de ses ravisseurs. S’étaient t-ils procurés cette boule ? Etait-ce vraiment une de leur invention ? De plus, un long tuyau était planté dessus, l’autre extrémité se raccordant dans ce qui était le schéma d’un corps.

Encore plus étrange, ce n’était pas une arme de destruction massive, les matériaux utilisés ne permettant pas une explosion atomique où autres manipulations mortelles nécessitant l’infiniment petit.

Tout cela intriguait le docteur, mais de toutes façons, ce soir il allait…
- Alors, pouvez vous le faire ?
Eggman sortit de ses pensées. Le vieillard l’avait interrompu dans ses songes.
- Mettez vous au travail tout de suite. Entre-temps, nous irons chercher ces émeraudes.
Aussitôt après, le docteur fut ramené de force vers sa cellule. Ce dernier se laissa faire, songeur par rapport à l’étrange instrument que voulaient bâtir les Dwarlords.

- Je sais pas si t’as remarqué, mais System est tout pâle depuis votre retour…demanda Sonic à l’échidné. Il s’est passé quelque chose ?
- Pas que je sache. Lui répondit le gardien. Mais je pense que oui, dès qu’on est revenu te voir, il t’a tout de suite filé la pierre et s’est isolé dans un coin.
Les deux hybrides entamaient le second tour de la vallée, après un retour sur le bivouac improvisé juste devant l’énorme entrée de roches et de pierres du gigantesque et tentaculaire canyon. Ils avaient décidés de partir groupés cette fois-ci, Knuckles supposant que la puissance de deux émeraudes permettrait de localiser la troisième plus facilement. Ils passèrent devant une entrée où était inscrite une croix pour indiquer que l’on avait déjà fouillé. Sonic n’y prêta guère d’attentions, Knuckles s’arrêta devant, pensif.
- System est allé dans cette grotte…peut-être que l’objet de ses soucis se trouve dedans…songea l’échidné.
- Knuckles ! Appela le hérisson. On a fouillé au moins la moitié de la vallée aujourd’hui, et on a rien trouvé.
- Alors nous trouverons l’émeraude dans l’autre moitié demain. Rentrons, la nuit va tomber, le froid est rude.
Le hybride bleu accepta à contrecœur : il voulait trouver cette pierre au plus vite, se lamentant sur le sort de son ami renard. Mais il n’aurait pas survécu au froid de ce désert, surtout si il se décidait de fouiller les grottes gelées en pleine nuit. Finalement, il prit la direction du retour.
Knuckles, lui, observa un instant la grotte, pensif, puis rattrapa son compagnon. Il était temps d’aller dormir, bien que lui aussi aurait voulu trouver l’émeraude cette nuit…

- Voici deux autres mets de choix…

Faisons une visite guidée du vaisseau amiral des Dwarlords. Comme tout vaisseau amiral, il s’agissait du plus gigantesque de toute la flotte. C’est aussi celui qui possédait l’architecture la plus raffinée malgré le caractère barbare de ses occupants. Là où les vaisseaux annexes étaient dans les allures agressives, des canons et autres joyeusetés du genre parsemant leur coque, l’extérieur du « Dantageüle » (nom donné après un coup de poing rageur de l’architecte principal dans le nez de son second suite à un désaccord sur le nom du vaisseau) était plus élancée. Une forme plus aérodynamique, des instruments de mort cachés sous des plaques coulissantes, vue de dehors, ce gigantesque bateau spatial ne semblait pas appartenir à la flotte qui l’entourait. Seule la couleur noir ténèbres de la coque permettait de reconnaître l’appartenance de ce vaisseau aux milliers d’autres.

En parlant de ces derniers, on pouvait constater que des bâtiments, plus petits, ont adoptés le même style architecturale du Dantageüle, comme le « Vatfërvoar-Konaard » (nom donné par le second suite à un magistrale coup de pied dans le service trois-pièces de l’architecte principale suite à un autre désaccord sur le nom du vaisseau.). On peut d’ailleurs noter que c’est ce sinistre engin en forme de longue baguette qui a détruit le laboratoire de Tails.
Aussi, le « Jtänmmerde-C’moalarchitekte-Prainssipal » (nom donné suite à un coup de pied arrière retourné du Dragon-s’accouplant-avec-la-huitre-ténèbreuse-de-la-mort-qui-tue avec réception de la jambe droite dans la mâchoire du second par l’architecte principal suite à un nouveau désaccord sur le nom de ce vaisseau), sombre engin volant responsable de l’hécatombe de Silver City, était, quant à lui, une parfaite réplique du Dantageüle mais à une échelle plus petite.

Les aspirines sont à droite. Pour ceux qui n’ont pas chopés un mal de crâne après l’explication de l’origine des vaisseaux, c’est à gauche. Le guide vous propose maintenant une visite guidée de l’intérieur du Dantageüle (dont l’auteur a une sympathique anecdote à propos des architectes qui ont baptisés le vaisseau mais il vous en fera grâce.)

Les Dwarlords n'étaient pas humains, mais comme nous, ils avaient des besoins naturels, comme manger, boire, dormir…d’ailleurs, la plupart des occupants du vaisseau étaient en ce moment plongés dans un sommeil profond. Certains gardes lambda, toujours armés de leur fameux bâton électrifié, faisaient leur tour de garde.
Cet énorme bâtiment était constitué de dix étages. Deux sous sols, où étaient entreposés les armes, munitions, et autres objets contondants. Deux autres étages furent spécialement affrétés pour accueillir les engins volants de plus petite dimension. L’étage numéro cinq, quant à lui, était spécialisé dans la réparation de tout instrument. Il est intéressant de noter que Eggman se retrouvait enfermé dans une cellule spécialement aménagée pour lui. En effet, les prisons lambda composaient les niveaux six et sept. Le malheureux Tails était enfermé dans une cellule du niveau 6. Les derniers étages étaient respectivement les salles d’entraînement, les quartiers réservés aux hauts gradés, et enfin, la passerelle principale, le centre névralgique du vaisseau.
Même les plus grands guerriers Dwarlords se doivent de dormir, c’est pourquoi il n’y avait absolument aucun bruit dans le neuvième étage, plongé dans un silence de mort. Si ce n’est le ronflement rauque qui s’échappait d’une pièce. Entrons donc sur la pointe des pieds, dans l’antre de La Méchanceté.

On aurait dit une chambre d’enfant aux goûts morbides. Diverses choses qui ressemblaient vaguement à des joujoux parsemaient un carrelage totalement noir. Les murs et le plafond étaient d’ailleurs de la même couleur. Nous pouvons constater que les morceaux de jouets ont été tordus, mordus, arrachés, immolés, fondus pour le plus grand plaisir du petit être qui dormait dans un petit lit moelleux. Le détail qui cassait quand même tout : il était au pays des songes en compagnie d’un Teddy-Bear.
Sur une étagère accrochée au dessus du lit de La Méchanceté, un cube trônait entre les bouquins malmenés et les disques rayés.
C’était AZZB-E, et on pouvait constater que La Méchanceté avait bien profité du fait que son jouet était en métal pour le frapper de partout. Le cube était cabossé de partout.

Puis soudain, il se mit à trembloter légèrement, trop peu pour que son propriétaire ne se rende compte de quoi que ce soit. Les jumelles servant d’yeux au robot émergèrent doucement, ainsi que les chenilles et les bras rétractables. Il piqua une pointe d’accélération très brusque pour s’envoler de l’étagère et atterrir sur un coussin qui traînait par terre, sans un bruit. Puis il se mit au chevet du petit être.
Ses deux bras se rétractèrent…
Puis laissèrent place à un marteau lourd et des ciseaux.

« Opération Egg-Escape, phase 1 enclenchée »

Eggman rangea le boîtier qui affichait par des lettres vertes ce message, et prépara quelques outils.

L’évasion allait commencer.

Mille est invariable.

Eu c'est le participe passé.

Il vit enfin l'entrée. Les deux articles indéfinis font un peu lourd. De même la répétition de entrer trois fois c'est beaucoup trop.

La répétition de commencer.


L'aurait remarquée venir ? C'est étrange comme formulation. L'aurait remarquée ou l'aurait vue passer me semble plus convenable. De plus il y a accord avec le COD antécédent.

Remet les mots dans l'ordre.
La silhouette faisant toujours dos au hérisson.

Sourit.





Grose, corpulente, bedonnante, ventripotente…

Parourut.

oO mortelles je suppose que le z c'est rajouté par inadvertance.

Manque le point.



Mais pourquoi tu passes au présent ?

Passons au reste, j'adore toujours autant ton humour, cela rend tes descriptions très vivantes et agréable à lire. Je suppose que le manque de coms est dû aux vacances parce qu'il n'y a vraiment aucune raison pour que personne ne lise cette fic. Je te souhaite bon courage pour continuer.

Wéééé, la suite ! =)
Je sais, je ne fais toujours pas de commentaire constructif (Bah quoi, les bonnes vieilles habitudes ne se changent pas ! ^^")
J'ADOOOOOOORE (regarder danser les gens...).
La suiteuh !!!

Je vais t'avouer une chose : Que ce soit ici ou sur JV.com, j'adore ta fanfiction  :) Elle mérite sa place dans cette section "best-of"

Pas d'autre commentaire actuellement, sinon que j'attends comme toujours la suite impatiemment ! :)

Et bien, et bien...

Miko, fautes vues et corrigées, je te remercierai jamais assez de prendre le temps d'énumerer mes erreurs.

Aussi merci à vous, Kietha et Omega. Tant que j'y suis, si je la poste plus sur JV.com cette fic, c'est que tu me semble le seul à la lire.
Et aussi, merci à ceux qui prennent le temps de lire sans forcement poster un commentaire ^^

Vous, fans d'infiltration, de Qui veut gagner des millions et des intros foirées, ce chapitre est pour vous !

Chapitre XV : Egg-Escape

Amis de l’infiltration, Snake et Sam Fisher, bonsoir !

…

Ok, on recommence l’intro…

La serrure de la porte de la chambre de La Méchanceté tourna lentement dans un léger cliquetis, puis s’ouvrit sans un bruit. Une petite paire d’yeux surgit soudain, observant les alentours, vérifiant si la voie était libre…
Puis AZZB-E s’avança, roula plutôt, discrètement dans le couloir plongé dans la pénombre…premier objectif : descendre d’un étage pour aller libérer le docteur Eggman. Toutefois, pour se retrouver dans ce noir, bonjour la galère.
Heureusement, Robotnik avait prévu une fonction vision nocturne. Le petit robot activa cette option dans un petit « dziiiiii » discret.
Le couloir était large, et nettement mieux entretenu que les étages inférieurs. Un tapis ornait le sol, les murs étaient toujours dans ce ton métal noir de jais, mais au moins, la matière était polie soigneusement. Chose étonnante, les portes étaient en bois, ce qui coupait radicalement avec le métal qui entourait constamment les occupants de ce vaisseau.
Après deux, trois détours, le petit cube sur pattes trouva enfin un escalier, toutefois, celui-ci était gardé par un garde.

Question à 24 000 €

Comment passer ?
A - Foncer dans le tas.
B - Faire diversion avec un numéro de Playboy.
C – Faire demi-tour.
D - Obiwan Kenobi.

Le docteur, la sueur au front, hésitait fermement quant à l’option qu’il pouvait choisir. Le petit robot aurait été mit hors service rapidement avec un assaut frontal, il n’y avait pas d’autre issue, et que l’auteur soit pendu si Obiwan se ramenait dans une fic dédiée à Sonic the Hedgehog. Il pressa donc le bouton B courageusement, sans prendre le 50-50 ou un autre Joker de la sorte.

Un léger bruit d’imprimante, et le numéro 1489 spécial « Houlala ! » était prêt à l’emploi. AZZB-E activa la souffleuse et le canard de charme s’envola à la vue du garde. Ce dernier activa de suite son bâton, et s’avança prudemment vers le magazine. Du bout de son arme, il tourna une, deux, puis trois pages, avant de baisser sa garde et de prendre ce journal avec plein de madames dedans. Apparemment, pour se laisser prendre par un piège aussi grossier, Eggman supposa que le taux de testostérone de ces extra-terrestres devait être sacrément élevé.
Le robot en profita pour filer discrètement dans les escaliers et d’atteindre le niveau 5, passant celui des salles d’entraînement sans aucune encombre.
L’escalier allant en forme de serpentin, AZZB-E se retrouva donc au dos du garde de l’escalier de ce niveau. Ce dernier humanoïde n’avait pas remarqué ni entendu le petit cube robotisé s’approcher. Dommage pour lui, le robot sortit du clapet de son ventre une sorte de tazer et déchargea une bonne partie de sa pile sur l’extraterrestre.
Il s’écroula, et AZZB-E le tira vers les escaliers, là où il faisait noir de chez noir, puis s’avança prudemment vers son maître et créateur.
La situation se compliquait légèrement, les gardes étaient plus nombreux et faisaient des tours fréquents.

Question à 42 000 €

Comment faire ?
A – Que le docteur aille se faire mettre ouais !
B – Faire une autre diversion
C – Eliminer les gardes un par un
D – Anakin Skylwalker

La tension était à son comble. Rivé sur son siège, le docteur, sous le regard impénétrable d’un Jean Pierre Faucul imaginaire, se torturait l’esprit malgré ses 300 de Q.I ! Il ne pouvait pas laisser son robot se permettre de l’abandonner. A exit ! La C était trop risquée, et si un garde voyait le corps d’un autre traîné par AZZB-E ? Quant à la réponse D…
Finalement, il pressa, décidé, le bouton B sous le stress de la musique vach’té énervante que quand t’atteins le dernier palier du jeu « Qui veut gagner du pognon » !

AZZB-E exécuta donc l’ordre envoyé par le boîtier du docteur Eggman. Faire une diversion, oui, mais comment ? Rien de plus simple !
Le petit robot avait choisi un couloir où aucun garde n’était présent, et se posta au beau milieu. Puis il ouvrit une nouvelle fois son ventre à l’aide du clapet et sorti des petits boîtiers plats. Des CD…
Que choisir ? Pourtant, ce n’était pas le moment de s’embêter avec les détails ! L’être de métal hésitait pourtant fortement entre le CD des Tenacious B, du dernier album des DragonPower, le dernier single de John Mayoll et le best-of des AB/CD…bon, va pour les B.
AZZB-E introduisit le disque dans son lecteur, et démarra le tonitruant morceau « PEUD » dont la voix de Jacques Noir se répercuta sur les murs de métal.
Ni une ni deux, la cavalerie arriva, tous les gardes de l’étage se précipitant sur le lieu du bruit, armes levées et prêtes à charcuter l’ennemi.
Mais à peine le premier gardien arriva sur les lieux que la musique cessa. Tous les humanoïdes de l’étage n’y comprenaient plus rien. Le couloir était vide, il n’y avait plus personne, plus un bruit.

C’est ainsi qu’AZZB-E se joua de la vigilance de ces gardes, se faufilant derrière eux en profitant de la pénombre des longs dédales mal éclairés, et arriva face à son but. La porte de la cellule du docteur Eggman, qui se trouvait derrière !
Tout de suite, le petit robot monté sur roulettes se mit à sauter vers la poignée et s’accrocha dessus. Suspendu, il introduisit un petit fil de fer dans la serrure grossière et n’eut aucun mal à ouvrir la porte de fer.

Eggman était prêt à partir, il attendit la besogne de son fidèle serviteur faite. Au « clic » sonore, il tira la poignée et récupéra son petit robot, un sourire malsain aux lèvres.
- Gnehe…oh, mince !
En effet…l’effet de la diversion avait prit fin, et chaque garde reprenait son poste, plus prudent que jamais. Robotnik devait tout de suite trouver une solution…mais que faire ?
Le gardien bifurqua en direction du couloir de la cellule, et n’eu pas le temps de dire « ouf » qu’un engin volant non identifié avait bondit sur son visage. Il voulut se débattre, mais une joute électrique le paralysa et le fit tomber dans les pommes.
Robotnik respira profondément…bien visé…il avait lancé AZZB-E sur son geôlier, tel une balle de handball. Le robot avait fait le reste, heureusement. Le professeur traîna le corps et l’enferma dans la cellule, en espérant juste qu’un autre extra-terrestre n’a pas la mauvaise de passer par là et constater que son collègue n’était plus là.
Il s’accapara toutefois du bâton électrique, ça pouvait servir. Maintenant, direction l’étage d’en dessous et se barrer vite fait !

Eggman s’était découvert un drôle de talent malgré son gabarit : l’infiltration. Il s’était joué de deux gardes grâce à son acolyte robotisé, et avait planté le troisième à coup de bâton avec l’aide d’AZZB-E. Le doc n’était peut être pas doué pour le combat au corps à corps, mais à deux contre un, ça ne lui avait pas trop posé de problèmes. Il restait le quatrième garde qui gardait l’entrée des escaliers.
Tout de suite, Eggman trouva la solution : il s’avança devant l’extra-terrestre :
- Qu…qu’est ce que tu fous ici toi ? Menaça le garde, bâton placé juste sous le menton du professeur.
- Je cherchais les toilettes…répondit-il avec un sourire narquois.
- Ouais, c’est ça, et moi je…ghhh !
Le gardien fut interrompu net : AZZB-E s’était faufilé derrière le dos de l’extraterrestre et lui planta une bonne salve au tazer électrique. Il s’écroula par terre, et le docteur le tira vers les sombres marches de l’escalier.

C’est heureux que Eggman descendait les marches, suivit de près par le petit robot. Puis soudain, il s’arrêta, son expression sur le visage changeant brusquement. Quelque chose le tracassait.
- Mmmh…et ce Tails ? Pensa t-il. Le sauver ou pas ? Attends…

Question à 72 000 €

Que faire ?
A – Laisser le renard à son sort.
B – Le sauver dans un but purement désintéressé.
C – Le sauver dans un but purement intéressé
D – Padme Amidala

Le docteur prit rapidement sa décision. Son but était de conquérir le monde à l’aide de ses robots, certes, toutefois, jamais il ne se serait imaginé qu’un peuple venu d’ailleurs pouvait torturer juste pour son bon plaisir, inutilement. Cette notion dépassait le géni, pire, ça le révulsait.
Il allait donc le sauver, mais pas gratuitement, bien entendu. Il restait malgré tout un ami de son pire ennemi, et Eggman sait ô combien Sonic tenait à ce renard. Il rendrait donc le pauvre prisonnier au hérisson, mais dans son état actuel. La branche émotive de Sonic allait jouer, et il tentera sûrement de venger Tails en éliminant ces vermines de Dwarlords. Il pourrait même faire alliance, juste le temps de la purge…et ensuite…tous les éliminer quand le moment sera le mieux choisi.
De plus, Padme Amidala serait bien inutile dans l’échafaudage de ce plan…
Le professeur rebroussa donc chemin, et monta au 6ème étage…

Pace que l’auteur est un énorme feignant, et parce que ça n’apporte rien à l’intrigue, nous vous faisons grâce des diverses diversions et autres stratagèmes pour tromper la vigilance des gardiens.

Il en avait usé, du tazer d’AZZB-E, le professeur Eggman, mais au moins, il avait réussi à nettoyer le couloir. Il avait quand même eu chaud, Robotnik était tombé sur un fou du bâton qui a bien faillit le griller sans sommation. Heureusement qu’il avait fabriqué ce robot, sinon, il ne s’en serait jamais sorti.
Enfin bref, le lieu était dégagé, et AZZB-E crochetait la grossière serrure. Le professeur Robotnik était mal à l’aise, cet étage était insalubre,  vieux, mal entretenu…un étage de prisonniers quoi.
Puis la porte s’ouvrit, et les deux fuyards entrèrent à la suite. Au moins, ils étaient à l’abri, mais jusqu’à combien de temps ?
Le géni balaya la cellule du regard et eu un air dégoûté en voyant l’état de la pièce. De la saleté, de la saleté, et encore de la saleté grouillante de bestioles. Ne parlons pas du lit qui se limitait à un pauvre bout de bois, et des toilettes, qui étaient à elles seules une source d’infection puissance mille.
Puis il le vit : le prisonnier, silencieux, qui semblait ne pas avoir entendu entrer. La tête collée sur la vitre, le regard vide et la bouche entrouverte, Tails observait sans un bruit Mobius, sa planète.
Le docteur devait faire vite, il s’approcha du renard, et lui tapota l’épaule.
Ce qu’il n’avait pas prévu, c’était le cri de peur que poussa le pauvre hybride, totalement rendu fou par les sévices passés.
- Bon sang de…AZZB-E !
Inutile de faire comprendre plus au robot : il arma son tazer et envoya une décharge sur Tails pour le faire taire. Voila au moins une bonne chose de faite…

Le renard évanoui était transporté par le docteur, tel un sac à patates qu’on portait sur nos épaules. Ils avaient enfin gagnés le quatrième étage, sans trop d’encombres, du fait qu’il ne suffisait que de prendre les escaliers.
A la grande stupéfaction du docteur, l’étage n’était même pas gardé. Pourquoi ? On s’en fichait, c’était tant mieux ! Mais quel hangar !
C’était un énorme lieu aux murs d’argents et au sol d’un noir tirant vers le gris. Des engins s’alignaient presque à l’infini vu le gigantisme du lieu. Des caisses à outil bizarroïdes traînaient, des circuits étaient sortis de leur carcasse de métal pour une futur réparation…un joyeux bordel quoi. Toutefois, le docteur resta un moment admiratif devant le systême de sortie e d’entrée des vaisseaux. Pas de murs coulissants, mais une sorte de vitre qui permettait de passer au travers. Un réflecteur ? C’était pas le moment de se poser des questions !
Il parcouru au pas de course l’énorme hangar, à la recherche d’un de ces speeders qui avaient mis à mal ses engins Eggs lors de leur première rencontre.
Puis soudain : un beuglement, des lumières rouges qui se mirent à clignoter. L’alarme était donnée !
Le professeur jura abondamment en cherchant son salut. Puis il le vit.
Petit vaisseau effilé, au design agressif et à la coque du même noir habituel. Eggman piqua un sprint jusqu’au vaisseau et s’y engouffra. Il déposa Tails dans un siège et fit face à AZZB-E. Le petit robot devait rester et ne pas se faire remarquer. Ainsi, il pourra piquer des informations ici et là. Le docteur le reprogramma rapidement et observa, nan sans une petite pointe de tristesse, son acolyte d’un soir s’en aller, s’engouffrant dans un circuit d’une machine de guerre pour y rester le temps que tout se calme.
Puis Eggman reporta son attention vers l’escalier de l’étage, et déjà, une petite armée de gardiens, armés de lances et de pistolets, déboulèrent en trombe. Les snipers canardèrent le fuyard qui put refermer la porte au bon moment, activant sans vraiment le vouloir le bouclier passif du vaisseau.

Maintenant, le docteur n’avait que très peu de temps. Comment démarrer ce machin ?

Question à 100 000 €

Comment démarrer cet engin ?
A – Donner un grand coup dans le tableau de commande.
B – Gueuler « Marche »
C – Appuyer sur le gros bouton « Start »
D – Han Solo

Un bouton Start ? Le professeur se frappa le front et s’insulta intérieurement ! Le gros bouton rouge se tenait au milieu des commandes noires ténèbre tel un…euh…bouton qui se tenait au milieu des commandes noires ténèbre ! Ainsi, vu qu’on cause machine, l’auteur eu aussi la bonne idée de parler dans le jargon mécanique !

En effet, le docteur pressa la poire, et le moulbif se mit en brêle dans un son à peter le feu ! Mais on n’avait plus le temps, ‘fallait mettre les gazs, et tant pis pour le temps de chauffe de la bécane ! Le pilote tira la poignée de vitesse à toc et se mit direct au plancher !
Encore plus fort que le démarrage dragster, le démarrage speeder ! Sous l’effet de l’attraction, le prof se retrouvait cloué sur sa selle, toute moustache en arrière, et traça sa route devant lui, tel un Hell’s Angel parcourant la route 66, toujours canardé par les Dwarlords à ses trousses !
Mais le vaisseau se détacha de ses câbles à une vitesse fulgurante et passa le mur réflecteur pour s’envoler vers l’infini de l’espace. Heureux, le professeur Eggman hurla de joie :
- JE VOUS AI TOUS POURRIIIIIIIIII !!!

Heu…non, en fait, il poussa juste un soupir de soulagement (faudrait que j’arrête de lire Joe Bar Team en écrivant ma fic moi…), aussitôt coupé par une brusque secousse. Sommairement sonné, le surnommé homme œuf attacha sa ceinture et celle de son passager toujours dans les pommes, et activa le radar du speeder. Il put constater au moins une chose : ces extraterrestres ont su faire des vaisseaux simples d’utilisation mais sacrément fonctionnels.
Il vit des points rouges qui étaient à ses trousses. Les Dwarlords l’avaient déjà pris en chasse. Au moins, ils ne perdaient pas de temps ceux-là.
Le docteur mit le régime maximum et fonça vers la planète à une vitesse prodigieuse, sous les tirs de blasters qui frôlaient sa coque. Il analysa la situation, aussi calmement qu’il le pouvait : soit les Dwarlords étaient de mauvais viseurs, soit ils voulaient à tout prix le récupérer vivant. Tant mieux, ça aller leur compliquer la tache.

La sueur au front, Robotnik entra dans la fournaise de l’atmosphère. La chaleur restait supportable, mais il cuisait furieusement dans sa coque de métal. Il parcoura les commandes des yeux, il fallait stopper la course de ses poursuivant avant qu’il n’atteigne la croûte terrestre.

Question à 120 000€

Que faire ?
A – Prier Saint-Victor pour qu’il trouve un moyen de le dégager de cette situation.
B – Faire son Check Maurice, faire un tête à queue et défoncer toute l’armada à lui seul.
C – Balancer des fumigènes
D – Luke Skywalker.

La seule solution qui lui donnait une vraie chance de survie était de balancer ces fumigènes. Mais dans l’atmosphère, c’était inefficace, il devait au moins atteindre la stratosphère.
Et pourquoi ne pas aller encore plus près ?

La folle course poursuite continuait toujours, des dizaines de speeders poursuivant un autre. Ils traversèrent les nuages, et le docteur vit qu’il fonçait droit dans les dunes d’un désert. Tant mieux. Il fit un rapide calcul :

Question à 300 000 €

Sachant qu’un speeder élancé à une vitesse de 400 km/h se rapproche d’un sol situé à 40 km de distance, calculez en combien de temps le speeder atteindra le sol :
A – 2 heures
B – Il m’est impossible de vous répondre, mon chrono est en panne.
C – 6 minutes
D – Qui-Gon-Jinn

Le super cerveau du docteur trouva tout de suite la réponse. Impact dans 6 minutes, il fallait juste espérer que ses poursuivants ne le toucheraient pas.

Toujours en ligne droite, ces minutes avaient parus pour Eggman une véritable éternité. A chaque tir lancé, il était susceptible de se faire toucher et de frôler la mort. Les salves manquées s’écrasèrent plus bas, labourant impitoyablement les dunes de sable.

1 minute.

Maintenant, c’était à Eggman de jouer, et il allait jouer serrer. Il devait à la fois balancer les fumigènes au bon moment et redresser pour ne pas s’écraser.

30 secondes.

Il empoigna le levier des fumigènes…

20 secondes…

Et tira dessus aussi fort qu’il le put !

Deux gros clapets s’ouvrirent derrière le vaisseau du fuyard, et lâchèrent leur cargaison de petites bombes. Petites, mais extrêmement puissantes, la salve dégagea une énorme fumée, poisseuse et épaisse.

10 secondes…

Robotnik, sueur aux tempes, tira brutalement le levier de commande pour redresser son vaisseau. Petit à petit, il se mit à l’horizontal, en frottant presque le sol, laissant derrière lui une énorme traînée de sable.
Puis vint le carnage : ses poursuivants, ne voyants plus rien à cause du piège tendu par le docteur, s’écrasèrent, percutant le sable de plein fouet, explosant dans un tonnerre de bruit, de taule froissée et autres sonorités s’apparentant au tonnerre. Ce déluge d’acier fut court, mais effroyablement violent.
Eggman exultait en voyant qu’il avait échappé aux extra-terrestres. Mais il ne vit pas la méga-dune qu’il percuta à moitié. Lancé à 400 km, un des réacteurs de l’engin s’arracha net et le vaisseau avait rebondi tel un ballon de foot vers les sommets du ciel, pour finalement parcourir la totalité de l’étendue de sable et finir brutalement sa course dans un champ près d’une autoroute désertée à cette heure tardive du soir…

Question à 1m €

Eggman s’en est-il tiré ?
A – Oui
B – Non
C – Rien à battre
D – Dark Vador

L’émission touchant à sa fin, Jean Pierre Faucul proposa au candidat de revenir pour le prochain chapitre de cette fan-fic. Le générique de fin passa, et signa la fin de cette courte épopée épique, qui se clôt sur un suspense insoutenable.

PTDR ce chapitre xD. L'intro raté, les questionnaires... Puis ce que j'en parle, j'adore les persos de Star Wars dans le questionnaire. D'ailleurs, Dark Vador est la bonne réponse à la fin, j'en suis sur !

* Katos crève

Vraiment fun, Eggman qui dis : "JE VOUS AI TOUS POURRIIIIIIIIII". D'ailleurs j'adore Eggounet dans cette fic ! Je trouve que même si il se comporte beaucoup comme un gamins, il est bien respecter. Même si il est pas trop du genre à trahir tout le monde au dernier moment. Enfin, je me trompe peut être.

Mon commentaire est inutile, je laisse les commentateur confirmé faire le boulot

* Katos crève

Ouais, une suite ! (Saute partout de joie sans même prendre le temps de la lire, cette suite... --")
J'ADORE ! Comment essayer de ne pas faire de bruits en rigolant avec celle là (Bah ouais, ma mère dort déjà =O ) ! Déjà Chapitre 15 ? O_o
J'a vu quelque fautes mais je ne suis pas en position pour les citer.
Vivement la prochaine !

Haha je savais bien que j'aurais des tas de chose à dire. Et je suis certaine que toutes ces fautes tu les aurais trouvées en te relisant dans deux ou trois jours. ^^



Je savais que tu étais bien renseigné sur ce sujet maintenant je sais comment. XD

 Sortit

Pris

Beaucoup de chose pour cette phrase. Dans un premier temps le présent n'a rien à faire dans un récit au passé. Utilise plutôt le subjonctif présent.
N'ait pas 
Ensuite il manque un mot : idée je suppose.
Enfin la répétition de là.  "Son collègue n'était plus à son poste."

J'ai vraiment du mal à imaginer Eggman en infiltration. Lol

Un garde qui gardait. Hum jolie pléonasme. Avec des synonymes ça passerait mieux. Sentinelle, vigile… Suveiller, protéger…
 

Suivi

C'est un génie.

Savait

Avait bien failli

Re génie.

Qui semblait ne pas l'avoir entendu entrer. Non ?

Roh pauvre Tails !!

Gagné.

Système. Il doit manquer une lettre au et.

Parcourut.


 
Hun c'est "la petite armée" le sujet de débouler. Déboula.

Noir ténèbre. Lorsque un adjectif suit une couleur pour la qualifier les deux ne s'accordent pas. Par contre ténèbres étant généralement toujours au pluriel je sais pas si il faut mettre un s à ténèbre. oO Qui a dit que le français était simple ?
Eut.

Moulbif ? Je connais pas!
Péter
Un gaz  = des gaz. C'est invariable.


Celle là je te la laisse elle est vraiment trop grosse. ^^



Paru.

Autant le dire tout de suite : J'ai pété de rire durant ce chapitre, de même qu'au précédent avec le "Dantageüle" !
*Hurle de rire*

Pourquoi pas le "Tamer lapüüt" ou le "Tumakösay fasdelimaas" ? tant qu'on y est ?

Je te souhaite bonne chance pour la suite, Moumoule ! :)

Mais le but était de te faire rire à en hurler, mon cher Omega Ridley x)

Sinon, je vois que Miko aime bien me corriger, j'ai prévu pour elle un petit passage qui lui est entièrement dédié, mouahaha, tremble !

Mais si y a vraiment pas de quoi en trembler ^.^

Aussi, il s'agit d'un petit chapitre qui débouchera sur un prochain chapitre que je vous promets nettement plus consistant car l'inspiration revient d'un coup !

Enjoy !

Chapitre XVI : Drogue du prisonnier et souvenirs de l’exilé.

La tension était palpable.
Pour la première fois depuis longtemps, Le Pouvoir était debout et non sur son trône serti de pierres toutes aussi précieuses les unes que les autres. Il regardait Mobius avec une haine meurtrière, et dû se retenir pour ne pas briser de son poing titanesque la fragile glace qui se tenait face à lui.

En retrait, de peur de subir le courroux de son maître, le vieillard enveloppé dans sa longue toge beige coupant avec sa peau noire, mais s’accordant avec sa barbe blanche, prit, hésitant, la parole.
- Seigneur, nous avons subi une perte de 26 hommes et le corps de Eggman et du petit renard sont introuvables.

Le maître Dwarlord, toujours casqué, se retourna, faisant reculer instinctivement l’homme âgé. Il se rasseye silencieusement sur son trône…avant de broyer purement et simplement l’accoudoir d’un coup de poing rageur.

- Alors la bonne réponse était la réponse A ! Hurla t-il de ses milles voix qui semblaient avoir regagnés de la vigueur sous l’effet de la colère.
Le vieil humanoïde ne comprit pas tout de suite…réponse A ? Son chef délirait-il ? Il jeta rapidement un œil au script de la fan-fic…ah, ok, réponse A du chapitre XV…Enfin bref.
- Nous devons retrouver ce docteur de suite, laissez moi envoyer un…
- Accordé. Retrouvez le par tous les moyens.
- Nous auto…
- Non, La Recherche, non ! Je sais ce que vous allez me demander et c’est non pour la centième fois ! Aucune victime chez ces stupides larves…pas maintenant.

C’est déçu que le dénommé La Recherche s’inclina devant plus puissant que lui et recula vers la lourde porte de sortie. En lui-même, il trouvait cela stupide que Le Pouvoir ne voulait guère utiliser la force brute pour retrouver le génie qu’est Robotnik. Ils auraient pu aller encore plus vite. Tant pis.

- La Moisson sera pour plus tard…

Le docteur était heureux. Transportant Tails tel un sac à patates, il s’était écrasé non loin d’une de ses mini-bases de secours qu’il avait installé de par le vaste monde de Mobius. En effet, chaque défaite que lui infligeait Sonic ne lui permettait en aucun cas de recommencer matériellement ses expériences de A à Z en repartant de rien. Il avait donc prévu depuis longtemps des bases dites « de secours ». Certes, ces lieux n’étaient pas aussi bien équipés que les QG principaux, mais ils lui permettaient de se donner les moyens de repartir d’un bon pied.

La porte dérobée déguisée en une sorte de grosse pierre pivota, laissant le docteur s’y engouffrer. La « HP – 06 », comprenez HelpEgg numéro 06, était cachée dans une grosse colline rocheuse. Robotnik prit l’ascenseur qui s’enfonçait dans les profondeurs de la terre dans un boucan conséquent, et déboucha sur un énorme hangar. Divers robots l’attendaient pour suivre ses directives.
Directement, Eggman confia Tails à deux cyber-médecins, et se dirigea vers l’ordinateur principal de la petite base. Tout de suite, le génie entra des données compréhensibles seulement pour son génial cerveau. Avant tout, activer le scanner des Emeralds qu’il avait fabriqué en miniature dans ce fameux radar que désiraient les Dwarlords. Le professeur pesta contre lui-même, il aurait pu mettre une sorte de petite bombe dedans, ou n’importe quoi d’autre pour rendre la machine inutilisable. Mais consciencieux que son évasion n’aurait peut-être pas réussi, il n’avait pas osé, de peur de connaître le même sort que le renardeau.

Sur l’écran verdâtre s’affichaient les continents de Mobius, l’ordinateur émettant un léger ronronnement à l’allumage. Eggman fut tout de suite attiré par 3 petits points vert clair. Deux étaient mobiles, errant proche du troisième. Robotnik pensa immédiatement à Sonic qui cherchait en compagnie de Knuckles ou un ami cette troisième pierre, mais sans vraiment savoir précisément où.

- Doc-teur…ve-nez, nous av-ons un cas in-te-re-ssant.
Eggman décrocha son regard de l’écran et vit l’un des deux robots en charge du pauvre ex-prisonnier de la sauvagerie de La Torture. Au pas de course, il se rendit au bloc opératoire et vit Tails, toujours dans les pommes, allongé sur une table, un énorme scanner passant son corps au crible.
L’homme œuf accrocha son regard sur l’écran de données, et fut surpris des résultats.
- Intéressant, effectivement…murmura t-il.

Inquiétant aussi, pensa t-il. Trois sortes de cellules, une verte, une bleue et une autre rouge, se baladaient dans l’organisme du petit hybride. Les vertes s’agglutinaient sur les blessures et les refermaient petit à petit en s’accumulant de plus en plus dans les coupures et autre hémantomes. Les bleues agissaient vers le cœur, accélérant les battements de celui-ci, et les rouges…restaient accrochées au cerveau.
- Comment il a attrapé ça ? Isolez moi ces trois cellules, je veux pouvoir les observer dans moins d’une heure. Et voyez si il n’a pas inhalé ou avalé quelque chose, ces corps étrangers ne sont pas arrivées ici tout seuls.
Eggman n’attendit pas la réponse des robots et repartit de suite dans le hangar. Il devait contacter d’urgence, avec regrets pourtant, Sonic pour le mettre en garde de la menace qui se préparait.

On s’approchait…
C’était un Sonic assoiffé, un System silencieux et un Knuckles surexcité qui continuait à fouiller le canyon. Ils avaient ratissés presque tout le territoire, et il ne restait qu’une ou deux cavernes. L’échidné proposa au hérisson chapeauté l’émeraude et de se séparer une nouvelle fois, surtout que l’objet de cette longue recherche était tout proche. Les émeraudes vertes et bleues en possession du groupe brillaient furieusement, signe qu’une autre de ces gemmes était dans les parages.
Les trois hybrides étaient dans une sorte de long et large couloir de pierre, le ciel bleu du désert étant leur toit. Une entrée à droite, une autre à gauche.
- Je prends à droite. Proposa System avant de prendre l’émeraude bleue et de s’enfoncer dans les ténèbres de la caverne.
Le gardien de l’émeraude mère regardait son compagnon s’engouffrer dans la « gueule » de la grotte. Quand il ne le vit plus, Knuckles se retourna vers un hérisson bleu en sueur qui vidait sa gourde à grandes gorgées.
- Tu ne trouves pas que System est bizarre depuis hier ?
- Ouais…lâcha Sonic entre deux gorgées. Mais c’est pas ça qui me gêne le plus, t’as pas entendu hier ?
- Entendu quoi ? Demanda l’échidné interloqué.
-  Le bruit, tard la nuit. J’étais dans la tente mais entendu au loin…une sorte de tonnerre qui tonnait. Comme si quelque chose s’écrasait avec une grande force par terre.
Un blanc s’installa dans la conversation. Le hérisson, voyant le pas de réponse et le regard interrogateur de son ami, reprit de suite :
- Bah, j’ai dû rêver. Laisse tomber. On va la chercher cette émeraude alors, oui ou non ?
L’échidné fut plus réceptif à cette question et approuva d’un signe de tête. Aujourd’hui, ils allaient retrouver cette troisième pierre. Ensuite, ils se sépareront tout les trois et chacun partira de son côté pour retrouver les quatre autres restantes.

Silencieux, Eggman prenait des notes sur ce qu’il observait à travers les lentilles de son microscope. Ce qu’il voyait là était sidérant.
Les cellules vertes étaient des cellules réparatrices qu’il n’avait jamais vu. Elles n’étaient composées que deux bêtes atomes, mais différents de ceux de Mobius. Totalement inconnus des registres scientifiques de la planète. Toutefois, on ne pouvait s’empêcher de penser au caméléon en y voyant les propriétés. En effet, la cellule allait encore plus loin que l’animal qui ne faisait que s’adapter à la couleur du milieu. Elle s’adaptait tout court.
La couleur, la substance, les atomes, la constitution, tout !  Ces petites choses s’agglutinaient sur une blessure, comme une coupure par exemple, et prenaient ensuite la consistance de chair, ce qui avait pour conséquence de refermer la blessure.
Les bleues marchaient comme une sorte de défibrillateur. Elles parcouraient le cœur de fond en comble, et lui donnait un léger choc quand celui-ci ne supportait plus la cadence. En état de crise cardiaque, un bon coup sur l’organe vital même, au plus proche du problème, était encore plus efficace.
Par contre, les rouges étaient nettement plus classiques. Des cellules hallucinogènes qui attaquaient le cerveau continuellement. Robotnik resta silencieux en se laissant retomber sur sa chaise. Maintenant, il comprenait mieux l’état du renard en se tournant vers un petit récipient qui contenait une sorte d’aliment mâché.
Les robots avaient découverts des résidus de quelque chose de comestible entre deux dents du renard. En faisant une analyse de cet échantillon, Eggman en avait tiré la conclusion qu’on droguait l’ancien prisonnier.

La Torture pouvait autant frapper, charcuter, décimer Tails de toutes parts, il le soignait par ce médicament empoisonné. Un, les blessures étaient soignées de toutes parts, deux, si jamais son organisme ne supportait pas les blessures, un coup de choc électrique et c’est reparti pour un tour ! Et trois, ces cellules hallucinogènes donnaient des visions, sûrement cauchemardesques, au pauvre renardeau.
Le docteur se posa soudain une question : ce n’était pas de la technologie Dwarlord tout ça, vu comment ils étaient guerriers et peu scientifiques. C’est comme cet étrange canon qu’ils comptaient fabriquer. Cela ne pouvait pas être de leur création pourtant. Où avaient-ils eu vent de cette nano-technologie pour cette drogue, et de cette avancée technologique militaire coupant radicalement avec leurs armes de bases ? Il supposa qu’il s’agissait de créations volées. Sinon, le géni ne comprenait toujours pas pourquoi on avait besoin de lui pour un bête radar…

Que de questions en suspense qui laissent un lecteur, accroché à sa chaise, sueur aux tempes, langue pendante, dans un doute énorme, le plus total ! D’où viennent ces créations diaboliques ? Sont-elles vraiment l’œuvre des humanoïdes au dessus de la tête des Mobiens ? Si oui, comment ont-ils pu perdre cette technologie ? Si non, comment se la sont-ils procurés ? Par les Black Arms lors de leur guerre ? Par d’autres moyens ? L’auteur arrêtera t-il avec ses questions ? Steak frites ou spaghettis bolognaises ?
Que de questions qui épaississent un mystère déjà mystérieux !

Et épaississons un mystère mystérieux épaissis par un mystère épais qu’on va épaissir encore un peu. Les répétitions étant totalement voulues, Miko ne pourra guère reprocher à l’auteur de faire des répétitions de mots dans cette phrase.

Seul, éclairé par la lumière bleuâtre de l’émeraude, System avançait doucement dans la pénombre de la caverne, scrutant une autre lumière qui pourrait répondre à celle de sa pierre. Plus il s’enfonçait, plus la lumière devenait intense. L’objet de ces deux jours de recherches était là, quelque part. Mais où ? Le hérisson ne savait guère et décida de faire une pose, croisant les bras pour se réchauffer un peu du froid qui mordait sa peau. Il s’asseye sur une pierre recouverte d’une étrange matière un peu poisseuse…
- Bouyaaaaaaaaa !!!!
Une voix féminine transperça le silence, se répercutant en échos sur les murs de la grotte. Le hérisson n’eut même pas le temps de se retourner que quelque chose s’agrippa sur son dos, des bras s’enroulant autour de son cou. Il voulut se débattre, mais le hybride hésita un moment et se résigna. Il savait qui était sur lui, et avait du mal à le croire.
- Mon p’tit Systemeuh, tu fais quoi dans ce genre d’endroit ?
- E…El…Elise ?
Il restait planté là, toujours assis, laissant la fille hérissonne blottie sur lui. Perdu, la mine béate d’étonnement, il avait subi un sacré choc. En effet, après être resté en état de statue le temps de quelques secondes, le hérisson retira cette joyeuse énergumène de son dos, l’observa de la tête aux pieds, éclairée par la lumière de l’émeraude, et balbutia :

- M…mais…tu étais…
 
Une rue qui ressemblait à s’y méprendre à un bidonville…des visages tristes…des larmes…une pluie torrentielle…un corps…

Du rouge qui se diluait dans l’eau crachée par les nuages…

Tel était le premier souvenir qui revenait en mémoire au hérisson qui observait toujours, sans trop y croire, celle qu’il croyait défunte…

Des atomes ayant de tels pouvoirs ? WTF ? C'est pas très logique... Des atomes inconnus ? Avec d'autre nucléons ? Ou autre chose ?

Bon, sinon, CHAPITRE COURT è__é

* Katos crève

Hum... J'ai bien aimé notamment le coup du script de te fic xD. Tails the sac à patate °W° ! Sinon, j'ai hate de la suite *PAN*

* Katos crève

(Frustration descendue bas... Puis repartie de plus belle !)
J'adore ce chapitre, comme toute ta fic'...
La suite !

J'vais jouer les Miko tout de suite ^^

SpaceMoule à professé :
Génie prend un "e" :'D

On dirait presque que tu aimes faire cette faute :'D

SpaceMoule a re-professé :
"Mille" est invariable et regagné ne s'accorde pas dans ce cas, ils me semble...

Bref, un chapitre drôle et très bon, comme d'hab', même si un peu court comparé aux autres. Si tu nous promets un "pavay césar" pour le prochain chapitre, je me déclare fan à vie de cette fic ! ^^

Je me suis toujours dis qu'il y avais de bonne fic mais j'avais jamais pris le temps de commencer à lire ne serait-ce qu'un chapitre, honte sur moi. Bon, j'ai commencer par la tienne car c'était celle qui avait reçut le dernier message de cette section quand je suis passé, je viens de finir et je dois avouer que c'est génial. Très drole et un suspens bien dosé agrémenté de beaucoup référence à d'autre chose. Tout ça pour dire bravo et bonne continuation, cela montre que j'ai encore des progrès à faire pour une de mes fic.

Chapitre court Katos, ééééoué, mais que veux tu.
Le coup des atomes, j'ai bien souligné qu'ils étaient totalement inconnus, sois dan l'imaginaire et dis toi que ça existe seulement dans nos rêves les plus fous ^^

Kietha, bah, suite, suite, je fais c'que j'peux °^°
Enfin bref, v'là la suite.

Owi Omega, joue les Miko et corrige moi !
Tu auras donc le droit à un Pavay césar avec ce chapitre

Et Hygualanga, ça me fais plaisir de voir un nouveau lecteur, en esperant que la suite te plaise ^^

Chapitre XVII : Un passé douloureux.

Chaud…il faisait très chaud des les quartiers du pauvre pays du Kibanu.
La population vivait difficilement, écrasée sous les lourds impôts que leurs imposaient les richissimes nababs du pays.
Aussi, ce bout de terre était disposé d’une façon assez curieuse : une énorme citadelle aux murs imprenables était entourée de nombreux bidonvilles. Les tensions étaient nombreuses entre les habitants de cette citadelle et des quartiers pauvres. Toutefois, étonnamment, les mal lotis avaient le sens des responsabilités. Là où la plupart des zones difficiles se regroupent en gang dans les autres villes pour piquer les ressources de leurs voisins dans des escarmouches sanglantes, les pauvres du Kibanu étaient pour la plupart solidaires. Ces bidonvilles délimitaient la limite de la ville, entourée d’un énorme désert brûlant.

On nommait ces quartiers « Le Petit Monde »

Dans un des bidonvilles vivait un jeune hérisson de vingt-deux ans, respecté de tous car il tenait un refuge pour les jeunes les plus démunis. En plus de sa fonction respectable, il était un des trop rares habitants de « Kalimda », la citadelle, à communiquer avec la banlieue et à ne pas rester cloîtré derrière les épais murs de pierre.  
Dans la cour d’un bâtiment carré, le hybride transportait d’un point à l’autre de lourdes caisses de vivres qu’il avait réussi à faire parvenir par diverses magouilles avec les gardiens frontaliers de la forteresse. Il déposa lourdement son bien à l’abri du soleil et s’épongea la sueur qui perlait sur sa tête.
- M’faudrait un chapeau moi…
Restant un moment assis, profitant  pour se reposer, il observa avec un petit sourire les gosses des quartiers qui s’amusaient à jouer au foot.
- 5, 6, 7 caisses…il en reste une à ramener System, non ?
- Roh s’teuplait Elise, laisse moi souffler un peu…

Elise…
C’était une hérissonne bleue dans la même tranche d’âge que System. Tenant un calepin de comptes et autres trucs administratifs, elle regardait en souriant celui qu’elle considérait comme son « ch’tit hérisson » prendre un peu de repos.
On pouvait dire que c’était une belle femme. Chaussées de bottes à la mode cow-boy, de longues jambes aux courbes généreuses étaient cachées par un jean bleu-nuit. Le strict climat tropical du Kibanu exigeant une tenue assez légère, Elise était habillée d’un bête débardeur blanc, avec un léger décolleté qui ne permettait quand même pas d’avoir une vue dégagée sur ses obu…nicho…mich…melo…enfin bref, vous m’avez compris quoi !
Ses piques étaient retenus par un petit élastique, et le tout ressortait dans une sorte d’éventail très chic. Elle avait laissé quelques mèches retomber en avant juste devant ses yeux d’un bleu foncé. Toutefois, cela ne l’empêchait guère d’avoir une vue optimale sur ce qu’il se passait devant et autour d’elle.

Mais ce qu’on remarque surtout chez elle, c’est son caractère. Elevée à la dure dans Le Petit Monde, Elise avait un tempérament de feu. Elle était, comme System, une exception dans la classe sociale du pays, mais dans l’autre sens.
Il fut un temps où existait un des seuls bienfaiteurs de Kalimda. Gaël était un ancien haut-gradé militaire qui finançait une école des quartiers riches et occupait la fonction de chef des forces armées. Il eût un jour l’idée, au grand dam des plus aisés de la citadelle, de descendre dans les bidonvilles et de scolariser de façon symbolique un enfant pauvre. Une opération qui fut bien accueillie par les plus démunis qui voyaient là l’occasion d’avoir plus tard leur propre porte parole, cultivé, qui plus est, pouvant donner voix à leur demande lors de toute décision importante dans le pays.

Cette enfant fut Elise.

Elle avait été choisie quand elle avait seulement 4 ans. Et parce que Gaël était quelqu’un au grand cœur, il n’obligeait pas la petite à rester vivre dans un milieu qui paraissait pour elle étranger. Elle pouvait retourner librement chez elle à la fin des cours, navigant entre les quartiers riches et pauvres.
C’est, deux jours après que la hérissonne ait découverte l’intérieur de ce qui était pour elle une cité imprenable, sertie d’or et d’argent, qu’elle se fit son premier ami en allant porter un petit bouquet de fleurs à Gaël, pour le remercier…enfin, c’était surtout une recommandation de ses parents, elle, considérait l’ancien militaire comme un vieux schnock.

Le vieux hérisson la remercia avec un grand sourire. Elise voulait repartir au plus vite chez elle, mais il prenait son temps le croulant !
Puis la jeune hérissonne vit un p’tit gars du même age qu’elle se cachant derrière un pot de fleurs, l’observant d’un air curieux :
- Oh, j’y pense, je ne t’ai pas présenté mon petit-fils System !
L’homme fit signe au petit hérisson marron de s’approcher. Tout penaud, il obéit timidement et se posta devant Elise, n’osant pas affronter le regard de cette fille des rues qui elle, le considérait comme un gosse de riche à première vue.
- B’jour…lâchait-elle d’un air dédaigneux.
- B…bonjour…lui répondit-il timidement.

Tel fut leur premier contact…froid pour l’un, inamical pour l’autre.

Un autre jour, la petite fille se baladait dans les quartiers riches, sous l’œil tantôt interrogateur, tantôt dégoûté des passants. Quelqu’un du Petit Monde, ici ? Rooooh…
Ses pas l’amenèrent dans un grand parc de verdure. Elle fut émerveillée par la splendeur du lieu, et s’amusait à courir sur l’herbe, slalomant entre les larges troncs de bois.
Puis elle entendit un petit rire, et se cacha derrière un arbre pour observer discrètement se qui se passait derrière. Elle vit le garçon du vieux…comment se nommait-il déjà ? C’est pourtant écrit 13 lignes au dessus m’enfin ! System !
En temps normal, Elise aurait fait outre des garçons de son âge, surtout ceux de la citadelle qui s’amusaient avec des jouets pré-fabriqués, mais le petit hérisson, lui, jouait avec un simple, long et solide élastique, tentant de créer des formes en l’enroulant autour de ses mains. Un jeu où la hérissonne excellait. Mais apparemment, ce n’était pas le cas de l’autre hybride.
Elle s’approcha par derrière pour pas que System ne la voit, et lui sauta ensuite sur le dos.
- T’es pas doué pour faire des formes, toi !
Le garçon s’immobilisa instantanément, virant au rouge pivoine et ne sachant quoi dire.
- Passe, j’vais t'montrer.
Elle prit l’élastique des mains du hérisson et fit d’un geste expert une sorte de tour qu’elle avait vu en se baladant juste avant. Silencieux, toujours de couleur tomate, System observait béat la technique de la hérissonne, qui reprit :
- Moi j’sais pas faire trop d’trucs. Mais papa il est fort à c’jeu. Tu veux qu’on aille le voir ?
- Euh…ou…oui…

Voila comment ils avaient appris à faire connaissance. Et voila aussi comment chacun s’était intégré au milieu social de l’autre. Elise continuant sa scolarité à la citadelle, System l’accompagnant ensuite, sans prévenir Gaël dans un premier temps, dans les bidonvilles pour aller voir le père de la hérissonne. Celui-ci avait accueilli ce jeune fils de riche avec bienveillance malgré leur différence sociale. Tout le quartier avait appris à le connaître, et surtout, le hérisson s’était fait une très bonne amie qui lui apprenait beaucoup de choses, et réciproquement. Elise adorait jouer à « je te tiens, tu me tiens par la barbichette » avec lui. En plus de toujours gagner, elle adorait observer ses yeux d’un or assez inhabituel mais qu’elle trouvait joli.

- Bon, j’vais la chercher ta caisse. Soupira le hybride marron en se relevant.
- Ah, au fait, t’as pas eu de problèmes pour les faire passer ici ? Depuis que grand père n’est plus là, c’est dur…
Par grand-père, Elise entendait Gaël, qu’elle considérait comme un membre de sa famille.
- Ouais…soupira System tristement en jetant un regard vague aux gosses qui jouaient au foot. Ce salopard d’Asnär m’a encore mit des bâtons dans les roues.

Asnär, voila un nom qu’il haïssait tout particulièrement. Il y a quelques années, Gaël fut atteint d’une grave maladie qui lui fut fatale. Il laissa derrière lui toute une famille en deuil, une petite fortune amassée ici et là, et un poste de chef des polices qu’il avait occupé jusqu’à la fin. C’est ce dernier détail qui divisa toutes les forces de l’ordre, police, militaires, etc : qui choisir ?
C’est justement ce même Asnär, un loup blanc, qui fut promu à cette haute place dans la hiérarchie, grâce à ses méthodes efficaces pour maintenir l’ordre dans et hors de la citadelle Des méthodes brutales, et le plus souvent à l’encontre des pauvres, qu’il considérait comme de la peste.
Paradoxalement, ce furent les forces de l’ordre qui contestèrent le plus la mise en fonction du loup, coupant radicalement avec la diplomatie dont faisait preuve Gaël. Les ¾ de tout l’effectif furent virés, le dernier quart regroupant la graine des pires pourritures des gardiens de la justice. Un nombre réduit d’hommes armés, mais qui agissaient donc de manière plus radicale.
Cette nouvelle façon de procéder suscita l’indignation dans le Petit Monde, qui tentait de plus en plus d’opérations pour mettre à mal l’unité d’élite d’Asnär. Cette dernière répondait malheureusement par le sang, de la manière la plus atroce qui soit : la chasse à l’homme, à moto, en pleins bidonvilles.
Cette dernière méthode ne suscitait étonnamment que peu d’indignation chez les riches. Ils partageaient pour la plupart les idées du loup et avaient souvent mis la pression à Gaël pour se débarrasser de ce qu’ils considéraient comme une tache dans leur belle société. Pire, ils soutenaient Asnär en versant chaque année une certaine somme pour renouveler l’équipement. Les citoyens moins aisés étaient quant à eux divisés. Une minorité adhérait réellement à l’idée de ces chasses, mais le reste devait se plier à cet état de fait : sinon, ils étaient constamment mis sous pression par la police. La plupart des citoyens de Kalimda avaient d’ailleurs déjà quitté la ville, voulant refaire leur vie ailleurs. Ce qu’avaient voulu faire les habitants du Petit Monde. Mais où partir ? Ils n’avaient guère les moyens et traverser à pieds le désert qui les entourait se soldait généralement par la mort.

- Connards de bourges…grommela le hérisson en s’esquintant le dos une dernière fois avec sa caisse. Enfin, au moins, y a de quoi bouffer pour plusieurs semaines. Bon…je peux te laisser ?
- Pas de problèmes ! Lui lança, enjouée, la hérissonne. Mon ch’tit hérisson vous a ramené pleins de bonnes choses les enfants ! Continua t-elle en appelant ces mêmes enfants. T’es sur que tu veux pas rester ?
- Sans façons, mon père a une énorme toiture à réparer, elle menace de s’écrouler à tout moment vois-tu.
- Bah, allez, pour une fois va, t’en fais tellement pour les jeunes.
Ils se firent une bise et le hérisson prit son vélo pour retourner à la citadelle, faisant un signe d’au revoir aux gosses et aux habitant du quartier qui lui rendirent son salut, et entama une montée jusqu’à l’entrée ultra-gardée de la haute citadelle aux lourds murs de pierre. Il dut encore une fois montrer, par sécurité il parait, sa carte comme quoi il était citoyen de la Kalimda. Passé la batterie de contrôle, quelle fut la désagréable surprise de voir encore le loup blanc qui l’attendait pour le narguer, comme d’hab’ quoi, et qui ne se fit pas attendre pour cracher son venin :
- Alors, l’morpion, t’es content ? T’as réussi à faire passer ta bouffe à ces crèves la faim ?
System, pour toute réponse, soupira d’exaspération et s’avança vers la rue. Le chef de la sécurité le suivait toujours :
- Mais un jour, cherche pas, t’arriveras plus à faire passer quoi que ce soit. Et y a pas que ça…
Il se pourlécha les babines et rapprocha sa bouche de l’oreille du hérisson qui avançait toujours silencieusement avec un visage crispé, et continua dans ce ton mielleux et acide.
- J’aurais aussi Elise, elle atterrira dans mon pieu plus tôt que tu ne le crois…
System s’arrêta net.

Il avait eu le malheur d’avoir Asnär dans la même classe que lui, et ce type n’avait jamais caché qu’il était rudement intéressé par Elise. Depuis toujours, il tentait de la séduire avec moult cadeaux que pouvait lui payer son véreux père, mais jamais la petite hérissonne ne lui prêta réellement attention. Quand il vit qu’elle s’était plutôt tournée vers ce ridicule petit hérisson introverti, sa haine envers System avait grandi de jour en jour. Le jour où il découvrit qu’elle partait avec celui qu’il considérait comme son rival dans le Petit Monde, le loup s’empressa de le dénoncer à Gaël qui réprimanda sévèrement son petit fils quand celui-ci fut de retour et l’empêcha de refaire de telles escapades.
La joie d’Asnär fut de courte durée quand le hérisson recommença, mais cette fois-ci avec la permission du grand-père. En effet, ce dernier avait vu assez tôt que sa descendance devenait de plus en plus extravertie en compagnie de cette fille du Petit Monde, et avait de moins en moins de difficultés à s’exprimer. Elise lui apportait quelque chose, et Gaël s’en serait voulu de le priver de ça.

- Oh que oui, je lui planterai sauvagement ma prise dans son port, et crois moi qu’elle aimera ça. Susurra le loup à l’oreille d’un hérisson dont la patience se brisa soudainement.
Sans crier gare, il lui décocha un coup de pied magistral dans les bassesses, Asnär se recrovillant soudain de douleur, sa sainte trinité mise à mal. Instinctivement, les molosses qui l’accompagnaient avaient pointé leurs armes sur System, attendant l’ordre de tirer. Toutefois, une mise à mort dans la rue avec des témoins ternirait sacrément la réputation, déjà pas mal salie, du loup. De plus, System était aussi célèbre dans la forteresse, car ses parents étaient de grands commerçants qui tenaient à eux seuls un pan de l’économie de la citadelle. La rivalité entre le fils des gérants de l’entreprise « Kilmister » et le chef des forces armées ne datait pas d’hier, et ça, tout le monde le savait.
La mort non naturelle du premier se solderait donc tout de suite par des soupçons envers le deuxième, parce que une autre chose se savait : Asnär voulait tuer System, au sens propre du terme. Mais c’était bien trop risqué, il risquerait de perdre son poste et être mis en prison pour perpet’…

Le hérisson se baissa au niveau du chef de la police qui se tenait toujours son service trois pièces, et lui lâcha d’un ton froid :
- Passe au SAV maintenant, parce que je crois qu’après ça, ta prise ne sera plus reconnue par tous les ports USB qui existent.
Sur ce, System enfourcha son vélo et se mit à pédaler doucement vers la maison de son père, se délectant des insultes vociférées par un loup qui eu pendant quelques temps une voix suraiguë.

Le lendemain, il se réveilla, toujours fourbu de la toiture qu’il eût à réparer. Il prit de quoi se restaurer pour la journée, prit son vélo et partit au kiosque à journaux. Le hérisson s’acheta « Le Globe », le dernier journal qui était un tant soit peu objectif dans ses articles. Les autres ? Rachetés par Asnär, devant tous montrer les forces de l’ordre sous un jour glorieux. C’est par cette méthode qu’il s’attira une large part de l’opinion publique.
L’hybride se pinça la lèvre quand il lit :

« Nouvelle vague de violence cette nuit.
Une sorte de commando du Petit Monde s’est fait liquider par les forces brutales du chef de la police. Quand ces massacres gratuits arrêterons t-ils ? Pouvons nous empêcher  les expéditions punitives qui dégradent de jour en jour nos relations avec le Petit Monde ? »

Merde…’fallait partir en causer à Elise de tout ça, et protéger les enfants qui auraient la mauvaise idée de se balader dans la rue le jour de cette expédition. C’est ce qu’il fit et passa une nouvelle fois les postes de sécurité pour parvenir jusqu’au refuge.
Le hérisson accrocha sa monture contre un poteau, ayant la mauvaise surprise de voir une moto des forces de l’ordre dans les parages. Son propriétaire n’était pas là, et les enfants s’amusaient à accrocher des bâtons dans les rayons des roues.
Puis un petit bruit, s’apparentant à une gifle, la porte du refuge s’ouvrant à la volée et le loup blanc sortit, sa joue endolorie, et son visage vert de rage. Il ne prêta guère attention à System, chassa les enfants en les menaçant de son bâton de police, retira les branches des rayons de ses roues et s’en alla.
Interloqué, le hérisson accouru dans la cour du refuge et vit une Elise qui s’empressait de sécher des larmes qui coulaient sur ses joues.
- Oh…tu étais là, System ? Demanda t-elle d’une voix étouffée.
- Qu’est-ce qu’il t’a encore fait ?
- A ton avis ? Des menaces, encore et toujours, j’en peux plus, je commence à craquer.
Elle s’était blottie dans les bras de son ch’tit hérisson pour se consoler, ce dernier tentant de la rassurer en passant sa main dans les piques de la hérissonne.
- Enfin bon…j’devrais pas pleurer pour si peu, surtout qu’aujourd’hui, c’est un jour spécial…
- Comment ça ?
Pas de réponse. Elise se retira des bras du hérisson et se mit à sourire en fouillant dans des cartons entreposés à côté des caisses. Puis elle sortit un petit paquet avec un ruban et le présenta à System.
- Joyeux anniversaire !
Celui qui avait maintenant 23 balais se frappa la tête, mais oui aujourd’hui c’était son anniv’ ! Comment avait-il pu l’oublier ? Maintenant c’était à son tour de se blottir dans les bras d’Elise et il la remercia du fond du cœur pour ne pas avoir oublié ce jour.
Alors, cékoi le cadeau, hein, dis, cékoicékoicékoi ?
Il déballa soigneusement le paquet pour découvrir ce qu’on lui avait offert. Et dedieu que ce cadeau était utile !

C’était un magnifique chapeau blanc, avec une bande noire autour. Tout ce qu’il fallait au hérisson qui s’était plaint de ne pas avoir de couvre-chef. Il l’essaya…parfait ! Puis Elise se cala devant lui avec un sourire amusé, et cala le chapeau de sorte à ce qu’on ne pouvait voir qu’un seul de ses yeux aux pupilles d’or.
- Al Capote est de retour, chérie ! Dicta le hérisson d’une voix Stallonienne. Crise de rire entre les deux hybrides, qui avaient oublié un tant soit peu le malheur qui les entourait. Pas pour longtemps, quand System lui parla ensuite de la nouvelle expédition punitive que préparaient les forces de l’ordre.
Elise fut anxieuse, inquiète, comme d’habitude quand Asnär et ses molosses venaient faire la chasse, mais depuis que son ami la prévenait à l’avance, ils avaient construits avec l’aide des habitants du Petit Monde différentes cachettes qui n’ont jamais été trouvées par les hommes du loup.

Et ces mêmes cachettes furent encore très efficaces. C’était un chasseur d’hommes qui revenait du Petit Monde, totalement vert de rage de n’avoir eu aucun trophée macabre. Rare était l’occasion de le narguer, mais System ne fit rien de tout ça, laissant ce canidé ruminer sa haine envers les pauvres et contre ce hérisson qui avait fait capoter ses sanguinaires plans.

- Eh System, après manger, j’ai un truc à te montrer.
Mmh ? Le hérisson terminait son assiette de pommes de terre tandis qu’il regardait Elise d’un œil interrogateur. Quelque chose à lui montrer ? Qu’est ce que ça pouvait être ?
- Je suis sure que ça te fera plaisir.
Elle avait fini cette dernière phrase avec un grand sourire, et se remit à macher son morceau de pain tout en servant de l’eau au petit écureuil qui redemandait une rasade. Ils avaient l’habitude de prendre leur déjeuner avec les gosses. Tout cela se passait dans une ambiance conviviale et ils riaient tous de bon cœur autour de quoi manger.
Pour les enfants, System était plus qu’un bienfaiteur. Certains l’appelaient grand frère, les plus petits le surnommaient Papa. Grâce à lui, ils pouvaient manger à leur faim et avaient accès à l’instruction et différents jouets pour s’amuser, comme des ballons, des cordes à sauter, etc…
- Dis grand frère ?
- Muh ? Le hybride observa le petit Didi’, le koala qui mangeait face à lui, tout en se brûlant la bouche avec une patate chaude. Elise écoutait quant à elle d’une oreille distraite ce que voulait bien lui dire le petit jeune.
- T’as déjà embrassé grande sœur ?
Le hérisson manqua de s’étrangler avec sa patate, la hérissonne se statufia en laissant échapper son couteau de sa main et observa le jeune koala avec des yeux ronds.
- Didi’ ! Termine ton assiette et cesse de poser ce genre de questions !

La table fut débarrassée, et les gosses partirent jouer au foot dans la cour du foyer. Elise appela son ch’ti hérisson du doigt, et il la suivit au premier étage. Elle l’amena dans une pièce qu’il n’avait jamais eu l’occasion de visiter, qui était toujours interdite d’accès.

La chambre de la hérissonne.
 
La pièce était composée d’un bureau de bois, d’un grand lit, d'une petite bibliothèque et d'un piano que le hérisson avait un jour retapé totalement lors d’une journée de libre. Le sol était juste habillé d’un simple tapis et le tout donnait malgré tout un ensemble assez vide. Les murs n’étaient pas décorés de quoique ce soit, si ce n’est un agrandissement d’un anniversaire d’Elise, soufflant ses bougies, ses parents applaudissant aux côtés d’un Gaël encore en pleine forme à l’époque. System était un petit gamin sur la photo, soufflant dans une langue de grand-mère qui caressait la joue de la petite hérissonne souriante.
Sur le bureau traînait pas mal de feuilles volantes qui ressemblaient à des croquis, des plans d’étranges chaussures. Projet « Chaussures de 7 lieux », en référence au nom des bottes de l’ogre du célèbre conte du Petit Poucet. Sur une feuille était notée la liste des composants, sur une autre des calculs, etc…sur une plus grosse feuille se tenait le croquis général avec toutes les annotations.
- Et bin ? Drôle de truc ça. C’est pour quoi ? Demanda System.
- Ah, r’garde pas !
Elle se précipita maladroitement sur ses feuilles et les fourras ras-la-gueule dans un tiroir qui pouvait à peine contenir tout l’amas de papier. Un silence gêné s’installa soudain dans la pièce, le hérisson se grattant la tête en détournant le regard.
- Euh…c’est sympa ta chambre…lâcha t-il timidement.
- C’t’un projet pour que les gens puissent partir d’ici en traversant rapidement le désert ! Dicta t-elle à une vitesse impressionnante, mâchant presque ses mots.  
Le hérisson écarquilla les yeux, et encore plus quand il comprit l’utilité de la chose. Ce genre de chaussures pouvait permettre de traverser le désert le plus rapidement possible par d’énormes bonds.
- Mais pourquoi ne m’en a-tu pas parlé ? J’aurais pu te fournir les pièces.
- Non…je me méfie trop d’Asnär…il aurait pu les intercepter et se demander quoi…j’en peux plus de ses chasses…disait-elle avec peine, sa voix s’étouffant peu à peu. Je veux que les gens puissent vivre loin d’ici et rebâtir leur vie ailleurs…
Attristé de voir dans quel état il avait mis son amie, System la prit dans ses bras et l’installa sur le lit, elle restant dans son étreinte.
- Calme toi, je suis désolé de t’avoir mis dans cet état…allez…tu voulais me montrer quoi ?
Elise sécha des larmes naissantes dans ses yeux et se glissa vers sa table de chevet pour sortir…un long élastique. Elle le mis devant le nez du hybride qui le reconnu aussitôt.
- Eh, mais c’est l’élastique que j’utilisais quand j’étais gosse ! Je pensais pas que je le reverrai.
- Ehe, t’as oublié un détail System…sourie t-elle. En plus d’oublier ton anniversaire, t’as oublié le jour de notre rencontre autour de cet élastique…c’est aujourd’hui !

Alors là, il était impressionné. Autant ne pas oublier la date d’anniversaire d’un ami est quelque chose de normal, mais se souvenir de la date de rencontre, avec l’élément qui a amené cette même rencontre conservé depuis plusieurs années. Alors là, chapeau bas.

- Allez, je veux voir tes progrès, mon ch’tit hérisson !
Bon, System s’y plia de bon cœur. Il se mit sur le matelas en position du lotus, le bout de ficelle élastique entre les mains. Elise se cala derrière lui, se postant sur ses épaules.
Pendant une bonne dizaine de minutes, les deux hybrides restèrent dans la même position, silencieux. Le premier démontrant son habileté au jeu de l’élastique auquel il avait fait beaucoup de progrès. La seconde cala son menton sur l’épaule du hérisson, et l’observait avec un petit sourire aux lèvres, admirant les différentes formes qui se formaient par les deux mains expertes.
- Alors, professeur, j’ai bien passé le test ? Demanda le hérisson en tournant sa tête vers celle d’Elise, qui elle-même tournait la sienne, dans l’intention de répondre.

Du coup, le hasard fit une drôle de chose.

Leurs lèvres s’effleurèrent et les deux hybrides restèrent immobiles, leurs cœurs battant soudainement la chamade. Pas un mot, mais juste un regard. Ils plongèrent chacun dans les yeux de l’autre pendant une bonne dizaine de secondes…

Et leurs bouches s’unirent.

Instant magique entre deux êtres qui savourèrent ce moment…LEUR moment. Les yeux clos, ils continuèrent longuement, System ayant depuis bien longtemps lâché l’élastique. Elise prit son visage entre les deux mains, et prit aussi les avants. Elle allongea son bien aimé, elle se mettant sur lui, et décida de lui offrir son corps en retirant son haut, puis les agrafes de son soutien-gorge. Elle prit ensuite le chapeau vissé sur la tête du hérisson avec les dents et le jeta hors du lit dans un mouvement de tête. Ils s’observèrent encore, la femme chevauchant l’homme, et commença à se glisser vers l’entrejambe d’un System qui commençait à haleter de désir.

Et c’est ainsi que, trois heures durant (si, si, vous dis-je !), des bruits suggestifs résonnaient d’une pièce où un hérisson utilisait sa grosse clé de 12 pour démonter un moteur tout chaud.

Et c’est aussi ainsi que l’auteur faisait passer un mot de révolte : sous prétexte qu’on est sur un forum grand public, on a pas le droit de décrire l’acte, sinon on dit que c’est obscène ! Mais laissez moi vous dire que labourer la terre avec son gros râteau est un geste tout à fait normal et naturel qui veut dire que les deux personnes sont en parfaite santé ! Alors halte à la censure, quand ce genre de scènes apparaît dans vos fics, écrivez !

Et System repartit chez lui, un petit sourire béat aux lèvres, son chapeau vissé sur la tête. Le temps commençait à devenir orageux et quelques gouttes tombaient déjà. C’est seulement en arrivant dans son petit appartement que le gros de la tempête éclata. Il téléphonait à ses parents pour la prochaine livraison de vivres, tout en regardant à travers la fenêtre.
La rue était vide de tout habitant, étant tous rentrés chez eux. Toutefois, l’hybride aperçut quelques motos qui traçaient rapidement la route sous la pluie battante. System avait déduit que c’était la police, ayant aperçu à travers la tempête de la pluie une sorte d’ombre blanche. Mmh…Asnär faisait des tours de garde.

Maintenant, c’est la mine grave que l’auteur vous dépose, une fois n’est pas coutume, ce lien qui accompagnera en fond sonore (http://www.youtube.com/watch?v=D2mwt-pdLJ8&feature=PlayList&p=D11F5296FEF80B73&index=25) la suite de votre lecture...

Le lendemain, la pluie tombait toujours à grosses gouttes sur la ville. Eh bien, sacrée tempête qui s’était annoncée. Mais bon. Le hérisson prit son courage à deux mains, et enfourcha son vélo pour rouler contre vents et marées vers le Petit Monde.
Au contrôle de sécurité, il aperçu le loup blanc qui n’était plus en cet instant ce type détestable. A la vue de System, il baissa les yeux et fuyait presque. Etrange, il semblait rongé par quelque chose, comme si il s’en voulait d’avoir fait un geste pas très catholique. Il ne demanda pas son reste et le hérisson s’en alla vers le refuge.
Son cœur se serra soudainement quand sa vue se posa un attroupement devant le refuge. Un des gosses, Didi’, quand il vit System, accouru vers lui, les larmes aux yeux, et se jeta dans ses bras, le serrant très fort et pleurant de tout son soul :
- C’est…c’est…les hommes à moto…Elise…ils…
Le hérisson n’écoutait même pas l’enfant. A vrai dire, il n’entendait plus rien. Tout semblait marcher au ralenti dans un silence de mort, ayant de suite découvert l’affreuse vérité qui allait lui sauter à la figure.
Puis il s’approcha, doucement, titubant presque, laissant son deux-roues à terre, le visage figé dans une seule expression :

La Peur.

Les gens s’écartaient à son passage, tous ayant des larmes perlant sur leurs joues, se mêlant aux gouttes de la pluie de ce funeste jour. Personne n’osait dire quelque chose, le seul son que l’on pouvait entendre restait celui des sanglots étouffés accompagnant celui des gouttes venant du ciel, s’écrasant par terre.
Puis elle se tenait là, juste devant la porte du refuge. Le vieux paternel serrant la main de sa fille couchée au sol, qui le regardait d’un œil presque vitreux. Une sorte de trou sanglant avait été formé sur son ventre, et le liquide rouge se répandait sur la terre, se diluant dans l’eau.
Le temps semblait encore plus se figer quand System s’approcha, s’écroulant à côté de celle qu’il aimait. L’hybride l’observa, l’incompréhension totale se mêlant peu à peu à une tristesse, un chagrin qui vous marque à tout jamais.
Au prix d’un effort surhumain, Elise tourna la tête en direction du hérisson qui s’empressa de la prendre dans ses bras tremblants. Les larmes montèrent aux yeux du hybride marron, qui observait droit dans les prunelles de plus en plus vitreuses d’une hérissonne qui le fixait avec un léger sourire.
Une dernière phrase, très faible, inaudible de tous sauf pour System, anima les lèvres de la femme. Tremblant de tout son corps, il acquiesça à ces ultimes mots et lui répondit par un autre, unique, tout aussi inaudible pour tous, dernier secret qui restera entre eux.
Elle souleva sa main et la glissa sur la joue du hérisson pour éponger des larmes qui coulaient par cascade, main qui retomba soudainement lourdement, tout comme ses paupières qui se refermèrent…

Définitivement…

En cette pluvieuse journée, le Petit Monde était en deuil. Une femme, chère au cœur des habitants des bidonvilles du Kibanu, était partie rejoindre un certain Gaël plus tôt que prévu dans un endroit que les Mobiens aimaient nommer le Paradis.
Au milieu de la foule, un hybride chapeauté tenant le corps désormais inanimé de la défunte, hurlait de désespoir et de fureur face à un ciel qui pleurait avec lui.

Ce jour là, un hérisson perdit un être cher.

Ce jour là marqua le début de sa propre décadence.

Ce jour là…

Raaah!

C'est trop triste. La musique va bien avec la scène, j'avais l'impression d'assister à un film de cinéma!

Pour les fautes, je les laisse aux autres, parce que je suis nul en orthographe, grammaire, ect...( autant l'avouer! )

Bonne chance pour la suite!

Très émouvant, vraiment. On ressent bien la tristesse, pauvre System. En plus on apprend un bon pan de son passé, la suite prommé d'être surprenante.

Super chapitre, comme d'habitude. Sinon, y'a pas quelque minuscule (=D) référence à ton vécu dans le lieu ou se passe ce chapitre ? Car les habitants du bidonville, l'entraide et tout... =D

Mais je dois avouer, la fin m'a fait pleurer (enfin, c'est pas dur, de me faire pleurer, empathie, quand tu nous tiens...)

Bah, c'est la LIONCOM, comme d'hab =D

Edit : Sinon, OWI, sous entendu !

OK! J'suis de bonne humeur, cette correction de chapitre est à mwa! *fait craquer ses doigts*
Je me suis levée à 6h15, j'ai loupé mon DS d'SI... Et pourtant, ouais, je suis de très bonne humeur ^^ Raison? J'ai téléchargé le nouvel album de Muse, je l'ai écouté, et ça a été une très bonne thérapie! Je le trouve très bon! Plus doux que d'habitude, vu les traces de symphonie qu'il y a dessus, mais qui tourne le dos à la pop... Rolala, j'ai eu les poils qui s'dressaient, tout ça, tout ça *_* Bref, me voilà, toute euphorique, j'ai pas bu ^^ Roh j'suis super motivée, après ce chapitre, je vais ranger mes affaires *_*


Les mal lotis, na?

En plus de sa fonction respectable, il était un des trop rares habitants de « Kalimda », la citadelle, à communiquer (à moins que tu pensais vraiment à communier... sauf que ça a un sens quasi religieux) avec la banlieue et à ne pas rester cloîtré derrière les épais murs de pierre(s) (quand tu mets pierres, ça donne l'impression d'un mur grossier, fait avec un agencement de pierres cimentées... alors que quand tu dis mur de pierre, tu parles de la matière, de la pierre, ça fait plus ensemble homogène...).

Ca, j'pense que c'est un peu en trop... A mon avis, ça alourdit, le pronom réfléchi me semble peu utile, sans lui, on comprend aussi bien le sens de la phrase.


- "trucs administratives"? Bouah, tu m'en dirais autant xD Tu viens de m'apprendre que truc était un nom féminin! J'imagine que le "un" qu'on met devant truc, c'est un abus de langage, aussi ^^
- "ce qu'elle considérait"? Oh! System serait donc un objet? Chais pas, c'est vrai que c'est un hybride, mais j'aurais quand même mis par égard pour lui "celui qu'elle consiérait" :]
- "ch'ti" c'est les gens du nord :o dans le sens petit, bah c'est "ch'tit", kwa! C'pas parce qu'on bouffe des lettres que le "t" se fait la malle avec le reste!

Nan on t'as pas compris >_< *se triture les doigts* Je vois pas à quoi correspond mich >.>

Et une répétition! Et c'pas Miko qui l'a dit! "tous" "tout"... louuurd! Puis même le premier tous, même sans répétition, il est moche. T'as pas besoin de le metrte "Ses piques étaient retenus" suffit largement pour qu'on comprenne qu'ils... sont tous retenus.

Tiens! Raison de plus pour pas mettre "tous"!

Et prout! "il eût"

- accueillie
- Putain... Tu fais des phrases vraiment longues o_o (j'dis ça, mais je dois pas être mieux) rien que pour "qui voyaient" t'aurais pu mettre "voyant"... Essaie d'alterner les "qui" "que" (je sais pu comment on appelle ces trucs-là) avec des adverbes, ça fait un peu mieux, même si ça reste lourd.

"Elle avait été", j'pense que c'est mieux comme ça...

- Fuck o_o Mais, mais, mais x_x Mais pourquoi donc t'as fait ça? La virgule après le "c'est" donne l'impression que ce qui va à la suite du "c'est" c'est (...) le "sertie d'or et d'argent" qui est 300m plus loin. En fait, je vois aucune virgule utile là dedans.
- Au lieu de "ait découverte", tu devrais mettre "eût découvert", vi, deux choses pas très très bonnes sur deux mots à la suite.

Alors ça, c'est juste un avis personnel, pas de problème d'ortho ou de grammaire ni rien, c'est juste ma propre manière d'écrire qui a envie de contredire ton style! A la place de mettre "comment se nommait-il déjà?" j'aurais mis un truc pas français du temps: "comment qu'il s'appelait déjà?", pour la bonne raison qu'on a l'impression que le "comment blabla" était lié au fait que la narration se focalisait sur la manière de penser d'Elise. Et que pour entrer encore plus dans cette manière de penser, j'aurais écrit presque comme je parlais. (presque, parce que sinon ça serait "comment qui s'ap'lait, d'jà?")


"Passe j'vais t'montrer!" pour faire encore plus parlé :p Puis ouais, d'abord, pourquoi un point à la fin? J'l'aurais imaginé parlant un peu plus sèchement, alors qu'un point, ça fait limite "bah, passe, j'vais te montrer un petit peu, c'est pour t'aider..." alors que j'imaginais un "passe, j'te montre comment chuis douée et tu vas bien sentir comme t'es une grosse merde!". Eh ouais, ça crée de sacrés changements, la manière dont on ponctue la fin xD


Une fois de plus, pour encore plus bouffer les mots, vu que ça avait l'air d'être ta volonté: "Mais p'pa, l'est fort à c'jeu. T'veux qu'on aille l'voir?", bon je reconnais que le dernier "le", je le pronnoncerais >.>


s'était intégré

Encore un truc tout mélangé x_x

- C'est pas le nombre "qui agissait", mais les hommes :] Du pluriel à mettre donc!
- Le "donc" alourdit ta phrase, il pourrait très bien ne pas être là que ça signifierait la même chose.

Tu recommenes avec tes murs de pierre"s"... Aussi, à "et entama", tu devrais peut-être mettre enlever le et, mettre un point, puis un "il". V'là déjà un bon moyen de raccourcir tes phrases.

Je crois que je suis tarée, c'est absolument pas drole, mais je me suis marrée... P'tet parce que j'ai trouvé la situation absurde!

qu'il avait eu à réparer, ou qu'il eut à réparer...


blottie

dans ses pics, plutôt, nop?

Sans s. Il m'semble qu'il attendait qu'une seule réponse, en plus!

Et il traîne avec Sonic et sa clique... En sachant que le plus vieux d'entre eux, Knux, a 16 ans! Et surtout il connait bien Tails, qui lui, n'a que 8 ans x_x

Clair! Trop pas doué xD

Merci de placer un "il entre ton "et" et ton "la" de "et la remercia".

Quand j'avais demandé s'il aimait ce chapeau parce qu'on lui avait donné, tu m'avais répondu que nan >.>

Flemme de remasterisé le nom cette fois-ci? (j'dis ça parce que quand t'utilises des noms réels, d'habitude, tu changes quelques lettres...)

avait fait capoter

Boh ils en font beaucoup pour si peu >.>

T'avais la flemme de remettre des "d'"?

Elle le miT devant le nez du hybride qui le reconnuT...


sourit-elle

pas "de lotus" mais "du"

Ils pourront répondre au gosse "si, si, j'ai embrassé grande soeur!"... Alala, que c'était prévisible <.< Mais bon, c'est mignon quand même ^^ Serais-tu romantique?

Quouuuuwa? Même pas l'endormissement du mâle? Et ils ont <censuré> (quoique c'est pas un gros mot) combien de fois? A l'unisson, bien entendu? Et...

Toi d'abord >.< Tu l'as pas non plus décrit, l'acte! Mais si tu me lances le défi de faire une fic pour les + de 18 ans, tu vas voar, tu vas voar! Alors tout d'abord y aura Rouge et elle se les fera tous... Et puis Cream aussi elle y passera, mouahahahaha... Et puis...

Merde, il pleut dans un désert oO? Et au passage: "l'hybride aperçut".

la tempête de la pluie... Et le mot averse, tu connais? Ou trombe d'eau? Parce que tempête de la pluie... oO

Le hérisson prit son courage à deux mains[/quote]
Et pas autre chose... *sors* C'ta faute, c'est toi qui a parlé de certaines choses proscrites pour tout esprit mal placé en premier!

Pendant un moment, j'ai cru que c'était le nom d'un dwarlord...

avait été formé, ou s'était formé... Le passé composé s'utilise dans un texte au présent, or ton histoire, elle est un peu beaucoup très vachement pas mal au passé >.>

Oh c'est meugnoooooon :o quoique les circonstances...
Je pensais que ça serait deux... Bon, si c'est un seul, ça serait "pareil"?



Ce Jour là... Il fallait que la suite de la fic apparaisse.
...
Bien, bien, que dire de plus? Mes commentaires, je les ai fait en même temps que la correction. Quel dommage. Ah si, un dernier truc! L'avant-dernier chapitre! Celui-là a faillit me faire arracher mes cheveux. Je vais te faire un décorticage de quelques passages honteux!

... Bien sûûûûûr! Des cellules colorées! Les cellules sont colorées artificiellement par microscope, sauf que dépendant le colorant, certaines cellules apparaîtront différemment! Comme par hasard, les robots auraient réussis à créé un colorant qui distingue ces cellules des autres... Bon, et en plus je parle trop vite, puisque les cellules ne sont même pas vu au microscope, mais au scanner o_o Eggman arrive à voir et les contours de Tails et des cellules nanoscopiques? Eh bien!

Encore plus fort! Non seulement les cellules arrivent à être vus quasiment à l'oeil nu, mais en plus, elles peuvent être extraites du corps! Ben qu'est-ce qu'il attend Eggman pour tout pomper? Ca serait tellement plus simple...

Vache... Avec un microscope optique, Eggman arrive à voir de minuscules cellules! Deux atomes, c'est fou! Une cellule comporte normalement plusieurs molécules... Ca doit vraiment être de très très très gros atomes, alors! Des atomes avec des milliards (au moins) d'électrons qui tournoient autour d'un seul noyeau, parce que déjà, un atome avec 118 électrons a un rayon de 0.15 nm... Et cet atome-là n'a été synthétisé que 3 fois! Alors j'imagine pas c'que ça serait pour les soit-disant atomes de cette cellule...

Facile à dire...


Enfin bref, t'aurais du trouver autre chose que des cellules de deux atomes... Les pouvoirs magiques et manifestations fantastiques me paraissent plus convaincantes que ça! Au moins, pour les Chaos Emeralds, ils se sont pas amusés à dire que y avait un agencement cristallographique inconnu ressemblant à une structure de cubique face centrée mais sauf qu'au lieu des sites intersticiels tétraédiques que y a dans le diamant y aurait eu une forme toute nouvelle et... Ouais nan, le problème c'est que ça, ça passe encore <.< Mais là, quand même, des cellules, colorées, composées de deux atomes même pas imaginables par des scientifiques... C'est gros! Très gros!


Ah ouais, la bonne humeur du début du post c'est un peu envolée... Hm, je ne m'y connais pas beaucoup en bio, mais le peu que t'as écrit m'a alertée x_x Rah je suis plus motivée pour ranger ma chambre xD J'va lire la fic à Miko, puis après, j'vais réviser un peu les maths, et enfin dodo!

Mis à part ça, l'avant-avant-dernier chapitre était très sympa! et l'avant-avant-avant-dernier a été aussi appréciable ^^ Celui-là... Bah j'ai eu la mauvaise idée d'en faire la correction, donc moins appréciable à cause de ça. Excuse-moi de l'agressivité dont j'ai fait part à la fin, mais je juge qu'avant de faire de la pseudo-science, faut déjà se renseigner... Même si c'est une étape chiante, y a des trucs qu'existent pas qu'on peut inventer, mais quand on sait pas, bah vaut mieux pas toucher <.< Par exemple, moi ma grosse faiblesse, c'est le bois, j'arrive absolument pas à dire dans quel bois est fait telle chaise, telle table... Les arbres, les plantes, tout ça c'est ce que je connais le moins bien, et ça me limite pour les descriptions. Et toi, tu t'es jeté en plein dans de la bio, à laquelle je n'y connais rien, et apparemment tu t'y conais encore moins... Mais tout ce qui est du domaine atomique, par contre, je m'y connais un peu mieux. Enfin bref, j'vais arrêter de causer de ça, je risque de faire un exposé si je continue x_x

Peut-être pas de chapitre dans ce post (déjà ? O_o) mais juste une réponse à rekkua.

Merci !

J'ai posté cette fic pour me faire critiquer et m'en prendre plein la gueule, et là, l'objectif est plus qu'atteint. J'apprécie vraiment ce genre de commentaires qui me font bien voir mes erreurs et où je pourrai m'améliorer.

D'accord, sur le coup ça m'est légèrement resté en travers de la gorge, mais après tout, c'est pour m'aider que tu fais ça. De plus, ne t'excuse pas pour l'agressivité de la fin de ton post, je ne suis pas physicien, je ne m'y connais pas en physique-chimie, et ça se voit XD.
Ce sera l'occasion pour moi de recorriger tout ça au fur et à mesure justement, et de plus, je te préfère franche comme tu l'as toujours été.

Donc je te remercie sincèrement de ce gros pavé qui n'a pas dû être facile à écrire, et continue à m'en mettre plein la gueule pour la prochaine fois ^^

Sur ce, passe une bonne soirée.

Le but est d'en mettre Dantageüle
/me sors

Tu reviens pas avec un chapitre ? Honte à toi !
/me est déjà dehors

Sinon, houra pour le pavé Rekkuesque
/me se fait tuer

Pff enfin fini de tout lire. Et je vois que Rekkua m'a grillé la priorité pour la correction. J'aime bien l'ambiance du dernier chapitre. C'est très triste. T'as failli m'arracher une petite larme. Snif !
Par contre j'avoue que le chapitre précédent m'a beaucoup déçue. Je sais que les sciences sont loin d'être ton domaine de prédilection mais il ne faut surtout pas hésiter à demander des confirmations avant d'écrire des bêtises. ^^ Se renseigner un minimum. Personne n'a la science infuse. Lorsque tu traites un sujet qui t'est inconnu, il faut absolument se renseigner. Comparer une cellule à un atome revient à comparer une ville à une tête d'épingle. Si il est possible de voir une cellule au microscope optique, les atomes c'est impossible. (même avec un microscope électronique à balayage.)  Par contre Eggman aurait pu faire une analyse de la constitution des cellules. J'ai bien aimé l'histoire de la couleur. XD ca fait très enfantin. Les différentier par la taille, la forme ou leur fonction aurait été plus réaliste.

Au moins ca aura eu l'avantage de me faire bien rire.


Juste dans cette phrase ? ^^

Voila maintenant, j'ai la réputation de chieuse qui fait toujours des reproches sur l'écriture. Ça m'étonne pas que les jeunes membres flippent à chaque fois que je poste sur leur fic. Donc je vais suivre la mode et faire un micro com super utile. (ironique bien sûr)

Waouh ! C'est super continue, je veux la suite !!

NIAAAN Rekkua m'a devancé ! T_T
Pas ma faute aussi, j'étais en France pendant le WE ( j'habite en Belgique rappelez-vous :-) ) et j'ai donc pas pu lire...et donc encore bravo, j'aime autant ce chapitre que les autres, il mérite sa place dans cette section, comme le reste de l'histoire ! C'est beau, triste et émouvant :' (

M'ouaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa!! Non je ne suis pas décédé!
Alors, première chose.... T'ES QU'UN GROS MÉCHANT QUI M'A FAIS PLEURER ET A CAUSE DE TOI MON MASCARA A COULER!!!!!!!!!!!!!!!!!

....hum, à vrai dire, je ne me maquille pas, mais j'ai les larmes aux yeux! C'est surtout la musique qui m'a... Waw... Ça mélangé avec Ta description..... Waw.... Chapeau! Même pas! Médaille!... non, TROPHÉE!...ok bon j'arrête.....

Bref, je n'ai pas d'excuse pour le retard que j'ai, à moins que je te dise que durant l'été j'ai fait que des heures supplémentaires au travail, et ça, ce n'est pas de tout repos! Hmmp!
Si non, Super méga chapitre touchant! évidemment, je parle du dernier!..... sérieux, les autres chapitres drôle je ne m'attendais pas à ce que tu sois capable à me faire pleurer de tristesse ( baaah tu compred ce que je veux dire!) Comme tu me fais pleurer de rire!...
On dirait presque deux personnes différent! J'ai même la gorge lourde tellement ca m'a émue!... Si non, elle n'est pas morte hein? Si non c'Est lui qui hallucine? hein? Hein ? .... Bahh ok, je vais le savoir si je continue à lire -_-........ Pour les autres chapitres, je m'en souvient même plus... à oui, la superbe escapade de Eggman, j'ai que trop RI! C'était super! j'ai vraiment adoré!...

Bon, pas super constructif mon commentaire aujourd'hui...... juste encourageant... enfin, j'crois..... si non, je dit pareil que Omega! Ta fic mérite haut la main dans cette section! ( si seulement il existait un best-of pour les best-of..... ou les auteurs/best-of.... Ok je dis n'importe quoi!)

Allez, bonne continuation, je ne lâche pas même si je suis absente pendant un long moment ^^'.....

T'as tout à fait raison ! Et après ça, un best-of pour les best-of des best-of et... (C'est bon, je m'embrouille dans mon cerveau de blonde --")
Continuons dans les com's super utiles, j'adore ! Moi aussi j'ai failli pleurer !
Suis-je obligée de continuer ce message et de préciser le réel but de tous ces mots... Allez, la suiteuh ! =D

Secondo dans ma ligne de mire : Cette fanfic dont je devais rattraper le retard depuis mon dernier commentaire :P Prépare toi a être MASTER CRITICIZED *Hurle dans un micro et fait exploser des têtes*

Que dire que dire ? Plus grand chose, tu as suivi la plupart des conseils que je t'ai donné et l'orthographe n'est pas un critère sur lequel je juge une fic (Bien qu'on dit "Elle rit" et non pas "Elle ria" C'est surtout ça qui m'a fait tiquer :P)

-Le chapitre XIII est un foutage de gueule total et je ne peux qu'aimer encore plus la fic pour ça :P C'est vraiment un coup de maître bravo.
-L'opération Egg-Escape aurait été plus drôle si tu avais fait un jeu de mot Eggmanesque : Operation Eggscape, tout simplement :P
-Réponse D obi Wan Kenobi, j'adore tous tes ptits clins d'oeils.

Sinon d'un point de vue objectif mon seul commentaire négatif est celui ci: Tu lopetize Sonic & Knuckles (Lopetize, parfaitement, du verbe lopetizer, Je lopette, tu lopette etc etc) je veux dire, Sonic cours a poil dans les neiges, dans les déserts et au dessus des rivières de lave et explose des robots en leur sautant dessus en boule, sans compter le fait qu'il cours a la vitesse de l'éclair, Knuckles détruit des rochers a main nues. Sonic & Knuckles sont Increvables Si y'en a un qui ne devrais pas arriver a suivre, c'est System, je sais que les envahisseurs sont balèze mais tu as vu la branlée que Sonic a mis a des ennemis bien plus gros et bien plus fort que lui ? sonic et Knuckles sont capables de sauver le monde, leur endurance devrait être légendaire.

Sinon j'ai beaucoup aimé l'échapatoire d'Eggman et comment dire, cette fic me rappelle les bonnes vieilles fic que je lisait a l'époque ou je débutait dans la fanfic dans les années 2000, et franchement, j'ai beaucoup de plaisir a te lire, le dernier chapitre était très fort en emotions et je dois avouer que je suis plutôt impatient de voir la suite.

Je lui donne un 8/10 nuancé par le fait que le style est encore un peu brouillon malgré tout et que le carractère des personnages n'est pas totalement respecté. Et oui, cette fic est définitivement du Best Of Material. Tu peux la proposer sans crainte pour qu'elle y retourne.

Edit :Also j'aime bien tes "zones" Tu devrais venir sur AOM :'D *PUBPUBPUBPUBPUBPUBPUBPUBPUBPUBPUBPUB* XD

I'm baaaaack !

Alors, avant tout, je tiens encore à te remercier, rekkua. Ton aide m'est vraiment précieuse, tu n'hésites pas à me montrer toutes mes erreurs, et j'apprécie cette sincérité chez toi. Par contre, je ne sais pas vraiment si tu as apprécié le chapitre, du coup ._.
Au fait, oui je peux être romantique quand je le veux (si, si, je te l'jure !)

Miko, comme rekkua, effectivement, z'avez remarqué que je n'étais clairement pas inspiré pour l'avant-dernier chapitre. Il ne faisait pas vraiment avancer l'histoire, et je n'étais clairement pas inspiré. Mais à un point XD
Pis, je t'avous que le fait que j'ai failli t'arracher une petite larme me concerne un peu...je suis donc capable de faire des trucs tristes ?


Toutefois, il faut comprendre quez cette réputation t'es bénéfique : quelqu'un qui écrit bien, et qui corrige les autres. Avec rekkua, tu es celle qui saura bien me guider pour la suite ^.^

Huhu, Omega, seul qui, de JV.com, a fait le voyage jusqu'à PSo pour lire la suite, hein ? Et bien je suis content que ce chapitre t'ai plu, en esperant continuer dans cette lancée.

floresita, ma ficeuse qu'écrit des choses pas nets avec Rouge préféréééééééééée !
Quelqu'un qui a été sensible à cette musique qui accompagne justement la mort d'un personnage de l'univers HP...je trouve qu'elle colle bien à l'ambiance, et est profondément triste. Sinon, je te préfère savoir gagner ta vie au boulot et de poster en retard que faire l'inverse ^.^
Que dire sinon encore merci pour ta fidélité ?

Kietha : ah nan, pas best-of des best-of, je n'ai clairement pas la prétention d'en faire parti. il y a des fics encore mieux écrites ici, m'vois tu ?
Sinon, merci pour être passée ^^

VD : Bah écoute, je suis content que tu considère cette fic comme méritante de faire parti du best-of. Toutefois, ce n'est pas à moi de venir la proposer pour faire partie des meilleurs fics en section best-of, mais à un autre forumeur qui lit cette fic.
Ainsi, je verrai par le post de cette personne l'intérêt qu'elle porte à cette histoire. Que je sache exactement ce qui plait, que je connaisse l'avis d'un lecteur, ce qui sera pour moi enrichissant.
Pour le problème de lopetization, ce n'est effectivement pas la première fois que on me fait la remarque. Mais pour l'instant, je voulais mettre certains personnages plus au devant de la scène. Et la partie limite "grosbill" de Sonic et Knuckles m'aurait causé quelques problèmes je crois. Je pense que j'aurais l'occasion de leur rendre leurs lettres de noblesse à ces deux là. (j'ai une bonne idée de scène faisant passer notre hérisson bleu pour le héros que l'on connait tant x) )

Par contre, je prends note de ton invitation sur AOM, mais je n'ai clairement pas le temps en ce moment. Déjà que sur School Project, j'ai un peu du mal à rejoindre les deux bouts. Peut-être quand ce sera plus calme autour de moi.

Sur ce...

Chapitre XVIII : Le passé reprend vie.

- Oh pitié, me ressasse pas cette scène larmoyante.
 
Larmoyante ? Le mot était pourtant bien faible. System avait vu mourir Elise devant ses yeux ! Et il la revoyait, assise à côté de lui, cette dernière prenant cette histoire plus à la légère qu’autre chose.
Mais était-ce vraiment la même personne ? Une vision ? Non, il pouvait la toucher, la sentir, parler avec elle. Cette personne se tenant près de lui…ce n’était guère une ressemblance ou une quelconque jumelle, c’était cette hérissonne bleue.
- Mais…pourquoi ? Balbutia le hérisson, toujours assis sur sa pierre.
L’interrogée fut un instant silencieuse, puis repris :
- Pourquoi cette mise en scène ? Demanda t-elle. Tout simplement pour faire croire à Asnär que j’étais morte. Je n’ai jamais abandonné mon projet d’aider les habitants du Petit Monde de partir ailleurs. Il fallait qu’il croit à mon décès pour qu’il soit rongé par la douleur et n’ait plus le courage de recommencer ses chasses durant un bon moment. Le temps que je termine mon projet de chaussures, vois tu. Termina t-elle en pointant du doigt ce avec quoi était chaussé System.
Ce dernier resta silencieux, perplexe…il gardait toujours l’émeraude dans sa main, et se triturait le cerveau de questions. Comment l’avait-il retrouvé par exemple…
Quand soudain les deux bras d’Elise venaient s’enrouler autour du torse du hybride. Elle murmura :
- Désolée de t’avoir fais tant de peine…
Un nouveau silence s’installa dans la grotte glaciale, les deux hérissons restant sans rien dire, seul le bruit des gouttes s’écoulant des stalagtiques venant troubler le silence de moine. Puis la femme reprit, un peu timidement :
- Dis…mon p’tit System…
Il avait de suite compris où voulait-elle en venir, en la voyant s’approcher son visage du sien. Et bien soit !
Il ferma ses yeux, et appréhenda le moment.
Leurs lèvres se rapprochèrent…

Et le hérisson décocha un magistral coup de tête à en faire pâlir Zimdim Zimdam !

Le hybride avait senti le nez de ce qu’il ne considérait finalement pas comme Elise se briser. Cette dernière hurla dans un cri déchirant avant de se dégager. Elle se tenait l’organe olfactif et n’eut pas le temps de voir la main du hérisson qui lui prit la gorge. Elle se retrouva suspendue au dessus du sol, prisonnière.
- Khh…System…tu es fou ?...c’est moi !
- Qui es-tu . Demanda t-il d’un ton glacial. Qui es tu pour te faire passer pour Elise ?
La personne ne répondit pas. Son visage devint soudain livide, et une expression s’apparentant à de la surprise commençait à prendre forme sur ses traits. Elle reprit ensuite, d’un ton dédaigneux :
- Comment as-tu deviné ?
- Simple…tu joues très mal ton rôle. J’ai vu Elise mourir devant mes yeux, sa blessure n’était pas du maquillage. De plus, jamais elle n’aurait fait une soit-disante mise en scène sans me prévenir…
Il serra encore plus la gorge de la hérissonne qui commençait à suffoquer, et lui murmura à l’oreille dans un ton limite meurtrier.
- Mais ce qui m’a vraiment mis la puce à l’oreille…c’est qu’Elise m’appelait son ch’tit hérisson…et jamais son p’tit System…
Sur ce, le hybride, bouillonnant de rage face à cette figure qui salissait la mémoire de la femme qu’il avait aimée, se leva de sa pierre et de la matière poisseuse qui était dessus. Des toiles d’araignées…

Il cligna une seule fois des yeux, et tressaillit soudain quand il vit que la gorge que sa main tenait n’était plus celle de cette vague silhouette ressemblant à une hérissonne, mais d’une femme. Cette dernière le regardait à travers quelques paires d’yeux d’une couleur noir ténèbre, s’accordant avec la fine armure qu’elle portait. Toujours cette couleur sombre, ténébreuse…cette protection semblait presque être sa peau, tellement elle semblait fine et coller au corps, laissant ressortir ses formes généreuses qui auraient pu la rendre séduisante…si le bas du corps n’était pas un de ces abdomens d’araignée, serti de 8 longues pattes, les deux de devant plus grosses que les autre. D’ailleurs, cette partie anatomiquement disgracieuse était sertie d’une sorte de tatouage rouge sur l’abdomen.
Et que dire du visage que le hérisson observait avec dégoût…il était presque recouvert d’une sorte de semi casque ouvert, laissant voir des mandibules tranchantes à la place de la bouche. Et des yeux, des yeux et encore des yeux…la seule chose d’humaine là-dedans était sûrement les cheveux, longs, bien sur dans cette couleur vachement à la mode chez les Dwarlords, le noir.

Schématisons : 50% humaine avec un torse à la place du céphalothorax, et le reste appartenant aux petites bêbêtes que l’auteur, il en a une peur bleue. Spiderman, t’as fourniqué avec quoi, m’enfin ?

- Dommage pour toi…susurra t-elle avant de se dégager du hérisson à coup de pattes. Ça aurait été si drôle de t’embrasser langoureusement et de te pondre des œufs dans le corps. T’aurais fais un bon père…
System se réceptionna quelques mètres plus loin, la Chaos Emerald dans sa main gauche. Il s’imagina un instant échanger un bon gros smack avec cette…euh…chose.

…

En fait, non, il ne s’imagina rien. L’hybride aurait fait un malaise sinon. Pondre des œufs à la façon face-hugger des films Aliens ? Ouargh, beurk and gloups !
Par contre, ce qu’il n’appréciait guère, c’était cette histoire de père.
Après son torride corps à corps avec Elise, ils avaient effectivement envisagés de devenir parents…apparemment, cette saloperie avait le pouvoir de lire dans les pensées…comment ? Le hérisson avait sa petite idée.
- Tais-toi, sale tisseuse de mes deux …grommela t-il avant de s’élancer à l’assaut de l’arachnide.
Soudain, en plein vol, System se retrouva plaqué, écrasé au sol par une masse qui le noya sous une pluie de milliers de petites pattes.
- Justement…la Tisseuse, c’est mon nom…murmura t-elle en observant les milliers d’araignées qui parcouraient le corps inconscient de son ennemi.

Sonic et Knuckles étaient revenus vers l’entrée de leur grotte. Après avoir fouillé l’intérieur de fond en comble, ils en avaient déduis que la troisième Chaos Emerald n’était pas dans leur caverne, mais dans celle de System. Bon…
Ils se calèrent sur une pierre et se mirent à attendre…
Le hérisson terminait le reste de sa gourde, et l’échidné restait assis, les bras croisés, en observant la gueule béante que formait l’entrée de la grotte. Il la fixait pendant un bon moment, l’air anxieux.
- Knuckles…
Ce dernier tourna la tête vers Sonic qui lui tendait la Chaos Emerald verte.
- On dirait qu’elle brille bizarrement…
L’échidné y jeta un coup d’œil…elle semblait en mode « clignotant de voiture ». Cela semblait assez bizarre.
- T’as raison, c’est pas normal, on devrait voir ce qu’il se passe.

Le hérisson émergeait…il avait été assommé, oui, mais par quoi ? Tiens ? Le sol est le plafond et inversement ? Mais dans quelle position se retrouvait le pauvre hybride ?
Et surtout, c’était quoi ce truc collant qui le laissait pieds et poings liés ?
System prit le temps de la réflexion…alors, voyons voir…une araignée s’était trouvée face à lui peu de temps auparavant.  Il était la tête en bas. Et la matière qui le retenait prisonnier était sûrement de la soie.
- Et merde, c’est r’partit pour les visions.
- Oh, tu as découvert l’utilité de ma soie ? Demanda une voix reconnaissable entre milles pour l’hybride. L’araignée était revenue sous la forme d’Elise.
- Depuis l’début ouais, je me disais bien qu’il y avait un truc avec ces toiles d’araignées. Répondit nonchalamment le prisonnier. Pis c’était d’un prévisiiiiiible, les lecteurs ont tout de suite devinés que c’était tes fils qui me faisait avoir des visions de mon passé.
- Ah…

Un silence s’installa. Le hérisson avait un sourire carnassier sur le visage, content d’avoir un tant soit peu cloué le bec à son adversaire, sourire coupant radicalement avec la position peu :
- Confortable
- Avantageuse
- Pratique
…de la situation (rayer les mentions inutiles.)

- Allons bon…reprit celle qui se prenait pour Elise. Je crois que j’ai quelque chose qui t’appartiens, non ?
Elle tendit l’émeraude devant le nez du hérisson.
- Rends moi ça, grosse truie !
Soudain, un bruit de milliers de pattes s’entrechoquant sur la roche se fit entendre. L’hybride prit une position assez éprouvante pour regarder ce qu’il se passait au dessus de sa tête. Enfin de ses pieds, vu que sa tête, elle était en bas, donc, ses pieds étaient au dessus de sa tête…enfin bref.

Ouargh ! Nan ! Des araignées ! Des milliers d’araignées descendaient, rampant sur le fil qui accrochait le cocon pendant, qui emprisonnait System, au plafond. Elles se rapprochaient de plus en plus, certaines se baladant déjà sur la soie qui emprisonnait le hérisson, une autre s’amusant à titiller son nez en se baladant autour. Et ces bestioles étaient variées. De la plus inoffensive jusqu’à…le hérisson paniqua un peu : des veuves noires. Le prisonnier secoua la tête comme il put pour se débarrasser de cette gêneuse.
- Allons, allons, ne sois pas aussi vulgaire, mon ch’tit hérisson…
Soudain, le même ch’tit hérisson sortit de ses gonds. Oser salir la mémoire d’Elise en la faisant « revivre » à travers cette grotesque imitation, c’était déjà dur…mais si elle jouait encore plus le jeu. Il se débattait de plus en plus, dans l’espoir d’arracher ce cocon qui lui servait de chaines.
- Ta gueule !
Il ne voulait pas garder une telle image de la hérissonne, même si ce n’était pas elle qui était devant lui. Elle se rapprocha de son visage avec un sourire qui ne disait rien qui vaille. System, lui, détourna ses yeux qui commençaient à pleurer de haine face à cette chose qui faisait revivre les personnages de son douloureux passé.
- Limite…je me demande si Asnär n’aurait pas été un meilleur amant…c’était quelqu’un de fort…tu ne trouve pas, l’morpion ?
Le timbre de voix de cette extra-terrestre avait changé pour un autre, plus grave. Non, pas lui ? Le prisonnier reposa son regard sur…Asnär ?
- C’est de ta faute si il a tiré. C’est de ta faute si elle est morte. Quelqu’un qui sait protéger est toujours à proximité…mais non, toi t’étais dans ton appartement à Kalimda…
System voulut briser la soie, de plus en plus enragé, mais elle était étrangement aussi dure que du fer. Il se débattait nerveusement tandis que les araignées étaient de plus en plus nombreuses sur son corps pendu par les pieds.
- Chef de la police…un rôle qu’il a assumé jusqu’au bout, pas comme Gaël.
Une autre intonation de voix, mais le hérisson n’osait pas ouvrir les yeux, reconnaissant le son qu’émettaient les cordes vocales de son grand-père. La tête à l’envers, les larmes perlaient sur son front, et il demanda d’une voix étouffée :
- Assez…

- Assez ? Reprit la voix d’Elise. Oh, que non. Tu vas mourir, mais de la façon la plus atroce qui soit.
Elle se rapprocha du hérisson et dégagea ses piques. L’arachnéenne déguisée força System à re-ouvrir ses paupières.
C’était décidément une copie monstrueuse. C'est-à-dire totalement parfaite. La voix, la forme, cette façon de regarder, ces yeux…jamais la perfection n’a été quelque chose d’aussi horrible.
- Tu as prouvé ton amour à Elise par un baiser…alors autant que tu meurs de la même manière…laisse moi tranquillement te pondre mes œufs dans ton organisme, et donne moi de beaux enfants qui se repaîtront de ton corps.
Des enfants ? De ce monstre ? Il cracha à la figure de cette chose, ses yeux toujours embués par des larmes de rage.
- Va crever, salope ! Hurla t-il dans un souffle de désespoir mêlé de folie furieuse.

- Va crever, salope !
Sonic et Knuckles restèrent dans l’incompréhension la plus totale pendant les secondes qui suivirent le cri qui retentissait dans toute la grotte. System ? Que se passait-il ? Pourquoi hurlait-il ? Contre qui ? Et si vous alliez le secourir au lieu de vous poser des questions, merde ?
C’est sous l’impulsion de l’auteur qu’ils s’en allèrent courageusement face au péril !
Ils virent, éclairés par la lueur verte de leur émeraude, une faible lumière bleue qui éclairait un tournant de cette labyrinthique caverne. Sonic piqua une pointe de vitesse et fut le premier à atteindre l’endroit.
Il n’avait pas vraiment réfléchi, et avait frappé sans prendre le temps d’observer ce qu’il cognait. La chose alla s’encastrer dans un mur au loin et le hérisson se retourna, à la recherche de l’autre.
Il le vit, pendu comme un bout de viande, la tête à l’envers, ligoté dans sa toile d’araignée résistante. Sur cette dernière parcourait des milliers d’araignées qui convergeaient vers la tête d’un System se débattant rageusement. Il fallait faire vite, sinon il allait étouffer !

L’échidné le rejoignit, et tendit l’émeraude vers le prisonnier. Il ferma les yeux et émit une lueur presque aveuglante, faisant fuir les bestioles à huit pattes. Maintenant, il fallait libérer le hérisson qui tentait de déglutir quelque chose. Les deux compagnons se mirent au boulot et libérèrent l’hybride chapeauté qui s’écrasa par terre. Ce dernier se mit de suite sur ses jambes et se tenait la gorge, voulant cracher un corps inconnu. Le gardien de l’émeraude mère lui tapa un grand coup dans le dos et System cracha enfin le fruit de ses soucis.
Le hérisson bleu vit, assez consterné, des œufs…qu’est-ce que des œufs faisaient dans la bouche de son ami ? D’ailleurs, l’ami, lui, s’empressa de les écraser et se racla la gorge.
- Pt’ain…elle a failli me les pondre, ses trucs…où est-ce qu’elle est ? Continua t-il, se retournant vers Sonic et Knuckles en les regardant d’un regard meurtrier.
Ces deux derniers furent légèrement effrayés de la façon dont le hérisson les regardait. Ses yeux d’un jaune or exprimaient plus de la folie qu’autre chose à vrai dire. Ces mêmes yeux qui parcoururent le lieu où se déroulait l’escarmouche.
Schématiquement, c’était une grosse pièce circulaire, formant un rond pas vraiment harmonieux. Quelques gros rochers étaient parsemés ici et là, et le tout était plongé dans la lumière des deux émeraudes. Autrement, les ténèbres les plus totales régnaient sur ce lieu.
Un bruit de gravillons survint du mur où s’était écrasé la Tisseuse. C’est tout ce qu’il fallait à System : il avait tout simplement bondi, hurlant de colère, inquiétant sérieusement ses compagnons. Qu’est-ce qu’il s’était passé ?
Pas le temps de se poser des questions, ils lui emboîtèrent le pas.

La femme araignée revenait peu à peu à elle…quand elle vit soudain un éclair marron foncer sur sa personne. Elle évita de justesse le poing qui s’écrasa sur la paroi rocheuse, la fissurant de toutes parts. Il était fou, ce type allait se broyer la main, à force de frapper comme ça ! Ou se l’était t-il déjà explosé ?
Sa thèse ne fut pas vraiment approuvée quand l’extraterrestre entendit un simple grognement du hérisson. Ce dernier semblait toutefois faire outre de la douleur qui parcourait son poing, et posa ses yeux or emplis d’une haine profonde sur la Tisseuse. Elle fut assez intimidée sur le coup, mais eu le temps de se reprendre pour parer un coup de pied rageur qui allait percuter son visage. Elle devait se tirer d’ici vite fait, mais pas avant d’avoir tué ce System !
Elle courba son abdomen et donna un coup de patte qui envoya son adversaire valser au loin. Maintenant, les deux autres !
Le hérisson bleu fut le premier à fondre sur sa mortelle adversaire. Il décocha un coup de poing qui n’atteignit pas son but. L’araignée avait sauté au plafond et s’était tapie dans l’ombre.
L’échidné rejoignit son ami, et les deux se mirent sur leurs gardes, tentant de percer l’épais mur de ténèbres qui régnait en ce lieu. Knuckles entendit un bruit sur sa droite et bondit instinctivement sur la source, mais frappa du vide. Soudain, des petites bestioles grimpèrent sur ses chaussures, les plus grosses tentant de percer directement le cuir de ses godasses.
Sonic voulut réagir. Il fonça en direction de son allié, mais soudain, une chose poisseuse lui colla au dos, et il quitta le sol, tiré par une force mystèrieuse.
Le hérisson regarda au dessus de lui. Argh ! La chose l’avait attrapé au « lasso ». Et maintenant, elle commença à le balancer, le pauvre hybride toujours pendu au bout du fil, et le balança sur son ami toujours occupé avec les bestioles à huit pattes.
Les deux se percutèrent, et la femme araignée en profita pour les coller comme de vulgaires timbres sur le mur.

Bien, ça lui laissait le temps de récupérer l’émeraude qu’elle avait perdu quand le hérisson bleu l’avait frappé.
L’extraterrestre scruta rapidement l’air de combat de ses paires d’yeux. Où était-elle, cette pierre ?
Ah, un peu plus au loin, face à elle. D’un bon, la Tisseuse s’envola vers la pierre et la prit à la volée…avant que son bras soit intercepté par un autre gêneur. Encore cet hérisson au chapeau !
De cet instant, l’humanoïde prit une nouvelle fois le temps d’observer les traits de ce stupide hybride. Il la regardait, toujours cette expression meurtrière sur ses traits. Puis l’araignée ouvrit une gueule béante et cracha du venin qui alla s’étaler sur le couvre-chef de son adversaire, qui lui fila ensuite un magnifique coup de tête à vitesse grand V.
Ayant bien encaissée le coup, l’araignée tomba à la renverse en emportant le hérisson avec elle. D’un geste ne reniant guère celui des retournements de situation dans les matchs de catch, elle plaqua son ennemi au sol.
- Maintenant, meurs ! Beugla t-elle.

Son adversaire était à sa merci…

Elle leva ses deux pattes avant, les plus tranchantes, dans le but de perforer d’un coup le cœur de System. Puis elle les abaissa, signant l’arrêt de mort et le game-over sans retour au chekpoint…

Et elle s’arrêta soudain.

Dans sa fine armure était incorporée un petit communicateur. Il s’était soudain mis à grésiller, puis une voix sortie d’outre-tombe.
- La Tisseuse, ici le Dantageüle. Demande de rapport immédiat, nous ne vous avons plus eu en contact avec toi depuis plusieurs jours !
- J’ai une proie à finir…persifla t-elle. Laissez moi !
- L’objectif est de récupérer les émeraudes sans faire aucune victime ! Se précipita soudainement la voix.
- Et qui m’empêcherait de tuer ma victime ? Demanda t-elle d’un air agacé.
- Le Pouvoir !

System en avait assez…il avait lutté autant qu’il avait pu contre ce monstre, mais elle était décidément trop forte. Mais surtout, il n’avait plus la force de continuer de se battre, le souvenir d’Elise l’ayant décidément trop ébranlé…
Le hérisson restait cloué au sol, attendant sa sentence qui tardait à venir. Les deux énormes pattes tranchantes n’avaient plus qu’à s’abattre, et tout serait terminé. Mais pourquoi cette chose mettait autant de temps ?
Elle semblait hésiter…étrange…finalement, c’était une chance de lui faire payer, mais il fallait déjà que le hérisson se dégage de là. Comment faire…
Inutile de compter sur Sonic et Knuckles. Ils étaient prisonniers des toiles d’araignées, et devaient sûrement chacun faire les frais des propriétés hallucinogènes de cette soie. Les émeraudes…
Il en avait une dans sa main gauche, l’ayant récupéré avant de se faire plaquer…l’autre était loin derrière, juste sous le pied de Knuckles. Que faire…surtout que la pierre bleue brillait fortement dans sa main. La troisième était quelque part, mais où ?

- Rouge, non, rends moi cette émeraude !
L’échidné ne se rendait pas compte, mais ce qu’il voyait n’était qu’illusion. La chauve-souris était dos tourné, et face à elle se tenait l’émeraude mère. Le gardien de l’émeraude, quant à lui, ne pouvait guère bouger, prisonnier de cette toile.
Il observait, fou de colère, cette sale voleuse qui voulait s’accaparer son trésor. Il fallait l’en empêcher, mais comment ? Du moins, gagner du temps !
Il chercha autour de son champ d’action…rien, juste la petite émeraude verte qui traînait à ses pieds.
Emeraude ? Pied ? Voila un moyen tout à fait correct de détourner l’attention de Rouge.
Knuckles devait toutefois bien viser…il tenta, tant bien que mal, d’adopter une position un tant soit peu confortable pour aboutir à son projet.
Son pied racla la pierre qui se cala juste devant la chaussure du gardien de l’émeraude. Ce dernier respira un grand coup…ajusta son coup…et décocha un coup de pied salvateur !
Le tir fusa littéralement vers la nuque de Rouge. Tel un ballon de foot s’envolant vers les lucarnes, la pierre s’envola, sifflant dans l’air…le tireur serra les dents en espérant tout simplement que son tir allait aboutir.
Le temps semblait se figer pour l’échidné, mais la balle de fortune fondit toujours, presque comme l’aigle qui all…

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Quand toi, là, y en marre !
Des claques sur tes mains !
Des claques sur tes pieds !
Ne t’inquiète surtout pas !
Super Kador est là !
Super Kador, est encore plus fort, avec sa nouvelle formule !
Super Kador !
Super Kador est encore plus fort, les insectes sont déjà morts !
Super Kador !
Super Kador, vraiment, vraiment plus fort !
Super Kadooooooor !

Super Kador est un insecticide à ne pas inhaler. Auquel cas, allez rendre visite chez votre médecin le plus proche.

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L’auteur s’excuse pour cette publicité inopinée, totalement indépendante de sa volonté, coupant le climax du  récit d’une forte mauvaise manière. Il vous propose donc de reprendre son récit, et se confond une nouvelle fois en excuses.

Le hérisson commençait à croire en sa bonne étoile !
La pierre verte avait percuté la nuque de la Tisseuse, qui se retourna immédiatement, lâchant son regard quelques temps de son prisonnier. L’émeraude tomba par un heureux hasard près de sa main droite. Il fallait maintenant la récupérer avant que son adversaire s’aperçoive de la chose !
Avec le bout des doigts, ce dernier traîna doucement la clé de sa survie vers la paume…on y était presque…puis finalement, il l’empoigna.

Soudain, les deux pierres se mirent à scintiller, éclairant d’une lumière aveuglante toute la grotte ! La Tisseuse, être qui généralement restait dans l’ombre, lâcha par mégarde sa proie, littéralement aveuglée par la lueur.
System se releva de suite, et entrechoqua les deux pierres sous le nez de l’araignée !

Une onde de choc, mélange de vert et de bleu, happa l’extraterrestre avec une force titanesque. Tout n’était plus que bruit et blanc le temps de quelques secondes, puis soudain, tout redevint calme…

L’aire de combat qu’était la grotte n’était plus que des ruines…les stalactites et autres stalagmites s’étaient brisées en milles morceaux, les murs de pierre se fissuraient…la beauté froide de la caverne avait disparu…
Sonic fut le premier à reprendre ses esprits. Sous une petite masse de gravats, il se dégagea en roulant sur lui-même. Le hérisson se releva pour observer les lieux…que s’était-il passé ? Il avait un vague souvenir d’une araignée qui l’avait collé au mur…ensuite, il avait vu Tails, de dos. Enfin, une grosse lumière, mais rien de plus.
L’hybride vit ensuite des pierres bouger. Il se mit sur sa garde mais la relâcha aussitôt quand le gros poing ganté de Knuckles transperça l’amas de cailloux. Il aida l’échidné à se dégager de là. Ce dernier toussota, la poussière irritant son museau.
Maintenant, il fallait retrouver System…mais où était-il ?
Les deux compagnons fouillèrent rapidement les décombres, avant d’apercevoir une sorte d’ouverture dans le mur qui était derrière l’hybride chapeauté quelques temps auparavant…le mur était littéralement défoncé, et derrière, tout était noir…
Il n’y avait que trois faibles lueurs…

Trois ?

Sonic et Knuckles foncèrent dans ce qui était une sorte de mini-caverne, cachée auparavant par un fragile amas de pierres pas très épais. System était adossé, inconscient, contre un petit tas de roches. Près de ses mains traînaient les émeraudes bleue et verte…
Et un peu plus à la droite de son corps inconscient, une lumière rouge était posée sur un gros rocher…

La troisième Chaos Emerald…

Des centaines de petites bestioles filaient vers la sortie, dans un cliquetis de milliers de pattes qui frappaient la roche. Une autre, nettement plus grosse, rampait, accrochée sur le plafond, perdant peu à peu les morceaux de son armure brisée.
- A cause de toi, j’ai laissé échapper ma proie ! Beugla la Tisseuse dans son communicateur endommagé.
- Tu n’avai…bzz…laisse…moyen de…bzrhzzz…te contacter. Répondit une voix froide et grésillante. Récupere les…os Emerald sans les tu…bzz…er.
- Sans les tuer ? Siffla t-elle. J’ai un compte à régler avec l’un deux !
- Tu le tu…ra…pas mai…bzz…enant.
- D’accord…murmura la femme araignée à contrecœur en coupant la communication. Allez, mes sœurs, on s’en va…je n’ai plus assez de force pour l’instant.
Elle regarda ses acolytes s’en aller hors de la caverne. Puis l’extra-terrestre se retourna vers le chemin qu’elle avait emprunté pour quitter les lieux. Un sourire malsain apparu soudain sur son visage.
- Mais rien n’interdit qu’ils meurent par accident…
L’araignée, toujours sur son plafond, leva ses deux grosses pattes tranchantes…et les enfonça de toutes ses forces dans la pierre qui se fissura de plus en plus. L’onde de choc avait déjà endommagé la grotte, autant finir le boulot et les laisser crever dans ce qui sera leur tombe…

System se faisait épauler par Sonic et Knuckles. Il n’avait plus la force de marcher, et le dernier coup à l’aide des deux pierres l’avait mis H.S pour un bon moment. Il commença à parler d’une voix faible :
- Qu’est-ce…
- Parle pas. Le coupa Knuckles. Je t’expliquerai après.
- Non…continua t–il, agacé d’avoir été coupé. C’est quoi ce bruit ?

Des éboulements…
La caverne allait se refermer sur eux !

- Merde ! On y va ! S’exclama Sonic en pressant le pas.

Alors, encore une fois : MA-GNI-FIC !
Superbe, génial, fabuleux, fantasmagorique, hilarant, excellent, tousketuveux ! xD


Bref, encore un très bon chapitre, très agréable à lire, et aussi drôle que les précédents ! :'D
Surtout prends ton temps pour nous pondre des chefs d'œuvre pareils à chaque fois surtout ! Et n'oublie pas que je t'ai commandé un dessin, après 2012 il sera trop tard !

Quelques citations :

J'aurais dit bidule-chouette, plus styé ! x)

Je reprends : avec la position peu :
- Confortable
- Avantageuse
- Pratique
- Soixante-neuf
…de la situation (rayer les mentions inutiles.)
Mais t'es grossier, mon ch'tit hérisson ! O_o

Pauvre System, il en a déjà pris assez Dantageüle ! *Oméga sort*

Bonne continuation, mon ch'tit Spicy !

POUAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH!

Elle voulait pondre des oeufs? ICHHHH écoeurant!..........

bon, on est pas pour parlé d'oeuf^^'......

Alors, chapitre dégoutant, super! chapitre mouvementé, bravo!
J'ai remarquer quelques erreurs, mais je ne vais pas les cités, il est 3:30 du mat au canada ^^'( et non, je n'ai pas d'école vendredi et je ne travail pas non plus... jsuis pas insomniaque non plus hein!)..... donc, flemme et fatigue!

…


Mais que c'est romantiqueeeeuuuhh!!!





O.O.....et baaah.... j'ai rien dit ^^'.......

Alors, pour ma part....
- Confortable
- Avantageuse
- Pratique
...de la situation
.........................................Faut pas être confortable pour se tirer d'affaire!!!


Bon, pour cette nuit( oui oui!) j'en ai assez dit,et j'aimerais re-dire.....T'AS VRAIMENT ÉTÉ TRAUMATISÉ PAR LES ARAIGNÉS MON PAUVREEEEEE !!!!! (Spiderman, t’as fourniqué avec quoi, m’enfin ?   j'pense que c'est toi, avec qui il l'a fait^^)




Bon, là je veux mettre un point clair ! Suis-je ta ficeuse préférée parce que j'écris des choses pas très très catholique avec Rouge ou parce que c'est vrai ! è.é !?...... xD
Si non, le même mot.... SUIIITE SWEEEET !

P.S Pour quand le défi? =P

Une lionne arrive timidement pour poster son ti comentaire.

Tout d' abord CETTE FIC EST TROP D'ENFER! GENIALISSIME! En mélangant le tordant de rire et le dramatiquement angoissant en passant par la tristesse. Tu nous fais passer par tout nos états.


Aussi pauvre renardeau, quand je pense à ce qu'il a subit.... Va t il s'en remettre un jours? Traumatisé à vie.

Pour les explications des noms des vaisseaux était morte de rire, d'ailleur en ris toujours. Ai beaucoup aimé aussi, la partie Egg-escape avec les questions. Pour certaine étais plié en deux. (lol)

La rencontre entre ton personnage et son créateur et le monde bizarre qui l'entourait. Il y aussi les petits rajouts personnel qui amène du comic.

Un deux mot "Bled adore"!!!!!
Bonne chance et bonne inspiration!!!!
 

   

Hello SM ^^

Alors (mal?)heuresement pour toi, j'ai pas relever les fautes cette fois-ci! Me suis contentée de tout lire d'un coup, c'est plus agréable! N'ayant pas fait attention à l'ortho, s'il y a des fautes, elles doivent pas être archi flagrantes! J'ai été très contente de voir que tu as fait un double-post. Bien, bien, c'est une bonne habitude que tu prends là! Au début, pour la pub de Kador, je croyais que t'allais mettre "quand y en a marre, y a malabar" >.> Je me demande si le nom ou même le slogan est piqué à la réalité, car si clin d'oeil il y a, je ne l'ai pas saisi! Bon bah on dirait que Maïté est quand même assez balèze. Sur c'coup-là, z'ont vraiment été nazes la fine équipe! Sonic sert à rien, Knux a pas été des plus classes alors qu'il a frappé Maïté par mégarde, quant à System... Pov petit, il va faire des cauchemards la nuit (si c'est pas le cas, l'auteur est un glandu qui bacle ses chapitres >.>)!

Bref, n'ayant pas l'inspiration pour les commentaires, je vais raconter ma vie. Aujourd'hui, chuis trèèèèès fière de moi, j'ai réussi à écarter sufisamment ma flemme, si bien que je ne suis pas débordée de travail! J'ai même réussi à faire une rédac de physique en entier! J'en viendrais presque à espèrer que je sois sélectionnée pour que ma rédac soit prise, que le prof la corrige, et qu'il la note, mouahahaha... Au pire s'il le fait pas, j'lui rend quand même ma ch'tite copie-double >.< Mis à part cet accès de masocisme qui me rapproche de toi, j'ai passé une semaine pas trop mauvaise, puisque j'suis partie pendant deux jours... Au programme: escalade, parcours aventure, tyrolienne, squattage de chambres le soir pour apprécier les images de gens bourrés (>.>), nourriture dégueulasse, course d'orientation, descente en rappel, kayak (ou comment se retrouver complètement trempée), glandage sur la pelouse... En étant accompagnés par les premières années, et... 7 profs x_x Deux de physiques, deux de maths (oh voui, obiwan *_*) et trois de SI (y en a un nouveau qui ressemble à lex luthor! y en a un que j'ai pas arrêté d'enmerder, et un autre avec qui j'ai glandé dans le "hamac" du parcours aventure, bloquant tous ceux qui étaient derrière, et ce pendant vingt bonnes minutes...). Deux jours de bonheur, suivis de deux jours de courbatures! Avec quand même un DS le lendemain-matin! 4h de français pour les spé (c'est à dire nous) et 3h de mix industrialomathématicophyisique pour les sup (et ils ont révisé pendant les 2 jours, ha, ha, j'aurais été en sup que j'aurais rien foutu à leur place!). Demain, j'enmerde mes profs de SI pour grapiller les photos...

Sur ce... Je retourne au boulot. Interro de maths demain-matin (je crois? le prof va quand même pas changer ses habitudes juste parce qu'on a eu 5h de maths en moins!) et colle d'anglais après-demain (qui entre nous, m'inquiète plus, vu la quantité de vocabulaire qu'il y a apprendre... Mais putain, 9 pages de vocabulaire, kwaaaaa!)! Voili voilou, bonne soirée, bonne semaine!

edit: Ah mais j'oubliais! J'ai pas à le relever le défi de faire coucher des persos ensemble! J'avais complètement oublié que Rouge avait déjà eu son passage de cul dans ma fic...

@Flo: Il compte Erreur, hein? Et puis Karim il a faillit se faire sauter! Et au tout début, Sylph il s'en ait enfilé plusieurs (dont la fille au bar), Grinat aussi (normal) et Karim a dû avoir un coup... Mais toujours est-il que la relation entre Rouge et Erreur n'était pas vraiment sous-entendue, hein! Alors ça compte ou pas? Si tu dis non, je ferais un truc très chaud que t'auras du mal à dépasser! ... Oh et puis même si tu dis oui, parce que j'viens d'avoir une agression d'idées perverses. Tant de choses à ma disposition... mouahahaha... Merde, pourquoi j'ai des devoirs pour demain? L'inspiration est là, et je dois la refouler, quelle horreur x_x Si je m'y mettais maintenant, j'aurais certainement un chapitre de prêt vers 2h du mat' d'un peu moins de dix pages, fait chier! Si j'étais pas en prépa, j'aurais déjà commencé la troisième partie de l'héritier, et fait quelques chapitres, j'ai trop d'idées, j'ai trop d'idées, merde kouwaaaaaa!

I'm baaaaaack ! Non je n'ai pas abandonné ma fic °^°

Alors, alors, comme ça, ma fic est un bon anti-depresseur, Omega ? x)
Content que tu puisse considérer mes écrits comme tel alors, et j'aime qu'on m'apelle Spicy, mais ça fait très Spice-Girls quand même °^°

Alors, tirons l'affaire au clair, floresita, ce n'est pas par tes écrits peu catholiques que j'aime tes fics (bon, un peu quand même XD). Sinon, crois moi que j'aurais pas lu Le début d'une famille depuis le début ~~
Mais quand même, lire à 3:30 O_o...les canadiens m'étonneront toujours XD

Bledengor, merci d'être passé °0°. J'avoue que je ne pensais pas au début de cette fic faire passer les gens dans tout leurs états. A la base, je comptais faire un truc plutôt sérieux, mais mon naturel a repris le dessus, et c'est finalement tant mieux °^°

Et rekkua, peu d'inspi' pour un commentaire sur la fic, mais toujours aussi inspirée quand il s'agit de raconter ta vie x). A la question "sinon, quoi de neuf ?" que je te poserai à la journée PSo, je sens que je vais souffrir XD
Mais dis moi, c'est dans le cadre de ta prépa' que t'as fais ces journées ? J'aime bien le principe de faire du sport en pleine montagne, avec les profs, franchement, je trouve ça interessant et puis, si tu t'es amusée, et bien, tant mieux, ce genre de trucs, personellement, j'A-DO-RE

Sur ce, j'ai mis du temps, mais je l'ai sorti ce foutu chapitre. J'ai beaucoup de mal à joindre les deux bouts en ce moment, entre les devoirs, mon gros projet dessin (que j'ai fini le crayonné aujourd'hui °0°) et la guitare, j'ai pas beaucoup consacré de temps à ma fic ces derniers temps.
J'espère juste que ça s'en ressentira pas énormément sur la qualité de ce chapitre ^^'
Grosse référence à un jeu vidéo et un film dans ce chapitre °^°

Chapitre XIV : T...Tails ?...

Une pierre allait écraser le groupe…heureusement que Knuckles avait bondi et enfoncé son poing dans cette roche qui se brisa en mille morceaux.

Les rochers qui composaient la caverne commençaient à se fissurer…apparemment, le poids de l’âge a rendu la grotte nettement plus friable qu’elle aurait dû l’être. Petit à petit, les gravats s’amoncelaient, des gros cailloux pleuvaient du plafond…La mort guettait les trois aventuriers à chaque instant, et ils se guidaient tant bien que mal dans l’obscurité…
L’échidné était devant, éclairant les dédales de la caverne avec les trois émeraudes. Sonic épaulait un System claudiquant qui s’était prit un sérieux coup à la tête après l’onde de choc. Tous étaient nerveux : le couloir ne leur était pas encore tombé dessus, mais ce n’était plus qu’une question de temps.
- On a encore une bonne centaine de mètres à parcourir…jugea le gardien de l’émeraude mère. On ne peut pas aller plus vite ?
Le hérisson bleu fit non de la tête. Son compagnon était bien trop faible pour courir. System s’était cogné la tête contre une pierre et saignait à grosses gouttes. Il vacillait et luttait pour rester conscient.

Soudain, un bruit...énorme. Knuckles dirigea les émeraudes en direction de ses compagnons, le son venant de derrière eux. Son teint devint de plus en plus livide quand il sentit le sol qui commençait à trembler…le bruit s’apparentait maintenant à un tonnerre qui grondait…
- Il va quand même falloir trouver un moyen d’aller plus vite ! Conseilla l’échidné en terminant sa phrase dans un cri. Il vint en aide à Sonic pour épauler le hérisson marron et se mirent à courir aussi vite qu’ils le pouvaient.
Derrière eux, les couloirs s’écroulaient, de lourdes pierres martelant impitoyablement le sol.

Le hérisson bleu ne pouvait pas faire usage de toute sa vitesse, il aurait laissé Knuckles sur place, et System était un peu trop lourd pour lui tout seul. Ils trouvèrent quand même la solution de le porter un par les épaules, l’autre par les pieds. Ils avaient gagnés en vitesse et parcouraient rapidement les cent mètres qui les séparaient de la sortie.
Le groupe bifurqua à droite, et vit la sortie. Lueur d’espoir pour se sortir vivant de ce guêpier ! Ils foncèrent autant qu’ils le pouvaient…mais soudain, une énorme et unique grosse pierre bloqua littéralement le chemin !
Ni une ni deux, Knuckles tenta de défoncer la roche à coup de poings mais rien n’y fait ! Il creusait malheureusement trop lentement et bientôt, toute la grotte se retrouverait bouchée par les pierres…eux écrasés en dessous.
Désespérément, l’échidné continuait à creuser, les éboulis se rapprochant dans un boucan infernal. Ce n’était plus qu’une question de secondes maintenant…

Soudain, retournement de situation vachement prévisible parce que les héros, ça meurt jamais en plein milieu d’une fic !
Au moment où tout semblait perdu, la roche se fissura d’elle-même et explosa en mille morceaux. Sonic traça directement en compagnie du blessé sans chercher à comprendre ce qu’il s’était passé. Knuckles lui emboîta le pas et deux secondes plus tard, l’ouverture de la grotte se referma d’elle-même sous un déluge de rocailles.
De la poussière s’éleva dans un boucan de sourd, et redescendit dans un silence de moine…À travers la fumée, le hérisson bleu vit une sorte d’énorme silhouette…amie ou ennemie ? Il prévint Knuckles qui se mit aussitôt sur ses gardes.
Puis, ils découvrirent enfin l’identité de leur sauveur…un vaisseau…de taille moyenne à peu près. Un canon encore fumant était déployé sur cette navette de forme ovale, mélange de gris, noir…le cockpit semblait spacieux, vu la sorte de baie vitrée qui servait pour la visibilité du poste de pilotage.
Mais surtout…cette insigne…un rond…souriant sous ses moustaches…

Eggman !

Le vieillard observait le radar d’un air interrogateur…trois émeraudes étaient sur le même point de la carte du monde…deux autres étaient totalement isolées par delà le monde…mais il restait deux Chaos Emeralds. Et quelqu’un les possédait. Etrange, qui cela pouvait-il être ? En tout cas, cet électron libre devait être neutralisé le plus vite possible. Un ennemi de moins, deux pierres de plus.
Le vieil extra-terrestre, toujours habillé de sa longue robe beige, remarqué par sa barbe blanche, déboucha sur l’étage des réparations du Dantageüle. Des dizaines de sous-fifres robotisés s’adonnaient frénétiquement à diverses réparations de divers objets dans l’énorme hangar. L’agitation se faisait dans un boucan innommable, et dans un désordre permanent. Des outils, câbles d’alimentations, pièces de rechanges, traînaient ici et là. On pouvait se prendre les pieds dans un truc à tout instant.
Le vieil humanoïde fut interrogé de voir de dos un gardien qui demandait des renseignements à un mécano’.
- Que voulez-vous, mon brave ? Demanda le vieil homme en s’approchant.
Il leva un sourcil quand le gardien lui fit face. Une énorme balafre avait transpercé le métal de son casque de protection. Il s’agenouilla face à son supérieur et répondit d’une voix sifflante :
- La Recherche…je cherche la chose qui m’a fait ça.
- Relevez vous et expliquez moi, demanda le haut gradé.
- Depuis que l’humain s’est enfui avec le renard. Une chose se ballade dans les quartiers du vaisseau tel un félin, et nous fait les pires misères quand il le peut dans une violence incroyable. C’est une sorte de petit cube serti de chenilles et de jumelles qui doivent lui servirent de yeux.
- AZZB-E…
- Pardon ?
- Euh, rien. Retrouvez cette chose et détruisez-là.
Il laissa le gardien seul, ce dernier regardant La Stratégie s’en aller, sur que son supérieur lui cachait quelque chose.
Mais le supérieur, il n’était pas là pour ce qui fut le jouet de La Méchanceté, actuellement à la clinique du vaisseau d’ailleurs. L’extraterrestre était là pour s’entretenir avec « La Machine ».
Ce dernier était au beau milieu de tout le bazar du « garage », majestueux titan de fer assis sur une sorte de trône, branché à de multiples câbles électriques. L’énorme robot faisait presque la stature du Pouvoir. Il était aussi baraqué en terme de corpulence que La Force, mais c’était grâce aux énormes circuits électroniques qui parcouraient son corps. Sa tête ressemblait à s’y méprendre à celle des cyclopes de l’ancien temps, son unique œil rouge proéminant prenant une place importante sur son front. Deux gros câbles étaient branchés à ses tempes, et l’autre bout se perdait dans un bordel de mécanismes dans des mécanismes non identifiées.
- La Machine, j’ai besoin de toi.
Pas de réponse…oh, le robot était muni d’un système vocal, mais ce dernier l’utilisait rarement.
- Dans d’anciennes ruines d’une grande ville maintenant détruite se trouvent deux Chaos Emeralds. Elles sont détenues par quelqu’un, et je veux être sur de les récupérer. Envoie tes sous-fifres là bas mais ne tue pas ce Mobien.
Le géant de fer posa son unique œil rougeoyant sur La Stratégie. Ses amplificateurs incorporés sortirent un son…une voix machinale, froide, morte :
- La Moisson ?
- Depuis l’altercation avec Blackdoom, oui. C’est un miracle qu’on ait pu amener Le Pouvoir jusqu’au dessus de cette planète. Son état empire de plus en plus. C’est pour ça qu’il faut récupérer Eggman et les Emeraudes pour…La Moisson.
Sur ce, La Recherche s’inclina légèrement et s’en alla, laissant La Machine seul avec ses hommes de mains mécanisés de partout.

Robotnik prit une grande inspiration tandis que la passerelle de son vaisseau se baissait. Il rechignait quant au fait de devoir faire « alliance » avec son pire ennemi. Mais il n’avait guère le choix. Son empire était en jeu après tout.
Les escaliers rétractables touchèrent à peine le sol qu’il fut prit d’assaut par un éclair bleu. L’homme œuf se retrouva projeté par terre et vit un hérisson bleu qui l’empoignait par le col.
- Où est Tails ? Demanda l’hybride d’une voix plus que menaçante.
Le docteur re-ajusta ses lunettes et regarda Sonic droit dans les yeux, d’un air mauvais.
- Lâche moi…grogna t-il.
- Sonic, lâche le. Conseilla Knuckles en aidant System à monter dans le vaisseau. Il est venu seul, je n’ai pas vu une de ses machines dehors. Il doit avoir quelque chose à nous dire.
Le hérisson regarda tantôt l’échidné, tantôt Robotnik…il mit un temps avant de lâcher prise et de laisser Eggman se relever en s’époussetant la veste d’un geste de la main. Ce dernier montra un endroit pour faire asseoir cet hérisson marron qu’il ne connaissait pas encore, et en revint à Sonic.
- Tails est vivant…mais dans un sale état.
Silence…le sang des hybrides ne fit qu’un tour, ils étaient eux trois blêmes. Que s’était t-il passé ?
- Il s’est fait drogué par ces choses et a totalement perdu la raison.
- Comment tu sais ça ? Coupa Knuckles.
Le docteur prit une grosse inspiration en s’asseyant sur le fauteuil de commandement du vaisseau.
- J’ai été capturé par eux moi aussi. Je vous raconte tout en chemin…
Il alluma les commandes et le ronronnement du moteur se fit de plus en plus intense. Dehors, les gaz rejetés faisaient s’envoler le sable dans un bruit insupportable.
- Je vous demande cette fois de me faire confiance…continua le géni en voyant l’air de plus en plus méfiant des trois hybrides.
Il tira la manette des gaz et le vaisseau s’envola.

- Que je résume…disait System tout en se laissant mettre un énorme pansement sur la tête par Knuckles qui fit l’infirmière de circonstance. Mais sans la jupe sexy et le décolleté de circonstance qui va avec, et ça, c’est bien dommage. Vous avez été enlevé, toi et Tails, à cause de votre Q.I sur-développé et votre connaissance des émeraudes. Tout ça pour un radar qui détecte les Chaos Emeralds.
- Pas que ça…coupa Sonic, adossé sur le mur de fer du vaisseau qui volait tranquillement dans le ciel. Il y a aussi ce canon…non destiné pour la destruction massive, mais nécessitant l’énergie des émeraudes, c’est ça ?
Eggman acquiesça d’un signe de tête, toujours concentré sur le pilotage.
- Un truc ne tient pas…reprit System en se grattant le menton. Ils ont les plans pour fabriquer un étrange canon sophistiqué, et savent faire des drogues étranges qui soignent les blessures sur l’instant. Et ils sont même pas foutus de faire un simple radar ? Y a un truc qui m’échappe, là…
Le silence reprit le dessus, laissant un blanc dans la conversation. Seul le bruit ambiant du moteur se fit entendre. Puis Eggman rompit le silence :
- On arrive.
Les trois hybrides jetèrent un œil à la fenêtre du cockpit. En dessous d’eux, une énorme porte coulissante s’ouvrait, formant une gueule béante dans les grandes étendues d’herbes des Collines du Vent. Le vaisseau s’y engouffra et déboucha sur un petit hangar où attendaient sagement des robots de maintenance.
La machine volante se posa aussi délicatement qu’une plume effleurerait un coussin, dans un « BDAM » retentissant, et les occupants sortirent, Sonic en premier, des fourmis dans les jambes.
- Où est Tails ? Demanda t-il.
- Je vous y amène tout de suite. Répondit Eggman en avançant vers la porte de sortie.

S’ensuivit une longue pérégrination dans les dédales des longs couloirs de la base secrète d’Eggman. La scène étant nullement intéressante, l’auteur vous propose de sauter cette scène en appuyant sur la touche >> de votre télécommande.

>>

La dernière porte…celle où se trouvait la saloperie sans nom qui était à la tête de ces choses…les valeureux héros allaient enfin éliminer une bonne fois pour toute celui qui se faisait nommer Le Pouvoir…

Pause

<<

L’auteur est revenu en arrière. Vous avez appuyé, par mégarde, trop longtemps sur la touche >> pour carrément sauter jusqu’à la scène finale de la fan-fic. Maintenant, reprenons notre récit, si vous le voulez bien.

Play

Blanc…c’était blanc…et cette odeur…stérile…
Pas de doute, on était dans le carré hospitalier de cette base souterraine décidément bien équipée. Eggman amena les trois hybrides face à une porte gardée par une sorte de robot sur roulettes. Il leur ouvrit, et les laissa entrer sans rien dire, la mine grave.
Ce qui frappa d’abord Sonic, Knuckles et System, c’était le lieu. Capitonné de partout. Une salle pour…les fous ? Pour que les instables psychologiques ne se fassent pas mal ? Pourquoi ?
Le cœur de Sonic s’emballa quand il vit son ami de dos. Tails ne semblait rien avoir entendu, et se tapotait doucement la tête sur le mur. Toutefois, le renardeau n’était pas en camisole de force.
- Tails ? Demanda le hérisson bleu en s’approchant.
Pas de réponse…il continuait toujours son aliénante activité, semblant être sourd à tout bruit extérieure.
La gorge de Sonic se serra, et tenta encore de s’approcher. Il posa délicatement la main sur l’épaule de son ami.

Soudain, celui-ci se retourna en glapissant d’effroi. Les trois hybrides furent abasourdis de voir que les yeux bleus océan de leur ami avaient été remplacé par un bleu morne…froid…reflétant plus que de la folie et de la frayeur. Le malade bondit en arrière et alla se caler dans un coin, tremblant de peur.
- T…Tails…tu ne me reconnais plus ?...demanda Sonic, la gorge de plus en plus serrée.
Derrière lui, Knuckles détourna le regard, la mine sombre. System, lui, s’était assis à même le sol, se prenant sa tête dans les mains, la secouant dans un « non » de résignation. Eggman, lui, haussa un sourcil. Pas qu’il s’en fichait, au contraire, il remarqua quelque chose d’assez étrange sur le sujet.
- Il y a moyen de le guérir ? Demanda Knuckles en se tournant vers Robotnik, voyant là une occasion de ne plus regarder ce spectacle pénible.
- Le temps…et un cadre de vie plus naturel. Vous devriez le ramener sur Angel Island. Suggéra le docteur. Si vous avez un médecin, il saura s’en occuper.
- Dogson s’en occupera…coupa System en se relevant, déstabilisé par ce qu’il venait de voir.
- Venez, on va lui faire avaler un tranquillisant pour que vous puissiez le ramener le plus tranquillement possible. Proposa Eggman.
Un à un, ils sortirent. Knuckles en premier, une expression de colère envers lui-même sur le visage. Il devait sûrement s’en vouloir de ne pas avoir gagné son combat contre La Force et ramener Tails. Vint System, dont le chapeau ne laissait guère voir l’expression de ses yeux. Sa bouche, en tout cas, exprimait une profonde tristesse.
Puis sortit un Sonic, qui dans un premier temps, ne fit que marcher devant lui, la tête basse…puis il se mit à courir et alla s’isoler du reste du groupe.
Un silence de mort régnait dans le couloir…Eggman ferma la porte, en jetant un dernier regard sur Tails, toujours replié sur lui-même dans son coin.

Cette fois, il n’avait pas hurlé quand on s’approchait de lui…

- Donc…mettre nos forces en commun pour faire tomber ces…Dwarlords ? Demanda Knuckles, pensif.
- Je ne vois que ça pour qu’on se débarrasse le plus rapidement de ces choses. Affirma Eggman en se grattant la moustache.
Il avait amené l’échidné dans la pièce névralgique de la base : la salle de commandes. De là, des milliers de touches, leviers et autres bidules contrôlaient les moindres faits et gestes du repaire.
- Mpff…je t’avoue que c’est pas l’envie qui m’en étouffe. Continua Robotnik d’un air presque dédaigneux. Mais l’armée n’est pas équipée pour faire face, et vous avez déjà trois Chaos Emeralds en votre possession.
- Hors de question que tu y touches ! Coupa brutalement le gardien.
- Pour l’instant, la priorité, c’est de toutes les trouver. On ne pourra rien faire sans les sept. Il y en a une dans les grandes forêts Mamazoniennes, et une dernière en constant déplacement…quelqu’un la possède. Apparemment, la personne qui la possède voyage beaucoup.
- Qui que ce soit, il devra nous la restituer. Et quand est t-il des deux dernières ?
A cette question, le professeur émit un large sourire.
- Quand j’étais captif, j’ai eu le temps de mettre au point un dispositif de mise en marche sous forme de boitier. Cette télécommande m’a permis de remettre en route un robot que j’ai eu le temps d’améliorer bien avant que la planète se fasse prendre d’assaut par ces extra-terrestres. Une très belle réussite, que vous connaissez sous le nom de E-102 Gamma. Il a actuellement en sa possession deux émeraudes, et je lui ai ordonné de regagner la base. Nous avons donc 5 émeraudes.
- Pour une fois que tu as eu une bonne idée…répliqua Knuckles dans un sourire sarcastique. Et où les a t-il trouvé ?
- Hmpf…grommela le géni. Je n'ai pas encore vérifié, je regarderai dans sa mémoire interne. Au fait, je pensais que ce…System t’aurais accompagné jusqu’ici.
- Il a voulu s’isoler un instant, comme Sonic…
Un silence s’installa dans la pièce.

Le hérisson marron restait sur une rambarde placée en hauteur, regardant en dessous de lui les différents robots ravitailler le vaisseau qui les avait amené ici. Il restait assis, regardant ce qui l’entourait sans, paradoxalement, y prêter une grande attention.
L’hybride porta la main à la bande de son chapeau, et glissa le doigt derrière pour y retirer les deux photos. Il s’attarda longuement sur chaque bout de polaroïd.
La première représentait System en compagnie de Tails, les deux autour d’une table dans un atelier. Le renardeau, armé de fil d’étain et d’un fer à souder, regardait l’objectif de l’appareil avec un grand sourire. Le hérisson, derrière lui, regardait dans la même direction, mais son propre sourire était un peu crispé, comme si quelque chose le tracassait.
La seconde représentait la même scène que l’agrandissement de la photo qui était dans la chambre d’Elise. A gauche, les parents de cette dernière qui applaudissaient leur fille qui avait soufflé toutes ses bougies. Au centre, System, tout gosse, qui soufflait dans une langue de grand-mère, le bout du petit tube enroulé de papier touchant la joue de la hérissonne. Et à droite, la figure paternelle, Gaël, qui riait, une bouteille d’alcool à la main. Le sourire du petit hérisson sur cet instant immortalisé sur une photo, était nettement plus naturel.

Il était heureux, tout simplement.

L’hybride soupira longuement avant de les remettre en place dans la bande de son haut de forme.
Il descendit de sa rambarde et alla rejoindre d’un pas un peu traînant l’échidné qui était parti dans la salle principale de la base avec le docteur Maboul. Le hérisson pu apercevoir au loin Knuckles qui passait par une porte, pensif, les trois précieuses pierres dans la main.
- Alors ?
- Alors je ne sais pas vraiment…répondit le gardien. On va d’abord ramener Tails à Angel Island, puis ensuite on se séparera, mais faudra repasser ici avant.
- Pourquoi ? Demanda le hérisson.
- Eggman a du fabriquer une sorte de radar pour les Dwarlords. Du coup, ils savent où se situent exactement les pierres. Mais ici, on est en sécurité, le professeur a dans son dispositif de défense un puissant brouilleur. On est indétectable pour l’instant.
- Mais si on sort de là pour ramener Tails, ces machins sauront où on est et se jetteront encore sur nous, repense à l’autre truc sur pattes dans la grotte.
- Je reste ici avec les émeraudes, le temps que vous le rameniez au docteur Dogson.
- Alors, on y va dès maintenant…coupa une voix.
Les deux interlocuteurs tournèrent la tête, reconnaissant ce timbre de voix. Sonic. Par contre, ils s’étonnèrent de le voir tenir le renard à deux queues dans la main, le faisant avancer doucement, sans gestes brusques. Mais il semblait toujours aussi apeuré et perdu, n’émettant que des sortes de grognements inaudibles.

System se gratta le menton…merde alors, on fait marcher comment ce truc ?
Eggman leur avait fourni un petit speeder qui pouvait accueillir jusqu’à 6 personnes. Mais comme ce dernier devait rester bricoler des brouilleurs portatifs, il avait laissé les deux hérissons se débrouiller pour piloter cet engin.
Sonic, lui, attachait délicatement la ceinture de Tails qui observait, hébété, les deux parties de métal de la ceinture s’emboîtant dans un clic métallique.
Le hérisson marron, lui, était perdu avec tous ces boutons, ces manches à balai, ces écrans. Il regarda sous le tableau de commande par curiosité et aperçu la boite à gants. L’ouvrant, son visage rayonna un instant, il était tombé sur une brochure où il était écrit :

« Pour tout demande d’aide de pilotage ou autres pépins techniques parce que c’est chiant la technologie, veuillez vous référer au manuel qui se trouve dans le boîtier en hauteur à droite du cockpit, à côté de la machine à café. »

L’apprenti pilote s’empressa d’aller chercher le contenu du fameux boîtier. Il ouvrit le clapet et un fabuleux mot agrégé de l’académie française, si pur, si poétique, si bien, si beau, si Bosch, la quintessence de l’innocence en quelques lettres, sorti de sa bouche :
- Putain…
Il prit le bouquin…lourd bouquin…trèèèèèès lourd bouquin, et s’échina à chercher comment faire marcher l’engin.
- System…demanda Sonic.
- Quoi ?
Le hérisson bleu pointa du doigt un bouton du tableau de commande. En plein milieu, un énorme bouton rouge, où étaient écrites des lettres luminescentes, formant le mot « Start »…
L’hybride marron eu un énorme sourire gêné, et appuya sur la commande.

Le vaisseau décollait enfin…c’est pas trop tôt. Knuckles observa, silencieux, cet amas de fer qui commençait à s’envoler dans un souffle bruyant. Les réacteurs chauffaient un moment, avant qu’ils ne lâchent une traînée de feu rougeoyante, faisant faire au transport volant un départ canon.
L’échidné soupira, pensant au pauvre renard, regardant le point lumineux s’éloignant dans les nuages. Puis il s’éloigna, revenant dans la base d’Eggman.

Punk Street. Ruines calcinées depuis bien longtemps.
C’était jadis une ville ultra-moderne, LA ville incontournable de l’industrie militaire, de la haute technologie et surtout de la médecine.
Dans les sombres laboratoires pharmaceutiques de la société « Parapluie-International », de nombreux chercheurs avaient isolé un virus s’apparentant à la rage, qui n’affectait que les singes. Ils le « trafiquèrent » pour le tester sur le Mobien type.
Mais l’opération vira à la catastrophe. Le cobaye, un prisonnier condamné à mort, échappa au contrôle de la sécurité, se jetant et arrachant à pleines dents chaque humain se trouvant face à lui. Et par la même occasion, il leur refila ce virus.
28 jours plus tard, c’était une guerre ouverte que s’étaient livrés humains et contaminés. Les survivants périssaient un à un, et l’autorité intergouvernementale faisait tout pour ne pas ébruiter l’affaire. Mais des rumeurs avaient grandi, si bien que l’opinion publique se doutait que quelque chose se tramait.

Ils réduisirent la ville à l’état de cendres, tuant contaminés et humains, expliquant que l’incident s’était produit dans un des réacteurs centrales de l’usine de slips kangourous de la cité.

Aujourd’hui, plus aucune trace du virus, perdu à jamais. Certains bâtiments se tenaient à peu près debout, des amas de murs gisaient dans les rues, et le silence régnait en maître dans la ville fantôme.

Plus pour longtemps…

Des ombres à l’apparence humaine couraient discrètement, rasant les murs. Elles s’étaient toutes données rendez-vous autour d’une grande ruine, l’ancien sex-shop de renommer internationale « Les Jeux Adultes ».

Dedans, un grand robot se tenait, silencieux, derrière une table mise de façon à pouvoir se protéger. Tapis dans l’ombre, entre le rayon des DVD chauds-chauds-chauds et les préservatifs Spécial Endurance, il arma sa machine-gun incorporée, prêt à faire pleuvoir les balles sur le premier qui oserait rentrer dans le bâtiment.
Gamma E-102 avait pour ordre de ramener les deux émeraudes qui étaient en sa possession à sa base, et il était bien décidé à faire son boulot jusqu’au bout.

MDR le coup de l'avance rapide x) Sinon... géniE x)
A part cela, chapitre sympa, comme d'habitude ^^
O_O le gouvernement qui ordonne le massacre ! A part cela... A si... Je m'approcherais plus jamais d'une usine de slip kangourou de ma vie !

BOOONN! j'ai finiii!

Naaah aujourd'hui il est 5:30 de l'après midi xD
Quand hier je vennais tout juste de rentrée du travail, que vois-je? POUR UN AMI! AAAh fallait que je lise! ... Mais là, tu vas me demander pourquoi je poste mon commentaire un jour plus tard? Simple! ... Me suis endormi sur mon clavier.... Non, pas parce que c'était ennuyeux, mais fatigue, fatigue! ( P*tain, faudrait que je demande moins d'heures supplémentaires!)

Bon! revenons à ta fic!
Je ne voulais pas allé dormir sans avoir terminé de lire ce que j'avais commencé voyoooons!
Pour la partie de l'extra-escapade des Roches, j'ai eu chaud un moment donné! J'avais même arrêter de respirer!( Demande pas pourquoiiiii j'sais paaaaas! D'habitude je fais ca quand je vois un film @.@)
Aaah oui, il y a un truc qui m'échappe.......
et là....

Bon.... si j'ai bien compris, selon Sonic, Eggman  sait où est Tails han? et comment il sait qu'il sait où est Tails, s'il ne savait pas qu'il s'était fait capturé par les extraterrestre? Si j'ai sauté un épisode, dit-le moi, peut-être c'est la fatigue qui me fais des tournis xD

Bon, ensuite... Pauvre mon p'tit renardeauuuuu! J'avais pensé que Sonic aurait pleurer quand il le verrait! Me suis trompée >.< Il fait trop pitier....  aaaah j'allais oublier quelque chose! .... ARRÊTE DE METTRE KNUCKLES SEXY POUR LES  ***S!!!!!! La jolie infirmière sexy avec la mini jupe et le GROS decolleté de la mort qui tue serrés, blancs et transparants en plus! avec la croix rouge sur le sein droit et des bas collant ultra sexy avec les talonts HAUT  de la mort noirs et longues jusqu'à ses genoux ET sans sous-vêtement, c'est Rouge! Pas Knuckles! Tu te confond de personnage là! ( maintenant que je suis à mon moment de folie.... je pense au défi.... J'espère que tu ne feras pas coucher Knuckles avec Sonic! ou avec System, ou avec Tails OUU PIIIRE avec EGGMAN! NOMÉO! Knuckles c'est un hétéro hyper hétéro-viril-bombe-musclé-sexy! ( tout ca pour dire que tu me fais trop rire avec le coté... ''Pédé'' de mon échidné préféré ^^)

Donc, ce n'était qu'une parenthèse de petit délire de 5 min..... Le truc de 28 jours plus tards, ca m'a pris du temps à le comprendre! Pardonnez-moi! Je suis le genre de personne qui rie 3heures plus tards après la blague -_-...

Oooooh j'allais oublier ma partie préférée de ce chapitre! Le fabuleux mot !
- Putain!
J'ai du courire au toilette faire pipi! j'ai trop rie! xD( ok pas à ce point là mais tu m'as fais rire quand même!) et en plus, une blague ne vient jamais seule en plus! laissenous respirer enfin! En plus de son francais très pudique, il est aveugle? NOn mais ooh! Si je serais lui j'aurais fais
- Je le savais Sonic! j'attendais simplement que tu me le dises!
- Mouaiis c'est ca....
- quoi? Viens donc pilloter à ma place! Bouuuh!

..........

bon apart ça, très jolie, je veux voir ce qui va se passé avec Gamma! .... Au pasage, il y a quelques jours que j'pensais à un truc.... Tails Doll est passé où? Espio? Mouton? Carotte? Saucisse? Obama?

Dit, cette fois-ci, la canadienne( 'suis même pas canadienne >.<) t'as surpris du commentaire? xD
Pour avant finir, Baaah tant mieux que t'aime mes écrits avec ou sans vêtement! d'ailleure j'aurais jamais pensée écrire quelque chose sans vêtement sans ton aide! ( t'étais pas au courant?  sisi tu m'as aidé xP ) bon je crois que je vais m'arrêter parce que je trouve que je commence à raconter n'importe quoi! Et ce n'est même pas ma vie!

Comme toujours, j'attend la suite et je serais prête! :D

@ Rekkua: JPense qu'il faudrait régler ce défi par MP parce que ma réponse est...NON CA COMPTE PAAAS! xD C'était pas assez précis xD Et t'as censurer en plus! ...

Bon, j'ai enfin réussi à lire tout çaaaaa... ::D:
Raaah quelle joie, tu me fais encore plus attendre la suite, vilain spicy !

En gros, encore un super chapitre, bien que j'aie remarqué deux-trois méchantes fôtes impardonables, comme le déjà célèbre génie ! La longueur du chapitre est bonne, ça donne quelque chose de sérieux à se mettre sous la dent !
Coté humour, encore très bon, on rit toujours autant, et tu ne déroges pas à ton style si spécial !

Ah au fait, Monsieur trouve le temps d'écrire sa fic, mais pas le temps de me réaliser un ptit dessin commandé y a un mois ? ::P: (je sais que je te fais chier)

Allez, bravo et bonne chance pour le chapitre suivant !

Je uppe un petit peu, désolé.

J'ai lu ça déchire! De belles descriptions, du suspens, de l'action, de l'émotion, des références et du délire. C'est trop bien cette fic, surtout les chapitres XIII et l'Egg-Escape c'était bon... Bon y a des ptites fautes par ci par là mais ça reste lisible.
Coté intrigue j'ai bien aimé le caractère des persos (Eggman et les Chaotix, que je retrouve bien retranscrit).Y a le retour de Tails Doll (d'ailleurs tu dis "du Tails Doll" alors que j'ai dit plus l'inverse mais bon) en tant que meurtrier que j'ai bien aimé.
Pauvre pitit Taaaaaaiiiiiiiils!! On a pas idée de traiter des gosses de 8 ans comme ça.Oh et ton dessin est vraiment bien.On voit que la Douleur porte bien son nom.J'ai bien aimé la folie aussi!

Toussa pour dire que j'adore, et que j'espère que la suite arrive bientôt!!

OMG, j'avais même pas vu la suite, honte à moi...
La suite est vraiment super, l'alliance entre Eggman et le groupe était inévitable, c'est pour leur bien. L'histoire avance bien, tout comme l'état de Tails, j'espère qu'il va vite s'en remettre. Je ne vois pas grand chose à dire de plus...
L'humour est toujours omniprésent. Le coup de l'avance rapide était vraiment poilante, tout comme celle du bouton Start. Je me demande d'où tu sort tout ça, faut vraiment avoir une bonne dose d'humour et d'imagination à revendre pour la plupart des blagues.

Ps : Quand je regarde la Pub pour Allianz/AGF, tu sais la pub de la mutuelle ou des personnes représentant les différentes émotions d'un gars sont réunis dans une réunion, je ne peux m'empêcher de penser au conseil Dwarlord avec La Douleur La Peur etc... c'est con, mais ça me fait trop rire.

Wow...alors là, floresita, j'ai droit à du gros en commentaire ce soir  ::o:
Je trouve ça marrant que tu ais réagie comme ça pour l'escapade, parce que après relecture, je trouve que c'est un passage assez vite envoyé. Ou alors, c'est moi qui ne suis pas assez émotif, va savoir...

Et Knuckles, je le vois bien en gay, c'pas ma faute. J'aime prendre le contre pied total, c'est le plus "viril" de la bande, alors faut que je lui foute une jupe dessus x)
En tout cas, dis toi quelque chose : Tails Doll, Oméga, Espio et compagnie...chacun n'a peut-être pas joué tout son rôle. Je n'aime pas que les personnages restent en suspens comme ça, car il resterait quelques mysteres à la fin de la fic. Ce serait con, une fic qui se termine sur un nouveau point d'interrogation, nan ?

P.S : J'participe au défi, j'participe ! °3° Moi aussi, je mettrai des chapitres olé-olé dans ma fic, z'allez voir !

Oméga, maintenant que j'ai fini mon gros projet format raisin, je suis heureux de te dire que j'ai déjà fini le crayonné de ton personnage et que je ne m'attaque plus qu'à ça. Je pense que tu auras ton personnage vers la fin de la semaine, comme quoi, patience est vertue de tout  :;D:

Picarresque, OWI, up donc °^°
Tails, je l'traite comme je veux, j'suis un grand sadique, alors j'lui fais faire les pires souffrances, na ~~
Enfin bref, content de rameuter encore un lecteur, je remarque que de plus en plus de personnes prennent le temps de lire tout ça, et ça me fait plaisir, franchement ^^

Edition, paske Hygualanga me grille le 100eme post ><
Je suis content que tu vois un avancement de l'histoire. On a tendance à voir cette fic avant tout comme un truc d'humour, et j'avais peur que le fil conducteur du récit soit noyé sous tout ce qui fait le caractère de cette fic.
Et je sors mes blagues juste de ma tête, s'too, et je ne prends même pas de substances illicites °o°

Mais bon, mais bon, passons maintenant à ce nouveau chapitre °°

Chapitre XX : Un guerrier de fer, le retour de deux héros.

Les munitions ne manquaient pas, les rouages de l’arme lourde avaient été revus, le bouclier anti-personnel était paré, les pièges mis en place, les vêtements passés au pressing et la carte à Mamie Roberte envoyée…bien, la baston pouvait commencer.
Gamma E-102 était toujours planqué derrière sa table, attendant dans un silence de mort qu’une de ces ombres détectées il y a quelques instants par son radar interne fasse irruption dans la pièce. Le temps semblait figé, le calme avant la tempête, avait dit un jour un monsieur plein de bon sens. Au dehors, des dizaines de robots ressemblant furieusement à des Gouvernators (ah, on me signale dans l’oreillette que c’est effectivement ce genre de modèle, en promo’ chez Mammouthpix en ce moment d’ailleurs) s’approchaient à pas feutrés du bâtiment.
Sur une montagne de débris, laissant une vue imprenable sur le futur champ de bataille, deux humanoïdes plus gros que la moyenne observaient la scène. Le premier, le plus gros, était aussi le plus majestueux. Enveloppé dans une cape pur velours signé Carla « Geule-fil », il observait à travers ses yeux rouge sang ses troupes qui se mettaient en place. Il ressemblait à une sorte de chevalier mécanique, ses quelques bouts d’armures laissant apercevoir ses circuits.
Le second était plus rachitique et légèrement plus petit. C’était un simple robot pas très design et élégant, mais à la voix tousseteuse. Une sorte de masque respiratoire qu’il portait en permanence lui donnait un petit look « Dark-Jador » du plus bel effet.
- Commandant Horace, commandant Horace ! Commença le plus petit d’entre eux.
- Qu’y-a-t’il, Abanon ? Demanda le plus imposant.
- Nos troupes sont prêtes à attaquer, j’en ai prévenu « La Machine » (que Dieu le garde).
- Bien…
Puis d’un geste vif de la main, le nommé Horace, dont je donne un paquet de brodines gluzées à celui qui me trouvera le clin d’œil, ordonna l’assaut.

Aussitôt, les Gouvernators se mirent à vider leur première charge, transperçant le bâtiment de part en part, perforant facilement le fragile mur de pierre. Puis après le vacarme mortel vint le silence. Plus un bruit…un des soldats robotisés s’avança et explosa la porte d’un coup de pied, la séparant totalement de ses gonds. Mais aussitôt le bout de bois mis à terre qu’une rafale de balles transperça et décapita le malheureux qui venait de se faire mettre du plomb dans les dents, et sans anesthésie.
Ses coéquipiers se jetèrent à terre, et un bruit de mortier se fit entendre. Une grenade avait été jetée par l’unique ennemi, et tomba en plein dans une crevasse, où se trouvaient deux autres Gouvernators.
Le reste de la troupe, pour éviter de subir le même sort, du finalement se remettre en marche, et tous se mirent à canarder la grosse table qui était coincée entre deux rayons de l’ancien sex-shop, maintenant devenu champ de ruines et de bataille. L’abri de Gamma vola en éclat, et il n’eu pas d’autre solution que d’appuyer sur une petite manette qu’il avait concocté grâce à l’application « Brico.exe » de son système.
A la pression du bouton, un boucan sans nom retentit soudain dans tout Punk Street. Les gravats étaient soufflés par la force des différentes explosions, la lumière aveuglait les senseurs des circuits des soldats de fer…

Gamma avait planqué des bombes sous terre et les avait déclenché…

Quand la tempête se tût, les différent protagonistes se remirent aussitôt en garde, tous pointant le lieu où s’était trouvé le robot d’Eggman quelques instants auparavant.
Il avait disparu…

Gamma eu le temps de se planquer dans un autre bâtiment tout proche du lieu de guerre. Une balle avait perforé son carter d’huile, fluide vital pour continuer à fonctionner correctement. Il fallait fuir d’ici, tout de suite.
Toutefois, par prudence, il lança un nouveau scan des environs…à peu près une quinzaine d’ennemis…et deux autres cibles sur une colline, en retrait, étrangement. Le robot risqua un regard à travers la fenêtre du mur qui lui offrait un fragile couvert, et analysa la topographie du terrain, la pression de l’air, les emplacements ennemis, les ondes…

Les ondes ?

Son scanner détectait une chose étrange…apparemment, ces deux cibles étaient des relais qui transmettaient des ordres d’une entité encore plus puissante aux troufions sur le terrain. Les éliminer priverait le commando meurtrier de leurs ordres, et partiraient en débandade.
Mais comment parvenir jusqu’à eux ? Le plus embêtant, c’était le carter d’huile qui continuait à déverser son contenu doucement. Il n’y avait plus qu’un moyen : jouer les héros et grosbills et tenter le tout pour le tout.
Avant de se relancer dans la folie de la guerre, le robot récupéra les deux Chaos Emeralds en sa possession, dans un clapet interne, et les enfouies dans le sol. Il les récupérerait plus tard.

Les Gouvernators lambdas n’étaient pas munis de scanners, et oui, que voulez vous, la crise ma p’tite dame, ce qui restreignait fortement leurs moyens de recherche.
Deux de ces soldats de fer passèrent près d’un mur de pierre…et n’eurent pas le temps de fuir. L’amas de pierres les broya sous le poids, et aussitôt après, un nuage de fumée s’était formé. Le Rambo mécanisé, parce que c’était sa guerre, profita de cette couverture pour mitrailler à l’aveuglette, fauchant trois autres cibles. Puis, actionnant les réacteurs qui étaient sur son dos, il s’envola, tel un ange de fer (putain, c’est beau, ça, ‘faudra que je la ressorte), fondant sur un quatrième pour l’écraser sur une grosse roche. Le cadavre lui servit de bouclier et para les salves de quelques autres soldats. Répondant au tac au tac, un, deux robots, tombèrent. Gamma envoya valser son débris sur un autre, et re-actionna ses réacteurs. La voix était libre, et il piqua une pointe de vitesse envers le grand être d’électronique qui l’attendait, ayant brandi une énorme épée.
Malheureusement, la fusée Oméga perdit instantanément de la vitesse. Son carter d’huile n’avait presque plus de liquide. C’est alors là que Gamma prit une décision qui décidera du tournant de la bataille.

Il puisa entièrement dans ses dernières réserves et reprit sa course folle de plus belle, sous les feux des tirs ennemis et de l’épée toujours brandie en position de défense du commandant des troupes. Le choc était imminent.
Gamma brandit sa mitraillette incorporée dans le bras et tira à feux nourris face à lui, l’imposant être de métal se protégeant tant bien que mal avec son bras.

Puis le choc.

Gamma emporta dans son élan l’imposante créature, les deux tombant à la renverse dans un petit précipice, s’écrasant lourdement sur le gravier dans un choc de métal. Mais la force de l’ennemi était trop grande, et prit de suite l’avantage en se retournant sur le robot d’Eggman. L’énorme épée était pointée sur ce dernier, qui tentait malgré ses efforts de se défaire de la mortelle étreinte.
- Crève…cracha le générale Horace.
- Pas seul.
Gamma pointa son canon sur le carter d’huile qui fuyait encore. Une flaque s’était formée à côté des deux robots. Puis il tira.
L’étincelle enflamma le liquide, les flammes allant jusqu’à lécher l’intérieur du carter, le feu rencontrant des composants pouvant ex…

BOUM !

Ah bah j’ai pas eu le temps de finir ma phrase, moi finalement…

Une grosse boule luminescente enveloppa les deux êtres robotiques, dans un tonnerre de bruit et de violence. Ils furent tout simplement engloutis par l’explosion, réduisant à l’état de débris calcinés tout ce qui faisaient les deux êtres.
Puis revint le calme…il n’y avait plus rien dans ces environs, si ce n’est un bout de fer ici et là. Le général avait été détruit, mais à quel prix.

Sur la colline, Abanon observa silencieusement les nouvelles ruines qui s’ajoutaient à celle de l’ancienne ville. L’ennemi était éliminé, mais Horace aussi. Heureusement qu’il s’était sauvé, ce couard. Il observa, sans regrets, le cadavre de son général. Le sous-fifre n’avait jamais aimé ce robot et voyait là un bon moyen d’être promut lieutenant par La Machine. Puis soudain :
- Nous avons trouvé quelque chose ! Prévint un soldat survivant par radio. Deux pierres, ressemblant à des émeraudes.
Si il avait une bouche à la place de ce masque respiratoire, l’ancien sous fifre du générale aurait laissait paraître un sourire malsain. Peut être accéderait-il au statut de Général, au final…

- Atterrissage, atterrissage…ah, atterrissage.

Atterrissage : démerdez vous…

System referma le lourd bouquin, silencieusement, le redéposa dans son tiroir, silencieusement, et se re-installa aux commandes, silencieusement.
- Les compagnies « Syst’air » sont au regret de vous signaler que nous allons avoir un atterrissage difficile. Ne paniquez pas, mouftez plus, mettez votre ceinture, fermez la et priez Dieu. Les compagnies « Syst’air » espèrent que vous avez passé un agréable voyage et espèrent vous revoir bientôt.
- Compte là-dessus et bois de l’eau ! Répliqua Sonic, un peu agacé, en vérifiant que Tails, s’étant assoupi, était bien attaché.
- Nan mais oh, j’ai pas vu de gros bouton « arrêt » et toi tu ferai pas mieux. Alors accroche toi, j’entame la descente.
Et quelle descente... Le vaisseau se dirigea à vitesse grand V vers la plage d’Angel Island, le pilote préférant choisir un endroit dégagé. L’amas de fer perdit rapidement de l’altitude, mais ralentissait sa vitesse pour éviter un crash trop dur. Le ventre du vaisseau frotta le sable avant de s’y enfoncer. Dans la cabine, les secousses ébranlaient fortement les trois occupants. Un filet de poussière s’éleva derrière la machine tandis que cette dernière continuait à tracer une ligne dans le sable, avant de finalement s’arrêter.

…

Nan, en fait, il se cassa la gueule direct en piquant du nez pour s’exploser la tronche dans le sable. Le jour où System sera aussi fin que ça au pilotage, vous aurez une photo de l’auteur à pwal courant dans la savane.

- Ouarf, tu vois, tout en douceur ! S’exclama l’hybride marron en sortant de l’habitacle miraculeusement intact.
- J’dois avouer que là, t‘as fais preuve de finesse, répondit sarcastiquement le hérisson bleu en retirant la ceinture du renard qui somnolait toujours.

- Hein ?
La hérissonne rose arrêta sa besogne, ayant cru entendre un fracas de fer au loin. Elle faisait le ménage chez Tails. Il n’habitait pas son ancien garage détruit il y a quelques temps par ce grand vaisseau noir inconnu, mais dans le petit village au milieu de la forêt. Le petit havre de paix était encore troublé par les récents évènements, et Amy avait souvent remarqué que les habitants se retournaient derrière eux, observant le ciel avec crainte. Beaucoup redoutaient le retour de ces choses.
Le regard de l’hybride se posa sur une photo tandis qu’elle époussetait diverses babioles sur une étagère : eh oui, Amy Rose n’est pas que cette folle furieuse avec son gros marteau, amoureuse profondément de Sonic. Au fond, c’était une femme, capable de douceur, si, si, j’vous jure ! Quand elle ne pouvait pas suivre Sonic dans ses aventures, Amy restait chez elle mais ne voulait guère laisser la poussière s’installer dans la maison du renard. C’est là que le hérisson bleu squattait le plus, il n’avait pas vraiment de toit à proprement dit, si ce n’est le ciel. Mais comme il passait souvent ici, Amy voyait là une raison de nettoyer l’habitat de Tails quand celui-ci s’absentait de façon trop prolongée. Pas que ça lui plaisait énormément, mais au moins, ça lui faisait passer le temps, passant l’aspirateur en même temps, tout en maugréant contre l’hybride bleu qui aurait quand même pu l’emmener avec lui, namého.
La photo en question représentait Tails, souriant, qui portait un jerrycan d’essence vide dans un endroit où il faisait apparemment très chaud. En arrière plan, on pouvait apercevoir une sorte de forteresse, avec à son pied une sorte de grand bidonville. A côté de lui se trouvait cet hérisson qu’elle ne connaissait pas vraiment…comment s’appelait t-il, déjà ? Ah oui, System. Ce dernier avait lui aussi un jerrycan, mais rempli cette fois ci. Il tenait dans sa bouche, formant un sourire, un tournevis, et fixait Amy à travers la photo, de cet étrange regard jaune or.
Elle redéposa la photo sur l’étagère, avec un soupire. Mais qui était ce type à la fin ? Et puis, quel rapport entretient-il avec le jeune renard ? Il semblait assez âgé ce gars là quand même.
- Amy ! Amy !
Une voix ? C’était le docteur Dogson. Que voulait-il ? La hérissonne ouvra la fenêtre pour que le chien puisse l’apercevoir. Elle fit un appel de la main au médecin qui déambulait dehors, à sa recherche.
- Qui a t-il, docteur ?
- C’est Sonic ! Il est de retour !

Un jeune chat avait prévenu le village. Jouant tout près de la plage, le jeune félin avait vu arriver le vaisseau de loin. Il s’était caché derrière un arbre, de peur que ces choses soient de retour, mais il fusa vers les villageois quand il vit les occupants du vaisseau. Il en informa tout d’abord son père qui s’empressa de répandre la nouvelle jusqu’au docteur Dogson, qui lui-même s’était empressé d’annoncer la nouvelle à Amy.
Entre-temps, les deux hérissons avançaient calmement vers le village, évitant au maximum de brusquer le renard qui posait un regard encore craintif sur la nature environnante. A la moitié du chemin, ils aperçurent une petite masse de gens qui se dirigeaient vers eux.
- Tiens Tails, je vais éviter qu’ils lui fasse peur. Dit Sonic en partant un peu en avant, laissant System s’occuper du renardeau.
L’hybride bleu prit pas mal d’avance pour aller à la rencontre des gens…mais il n’avait pas prévu ce qui allait arriver.
Une sorte d’éclair rose bondit hors de la foule et se dirigea à vitesse grand V par un Sonic prit au dépourvu.
- Et t’étais où ?!! Fut la première chose que put entendre le hérisson avant de se prendre un truc dur dans la tronche et de voir des étoiles flotter devant ses yeux, en compagnie d’anges tout nus, de champs d’huîtres épicées, et de moules spatiales.
- Eh bin…sacrément remontée, la Amy…ricana System en rejoignant son infortuné compagnon, ce dernier se faisant taper dessus par la furie à l’aide de son gros marteau. Le pauvre héros victimisé prit une pointe de vitesse pour semer sa poursuivante, cette dernière s’arrêtant nette quand elle vit Tails.
- Mais…
Elle ne put finir sa phrase quand son regard croisa celui du renard, apeuré par la masse de gens qui s’approchait. Ces derniers commençaient à chuchoter en voyant que quelque chose n’allait pas. La respiration du renard s’accéléra quand les gens commençaient à entourer le sujet de toutes les curiosités. Sonic revint aussitôt auprès de System et les deux tentaient avec un peu de mal de faire reculer les curieux. Puis soudain, une voix :
- Maintenant, on se calme !
Puis silence…les gens se retournaient et derrière eux se trouvait le docteur Dogson, légèrement irrité devant l’attitude des villageois. Celui-ci traversa la masse comme du beurre, les gens s’écartant à son passage, et pris délicatement la main du renard, toujours aussi apeuré. Puis sans un mot, il s’en retourna seul avec lui au village, laissant tout le monde en plan.
- De l’autorité, ce gars…murmura le hérisson marron au bleu.
- Ouais.
Amy, elle, avait rangé son piko-piko, et observait l’air assez triste des deux hérissons. Que s’était-il passé ? Elle se le demandait bien…

Mmh…Dogson lisait le diagnostic de ce collègue qu’il ne connaissait que de réputation…docteur Eggman, la honte des médecins même si il savait pertinemment que ce type était plus un fou furieux qu'autre chose. Donc, le sujet semble avoir été drogué, bourré à l’hallucinogène tenace. A force d’être soumis à l’effet, Tails a perdu la boule. Le seul remède était le repos total durant un temps qui restait toujours indéterminé. Mais où le loger ? Pas à la clinique en tout cas, le lieu était certes calme, mais il avait besoin d’une chaleur humaine…heu, Mobienne qui pourrait l’aider à guérir plus vite. Au moins, elle resterait constamment à côté de lui, pas comme les infirmières de l’établissement médical.
- Ah non, maintenant que t’es là, je te lâche plus, je repars avec toi !
Le médecin jeta un regard sur la porte de la chambre du patient, qui donnait dans l’allée. Qu’est ce que c’était que ce raffut ? C’est que ça semblait s’exciter dehors. Le vieux chien ouvrit la porte et prit un air las quand il vit Amy qui brandissait son gros marteau sur un Sonic qui tentait de la calmer. Mmh…le médecin réfléchissait en voyant la jeune hérissonne.
- Vous avez l’air anxieux, docteur. Demanda une voix.
Le médecin tourna le regard. Ah…cet ancien patient…System. Un petit sourire apparut sous la moustache du chien.
- Oh, trois fois rien. Amy, je peux vous parler un instant ?
Silence dans l’allée. L’interpellée observait avec incompréhension l’agrégé de médecine.
- Euh…oui ?
- C’et à propos de Tails. J’aimerais que vous le logiez chez vous le temps qu’il guérisse.
- Hein ?
- Sa guérison n’est qu’une question de temps, mais il a besoin d’être avec quelqu’un qui saura s’occuper de lui.
- Mais…pourquoi moi exactement ?
- A ce que je sache, il a plus d’affinité avec vous si on excepte Sonic, non ?
Amy resta silencieuse. Bon, il est vrai qu’avec Tails, c’était surtout une histoire d’amitié, même si elle le mettait très souvent au second plan, au profit de Sonic. Réflexion rapide faite, elle jeta un regard dur sur le hérisson bleu.
- Toi, c’est vraiment parce que Dogson me demande de m’occuper de Tails que je vais rester.
Pour toute réponse, l’hybride bleu s’approcha de Amy, se posta devant elle, jeta d’abord un regard dans la chambre, puis le reposa sur elle. Après un soupir, de soulagement ? D’inquiétude ? J’en sais que dalle, il lui adressa juste un mot :
- Merci.

- Et donc…vous repartez déjà ? Demanda Amy, déçue.
- Je sais pas trop, je pense qu’on peut rester encore un petit peu. Jugea System.
- Mmh. J’aime pas ce fait de s’allier à Eggman. Maugréa t-elle. J’ai d’assez mauvais souvenirs avec lui.
- On a que ça à faire, à vrai dire. Soupira Sonic. Pour l’instant, Knuckles est avec lui, et a un œil sur les émeraudes. On peut compter sur lui pour protéger ces pierres.
Soudain, la hérissonne s’arrêta net, une expression de surprise apparaissant sur son visage, et tapant du poing dans le creux de son autre main. Les deux autres hérissons restèrent sur place, qu’est ce qu’elle avait ? System se sentit observé en particulier par Amy. Il y avait un problème.
- Maintenant, tu va répondre à ma question auquel tu ne m’a pas répondu la première fois !
Une question ? Euh…le hérisson chapeauté se gratta la tête, il n’avait pas répondu à quoi déjà ?
- Comment tu as connu Tails ?
- Ah, c’est vrai que je ne te l’ai pas demandé, ça…continua Sonic en braquant son regard sur son ami.
- Euh…et bien…
Merde. Qu’est-ce qu’elle avait à se mêler de ses affaires, celle là ? Vite, trouver une diversion…vite, vite, viiiiite !

« Attaque surprise des Dwarlords », nan, pas crédible, ils les auraient vu venir.
« Tails s’est rétabli ! ». Compte même pas là dessus…
« Aide magique de l’auteur ! » L’auteur emmerde le protagoniste.
« Perdage de clés. » System a pas de clés sur lui.
« Le chapeau qui s’envole ».
Le chapeau ?
BIP ! BIP ! Tagadatsointsoin *épique solo de guitare* 100% inédit !

- Mraaah, mon chapeau !
Par un habile subterfuge, le hérisson profita d’un léger coup de vent pour laisser son couvre-chef prendre son envol et s’enfoncer dans la forêt. Il trouva là le moyen de rapidement s’échapper de l’emprise des deux autres, qui le regardait s’en aller avec un air franchement interrogateur. Mmh…étrange, étrange.

Récupérer son bien se fit sans aucun problème, mais le hérisson continua à s’enfoncer dans la forêt  à tout allure avant de se retrouver sur la même plage que tout à l’heure. Il continua sa course folle et s’arrêta juste devant la mer qui s’étendait à perte de vue. Il respira profondément pour reprendre son souffle. Longtemps.

Avant de commencer à sécher des larmes qui commençaient à couler sur ses joues.

COUCOU IL Y A UNE SUIIITE, IL Y A UNE SUIIITE IL Y A UNE SUIIITEUUUH!

Bon je vais commencé par raconter un peu ma vie.....
Je tiens à dire que j'ai la maudite grippe A H1N1! ( et puis non je ne vais pas mourir!) Malgré ca j'ai du allé travailler( ils ne sont pas au courant que c'est la grippe A, mais pensent que c'est un rumme ( comment on écris rumme au juste?)) Je reviens du travail, un peu miteuse, j'ai perdu la voix et ne me demande pas par quel magie, force, miracle j'ai fais pour jeter un oeil sur l'ordi et mes messages..... En plus d'avoir une grippe de la mort qui tue j'ai deux bouttons sur le nez  ce qui gache mon adorable visage de bébé ( habituellement j'ai jamais de boutons! pourquoi maintenant? suis-je allergique aux mouchoirs? Pff!)et j'ai un exposé orale en Science Mercredi( ben ouais ca existe, je dois faire un '' prof'' bref, c'est con!) JE SUIS MAUDIIIIIIT Heureusement je ne suis pas menstruée! Si non ca serait MON apocalipse....
Bref tout ca pour dire que j'aime tellement ta fic que malgré mes léger problèmes je suis venue lire la suite  =D

Je tiens a te rassurer que je suis presque guérie, le pire est passé de ma grippe ( ooh que le pire est passé ! je te rassure! s'il y a pire apres ca... je meuuurt!) bon, ca suffit? t'en sais assez? Tu es sure? tu ne veux pas en savoir plus? d'accord c'est bon!


Booooooooooooon! Maintenant même si j'ai spécifié que j'avais la grippe , je suis sure que tu ne vas pas me croire avec le commentaire que je te prépare.....
Une preuve? la partie avec Oméga ( d'ailleure, pourquoi dis-tu Gama E-102 au début? Ce n'est pas le même personnage pourtant! a moins que j'ai très mal lu et je suis qu'une conne ou c'est ma grippe xD) comme je disais, la partie avec Oméga et Horace ( dont je n'ai pas trouvé le clin d'oeil, également a cause de ma grippe)je n'ai rien saisie! Je tenterais de relire ce passage là une fois rétablie POUR TOUT!... bref ^^'

*Atterisage, atterisage... Démerdez-vous!*
Niahahhahaha premier rire de la soiré! bravo xD Mais je dois avouer que quand je l'ai lu j'ai relu la phrase à peu près 3 fois pour comprendre mais quand j'ai lu le reste c'est là que j'ai compris -_-... Et puis.. System était trop silencieux à mon gout!
Et la neige a neigé? Et j'ai monté en haut? Et j'ai descendu en bas? .....xD Fais ca pour t'aider xD

Collègue? COLLÈGUE? ...................... En fait, ma grippe m'a fais oublier ce que je voulais dire.....


Bon plus sérieusement, la passage de l'attérisage j'ai eu du mal a réfléchir, a cause de ma grippe, mais j'ai vite compris dès que j'ai lu qu'il c'est simplement cassé la geuele =)  Ensuite, Amy... aaah, Amy... j'avais oublier qu'elle existait elle ! Bon au moins elle va servir a quelque chose là!

Pas assez émotif? Naaah tu plaisante? C'est moi qui est une folle atardée! Je tiens ca de ma mère! c'Est a cause d'elle que je retiens mon souffle quand c'Est un moment comme ca, surtout dans les films! Et comme une conne après, je reprend mon souffle comme une atardée!


M'ouais c'est ça! C'est la faute à qui ?




Pourquoi les guillemets?  C'EST le plus viril! C'est un homme! un vrai! il prend ses responsabilités à coeur, il connait ses priorités, il est bôôôôôôôôô, sexy, fort et il baise bie.... euuh oublie ce que j'ai dit......


Bon j'ai l'impression que c'est du n'importe quoi aujourd'hui... pour une dernière fois, c'est la faute de ma grippe! En vrai, c'est la faute de ma mère c'est elle qui me la passé.... En plus elle ne me laissait pas bien me consentré, elle trouve que je lis trop -_-.....je travail, pour elle, je travaille trop..... j'écris, elle trouve que j'écris trop.... JE ME DOUCHE, elle trouve que je me douche TROP!

Bon j'arrête de dire n'importe quoi , je te souhaite de la chance pour tout, amour et argent ( comme si C'était le nouvel an....) et de la bonne imagination pour la prochainne fois ! ( par contre, moi j'en ai besoin *snif*snif*)
Dernier mot?... j'y suis arrivé! une SUITE xD


p.s... savais-tu que j'avais posté une suite de ma fic et tu n'as pas commenté? è.é
P.s2... finalement mon commentaire est plus court que prévue.... ma grippe!

Pourquoi Système ne veut-il pas dire comment il a connu Tails?  Y a t'il un rapport avec celle qu'il perdu? pourquoi cela la rendu si triste? Ma foi ,peut-être le saurai-je la prochaine fois.

Horace? C'est quoi la référence là? Le seule que je connais le gangster dans les 101 dalmatiens. Horace et Jasper les volleurs de toutou pour la vilaine sorcière/harpie/Gruella d'enfer.
Pauvre Oméga, il ..;il s'est sacrifier pour détruire ce truc, là avec un nom de mafioso.
Dogson et Robotnik Collègue? Mais bien sur! Dans le sens ou tout deux sont des scientifiques/savants.

Amy ne pas être qu'une furie avec un marteau?! Bon en meme temp, elle avait une bonne raison d'être mécontente, une femme ne s'ennerve jamais pour rien.  D'abord une fille avec du caractère s'est bien. Allez toute ensemble les filles, ne vous laissez pas faire!!!! Montrons leurs ce que l'on sait faire. Nous les femmes!!!!!!

Bon, ben la lionne ne sait pas quoi d'autre ajoutée. Si des encouragents, des remerciements, offre des cadeaux et des sucreries... Un bisou... ET! pousse pas le bouchon trop loin sinon y va t' arrive des bricoles.
Pas grave, des ennuies il m' en arrive tout le temps.
Chez moi, il fait froid, un temps pourrit.


Allez bonne après-midi tout le monde CIAOS!!!   

*Passe sur PSoF et remarque qu'il y a une suite*
*saute au plafond*
*appelle le plâtrier pour réparer le plafond*

Owwiiii ! Une suite, j'adore ! Bravo, les derniers chapitre, je sais pas pourquoi, m'avaient laissé un peu froid, moins bons que ceux du début, mais là, tu remontes la pente ! Génial, rien d'autres à dire, en dehors de quelques fautes très discrètes et à peine remarquables tant on est plongé dans le récit.
Alors, deux trois remarques au passage...
*re-saute au plafond et le re-défonce *
Enfin, qu'est ce que j'ai du être chiant, avec ça !
 :;D: bah au moins, je l'aurai, encore merci, mon ptit spicy !

E-102 c'est pas oméga mais Gamma, grosse erreur impardonnable. ._.

Collector ? J'attends le jour ou System saura piloter avec impatience, alors prépare la photo ! :;D:

Huîtres épicées ? J'ai même droit à mon propre clin d'oeil ? Merci ! ::o:

Rooh et moi qui pensait qu'ils allaient s'embrasser...

J'ai ri comme une vache ::D:

Encore, encore ! je veux la suiteuh ! ::P:

Wii la suite!
J'ai bien aimé ce chapitre, mais je l'ai trouvé un peu plus court que les autres.
Dis moi, System et Tails n'aurait pas un lien de parenté , (ouais un hérissone et un renard, c'est zarbi mais bon, on sait jamais)
J'ai bien aimé le coup de l'atterissage et du chapeau, c'tait bien pensé.
Bon j'attends plus que la suiteeeuuuh.

*Fait craquer ses cervicales, ses phalanges, se redresse, s'assoit à son bureau et tape la surface d'un grand coup de poing, une bouteille de Vodka à côté, des feuilles volantes... Volantes, un cendrier plein à côté*
Ok c'est parti pour ma spéciale soirée de postage intensif...
*Pointe Viko du doigt et retape du poing sur le bureau*
ET J'COMMENCE PAR TOA ! :!°0°

Tout d'abord, j'étais toujours pas passer déposer un petit mot. Je manque à tous mes devoirs. Toi, mon cher Jean, mon amant, mon coeur de lion président ToT *S'agrippe à ta veste et bave/chouine sur toi* PARDONNE-MOAAAA ! *Se mouche sur ton maillot*
Mais bon, un peu de sérieux ! è_é *Morve qui coule encore du nez*
En fait... J'ai pas lu le tout dernier chapitre, le XXème. Mais je voulais tellement te déposer un com ce soir que je peux pas m'en empêcher. Alors fuck l'imprimante, fuck moi et fuck you too, j'commente le XIXème et tu te tais ^o^

J'te mets déjà ce que j'ai surligné avec mon marqueur jaune/vert (j'arriverai jamais à savoir de quelle couleur il est ce foutu machin à encre o_o), en trop professionnel de la fanfic tuvoi koi :'D

Génie è_é *Te fout une gifle*

T'as pas le droit de me faire rire quand j'suis au lit ! *Te re-gifle violemment*

o__o *Te gifle à coup de guitare acoustique* WTF LA RÉFÉRENCE ! *Casse la guitare sur ta tête ; c'est funny ^o^*

Bref voilà voilà pour les petites quotes. Toujours aussi divertissant à lire, et MALGRE TOUT, puisqu'il m'a semblé voir que tu avais peur qu'on omette le fil scénaristique de l'histoire, il y a quand même de l'avancement. Tails va-t-il finir en brosse à chiottes mécanique ? Hm... *Fait une fixette sur les brosses à chiottes depuis un an.
'Fin voilà peu de fautes, à moins qu'on soit tellement plongé dans la lecture qu'on les remarque pas, je pense que les deux vont ensemble en fait ._. Ya ET peu de fautes, ET une histoire qui déchire on détourne pas les yeux quoi.
Il manque une seule chose, à moins que j'ai loupé avant, mais je crois pas. Une seule.
JE VEUX DU YURI !
*Meurt

Bonne continuation vieux !
J'repasserai comment' le XXe et XXIe sûrement o/

Ouais, ouais, ouais! Mais c'est moi qui ferait le plus hot :p

Quelle belle entrée en matière, n'est-ce pas? J'vais faire un commentaire court, histoire de te montrer que je n'ai pas que des pavés en réserve mais aussi des post-it >_< (ouais, faut imaginer que je te jette à la tronche plein de p'tits papiers jaunes fluos... Olala, que c'est violent!)


Je classerais ce chapitre d'intermédiaire. Malheureusement, je viens de découvrir un gros défaut dans ta fic, c'est que quand on laisse l'action de côté, bah ça devient un peu fade. Faudrait que t'essaie d'améliorer ça. Au fait, si tu veux, j'te refourgue ma narratrice, apparemment elle fait la paire avec toi, et comme elle me pose problème, ça me donnera un moyen de m'en débarasser!

Ça y est, je me suis tapé tout ta fic, et je peux dire que c'est G-E-N-I-A-L. Ton style est inimitable!!
System est un personnage assez attachant: il a pas froid au yeux, il peut être quelque peu maladroit, et surtout,
Mon moment préféré est quand même la mort d'Elise, le contexte est vraiment bien tisser, le contexte sonore approfondie encore plus la tragédie. Ça explique pas mal de chose sur le "ch'ti hérisson".
Et j' adore le faite que Eggman soit un perso assez présent dans l'histoire! Il est tout simplement mortel 8D. J'aime bien la manière dont tu le fait agir.
Mais dommage que Métal Sonic et Métal Knuckles se soient fait exploser *va pleurnicher dans son coin avec un eggman*...Ils étaient gentil *pan*
Euh non...ils sont méchants...Tiens j'ai presque oublié les MECHANTS!! Des obsédés de la gâchette ayant a peine l'intelligence de volé les technologies des autres étant en guerre contre les black arms.
Mais il faut qu' en plus, ils aient des noms qui les décrivent ? _{Pourquoi il y a pas "la lopette", "la chieuse" ou "l'esclave" ? C'est important les demeurés dans une armée :p}  :;D:
Mais pauvre taitails :'(... FAUT QUE SONIC PETE LA GUEULLE A L' AUTRE EN***** QU EST LA DOULEUR!!
D'ailleurs, ton Sonic, je le trouve un peu mou, file lui sa dose de café :D... Par contre, Knuckles est excellent ^^ dans sa jupette pour l'histoire de la Tails Doll, ou son petit rôle d'infirmière XD Excellent!

Pond moi une suite vite fait bien fait!!!! Parce que je vais vite tomber en manque d'action systemesque °^° _{D'autant plus que je veux voir si mes hypothèses sont bonnes!!}

NAAAN, Gamma est mort -_-
Pourquoi ! Je l'adore moi ce ptit robot. Il ne peut pas mourir, je suis sur qu'il y a ses données enregistrées quelque part dans la base d'Eggman au cas ou. Comme ça, il n'y a plus qu'à le reconstruire...
J'ai bien aimé l'intervention d'Amy, son fidèle marteau... le fait que System ne veut rien dire aussi, il sera obligeait de tout dire quand Tails sera en face de lui, guérie.
Dans l'ensemble plutôt bon chapitre, même si je trouve que tu as fait mieux auparavant, je ne saurais expliqué pourquoi en fait...

Et j'aimerais bien une pitite référence à Naheulbeuk pour changer pour la suite *crève*

8 gens à commenter ? Ok chérie, on y va (fait craquer ses doigts sous l'hymne héroique de "Power" d'Helloween)

floresita : OWI y a une suite !
Avant tout, je te souhaite un bon rétablissement, histoire d'avoir les idées claires pour la suite.
Je vois que tu es content qu'Amy serve à quelque chose. Elle finira par avoir son véritable rôle que plus tard, mais je peux t'assurer qu'elle sera plus présente au fil des prochains chapitres.
Et pis pour Knuckles, j'ai l'habitude de prendre les personnages à contre pied. Si il me vient l'idée de faire une parodie un jour, je ferai un Knuckles gay et un Tails super musclé avec une grosse b...et qui baise comme un Dieu, mais question cervelle, ce sera pas ça. Enfin bref, j'adore prendre le contre-pied total (pour prendre mon pied personellement, mouarf !)

Bledengor : Ahah, ce chapitre te donnera un élément de réponse quand au fait que System ne veut pas réveler la façon dont il a rencontré Tails. Explicitement, il n'y aura pas de quoi s'étouffer, mais implicitement, on peut expliquer le truc si on se met vraiment à la place du personnage. De toute façon, je reviendrai sur certains points dans les prochains chapitres.

Omega : On va dire que j'ai pas réfléchi en mettant Oméga au lieu de Gamma, l'erreur a été corrigée de suite, mais c'est moi qui aurais du vérifier dans mes chapitres précédents, surtout que j'avais bien mis Gamma avant. En tout cas, merci de m'avoir fait souligner l'erreur ^^

Picarresque : Un lien de parenté ? Nan, là j'avoue que j'ai pas trop voulu me lancer dans l'histoire de creer des frères et soeurs, ou parents proches ou lointains. Avec un perso' créé de toutes pièces, je suis nettement plus libre. Je te remlerci d'être passé ^^

Donf : OWI, mon caprice des Dieux à moa ! °0°
T'aime la référence à 28 jours plus tard ? (au passage, bon fim, 28 semaines un peu moins), tu vas avoir ZE ULTIMATE REFERENCE de la mort qui tue, du moins, pour TWA ! Enfin, je te laisse la surprise, mais à mon avis, tu vas aimer x)
Alors je te remercie, mon petit bigorneau d'amour !

rekkua : Tu cernes très bien les chapitres importants et les chapitres "action". Effectivement, il s'agissait d'un chapitre intermediaire, au même titre que ce fameux chapitre avec ma vue personelle des atomes °^°. pour ce qui est du fait que System ait pas mal de place dans cette fic, le déroulement de l'action m'obligera à laisser ce personnage de côté pour nettement plus me concentrer sur les autres. Sonic y trouvera ses instants de gloire nottament, parce que après electure, il est vrai qu'il ne pese pas beaucoup sur la balance pour l'instant.

Mobius : Mon fils °0°
Je suis content qu'Eggman te plaise. Je voulais le rendre moins con, un peu plus mature par rapport à l'image que la Sonic Team lui a collé. Du coup, il est vrai que le caractère du personnage peut un peu différé de celui qu'on connait habituellement.
Mais de l'action Systemiesque, tu vas encore en avoir °0°. Puisque si la mort d'Elise est ton passage préféré, tu vas aimer ce chapitre.

Hygualanga : Tiens, tiens, fan de Gamma ?
Peut-être vais je re-utiliser ce personnage ? Peut être pas ? Le mystère reste entier, je préfère garder la surprise. Pour la référence à Naheulbeuk, je verrais si ça s'accorde bien avec l'action ^^

Pour le clin d'oeil à Horace et Abanon. Il s'agit de noms édulcorés de Horus et Abaddon, le primarque et son successeur de l'armée chaotique des Lunar Wolves du jeu de stratégie Warhammer 40.000. Du coup, je garde mes brodines gluzées !

Chapitre XXI : Rencontre entre deux amis.

- Nous sommes ici, en ce jour funeste, amis proches de Lisa…euh, Elsa…merde, elle s’appelle comment déjà ? Lise ? Ah ouais putain, Elise. Nous sommes ici, en ce jour funeste, amis et proches d’Elise, pour pleurer ensemble son départ.

System regardait, sans vraiment écouter le discours de Gröl, l’ancien des bidonvilles et curé de fortune, le cercueil qui était posé dans un trou profond.

- Elise était une femme cultivée, honnête et droite, sexy à en crever au passage. Mais dans ce monde de félons, lâches, fourbes et tricheurs, tel un Thierry Ilenrie qui fait une main lors d’un match de qualif’ de foot-bol en éliminant injustement l’équipe de Guirlande, le mal a emporté notre amie.

Le hérisson jeta un regard triste dans l’entourage. Tous les habitants du quartier, et même plus, s’étaient regroupés pour se recueillir devant la tombe pas encore enterré de la défunte. Le cœur de l’hybride se serra quand il vit les parents d’Elise, le père regardant d’un air sombre cette boite de bois, tentant de ne pas pleurer. La mère, elle, s’était réfugiée dans les bras de son mari, littéralement en larmes.

- Dieu, toi le grand barbu là haut, accueille là dans sa dernière demeure qu’est le paweudize ! Parce que les nuages au soleil, c’est le top ! Et l’enfer, c’est juste pratique pour cuire des saucisses sans dépenser un rond dans un barbecue.

La pluie pleurait en même temps que le hérisson marron. Il était tel une statut, laissant les larmes se mélanger à celles de la pluie, coulant sur ses joues, sans dire un mot. Il n’arrivait même plus à avaler sa salive, tellement sa gorge était nouée.

- Sentiment d’une vie gâchée par un connard sans nom du nom d’Asnär, sache que dans le monde d’en bas, nous continuerons à perpétuer ton œuvre que franchement, je trouve que c’est une bonne idée.

Asnär…le hérisson regarda la terre qui commençait à devenir boue. Il serra le point quand il entendit ce nom, et un sentiment de tristesse infinie mêlé d’une rage meurtrière se mêla, tourbillonnant dans son cœur comme la tempête qui se préparait dans le pays. La pluie devenait de plus en plus forte, mais apparemment, personne n’y prêtait attention.

- Dans le domaine des anges, nous nous reverrons, Elise Heartfilia. Au nom du papa, du gosse et de l’esprit de l’autre saint, là. Amen.
- Amen…chuchota System avec difficulté.

La suite de l’enterrement se passa dans un silence de mort. Chacun jeta une poignée de terre dans le trou, recouvrant peu à peu le tombeau, dernier toit du corps de la défunte. System fut le dernier à passer, et jeta dans le trou un bouquet de tulipes bleues, cette couleur étant la préférée d’Elise. Puis il resta planté là, totalement trempé par la pluie, observant sans broncher, inconsolable, le cercueil noir. Les autres personnes qui avaient assisté à l’enterrement se retiraient, les unes après les autres. Seul restait là System, et Jak, un lion jaune, bon ami de System qui fut désigné pour remplir le macabre rôle de fossoyeur.
Ce dernier hésitât longuement, voyant que le hérisson était toujours là. Fallait-il commencer à recouvrir la tombe ? Il s’approcha de son ami et posa une main sur son épaule.
- Euh…System…je…
Voyant que son interlocuteur ne le regardait même pas, les yeux toujours rivés dans le trou, il se résigna avec regrets.
- Désolé…
Puis il passa derrière l’hybride, et pris la pelle qui était plantée dans le sol.
- Jak…
Le fossoyeur se retourna.
- Oui ?
- S’il te plait…laisse moi l’enterrer moi même…

La porte s’ouvrit, et laissa entrer un hérisson hagard, trempé jusqu’à la moelle et traînant une pelle pleine de boue derrière lui. Il entra dans la salle principale du refuge des gosses du quartier, ne se souciant pas de la saleté qu’il étalait dans la pièce. Lâchant la pelle qui s’écrasa sur les dalles froides dans un fracas, System se laissa tomber sur un vieux canapé marron, et resta silencieux un bon moment. Les larmes ne cessaient de couler, tout se bousculait dans sa tête.
- C’est ma faute, se disait-il…je n’étais pas là pour la protéger…
Puis il éclata enfin en grands sanglots, se tenant la tête entre les mains. Ses pleurs se répercutaient en échos dans cette pièce qui avait bien connu Elise. Elle l’avait vu passer d’innombrables repas avec les gosses sur ces tables en bois à moitié rongé par les termites, rire et se disputer avec le hérisson, décorer les éléments du décor avec de maigres moyens pour Noël…
System, meurtri, fatigué, et surtout inconsolable, s’allongea en position embryonnaire dans le fauteuil, et continuait à pleurer le départ de celle qu’il aimait. Dehors, la tempête faisait rage, les gouttes de l’averse se déversant sur une fragile croix de bois, où était accroché un élastique qui avait beaucoup de signification pour la défunte et l’amant.

System courait dans le vide, hurlant de rage en se précipitant sur la silhouette qui se tenait devant lui. Asnär se tenait devant lui, le visage impassible, ne disant rien. Le hérisson, quand à lui, avait beau courir de toutes ses forces, il n’avançait pas d’un millimètre. Puis soudain, un flash blanc, comme si il avait été assommé. Aussitôt après, l’hybride se retrouva ligoté sur une chaise tel un prisonnier dans une salle d’interrogatoire. Face à lui, se tenait une porte. Une table séparait ce détail de System. Autour, tout était noir, mais une faible lueur éclairait le détenu.
La porte s’ouvrit dans un cliquetis qui se répercuta longtemps dans l’air. Asnär, toujours de ce visage neutre, entra dans la pièce, armé d’un fusil. Le hérisson comprit de suite où il voulait en venir, et tentait de se débattre tandis que le loup blanc tendait le canon sur le visage de l’hybride dans un silence morbide. Puis sans sommation, il tira.
Douleur, certes, mais System se réveilla, puis hurla de terreur. Son visage n’était plus que charpie, un œil pendait, le sang dégoulinait sur son corps, se diluant dans la pluie battante. Ce n’était même plus un simili de face que le hérisson portait. Le décor, quand à lui, avait changé. Il se retrouvait dans la plaine où il avait enterré le corps d’Elise. Une silhouette faisait un trou, à côté de la tombe d’Elise.
- Jak ?
Le mot fut des plus durs à prononcer, le hérisson ayant perdu ses lèvres. Il s’approcha vers le lion qui avait aperçu l’hybride.
- Qu….qu’est ce qu’il se passe ? Et à qui appartient cette tombe ?
Sans un mot, l’interlocuteur posa sa main sur System, ne semblant guère étonné de la tête qu’avait son ami.
- C’est la tienne.
Ni une ni deux, une douleur atroce transperça l’épaule du hérisson. Son bras fut coupé net par une pelle aussi tranchante qu’un rasoir. Pliant sous la douleur, le hybride hurla en se mettant à genoux, mais le lion décocha un coup de pied dédaigneux dans le semblant de visage de System, qui tomba à la renverse dans le trou qui semblait sans fond.

Le hérisson ouvrit son œil encore valide. Il n’avait plus de bras droit, et son visage était une sorte de bouillie. Et pourtant, il était encore vivant…
- System, mon petit-fils.
Le hérisson regarda instinctivement autour de lui. Il était allongé sur un palier de porte de la maison, celui de…Gaël…?
- Mais qu’est-ce qu’ils t’ont fait ?
Le hérisson puisa dans ses forces pour se tourna. Il vit son grand père qui descendait les escaliers, et qui regardait l’état de son petit fils d’un air affolé. Il le prit dans ses bras soigneusement.
- C’est…c’est…balbutia le plus que blessé.
- Jak et Asnär ont vraiment mal fait leur boulot…
System eut juste le temps de comprendre le terrible sens de la phrase que le vieillard enfonça profondément des doigts tranchants dans la peau de l’hybride. La douleur le transperçait de toute part, et le hérisson observa tout en hurlant de douleur,la folie qui se lisait dans le sourire de Gaël, ce dernier arrachant la peau de sa victime dans un bruit atroce…

- TUEZ MOIIIII !
Les draps buvaient le sang qui s’écoulait indéfiniment du corps de l’hybride. Il ne prit même pas la peine de chercher à savoir où il avait atterri une nouvelle fois, il s’en fichait bien maintenant. Tout ce que voulait System, c’était mourir, que ce supplice s’arrête tout de suite.
Un bruit de porte, et une personne qui entra. Le hérisson eu un tressaillement quand il vit Elise qui se rapprochait de lui.
- Salut.
Une voix douce,  chaleureuse, protectrice. Le hérisson ne pipa mot, la regardant juste de son œil valide.
- Tu te souviens de cet élastique ?
La hérissonne sortit de sa poche ce petit objet et commença à créer des formes avec. Elle s’asseya près de lui, sans faire attention au sang qui gorgeait les draps.
- Regarde, j’ai appris un nouveau tour avec…
Elle passa sa main devant le bout de ficelle élastique, qui se transformait soudain en quelque chose. Le hérisson voulut se débattre quand il vit le pistolet prendre forme, mais ses forces l’aveint quitté.
Elise prit le temps de viser, puis lui adressa un dernier mot :
- Bye.
Puis soudain, un bruit.

- Nooooon !
System se réveilla en sueur, tombant presque à la renverse du canapé marron.
Un cauchemar, un atroce cauchemar, ce n’était que ça. Il se passa la main sur le visage pour prouver sa thèse. Oui, il n’avait que rêvé.
Mais un détail attira tout de suite son attention. Le bruit qu’il avait entendu…ce n’était pas celui d’un coup de feu, mais d’un grand fracas de fer. Il se releva et regarda dehors.
Il faisait encore nuit noire, et la pluie ne cessait de battre la terre et le sable de l’immense désert. Il pleuvait étrangement beaucoup dans cette étendue de sable, une particularité météorologique que les météorologues avaient du mal à expliquer. System plissa les yeux et aperçu dehors, au loin, une étrange forme qui ressemblait à un de ces vieux coucous volant. Il devrait aller voir.
Le hérisson pris un manteau chaud et une lampe, et s’en alla dehors. Apparemment, il n’était pas le seul à avoir entendu cet étrange bruit. La forme se trouvait sur une colline de sable. L’hybride, en compagnie de quelques autres personnes, monta la dune et braqua la lampe sur ce qui était effectivement un petit avion rouge.
Puis il plaça le rayon de lumière un peu plus au dessus et vit un renard jaune à moitié assommé. System monta sur l’appareil et l’extirpa de là pour ensuite le ramener dans un lieu plus sec. Décidément, la pluie battait vraiment fort ce soir.

Un soleil brûlant avait pris place après le torrent d’hier soir. System n’avait plus dormi de la nuit, laissant la place du canapé au jeune étranger qui ne s’était toujours pas réveillé. Le calme se voulait lourd dans la grande salle du bâtiment. Le hérisson regardait par la fenêtre d’un regard triste et vague. Il manquait aujourd’hui quelqu’un dans sa vie.
- Mghnn…
Le hérisson tourna la tête. Le jeune renard semblait se réveiller. Il prit une chaise et s’installa à côté de lui, le temps qu’il émerge. Le regard bleu de l’étranger croisa l’or des pupilles de System.
- T’as fais une sacré chute. Ton avion est en piteux état.
- Où…où suis-je ? demanda t-il timidement.
- Dans les bidonvilles de Kalimda, au Kibanu. Tu t’es écrasé sur une colline pas loin.
- Kalimda…oui, je devais passer par le Kibanu mais j’ai été surpris par la pluie. J’ai perdu le contrôle de mon avion et après, je n’ai pas vu la dune.
- Bon, je vois. Y a de quoi se restaurer à la cuisine, si tu as faim. Je reviens dans pas longtemps, je dois voir quelqu’un.
System se leva sans un mot, laissant le renard seul. Il ouvrit la porte et avant de la refermer, il demanda :
- Au fait, je m’appelle System Kilmister. Et toi ?
- Miles Prower…mais on m’appelle Tails.

Le hérisson regarda sans broncher la tombe de fortune. La croix de bois se dressait devant lui, et il la fixait, sans rien dire de plus. Puis son regard se posa sur la carcasse rouge qui se tenait plus loin. Une bonne heure était passée, il allait revoir Tails et s’occuper de son cas.
L’hybride traversa la cour du bâtiment et vit le renard qui terminait de manger une petite tartine qu’il s’était préparé.
- Bon, ça va mieux ? demanda le hérisson.
- Oui, mais maintenant, il faut que je pense à réparer le Tornado, mon avion. Vous n’auriez pas...
- Tu peux me tutoyer.
- Tu n’aurais pas une caisse à outils ?
- Mmmh…mouais, je crois avoir ça. Attends, suis moi dans le bâtiment, je dois avoir ça.
Le hérisson ouvrit la porte et chercha dans un coin une caisse métallique rouge qu’il passa à Tails. Ce dernier demanda la permission de s’étaler sur la table pour avoir une vue d’ensemble de tous les outils mis à disposition.
- Ouais, c’est bon. Je reviens de suite, je suis à l’étage d’en haut.
Le hérisson pris le chemin de l’escalier tandis que le renard observait timidement son hôte, avant de commencer son affaire avec les outils. System, lui, accéda à l’étage et ouvrit une certaine porte.
La chambre d’Elise était bien vide sans son occupante. Le hérisson balaya silencieusement la salle du regard. Son attention se posa sur le bureau où régnait un bordel pas possible de fiches, de notes. Il se pencha dessus et vit qu’Elise était encore sur ce projet de chaussures qui ressemblaient aux bottes de 7 lieux. Un projet qui ne verra jamais le jour, le hérisson était mauvais en bricolage. Toutes les affaires devaient revenir à la famille, il se mit donc en tête de ranger méticuleusement chaque objet dans des cartons.

Tails semblait un peu ennuyé. Il attendit que son hote descende de son étage. Il manquait quelques outils et même sans voir l’état de son avion, il savait qu’il fallait changer certaines pièces de A à Z. System sorti d’une pièce avec un carton dans la main, rempli de papiers et de plans.
Tandis qu’il descendait, le hérisson s’emmêla un petit peu les pieds et faillit tomber à la renverse dans l’escalier. Mais il se rattrapa, tandis qu’une feuille avait quitté le carton et tombait. Tails la rattrapa et jeta un coup d’œil.
- Mpf…maugréa System en descendant. Rends moi ce papier s’il te pl
- Eh mais y a moyen d’augmenter la puissance du mécanisme de cette chaussure en détendant les multiples ressorts.
Silence dans la pièce. Le hérisson observa d’un air interrogateur le renard. Puis il déposa le carton, et repris d’un geste sec le papier de la main de Tails.
- Merci du conseil…grogna t-il avant de le refourrer dans sa boite. Il aperçu un papier qui traînait à côté des outils. Il le prit et le parcouru du regard.
- Clé de 12, une cinquantaine de boulons, de l’huile de moteur, des jerrycans d’essence…une liste ?
- Euh…le renardeau n’osait pas trop répondre et fit un « oui » de la tête.
- Bon, viens avec moi, on va chercher tout ça dans la citadelle. Ici, y a pas le matériel nécessaire.
System invita Tails à le suivre et eux deux marchèrent dans le bidonville avant d’atteindre l’entrée protégée de Kalimda. Il présenta sa carte au garde, pensant que celui-ci allait encore le laisser passer.
- Désolé mais votre carte n’est pas valide.
- Comment ça, pas valide ? J’arrête pas d’utiliser cette carte pour passer !
- Ordre du chef de la…
- Ta gueule, ne prononce pas ce nom devant moi.
Sans attendre la réaction du garde, le hérisson rebroussa chemin, bouillonnant intérieurement. Tails n’osait pas trop s’approcher de lui, mais System l’invita à venir.
- Ton conseil des ressorts, on va l’utiliser. Tu me fabriques ces chaussures, je te récupère tout ce dont tu as besoin. D’accord ?
Le renard acquiesça, n’osant pas vraiment refuser dans un premier temps. Et après mure réflexion, il se disait qu’après tout, il n’y avait que ça à faire.

Les jours qui suivirent furent mis en œuvre pour continuer et terminer le projet inachevé d’Elise. Tails avait démonté quelques pièces de la carcasse du Tornado pour pouvoir se fournir en pièces détachées. Le renard se basait sur les plans de la hérissonne en apportant sa touche.

- Ces plans sont signés « Elise ». Qui est-ce ?
- Personne.

System servait d’aide, démontant les éléments de l’avion, pour les fournir au renard qui s’attelait sans relâche à sa tache. Au fil du temps, les deux hybrides commençaient à briser la glace, ce jeune renard faisant oublier le malheur récent qu’a connu le hérisson.

- Tiens, c’est quoi ça ? demanda Jak.
- Ah nan, hein, c’est pas parce que tu passes que tu dois pas tout tripatouiller. Appuies pas sur ce bout…
Un flash qui se pointa vers Tails et System, et une polaroïd sortit de l’appareil.
- Ah ok, c’est pour prendre des photos…marrant. J’peux te piquer cet appareil ?
- Ouais, j’y fais trop rien de c’truc, je te l’offre.

Les chaussures prenaient forme. Pour accueillir toute la mécanique, Tails avait opté pour des chaussures de taille imposante. System avait choisi une couleur bleue, parsemée de petits motifs clairs. Bleu…comme les tulipes qu’il avait déposé dans la tombe d’Elise…
Puis un beau jour, tout fut enfin prêt, le renard étant tout fier de sa création, quoiqu’il ne la considérait pas vraiment comme la sienne.
- Franchement, cette Elise a vraiment fait du bon boulot avec ces plans.
- Regarde aussi ton travail. Tu es très jeune et tu as monté ce projet comme si il s’agissait d’un simple jeu de briques à empiler. Répondit System en enfilant les chaussures. Bon, maintenant, on va faire ces essais ?
Le renard acquiesça et partit en avance. Le hérisson voyait le renardeau s’en aller avec un sourire. Les relations entre les deux hybrides étaient devenues nettement plus décontractées, les premiers jours étant assez difficiles. System avait été un peu renfrogné et ne s’ouvrait pas beaucoup, mais petit à petit, le renardeau avait réussi à le décoincer en même temps que les chaussures prenaient forme. Puis il murmura avant de se lever de sa chaise.
- Tu vois Elise…t’as vraiment fais du bon boulot avec ces plans…et c’est pas moi qui le dis.

Bon, alors, alors. Sauter tout simplement, hein ?
- Attention System, le mécanisme n’étant pas encore rodé, ça risque d’être un peu sec comme décollage. Prévint Tails.
- T’inquiète, je gère. Bon, alors, on y va.
Le hérisson s’accroupit brusquement et se releva. Son impulsion se fit en deux temps. Les pieds s’enfonçaient profondément dans les semelles de chaussure, puis, accompagnant le retour, System sauta…haut, très haut…un peu trop haut en fait. Tails ne le voyait plus. Il s’était volatilisé.
Puis une bonne poignée de secondes après, un petit sifflement se fit entendre. Le renard voyait un point marron filer à vitesse grand V vers le sol, et s’écrasa avec grand fracas dans le sable.
- Flubulu…tel fut le seul mot qu’arrivait à prononcer le hérisson qui tentait de s’extirper la tête du sol. Après moult efforts, il parvint à se dégager et cracha beaucoup de sable.
- Beuharg…j’ai mal calculé mon coup…attends…
Le hérisson était très loin de la citadelle, mais elle était encore visible. Il plissa des yeux et souria. Tiens, tiens, un objectif intéressant à atteindre, le haut donjon qui était le point culminant de Kalimda. Il recula puis prit son élan. Deux, trois, quatre, puis il s’envola une nouvelle fois.

La sensation était indescriptible. System se sentait pousser des ailes tandis qu’il rejoignait la citadelle à vitesse grand V. Le vent fouettant son visage, il se sentait revivre, une sensation qu’il avait perdu depuis bien longtemps. L’hybride passa au dessus des bidonvilles, et aperçu Tails. Il lui fit un grand signe avant de continuer sa course folle vers le toit du donjon. Maintenant, il s’agissait de se réceptionner.
Le hérisson mit ses deux pieds en avant, de sorte à se réceptionner sur les pieds, et les semelles firent le reste. Au lieu d’atterrir durement, c’était comme si on se réceptionnait sur un coussin. Puis il s’accrocha à une rambarde du toit, et observa de son point de vue les alentours. C’était magnifique…
Vue d’ici, la citadelle fourmillait de vie. Les gens qui se baladaient dans les rues n’étaient que d’innombrables petits points de couleur, se baladant des les quartiers tortueux. Il se sentait comme le maître de tout ce qu’il l’entourait, et le hérisson ne put s’empêcher d’hurler cette phrase qu’il avait vu dans un film se nommant « Koulapic »
- Je suis le roi du mooooooooonde !

Mais System avait un boulot à faire, ramener des pièces de rechange pour Tails, qu’il puisse réparer son avion. Mouais, où trouver de la quincaillerie bon marché ici ? Ah, oui, chez Robert, le quincaillerie attitré de la citadelle. System analysa rapidement les alentours, et sut exactement où atterrir exactement face à la boutique. Il soigna son saut et fit un nouveau bond magistral pour atterrir sur un nouveau toit, nettement plus bas que son premier perchoir. Le hérisson fit ensuite un léger saut sur la rue. Apparemment, elle était vide. Normal, c’était vraiment un quartier pas très fréquenté. En face de lui se tenait la boutique de Robert. Il ouvrit et une sonnette retentit.
- J’arrive, j’arrive ! Dit une voix derrière une porte donnant sur l’arrière boutique.
Bon…System patienta, en posant un regard un peu curieux sur tout ce fatra de fer et de métal. Ses yeux passèrent devant la vitre du magasin, où était écrit quelque chose avec une image. System s’y pencha :


System, ni une ni deux, arracha l’affichette dans un juron, tandis que la porte de l’arrière boutique s’ouvrait. Le hérisson se retourna, et le vendeur, un singe à lunettes, fit une mine ébahie quand il reconnu son client.
- Putain, System, qu’est ce que tu fous ici ? T’es recherché partout dans la citadelle !
- C’est quoi cet avis de recherche ? Demanda sèchement le hérisson.
- C’est Asnär. Pour on ne sait quelle raison, il a lancé cet avis de recherche sur toi. Il se fout pas mal des habitants du Petit Monde, alors c’est étonnant qu’une seule vie lui semble importante. Qu’est ce qu’il s’est passé ?
- Je t’expliquerai plus tard, là, j’ai besoin de ceci.
System tandis le papier avec les pièces pour le Tornado de Tails. Le singe parcouru la liste des yeux, et appela son associé.
- Jean ! On a une grosse commande sur le feu !

Tails s’était mis à la tâche après avoir reçu tout ce qu’il lui fallait. System lui donnait un coup de main avec plaisir. Sa mine s’était assombrie depuis qu’il a vu qu’Asnär tentait de faire inculper au hérisson le meurtre d’Elise. Il avait besoin de se défouler, de se calmer, des idées sombres lui parcouraient l’esprit, et elles ne voulaient pas le quitter. L’hybride espérait juste qu’en remettant en état le Tornado, il oublierait un tant soit peu cette affaire.
Les jours passaient, et peu à peu, le coucou rouge se remettait en état. Les ailes avaient retrouvés leur droiture avec quelques coups de fer à souder, les hélices furent remplacées, le moteur remis à neuf et optimiser pour l’occasion.
- Cheese !
- Rah t’es con Jak, lâche cet appareil photo.
- Nan mais attends, j’ai pris une nouvelle photo de vous deux avec vos jerrycans d’essence, z’avez fière allure les bricoleux.
La remise en état de l’avion se faisait dans la bonne humeur, quoique l’humeur de System reste variable. Une profonde mélancolie l’envahissait à chaque fois qu’il passait devant la croix de bois d’Elise, et s’isolait souvent le soir pour pleurer le deuil de son amie, qu’il n’avait toujours pas réussi à faire.
Puis un beau jour, le Tornado retrouva enfin ses lettres de noblesse. Brillant d’un rouge de feu sous le soleil tapant du Kibanu, Tails et System observaient leur œuvre avec fierté. Mais vint, fatalement, le moment du départ.
- Bon…et maintenant, tu pars où ?
- Je retourne chez moi, à Angel Island. C’est plus au nord de ce pays. Ça te dirais de venir passer, un jour ?
- Ouais, pourquoi pas…
Tails voulut poser une autre question, mais hésita. System, voyant sa mine, lui invita à quand même à lui demander ce qui allait pas.
- Et maintenant ? Qu’est ce que tu vas faire, toi ? Tu m’avais parlé d’un avis de recherche…
- Boarf, laisse tomber. Je m’en occuperai en temps voulu. Répondit nonchalamment le hérisson. Ah, au fait, tiens.
Il lui tendit une photo.
- La photo de nous avec les jerrycans. Ça te fera un souvenir. Continua t-il en souriant.
Le renard pris la polaroïd, et rendit son sourire à son interlocuteur. Tails tendit la main, mais System le serra contre lui dans une franche accolade d’au revoir.
- Merci pour les chaussures…

Le moteur démarra, tandis qu’une dizaine de personnes faisait un signe d’au revoir au renard qui était dans le cockpit. Le bruit devenait de plus en plus fort à mesure que l’hélice tournait rapidement. Puis enfin, l’avion avança. Tails adressa un dernier regard à System.
- J’espère qu’on se reverra ! Criait t-il aussi fort qu’il le pouvait, en esperant que malgré le boucan, le hérisson entendrait sa phrase.
- Moi aussi, mon ami ! Répondit-il.
A l’annonce des deux derniers mots, le renard eu un sourire encore plus large. L’avion prenanit maintenant de la vitesse et commençait à quitter le sol, pour finalement s’envoler vers le ciel bleu.
System observait le point rouge s’envoler dans le ciel, puis quand il disparu, il se retourna vers la citadelle, posant un regard devenant dur vers les murs.
- Maintenant, j’ai une affaire à régler…

System sortit le papier froissé de l’avis de recherche de son chapeau, l’observa un moment, puis le déchira net en deux.

Y a des fautes, SM! Flemme de les relever, mais j'en ai une en tête, horrible, un "prenanit" à la fin... P'tet une faute de frappe <.<" Mais le résultat qui en découle... Waoh!

A part ça, je classe ce chapitre comme l'un de mes préférés. Les traits d'humour pendant l'enterrement, waoh *_* Admirable sur ce coup-là! Bon, t'aurais pu éviter la référence à un certain joueur de foot dont je n'ai personnellement rien à foutre... J'ai aimé par compte le clin d'oeil au Titanic! Pendant une bonne partie du chapitre j'me suis dit "ah, bah finalement, la fic mérite p'tet le best-of!". Pendant une bonne partie... C'est à dire qu'il reste quand même un morceau avec des défauts... Et quels défauts! Je trouve la rencontre avec Tails décevante :x Certes le contexte est sympathique... Mais en fait, je suis étonnée de voir que Tails et System soient devenus si proches, car certes ils sembleraient se respecter, mais ça semblait pas la franche camaraderie. Ils se sont presque pas parlés, ils se sont pas beaucoup amusés, System a fait la gueule pendant toute la durée durant laquelle Tails est resté... J'ai trouvé ça baclé. Oh, et puis la réaction des gens. Tout le monde s'attroupe autour du Tornado, mais personne ne vient sortir Tails... Sauf System. Pas logique. System n'est pas surpris de voir qu'un gosse de 8 ans pilote un avion. Et System n'est toujours pas surpris devant les connaissances et l'intelligence du renardeau. C'est vrai, c'est courant dans la vie de rencontrer des mômes qui savent réparer des avions en un tour de main et créer des chaussures qui font sauter très haut! Bon, je limiterais mes critiques concernant ton lexique de la mécanique (on voit clairement ton cliché: boulons, clé de 12, jamais ils échappent ceux-là... Alors que tu pourrais varier les plaisirs avec des mots comme écrous, circlips, pignons arbrés, différentiels...) ou ta vision de création d'une technologie irréaliste (des chaussures avec des ressorts... Voui? Surtout que les fâmeuses chaussures, elles font faire des atterrissages en douceur, alors que logiquement, les ressorts sont sensés au contraire faire ressauter encore plus haut! Et puis quelle taille doivent avoir les ressorts pour permettre de tels sauts? Et comment le perso peut-il avoir suffisemment de force pour compresser un tant soit peu les ressorts? Et comment il fait pour marcher sans sautiller et perdre l'équilibre >.>? Et là, je n'ai parlé que des ressorts, la seule partie du mécanisme que tu as pu imaginer :p). Alala, dommage, le chapitre commençait vachement bien! A bon entendeur, chalut!

edit: Robert c'était Donf >.>? Parce que Donf tu l'appelles Robert et que Robert c'était un singe avec des lunettes!

Bonne suite je trouve, malgré quelque faute : plaît et pas plait, hôte avec un accent circonflexe et OMG là j'ai eu mal. enfin, je dis ça mais je ne fais pas mieux ~~.
J'ai bien aimé à peu près tout... sans entrer dans les détails je suis assez étonné comme rekkua de la facilité qu'il devienne amis... mais bon ce n'est pas trop grave. J'vois pas quoi dire d'autre... à si, le passage "gore" (il t'en faut de l'entraînement jeune Padawan *crève*) que j'ai plutôt bien aimé.
C'est tout...
Sinon rekkua, pour les chaussures, euh... c'est chaud à force s'il faut tout expliquer... m'enfin ce que j'en pense moi, pas de quoi casser trois patte à un canard.

J'aurais du le parier! XD C'était gros comme un île flottante dans le ciel que c'était Tails qui avait assemblé les chaussures XD
Et le rêves où notre petit system en prend plein la gueule dans tous le sens du terme me rappelle une histoire de rêves dans un fic rekkuesque, pas toi XD Ou c'est moi qui fait une fixette ? En tout cas, j'ai apprécier. :)
Par contre, System me parait froid avec Tails...C'est l'impression que j'ai gardé. C'est normal ? En même temps, ça doit être normal à cause de notre pauvre Élise T_T...
Aussi, question : Comment ça se fait que System ne se pète la gueule qu'une fois avec ses chaussures ? Et surtout: Comment ça se fait qu'il ne se casse rien ???? _{(D'accord, dans les jeux on peut faire des mégasokitulaméméavecpirouetteetboulettederiz sans le moindre bobo à l'atterrissage, mais quand même...)}
Enfin, ce serait bien que tu nous les dessine ses pompes, que je te les piquent  :;D:
Mention spécial pour incorporation d'un dessin en rapport DIRECT avec l'action. Récompense : un cookie (http://fc04.deviantart.net/fs51/f/2009/312/1/7/Cookie___Free_Avatar_by_Kikariz.gif)
Désolé, pas de mention pour les références, t'a juste mon admiration 8D.
donc une fois n'est pas _encore coutume : VEUT LA SUITE POPA!!!!! °^°

Mais bon, au boulot! *pointe System du doigt avec une horde de flic derrière* Il est là votre meurtrier! EH, le loup albinos! Aboule le cash! *se barre en comptant son pognon durement gagné sur la sueur des fronts des autres.* Sans rancune Sysy. Et a la prochaine. :8):

Et bien, tu ne l'épargnes pas ton chti hérisson aux yeux d'or. Alors c'est comme ça que la mimi boule de poile jaune et Système se sont rencontré.
Quel horreur se cauchemare; ou tout le mond veut le trucider et qu'en plus il en meurt pas ahahahaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah!!!!!!!!!!Morbide!!! Vraiment morbide ce chapître! Voir sa propre mort c'est Aaaaaaaboooooomiiiiiinaaaaaableeeeeeeee!!!!!!!!

A bien aimer l'affiche wanted. Mais quel c*****d ce loup décoloré au white spirit XI lehaislehaislehaishais ce typeestàtueratueratueratuer.
Vais me l'faire /Bledengor va bouffé du loup albinos ce soir./ 

Moi aussi est vue les fautes qui me font mal de les voire. Mais bon, pas envie de les énumérer.

Tien la triche des bleusfooteux t'ont inspiré Hahahahhahahahahahahah.

/[Mais dans ce monde de félons, lâches, fourbes et tricheurs, tel un Thierry Ilenrie qui fait une main lors d’un match de qualif’ de foot-bol en éliminant injustement l’équipe de Guirlande, le mal a emporté notre amie.]/

Allez bonne soirée et passée une agréable nuit.CIAOS!!!!!

J'ai bien aimé ce chapitre, mais ça fait bizarre que System veuille absolument sauver Tails après l'échange qu'ils ont eus (pour moi, ça fait plus "associés" que "amis", 'fin bon).
La scène de l'enterrement avec l'humour qu'on emploie pas dans ce genre de situation (surtout la référence à l'équipe de France de football : D)
Le coup de l'affiche j'ai bien aimé, ça fait un peu plus vivant.
Voilà encore n très bon chapitre, attends encore une fois la suite avec impatience.

Putain, nouveau chapitre, nouveau chef d'œuvre, bravo ! Quelque fautes, genre "s'asseya" O_o bravo, on dit "s'assit" !

Bon, pour te dire, quand j'ai lu l'enterrement d'Elise, J'ai mi-pleuré, mi-hurlé de rire, car c'est vraiment un de tes chefs-d'œuvre ! Bravo pour le dessin de l'avis de recherche...ah au passage, la monnaie du monde de Sonic, c'est pas les Edels mais les Rings, normalement. M'enfin c'est ta fic, c'est toi qui gère, hein? Et au premier saut de System avec ses godasses...j'ai pas pu m'empêcher de sourire en voyant le légendaire gag du saut raté ! ::):

Un gros point de l'histoire a été révélé, la encontre Tails/System. C'est bien géré, ça répond à toutes les questions que je me posais...sauf une : Pourquoi System est-il revenu voir Tails ? Une envie, ou un besoin ? On verra. ::P:

Tiens, petit défi que je voulais te lancer depuis un moment :
Knuckles ayant trouvé son copain de jeu dwarlord avec "la force", je te mets au défi de foutre "la vitesse" comme adversaire à Sonic. Et "l'hélicoptère" pour Tails * crève*

Bref, bravo pour ce chapitre, et merci pour ce voyage émotionnel que tu me procures à chaque fois :;):

Aujourd'hui, comme j'ai la fleme de faire un commentaire pour chacun de vous, je vais en faire un générale.

Je tiens à souligner quelque chose que VD avait remarqué dans un de ses posts. Beaucoup de gens s'étonnent que System sympathise d'un coup avec Tails. Ceci n'est pas une maladresse de ma part et aura son explication plus tard, remarquez que Tails tend la main à System avant de lui dire au revoir, un salut plus de rigueur que d'amitié.
Aussi, le système des ressorts des godasses qui sera expliqué plus tard. Des éléments qui vous paraissent bizarres sur le premier abord auront leur explication prochainement.
Je dis ça, mais je me suis fais sauvagement tapersur les doigts hier à cause de ça D:

Encore merci pour vos commentaires, et voici un nouveau chapitre...si vous êtes fans de catch, ça devrait vous plaire (au fait, une petite pensée pour le catcheur Umaga qui vient de décéder il y a deux jours)

Et au prochain chapitre, il y aura de la baston ! A tout fan de joutes sanglantes, vous allez aimer :D

Chapitre XXII : Allons chercher les émeraudes manquantes.

- Je n’aime pas ce System !
Sonic posa son regard sur Amy, interloqué, tandis qu’elle fermait doucement la porte de la chambre où Tails dormait.
- Explique toi.
- Il s’amène comme ça, on sait pas d’où il vient, comment il a connu Tails, et…
Elle laissa sa phrase en suspens un petit instant, histoire de bien insister sur ce point.
- Pour quelle raison nous ne dit-il pas comment il l’a rencontré ? Son attitude de ce midi était bizarre.
Le hérisson bleu fut assez étonné de voir que c’était l’hybride rose qui se posait ces questions. Généralement, c’était elle qui se fourrait dans le pétrin sans trop réfléchir, et là, voila qu’Amy semait le doute dans l’esprit de Sonic, et de forte belle manière.
Le silence prit place dans la pièce, le hérisson soupesant ce que venait de dire son interlocutrice, qui elle, l’observait d’un air assez agacé. C’est vrai quoi, il ne cherchait pas à savoir qui était ce type. Mais elle pouvait comprendre ça. Sonic pensait avant tout à sauver Tails, et sachant System de son côté, il n’a pas cherché à savoir plus.
D’ailleurs, en parlant du loup…euh, du hérisson (comment ça, blague facile ?). Quelqu’un toquait à la porte. Amy se chargea d’aller ouvrir, et fit un accueil assez froid à System.
- Non mais on peut savoir ce que tu faisais depuis tout à l’heure toi ? Il fait nuit noire maintenant !
- Heu…commença le hérisson en hésitant. Je me suis baladé sur la plage, histoire de me vider la tête.
- Histoire d’élaborer un plan pour ne pas parler de comment t’as rencontré Tails ? Demanda sèchement Amy en claquant la porte après avoir laissé entrer le hérisson dans le salon blanc. System se cala au milieu, sous les regards des deux autres hybrides. Il parcourra d’abord la pièce du regard. Une salle assez rustique, faite de bois blanc avec de légères touches de jaune. Très design dans les formes, avec une petite cheminé et une étagère au dessus. Une photo attira son attention et s’approcha pour mieux voir. Le hérisson l'a saisi et eut un petit sourire. La photo qu’il lui avait passé avant que Tails quitte le Kibanu. Il l’avait gardé.

Si il savait, le renard aurait déchiré ce polaroïd…

- Alors ? Nous attendons ! Clama Amy.
Le hérisson marron se retourna avec le cadre en main. Il observa Sonic qui lui faisait signe du regard. Entre :

- « Allez vas-y ! Lance toi ! »
- « Et sinon, ça va toi ? »
- « Le streptocoque est une bactérie gram- positive qui s’associe en chaînettes »

…System voyait bien que Sonic lui conseillait de se lancer, sinon, Amy allait le poursuivre pour pas mal de temps. Il soupira un grand coup et montra la photo, assez exaspéré.
- Tu vois cette photo ? Il s’est un jour écrasé avec son avion à proximité de Kalimda, ma ville. Je l’ai aidé, c’est tout.
- Si c’était tout, tu nous l’aurais dis tout de suite. Ajouta Sonic. Je crois que tu nous dois des explications.
Le hérisson marron le fusilla du regard. Maintenant, ils étaient deux à se pencher sur son cas. Il remit la photo en place et reprit.
- Si je dois des explications, c’est à Tails, libre à lui de vous rapporter ce que j’ai à lui dire ensuite.
Il ouvrit délicatement la porte de la chambre du renard qui dormait à poings fermés, obligeant Amy à réfréner une réponse cinglante qu’elle allait envoyer.
- De plus…toute vérité n’est pas bonne à savoir. Termina System avant de refermer la porte derrière lui.

- Je n’aime pas ça !
La Recherche regardait le radar avec colère. Trois émeraudes avaient disparu de la carte ! Il n’en restait plus que deux visibles en ce monde, si on exceptait les deux autres qui étaient en transmission vers la base.
Le vieillard se dirigea vers les quartiers d’entraînement du Dantageüle. Apparemment, il y avait de l’agitation quelque part, une sorte d’énorme bruit sourd se faisant entendre, accompagné de grands fracas de métal. Il passa la porte coulissante qui donnait sur les aires d’entraînement et aperçu les gardiens qui avaient le regard rivé sur un seul lieu. Le vieil extra-terrestre y jeta un œil et fut saisit entre la peur et l’admiration.
Tel un chevalier noir n’ayant aucun rapport avec un autre chevalier voulant barrer la route à un hérisson bleu bien maltraité depuis ses dernières apparitions vidéoludiques, Le Pouvoir déchaînait toute sa force sur des mannequins d’entraînement.  Il broyait les têtes comme des œufs, enfonçait des cages thoraciques, et coupait net en deux une douzaine de cibles en un seul moulinet d’une énorme épée énergétique. Les chanceux qui ont su s’approcher de lui en un seul morceau se retrouvaient soudain hachés en quelques dizaines de pièces détachées. Une nouvelle vague fondit sur le maître guerrier, composée cette fois-ci de robots plus massifs…les « Kat-Cheurs »…
Il planta son épée par terre et prit la première chaise à sa portée pour l’envoyer dans la tronche de tout ce beau monde.

- Et oui, La Déconne, en direct de la salle d’entraînement, nous voyons le champion Le Pouvoir (Qu’il est beau !) qui va faire face aux Kat-Cheurs fabriqués par La Machine !
- Tout à fait, La Groupie ! Il entame déjà les hostilités en balançant une chaise dans la tronche de Ken Ze Machine, un ancien androïde masqué aux cheveux longs ! Il s’étale à terre mais Triple Héche fonce tel une furie !
- Le Pouvoir (Qu’il est beau et grand !) se prépare, se calant bien sur ses jambes. Il pare le coup de poing de son ennemi et le lui broie !
- Maintenant, il lui empoigne la tête et la lui enfonce en plein dans la face de The Rocher ! Houlàlà, ce n’est décidément pas beau à voir !
- Attention ! Sakado surgit derrière Le Pouvoir (Qu’il est beau, grand et fort !) avec la ferme intention de le plaquer au sol ! Mais Le Pouvoir (Qu’il est beau, grand, fort et classe !) lui envoie un coup de coude énormissime qui l’envoie valser dans les tribunes !
- Mais maintenant, le champion des Kat-cheurs, l’énorme John Cenatra décoche un coup de poing qui arrive en plein dans le mille ! Il empoigne Le Pouvoir et l’envoie valser dans les cordes, lui faisant ensuite une cravate qui l’envoie à terre !
- John monte maintenant sur les poteaux et chauffe le public ! Il va sortir un fameux plaquage de son invention sur Le Pouvoir (Qu’il est beau, grand, fort, a la classe et est bien gaulé !) !
- Il saute ! Le Pouvoir va être K.O ! Mais !...
- Non ! Le Pouvoir (Qu’il est beau, grand, fort, classe, bien gaulé je sais ce que j’en dis il baise comme un dieu, surtout quand j’ai vu la taille de son manche !) empoigne son épée qu’il avait planté dans le sol et la met perpendiculaire au ring ! Cenatra va se…
- Il s’est fait embrocher net ! Le Pouvoir vient de triompher une nouvelle fois de ses adversaires ! Il lance un regard à la foule et la salue ! La joie de notre champion se lit dans ses dents ! Et maintenant, nous rendons l’antenne. A bientôt pour un nouveau match de Raow VS SmokeDown !
- A bientôt La Déconne !
  
Les gardiens applaudissaient leur maître qui était bien le seul à pouvoir venir à bout de tant d’ennemis avec une telle facilité. La Recherche, lui, restait stoïque face à cette débauche de puissance.

Décidément, Le Pouvoir n’était pas au mieux de sa forme.


Ne retirant toujours pas son casque, le géant observait son record avec un grognement. Foutu problème, il n’arrivait pas à dépasser le million ! Et ce n’était pas son meilleur score…
- Excusez moi mon Seigneur…
Le Pouvoir reconnu cette voix. Il fit face à La Recherche, qui lui, observait son patriarche avec inquiétude. Il voyait que le roi-guerrier était très essoufflé et ne tenait presque pas debout. Et pourtant, il continuait à se dépenser. Il ne tiendra pas longtemps comme ça. Mais le barbu n’osait guère le lui faire remarquer, sinon, La Recherche était bon à passer le restant de ses jours sur une chaise roulante.
- Nous avons un problème. Les trois émeraudes détenues par les Mobiens se sont volatilisées de la carte.
- Comment ? S’exclama Le Pouvoir.
Malgré la férocité qui se dégageait du timbre de sa voix, le ton se voulait moins effrayant…plus normal…
- Je suppose qu’ils ont brouillé le signal…Mais il reste deux émeraudes…
- Alors foncez les récupérer avant que ces vermines ne se les accaparent !
- Non, Mon Seigneur, non. Ils savent sûrement où sont ces émeraudes. Laissons les récupérer ces pierres, et prenons les par surprise quand nous les aurons en visuel. Nous récupérerons ainsi les cinq pierres manquantes…
Silence entre les deux extra-terrestres…Le Pouvoir réfléchissait mûrement les paroles de son conseiller…mais La Recherche aurait juré voir un sourire derrière la fente de ce casque…

Puis soudain, le géant tomba.

- Je n’aime pas la couleur de ces brouilleurs.
- Pardon ?
- Nan, je reprends la thématique de ce chapitre avec les « Je n’aime pas ».
Knuckles observait l’étrange bidule que Eggman clipsait sur le haut de la dernière émeraude. Cela ressemblait à une sorte de pin’s géant rouge surplombé d’un rond jaune avec le symbole de Robotnik peint en noir dessus sur le côté pile. Le côté face laissait place à des circuits qui se rejoignaient tous sur une sorte de petit aimant qui s’accrochait sur la surface des pierres. L’homme œuf mit en marche les bidules et observa un grand écran vert qui représentait un grand radar.
- Voila, les trois émeraudes ont disparu de la carte. Clama le docteur d’un air satisfait. Les émeraudes émettent des ondes uniques, qui permettent aux radars de les repérer. Ces brouilleurs…brouillent le signal. Indétectables aux yeux des Dwarlords. Tiens, prends ces deux autres machines pour les deux dernières pierres.
Knuckles pris les petits machins tandis que Eggman s’en alla retourner sur son énorme écran principal. Il pianota sur son clavier, le cliquetis se répercutant dans toute la salle qui ressemblait à un bazar de bric et de broc.
- Ah ***** de ****** de ***** !
L’échidné fut choqué par les propos tenus par l’homme œuf, tellement que l’auteur s’est vu obligé de censurer.
- Gamma ! Beugla t-il en frappant du poing sur le clavier.
- Que se passe t-il ?
- Il a été à moitié détruit, et les émeraudes ont disparu !
Stupeur sur le visage de l’échidné. Puis une grande inquiétude commença à prendre forme sur ses traits.
- Attends, comment ça ? Et puis, pourquoi détruit à moitié ?
- Avant d’exploser, il a pu éjecter sa tête de son corps…attends que je mette un visuel, qu’on sache où il se trouve…
Quelques secondes de silence, les deux protagonistes observant avec impatience l’écran qui tardait à afficher une image…puis soudain :

L’espace, un sol de fer, et au loin, un vaisseau noir ténébreux des plus majestueux.
Gamma, sa tête étant munie de petites pattes telle une araignée, était accroché à la coque d’un vaisseau, qui s’envolait rejoindre le Dantageüle, au loin, flottant silencieusement. Gamma avait été programmé pour ramener les émeraudes, il les ramènera, na !

La porte s’ouvrit, et laissa passer un System qui la referma avec précaution pour faire peu de bruit.
- Sale état…murmura t-il.
Dans le salon se trouvaient toujours Sonic qui accueillait System avec un sourire gêné. En effet, Amy faisait la tête et ignorait royalement le hérisson marron. Ce dernier soupira, dommage, mais au moins il n’aura pas à s’expliquer de quoi que ce soit. En espérant que Sonic ne s’y mette pas.
- On va devoir y aller. Dit le hybride bleu, pour couper le silence.
- Hein ? Pendant la nuit ? S’exclama Amy. Mais reste au moins dorm…
- Je t’attends dehors. Coupa le hérisson marron en passant devant eux. Il prit toutefois la peine de saluer Amy, mais avec une mine renfrognée que lui rendit la hérissonne. Il ferma la porte, laissant les deux autres seuls dans le salon.
- Sonic…ne lui fait pas confiance, il cache quelque chose.
- Amy, il nous a bien aidé, et il semble décidé à récupérer les émeraudes pour mettre fin à la menace qui plane autour de nous.
L’hybride rose commença à faire les cents pas dans la pièce, observant son interlocuteur d’un regard accusateur.
- Mais il cache quelque chose, et ça tu ne peux pas le nier. Pourquoi tu ne veux pas chercher à savoir de quoi il s’agit ?
- Si ne pas chercher à savoir se qu’il cache me permet de récupérer les Chaos Emeralds plus rapidement, alors ça me convient très bien…mais…
- Mais quoi ?
- Non rien…occupe toi bien de Tails.
Sur ce, Sonic fit un signe de la main à la hérissonne qui s’était arrêtée de marcher. Il ouvrit la porte et lui adressa un grand sourire avant de la refermer. Amy se retrouvait une nouvelle fois délaissée, seule…elle se dirigea vers la fenêtre et l’ouvrit pour voir les deux hérissons s’en aller. L’air frais s’engouffrait dans la pièce, le vent faisant légèrement bouger ses piques.
- Idiot…marmonna t-elle à l’attention de Sonic.
Puis elle referma la fenêtre, et s’asseye sur un fauteuil en prenant la photo de Tails et System…  

Ils passèrent rapidement la forêt d’Angel Island, System bondissant vers l’avant pour suivre le rythme effréné de Sonic. Ce dernier observa son compagnon, silencieusement…
Et si Amy avait raison ? Est-ce que il devrait essayer de savoir ?...

Taptaptaptaptaptaptaptaptaptaptaptap…

Knuckles commençait sérieusement à s’impatienter. Il claquait la semelle de sa chaussure sur le sol, le son se répercutant sur les murs.

Taptaptaptaptaptaptaptaptaptaptaptaptaptaptaptap…

Ce son avait le don d’énerver docteur Eggman. Attendant lui aussi Sonic et System, ce dernier observait du coin de l’œil l’écran projetant la capture d’image interne de la tête de Gamma. Il voyait le même hangar par lequel il s’était échappé, mais c’est tout. L’homme œuf ne voulait pas faire sortir Gamma de sa cachette, le hangar était encore occupé, par divers mécanos qui ravitaillaient des vaisseaux de patrouille.

Taptaptaptapetipetapetipatapontapopibeulabeulouwah…

- STOOOOOOOOP ! Beugla t-il en voulant s’arracher des cheveux qu’il n’avait pas. C’est pas bientôt fini ce bruit ?
- Mpf…ils en mettent, du temps.
- Eh, d’ici à Angel Island, c’est pas la porte à côté.
- Qu’ils se dépêchent…s’énerva l’échidné. Savoir deux émeraudes dans les mains de ces extra-terrestres m’insupporte, et ils peuvent aller piquer les deux autres à tout moment. Pourquoi t’envoies pas d’autres robots les récupérer ?
- J’ai besoin de toutes les mains possibles pour bâtir une nouvelle armée. Je tiens à prendre ma revanche, la première fois, l’Egg Career n’a pas fait le poids.
Silence dans la pièce. Eggman retourna à son écran et ses ordinateurs, programmant quelques robots qui seraient affiliés à la maintenance des machines de construction en chaîne de sa nouvelle armée.
- Tu n’en avais pas une sur Mobius pourtant, avant de te faire avoir par les Dwarlords ? Demanda Knuckles en s’asseyant sur une chaise.
- J’avais une majorité de mon armada sur l’Egg Career, mais elle a été détruite. Pas assez puissante, pas assez vive, pas assez réactive, pas assez de tout. Grogna le docteur en frappant sur son clavier en prononçant le dernier mot de sa phrase. Et ce qu’il reste d’ici est assez conséquent, mais si je n’upgrade pas chaque unité, je ne ferai pas le poids la prochaine fois. Et faire un bataillon dont chaque soldat est plus puissant que Metal Sonic n’est pas une mince affaire. Les matériaux ne s’obtiennent pas facilement, je dois donc tout repenser.
- Une remise en question sévère…

Ding ! Sonic et System sont arrivés, Ô Seigneur et maître.

- Seigneur et maître ?
- Oh, un petit caprice. Bon, allons leur expliquer la situation.

La situation expliquée, Sonic pleura de toutes ses larmes, System se pendu avec un fil barbelé et le hérisson bleu pratiqua un haut acte de nécrophilie sur son cadavre avant de se foutre une balle dans l’anus et mourir dans d’atroces souffrances…

Et dire que vous avez perdu 10 secondes de votre vie à lire ces 3 lignes de connerie pure…

En fait, les deux hérissons furent abasourdis. Cela compliquait maintenant énormément la tâche. Ils étaient en possession de trois émeraudes, deux étaient aux mains des Dwarlords et les deux dernières étaient dans la nature. Ils devaient se dépêcher de les récupérer avant que leur ennemi mette la main dessus.
- Donc, une se trouve dans la forêt Mamazonienne. Commença Knuckles en observant le grand écran placardé sur le mur du hangar. Mais la seconde est aux mains de quelqu’un, elle ne cesse de se balader partout.
- C’est forcément un Mobien. Analysa Eggman en se grattant la moustache. Sinon, elle aurait déjà quitté la croûte terrestre et rejoindre l’espace.
- Ce gars là est donc en danger. Continua Sonic.
- Pas forcément. Coupa System en faisant non de la tête. Je sais pas si t’as remarqué, mais depuis Silver City, il n’y a plus aucune victime des Dwarlords. Mais ça n’empêche rien au fait qu’il soit en danger.
- Nous prendrons chacun une émeraude. Annonça Knuckles en distribuant les précieuses pierres à ses compagnons. Un partira seul, les deux autres seront ensemble. Vous prenez à l’Ouest ou au Nord ?
- J’ai déjà voyagé vers les forêts, je prends la Mamazonie. Répondit System en serrant le poing d’un air déterminé.
- Je prends donc au Nord. Conclue l’échidné. Et toi Sonic, tu vas partir avec qui ?
- Heu…
Cruel dilemme. D’un côté, le hérisson était plus proche de son ami le gardien de l’émeraude mère, toutefois, les paroles d’Amy le tracassaient de plus en plus.
« Ne lui fais pas confiance, il cache quelque chose. »
- Je pars avec System.

Au moins, comme ça il aura l’œil sur le hérisson marron.

- Et Eggman ? Demanda System en posant son regard sur le savant.
- J’ai personnellement deux émeraudes à aller récupérer. Dit-il en pointant l’écran dédié à Gamma, toujours en embuscade dans le hangar qui commençait à se vider. Gamma est, enfin, la tête de Gamma est dans le Dantageüle de nos ennemis. Je ne peux rien faire actuellement avec sa simple tête montée sur pattes. Il faudra que je lui fasse de l’auto-upgrade. Le temps de récupérer discrètement des outils dans ce hangar, j’en ai pour quelques jours.
- Alors nous, on y va tout de suite ! Annonça le hérisson bleu en marchant vers la sortie.

Dans le silence de l’espace, le Dantageüle flottait silencieusement.
Dans les couloirs, c’était un peu les quartiers libres. Les Dwarlords étaient certes une race brutale, mais c’était aussi une espèce qui aimait s’amuser. Les gardiens discutaient dans les couloirs, d’autres étaient dans les espaces dédiés à la détente, pariant tout et n’importe quoi autour d’un petit 4-21. Bref, l’ambiance semblait un peu plus détendue.  Toutefois, beaucoup de soldats avaient comme sujet de conversation le nouveau malaise du Pouvoir.
- Sale état, il est à la clinique du vaisseau…
- Tu crois qu’il va s’en sortir ?
- Tout ça, c’est à cause des Black Arms…

Dans toute cette agitation se baladait, seul, d’un pas traînant, un tout petit être solitaire.
La Méchanceté avait une expression d’un petit enfant tout triste sur le visage. Il s’arrêta devant le soldat qui avait prononcé le mot Black Arms. Le grand gardien, dix fois plus imposant que le nain qu’était La Méchanceté, le remarqua avec un peu de retard.
- Ne parlez pas des Black Arms devant moi. Pesta La Méchanceté.
Puis il s’en alla, laissant le sous fifre qui le regardait partir avec un regard interrogateur. Le petit Dwarlord se dirigea vers la salle de réunion des généraux, en ravalant une boule dans la gorge. Il haïssait cette race plus que tout.

A cause d’eux, il avait tout perdu…

Cool la suite.
Bon le chapitre fait un peu vide, mais ça reste bien quand même. J'ai bien aimé le catcheur Sakado, il m'a fait penser à ma petite soeur ::): . Sinon l'émeraude baladeuse, elle appartiendrait pas à Shadow des fois ? C'est celui qui est le plus du genre à se trimbaler une émeraude avec lui. Sinon, j'ai pas du tout joué à Shadow the Hedgehog, est ce que ça va m'emêcher de piger les prochains chapitres ?
Bon voilà, les fautes, je laisse ça à d'autres plus doués que moi, au revoir.

Pour te répondre, le fait que tu connaisses pas le jeu Shadow the Hedgehog n'est pas du tout un problème, il y aura au pire une petite explication dans les prochains chapitres, mais rien qui oblige de jouer au jeu.

Ok merci bien.

Interessante cette suite. Doutes et supections, émeraude balladeuse que j' devine qui en est le possesseur, tête de robot infiltrée et qu'est-ce qu'a le Pouvoir il est souffrant on dirait?, combat de catch à la smockedown. ( Qu'est-ce qu'ils ont tous à aimer ça? Trop violant).

Le Pouvoir écrabouille tout et il est pas au max de sa forceOO. Alors au top de sa forme ça donne quoi????????

Bon et bien CIAOS! Toujours aussi prenante cette histoire!!!!!!


Dans le genre bêtise bête.

PS : Quant tu dis que le prochain sera sanglant, cela va être très sanglant? Histoire de savoir si y risque d'évanouissement.

   

Ce chapitre m'aura un peu détendue. J'aime toujours autant te lire. J'ai vu pas mal de fautes mais je suis vraiment pas assez en forme pour te les corriger. Peut être plus tard lorsque j'irais un peu mieux.

Bon courage pour la suite.

Mé-euh, pourquoi j'arrive toujours en retard, moi ?  ::'(:
Bref, chapitre plus court que les précédents, mais qui m'aura bien plus quand même. Si l'humour est toujours autant au rendez-vous, c'est pas trop le cas de l'orthographe, et j'ai noté un bon milliard une bonne quinzaine de fautes...

Fais juste un peu plus gaffe à l'orthographe, bien que le reste soit très bien écrit. J'ai bien ri pendant la séance de catch, bien que je ne sois pas un adepte de cette...discipline ? euh bref...la Déconne et la Groupie m'ont bien fait marrer, continue, mon ptit Spicy ! :;D:

Le streptocoque est une bactérie gram- positive qui s’associe en chaînettes .........

On peut dire ça avec nos yeux ? baaah dit donc! t'en as des idées O.O

là, tu devrais dire à l'intention de Sonic, pas à l'attention !

Bon ce n'était pas tout, mais c'était la faute qui m'énervait le plus xD....
Si non question commentaire..... je vais te décevoir, je n'ai pas grand chose à dire..... depuis 2 chapitres en plus! Je ri bien, c'est drôle, je t'assure, ce n'est pas toi c'est moi.... ( on dirait que je demande le divorce ?) L'histoire avance quand même et tout mais.... je n'ai rien à dire pourtant.... et je cherche dire quelque chose!
J'ai pitié de la Méchanceté même si je ne connais pas encore son histoire, je sens que tu vas nous rammener tout de même une superbe tragédie !

Le passage entre Amy et Sonic, je l'ai trouvé étrange... ce n'est pas trop le genre d'Amy (peut-être je me trompe) de douté de quelqu'un de cette façon, et Sonic qui ne termine pas une phrase et Amy n'insiste pas... ça aussi j'ai trouvé ça étrange! Mais bon, je t'en veux pas non plus xD....

Baaah j'ai essayer de faire un commentiare plus au moins comme les autres fois =( Mais j'attend toujours la suite de ta fic qui me plait toujours autant ! Alors, bonne ontinuation !

Bon, dernier chapitre lu, enfin.
Gamma pas mort quelle bonne nouvelle, le truc c'est qu'il est trop obstiné
Je vois des allusions partout; mais ce passage m'a fait penser au jeu Patapon sur Psp xD.
Tout c'est bien déroulé tranquillement, on se dirige à une recherche active des émeraudes. Le malaise du Pouvoir va peut-être amener plus d'explication sur les Black Arms et les Dwarlords, enfin j'espère.

Bonne chance pour la suite.

Hello à tous, et bonne année 2010 !

Je tiens à vous remercier, tous, lecteurs du forum qui déposent ou pas des commentaires, et aussi les anonymes qui passent dans la section fan-fic. Au début de cette fic, j'avoue que je ne pensais pas aller aussi loin, soi par manque de motivation ou d'idée. Mais au final, je continue, grace à vous, et j'en suis reconnaissant ^^

Alors, bon, pour commencer la nouvelle année, voici un nouveau chapitre mettant en lumière un tout petit pan du passé des Dwarlords, mais un pan bien musclé, avec du sang, de la sueur, des larmes !

Chapitre XXIII : Souvenirs, souvenirs…

La salle de réunion des généraux était une sorte de pièce ovale où tronait une table ronde. Des sièges à haut dossier étaient installés autour. Mais c’était tout, c’était un endroit peu utilisé, donc dégarnie de toute fioriture. Il y avait juste une grande baie vitrée donnant sur le vide interstellaire.
Tous les généraux étaient là, La Force, La Folie, La Stratégie…toutefois, il en manquait encore un à l’appel. Soudain, la porte coullisante laissa passer un petit être noir, un gnome dans sa petite armure et ses chaussures à la pointure imposante.
- Encore en retard…cracha La Douleur en observant à travers son masque de clown La Méchanceté qui s’installait sans rien dire. Je me demande sérieusement ce que tu fous avec nous en tant que général.
- La Douleur, ça suffit. Clama séchement la Stratégie en claquant des mains. Vous réglerez vos comptes plus tard, je vais vous parler de l’état de santé du Pouvoir.
Tous se turent, attendant les nouvelles de leur maître, fixant le plus vieux des hauts gradés de la pièce. Seul le macabre clown gardait son regard fixé sur le jeune Dwarlord, qui se sentait mal à l’aise, avant de reporter son attention sur le vieux barbu.
- Il s’en remettra, mais honnêtement, je doute qu’il ait encore les idées claires. L’altercation Black Arms se fait encore ressentir amèrement.
- Il en a pour combien de temps encore ? Demanda La Tisseuse.
- Si nous ne récupérons pas les Emeraudes, je dirais deux mois. De plus, trois des pierres ont disparus de la carte, les émeraudes de ces sales Mobiens.
Des chuchotements s’élevèrent dans la salle. Bien que la plupart des convives étaient masqués, La Stratégie sentait l’inquiétude monter d’un cran sur leur visage. Il apaisa l’agitation qui prenait forme avec un geste de la main.
- Toutefois, nous savons où se trouvent les deux émeraudes qui ne sont pas encore dans l’un des deux camps. Nous allons nous poster aux alentours sans les accaparer. Laissons les Mobiens venir les récupérer, nous leur tendrons des embuscades bien senties ensuite. Il faut juste qu’ils nous ramènent à la base d’Eggman, et que nous reprenions ce dernier vivant. Sinon, nous ne pourrons pas construire le « Kaëkan ».
- Cela fait un bon moment que nous ne vous avons pas entendu parler en notre langue natal…reprit d’un ton amusé La Tisseuse.
- Je sais…c’est tout ce que j’avais à dire. Vous pouvez disposer. Conclua le vieillard.
Un petit brouhaha prit place dans la pièce. Les différents protagonistes commençaient à parler entre eux…sauf un, qui regardait tristement ses genoux en balançant ses jambes sur sa chaise.
- Alors, morpion, tout a été clair pour ta petite tête ?
La Méchanceté fut surpris sur le coup, se retournant brusquement. La Douleur, sinistre personnage, l’observait, encore caché derrière son masque.
- Laisse moi tranquille…lui répondit le petit être sans grande conviction.
- Ho, non, crois pas…j’arrive pas à comprendre comment un incapable comme toi est arrivé jusqu’ici…
La Douleur ne répondait pas, ses mains crispées sur ses genoux, voulant refréner des larmes qui commençaient à embuer ses yeux.
- Fils indigne, ton père, lui, méritait son nom, sa place !
Le Dwarlord bas de taille ferma les yeux.

Rage, fureur, tirs, hurlements, morts. Tel était le programme qui se déroulait dans les couloirs du Sawashie.
Le vaisseau mère des Dwarlords, légende parmi les légendes, avait été sacrément endommagé. Un trou béant était formé dans la coque du gargantuesque vaisseau-monde, seul vaisseau colon, habitation première des êtres aux bâtons électrifiés.
Les tirs fusaient de partout, les corps à corps s’enchaînaient à vitesse phénoménale et se finissaient dans une violence inouïe. Les guerriers Black Arms se jetaient sur les valeureux soldats, sous le commandement d’un cruel et féroce Dwarlord tout en muscles et en armure. Il avait perdu son casque, laissant paraître une longue chevelure blanche que ne renieraient pas les plus grands chevelus du heavy-metal. Armé d’un énorme gant tenant une épée gigantesque sertie d’un rubis en forme d’une goutte de sang à sa droite, une tronçonneuse de l’autre, La Cruauté était tel un dieu dans son élément naturel.
La violence, la guerre.
- J’entame une percée, couvrez moi et butez ces fils de chiens ! Beugla t-il en sautant au dessus de sa barricade de fortune. Il fonça vers les combattants ennemis qui l’attendaient fermement. Mais les tirs de couvert permettaient d’alléger le travail de purification du lieu pour La Cruauté. Ne craignant pas les tirs ricochant sur son armure sombre tachée de sang et d’autres choses non comestibles, il fit des moulinets avec ses armes, décapitant, arrachant, lacérant les peaux. Le sang s’écoulait par litres sur le sol gris du vaisseau.
Un Black Arm sauta sur le dos du colosse, et fut rudement intéressé par une sacoche de cuir marron qui pendouillait sur le flanc droit. Il plongea sa main pour tenter d’arracher ce trésor, mais ses pieds quittèrent le dos de son ennemi et se retrouva nez à nez avec La Cruauté qui le transperçait du regard.
- Ne touche pas à ça…pesta le Dwarlord avant de faire imploser le malheureux par la seule force de son gigantesque gantelet.
Le couloir était maintenant dégagé, mais les bruits de guérilla s’entendaient partout dans le vaisseau monde. Le commandant jura face à cette situation : leur monde était assiégé par les Black Arms qui avaient investi le vaisseau dans le but de purger toute vie.
- Situation ? Demanda le général à un de ses soldats.
- Le vaisseau est assiégé de toutes parts…il est perdu. Les différents commandants amènent le plus de soldats et de civils possible vers le Dantageüle, et si j’en crois la carte, il est dans le hangar 255. C’est le seul hangar que les Black Arms n’ont pas investi. Il s’agit là de notre seul moyen de nous échapper vivant de ce trou à rats.
- Par où devons nous passer ? Continua le Dwarlord.
- Après le couloir, nous déboucherons sur les jardins suspendus.
- Le bijou de beauté de notre civilisation…même si le jardinage, c’est pour les lopettes, je trouvais ce lieu reposant...allez, on y va !
Puis la compagnie de survivants suivit son chef, qui passa une main protectrice sur sa sacoche…

Les jardins suspendus tenaient leur nom du fait qu’ils étaient…suspendus ! C’était une sorte de grand plateau qui flottait, une sorte de carrefour du premier étage pour les passants du Sawashie. Le jardin volait au dessus d’un autre jardin qui se trouvait quelques centaines de mètres plus bas. Le vaisseau était composé d’une seule et énorme pièce de plusieurs kilomètres de long, d’où son appellation de vaisseau-monde. Une salle tellement grande qu’on se serait dit tout simplement sur une planète. Les aménagements, tel que les maisons, les appartement, les magasins, étaient aménagés dans cette gargantuesque pièce qui se divisait en plusieurs étages ouverts. Les jardins suspendus faisaient un raccord entre l’Est et l’Ouest du premier étage, c’était donc un lieu que la communauté Dwarlord empruntait beaucoup, tel un carrefour.
Auparavant, le lieu était magnifique. Les habitants du vaisseau cultivaient beaucoup la terre, et aimaient l’embellir de façon naturelle. D’où le goût prononcé de certains, qui avaient fait pousser de l’herbe verdoyante, des fleurs multicolores…un lieu de repos pour les uns, d’inspiration pour les autres. Le vert de la nature resplendissait sous le soleil artificiel créé par l’énergie du vaisseau, d’imposants arbrs se tenaient droits et fiers, les buissons étaient taillés dans des formes à la fois design et agréable à l’œil.

Maintenant, ce n’était plus qu’un champ de ruines.

- Attention !
Le cri d’un soldat Dwarlord évita aux autres de se faire faucher par les tirs ennemis, plongeant tous derrière un tronc déraciné. La compagnie de guerriers était à la sortie Est, et devaient rejoindre celle qui était face à eux. Problème : des Black Arms étaient postés sur les jardins, et un peu plus en hauteur, dans les balcons supérieurs, tel des snipers. C’est d’ailleurs ces derniers qui causaient souci à La Cruauté, qui ne pouvait les atteindre.
- Les unités Predators, visez moi les connards perchés en haut.
Les unités Predators étaient des gardiens lourdement armés. Bazookas, mitrailleuse lourde, grenades à fragmentation, munitions à gogo et en bonus des arcs avec des flèches si jamais le matériel venait à manquer. Problème, avec ces trois tonnes de matèriel dans le dos, ils étaient très lents, et la garde de soldat plus agiles de leurs gestes était un plus non négligeable. Les trois gros bourrins qui composaient l’unité armaient chacun leur gros missile pour envoyer le jus, sans jeux de mots mal placés. Puis profitant du couvert, une batterie de trois obus foncèrent vers les cibles en hauteur.
Le bruit fut assourdissant, les Black Arms des balcons volant comme les nombreux débris de pierres. Profitant de la débandade, les Predators balancèrent la sauce en faisant pleuvoir la mort dans les hauteurs. Du coup, toute la poussière soulevée masquait les étages supérieurs. Couvert fatal pour un Predator qui se prit une balle perdue, sortant du nuage de fumée, en pleine poire entre les deux yeux pour faire trop classe comme dans les films américains, avec une forte probabilité de pas beaucoup sur cent de se prendre la balle juste là alors qu’elle était perdue. Parce que oui, la guerre, c’est aussi un certain sens de l’esthétisme.
Enfin, la fumée se dissipa, et La Cruauté grogna. Il restait encore pas mal de Black Arms en renfort qui affluaient en grand nombre pour remplacer les pertes des balcons. Et les unités lourdes avaient usé de tout leur arsenal à longue portée à destruction massive.
- On va pas pouvoir passer facilement…jugea un Dwarlord entre deux tirs de fusil laser.
- Parle pour toi, regarde qui arrive ! Lui répondit le commandant du bataillon, un sourire aux lèvres.

Interloqué, le gardien jeta un coup d’œil, et son cœur commençait à se remplir d’espoir. Dans les balcons, une autre troupe de Dwarlords fit irruption tentait de percer les lignes Black Arms. Apparemment, ils n’étaient pas les seuls à tenter de rejoindre le Dantageüle et avaient emprunté un chemin différent de celui des soldats de La Cruauté.
Le corps à corps s’engageant dans les hauteurs faisait instantanément cesser les tirs en direction du groupe des jardins. Il fallait en profiter.
Le soldat reconnu d’ailleurs le bataillon qui s’opposait aux forces ennemies. Les amazones Dwarlords, comme on les nommait. Des femmes à la tenue très suggestive, à la fine armure, au corps de rêve, et redoutables autant dans les corps à corps de chambre que de guerre.
- Merci, La Perversité ! Beugla La Cruauté en sautant au dessus de son tronc, pour nettoyer les troupes Black Arms qui étaient dans le jardin.

Un nouveau corps-à-corps s’engagea, mais plus virile. Les têtes tombaient, le sang giclait, la bidasse s’amoncellait sur le sol, l’herbe devenant rougeoyante à force de boire le sang des xenos. La Cruauté, fidèle à son nom, terrassait ses ennemis avec une violence et un sadisme inouï. Des yeux arrachés jusqu’au corps coupé net en deux, les parties internes des Black Arms se répandant du sol au plafond en passant par les murs, cette séance de baston est sponsorisée par les boucheries Cétrègore© et les tapisseries muraux Rollabunna©.
- Bon, la voie est libre. Constata le grand commandant Dwarlord en écrasant de sa botte un dernier ennemi.
- Nous n’avons plus qu’à traverser le couloir après avoir emprunté la porte. Continua un soldat.
- Mmh ?
La compagnie était à son objectif, la sortie Ouest. Mais un bruit assourdissant se fit entendre de leur lieu de départ.
De la sortie Est, la porte vomissait soudain des dizaines et des dizaines de Black Arms. Une véritable armée bientôt constituée de centaines d’unités fonçaient comme des damnés vers la compagnie qui ne s’était pas faite attendre pour tirer de loin. Impossible de manquer sa cible, chaque balle faisait mouche, mais ce n’était pas suffisant
- Ils sont bien trop nombreux ! Jugea La Cruauté. On entre, et on barricade la porte !
Comme un homme, tous se replièrent et s’engouffrèrent dans le couloir pour tout de suite refermer la porte derrière eux. Un Dwarlord armé d’un lance-flamme souda les deux portes coulissantes ensemble. Puis un fracas assourdissant, d’énormes poings qui frappaient contre la barrière qui séparait le groupe de l’armada ennemie, se répercuta dans le couloir.
- On y va ! Ordonna La Cruauté en prenant les devants.

Enfin, ils arrivèrent devant une énorme porte de fer, où étaient postés derrière des tables, des sacs de sable, des bouts de métaux et tout ce qui pouvait faire office de barrière, des soldats qui montaient la garde.
- On vous attendait, La Perversité vient d’arriver, et vous êtes les derniers. Dit un Dwarlord armé d’un fusil à pompe, soulagé de savoir qu’enfin ils pourraient fuir ce bourbier.
- Heureusement alors…maugréa le commandant de la troupe qui se hâtait de passer la porte. Il y a une vague gigantesque qui va pas tarder à arriver. Quelle est a situation ? Beaucoup de pertes ?
Le soldat eut un moment d’hésitation. Voyant que le subordonné ne répondit pas, il commença à sérieusement s’inquiéter.
- Parle !
- La…La Vaillance s’est fait tué, et ce chien de BlackDoom a sérieusement blessé Le Pouvoir avec une arme étrange. Il souffre le martyr et ses forces se font drainer très lentement.
La Cruauté émit un juron. Il fera payer tout cela aux Black Arms. Mais pour l’instant, ils devaient fuir. Il s’engouffra ensuite dans le gigantesque hangar.
Le Dantageüle était paré au décollage. Se tenant majestueusement, surplombant tout les autres vaisseaux par sa taille, il restait silencieux au milieux de la cohue. Ses longues lignes agressives et aérodynamiques faisaient de ce vaisseau le fleuron de la flotte du Sawashie, malgré le fait que les extra-terrestres n’aient jamais eu à s’en servir. Aujourd’hui, il était temps de le réveiller de son sommeil ancestral.
Les moteurs chauffaient doucement, et soldats comme simples civiles Dwarlords embarquaient dans l’énorme embarcation. Certains organisaient des files pour disséminer tout le monde dans les différents vaisseaux annexes, le Dantageüle ne pouvant pas accueillir à lui seul toute la population du vaisseau monde.
- Où est Le pouvoir ? Demanda La Cruauté, s’inquiétant ferme pour son supérieur.
- En soins intensifs dans le bloc opératoire du vaisseau. Lui répondit le soldat au fusil.
Le commandant grommela un instant, et son visage noir ténèbre, buriné, s’adoucit soudain quand il passa la main sur sa précieuse sacoche. Il posa son regard totalement noir sur la besace de cuir, avant de reporter son attention sur la porte du hangar, gigantesque ouverture de lourd métal grossièrement gravé. Elle se refermait doucement dans un bruit métallique, et divers soudeurs condamnaient la porte. Le commandant s’approcha et donna un coup de main, il ne pouvait que faire ça, le temps que les moteurs de toute la flotte puissent chauffer. Plus que cinq minutes avant qu’ils quittent tous ce bourbier.

Dans le gigantesque hangar qui se profilait presque jusqu’à l’horizon, il n’y avait maintenant presque plus de soldats. Les vaisseaux étaient parés au décollage, et le Dantageüle n’attendait plus que les hommes qui étaient postés aux abords de la porte.
- Ok, on y va ! Scanda La Cruauté en pointant la passerelle du gigantesque vaisseau. Il commença à marcher, faisant dos à la porte.

Puis soudain, un bruit. Sourd, de préférence.

Une énorme lumière, une onde de choc, la masse de muscles qu’était le commandant quittant carrément le sol pour s’envoler quelques dizaines de mètres en avant. Il s’écrasa violemment à terre, ayant eu le réflexe d’éviter d’écraser le contenu de sa sacoche. Une atroce douleur transperçait sa jambe droite. Dans un énorme effort, La Cruauté tourna sa tête vers la cause de cette douleur.
Un énorme bout de la porte en métal lui avait transpercé l’armure et la cuisse. Le sang dégoulinait sur le sol maintenant encombré de débris, de gravats, et de corps déchiquetés des malheureux qui avaient été prit dans le souffle de l’explosion. Puis un coup de blaster, deux, trois, puis les balles qui fusaient. Les mitrailleuses automatiques des vaisseaux encore à terre vomissaient leurs munitions vers les Black Arms qui avaient fait sauter la porte. Mais ils étaient bien trop nombreux, et bientôt, malgré les pertes qu’ils subissaient, ils envahiraient le hangar.
- Kaneran !
Qui scandait à travers le boucan de la bataille le nom originel de La Cruauté ? Généralement, même entre commandants, ils s’appellaient tous par leurs titres. Dans la société Dwarlord, les noms d’origines n’étaient généralement utilisés que par la famille ou par des personnes de grande confiance. Allongé à terre à cause de sa blessure, il tenta avec efforts de se retourner et vit La Perversité qui se ruait vers lui.
- Attends, je vais te tirer de là ! Cria t-elle pour se faire entendre.
- T’as vu comment t’es taillée ? Je suis trop lourd et je n’arrive plus à bouger. Prends ma sacoche !
- Quoi ?
- Prends ma sacoche, je te dis !
Ne cherchant pas vraiment à comprendre, elle retira le sac de cuir. La Cruauté reprit :
- Promets moi une chose : prends en soin !
- Je…
- C’est ce que j’ai de plus cher ! Et je veux le défendre jusqu’à la fin ! Amène moi une arme !
S’exécutant avec hésitation, La Perversité régla d’abord leur compte à deux Black Arms qui fondaient vers le blessé, et se mit en quête d’une arme…le fusil à pompe du soldat qui avait prévenu le commandant ! Elle s’en saisit, et revint vers Kaneran.
- Maintenant, allez vous en, je vais les retenir !
- Mais tu es…
- MAINTENANT !
Ébranlée par l’ordre quasiment hurlé par son ami, c’est à contrecœur que La Perversité le laissa à son sort qu’il avait choisi. Elle le regarda une dernière fois avant de retourner vers le Dantageül, où des soldats postés près de la passerelle couvraient le retour de la supèrieure.
- On y va, ordonnez le décollage immédiat ! Demanda t-elle à l’attention d’un opérateur radio.
- Mais, et La Cr…
- MAINTENANT ! (tiens, j’ai déjà entendu ça quelque part…)
Le soldat se plia, de peur, aux ordres et ordonna aux troupes restées au sol de revenir dans leurs vaisseaux respectifs. Mais il remarqua que des larmes commençaient à couler des yeux à la pupille noire de La Perversité…
Les passerelles se refermaient, les mitrailleuses automatiques étant maintenant les seules à tenter de contenir la vague Black Arms. Les moteurs rugissaient, et les flottes commençaient à quitter le sol.

- C’est bien…murmura La Cruauté en observant l’afficheur digital de son fusil. Une cinquantaine de balles pour un fusil à pompe dernière génération, le must de la technologie…
Un ennemi fondit sur lui, il le brisa avec son gantelet énergétique, il mitrailla une future vague…le Dantageüle commençait à quitter le sol.
42 balles…
Prenant appui sur sa tronçonneuse intégrée au gantelet, il tenta tant bien que mal de se relever, en éloignant des Black Arms à coup de fusil.
30 balles…
Enfin, il était debout, mais la douleur de sa jambe était vraiment trop forte. La Cruauté, sachant son futur destin, avança en tirant une grosse salve devant lui, chaque balle faisant mouche face à la horde incessante.
19 balles…
Tranche, coupe, charcute, le valeureux Dwarlord se retrouva face à la tête de l’armée qui fondait vers lui. Cette fois-ci, Kaneran vida tout le chargeur.
0 balles…
Tout allait se finir brutalement. Toutefois, dans sa mort, l’extraterrestre emportera le maximum d’ennemis avec lui. Il enfonça une nouvelle vague d’un coup de gantelet, mais quand il en tuait un, dix autres venaient le remplacer. Tenant une ultime fois l’armée ennemie à l’écart à coup de tronçonneuse, le commandant lâcha un dernier regard vers le Dantageüle qui quittait le énorme hangar.
Un sourire aux lèvres, l’armure ensanglantée de son propre sang et de celui des xenos, il arracha de sa ceinture une grenade et la dégoupilla. Enfin, le commandant La Cruauté, Kaneran de son vrai nom, fidèle serviteur de la race où il était né, attendit le chatiment dernier.

Quand elle entendit l’explosion, La Perversité eut la gorge subitement nouée. Elle avait compris la signification de ce son, et serra dans ses bras la sacoche dans un tremblement. Assise, seule, à l’écart des autres dans un recoin sombre d’un couloir qui était pourtant animé, elle sentit soudain quelque chose bouger. Interloquée, la commandante regarda le gros sac en cuir avec stupéfaction. Un moment d’hésitation, puis elle l’ouvrit pour en voir le contenu.

Dans une sorte de couffin blanc, un petit bébé, à l’abri de la folie extérieure, sanglotait. Son regard d’un noir profond croisa celui de La Perversité, qui ne put s’empecher de laisser couler des larmes. Une goutte lacrymale tomba sur un papier, que la femme Dwarlord prit d’une main tremblante. Elle lut :


- La Douleur…
- Mmmh ?
Puis soudain, une énorme claque. Une main qui gifla le masque de sinistre clown, qui tourna sous la force du coup. Toute l’assemblée se retourna vers les deux commandants qui se disputaient.
- Arrête avec ça !
- La Débauche ! Calme toi ! Ordonna La Stratégie en tentant de calmer les deux Dwarlords. Z’avez cru que c’était La Méchanceté qui lui avait collé un pain, hein ? Hein ?

La dénommée La Débauche se figea sur place sous le regard des différents hauts gradés de la salle. Un silence lourd, pesant et gêné s’installa. La femme Dwarlord fixa son regard perçant dans les deux trous du masque de bois de La Douleur, avant de bifurquer vers la porte en empoignant La Méchanceté par le poignée.
- Connard…grommela t-elle en passant la porte coulissante.


Elle déambulait dans les prisons du vaisseau en tenant le petit extra-terrestre, traçant son chemin sans se soucier d’où elle allait. La Débauche avait besoin de calmer ses nerfs, et la marche était pour elle le meilleur remède.
Attardons nous (avec joie !) sur le physique de la damoiselle au caractère bien trempé. Comme son nom l’indique, La Débauche…est une débauchée ! (applause) Là où, hormis pour La Douleur, les autres soldats portaient tous une sorte d’exo-squelette noire, fine coque d’armure noire ténèbres collant bien à la peau, La Débauche était très peu vêtue. Imaginez une bombe anatomique, avec cette couleur de peau caractéristique des Dwarlords, de longs et raides cheveux noirs, des yeux exprimant un caractère fort et bien affirmé. Question vestimentaire, là…huhu…eeeeet bien, heum…*touss*
Ses vêtements ressemblaient à un tissu très fin qui laissaient paraitre ses formes très généreuses. Une sorte de mini-nuisette deux-pièces toujours de ce noir ténèbres caractéristique, ne recouvrant que les seins. Le bas ressemblait à une sorte de mini-jupe. Toutefois, cette tenue était aussi une redoutable armure, aussi dure que le métal et aussi souple que la soie. Une relique antique qui se transmettait de génération en génération chez la famille de la femme. Sa Grand-Mère, La Nymphomanie, sa mère, La Perversité, et maintenant elle, La Débauche.
- S’il-te-plait, lâche moi ! Demanda La Méchanceté, toujours trainé par la Dwarlord.
Cette dernière se rendit compte qu’elle avait embarquée inconsciemment le petit extra-terrestre avec elle. Elle s’arrêta, et le lâcha.
- Heu…excuse moi…c’est…enfin, j’aimais pas la façon dont ce salopard parlait de ton père…
Les paroles de La Débauche étaient hésitantes.
- Dis…reprit La Méchanceté.
- Oui ?
- Qu’est-ce-que devenu notre race ? Demanda le petit Dwarlord d’un air triste en fixant son interlocutrice. Je ne la reconnait plus…cette race si fière, si...pacifiste de il y a 50 ans…
Instant de réflexion, instant de silence. Puis La Débauche répondit :
- Je ne sais pas…

- Atterrissage, atterrissage…mais merdeuh, je trouve pas cette maudite fonction dans le manuel d’utilisation !
- Je crois qu’il est un peu tard pour s’inquiéter de ça…dit Sonic d’un air las en pointant la terre du doigt, et qui se rapprochait à vitesse grand V.
Vous l’aurez deviné, System n’avait toujours pas compris comment faire atterrir correctement un vaisseau de Dr.Eggman. Conséquence, l’engin volant s’écrasa une nouvelle fois dans un petit champ de maïs. Tout honteux, le hérisson marron sortit de la carcasse en flammes sans une égratignure parce que c’est un héros, suivit d’un hérisson bleu qui se nettoya le corps de toute la poussière levée en observant son compagnon d’un air légèrement agacé.
- La ville la plus proche, s’il-vous-plait ? Demanda System au pauvre paysan qui venait de voir sa récolte de l’année réduite en cendres par deux énergumènes venus d’on ne sait où.
La seule réponse fut trois coups de carabine à l’intention des deux hérissons, qui n’eurent d’autre choix que de prendre la fuite et suivre une route de terre qui amena à un petit village typique de la région.
- Unpetivilajetipikdelarejion…drôle de nom pour un village…commenta l’hybride chapeauté en regardant le vieux panneau de bois à l’entrée du village. C’était un regroupement de maisons de bois, dont les fondations s’enfonçaient dans la terre. Pas de béton, tout semblait naturel ici. En continuant à s’enfoncer dans le village, on pouvait apercevoir un chemin qui donnait vers la jungle, profonde et luxuriante, de Mamazonie. Quelque part dans cette étendue de verdure se trouvait une nouvelle Chaos Emerald.
- Autant chercher une aiguille dans une botte de foin…grommela System. On va ramer pour trouver cette pierre.
- Ehe, pas forcement. Coupa Sonic avec un ton fier.
Il sortit d’on ne sait où un bidule blanc qui ressemblait à un radar.
- J’ai demandé à Eggman de nous fabriquer rapidement un radar, c’est plus pratique que de s’aider de l’intensité lumineuse de l’émeraude, tu ne crois pas ?
- Effectivement. Bon, je crève de soif, on va boire un verre avant ?
Le hérisson bleu acquiesça et ils se dirigèrent vers un bâtiment à l’enseigne ma foi fort suggestive.
- A la Lapine Lubrique…lu l’hybride bleu. Marrant comme nom…System ?
- Hein ? Heu, ouais, ouais…
Il avait lu le nom d’une échoppe dans le même style, un jour, mais c’était lors d’un rêve quelque peu kitsch.
Les deux hérissons entrèrent dans ce qui ressemblait plus à un tripot qu’autre chose. Des ouvriers et autres gens s’amusaient à parier sur un petit poker, tandis qu’une légère fumée sentant bon la nicotine flottait. Les aventuriers se posèrent au bar, demandèrent deux boissons et se penchèrent sur le radar. Dans un premier temps, System posa son regard sur un journal local posé sur le bar. Avec la permission du serveur, il le feuilleta…rien de bien interessant…quoique…


- Alors, où on doit aller ? Demanda System en repliant le journal.
- Alors, attends que je vois les coordonnées…latitude -15, longitude -70…mouais, on va ratisser large, quoi.
- Eh mais c’est les coordonnées de la cité perdue de Chomustgoön !
- Je te savais pas calé dans les cités perdues ? Demanda Sonic.
- Ah mais j’ai rien dis moi. Se défendit System en regardant son interlocuteur d’un regard interrogateur.
Ils mirent quelques secondes à comprendre que c’était une personne derrière eux qui avait parlé. Ils se retournèrent et firent face…à trois gosses, qui étaient trois poulets.

- Et à qui avons-nous l’honneur de faire face ? Demanda Sonic.
- Kiki…
- Titi…
- Et Foufou ! De la 1ere compagnie des Marmottes Juniors !
Les deux hérissons s’échangèrent un regard dubitatif. Les trois poulets étaient coiffés de drôles de chapeaux faient en peau de marmotte, et portaient un étendard de la compagnie 1 des M.J.
- Excusez nous de nous incruster dans votre conversation, mais vous comptez partir à la recherche de la cité de Chomustgoön ? Demanda le premier des poulets.
- Euh, pas vraiment. Répondit Sonic en buvant sa boisson. On cherchait plutôt une pierre qui se trouvait dans les environs. Une Chaos Emerald, exactement.
Les trois poulets se regardèrent. L’un deux dégaina un tout petit carnet et le feuilleta avant de s’arrêter à une page. Ils parcoururent la page et l’un d’eux reprit.
- Je vois…les Chaos Emeralds, au nombre de 7, renfermant une grande puissance magique, permettant de se transformer un peu comme les guerriers de Dragon Boule…Existe une dernière émeraude plus grosse que les autres, appelée l’émeraude mère, gardée par un gardien du nom de Knuckles, l’échidné rouge, bourrin, caractère de cochon, en pince pour une chauve-souris du nom de Rouge, 18 ans, 105 cm, fait à peu près dans les 90 – 60 – 85 dans les mensurations, aime l’argent, Knuckles, et des fois se touche en pens…
- Ok, ok, stop les infos. Demanda System en avalant de travers sa bière. D’où vous tenez toutes ces infos ?
- Le manuel sait tout ! Dit fièrement Kiki…ou Foufou ? Titi peut-être ? Enfin bon, l’un des trois en brandissant le tout petit livre.
- Autant d’infos dans un aussi petit bouquin ? Se demanda le hérisson bleu.
- Eh mais, j’y pense ! S’exclama Foufou.
Les trois poulets chuchotèrent entre eux tandis que les hérissons les regardaient, curieux de savoir ce que mijotaient ces gosses. Enfin, ils se retournèrent devant les deux hybrides.
- On aimerait bien chercher la cité perdue, mais on doit aller découvrir les mines du roi Célemot avec notre oncle Oswald. On va vous passer un manuel de poche, et n’oubliez pas de nous citer dans votre discours si vous découvrez la cité. Nous gagnerons ainsi la médaille de l’A.I.D.E.H.O.N.O.R.A.B.L.E
- Euh…c'est-à-dire ?
- Aide Intéressée aux Deux Étrangers Hérissons Ostensiblement Naïf mais Outrageusement Raide Adaptés pour la Baffe et Livraison d’Estocades. Tenez.
Sonic prit le ridicule petit fascicule et remercia les trois gosses qui lui rendirent son salut avant de quitter le bar pour rejoindre un poulet coiffé d’un béret de marin qui galèrait de mettre des bagages sur une jeep de l’âge de Néandertal. Le hérisson bleu feuilleta le manuel, réellement impressionné par toutes les infos qui s’y trouvaient dans ce libre « de poche ».
- Bon, ça nous sera surement utile. Se disait son compagnon en réglant l’addition. On y va.
Les deux hybrides quittèrent le bar à leur tour. Leurs regard était tourné vers la forêt…

Un autre regard, quant à lui, surveillait les hérissons de loin.

Tiens, Bled est la première a mettre en chtit commentaire.


Alors là pour le sang et le bourrinage, c'était complet. Commeça j'en sais plus sur les extraterestres. Enfaite, c'est pas un peuple de barbare, mais des victimes enrager après les horreurs de poulpes noirs et rouges.
Mais quand même, ils exagèrent.
Pour sauver leur grand chef ils sont pret à tout truer?!!!!
Malgré tout ils sont sensible. Le père qui protège son rejeton dans la sacoche.

Système a besoin de cours de pilotage. Mais on s'en fout, Eggman peut en reconstruire d'autre. Il est pas à deux vaisseaux prèt... XD

Miam du bon poulet à la broche c'est un délice. Mais ceux-là, non merci, ils n'ont pas honte de tuer des marmottes pour leur fourrures!!!!!! Cuisez-moi ses poulets et vite!!!!!!

Sympa comme cadeau de nouvel an. Bonne année a toi aussi Moule de l'espace.^^

NYAAHAAAH, cette fois, c'est moi qui fait la correction ! °^° Eh oui, t'as bien lu, ta star adorée qui krash du fe va te filer une bonne correction, et tout ça dans les règles de l'art, non mais. J'ai relevé un nombre correct de fautes, ça saute pas aux yeux, faut êtres un génie comme moi pour les voir ! *SBAFFFF*

Bon également, merci d'avoir posté cette suite, hein. Maintenant, je suis pratiquement certain de l'utilité qu'aura le super canon de la mort qui doit pas faire mal des Dwarlords. Bah oui, si il doit pas faire mal, il doit faire du bien. Et qui c'est qu'est pas très bien pour le moment ? Bah c'est Le...nan, je me tais *PAN*
*Oméga crève*

Aussi, j't'avais lancé un défi qui va casser des moules, nan ? Ouais, tu te souviens, comme Knuckles a trouvé La Force, faut mettre La Vitesse pour Sonic, sisi è.é

Bon, je t'avais promis une correction, eh bah je pique le rôle de Miko et Rekkua, et je me lance, nah !

---

On dit Conclut, vive le passé simple ^^

Ici, tu mets d'abord un E majuscule à l'Émeraude, mais t'oublie l'accent. *Pan* Et ensuite, tu mets l'accent, mais pas de majuscule. Faut se décider, hein ^^

Langue natale !

Manque le trait d'union, là.
Ranh, encore un trait d'union ! *PAN*
Là, à retravailler un peu, j'ai dû relire pour comprendre que la cruauté était du bon côté.

Soit tu mets un trait d'union, soit t'en mets pas, mais t'alterne pas. NYAHA !

Encore un trait d'union, tadadadadaaa !

Fonça, parce que c'est UNE batterie ^^

Je crois qu'il manque un "Et". Je me trompe pas ?

Faute toute bête, t'es pardonné !

Pas de E, tu dévirilises la virilisature de ce viril instant è_é

Waw, clin d'œil à bubu !

J'suis pas sûr, mais lance-flamme ne devrait pas prendre un s ?

là, manquait une virgule, si je me trompe pas.

s'est fait tuer *PANG*

À moins que tous les Dwarlords normaux soient des femmes, le "e" n'a rien à foutre ici.

Trait d'union, mais j'suis pas sû à 100%. (Et fait pas çaaaa, La Cruauté ! Nian, Va avec eux !)

Le laissa au sort qu'il avait choisi.

Oh, tu écorches le nom de mon vaisseau préféré ! Shame on you !
la supérieure.

Ici, je mettrais l'énorme hangar, nan ?

Oui, j'ai cru? T'as pas le droit de me faire croire un truc comme ça ! è.é

Soit La Méchanceté a une poignée sur la tête, et tu mets LA poignées, soit tu parles du poignet.

T'as aimé écrire ce passage, avoue ! xD

Trait d'union (applause)

Trait d'union (great applause)
Oh, mais tu vas voir, j'aurai cette photo de toi courant à poils dans la savane, j'te le dis ! *Donne des cours de pilotage à System pendant le temps d'écriture du prochain chapitre *

Voir plus haut ^^

"faits"

trait d'union (very great applause)

J'adore ce passage xD

Pas un libre, un livre, mon cher !

J'aurais mis "se dit". Et manque un accent circonflexe ^^

---

Ouais, j'arrive à la fin. Mais c'est fantstique, j'ai corrigé les fautes de cette fic, hourra ! :;D:
Allez, bonne chance pour la suite, et je reste ton plus fidèle lecteur ! Ce titre est à MOAH !è.é

J'imagine très bien la cruauté! Trop bien ! Mais t aurais du lui faire dire "Tu va l'avoir ta PUTAIN DE GUERRE" pour allez encore plus dans le plagiat XD ( oui a ce niveau la, c est plus de la caricature )
C'est bizarre, mais au nom de la perversité, j ai pensé a une amie commune XD (je vais me faire scalper pour avoir dit ca)
En tout cas, ça donne un oeil complètement nouveau sur ta bande de con sur-armé qui aimait butiner la fleurette...
ET leur planète se résumait a leur vaisseau-monde ? Ou il avait une vrai planète quand même ? J ai pas capté cette partie la...
Mais plus les génération passe, plus le niveau baisse... on est passé de la nymphomanie a la perversité, et maintenant la débauche... Quelle manque a gagné pour le trottoirs =C  *SBAF*  Ok j ai rien dit X_X
En tout cas, c est une superbe boucherie, mais je m attendais a un combat de la Cruauté contre un Black Arms geant... Un combat de geant quoi lol.
Et après notre picsou, vla notre bande de canards (enchaînés?)... Qui tu va nous sortir après ? Daisy ? Minnie et Mickey ?
Et oui, j ai vraiment crut que c'était la méchanceté qui en mettait une a notre Sado qu'est la douleur >.<  Quelle deception... Il a pas herité des couilles de son pere ?
J'adore quand meme notre couple de herisson, un Sonic blazé, et un system qui porte le chapeau. (gag)
Mais qui est donc le mystérieux pervers qui les mattaient depuis le village au nom si particulier ? Le fermier ? la professionnel du trotoire du coin ? la Tails doll ? Ou Obi-Wan Kenobi ?
Vous le serez, en attendant gentilement ici.

Et pendant que j' y pense, BONNE ANNEE BONNE SANTE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

En général je ne commente pas le best-of.

Les erreurs sont facilement repérables. Partout où il y a de l'humour, c'est pour palier aux défauts.
Beaucoup de descriptions sont bâclées façon "mode d'emploi Ikéa", informations générales simplistes et hors-contexte donnant l'impression de lire un brouillon, par exemple le vaisseau des aliens ou les jardins suspendus :
Les actions aussi sont discutables, simplifications extrêmes réduisant la scène à un inventaire de magasin, pour reprendre la bataille :
Presque toutes les transitions sont brusques et problématiques, souvent résolues par l'humour : les jardins suspendus sont là encore un bon exemple. Les scènes sont détachées les unes des autres et accumulées, autre exemple le combat d'E-102 sorti de nulle part et bien sûr les interminables flash-backs. Le résultat est une intrigue désarticulée, quelques remarques dessus.

Des invraisemblances troublantes, entre autres :
- 400km/h en rentrée atmosphérique, la NASA parle plutôt de mach 25, maintenant on peut pinailler entre méso- et stratosphère...
- la compagnie se cache derrière un tronc d'arbre, la compagnie c'est cent hommes/aliens, il est sacrément grand cet arbre...
- E-102 perd de l'huile, oui enfin la série E-100 a des zoziaux dans le ventre...
Des contradictions parfois assez graves :
- Il ne faut tuer personne mais on rase une ville.
- L'explosion de Silver City n'a pas laissé de corps mais La Folie s'amuse à ramasser des crânes.
- Les vaisseaux ont des boucliers infranchissables mais Gamma s'accroche sans peine à la coque.
- Sonic ne peut pas rattraper System à temps mais il peut traverser une ville entière en une seconde.
Les solutions de facilité ne se comptent plus, exemple de la grotte qui s'écroule ou pour récupérer l'émeraude du poulet, et les événements qui s'avèrent au final inutiles sont légions :
- Le Tails Dolls et les Chaotix, oubliés.
- La Folie, la Force, oubliés.
- Les bracelets, les boucliers, oubliés.
- Évocation de Shadow, oublié.
- La torture de Tails, oubliée.
Sans parler d'une intrigue Systemocentric dans un monde Systemocentric. Mais justement l'intrigue :
- Les aliens sont des méchants redoutables mais en fait non.
- Ils veulent construire un canon qui n'est pas un canon.
- Il faut sauver Tails sauf que non.
- C'est trop long de récupérer les émeraudes mais en fait c'est pas le cas.
- Eggman va créer une super-machine mais en fait pas.
- System a un passé trop sombre en lien avec l'intrigue à la nuance que non.
- Les aliens laissent les héros ramasser les émeraudes quoique non.
L'écriture en "freestyle" se sent, les événements sont empilés, les liens sont lâches et je défie quiconque de trouver un message général (autre que "Vive System !")

Plutôt que de citer la manière dont les personnages Sonic sont mis en scène, notons un ton à peu près égal chez tous, trouvez qui a dit cette dernière réplique :
La même chose avec la discussions entre Amy et Sonic :
Dialogues quasi-clonés les uns des autres ce qui est tout de même grave pour une fic' dont le dialogue constitue le squelette puisque, mais c'est une banalité, l'essentiel de l'information transite par des répliques souvent dénuées d'autre fonction.

Batailles à la 40k, personnages à la Sonic X, scénario à la Dark Chronicles, j'ai vu ici et là que tu pouvais écrire bien mais tu choisis la facilité en te réfugiant dans l'humour à chaque problème.
Conclusion : en général, je ne commente pas le best-of et il y a une raison.

Je pourrais prendre cette dernière phrase très mal, mais au final, non.

Le fait que je sois arrivé en best-of est un peu par hasard, elle est entrée par l'ancien critère de sélection de fics (1500 vues si j'ai bon souvenir). Ceci est ma toute première fic dans laquelle beaucoup d'erreurs de débutants sont surement visibles, et si on devait la resoumettre à un vote plus rude, je ne suis vraiment pas sur qu'elle ferait partie du best-of. Je suis aussi conscient qu'elle ne fasse pas forcément l'unanimité, je sais par exemple que rekkua ne la verrai pas en best-of, cela ne tient ensuite qu'à moi de tenter de m'améliorer.

Par contre, je ne cherche absolument pas à pallier les problèmes avec l'humour, et je ne suis pas d'accord avec le fait que humour = simplisme ou bouche trou, comme tu dis. Vois ma galerie de dessins par exemple, tu verras qu'il s'agit d'un état d'esprit plus qu'un bouche trou. J'ai débuté cette fic dans la ferme intention d'en faire quelque chose de drôle, parce que à la base, je ne suis pas quelqu'un de bien sérieux. Le sérieux m'emmerde, ce n'est pas par cette voie que je m'exprime le mieux, et je ne choisi pas l'humour par facilité, certainement pas. Les fics parodiques sont soit bonnes, soit très mauvaises, il est d'autant plus compliqué de faire quelque chose de drôle, fantasque, que quelque chose de sérieux et psychologique. Il est, voir, plus compliqué de faire rire sur une lecture, la blague peut très facilement tomber à plat.
Dans le cas où ce serait soit disant un bouche-trou, on pourrait dire des humoristes qu'ils ont un sacré trou dans leur vie à boucher.


Autre détail. J'ai une feuille avec les différents éléments de l'histoire, un truc où je note où, quand, comment interviennent les personnages, de leur entrée jusqu'à la fin de leur rôle. Celui du Tails Doll, les Chaotix, et les autres détails ne sont certainement pas oubliés, je ne pas non plus annoncé, je ne l'ai pas sous-entendu non plus, ils sont mis en suspens car pour l'instant, ils n'apporteraient vraiment rien au développement de l'histoire. Je compte mettre encore en scène un bon petit paquet de personnages, et pour ne pas m'éparpiller, je dois faire des choix. Qui dois-je mettre en scène ? Est-ce que les personnages sont juste assez nombreux pour ne pas trop se perdre en passant d'un personnage à l'autre ? Si je mettais en scène tous les personnages d'un coup, ce serait pour moi un bordel pas possible à gérer, compliqué à suivre pour le lecteur et j'aurais grillé toutes mes cartouches en termes de nouveaux protagonistes. C'est pour ça que je n'ai pas dévoilé toute la communauté de généraux Dwarlords dès le début.
Je prends aussi un autre exemple, je me suis un peu fais taper sur les doigts par rekkua à cause qu'un systeme de ressorts pour les chaussures n'était pas crédible, et pensait que j'allais laisser le mécanisme tel qu'il était. Non, tout simplement que plus tard, j'en viendrai à expliquer en détail ce qui fait le mécanisme.
A ce stade, je suis d'accord qu'on peut croire que j'ai laissé tomber pas mal d'éléments, mais chacun sera reprit au fil de l'histoire. C'est comme cette autre remarque :


Au lieu de les laisser à ce stade de méchants redoutables, il est plus intéressant de comprendre le pourquoi du comment, pour leur rajouter un peu de relief au lieu d'être des personnages creux et stéréotypés (bon, le fait que je nomme mes personnages par des sentiments ou états psychologiques n'aide pas...). Pourquoi déboulent-ils sur Mobius, qui sont-ils vraiment derrière cette image d'adversaires qui se veulent cruels ? Et si cette chose qui ressemble à un canon n'en est pas un, qu'en est-il réellement ? Si une fic ne pose pas de questions, elle deviendrait totalement dénuée d'intérêt, voir totalement prévisible.
Ce n'est pas la première fois qu'on me fait cette remarque d'éléments oubliés, j'en suis conscient et pour la plupart, ce ne sont certainement pas des oublis de ma part, chacun devra intervenir une nouvelle fois jusqu'à ce que je dise "ouais, là, c'est vraiment fini pour un tel ou un tel". C'est un récit qu'il faut prendre dans sa globalité, du premier au tout dernier chapitre, où chaque personnage aura un début et une fin.

Enfin, je terminerai par


Là, c'est un point de vue personnel. Je ne suis pas adepte des grandes descriptions où chaque objet est placé au millimètre sur une étagère en particulier, étagère placée dans la partie gauche de la pièce et compagnie. Nan, je donne effectivement une idée générale, car n'importe quelle lecture laisse le choix au lecteur d'imaginer son propre décor avec toutefois les idées directrices données. Si je dois détailler, c'est parce que ça a un but, j'ai causé d'une étagère où était placé une photo dans je ne sais plus quel chapitre, ce détail a eu sa petite importance.
Peut-être que ces lignes directrices sont encore trop simplistes, qui sait...on pourrait encore prendre ça pour de la facilité, mais comme je l'ai dis, c'est un point de vue assez subjectif que je donne sur ce point soulevé.

Pour le reste, je ne dirais rien car je suis d'accord sur beaucoup de points, j'ai entendu parler de tes critiques très pointues et justes sur les fictions, quelqu'un qui a de l'expérience en somme, et ça se voit. Je te remercie d'avoir pris le temps de lire tout ça, et je prends tes remarques en compte.

Sans vérifier les 104 pages : les six premiers chapitres sont dépourvus d'humour. Cassage de gueule, vengeance, rasage de ville et larmes. Ensuite ça évolue, déguisement de Knuckles et apparition du poulet : marginal. Ca évolue encore avec l'évasion d'Eggman et les personnages interpellant le narrateur : c'est devenu structurant. Le plus frappant est l'enterrement d'Élise par un prêtre incompétent.
Cette évolution de l'humour dans ta fic' a été un premier critère pour y voir une solution de facilité. Le second est la distance entre cet humour et l'intrigue. Knuckles déguisé, cela sert l'intrigue - et c'est de bonne guerre. Le concours en pleine évasion est par contre fortement inutile et sans vouloir me répéter, les commentaires du prêtre lors d'un enterrement censé être triste, c'est casser sa propre ambiance. Sans tirer une théorie, l'humour a l'air en général superposé et plus il prédomine, plus l'intrigue même se raréfie.

Le chapitre auquel tu penses est le XXII, quand Amy demande à System comment il a connu Tails. Compare cette description avec celle du vaisseau alien, fin du chapitre XIV. Dans celle-là tu nous dis "où chaque objet est placé au millimètre", informations tout à fait inutiles lors de l'évasion. Décrire les couloirs aurait au moins évité à Eggman de se promener dans le vide - et aurait participé à la tension.
Reprenons la description du chapitre XXII, je ne lui reproche rien. On pourrait, dans le détail, mais ça n'a pas d'intérêt. Note par toi-même qu'à part la présence un peu décalée de la cheminée, il n'y a pas la moindre trace d'humour ici.
Surtout cette photographie ne sort pas de nulle part, c'est bien la troisième fois que le texte la reprend et régulièrement. Contrairement aux Chaotix qui disparaissent d'une ligne à l'autre sans qu'on ait la plus traître idée de ce qu'ils deviennent, la photographie est un leitmotiv. Et cela même si la question d'Amy tombe du ciel, à ce stade de la fic'. System méchant, après cent pages à accumuler le capital sympathie, quel suspense...
Juste après cette description, tu retombes dans l'humour avec les trois réactions de Sonic, dont celle reprise des deux minutes ("... de forme arrondie qui s'associe..."). Cet instant correspond à un moment attendu de tension que l'humour désamorce, évitant tout reproche ultérieur sur l'effet de cette tension. Ce que la photographie devait servir à construire, l'humour l'a sciemment démoli.

J'espère avoir suffisamment précisé.

*Arrive avec son monocle, sa canne et son chapeau haut de forme*

"Oh ! Planète du Sonic n'est il pas ? Celà fait un très long temps que je n'ai pas déposé mes orbites sur ce site beau! "

*Va lire ses fanfics, voit que pour un ami a gagné genre 5 pages*

*Monocle qui gicle*

"WHAT ABSOLUTE TWADDLE !"

*Fais son gentlemen outré de l'avancement des choses sans lui*

Bon celà mis a part je suis jaloux Spacemoule. Feurnard t'as fait une critique bien plus developpée et constructive qu'il ne l'a fait pour ma fic :( je demande réparation !

Quoi ma fic est arrétée depuis 2 mois ?

HA HA HA HA HA HA BANDE DE NAÏFS, Mobius est UNLEASHED, il ne s'arrêtera pas aussi facilement.

Pour ce qui est de la fic en elle même voilà ce que j'ai relevé qui m'a choqué depuis que j'ai arrété de lire Waaaay back en aout:

Lopetisation :
-Les toiles d’araignées ne sont pas un problème pour la scie circulaire de sonic et les muscles de Knuckles.
-Je veux bien que Sonic aie du mal a porter System (Malgré qu’il a réussi a porter Elise dans sonic 2006 et était capable de prendre Sally+Tails sur son dos ou dans ses bras dans Satam) mais que Knuckles n'aie pas assez de force j’ai du mal a le croire.
Knuckles et Sonic prennent admirablement bien l’état pitoyable dans lequel se trouve Tails.Knuckles aurait surement juré comme un pompier et juré de faire la tête au carré a ces choses avant de trouver un moyen de se surpasser quand a Sonic la plupart du temps il n’est jamais arrivé un seul moment dans tous les supports ou quelque chose puisse le mettre en petard a ce point.

Excepté... => http://sonic.wikia.com/wiki/Dark_Sonic

Sonic n’aurait JAMAIS abandonné Tails dans une situation pareille une seule seconde, il ne l’aurait pas laissé seul avec lui même quitte a prendre des coups surtout après avoir été séparé aussi longtemps


Jamais Amy ne jamais poserait une question pareille. Son AMI est dans un état PITOYABLE. Tout ce que vous voulez docteur. Amy a aussi un minimum de conscience que Sonic a des choses a faire c’est un HEROS a la base, et elle n’essayera pas de le retenir si il a des choses urgentes a faire comme botter le cul des agresseurs de Tails.


No dood, just no.

Je trouve curieux que Knuckles et Sonic ne demandent pas a Eggman de les aider dans leur lutte contre les aliens en leur fournissant du stuff :s, surtout Knuckles qui aurait bien besoin d’une remise a niveau et qui doit s’en vouloir d’être aussi faible.

C'est tout ce que j'ai a dire sur la fic pour le moment, Feurn repproche que son humour tue son coté serieux et je me rangerais un peu de son coté, mais pas dans le sens où tu devrais arrêter de faire de l'humour. Ton problème c'est que tes interventions cassent le déroulement du texte. Il faut que tu appenne a faire en sorte que ton humour ACCOMPAGNE le texte plutôt que de casser a chaque fois l'intrigue en partant dans du hors sujet. Tu peux arriver a faire celà en digressant d'une situation (Pas trop) et en la tournant d'un point de vue comique, évite d'utiliser les ruptures dans le texte ou sinon tu prend le risque de larguer le lecteur ou de briser les émotions que tu essaye de faire naître pour ne plus laisser que l'humour.

En parlant d'émotion d'ailleurs je trouve que tu ne joue pas assez avec ton répertoir emotionnel, tes personnages sont des $etres vivants, ils vivent ils meurent, ils rient, ils pleurent. Il faut que tu t'entraine a faire passer ces émotions, comme le déchirement qu'aurait du ressentir Sonic après avoir récupéré Tails par exemple.

Voilà mon commentaire * Remet son monocle et tape dans les côtes de Spacemoule* et arrête la lopétisation ! Quitte a monter un peu le level de tout le monde ! Ca commence a être énervant a la fin D':

*Pars comme un gentlemen*

*Entre et croise le gentlemen en passant*

'Alu !

Juste pour passer un petit message d'encouragement, chose que je n'ai pas faite depuis des lustres.

 Bien que j'aime beaucoup ce que fait Viper (RP, fics) je ne suis pas d'accord avec certaines remarques qu'il t'a fait.
Je suis ta fic depuis un petit moment déjà,  et ce que j'ai toujours apprécié en la lisant, c'est de retrouver la même "fraîcheur" qu'elle apporte au forum à chaque fois (le terme peut paraître barbare mais j'ai pas trouver mieux). Et les ficeurs qui m'apprtent ce plaisir de lecture, je les comptes sur les doigts de ma main.

Certains pensent que l'humour que tu intègre dans certains passages de ta fic peuvent gâcher la narration. Pour ma part je ne l'ai sérieusement pensé qu'une seule fois (l'épisode de l'enterrement avec le prêtre qui déconne, si tu veux savoir...un peu déplacé pour moi ^^') mais sinon je pense que tu veux surtout donner l'impression d'une fic qui ne se prend jamais vraiment la tête, comme quelque chose qui obéirait à tes références, ton style d'écriture, que j'aime beaucoup.
Ces petits passages d'humour font qu'ont est jamais vraiment dans le tragique, ni dans quelque chose qui part trop en laïve, j'écris moi même un peu et je sais combien il peut être difficile de "doser" les deux. Ça reste ici une question de goût, et à mon avis, pas plus que ça, mais je pense contrairement aux deux posts qui me précèdent que tu as trouvé ton équilibre dans l'écriture de cette manière, et le tout est (et reste) agréable à la lecture.

Pour ce qui est de l'interprétation des personnages (Knux, Sonic, Eggman)je dirais que ce n'est jamais qu'une fic, pas du RP, en tant que ficeur tu as fait tes choix, après on aime ou on aime pas.

wala wala... je pense avoir fait le tour...bref continu, tu as un lecteur addict, et bon courage pour la suite.

*se téléporte, c'est plus classe*

Si tu aime mes fics final X il faut venir poster sur mes topics GRAAAAA

Sinon dont get the wrong idea, j'aime beaucoup ce que tu fais Spacemoule au niveau de l'humour et je ne te demande pas d'y mettre un terme, simplement comme je l'ai dit, essaye de maitriser ce que tu fais. Des passages humouristiques qui cassent l'action ne sont pas des mauvaises choses en soi, le chapitre de l'evasion d'Eggman qui veut gagner des millions et le chap 13 qui pars en vrille sont mes passages préférés. Simplement en te lisant j'ai l'impression que tu ne fais que ça, et parfois comme Final l'a fait remarquer ça nuit vraiment a la naration. Après j'apprecie ton style et c'est pour ça que j'ai toujours pris le plaisir de le lire.

En revanche je m'insurge contre ta seconde remarque final : un fanficwritter quand il reprend un personnage doit evidement l'accomoder un peu a sa sauce, mais JAMAIS, JAMAIS il ne doit sortir ce ce personnage et oublier certains principes fondamentaux, c'est l'interêt de reprendre des persos préexistants. Si tu regarde des series télé tu remarquera par exemple que les épisodes sont pas forcement écrits par les mêmes personnes, pourtant les personnages sont les mêmes. Après oui il y a une adaptation, mais dans une fanfic où tu reprend un personnage préexistant tu t'expose IMMEDIATEMENT a la comparaison avec le média original. C'est pour ça que j'ai reproché a Spacemoule de ne pas être fidèle a l'interprêtations de persos originaux, preuves a l'appui en citant les passages incriminés. Il faut reflechir de manière concrète pour créer de vrai challenge pour les héros. Et j'ai été surpris par exemple, de trouver les plans les plus brillants qu'eggman aie jamais conçu pour se débarasser de sonic ou réaliser ses méfaits dans AOSTH !

Après quoi Spacemoule ce que je te donne est mon avis, tu en fais ce que tu veux. Je ne veux pas te brider dans ce que tu fais et ton style c'est de partir en live, mais essaye d'explorer d'autres choses. Le truc deviens vieux a force.

Beusoir à tous, j'vous ai manqué ?

Non ? Zut alors...

Enfin bref, après plus de 3 mois de pause pour raisons personelles, je reprends la suite de ma fic que je compte bien terminer avant les grandes vacances. D'abord, je suis censé répondre aux commentaires postés juste avant ce post. Mais comme reprendre chaque com' un par un déborderai un peu de mon emploi du temps, je me contenterai d'une réponse pour tous.

Avant tout, on me demande de changer mon fusil d'épaule. En plein milieu d'une fic ? Ce serait un peu malvenu, non ? Oui, je pars en live, mais si cette fic se retrouve ici, ne serait-ce pas parce que c'est pour cela qu'on l'apprécie ? Si on veut une fic qui ne part pas en live, il y en a plein à côté. Alors devrais-je faire la même chose que tout le monde ? Je m'y refuse et je préfère continuer à m'éclater à écrire, même si ce n'est certainement pas de la grande littérature, et de toute façon, ça ne l'a jamais été, ce que reprochent certaines personnes ici, d'ailleurs.
Mais merci de prendre en compte que je m'attaque à ma première fiction. Je ne cherche pas à faire trop ambitieux, et ne cherche pas à atteindre le psychologique d'un certain NightDreamers, par exemple.
Par contre, les commentaires sur les points à arranger, je les prends avec plaisir. Des problèmes avec un Sonic ou Knuckles encore trop effacés ? Je prends note, mais ce n'est que à partir de cette partie de la fic qu'ils prendront une véritable importance question "je rentre dedans parce que je suis le héros des jeux de la ST quand même."

Enfin bref, je reprends aujourd'hui mon activité sur cette fic, en esperant que les lecteurs de la première heure aimeront tout autant qu'à mes débuts.

Chapitre XIV : Chomustgoön

Les deux hérissons avançaient à pleine vitesse à travers la jungle luxuriante. Lieu fourmillant de vie, seule la loi du plus fort régnait ici, à toutes les échelles. De l’insecte au gros mammifère, chacun tentait de survivre dans ce théâtre composé d’arbres, d’herbes, de lianes, de fleurs, de plantes…une ode à la nature qui déployait ses merveilles devant le regard admiratif des deux hybrides qui prenaient quelquefois le temps de faire une pause pour observer. La faune était vraiment merveilleuse, les arbres culminaient à des hauteurs insoupçonnées, des volatiles de toutes les couleurs observaient ces deux étrangers passer sur leur territoire.
- Donc, si j’en crois le manuel des Marmottes Juniors, celui là, c’est un Père-Vert. Dit System en pointant du doigt l’oiseau qui taillait dans le bois d’une branche d’arbre. Et il y a tout une étude sur ce piaf, dans ce livre…
Le hérisson referma le tout petit bouquin d’un air étonné.
- Mmmh, on continue à avancer ? Demanda Sonic. Ah, et regarde dans la rubrique « cités perdues », qu’est ce qu’ils disent sur Chomustgoön ?
L’hybride chapeauté rechercha dans le sommaire la rubrique voulue, tout en continuant à suivre son compagnon. Il trouva les pages et lu :
- Chomustgoön est une cité bâtie depuis des millénaires, avant même la découverte du continent de Symphonia. En opposition au mouvement des « Emös », les dirigeants de la tribu du « Rök », qu’on surnommait les « Kouïn », taillèrent à même la roche une cité-rempart qui avait pour but de limiter l’invasion d’Emös. La guerre décima les deux peuples, mais la cité resta. D’ailleurs, elle fait plusieurs kilomètres d’envergure…mais pourtant, son emplacement exact demeure un mystère, jamais un seul aventurier n’a retrouvé la cité.
Un silence s’installa. Puis System reprit :
- Une cité taillée dans la roche, faisant plusieurs kilomètres carrés…c’est pourtant facile à trouver.
- Mouais…en attendant, on est arrivé. Signala Sonic en brandissant son radar qui commençait à biper dans tout les sens.
Et effectivement, là où devrait se trouver une cité, il n’y avait que des arbres, des plantes, des buissons, la faune ambiante…un mur végétal épais se tenait devant eux.
- On le passe en force ? Demanda Sonic.
- Comme tu veux.
Pour le hérisson bleu, cela était un « oui ». Il craqua son cou et se mit en boule. Tel une moto s’apprêtant à faire un burn-out, soit un départ canon consistant à faire rouler la roue arrière en appuyant fermement sur le frein avant, la fusée bleue commençait à rouler sur elle-même à une vitesse prodigieuse. C’est qu’il allait nous sortir un spin-dash du tonnerre !

Broum !

Soudain, le sol se déroba sous les pieds du hérisson, qui tomba dans un trou peu profond. System ne put s’empêcher d’éclater de rire, tellement ce qui allait être une attaque canon d’anthologie a été réduit à néant d’une façon aussi ridicule.
- Pas de mal ?
- Nan, c’est bon…grommela l’hybride bleu en se massant la tête.
Il posa sa main sur une paroi et constata que c’était de la pierre taillée. Il remarqua aussi que le sol était trempé.
- T’as vu ça, System ?
- Ouais, attends, je regarde dans la rubrique « Trous aux parois de pierre taillées et sols trempés»…ah, je vois. Les ingénieurs de Chomustgoön étaient en avance dans leur temps quant il s’agissait de subvenir à l’hygiène de ses citoyens. Ils avaient mis en place un système ingénieux pour les eaux usagées.
- Les eaux…usagées ? Demanda le hérisson bleu avec une pointe de dégout. Sortez moi d’là ! Quoique…et si on avançait là-dedans ? Peut-être que ça nous mènerait à la cité…
- Pas envie de me salir…ça avance vers le mur végétal, ‘faut voir derrière. Allez, prends ma main.
Il hissa son ami pour ensuite se diriger vers le mur de lianes et de verdure. Sonic fit de même et posa sa main dessus, tentant de voir s’il ne pouvait la glisser derrière. En écartant quelques grosses lianes, il tomba une nouvelle fois nez-à-nez avec de la pierre.
- On a trouvé les remparts de la cité. Constata Sonic. On grimpe ?
Aussitôt dit, aussitôt fait. System prit son compagnon par la main et fit un bond monumental jusqu’à dépasser la cime des arbres et se poser sur le mur. Puis leur regard se tourna vers l’endroit où se trouvait la cité…
- Mais…il n’y a rien ?

De leur point de vue, haut –perchés, légèrement plus en hauteur que les troncs, les deux hérissons ne voyaient qu’une étendue de feuilles situées sur la cime des arbres. Rien, pas de bâtiment de pierre, de monument…
- Non…doit forcement y avoir une cité ici. Se demanda System en se grattant la tête. J’ai un doute, viens, on descend.
Les aventuriers se laissèrent tomber de l’autre côté du mur, pour cette fois-ci atterrir sur autre chose que de l’herbe.
- Ah, je préfère ça !

Totalement enfouie sous les épais feuillages des hauts arbres, la cité perdue de Chomustgoön se tenait fièrement et silencieusement. Des maisons aux grandes places, tout était fait de roche. Toutefois, de nombreux espaces étaient réservés à la verdure, et là poussaient les hauts arbres qui protégeaient la cité de la vue de tout engin volant. La ville était divisée en trois grandes zones : la première, et celle qui était la plus imposante en taille : les quartiers résidentiels, inhabités depuis des millénaires. Des cases, des maisons à deux étages grands maximum étaient regroupés de sorte à ce que les rues en deviennent labyrinthiques. Les deux hybrides évitèrent de trop s’y aventurer pour passer dans la seconde zone : les quartiers commerçants. Ces derniers regroupaient apparemment tout les commerces, surtout composés d’épiceries de l’époque, vu les fruits archi-sec qu’on retrouvait des fois par terre. On dénotait aussi de nombreuses armureries avec des instruments primaires, tel des arcs et des flèches. Un détail assez étrange attira l’attention des aventuriers. Une grande place entourée de grands escaliers accueillait une bonne dizaine de grands trous rectangulaires. Le cinquième trou avait toutefois une statue d’une entité à 6 bras qui pointait ce trou du doigt.
- Bon…rubrique « Trous rectangulaires qui sont au milieu d’une grande place et on sait pas pourquoi »…se disait System en feuilletant le manuel. Ah, voila, c’était les bains publics de la cité, et le dieu statufié, là, c’est « Tatrodbol », le dieu de la chance.
- Charmant dandy…commenta Sonic en observant la statue qui semblait porter une sorte de costard remanié pour les 6 membres du dieu, membres tenant chacun un objet qui avait un rapport avec la chance. Le visage, lui, se voulait souriant, limite crâneur, sous la chevelure coupée court. Le chapeau de l’époque, ayant des lignes assez proches des chapeaux d’aujourd’hui, donnait un certain cachet à l’allure du personnage.

Mais l’endroit qui intéressait rudement les deux hérissons était sans conteste la troisième zone, rassemblant les bâtiments qui portaient la marque des dieux anciens. Les quartiers religieux, en gros. Il y avait en fait qu’une seule énorme bâtisse, bâti en forme de « C », les nombreuses entrées se trouvant dans la courbe de la troisième lettre de l’alphabet. Au milieu de la place se trouvait une nouvelle statue, représentant un vieux barbu avec un foulard sur la tête, une sorte de cigarette à la bouche, et l’air téméraire.
- Bigboss, le dieu des dieux de Chomustgoön. Commenta System. Et ça, c’est quoi encore ?
Au pied de la statue se trouvait une sorte de table de marbre, surplombée d’une dizaine gros boutons. Sur chacun était gravé un symbole représentant un dieu.
- Bon…on doit passer là bas. Dit Sonic en jetant un œil au radar et en indiquant la direction.
Oui mais le « là-bas », il donnait droit sur une entrée bloquée par un mur où se trouvait une belle gravure. On pouvait y voir une représentation d’une bête ressemblant vaguement à un centaure, entouré d’un halo qui donnait un air fantastique à la scène. Il tenait dans ses mains une sorte de panneau représentant une flèche allant vers le haut.
- Yiouwelkom, le dieu des chemins et autres passages. Il connait le monde comme sa poche et le parcourt à une vitesse phénoménale, empruntant des passages secrets insoupçonnés du commun des mortels. ‘parait que c’est lui qui guidait les Chomustgoïens dans les rues labyrinthiques des quartiers résidentiels.
- C’est bien beau tout ça, mais on fait comment pour passer du coup ? Demanda le hérisson bleu, en jetant un regard à son compagnon, puis au mur qui se tenait devant lui.
Compagnon qui réfléchissait un instant, et se retourna soudain vers la table aperçue au pied de la statue du Bigböss auparavant.
- Bah y a le dieu sur un des boutons, là. J’presse pour voir.

Soudain, un bruit sourd. Un bruit de grosse pierre qui bougeait. Le mur gravé commençait à bouger, de la poussière millénaire commençant à s’envoler. Puis ce qui était en fait une porte coulissa vers le haut, jusqu’à enfin laisser une entrée béante, sombre, où les ténèbres régnaient en maitre.
- Je m’attendais à ça. Sourie System. Bon, je comprends le principe, ‘faut que quelqu’un reste ici pour actionner les différents mécanismes affiliés aux différents dieux.
- J’y vais. Se proposa le hérisson bleu. On utilise les communicateurs d’Espio pour communiquer, ok ?
System, en guise de réponse, sortit son propre boitier électronique de son chapeau, et le posa sur la table de marbre.
- Bonne chance.
- Pas de problème ! Lui répondit-il avec un grand sourire avant de s’enfoncer dans les méandres du passage.
System se trouvait maintenant seul. Il soupira un bon coup, légèrement inquiet, attendant patiemment que son acolyte le contacte pour lui dire ce qu’il voyait. En attendant, il effleura les gros boutons du doigt, dans un silence lourd, pesant.
Le seul bruit qui retentissait était celui d’oiseaux qui s’envolaient de leur nid posté sur les remparts de Chomustgoön. Surement un plus gros rapace qui voulait s’en prendre à eux.

- Mmhpf…j’aurais dû prendre des allumettes…grommela le hérisson en s’éclairant par la lueur que dégageait l’émeraude qu’il avait en main. Il se dirigeait dans un couloir qui débouchait soudain sur une grande salle carrée. Au beau milieu se trouvait une sorte de coupole avec un liquide dedans. Sonic s’y pencha, son nez soudain saisit par l’odeur du pétrole. Au pied de la coupole de pierre se tenait deux silex. C’était trop beau pour être vrai. Il s’en empara et les cogna entre eux pour créer de légères étincelles. Ce fut suffisant pour enflammer le tout, et une gerbe de flamme naissait soudainement, éclairant la pièce de toutes parts.
De vieilles armures jonchaient le sol. Apparemment, cet endroit a connu un passé sanglant. Sonic avait lu que les habitants de la cité ne portaient pas d’armures. Mais le clan des Emös les utilisaient en masse. Apparemment, ils avaient aussi découvert ce passage, auparavant, mais certains y sont restés…
Autour, c’était plutôt avare en décoration. Tout était centralisé sur cette bête coupole, marquée d’un sceau qui ressemblait à une goutte. Sonic prit son communicateur, le régla et l’approcha de sa bouche :
- System…tu me reçois ? Je suis dans une pièce vide. Des armures se trouvent par terre, mais sinon, rien.
- Vraiment rien ?
- Bah, si, il y a juste une grosse coupole en pierre frappée d’un sceau en forme de goutte, mais c’est tout, c’est grâce à elle que j’ai du feu…

Au bout de la ligne, le hérisson marron restait dubitatif. Une coupole de pierre ? Une goutte ? Il regarda les gravures sur les boutons et vit quelque chose qui ressemblait vaguement à une coupole. Il se rendit à la rubrique « Coupoles frappées d’un sceau » du manuel des Marmottes Juniors et chercha une coupole avec une goutte. Son visage s’éclaircit soudain quand il tomba sur l’objet de ses recherches.
- J’ai trouvé ! Cette coupole est la représentation du dieu de l’espoir « Öpe ». La lumière, soit celle que dégage le feu, est espoir. La goutte, à ce qu’il parait, c’est quand quelqu’un pleure de désespoir. Une goutte de désespoir pur ferait apparaitre le dieu. Un peu comme une étincelle.
- Et ça nous avance à quoi, de savoir tout ça ?
- Reste près de la coupole, j’appui !
Il pressa le bouton au symbole représentant une coupole et une goutte.

Dans la seconde qui suivit, Sonic fut surpris de voir que la satue commençait à s’élever. Il s’y accrocha et se laissa emmener vers le plafond qui s’ouvrait. Enfin, il déboucha sur une nouvelle salle qui s’éclairait grâce à la lumière que propageait la grosse coupole remplie de pétrole. Le hérisson afficha un sourire quand il vit des bouts de bois par terre. De quoi pouvoir allumer une torche.
La flamme parcourut la tête du bois. Bien, maintenant, cette grosse allumette allait pouvoir aider le hérisson à se diriger. D’ailleurs, il pointa sa torche sur une grande statue. Elle ressemblait à une sorte de guerrier se rapprochant de l’homo-sapien qui pointait, gros anachronisme, une épée vers le plafond. Sonic remarqua que ce même plafond était parsemé de…pointes ?
Prenant soudain conscience de la terrible utilité de ce plafond, il recula et son pied frappa quelque chose…une autre armure des Emös…trouée de partout ?
- System, je crois que j’ai un problème…

- Si tu me dis que des pics descendent du plafond, je ne te croirais pas.
- DES PICS DESCENDENT DU PLAFOND ! Beugla une voix à travers le micro du communicateur de System.
Ce dernier paniqua soudain…inconsciemment, il ouvrit le manuel à la page « Acolyte dans une pièce où un plafond avec des pics descend. »
- Sonic, qu’est-ce-que tu vois ? Demanda précipitamment le hérisson marron.
- Heu…une statue d’un guerrier…une sorte d’homme des cavernes avec une épée !
L’hybride jeta un regard rapide sur la page, et fut soulagé de trouver ce qu’il cherchait. Il se dépêcha d’appuyer sur le bouton correspondant sur la grosse table de marbre.

La statue commençait soudain à bouger. Le bras tenant l’épée lâcha soudain la garde de l’arme.
- System ! Il a juste lâché l’épée, mais le plafond continu à s’abaisser !
- Prends l’épée et regarde si la statue n’a pas un piédestal. Tu devrais pouvoir y enfoncer la lame !
Ni une ni deux, le hérisson s’empara de l’épée…

Et soudain, Knight of The Wind de Crush 40 retentit, les notes de guitare commençant à mettre l’ambiance avec la voix de Johnny Gioeili !

Nan, j’m’emporte.

Il se saisit de l’arme, et chercha une fente ou quelque chose comme ça. Effectivement, il y avait une sorte de serrure. Sonic enfonça la lame jusqu’à la garde. Puis soudain, un nouveau mécanisme, plus bruyant que celui qui abaissait le plafond, se fit entendre dans un cliquetis sourd.
Puis sans crier gare, les doigts de la main de la sculpture tenant l’épée auparavant se déplièrent, la statue se suréleva soudain, et de la main toujours tendue en l’air, s’opposa à la lente descente du plafond.
Le mécanisme infernal se bloqua sur le coup, puis une porte dérobée apparue à l’extrémité de la pièce. Sonic respira profondément. Il avait vu la mort de près sur ce coup.
- C’est qui, ce dieu ? Demanda t-il, laissant paraitre le soulagement dans son intonation de voix.
- Bon dieu, t’es vivant…soupira System à travers son communicateur. Donc…ce gars, c’est Warrior, le dieu de la guerre. D’après la légende, il a arrêté une pluie de flèches avec la paume de sa main. J’imagine que les flèches, c’est les piques du plafond. L’épée est pourtant son arme favorite, mais elle aurait pu aussi bloquer le plafond, non ?
- Euh, non…répondit Sonic en regardant l’arme. C’est aussi du bois, ça se serait brisé en deux sous la pression. Bon, je continue.
- Plus que sept boutons, mon gars, courage.

La troisième salle se distinguait des autres par le fait qu’un de ses murs était en fait des barreaux donnant sur l’extérieur, la jungle plus particulièrement. Sur la gauche de la pièce se trouvait une nouvelle statue, tenant par les deux mains une lance. Etrange, la sculpture représentait pourtant un ange des plus gracieux, des plus purs. Une arme dans les mains de cet être de paix…bizarre, jugeait le hérisson.
- Euh…Ange avec une arme qui n’a rien à foutre ici d’après toi…ah, j’ai trouvé la rubrique ! Dit System. Bon, ça se prononce Peace mais je vais éviter de te dire comment ça s’écrit, son nom. Gardien de la paix, le plus doux des dieux. Jamais une lance n’avait été faite mention.
- Etrange…se disait Sonic en s’approchant.
Soudain, en posant un pied sur une dalle, il s’enfonça légèrement…un bouton ! La porte d’entrée se referma aussitôt, et les barreaux de la pièce commençaient à baisser.
- Oups…
- Quoi ? Qu’est-ce-qu’il y a ?
- Des grosses bestioles m’attendent de l’autre côté.
En effet, attirés par le bruit des pas du hérisson lorsqu’il était rentré dans la pièce, d’énormes bêtes ressemblant à des jaguars, attendaient impatiemment que la fragile barrière entre eux et leur proie se dérobe.
- Tss, comme si j’allais me laisser faire…sourie Sonic. J’vais vous faire manger cette lance, tiens.

- Lance…lance…
System, lui, se triturait à chercher la signification de cette arme.
Peace était un non-violent. Jamais il n’a tenu une arme de sa vie, jamais il n’a frappé, tué quelqu’un. Jamais il n’a fait en sorte de donner la possibilité à quelqu’un de pouvoir faire acte de violence…mais, si cette lance est là, c’est pour faire face aux jaguars, non ?...
- Oh putain, nan, Sonic, touche pas à cette lance ! Cria soudainement System dans le microphone, tout en pressant le bouton représentant un ange sur la table.

- Heing ? Se demandait le hérisson.
Soudain, les bras de la statue se rétractèrent. Mais, bloqués par la lance, le mécanisme s’arrêta. Puis plus de bruit. Les barreaux n’étaient pas encore totalement baissés, mais ils se stoppèrent. Puis remontèrent pour refermer totalement l’accès des jaguars à leur repas.
- Plus que six épreuves…je sais pas ce que cette citée a à cacher, mais j’espère que ça en vaut la peine…dit l’hybride en se dirigeant vers une nouvelle porte dérobée qui venait de s’ouvrir. Dommage, je les aurai bien dérouillés, ces gros chats.
- Tant qu’il y a l’émeraude qu’on cherche, tu sais…

Alors, alors…cette nouvelle pièce ne disait rien qui vaille à l’Indiana Jones supersonique. En effet, comme la plupart des autres lieux visités, on retrouvait là une simple pièce vide, dénuée de toute décoration, sauf de la même gravure sur deux murs qui se faisait face. Le hérisson se mit à genoux, pour observer les morceaux de fer qui jonchaient le sol. Ce qui l’attendait était encore plus inquiétant que les jaguars.
- Des armures…totalement aplaties…
- Bon…rubrique « salle qui s’en va écraser un aventurier hybride hérisson », je cherche…répondit la voix grésillant de la radio.
- J’ai de plus en plus de mal à te capter, d’ailleurs…répondit Sonic, en se relevant.
En avançant, son pied appuya sur une nouvelle pierre qui s’enfonça légèrement dans le sol. Le hérisson ne put s’empêcher d’envoyer un juron en observant les deux gros murs gravés commencer à se rapprocher inexorablement.
- Sonic, t’as pas une gravure quelque part dans la salle ? Demanda son interlocuteur.
- Ouais, ouais, ouais ! Répondit-il précipitamment. Deux gros lards gras du ventre, on dirait deux grosses boules humaines !
- Bœuf et Bourguignon, les dieux du festin ! Mets-toi entre les deux gravures !
L’aventurier ne se fit pas prier. Il se précipita entre les deux dessins sur mur qui continuaient à se rapprocher inexorablement.

System enfonça les deux boutons de chaque dieu correspondant. Il entendit soudain un cri, et une masse qui tombait lourdement sur le sol.
- Eh, réponds-moi, ça va ?
- Oua..crr…trappe dérobée qui m’a év…té le pire.
Le hérisson chapeauté poussa un soupir de soulagement. Décidément, quels tordus ces Chomustgoïens…plus que quatre épreuves infernales, jugea t-il en comptant les boutons restants.

Crrk, et non Crac ou Crunk.

Le hérisson se retourna. Une brindille avait craqué ?
- …Il y a quelqu’un ? Appela t-il.
Aucune réponse…surement le stress, son ami était un peu dans le pétrin, et cela le rendait nerveux. Surement un bruit naturel. Il retourna à ses occupations et reprit le communicateur.

- Pas de gravure, pas d’armures, mais juste une statue qui indique la direction de la porte d’en face. Le sol est composé d’un carrelage un peu comme les échiquiers. Seulement, pas de couleur qui distingue une case d’une autre. Indiqua l’aventurier, voulant déjà préparer son équipier à chercher dans la rubrique « Statue indiquant la porte d’en face » du petit fascicule.
Juste un léger grésillement répondit au hérisson. Juste le temps de chercher toutes les indications nécessaires sur ce dieu. En attendant, Sonic fit un pas sur le carrelage qui, soudainement, se déroba.

Instinctivement, le hérisson se raccrocha au bord pour éviter de tomber dans le vide. De sa main de libre, il éclaira se qu’il pouvait y avoir en dessous de lui. L’effroi lui parcouru l’échine. Des armures étaient trouées de partout, enfoncées dans des pics de fers mortels, rouillés par un sang séché depuis longtemps.

- J’ai trouvé le piège…maugréa t-il en remontant. Bon, je vois ce qu’il me reste à faire…
L’hybride empoigna son communicateur lâché auparavant, sa torche, et respira un bon coup avant de prendre son élan.
- Crr…tu fais ?
- Je vais sauter jusqu’à la sortie en prenant de l’élan.
- Et commen…dzz…ouvres la porte ?
- Ah j’y avais pas pensé à ça…

C’est ce qu’il aurait du faire, pourtant, se disait System pour lui-même.
- Bon, j’ai trouvé. On le nomme Le Routard, c’est un dieu qui aime tout simplement voyager et guider les voyageurs. Normalement, il guide ses voyageurs à la lueur d’une torche brillant de milles feux. Elle n’a pas une torche sur elle, cette statue par hasard ?
- …on.
- Je prends ça pour un non. Regarde si tu ne peux pas mettre ta torche quelque part sur lui.


Sonic, entre les grésillements du communicateur, avait compris qu’il s’agissait d’une histoire de torche. En observant la statue, il était vrai qu’elle en était dénuée. En observant de plus près la main droite de ce grand bipède avec une sorte de sac de voyage, il remarqua qu’on pouvait introduire un bâton ou quelque chose dans le genre. C’est donc avec vigueur et force que Sonic enfonça sa grosse torche dans le trou, et que l’auteur s’exerça à écrire de façon sous-entendue.
Pas de mécanismes, pas de bruit.

Rien.

Sonic ne comprenait pas. Que faire ? Il observa autour de lui avant de reposer son regard sur le carrelage. En entrant avec sa lumière, le hérisson avait remarqué que chaque dalle n’était pas exactement à la même hauteur, mais du point de vue du Routard, cela forma un astucieux parcours. En effet, les dalles étaient surélevées de façon à ce que la lumière se reflète seulement sur la surface de quelques unes, les autres se retrouvant dans la pénombre des carrés de pierre surélevés.
Sonic eu juste à marcher sur les dalles éclairées pour gagner en sécurité la nouvelle salle.
- Plus que 3 salles. Sifflota t-il. Ah nan, une. Rectifia t-il en observant que la prochaine salle avait deux statues.

- Deux centaures jumeaux. On dirait les mêmes que le premier qui a ouvert le passage quand j’étais dehors avec toi. Décrit Sonic. La salle est totalement nue, pas de trappe, pas de plafond prêt à sortir des pics. Juste une porte, et les deux gardiens à droite à gauche.
Mais c’est avec dépit que Sonic constata que ce que lui répondait System était tout simplement intraduisible. Il allait devoir se débrouiller par lui-même cette fois. En espérant que son ami presse le bon bouton.
D’ailleurs, quelque chose se fit entendre. Un bruit sourd, puis un nouveau mécanisme. Les gardiens tendaient chacun une hache, qui, soudain, tombèrent de la paume de leur main. Puis plus rien.
- Ok…se disait le hérisson en regardant avec interrogation les haches et les statues. C’est gentil mais je fous quoi avec ?
Il s’approcha des deux armes. Elles étaient exactement pareilles. Sauf le manche…un était rond, le second rectangulaire. C’est ce dernier détail qui interloqua le hérisson.
- Et si…
Il s’approcha des deux gardiens, et regarda chacun leur main. Bingo. Dans le poing de l’un était taillé un rond, dans l’autre un rectangle. Seulement, les haches ont été interverties. Ni une ni deux, le hérisson se chargea de remettre chaque hache à son propriétaire respectif, ce qui eu pour effet de remettre chaque statue dans sa position initiale, et la porte s’ouvrit soudain.

- Enfin…lâcha t-il en observant ce qui se tenait devant lui.

Bon, les grésillements étaient accompagnés de petits bruits qui indiquaient que Sonic était vivant. System était rassuré, et espérait juste que le bouton sur lequel il avait appuyé était le bon. En effet, les deux centaures étaient le signe de l’ouverture de la porte de la richesse et de la gloire. Quant à l’autre bouton…le hérisson l’observait avec inquiétude et c’était pour cela qu’il n’avait pas appuyé dessus.

Crr…

Cette fois-ci, System fit instinctivement volte-face. Ce craquement de brindille n’était pas naturel, il en était sur.

Et sa thèse se confirma. Devant lui se tenait une grande personne. Le hérisson resta paralysé de stupeur en la reconnaissant.
- Toi ?...

Il n’eut pas le temps de formuler une autre phrase qu’il sentit une douleur à sa jambe. La cause était une seringue hypodermique qui commençait déjà sa besogne. Le hérisson avait la jambe engourdie, et cela commençait à gagner tout son corps.
- Drôle de hasard de te rencontrer ici…enfin bon. Fais de beaux rêves, System…dit calmement l’inconnu d’une voix froide, avant que tout devienne noir et que le nom du hérisson se répète comme un écho avant de s’éteindre.

Prem's, enfin, depuis le temps que j'en rêvais ! :;D:

Alors là ! C'est tout un chapitre qui fait référence à une aventure de Picsou, avoue ! :D Sisi, moi aussi, je l'ai lue, cette histoire. Une de mes préférées, d'ailleurs. T'as bien retranscrit la plupart des épreuves et salles, sérieux j'adore. J'ai noté quelques fautes d'orthographe, coup de bol pour toi, j'ai la flemme de les relever, donc ça sera pas pour cette fois-ci.

Tu peux pas savoir comme j'étais heureux de voir la suite de "Pour un ami". Actuellement, ta fic est ma préférée, ensuite t'en as d'autres, genre "Le début d'une famille" qui roxxe aussi. Mais bon, c'est dans la continuité des autres, c'est drôle, et je confirme, ce n'est pas de la grande littérature, et on voit que c'est totalement voulu. Tu te démarques des autres fics de la section de cette manière( La mienne y compris *fuit* ).

Donc, tu cherches à terminer la fic avant les vacances ?...je sais pas quoi dire, ça va me faire bizarre de ne plus avoir à attendre. T'auras qu'à en commencer une autre, si t'as le temps :D

Je me demande vraiment qui ça peut être, la personne qui a endormi System...moi je dis que c'est un gars déjà vu, même que je suis sur de savoir qui c'est, mais j'le dirai pas ! è.é Gardons le mystère pour ceux qui n'ont pas compris, voire pour moi si je fais fausse route xD

Allez, je regrette de pas pouvoir faire un plus gros commentaire, la prochaine fois, promis, je me force et je te sors un truc digne de Rekkua (Ou de sa chaussette, c'est bien aussi, de se mettre au niveau de la chaussette de Rekkua...). En attendant, je te souhaite vraiment bonne chance, ma moule adorée. :;):

Ai beaucoup aimée ce nouveau chapitre et surtout les épreuves que le hérisson bleu a du passer.

C'est vraiment digne d'un indiana Jones, ou à la Tomb Raider pour ses enigmes avec piège mortel si on trouve pas la soluce.


Pour la personne inconnu mais connue en faite qui attaque l'hérisson chapotté, crois deviner qui c'est.


N'empêche quel suspence !!!! Que va devenir Sonic sans son coéquipier?

Omega c'est pas la taille du commentaire qui compte mais le contenu :;):

 

Hello le monde.
Et oui, c'est nettement plus rapide que la dernière fois, l'attente pour le prochain chapitre. J'essai d'aller de plus en plus vite, donc je pense que le prochain chapitre sera publié dans peu de temps, au moins dans une semaine, car je commence à retrouver du temps pour écrire, et surtout que le prochain chapitre m'inspire assez.

Omega : je suis content que tu attende la suite de la fic à ce point, ensuite, tu sais, pas besoin de me sortir un truc à la rekkua, il y a déjà elle pour ça, ce qui est quand même pas mal. Ensuite, oui, ce chapitre entier est une référence totale à Picsou, j'adore Don Rosa et Carl Barks, ce sont des grands dessinateurs qui font vivre la famille Duck et Picsou comme jamais.
Bledengor : Et bien on va voir si tu penses juste à propos de cette personne qui a endormi le hérisson tout de suite :)

11 pages Words pour vous, chers amis ! Et avec de la musique, cette fois !

Chapitre XV : Ce n’était pas ma faute !

Vision d’émerveillement.

Sonic regardait avec ébahissement ce qui se tenait devant lui. Depuis des millénaires, c’était un véritable trésor, composé de joyaux, de rubis, d’émeraudes et de saphirs. Derrière la porte gardée par les deux gardiens à corps de centaure se tenaient aussi des coupoles d’or serties de diamants, des verres dans le même style et autres monts et merveilles. Que des choses qui feraient bander comme un taureau n’importe quel aventurier, surtout un gars avec un fouet, un chapeau et une musique assez ringarde en thème principal de ses films.
Le tout se trouvait dans une énorme grotte. Pas de murs taillés cette fois, que du naturel. Il faisait un froid glacial dans cette salle que la nature avait bâtie. En temps normal, il devait faire très sombre en ce lieu, mais l’émeraude que tenait Sonic dans la main compensait sa torche qu’il avait du laisser à la main du dieu Le Routard. Du coup, les rayons émient par la pierre étaient reflétés par les autres trésors, ce qui éclaira soudain la salle de mille feux, tel un arc-en-ciel de toute beauté. C’était magique. Alors c’était donc de telles merveilles que la cité gardait avec autant de précaution…
- Woah…dommage que je capte pas System d’ici…murmura le hérisson d’un air béat.
Mais il se reprit, et sortit le radar avec lequel il pouvait repérer les émeraudes. Ouais, ok, au final, il ne lui servira à rien, pas assez précis pour dire où l’émeraude du Chaos était véritablement située, parmi toutes ces pierres précieuses. Autant chercher une aiguille dans une botte de foin.
Toutefois, le hérisson n’eut pas à chercher bien loin. En effet, un peu plus loin, sur une montagne de diamants, trônait une sorte de piédestal finement sculpté. Dessus était posée la pierre d’un jaune éclatant.
Sonic se sentait pousser des ailes. Enfin, il avait réussi ! Le hérisson piqua un sprint pour se retrouver quelques microsecondes après devant le piédestal, tout en faisant voler les autres pierres ici et là. Il s’en saisi.
Puis la lumière de ses deux pierres brillèrent soudain plus intensément, comme une apothéose, mélange sublime de toutes les couleurs. L’aventurier du fermer les yeux, littéralement aveuglé par la lumière blanche.

Puis peu à peu, l’intensité baissa graduellement. Les pierres brillaient moins forts cette fois, mais juste assez pour qu’on puisse s’éclairer facilement. L’hybride entendit un bruit au loin. Une porte dérobée ? Mais pourquoi ? Il re-observa plus attentivement le piédestal. Ok, l’émeraude était posée sur un bouton. Décidément, cette cité cachait bien des surprises.
L’aventurier constata avec joie que cette porte était en fait une sortie. Des escaliers situés dans un petit couloir menaient vers la surface. C’est non sans une certaine euphorie que le hérisson s’y précipita.
Au fur et à mesure qu’il remontait, il se saisit de son communicateur. Génial, il passait !
- System, allô ? J’ai les émeraudes !
Pas de réponse.
- System ?

- Allez, réveille-toi.
Une paire de claques se fit entendre.
- Putain, Bouboule, t’as un peu abusé sur le somnifère. Et on fait comment maintenant, pour le réveiller ?
- Je sais pas.
- Ah, si, je me souviens. Observe un peu.
La voix prit une inspiration, avant de lâcher.
- Systeeeeeem ! C’est l’heure de la bouffe !

Bouffe ?

- Mmghn…sors le plat, je prépare la table, chérie…grommela le hérisson, émergeant à peine, les yeux encore aveuglés de fatigue et les idées aussi fraiches que la température d’un pays tropicale en pleine sécheresse.
- Maintenant, tu vas te réveiller pour de bon, oui ? Somma la voix d’un air presque féroce. Bouboule, de l’eau.
Aucune réponse. System entendit juste de l’eau qu’on lançait et sentit qu’on lui mouillait le visage. Le hérisson se réveilla soudain.
- Eeeeh, pas mon chapeau, mer… !
Son juron se tut soudain quand il se retrouva nez à nez avec un visage des plus familiers.
Ce pelage d’un jaune si pétant autrefois, devenu si terne. Ce visage recouvert maintenant de cicatrices, rongé par le trop plein de nicotine absorbé avec abus. Des traits maintenant tirés, marqués, durs, un cache œil sur le globe oculaire droit. Et dans l’autre, un regard mêlé d’une folie meurtrière et une haine féroce.

La haine d’un lion en cage.

- Jak…murmura le hérisson, la gorge nouée malgré lui.
- Ravi que tu te souviennes de moi, System. Cracha cette vieille connaissance.
Le prisonnier était abasourdi par ce changement. Fermement pris par chaque bras par deux gros durs, un panda peu commode et un crocodile qui était bien loin de l’allure sympathique de Vector, le hérisson ne pouvait guère bouger. Derrière ce qu’il semblait être le chef de la bande, se tenait une sorte de baleine souffrant manifestement de surpoids, d’où ce surnom si chaleureux de Bouboule. Chacun était armé d’un fusil, d’un pistolet et d’un couteau de combat, et chacun portait sur leur gilet le sigle K.A.J. Bête anagramme, il suffisait juste d’inverser les trois lettres du prénom du commandant de cette sinistre troupe, En parlant de ce commandant, System se disait intérieurement qu’il avait connu un lion chaleureux, avec une joie de vivre incroyable. Aujourd’hui, tout habillé de noir, en une sorte de tenue spécialement militaire, le roi de la savane avait perdu de sa superbe de l’époque.
- Tu sais, je suis étonné de te voir ici. Reprit le lion en regardant le captif. Je me demande si tu n’es pas ici pour le trésor de Chomustgoön. Pour le voler, j’imagine ? Pour le dilapider, alors qu’il pourrait servir une cause noble ? Comme…
Il se rapprocha du visage de System et lui susurra :
- Me donner une possibilité de donner une nouvelle vie aux habitants de Kalimda ?
Le hérisson tiqua au nom de son ancienne maison. Il osa regarder son geôlier directement dans les yeux, le défiant du regard.
- Je ne pense pas que ces braves gens seraient d’accord de rebâtir la ville avec de l’argent volé. Ni en pillant des cités. Je sais que Kalimda ne connait plus de problèmes de pauvreté aujourd’hui, tout ce que tu veux, c’est récupérer l’argent que tu pourrais retirer du soi-disant trésor qui est ici.
- Tss, toujours aussi perspicace. Effectivement, maintenant, il fait bon vivre à Kalimda, mais à quel prix ! Mais je pense que je serai largement remboursé du tribut que j’ai du payer, comme le sera le trésor que je trouverai aujourd’hui, et grâce à toi et ton nouvel ami que je n’ai pas encore la chance de connaitre…
Il sortit de sa poche le communicateur. Merde, Sonic avait du trouver l’émeraude, et doit en ce moment remonter à la surface. Espérons qu’il saura se montrer réactif. Mais ce n’était pas vraiment ça qui avait fait apparaitre cette expression de terreur sur le visage de System, mais plutôt la dernière phrase prononcée par son ex-ami.
- Tu…tu compenserais sa perte par de l’argent ?
- En attendant, ressassons le passé. J’adore ça, et je sais que tu le détestes, c’est pour ça que j’aime. Reprit Jak en faisant outre de la dernière remarque de System. Tu te souviens de ça ?
Le dénommé Bouboule prit de sa bandoulière un long colis enveloppé dans un drap noir, et le donna à Jak qui commença à le déballer avec parcimonie, un sourire malsain sur le visage.
Puis peu à peu, System commença à reconnaitre un des fusils dont était armée la police d’Asnär.
- Tu te souviens de cette arme, n’est-ce pas ?

Sonic était sur le qui-vive, observant derrière les buissons et guettant le meilleur moment pour agir.
Il était sorti de ses dédales d’escaliers derrière un arbre d’un des espaces verts de la cité. Toutefois, il avait entendu des voix, c’est donc prudemment qu’il alla rejoindre System quand il vit avec horreur toute cette troupe autour de son ami. Et surtout, son sang commençait à se glacer quand il vit avec horreur le fusil que déballait ce grand lion qui ne lui disait rien qui vaille.
- C’est à cause de ça...reprit d’ailleurs cette personne. C’EST A CAUSE DE CA QU’ELLE EST MORTE ! A CAUSE DE TOI ! Beugla t-il, la voix soudain troublée par ce qui ressemblait à…des sanglots ?
- CE N’EST PAS MA FAUTE ! Rugit le hérisson, sortant soudain de ses gonds, aussitôt calmé par une des brutes épaisses qui le tenait.
De qui parlaient-ils ? Se demandait le spectateur bleu. System avait tué quelqu’un ? Il est vrai que le hérisson marron n’a jamais été loquace sur son passé, cela l’énervait plus qu’autre chose. Sonic repensa à Amy. Est-ce qu’elle avait vraiment raison ? Lui cachait-il quelque chose ? Sonic s’en doutait depuis pas mal de temps, mais cette fois, il était bien décidé à en savoir plus. L’hybride resta en position, prêt à agir, toutefois, il allait laisser les deux personnes discuter un peu.

- Pas ta faute ? Tu te fous de moi ? Elle était si jeune et ne demandait qu’à vivre ! Pesta le lion en retenant une boule dans sa gorge. Il tint les pics de System fermement et l’obligea à regarder une photo incrustée dans un pendentif que portait Jak.
- Regarde là ! Ordonna t-il en le menaçant.
System eut beaucoup de réticence à ouvrir les yeux. Il savait ce que voulait lui montrer le lion. Mais il dut s’exécuter et observa, l’estomac noué, la photo.

Elle représentait une petite lionne. A peu près cinq, six ans. D’un jaune vif, le pelage presque d’or, et un sourire malicieux. Les yeux pétillaient de vie, de l’enfance insouciante. Elle avait une petite robe bleue, toute simple, et tenait une poupée dans ses mains.

Kimie…

(Ouah les gars, la transition de fou vers le flash-back, j’m’améliore, j’m’améliore !)

System observa le Tornado au loin, laissant les miettes de l’avis de recherche déchiré s’éparpiller dans le vent. Son visage était imperturbable. Il observa ensuite ce qu’il portait aux pieds, ce qui lui arracha un petit sourire sans conviction.
Il se retourna, et reprit son chemin vers les bidonvilles. Adossé sur un mur, Jak observait le hérisson revenir. Il applaudissait mollement, un regard un peu dédaigneux sur le visage.
- Déjà que le coup des photos, ça m’a tué…le « Mon ami », j’ai carrément fait la rupture d’anévrisme, bel hypocrite.
- Et ? Demanda le hérisson d’un air neutre.
- Tout ce qui t’intéresse, c’est ces godasses, tu te fichais bien de ce Tails et de son amitié.
- Et alors ? Il bosse plus vite, et je ne le blesse pas, je trouve ça réglo.
Un silence s’installa. Le lion observa le hérisson d’un air indigné avant de reprendre.
- Tout ça pour venger plus vite Elise…
Avant que son interlocuteur puisse répliquer quoi que ce soit, le lion lui fit dos et s’engouffra dans les bidonvilles d’un air contrarié. System, lui, restait planté là, sans rien dire. Il n’y avait rien à dire en fait…Jak avait raison. Tails n’était qu’un moyen d’accéder plus vite à Asnär, rien de plus.

Quelques jours plus tard.
Un soleil de plomb avait pris place dans le ciel de Kalimda. Rien n’avait bougé. Plus de rafles de la police depuis pas mal de temps, les habitants vacant chacun à leur petites affaires. Dans un coin dégagé, au pied du mur de la forteresse, System s’entrainait à utiliser avec plus de précision ses chaussures. Il n’était pas assez entrainé à vrai dire, en retentant l’exploit de la première fois, il constata avec douleurs, plaies et bosses que ce n’était qu’un coup de chance. Inlassablement, il sautait sur le mur, et tenta de rebondir dessus avec plus ou moins de réussite. Cela commençait à venir, et il maitrisait de mieux en mieux la détente des semelles des chaussures.
- Systeeeeeeeem ! Appela une voix fluette.
Le hérisson se réceptionna sur le sol en reconnaissant la voix de Kimie, la petite sœur de Jak. Il ouvrit ses bras en grand et prit la petite lionne dans ses bras.
- Eeeeh bien, t’as grandi toi, non ? Dit-il d’une voix enjouée, en la redéposant sur le sol. Alors, comment va ?
- Très bien, très bien. J’voulais voir tes chaussures, et y a Jak qui est venu aussi !
- Ah…
La première lettre de l’alphabet a été prononcée avec moins d’entrain. System retira son regard de la petite fille et le posa sur le lion qui restait en retrait, les bras croisés, une expression neutre sur le visage.
- …ça va ? Demanda Jak d’une voix morne.
- Ouais…
Silence. Kimie ne comprenait pas trop ce qu’il se passait et observa les deux personnes tour à tour, avec un regard interrogatif.
- ‘parait que tu y vas ce soir ? Demanda Jak.
Le hérisson acquiesça silencieusement, avant de reprendre la parole.
- Ouais. Ce soir, je vais faire ce que grand-père voulait depuis toujours. Mais ça risque de se passer avec quelques accroches de la part de la police.
- Je sais. Je m’occupe des habitants du Petit Peuple, quand tu ouvriras la porte, on fera attention. Neutralise Asnär, ça devrait faire l’affaire.
Les deux hybrides évitaient de se regarder en face. L’un regardait le ciel, l’autre la petite lionne qui était parti jouer un petit peu plus loin. « Neutraliser », quel terme bien faible alors qu’en fait, il s’agissait de bien plus que ça…
Voyant que c’était System qui l’observait en dessous de son chapeau, la petite s’approcha de lui en accourant.
- Eh, dis, dis, System. Un jour, tu m’emmèneras avec toi voler avec tes chaussures ?
Le hérisson émit un sourire, prit Kimie et la tint en dessous des épaules, en la surélevant plus haut que sa propre tête. Il répondit :
- Un jour, tu t’envoleras par tes propres ailes, sans avoir besoin de mon aide.

Derrière Kimie, le ciel était vraiment radieux…

…

Cette fois, c’était une lune dans un ciel dégagé qui avait prit place dans le ciel maintenant noir de Kalimda. Tout était silencieux, pas un bruit se faisait entendre dans les bidonvilles, la forteresse restait indéfiniment immobile…toutefois, on pouvait apercevoir une ombre qui bondissait parmi les hautes tours de la cité…

Le grand-père de System, quand il occupait le poste de la police, siégeait dans le grand commissariat. Asnär avait fait de même. Le loup blanc était assis sur un des canapés de cuir dans son fastueux bureau. Une pièce richement décorée, de ses diplômes, de coupures de journaux faisant gloire à ses faits. Des armes à longue portée, fusils, snipers, et autres engins idéals pour faire des p’tits trous, des p’tits trous, toujours des p’tits trous de seconde et première classe, étaient accrochés sur les nombreux râteliers fixés aux murs. Le loup aimait les armes, et ne se privait pas de le démontrer à tout le monde.
D’ailleurs, ce sinistre personnage semblait tracassé. Il se remémorait encore et toujours cet acte qu’il avait commit sans le vouloir. Le coup qui partait dans un bruit assourdissant, le sang qui lui gicla à la figure, le rictus de douleur qui transperçait le visage de la hérissonne.
Asnär était un connard fini, certes, mais jamais il n’avait voulu la mort d’Elise. Il restait assis, se triturant la tête de mille et une choses, les mains croisées, collées sur son front, l’hybride regardant par terre.

- Il est bizarre, le chef depuis quelques temps, nan ?
- C’est maintenant que tu me poses la question ? Depuis quelques semaines, maintenant, qu’il n’est plus que l’ombre de lui-même.
Les deux chiens armés de mitraillettes s’allumaient une cigarette tout en faisant la garde du commissariat. Bien que ce ne soit pas un bâtiment qu’on puisse prendre d’assaut impunément. Asnär avait ordonné ces tours de garde depuis qu’il était revenu du Petit Monde.
Rien ne se faisait entendre, si ce n’est les bruits de pas des deux canidés qui résonnaient dans la rue totalement déserte. Encore une nuit sans histoires à s’emmerder une nouvelle fois, visiblement.
Quoique…
- Et sinon, on n’a pas de nouvelles du fils Kilmister, là ? Demanda un des gardes en regardant alentours.
Son coéquipier ne répondit pas.
- Eh, Billy, tu m’éc…
D’abord, quelque chose qui lui frappa la figure à une vitesse assourdissante. Un craquement d’os, le cou se brisant sous le choc, puis un noir.

Tiens ?
Asnär avait cru entendre quelque chose. Dans la pénombre de son bureau, dont il avait laissé toutes les lumières éteintes, il se leva en prenant le pistolet qui était posé sur la table base face au canapé. Il se dirigea vers la grande baie vitrée derrière la table de travail et le haut dossier.  Il regarda dehors. Erf, les gardes de l’entrée ont du aller pisser. Ce soir, comme les autres, le loup avait ordonné à ses effectifs de faire des patrouilles dans toute la ville, il ne savait jamais.

Soudain, un bruit. (http://www.supload.com/listen?s=2OQqOQ)

Un corps surgit soudain du haut de la fenêtre, et se cogna avec fracas, sans toutefois briser la vitre. Instinctivement, Asnär pointa l’arme et tira en bondissant en arrière. Trois balles direct dans le buffet d’un…cadavre ?
Reprenant son souffle, le loup se rapprocha et observa en plissant les yeux. Il constata avec horreur, à travers la vitre brisée, que le corps sans vie d’un des deux gardes était pendu par le cou à une corde. Ce dernier observait son ancien chef d’un œil mort, du sang coulant de ses lèvres et de son nez.
- Bonsoir Asnär…
Prit de panique, le loup se retourna et vida le chargeur à l’aveuglette. Quand il eut vidé le tout, une masse marron fondit sur lui pour le prendre à la gorge, le désarma et le balança violement contre le mur. Le choc se fit entendre dans un son sourd et sonore. Asnär tenta de reculer, mais ne pouvait pas, dos au mur, terrorisé par ce qu’il se passait. Dans la sombre lumière que dégageait la lune se distinguait la silhouette d’un hérisson chapeauté, au regard qui ne disait rien qui vaille.

Un regard de fou.

- Attends, System, je peux t’expliquer ! Dit précipitamment le loup en tentant vainement de le repousser de sa main.
- Il n’y a rien à expliquer. Répondit-il froidement en se rapprochant. Tu n’as pas tué que Elise, mais tout ces gens lors de tes rafles meurtrières.
- C’était les riches d’en haut ! Ils me pressaient jusqu’à implosion !
- Et tu les avais dans la poche avec la presse de la cité qui est à tes pieds. Continua le hérisson en balayant la résistance désespérée de sa proie d’un coup de pied ravageur dans l’estomac. De toute façon, si ce n’était pas moi aujourd’hui, cela aurait été quelqu’un d’autre qui se serait sali les mains à ma place.
- Te salir les ?...il s’interrompit en tentant de reprendre son souffle, et comprit soudain que sa crainte la plus profonde en cet instant allait se réaliser si il ne faisait rien.
- Tu as bien compris, et quand ce sera fini, je rétablirai l’ordre en intégrant directement les gens du Petit Monde dans la forteresse. Il n’y aura que ton sang et celui de tes deux gardes, dont je me suis déjà occupé qui coulera, ce soir.
Il prit le loup par ses cheveux blancs et le traina jusqu’au bureau. Il lui explosa le nez en le cognant avec force sur la surface de la table, le canidé hurlant sous la douleur. Quelques gouttes s’écrasaient sur les dossiers ouverts, tachant les feuilles d’un rouge sang. Le hérisson lâcha sa victime qui se recrovillait par terre, et jeta un coup d’œil dans la pièce. N’y avait-il rien pour finir la besogne ?

Ah, oui…il souri d’un air malsain à la vue de la grosse baïonnette accrochée sur une mitraillette fixée sur le mur. Il arracha l’arme de son râtelier et dévissa rapidement la longue lame, et planta avec force le couteau dans le bois du bureau, la pointe vers le plafond. Puis il reprit Asnär par la tête et l’obligea à voir le sort qui l’attendait.
- System, arrête, tu n’as jamais été comme ça…implora le loup, pleurant des larmes et pissant le sang par le nez.
- C’est toi qui m’as rendu comme ça. Siffla t-il à l’oreille de sa victime. Féroce, mauvais, impitoyable, comme le joug que tu as fais subir à ceux que j’aime.
Le hérisson rapprocha graduellement la tête de sa victime de la lame, l’œil frôlant maintenant la pointe aiguisée. De son autre main, il tenait fermement les poignés du canidé, ne lui laissant pas d’échappatoires possibles.
- Mes hommes ne te laisseront jamais faire ! Ils me vengeront !
Pour toute réponse, le hérisson explosa une nouvelle fois la tête du loup sur la surface de la table, en évitant de lui enfoncer tout de suite la lame dans la caboche. Il voulait le faire souffrir, lentement et bien.
Les larmes se mêlant à son sang, Asnär commença soudain à avoir un rire nerveux en observant le couteau qui brillait à la lumière de la nuit.
- De toute façon…je sais que jamais t’osera me tuer…ehe…t’es trop bon pour ça, tu t’imposes des limites à ne pas dépasser…
- J’ai déjà tué deux de tes gardes, pour ta gouverne ! Vociféra le hérisson en rapprochant dangereusement la tête d’Asnär de la lame, celle-ci s’enfonçant légèrement dans le front du canidé.
La victime souffla de peur, et tenta de jeter un regard au hérisson.
- Et puis…ce n’est pas de cette façon qu’Elise aurait voulu que ça se termine…dit-il dans un rictus.

Soudain, plus aucun sentiment, si ce n’est la rage. Une fois dans sa vie, System ne fut plus qu’une coquille vide animée d’une fureur sanglante. Il tira soudain, avec force, la tête de sa victime, et la fondit vers la lame.
- NE !…
La lame s’enfonça dans l’œil dans une effusion de sang. Un cri déchirant se fit entendre dans tout le bâtiment.
- PARLE PAS !…
Il ramena une nouvelle fois la tête à l’œil crevé et au sang dégoulinant vers lui, et la renfonça de toutes ses forces, crevant le second œil. Le cri redoubla de puissance.
- D’ELISE !...
Nouvelle donne. Ce qui était avant un visage n’était plus qu’une chose qui pleurait tout son sang. La bouche grande ouverte de terreur et de douleur, le loup tentait de se débattre avec la force du désespoir.
- EN SON NOM !
System re-enfonça une nouvelle fois la tête, la lame transperçant cette fois-ci le crâne, le perforant littéralement, la pointe ressortant de l’autre côté, rougeoyante. A cet instant, le cri s’étouffa dans un râle. Ne s’arrêtant pas là, littéralement lancé dans sa folie meurtrière, le hérisson continua encore et encore, le sang giclant sur son corps, s’écoulant sur la table. Puis enfin, il s’arrêta, ce qu’il avait dans la main ressemblant maintenant à une sorte de bouillie organique. Il lâcha le cadavre, qui était maintenu au bureau rougeâtre par la lame enfoncée dans la boite crânienne. Le hérisson, lui, restait là, essoufflé. Littéralement baigné du sang d’Asnär, il n’y fit toutefois pas attention et s’affala sur le canapé, le salissant d’hémoglobine. Il regarda ses mains, rouges, avant de prendre son chapeau taché et l’observa un instant, en tentant de se calmer.

Dehors... (http://www.supload.com/listen?s=Yualla)

Ce soir était le grand soir. Celui où les malheurs allaient prendre fin. Les habitants du Petit Monde attendaient, patiemment, que la porte automatisée, habituellement gardée, s’ouvre, et leur donne un ticket pour ce monde qui leur était inconnu : Kalimda.
Jak était anxieux. Il était perdu dans ses pensées en tenant la main de sa petite sœur. Depuis la mort d’Elise, System avait changé. Il avait vu en ce Tails un moyen d’assouvir sa vengeance. Devenu un peu plus distant et mélancolique, mais Jak l’avait bien vu.
Depuis toujours, le hérisson en voulait au loup, il le haïssait de tout son être. Pour le lion, c’était la même chose et il ne désirait que la mort du canidé. Tout le Petit Peuple désirait sa mort. Ce n’était certes, pas très glorieux, mais il avait quand même tué beaucoup des leurs.
- Dis, pourquoi on attend ici ? Demanda Kimie à son grand frère.
Ce dernier la regarda avec un petit sourire…heureusement qu’elle n’était pas vraiment en âge de comprendre ce qu’il se passait. Il ne souhaitait que le bonheur de la petite lionne, inutile qu’elle sache que ce qui se passait ce soir s’écrivait en lettres de sang. Qu’elle ne sache pas que celui qui faisait couler cette encre rouge, c’était System.
- On va vivre mieux, Kimie ! Là où on va, ce sera mieux qu’ici. Répondit-il en se montrant rassurant.

Aussitôt après sa phrase, un bruit se fit entendre. Les portes commençaient à bouger, doucement, lourdement, dans un son lourd. Les gens des bidonvilles eurent soudain le visage rayonnant. Des « System a réussi ! » et autres « On y est ! » s’élevèrent dans la foule. Des cris de joie se firent entendre, mais pour éviter la cohue, certains s’improvisèrent gardes en passant devant et en dosant la masse de gens qui passaient par la porte.
Jak entra avec sa petite sœur, qui s’émerveilla de ce qui s’élevait face à elle.
Des jardins majestueux, des grandes tours de toutes les couleurs, des chemins de pierre...l’architecture de Kalimda avait toujours été remarquable par sa majestuosité et son épuration dans les lignes. Ce qui distinguait cette citadelle était surtout les espaces verts dédiés, les parcs qui étaient agréables, où se promener était un véritable plaisir. Des fontaines se trouvaient au milieu des parcs, l’eau s’écoulant comme une douce musique aux oreilles.

- On bouge plus ! Beugla une voix grasse.
Comme un seul homme, les habitants du Petit Monde se figèrent. Au loin, au beau milieu de la rue, deux hommes d’Asnär pointaient leur mitraillette vers la foule. L’un des deux gorilles contacta toutes les unités patrouillant avec un gros communicateur, ces forces ne tardant pas à accourir et se poster à quelques dizaines de mètres face à la masse de ce qu’ils considéraient comme des intrus.
- Retournez d’où vous venez ! Beugla un grand léopard à l’allure menaçante.
- Votre chef est mort ! C’est terminé ! Cria une voix parmi les pauvres.
Le garde observa les habitants des bidonvilles avec un regard interrogateur. Pris d’un doute, se demandant comment la porte avait pu s’ouvrir, il s’empara son gros talkie-walkie et se régla sur le canal de son chef. Il essaya de contacter le loup pendant de longues minutes et constata, nan sans une pointe d’inquiétude, qu’il n’obtenait aucune réponse.
- De toute façon…pesta le léopard, d’après les codes établis par Asnär, je suis après lui le second à disposer du commandement des forces de Kalimda. Alors, je me répète pour la dernière fois : retournez d’où vous venez, où je tire !
Mais n’étant pas d’humeur à attendre, le fou de la gâchette reprit aussitôt :
- Trop tard ! A mon commandement !
Comme un seul homme, la brigade de la mort d’Asnär pointa toutes ses mitraillettes vers les habitants du Petit Monde sans défense, qui reculèrent instinctivement. Il suffisait que le bras du léopard s’abaisse pour que l’holocauste commence.
- F…
Mais il fut aussitôt coupé dans sa phrase d’une façon plutôt brutale…

Un choc, quelque chose de dur, long, non ce n’est pas ma sainte trinité parce que l’objet est en fer, vint s’entrechoquer sur la boite crânienne du léopard qui vacilla, avant de se faire rattraper par ses coéquipiers qui se retournèrent.
Face à eux se tenait une autre masse de gens, menée par le singe Robert, brandissant des exemplaires de godes en fer spécial sensation (25 Edels/TTC hors taxe). Derrière lui se tenaient les habitants de la cité, plus exactement les classes moyennes. Beaucoup étaient armés d’armes de fortunes, toutefois, certains avaient des armes à feu en main. Les autres variaient entre fourches, battes, et autres trucs qui font mal. Chacun semblait avoir été tiré du lit, menés vers le boucan qu’avaient causé les différents protagonistes de cette nuit.
- Tant mieux que ce pédé soit mort, même en pleine citadelle, il imposait son joug digne d’un tyran ! Et vous, vous avez servi sa cause ! Clama le singe. Alors maintenant, rendez-vous, ou alors, vous partirez d’ici en plusieurs morceaux !
La petite poche de soldats était dans une grosse impasse. Ils étaient entourés des deux côtés, de l’un par des pauvres poussés à bout par la politique répressive d’Asnär, de l’autre par des habitants ayant marre de son joug. Soit ils se rendaient, soit ils passaient en force. Mais il fallait se décider, car le léopard hésitait tandis que le cercle autour de lui et ses hommes se refermait.
- Calme, ils oseront jamais porter la main sur nous…dit le chef par providence du groupe armé. Ils ne…

BAM !

- Putain, qui a tiré !? Beugla t-il en se retournant.
Et le responsable était un jaguar au bandana, respirant avec saccades. Il ne se rendait pas compte de ce qu’il venait de faire, en tirant inconsciemment dans la foule. La victime était un habitant du Petit Monde, touché au ventre, étalé à terre. Il criait de douleur tandis que son sang commençait à se répandre sur le sol.
- CONNARDS, VOUS ALLEZ LE PAYER ! Beugla Jak avant qu’un autre coup de feu, puis un troisième et quatrième, se firent entendre.

Après le calme, la sanglante tempête.

Déambulant dans les couloirs telle une ombre rouge, répandant le sang qu’il n’avait toujours pas nettoyé de son corps, System avançait sans se rendre compte de ce qu’il se passait. Il se souvenait juste qu’il avait appuyé sur le bouton de la salle de commande, actionnant l’ouverture de la porte. Mais maintenant, tant de choses se bousculaient dans sa tête.
Son grand-père, les habitants du Petit Monde, Elise, Tails, Jak, Asnär, le meurtre sauvage qu’il venait de commettre, tout ce sang qui était répandu sur son corps…c’est le regard perdu, hagard qu’il se dirigeait vers la sortie, quand soudain, son ouïe le sortit de sa torpeur.
- Des…coups de feu ?

Merde, il n’avait pas prévu ça. (http://www.supload.com/listen?s=MRFjc0)

Petit à petit, les derniers survivants de la garde d’Asnär tombaient sous le surnombre. Les balles fusaient de partout, les pauvres se cachant tant bien que mal, certains récupérant les armes sur les cadavres des victimes. Les parcs commençaient à être dévastés tandis que les morts commençaient à s’amonceler.
Des deux côtés, les pertes étaient lourdes, et Jak observait avec horreur ce qu’il se passait. Il se coucha au sol tandis qu’une salve de balles passait près de lui et de son abri de fortune, derrière un tronc. C’est seulement à terre qu’il se rendit compte que…
- Kimie ? KIMIE ?! Où es-tu ?
Dans le feu de l’action, il avait perdu sa petite sœur. Il tenta de regarder par-dessus le tronc, pour voir s’il n’apercevait pas la petite lionne. Elle était avec un petit groupe d’habitants, mais elle se fit vite délaissée par eux tandis qu’ils fuyaient, chacun pensant plus à sa propre survie qu’à sauver cette petite.
Le sang du lion ne fit qu’un tour. Sans réfléchir, plus porté par la folie d’aller porter secours à sa sœur, il bondit hors de son abri et courut de toutes ses forces vers elle. La petite lionne ne savait plus où elle était, totalement affolée, et restait sur place, les larmes aux yeux, hurlant le nom de son frère.
Soudain, une autre salve se fit entendre. Un serpent revanchard tirait dans tout ce qui bougeait, tentant d’abattre le maximum de civils. Légitime défense, d’après lui. Il prit d’abord pour cible le lion, mais, interloqué par sa course effréné, observa avant de tirer et vu quelle était la cause de sa course.
Un sourire malsain apparu sur son visage, tandis qu’il cala sa lunette à son œil, prenant pour cible la petite enfant qui avait enfin aperçue son frère. Instinctivement, elle courut vers lui.
- Bouge pas, connasse…siffla le serpent en tentant de s’appliquer.
Jak se rapprochait de sa sœur à grande allure. Voyant qu’elle était juste devant un mur lui permettant de se couvrir, il décida soudain de sauter vers elle dans un bond magistral, pour la prendre dans ses bras et l’emmener direct à l’abri.
C’est ce qu’il fit. Dans son envol, il la prit par la taille et alla glisser tout de suite avec derrière le mur.

Durant cet instant, un coup de feu s’était fait entendre.

System fut pris de terreur quant il vit ce qu’il se passait. Jamais il n’avait voulu d’un affrontement entre les habitants et la police. Trop de sang avait déjà coulé.
D’un bond prodigieux, en prenant appui du balcon d’où il se trouvait, il fondit à vitesse grand V sur la masse de pourriture qu’étaient les hommes de la police, et les embouta tel des quilles de bowling. L’éclair marron ensanglanté fut le tournant de la courte bataille, étant le seul capable de prendre les hommes entrainés d’Asnär assez rapidement au corps-à-corps. Le désordre qu’il causa dans les camps ennemis laissa l’opportunité aux habitants de prendre le dessus, et d’en finir une bonne fois pour toute.

Essoufflé, le hérisson regarda avec désarroi le calme qui s’était re-abattu dans la cité. Plus d’une soixantaine de corps jonchaient le sol, une bonne quarantaine étant l’ancienne unité des forces de la ville. Le reste était aux citoyens et nouveaux venus dans la cité. Certains étaient calmes, mais affligés, d’autres pleuraient en silence. Certains hurlaient leur désespoir et d’autres, résignaient, amoncelaient les corps dans un coin.
System marchait silencieusement, sous le regard tantôt compatissant, tantôt meurtrier des habitants du Petit Peuple. Il ne disait rien, son visage rongé par la tristesse, avant de s’adosser, assis, sur un muret. Il rentra sa tête dans ses genoux, et commença à sangloter avant que son attention soit attirée par un nouveau cri de douleur. C’est avec effroi qu’il aperçu au loin…
- Non…
Affreuse vérité... (http://www.supload.com/listen?s=3ialYL)

Il se releva aussitôt et traversa le champ de bataille pour s’assurer que ce n’était pas vrai. Mais l’hybride se stoppa aussitôt dans sa course quand il vit Jak à genoux, implorant le ciel, face à un petit corps qui perdait son sang par la tête.

Le lion, pris de violents sanglots, releva la tête et croisa son regard emplit de larmes face à celui d’un hérisson trempé de sang séché. Aussitôt, son visage se transforma en rage mêlé de tristesse, et hurla dans une voix discordante :
- TOUT CA, C’EST DE TA FAUTE ! TOUT CA, C’EST DE TA FAUTE !
Il bondit mais fut aussitôt arrêté par les personnes les plus proches, tentant de le retenir sur place.
- TU NE PENSES QU’A TE VENGER, VOILA, TU L’AS EU TA VENGEANCE ! T’ES CONTENT ? TU CROIS QUE C’EST CA QU’ELISE VOULAIT ? MEURTRIER !
Sa voix redoubla de puissance avant de s’étouffer, de s’éteindre telle une bougie se consumant. Pleurant toutes les larmes de son corps, il se laissa tomber à terre, retenu par les deux personnes qui l’avaient stoppé auparavant.
- J’vais te tuer…t’entends ? J’vais te tuer…parvenait t-il à articuler entre deux sanglots.

System commençait à voir tout les regards qui commençaient à se tourner vers lui. La gorge serrée, ne sachant quoi dire, il observa d’abord les gens qui commençaient à l’entourer avant de reporter son regard sur le corps sans vie de Kimie qui jonchait le sol. La douleur étreignit son cœur, et murmura un « désolé » avec les milles peines du monde, avant de faire soudain un bond qui l’envoya s’envoler dans les airs.
Il observa les gens qui le regardaient, lui en haut, eux en bas, et reporta son regard vers le ciel qui s’était assombri de lourds nuages. La pluie commençait à tomber.
La gravitation de ce monde voulut qu’il redescende, mais il se laissa tomber et se réceptionna maladroitement dans les bidonvilles, trébuchant, roulant à terre pour finalement s’arrêter, yeux face au ciel. Sans le remarquer, il était tombé devant la tombe d’Elise. En se relevant, il posa son regard dessus.
Peu à peu, un sourire apparu sur son visage, plus semblable à un rictus. Puis il commença à rire, comme un fou, avant de pleurer à son tour à gorge déployée. La pluie avait prit place, et le lavait du sang séché, qui coulait à terre. Il regarda vers les nuages, et cria :

- MAIS QU’EST-CE QUE J’AI FAIIIIIIIIIT ?

Le hérisson désirait plus que tout devenir sourd en cet instant. Jak s’était fait un plaisir à raconter dans les moindres détails cette tentative sanglante de faire intégrer les pauvres du Petit Monde à Kalimda. Réussie, certes, mais à quel prix ? Tant de sang versé pour rien, une folie qui n’avait pas lieu d’être. Mais plus il y repensait, plus System se dégoutait lui-même, d’avoir été aussi fou. D’avoir tué d’une façon aussi atroce son ennemi. De l’avoir tué tout court.
Mais ce qui lui faisait le plus mal aujourd’hui, c’était que Jak avait raison. Jamais Elise n’aurait cautionné ça…c’est pour ça qu’il avait fui…

C’est pour ça qu’il voulait voir Tails…lui dire…

Avant d’écrire son propre et dernier acte.

- Maintenant, je vais te faire plaisir : tu vas rejoindre cette chère Elise qui te blâmera pour toujours, de là où elle est. Et Kimie fera de même, quand elle verra qui l’aura envoyé là-haut.
Le hybride prisonnier releva la tête, hagard, sans rien dire. Il ne se rendait pas compte qu’il pleurait, encore trop anesthésié par le produit de la seringue hypodermique. Face à lui se tenait le canon du fusil

- Adieu, System Kilmister, plus grand meurtrier de Kalimda.

Ça ! Ça, c’est le genre de passage qui te prend aux tripes ! Je parle surtout du flashback. Putain, j ai adoré ! T’a pas idée *_*, les sentiments, l’action, bref tout ce qui caractérise un passage d’un roman (ouai un roman ^^) sont vachement plus approfondies par tes choix musicaux ! J’étais vraiment plongé dans le contexte. Bravo =D
Autrement moi je croyais que le lion était Asnar au début, tu m’a bien eu sur ce coup >.<
J’espère que Sonic va faire sa star dans le prochain chapitre, parce que c’est bien ce qui manque xD. Apres tout, il est le héro de la planète, un spindash, deux homing attacks, et le roi des animaux et ses potes capitulent. ^^ (faut jamais oublier que le Sonic casse du métal chaque jour avec Eggman et ses robots.)
En tout cas, Sysy est partis pour s’en prendre plein la gueule, et c'est pas bien. On en oublirait presque les clampins dans leurs vaisseaux noirs. ^^
Vivement la suite ! Hein mon popounet :P

11 pages? On dirait pas comme ça... Parce que ça se lit vite. Mwa j'ai pas mis les musiques, flemme à c't'heure-là!
Premièrement, j'sais pas comment Momo a pu pensé que c'était Asmar. Après tout, t'as parlé d'un lion, dès le début...
Deuxièmement, mwa c'est sur Kimie que j'me suis fait avoir, je me disais "encore un qui a un lien avec Elise? Sérieux il assure pas sur ce coup-là Moumoule, ça devient un peu gros :/"
Troisièmement, le coup des godes, c'était troooooooooooooop prévisible!
Passons à la scène de torture. D'jà le dialogue entre Asmar et System il était cliché <.< Par contre pour la bayonette, t'as été original sur ce coup-là.

Puis pour la suite, p'tet que Sonic sauvera System, mais ça sera pour lui en mettre plein la gueule après.
"Espèce de meurtrieeeeeer, t'as osé trainer auprès de Tails? Mais c'est pas ces types qui vont te pourrir la gueule, c'est MOI!"
Je sais vraiment pas si Sonic réagirait, ou quelqu'un d'autre interviendrait. Genre Bouboule "j'en ai marre que tu m'appelles bouboule, pov' con...". Si Sonic réagit, c'parce qu'il veut éviter les morts, en gros, parce que la justice des super héros dit que tout le monde mérite de vivre, et que si c'était pas le cas, ben Eggman, Sonic il l'aurait déjà tué, parce que lui il est pas "le plus grand meurtrier de Kalimda" (c'est à peu près tout c'qu'a entendu Sonic, rappelons-le), mais le scientifique taré terroriste mégalo qui un jour fera régner le monde sous sa tyrannie.

...
C'est ça qu'ils devraient faire pour le prochain Sonic. Un Sonic Adventure dans lequel tout le monde est réduit à l'esclavage et dans lequel Sonic n'a pu rien faire...
M'enfin remarque, c'est un peu c'qui risque d'arriver dans Sonic Chronicles 2 (si il sort, et ils ont intérêt à améliorer la difficulté, le game-play, la longueur du jeu, les musiques et le scénario, car ça laissait à désirer <.<")


Flemme de faire un long post pour ce soir, bisous, ciaow!

edit: j'te rassure, j'l'aime bien ce chapitre, hein...

J'ai lu tout ça hier, mais il était l'heure de dodo quand j'ai voulu commenter, que veux-tu, quand on a des parents attentifs à ça, on n'échappe à rien ! :;D:
Bon, je passe au chapitre. 11 pages, dis-tu ? Wow, tu poutres mon score de neuf pages, moi qu'en étais si fier *sort*. Bravo, et surtout si l'inspi te revient et que la suite...la suite arrivera vite !? *euphorisiaque même si ça veut rien dire*

Déjà, belle ambiance dans le chapitre, surement parce que tu nous mets de la zizike en fond sonore, t'as un don pour choisir les bonnes, non de djuss ! L'ambiance est parfaite, on s'y croirait presque (Avec le coup de la baïonnette qui fout les boules, surtout quand System réduit Asnär en tas de boyaux...trop gore, quoi !).

Bref, niveau ambiance, c'était bien fichu, mais au niveau style, je note des changements. Comme par exemple, l'évolution de ton style : Tu es passé de l'humour complètement déjanté qu'on adorait tant à un genre plus sobre, plus romanesque, plus dramatique, genre maintenant la fic devient gore, à quoi le prochain trip ? Du GoW version hérisson ? O_o J'ai vraiment l'impression que la grosse critique de Feurnard t'a filé un sale coup sur ton humour, et je trouve ça vraiment dommage. Bon, ouais, reste de l'humour, du très bon même, avec le coup des godes à 25 Edels xD, mais malheureusement moins présent qu'avant. *S'en va en priant pour que moumoule recommence à donf dans son humour*

La transition vers les flash-backs et le retour au présent, je crois que tu pourrais améliorer ça, parce que c'est un peu maladroit à certains moments. Tente le coup de la lumière blanche qui illumine l'esprit comme un projecteur de cinéma.

Bon, c'était le passage du Riz-de-lait, ciao ma moule, et bonne chance pour la suite ! ::):

Alors là, j'pars pendant plusieurs mois et surprise un beau chapître. Et quel suite...Oh Mon dieux!!! En lisant avec la musique de film d'horreur, le passage du meurtre, en ai eu le souffle coupé, en tremble encore...Non s'exagère juste eu le sang bien refroidie.
Alors c'était donc pour ça que le hérisson chapoté était si distant si mystérieux...
C'était horriblement bien décrit. En faite en lisant les images venaient avec...
Pourquoi ai-je regardé ce film de taré...... *_*

En tout cas toutes mes félicitations, bien décrit, y comprit les douloureux passages.

Effectivement me suis trop avancé pour le kidnappeur. En faite c'était un beau lion. Au début quand tu faisais sa description a crus que c'était le mien...XD, surtout avec la cicatrice à l'oeil.


Maintenant il me tarde de savoir qu'elle sera la réaction du héros.
En apprenant le poteau noir.

Le mystérieux hérisson chapoté va devoir s'expliquer, à mon humble avis.


Ce chapitre est bien dosé.
Bravo et bonne chance!!!!!

Et il revint, lui, ses grands sabots et sa grosse paire de...hum...

Mon fils ! : Nooon, j'ai pas idée de comment ce passage il t'a pris aux tripes *_* Tant mieux alors, c'est l'effet voulu, au moins il y a quelque chose qui passe dedans, c'est pas un pavé sans saveur qu'on lit.
Un passage qui me faisait peur, c'était "Est-ce que la fic est prévisible ?" Avec le coup de Jak qui apparait et non d'Asnär, je suis soulagé sur ce point, pourtant j'avais lancé un indice de façon assez classique. Au moins, ce bête anagramme a fait mouche.
Et bonne reprise, fiston ! Que la force soit avec twa !

Ma fe...euh... : Connaissance de longue date avec qui nous avons eu des affaires à régler, corps-à-corps.
Là, je peux me targuer de t'avoir eu ! Il est vrai que si j'avais ajouté un nouveau personnage, ça l'aurait pas fait. J'en ai déjà pas mal qui interviennent, et je crois que dans un ou deux chapitres, il va commencer à avoir de l'épuration.
Allez, bisous, mais même si tu as démenti ça, je t'ai senti assez retenue sur ec coup. Je suis sur que ce coup de gueule dans ma galerie de dessins maintenant close t'as un peu refroidi...fous moi tes gros pavés, keuwah ! J'attends de toi un gros, gros matraquage sur le fait que ma bombe à retardement que j'ai créé est hautement impossible à mettre en place pour les raisons X et Z !

Mon riz-au-lait ! : En fait, choisir une musique, tu sais, c'est tout un art. C'est de la lecture, de la relecture, et surtout : encore de la lecture !
Pour le changement de l'humour, non, Feurnard n'y est pour rien, si ce n'est juste que je m'applique un peu plus pour l'écriture. J'ai juste repensé à certaines critiques par rapport à l'humour qui a fait mouche partout, sauf dans le chapitre du prêtre qui a divisé. Là, le chapitre étant franchement tendu, un peu à la God of War comme tu dis, j'ai préféré mettre l'humour de côté le temps de ce chapitre. Donc, je te rassure, l'humour et les clins d'oeils reviennent en force dès ce chapitre, mais comme ça reste un peu tendu, ce n'est pas non plus mon fameux chapitre maudit, le numéro XIII.

Et on fini par Bledengor : Plusieurs mois ? Oô, t'étais passée où, m'enfin ?
Si ton sang s'est refroidi, c'est alors que j'ai vraiment du mal à me rendre compte de la force des mots que j'utilise. Toutefois, je te corrige : Sonic n'a pas appris le poteau noir, mais a découvert le poteau rose. Eeeeh oui, c'est pas la même chose XD

Allez, c'est parti pour 10 pages d'action !

Chapitre XVI : Bombe à retardement.

Le noir.
System fermait les yeux, résigné. Il n’attendait plus que le coup de grâce. Trop ankylosé pour agir, une nouvelle fois brisé par son passé qui refaisait surface.
Il avait toujours voulu que ça se finisse pour lui, mais il voulait s’excuser auprès de Tails avant tout. Mais il aura été rattrapé par ses actes trop vite. Tant pis. C’est malgré lui qu’il laissa paraitre un petit sourire, au moins, ce sera rapide et expéditif.

BAM

- Bon…ça y est, je suis mort. Se disait-il la seconde d’après. Ils sont où les anges ? Et même pas un petit comité d’accueil ? Ils sont chiés, dans l’au-delà quand même…
Mais il sentit deux choses. La première, c’est son corps qui tombait un court instant. La seconde, c’était un choc brutal, sentant la douleur sur son visage. Il avait percuté de la pierre. Dure, mais réelle. Toutefois, ce qui l’intriguait, c’était le bruit alentour. Des coups de feu, des bruits qui laissaient deviner qu’une bataille s’était engagée.
- Sonic…t’aurais pu te retenir sur ce coup…murmura le hérisson en entrouvrant un œil.

L’hybride supersonique usait et abusait de sa vitesse. Evitant avec facilité les balles tirées par les fous de la gâchette, les projectiles se fichaient dans les troncs d’arbres ou s’enfonçaient en morceaux dans la pierre. Le commandant de la K.A.J, unité composée en tout de quatre personnes, s’était mis de sorte à ce que chaque membre couvre les arrières des autres, dans une sorte de rond. Sonic avait pour objectif de tirer System de là et fuir avec lui, mais il fallait déjà s’occuper de ces énergumènes.
Il s’enfonça dans les fourrés et se cacha. Il avait pris une telle vitesse que Jak et ses larbins ne savaient pas où était leur ennemi.
- Dispersez vous ! Beugla le lion.
Aussitôt dit, aussitôt fait, la grosse baleine, le panda et le crocodile rechargèrent leur arme et avançaient prudemment, avec l’expérience d’anciens mercenaires. Le roi de la savane, lui, restait à proximité de System, ne faisant plus attention à ce dernier à vrai dire. Ce qui l’intéressait, c’était de descendre le hérisson bleu.
Hérisson bleu qui avait discrètement pris place sur un arbre haut-perché. Il fallait éliminer un par un les trois éléments perturbateurs avant de s’attaquer au chef de la troupe. Il espérait juste que Jak ne reporte pas l’attention sur System et l’achève. Ce dernier était semi-conscient, allongé par terre et sur le ventre. Il ne bougeait pas, et luttait pour ne pas re-sombrer dans le sommeil.
- Toi, je vais pas t’manquer…murmura le hérisson bleu en voyant le panda passer sous son arbre. L’hybride arma un spin-dash, avec la ferme intention de lui rentrer dedans avec force, conviction, puissance et ardeur (les quatre mots quand il s’agit de qualifier la performance de l’auteur au lit, au passage.)
Puis il décocha sa fameuse technique. La boule bleue descendit de son tronc en prenant immédiatement de la vitesse et percuta le panda par derrière. Les deux protagonistes s’envolèrent sous le choc et le dangereux soldat s’écrasa sur un mur…il ne se releva pas, totalement inconscient.

Le crocodile, quant à lui, avait entendu un bruit. Une sorte de choc. Il aiguisa ses sens au maximum qu’il le pouvait, cherchant le moindre bruit suspect.
Son ouïe lui signala une branche qui craqua.
Instinctivement, il se retourna et tira. En haut, en bas, dans tout les sens et plus encore, en espérant juste qu’il ait pu blesser sa cible. Le boucan causé par son fusil mitrailleur cessa. Aucun bruit, aucun gémissement. Il pesta : sa cible avait évité sa salve.
Se reconcentrant, il se retourna et re-avança prudemment, en commençant à retirer son chargeur vide, tandis que l’auteur remarquait que ça faisait quand même beaucoup de « re » dans sa phrase…
Puis soudain, une fusée bleue sortit de ses fourrés avec une mortelle vitesse. Ayant profité du temps que son adversaire recharge, Sonic lui décocha un fulgurant coup de poing dans la mâchoire, mais ce n’était pas sans compter sur la résistance naturelle du crocodile qui envoya à son tour un poing sous forme de véritable boulet.
Misant encore sur son agilité et sa rapidité, Sonic bondit et passa au dessus du poing de son adversaire. Le membre de la K.A.J regarda au dessus de lui, et vit soudain une semelle d’une godasse des années 70, modèle collector introuvable ailleurs que sur I-Bay à prix d’or, s’approcher de ses yeux, jusqu’à s’écraser sur son visage.
Pliant cette fois-ci sous le choc, le crocodile se retrouva à genoux. Il sentit une impulsion de la part de cette saloperie d’hybride, ce dernier l’utilisant comme appui. Le vif adversaire s’était envolé jusqu’à un nouveau tronc d’arbre et l’utilisa de la même façon que le visage du croco’. Mais cette fois, Sonic usa de toute la détente de ses jambes, et refusa une nouvelle fois vers son adversaire, ce dernier voyant l’hybride volant armer un coup de poing salvateur.
Puis la douleur, et le noir…

...répondant au doux nom de Mamadou, au passage.

- Murf…
Bouboule, quant à lui, restait calé sur place, ne se décidant pas à bouger, faisant totalement fi de la blague ahurissante de nullité de l’auteur. Il était situé dans une rue où se mélangeaient pierres et arbres. Un espace dégagé. Il était nettement plus à l’aise dans les grands espaces, sa surcharge pondérale ne jouant pas en sa faveur dans les endroits étroits. De plus, sa jambe de bois n’arrangeait pas les choses, le mammifère marin avait perdu sa vraie jambe il y a longtemps, lors d’une mission où une pierre lui broya son membre.
Armé d’une énorme machine-gun, cette baleine adorait les gros jouets puissants. Certes peu maniable, l’engin de mort compensait largement par sa puissance dévastatrice. Il titillait du doigt la gâchette, attendant patiemment qu’un signe suspect se fasse entendre.
Soudain, un bruit de pas. Le gros poisson se retourna lentement, pas pressée apparemment. Au bout de la rue se trouvait un hérisson bleu au regard déterminé, qui se déliait les doigts.
- Urk urk…toi, mort…
Bouboule n’était pas plus intelligent que ces jeunes gens des banlieues au langage si fleuri dont un certain Blaise Pascal s’émerveillerait de la haute teneur intellectuelle linguistique de ces personnes, mais au moins, il comprenait ce qu’on lui disait. En gros, pour lui, ‘fallait tuer ce microbe bleu. En tout cas, il pressa la gâchette sans plus attendre, et déchaina la fureur de son gros joujou.
Les balles explosèrent littéralement la pierre, et l’écorce des arbres volait sous l’impact. Le décor millénaire de cette cité se retrouvait soudain criblé de balles, dévastant la beauté et le calme qui avait régné ici durant de longues et nombreuses années. Sonic courait vers la grosse baleine tout en évitant avec grâce les projectiles. Quand la distance le lui permit, il sauta et arma un redoutable coup de pied qui alla s’écraser sur le visage du mammifère marin.
Ce dernier cessa de tirer, et resta sur place, malgré l’impact. Il n’avait pas bougé d’un pouce, si ce n’est que sa tête avait légèrement bougé. Il n’avait rien senti, et le hérisson bleu s’étonnait de voir à quel point son énorme adversaire avait encaissé le choc.
- Même pas mal. Grogna Bouboule en prenant la jambe du hérisson de sa main libre. Il le lança vers le sol, l’hybride bleu tombant avec force sur la pierre. Il put se réceptionner, mais maladroitement. Son épaule le faisait souffrir, le hérisson ayant utilisé cette partie de son corps pour éviter de tomber tête la première. Il roula par terre et se cacha derrière un bâtiment de pierres avant que la baleine le reprenne pour cible.
Sonic avait donc là un gros et lourd problème. Il n’avait pas la force nécessaire pour faire tomber son adversaire, toutefois, la lenteur de la baleine lui permettait d’arriver facilement au corps-à-corps.
Bouboule, quant à lui, restait aussi vivace qu’un mollusque avarié : figé sur place. Sur de sa force physique supérieure, il attendait juste que le hérisson se ramène pour le briser.
Puis soudain, une boule bleue déboula et fonça à vitesse grand V. La baleine n’eu toutefois pas le temps d’armer sa grosse machine-gun, Sonic ayant déjà entamé le corps-à-corps. Mais le hérisson visa la jambe de bois, seul point faible véritable de son adversaire, et la défonça telle une quille. La baleine perdit soudain pied. Profitant de cet instant, le hérisson revint à la charge et fonça sur la main armée de l’imposant mammifère. Sous le choc, ce dernière lâcha l’arme qui s’envola en l’air pour retomber en équilibre dans un premier temps sur le sol, garde à terre et canon vers le ciel. Bouboule, quant à lui, tomba en avant, mais fut soudain stoppé, le canon de l’arme s’enfonçant dans son gros ventre. Voila une béquille bienvenue. La baleine profita de cet instant pour essayer de stabiliser avec sa main le gros engin, avant de vraiment se casser la gueule à terre.
Mais Bouboule n’était pas intelligent, et sa main glissa sur la gâchette de la machine-gun.
Soudain, l’arme se remis en route, et tira à bout pourtant sur le ventre de l’animal. Les balles rentraient par le bide, mais la puissance de l’engin les faisait ressortir par le dos.
Puis quand le doigt cessa d’appuyer par mégarde sur la gâchette, la baleine s’écroula, son corps sans vie perdant son sang sur la pierre de la cité.
- Merde…pesta Sonic. Il ne voulait pas tuer son adversaire, juste l’assommer…

C’est avec une légère inquiétude que Jak attendait, adossé sur cette table de marbre aux boutons de pierre, que ses compagnons reviennent avec le corps du hérisson bleu. Il avait entendu des coups de feu qui s’étaient calmés. L’attente était insupportable, ils l’avaient eu, oui ou non ?
Le lion posa ses mains sur la table, et sentit quelque chose. Il se retourna pour observer la table. Il y avait 10 boutons, mais neuf étaient pressés. Un dernier n’avait pas été enfoncé. Se demandant pourquoi, Jak approcha sa main sur ce bouton de pierre représentant la statue du « Bigböss » qui était juste derrière.
- Ne…touche pas à ce bouton…
Le chef de la K.A.J s’arrêta brusquement. Dans le feu de l’action, il avait totalement oublié de descendre System ! Le hérisson était allongé à la droite de la table.
- Ta gueule, toi. Mais puisque tu es encore vivant, je vais te laisser la chance de voir le corps mort de ton ami, mes gars devraient pas tarder.
System eut la force d’afficher un petit sourire, et de prendre un air provocateur.
- Ehe…Sonic n’en fera qu’une bouchée de tes larbins.
- Et bien puisque c’est ça…
Le lion approcha sa main du bouton, et se régala de l’expression de son prisonnier, dont le teint fut soudain devenu livide.
- Surtout, ne fais pas ça ! Demanda le hérisson en tentant de crier sa phrase.
La main du commandant de la K.A.J s’abaissa, ce dernier affichant un large sourire mauvais. Il ne savait pas pourquoi System avait peur, mais vu que c’était le cas, c’était bon pour lui alors.

- T’as entendu System ? Touche pas ça, toi !
Une voix forte se fit entendre. Jak se retourna et prit un coup de poing en pleine figure, qu’il put encaisser du mieux qu’il pu. Le lion, après le drame de Kalimda, avait suivi un lourd entrainement dans le but de retrouver le hérisson et l’éliminer. Mais au fil de ses voyages, il devint mercenaire, histoire de gagner un peu d’argent. D’abord pour des particuliers, puis maintenant pour son propre compte. Ce qui avait fait de lui un hybride à la musculature imposante. Ce n’était pas le coup de poing d’un hérisson, aussi supersonique qu’il soit, qui allait le mettre K.O d’un seul coup.
Il répondit en prenant soudain le hérisson à la gorge, ce dernier n’ayant pas encore pris le temps de se dégager, et il le colla à la table de marbre, le tenant fermement par le cou d’une main, cherchant quelque chose avec l’autre.
Il sortit soudain un énorme couteau de militaire, le genre qu’avec, tu peux aussi bien couper du Justin Hamidou que d’autres trucs longs et durs à trancher parce que j’ai aucun exemple concret qui me vient à l’esprit, là.
Puis le couteau fondit sur la boite crânienne du hérisson, mais ce dernier décocha à temps un coup de pied dans le ventre de son adversaire. Conséquence : la lame dévia de sa trajectoire et vint rayer le marbre de  la table. Sonic profita de l’instant pour tenter de se dégager, et colla une grosse mandale au lion. Ce dernier recula, laissant son couteau tomber, mais revint aussitôt à la charge en armant à son tour un véritable boulet qui lui servait de poing. Toujours collé à sa table, encu…

…ok, je ferme la fenêtre Youpörn, ça me donne des idées…

Toujours collé à sa table, acculé (voila, c’est mieux), Sonic tenta de dévier mais pu au mieux prendre le poing avec sa main, et s’engageait maintenant dans une épreuve de force avec Jak.
Ce dernier grimaça sous l’effort, un petit rictus apparaissant sur son visage laissant apparaitre des dents aussi tranchantes que le dernier rasoir Gilet Triple Lame-Quatro-Titanium renforcée. Il savait qu’il avait l’avantage, et son frêle adversaire n’était pas assez fort pour l’empêcher de lui coller son poing dans sa face.
Sonic le savait aussi, il ne pouvait tenir, même à deux mains, la puissante pression exercée par le bras du lion. Il fallait vite trouver un moyen, sinon, c’était un Falcon-Punch dans la tronche, et la possibilité pour ce lion d’en finir.
Le hérisson, dans un mouvement rapide, résista d’une main, et de l’autre, dévia le bras de son adversaire, son gros poing allant s’encastrer dans…

Ah bah c’est ballot ça. Le dernier bouton qui n’a pas été pressé, oh zut alors ! J’avais pas prévu ça, maintenant, ‘faut que je fasse avec !

Les deux hybrides regardèrent soudain le bouton avec inquiétude. System, lui, dans son coin, craignait le pire.
Bigböss, le dernier Dieu de Chomustgoön, punissait les aventuriers trop avides de richesses. La punition allait se faire sentir. Et elle se présenta sous plusieurs formes, sinon, ce n’est pas drôle.
Lors de la conception de la cité, l’architecte de la cité, répondant au doux nom de Larry Craft, avait prévu le pire des cas. Depuis des millénaires, ses ancêtres avaient amassés un véritable trésor qui grossissait d’année en année. Ne pouvant se résigner à le laisser aux mains du premier aventurier venu, il s’enferma durant treize jours dans son atelier, parce que un, il allait avoir du boulot, et deux, treize c’est trop classe comme chiffre avec tout plein de connotations dedans.
Durant tout ce temps, le fabuleux architecte carbura à la caféine et aux péripatéticiennes pour pouvoir tenir et trouver le temps d’établir le dernier des dix pièges. La chose était simple : le mécanisme des 9 premiers boutons devait relâcher un peu la pression de la nappe phréatique située en dessous de la cité. En effet, la nappe était puissante, et il était important que la cité, réputée pour son tout-à-l’égout puisse réguler toute cette eau pour alimenter correctement les bains de la cité.
Si une personne pressait le dixième bouton, poussé par la curiosité de savoir si il pourrait toucher encore plus en pressant le dernier mécanisme, une sorte de « clé » fera totalement relâcher la pression maintenue depuis des lustres dans la cité, laissant l’eau inonder soudain toute la ville dans d’immenses gerbes d’eau, le tout provoquant la fin de Chomustgoön. Il eu l’idée en gonflant une sorte de besace en peau avec de l’eau, jusqu’à ce qu’elle explose.

Revenons au présent. Le hérisson et le lion se dégagèrent l’un de l’autre avec force, une sorte de gigantesque et inextricable machine semblant accomplir sa titanesque besogne. Chomustgoön commençait à trembler, la poussière s’élevant doucement sous ce bruit menaçant.
Puis soudain, tout s’arrêta. Une trêve fragile dans le combat opposant Sonic à Jak pris place, les deux combattants regardant chacun de tous les côtés. Rien ne se passait ?
- Qu’est ce qui se passe, System ? Demanda le hérisson, inquiet.
Son ami commençait un peu à pouvoir bouger. Il restait à terre, mais System tentait tant bien que mal à se relever. Il répondit par une réponse pas très originale en soit :
- Après le calme…la tempête.

Soudain, une sorte d’explosion. Un fracas de pierres, et de l’eau qui jaillit. Sonic regarda, horrifié par l’intelligence de l’architecte de la cité, une grande bâtisse soudain voler en éclats sous la pression meurtrière du liquide. En dessous de lui, le sol commençait à se « fissurer ». Entre les dalles de pierres commençait à jaillir de l’eau. Ici et là, un ou deux pavé commençaient à sauter comme des bouchons de champagne.  
- C’est pas fini !
Jak avait beuglé juste avant de frapper. Il voulait être sur de décocher son poing dans la tronche du hérisson avant de le prévenir. Oui je sais, c’est illogique puisqu’il sera prévenu juste au moment où il se fera frapper donc pas besoin de beugler juste après. Mais t’y penses à ces détails toi, quand t’as une cité sous tes pieds prête à sauter et que tu dois descendre deux énergumènes ?
Sonic décolla du sol pour aller s’écraser un peu plus loin. Il tapait dur, le Jak, et pensait surtout à en finir que plutôt sauver sa peau. Le hérisson se releva rapidement, avant que le lion ne puisse le rejoindre en courant et le finir à terre, puis arma son spin-dash et roula vers lui, ce dernier l’évitant avec facilité.
De toute façon, le hérisson pensait surtout à sauver System. Ce n’était pas dans sa nature de sauver ses am..

Enfin, il verrait si il re-utilisera ce terme après avoir discuté avec le hérisson chapeauté.

- L’émeraude, Sonic. Il a pris mon émeraude…
Le hérisson bleu pesta, il avait oublié ce détail. Il avait trouvé la pierre magique de cette cité en risquant sa vie, hors de question d’en perdre une maintenant ! Malgré le poids de System, Sonic usa de toute sa vitesse pour le déposer sur d’assez grosses branches d’un arbre en position surélevée. Il trouva son bonheur en trouvant un large tronc et une solide branche. Avec précaution, il piqua un sprint en tenant le blessé sur son dos, et le déposa avec toutes les précautions qu’il pouvait sur l’abri de fortune.
- Reste là, moi et ta connaissance, on doit s’expliquer.

- Lâche ! Où es-tu ? Viens te battre ! Cria Jak, ne voyant plus le hérisson bleu qui avait embarqué System. Le lion avait perdu la trace de son ennemi, et courait maintenant dans les rues de la cité encore épargnées par la bombe à retardement qui se profilait en dessous de lui. Il n’en avait rien à faire de tout ça à vrai dire. Tous ces pillages, c’était uniquement pour se payer les services de tiers personnes qui sauraient suivre à la trace le hérisson marron. Mais aucun n’était capable de le suivre correctement, tout ça à cause de ces maudites chaussures. Mais le hasard l’aida, et aujourd’hui, il était prêt à exécuter ce qu’il avait promis à lui-même quelques années auparavant.

Tuer System.

- Le lâche est ici ! Signala Sonic à l’autre bout de la rue, derrière son ennemi.
Ce dernier se retourna, et souri d’un sourire carnassier.
- Alors comme ça, c’est toi le nouveau copain de ce meurtrier de System ?! Demanda Jak d’une voix assez forte pour couvrir le grondement de l’eau en dessous de lui et dans les alentours environnants.
- Meurtrier ? J’ai entendu certes des choses, mais ce n’est pas ça qui m’intéresse. Ce que je veux, c’est deux choses.
Il tendit sa Chaos Emerald en la tenant fermement.
- Récupérer ce que tu as volé à System. Et la deuxième…savoir ce qui le lie à Tails !
Regard interrogatif envers le hérisson. Tails ? Ah, oui…
- Le petit renard…il va bien, j’espère ? Niais au possible, vraiment qu’un pauvre petit gosse qui s’illusionne d’une fausse amitié créée par ce salopard de hérisson.
- Explique-toi mieux ! Somma Sonic.
- Viens me chercher, et t’auras ta réponse ! Répondit Jak dans un air de défi, se mettant en position de combat, prêt à encaisser une autre des attaques fulgurantes de son adversaire.

Et puis soudain, en même temps que la guitare commençait son solo d’anthologie, les deux ennemis s’élancèrent, tandis qu’en arrière plan les violons commençaient à jouer les notes dramatiques sous une gerbe d’eau et une pluie de pierres qui s’envolaient de toutes parts.
Le chef d’orchestre, emporté dans son élan comme un Sonic qui armait son poing, leva sa baguette aussi haute que le pied de Jak qui s’envolait avec grâce. Mais dans un mouvement aussi fluide que cette envolée de notes entamées par les violoncelles, l’hybride bleu évita l’assaut dans un ralentit que ne renierait pas la saga Matrique. Toutefois, aussi vicieux que le batteur qui en profitait pour battre ses œufs en même temps que le rythme, le lion décolla l’autre pied et donna un coup dans le dos de notre héros.
Et le hérisson s’envola, dans un climax mélangeant aussi bien suspens, drame, douleur, deux mesures de farine et une cuillère à sucre, vers le mur d’une bâtisse où il s’écrasa lourdement, à moitié sonné, ayant sous estimé son adversaire qu’il ne pensait pas aussi vif que ça.
Dans un sourire mauvais, Jak dégaina un autre couteau de sa poche, suisse celui-là. Cette fois, le hérisson allait y passer. Il bondit sur lui, à sa merci, quand soudain…

La pression de l’eau fit carrément sauter l’emplacement exact du lion, qui se retrouva soudain projeté en l’air dans une gerbe d’eau, et de sang, la pierre qui se détacha du sol l’ayant percuté de plein fouet. Sonic en profita pour se relever et se dégager de la rue dont les pavés commençaient tout à sauter comme de vulgaires bouchons. Mais avant tout, il fallait retrouver Jak, c’est lui qui avait l’émeraude.
Le hérisson regarda en l’air et fut soudain pris de peur et de dégout.

La gerbe surpuissante avait envoyé direct le lion sur un tronc d’arbre, où une branche avait empalé le ventre de l’ennemi du hérisson. Ce dernier, n’étant pas du genre à laisser mourir ses adversaires, du moins pas intentionnellement, courut et bondit vers les hauts troncs pour tenter de dégager Jak. Quand il atteignit son objectif, le hérisson constata que son adversaire était toujours conscient, blême comme la mort.
- Ehe…t’as gagné, t’es content ? Demanda le commandant de la K.A.J avec un sourire de douleur, sa bouche laissant trainer un filet de sang.
- Tais toi, je vais te sortir de là, je suis pas du genre à…
- T’es comme ton pote le renard…trop gentil et naïf. Ne fais pas confiance à System, tu ne sais pas grand-chose sur…lui…
Ce dernier mot fut prononcé dans un dernier soupir. Le lion ferma les yeux, et son corps resta pendu, tendit qu’il tenait dans sa main la Chaos Emerald que Sonic convoitait. Restant un moment silencieux, tandis que la cité implosait de plus en plus, il regarda le cadavre un instant avant de prendre l’émeraude. Il pesa lourdement ce qui venait d’être dit, et dans sa réflexion, n’eut pas le temps de rattraper le corps qui se décrocha de sa branche. Il regarda le lion tomber dans l’eau qui commençait à engloutir la cité.

- Alors, des améliorations ?
- Beaucoup, docteur.
Amy laissa entrer Dogson dans sa petite maison, tandis que Tails restait assis, le regard vide, sur le canapé. Il tenait entre ses mains un outil de bricolage, mais de façon peu conventionnelle. Le tournevis se tenait par le manche, pas de l’autre côté.
- A chaque fois qu’il trouve un outil, il interagit avec du mieux qu’il peut. C’est mieux qu’avant où il ne réagissait pas du tout. Ajouta Amy.
- Je comprends, les effets de la drogue donnée par ces extra-terrestres à Tails commencent à se dissiper.
- Une drogue ?
- J’ai reçu cette lettre hier.
Le chien au monocle sortit de l’entre veste de son gilet rouge une lettre ouverte, portant un symbole reconnaissable entre milles.
- Aussi étonnant que cela puisse paraitre, j’ai reçu des analyses de Dr.Eggman. Commenta le médecin. Agit-il avec d’autres objets ?
- A vrai dire, non. Répondit la hérissonne en s’asseyant sur une chaise, proposant un thé à Dogson qui refusa. Il n’agit qu’aux objets qu’il connait.
- Il commence à recouvrer ses facultés. Ce n’est plus qu’une question de temps avant de retrouver le Tails qu’on connait. Commenta le médecin. Et si on faisait appel à ses souvenirs ?
Il prit une photo au hasard sur la belle cheminé de bois peinte en blanc, se posta devant le renard et lui posa délicatement la photo entre les mains.
- Vous avez pris quelle photo ? Demanda Amy, curieuse, tandis qu’elle s’avalait une gorgée de thé.
- Je sais pas. Au hasard.
- System…
Silence dans la pièce. Les deux hybrides regardèrent le patient avec des yeux ronds. Pour la première fois depuis plusieurs semaines, le jeune renard avait parlé !
- Ok, je vois de quelle photo il s’agit…

- System, on dégage d’ici ! S’exclama Sonic en rejoignant son compagnon, toujours assis sur sa branche, à moitié ankylosé.
- Mmghn…Jak, il est où ?
- Euh, je t’expliquerai ensuite, là, on doit se barrer avant que tout explose d’un coup.
En effet, il suffisait de voir le niveau qui montait. Certaines rues avaient totalement disparues, laissant place à une nappe d’eau, tandis que les pierres qui en composaient d’autres sautaient dans un « pop » caractéristique du bon vieux Château Neuf du Pape qu’on débouchait dans de grandes occasions.
Mais comparaisons vaseuses misent à part, Sonic se préparer à faire une grosse pointe de vitesse. En effet, de son arbre, il pensait prendre de l’élan avec System accroché à son dos. L’impulsion donnée, il traverserait à toute berzingue un des parcs qui composait la cité, pour rejoindre un des haut remparts, et enfin courir dessus pour atteindre le sommet et passer de l’autre côté, à l’abri.

- Ce véritable numéro de sport extrême vous est présenté aujourd’hui par nos commentateurs sportifs Didier et…euh, merde, ils sont où, Didier et Philippe ?
- Ah, ils sont coincés sur une petite route de campagne bouchonnée à cause du groupe Un, Deux, Chine qui s’est rétamé en moto.
- Et je fais comment, moi, auteur de mon état, si je n’ai pas les personnes nécessaires pour narrer ce passage du récit ?
- Tu te démerde !
L’auteur de son état, ne sachant comment faire pour narrer ce passage du récit, regarda autour de lui, tandis qu’il écrivait cette Fan-Fic dans son bureau personnel, entouré de plantureuses créatures.
C’est là qu’il vit les deux laveurs de carreaux qui frottaient avec insistance leur chiffon tout mouillés sur sa vitre.
- Tenez, vous, vous ferez l’affaire. Installez vous là, vous regardez ce qu’il y a sur l’écran, là, et vous commentez, ok ? Allez-y, moi, je note.
- Et bien, euh…salut Bob.
- Salut Robert. J’vais poser les chiffons, commence sans moi.
- Donc, nous avons donc un, euh…hérisson bleu qui cherche à se barrer de la bombe sur laquelle il est situé.
- Une bombe ? Vas-y, montre voir ! Il est par-dessus ou en dessous ?
- Nan, je ne parlais pas de ce genre de bombe.
- Holàlà, notre candidat, emportant son ami avec lui comme il le peut, pris un élan salvateur en courant sur le tronc sur lequel ils étaient perchés !
- Même que là, élancé tel qu’il est, il traverse le parc pour rejoindre le mur qui lui servira de porte de sortie.
- Vachement logique, pour un mur. Toutefois, vous noterez que au passage de notre petit ami…
- Ah, moi non, mais toi, je ne te savais pas gay.
- C’est une expression, troufion ! Je disais, au passage de notre héros, le terrain qu’il venait à l’instant de traverser explose juste après son passage.
- Quel suspense insoutenable !

Bong !

- Tu vois, j’t’avais dis, pas possible de le soutenir, ce suspense. Sonic arrivera t-il à atteindre le mur avant que le terrain décide de lui pêter à la gueule ? Attends, ‘faut que je balance une musique suspense, là ! (http://www.supload.com/listen?s=Zf10eO)
- 10 sacs sur le hérisson, et balance le son ! Chomustgoön se meurt, les bâtiments se font tous engloutir sous l’eau, et les rares quartiers encore immergés sautent petit à petit. Ce n’est plus un bouchon de champagne, c’est une sauterie organisée !
- Sois pas vulgaire, il y a des gosses qui nous regardent. Et 20 sacs qu’il n’y arrivera pas.
- Tenu ! Le hérisson bleu a quasiment atteint le mur en compagnie de son ami !
- Il ne semble pas prêt à s’arrêter pour prendre le temps de bien poser le pied et courir avec le plus d’aisance possible sur le mur !
- Normal, on cause quand même de Sonic, là ! On dirait qu’il a des ventouses aux pieds, telle une lumière bleue, il court vers sa destinée, et s’envole littéralement vers les sommets des remparts de pierres de la cité au nom d’un hymne rock emmené par la voix de Freddy Mercredi !
- Mais tu noteras que le climax s’impose maintenant ! La ville de pierres au nom de comme t’as dis juste avant, saute complètement, dans un tonnerre où des hectolitres d’eau s’entrechoquent ! Le niveau monte, et une sorte de geyser a décidé de poursuivre le hérisson bleu et l’autre chapeauté ! Cacahuètes ?
- Merci bien ! Le liquide colle aux basques des deux protagonistes, mais le sommet des remparts n’est plus très loin ! Quoi qu’il arrive après cette scène dont je ne sais pas pour toi, mais moi, je suis carrément rivé à mon fauteuil, je démissionne de mon emploi de laveurs de carreaux, et je postule pour devenir commentateur dans cette fic !
- Idem ! Le cruel et mortel ennemi qu’est ce geyser d’eau commence à gicler ses gouttes sur le dos d’un System un peu balloté il faut le dire.
- Certes, certes ! Inexorablement, l’élément est plus rapide que le hérisson bleu, mais ce dernier atteint les derniers 100 mètres.
- Visage crispé et mâchoire vissée, il se permet un petit rictus de victoire. Plus que 50 mètres !
- Plus que 20 mètres, oui ! On parle d’un hérisson supersonique, là !
- Même pas, 10 !
- Moi j’ai 7 !
- Et moi une reine. C’est ma carte la plus fort-euh !
- Laisse tomber la bataille, veux-tu ? Pris toujours dans son élan, ne semblant pas décidé à s’arrêter, le hérisson a largement dépassé le haut des remparts, et continue à s’envoler. Mais tout ce qui monte doit redescendre.
- Je ne te le fais pas dire, même qu’il entame sa descente, là, en exerçant une pirouette de toute beauté pour éviter l’assaut du geyser.
- Ils ont réussi ! La cité en elle-même n’est plus qu’une sorte d’énorme verre à whisky, les remparts servant de verre. Et tu me dois 20 sacs !
- Et merde…tiens, les v’là.
- Merci bien. C’était Bob et Robert pour « Pour Un Ami Televisions, dit PUA TV ». A vous les studios !

Tandis que les commentateurs se calmaient, les deux hérissons se laissèrent tomber dans le vide, de l’autre côté de la cité. Ils pouvaient entendre une sorte de grondement sourd, tandis que le vent sifflait dans leurs oreilles. Le hérisson bleu, dans sa chute, attrapa une liane pour stopper sa course folle. Le coup fut bien calculé, il trouva ainsi le moyen d’atterrir en douceur sur l’herbe verte et accueillante. Il posa System, essoufflé par les événements qui venaient de se produire, à la racine d’un arbre. Le hérisson bleu s’affala ensuite par terre, et sortit les trois émeraudes qu’il avait sur lui, et les observa à la lumière du soleil. Il était heureux d’avoir accomplit sa tâche avec brio, mais cette joie s’estompa très vite quand il posa le regard sur son compagnon, qui lui, affichait un grand sourire.
- T’as réussi Sonic…t’es le meilleur…dit System sur un ton chaleureux.
Il observa le hérisson marron qui réussissait à bouger un petit peu plus. Un silence s’installa. L’hybride bleu se releva, et se tint face au hérisson marron. Ce dernier sentit soudain que quelque chose n’allait pas, vu la mine grave qu’affichait Sonic.
- Il faut qu’on discute. Qu’est-ce qui s’est réellement passé avec Tails ? Demanda Sonic.

Le sourire de l’hybride marron disparut instantanément de son visage.

- Bien, bien, bien ! S’exclama Eggman avec joie. Ils sont en possession de trois émeraudes ! Knuckles en a une avec lui, une autre est dans la nature, et les deux dernières…
Il prit un instant avant de continuer sa phrase dans un soupir de lassitude.
- …sont dans l’espace aux mains de ces Dwarlords…comment les récupérer…mmh…
Le professeur se touchait la moustache, tandis que son génial cerveau fonctionnait à plein régime et à l’essence naturelle sans plomb s’il vous plait ! En effet, cette tache de récupérer ces deux pierres lui incombait. Grâce à la technologie installée dans la tête de Gamma avait permis à ce dernier de ne pas être totalement hors-circuit. Sa tête se baladait comme une araignée, et s’était accrochée à la coque d’un vaisseau Dwarlord rentrant au Dantageüle. Si Eggman pouvait essayer de récupérer un maximum d’infos quant à l’emplacement de ces pierres, ça l’arrangerait bien…mais en attendant, Gamma était terré dans le hangar des vaisseaux, vide…quoique…
- Pourtant, c’est désert à cette heure…pensa le savant, intrigué par les deux tâches thermiques qu’affichait le scanner du robot. Une longue et grande silhouette, et une toute petite, bondissante…
Tiens ? La Méchanceté ? Et ?...le docteur ne savait pas qui c’était, mais en tout cas, elle était vachement sexy, cette…
- J’en ai marre, La Débauche ! Grésilla le haut-parleur du laboratoire de l’homme œuf.
- Je te comprends. J’ai l’impression que nous sommes les deux derniers représentants des Dwarlords des temps anciens…soupira cette dernière.
Cette dernière phrase intrigua le docteur. De sa manette DuelShock 4 qu’il tenait entre ses mains expertes, Robotnik guida à pas de velours son jouet télécommandé au plus près des deux extra-terrestres.

Peut-être pourra t-il tirer de précieuses informations…