Chapitre court Katos, ééééoué, mais que veux tu.
Le coup des atomes, j'ai bien souligné qu'ils étaient totalement inconnus, sois dan l'imaginaire et dis toi que ça existe seulement dans nos rêves les plus fous ^^

Kietha, bah, suite, suite, je fais c'que j'peux °^°
Enfin bref, v'là la suite.

Owi Omega, joue les Miko et corrige moi !
Tu auras donc le droit à un Pavay césar avec ce chapitre

Et Hygualanga, ça me fais plaisir de voir un nouveau lecteur, en esperant que la suite te plaise ^^

Chapitre XVII : Un passé douloureux.

Chaud…il faisait très chaud des les quartiers du pauvre pays du Kibanu.
La population vivait difficilement, écrasée sous les lourds impôts que leurs imposaient les richissimes nababs du pays.
Aussi, ce bout de terre était disposé d’une façon assez curieuse : une énorme citadelle aux murs imprenables était entourée de nombreux bidonvilles. Les tensions étaient nombreuses entre les habitants de cette citadelle et des quartiers pauvres. Toutefois, étonnamment, les mal lotis avaient le sens des responsabilités. Là où la plupart des zones difficiles se regroupent en gang dans les autres villes pour piquer les ressources de leurs voisins dans des escarmouches sanglantes, les pauvres du Kibanu étaient pour la plupart solidaires. Ces bidonvilles délimitaient la limite de la ville, entourée d’un énorme désert brûlant.

On nommait ces quartiers « Le Petit Monde »

Dans un des bidonvilles vivait un jeune hérisson de vingt-deux ans, respecté de tous car il tenait un refuge pour les jeunes les plus démunis. En plus de sa fonction respectable, il était un des trop rares habitants de « Kalimda », la citadelle, à communiquer avec la banlieue et à ne pas rester cloîtré derrière les épais murs de pierre.  
Dans la cour d’un bâtiment carré, le hybride transportait d’un point à l’autre de lourdes caisses de vivres qu’il avait réussi à faire parvenir par diverses magouilles avec les gardiens frontaliers de la forteresse. Il déposa lourdement son bien à l’abri du soleil et s’épongea la sueur qui perlait sur sa tête.
- M’faudrait un chapeau moi…
Restant un moment assis, profitant  pour se reposer, il observa avec un petit sourire les gosses des quartiers qui s’amusaient à jouer au foot.
- 5, 6, 7 caisses…il en reste une à ramener System, non ?
- Roh s’teuplait Elise, laisse moi souffler un peu…

Elise…
C’était une hérissonne bleue dans la même tranche d’âge que System. Tenant un calepin de comptes et autres trucs administratifs, elle regardait en souriant celui qu’elle considérait comme son « ch’tit hérisson » prendre un peu de repos.
On pouvait dire que c’était une belle femme. Chaussées de bottes à la mode cow-boy, de longues jambes aux courbes généreuses étaient cachées par un jean bleu-nuit. Le strict climat tropical du Kibanu exigeant une tenue assez légère, Elise était habillée d’un bête débardeur blanc, avec un léger décolleté qui ne permettait quand même pas d’avoir une vue dégagée sur ses obu…nicho…mich…melo…enfin bref, vous m’avez compris quoi !
Ses piques étaient retenus par un petit élastique, et le tout ressortait dans une sorte d’éventail très chic. Elle avait laissé quelques mèches retomber en avant juste devant ses yeux d’un bleu foncé. Toutefois, cela ne l’empêchait guère d’avoir une vue optimale sur ce qu’il se passait devant et autour d’elle.

Mais ce qu’on remarque surtout chez elle, c’est son caractère. Elevée à la dure dans Le Petit Monde, Elise avait un tempérament de feu. Elle était, comme System, une exception dans la classe sociale du pays, mais dans l’autre sens.
Il fut un temps où existait un des seuls bienfaiteurs de Kalimda. Gaël était un ancien haut-gradé militaire qui finançait une école des quartiers riches et occupait la fonction de chef des forces armées. Il eût un jour l’idée, au grand dam des plus aisés de la citadelle, de descendre dans les bidonvilles et de scolariser de façon symbolique un enfant pauvre. Une opération qui fut bien accueillie par les plus démunis qui voyaient là l’occasion d’avoir plus tard leur propre porte parole, cultivé, qui plus est, pouvant donner voix à leur demande lors de toute décision importante dans le pays.

Cette enfant fut Elise.

Elle avait été choisie quand elle avait seulement 4 ans. Et parce que Gaël était quelqu’un au grand cœur, il n’obligeait pas la petite à rester vivre dans un milieu qui paraissait pour elle étranger. Elle pouvait retourner librement chez elle à la fin des cours, navigant entre les quartiers riches et pauvres.
C’est, deux jours après que la hérissonne ait découverte l’intérieur de ce qui était pour elle une cité imprenable, sertie d’or et d’argent, qu’elle se fit son premier ami en allant porter un petit bouquet de fleurs à Gaël, pour le remercier…enfin, c’était surtout une recommandation de ses parents, elle, considérait l’ancien militaire comme un vieux schnock.

Le vieux hérisson la remercia avec un grand sourire. Elise voulait repartir au plus vite chez elle, mais il prenait son temps le croulant !
Puis la jeune hérissonne vit un p’tit gars du même age qu’elle se cachant derrière un pot de fleurs, l’observant d’un air curieux :
- Oh, j’y pense, je ne t’ai pas présenté mon petit-fils System !
L’homme fit signe au petit hérisson marron de s’approcher. Tout penaud, il obéit timidement et se posta devant Elise, n’osant pas affronter le regard de cette fille des rues qui elle, le considérait comme un gosse de riche à première vue.
- B’jour…lâchait-elle d’un air dédaigneux.
- B…bonjour…lui répondit-il timidement.

Tel fut leur premier contact…froid pour l’un, inamical pour l’autre.

Un autre jour, la petite fille se baladait dans les quartiers riches, sous l’œil tantôt interrogateur, tantôt dégoûté des passants. Quelqu’un du Petit Monde, ici ? Rooooh…
Ses pas l’amenèrent dans un grand parc de verdure. Elle fut émerveillée par la splendeur du lieu, et s’amusait à courir sur l’herbe, slalomant entre les larges troncs de bois.
Puis elle entendit un petit rire, et se cacha derrière un arbre pour observer discrètement se qui se passait derrière. Elle vit le garçon du vieux…comment se nommait-il déjà ? C’est pourtant écrit 13 lignes au dessus m’enfin ! System !
En temps normal, Elise aurait fait outre des garçons de son âge, surtout ceux de la citadelle qui s’amusaient avec des jouets pré-fabriqués, mais le petit hérisson, lui, jouait avec un simple, long et solide élastique, tentant de créer des formes en l’enroulant autour de ses mains. Un jeu où la hérissonne excellait. Mais apparemment, ce n’était pas le cas de l’autre hybride.
Elle s’approcha par derrière pour pas que System ne la voit, et lui sauta ensuite sur le dos.
- T’es pas doué pour faire des formes, toi !
Le garçon s’immobilisa instantanément, virant au rouge pivoine et ne sachant quoi dire.
- Passe, j’vais t'montrer.
Elle prit l’élastique des mains du hérisson et fit d’un geste expert une sorte de tour qu’elle avait vu en se baladant juste avant. Silencieux, toujours de couleur tomate, System observait béat la technique de la hérissonne, qui reprit :
- Moi j’sais pas faire trop d’trucs. Mais papa il est fort à c’jeu. Tu veux qu’on aille le voir ?
- Euh…ou…oui…

Voila comment ils avaient appris à faire connaissance. Et voila aussi comment chacun s’était intégré au milieu social de l’autre. Elise continuant sa scolarité à la citadelle, System l’accompagnant ensuite, sans prévenir Gaël dans un premier temps, dans les bidonvilles pour aller voir le père de la hérissonne. Celui-ci avait accueilli ce jeune fils de riche avec bienveillance malgré leur différence sociale. Tout le quartier avait appris à le connaître, et surtout, le hérisson s’était fait une très bonne amie qui lui apprenait beaucoup de choses, et réciproquement. Elise adorait jouer à « je te tiens, tu me tiens par la barbichette » avec lui. En plus de toujours gagner, elle adorait observer ses yeux d’un or assez inhabituel mais qu’elle trouvait joli.

- Bon, j’vais la chercher ta caisse. Soupira le hybride marron en se relevant.
- Ah, au fait, t’as pas eu de problèmes pour les faire passer ici ? Depuis que grand père n’est plus là, c’est dur…
Par grand-père, Elise entendait Gaël, qu’elle considérait comme un membre de sa famille.
- Ouais…soupira System tristement en jetant un regard vague aux gosses qui jouaient au foot. Ce salopard d’Asnär m’a encore mit des bâtons dans les roues.

Asnär, voila un nom qu’il haïssait tout particulièrement. Il y a quelques années, Gaël fut atteint d’une grave maladie qui lui fut fatale. Il laissa derrière lui toute une famille en deuil, une petite fortune amassée ici et là, et un poste de chef des polices qu’il avait occupé jusqu’à la fin. C’est ce dernier détail qui divisa toutes les forces de l’ordre, police, militaires, etc : qui choisir ?
C’est justement ce même Asnär, un loup blanc, qui fut promu à cette haute place dans la hiérarchie, grâce à ses méthodes efficaces pour maintenir l’ordre dans et hors de la citadelle Des méthodes brutales, et le plus souvent à l’encontre des pauvres, qu’il considérait comme de la peste.
Paradoxalement, ce furent les forces de l’ordre qui contestèrent le plus la mise en fonction du loup, coupant radicalement avec la diplomatie dont faisait preuve Gaël. Les ¾ de tout l’effectif furent virés, le dernier quart regroupant la graine des pires pourritures des gardiens de la justice. Un nombre réduit d’hommes armés, mais qui agissaient donc de manière plus radicale.
Cette nouvelle façon de procéder suscita l’indignation dans le Petit Monde, qui tentait de plus en plus d’opérations pour mettre à mal l’unité d’élite d’Asnär. Cette dernière répondait malheureusement par le sang, de la manière la plus atroce qui soit : la chasse à l’homme, à moto, en pleins bidonvilles.
Cette dernière méthode ne suscitait étonnamment que peu d’indignation chez les riches. Ils partageaient pour la plupart les idées du loup et avaient souvent mis la pression à Gaël pour se débarrasser de ce qu’ils considéraient comme une tache dans leur belle société. Pire, ils soutenaient Asnär en versant chaque année une certaine somme pour renouveler l’équipement. Les citoyens moins aisés étaient quant à eux divisés. Une minorité adhérait réellement à l’idée de ces chasses, mais le reste devait se plier à cet état de fait : sinon, ils étaient constamment mis sous pression par la police. La plupart des citoyens de Kalimda avaient d’ailleurs déjà quitté la ville, voulant refaire leur vie ailleurs. Ce qu’avaient voulu faire les habitants du Petit Monde. Mais où partir ? Ils n’avaient guère les moyens et traverser à pieds le désert qui les entourait se soldait généralement par la mort.

- Connards de bourges…grommela le hérisson en s’esquintant le dos une dernière fois avec sa caisse. Enfin, au moins, y a de quoi bouffer pour plusieurs semaines. Bon…je peux te laisser ?
- Pas de problèmes ! Lui lança, enjouée, la hérissonne. Mon ch’tit hérisson vous a ramené pleins de bonnes choses les enfants ! Continua t-elle en appelant ces mêmes enfants. T’es sur que tu veux pas rester ?
- Sans façons, mon père a une énorme toiture à réparer, elle menace de s’écrouler à tout moment vois-tu.
- Bah, allez, pour une fois va, t’en fais tellement pour les jeunes.
Ils se firent une bise et le hérisson prit son vélo pour retourner à la citadelle, faisant un signe d’au revoir aux gosses et aux habitant du quartier qui lui rendirent son salut, et entama une montée jusqu’à l’entrée ultra-gardée de la haute citadelle aux lourds murs de pierre. Il dut encore une fois montrer, par sécurité il parait, sa carte comme quoi il était citoyen de la Kalimda. Passé la batterie de contrôle, quelle fut la désagréable surprise de voir encore le loup blanc qui l’attendait pour le narguer, comme d’hab’ quoi, et qui ne se fit pas attendre pour cracher son venin :
- Alors, l’morpion, t’es content ? T’as réussi à faire passer ta bouffe à ces crèves la faim ?
System, pour toute réponse, soupira d’exaspération et s’avança vers la rue. Le chef de la sécurité le suivait toujours :
- Mais un jour, cherche pas, t’arriveras plus à faire passer quoi que ce soit. Et y a pas que ça…
Il se pourlécha les babines et rapprocha sa bouche de l’oreille du hérisson qui avançait toujours silencieusement avec un visage crispé, et continua dans ce ton mielleux et acide.
- J’aurais aussi Elise, elle atterrira dans mon pieu plus tôt que tu ne le crois…
System s’arrêta net.

Il avait eu le malheur d’avoir Asnär dans la même classe que lui, et ce type n’avait jamais caché qu’il était rudement intéressé par Elise. Depuis toujours, il tentait de la séduire avec moult cadeaux que pouvait lui payer son véreux père, mais jamais la petite hérissonne ne lui prêta réellement attention. Quand il vit qu’elle s’était plutôt tournée vers ce ridicule petit hérisson introverti, sa haine envers System avait grandi de jour en jour. Le jour où il découvrit qu’elle partait avec celui qu’il considérait comme son rival dans le Petit Monde, le loup s’empressa de le dénoncer à Gaël qui réprimanda sévèrement son petit fils quand celui-ci fut de retour et l’empêcha de refaire de telles escapades.
La joie d’Asnär fut de courte durée quand le hérisson recommença, mais cette fois-ci avec la permission du grand-père. En effet, ce dernier avait vu assez tôt que sa descendance devenait de plus en plus extravertie en compagnie de cette fille du Petit Monde, et avait de moins en moins de difficultés à s’exprimer. Elise lui apportait quelque chose, et Gaël s’en serait voulu de le priver de ça.

- Oh que oui, je lui planterai sauvagement ma prise dans son port, et crois moi qu’elle aimera ça. Susurra le loup à l’oreille d’un hérisson dont la patience se brisa soudainement.
Sans crier gare, il lui décocha un coup de pied magistral dans les bassesses, Asnär se recrovillant soudain de douleur, sa sainte trinité mise à mal. Instinctivement, les molosses qui l’accompagnaient avaient pointé leurs armes sur System, attendant l’ordre de tirer. Toutefois, une mise à mort dans la rue avec des témoins ternirait sacrément la réputation, déjà pas mal salie, du loup. De plus, System était aussi célèbre dans la forteresse, car ses parents étaient de grands commerçants qui tenaient à eux seuls un pan de l’économie de la citadelle. La rivalité entre le fils des gérants de l’entreprise « Kilmister » et le chef des forces armées ne datait pas d’hier, et ça, tout le monde le savait.
La mort non naturelle du premier se solderait donc tout de suite par des soupçons envers le deuxième, parce que une autre chose se savait : Asnär voulait tuer System, au sens propre du terme. Mais c’était bien trop risqué, il risquerait de perdre son poste et être mis en prison pour perpet’…

Le hérisson se baissa au niveau du chef de la police qui se tenait toujours son service trois pièces, et lui lâcha d’un ton froid :
- Passe au SAV maintenant, parce que je crois qu’après ça, ta prise ne sera plus reconnue par tous les ports USB qui existent.
Sur ce, System enfourcha son vélo et se mit à pédaler doucement vers la maison de son père, se délectant des insultes vociférées par un loup qui eu pendant quelques temps une voix suraiguë.

Le lendemain, il se réveilla, toujours fourbu de la toiture qu’il eût à réparer. Il prit de quoi se restaurer pour la journée, prit son vélo et partit au kiosque à journaux. Le hérisson s’acheta « Le Globe », le dernier journal qui était un tant soit peu objectif dans ses articles. Les autres ? Rachetés par Asnär, devant tous montrer les forces de l’ordre sous un jour glorieux. C’est par cette méthode qu’il s’attira une large part de l’opinion publique.
L’hybride se pinça la lèvre quand il lit :

« Nouvelle vague de violence cette nuit.
Une sorte de commando du Petit Monde s’est fait liquider par les forces brutales du chef de la police. Quand ces massacres gratuits arrêterons t-ils ? Pouvons nous empêcher  les expéditions punitives qui dégradent de jour en jour nos relations avec le Petit Monde ? »

Merde…’fallait partir en causer à Elise de tout ça, et protéger les enfants qui auraient la mauvaise idée de se balader dans la rue le jour de cette expédition. C’est ce qu’il fit et passa une nouvelle fois les postes de sécurité pour parvenir jusqu’au refuge.
Le hérisson accrocha sa monture contre un poteau, ayant la mauvaise surprise de voir une moto des forces de l’ordre dans les parages. Son propriétaire n’était pas là, et les enfants s’amusaient à accrocher des bâtons dans les rayons des roues.
Puis un petit bruit, s’apparentant à une gifle, la porte du refuge s’ouvrant à la volée et le loup blanc sortit, sa joue endolorie, et son visage vert de rage. Il ne prêta guère attention à System, chassa les enfants en les menaçant de son bâton de police, retira les branches des rayons de ses roues et s’en alla.
Interloqué, le hérisson accouru dans la cour du refuge et vit une Elise qui s’empressait de sécher des larmes qui coulaient sur ses joues.
- Oh…tu étais là, System ? Demanda t-elle d’une voix étouffée.
- Qu’est-ce qu’il t’a encore fait ?
- A ton avis ? Des menaces, encore et toujours, j’en peux plus, je commence à craquer.
Elle s’était blottie dans les bras de son ch’tit hérisson pour se consoler, ce dernier tentant de la rassurer en passant sa main dans les piques de la hérissonne.
- Enfin bon…j’devrais pas pleurer pour si peu, surtout qu’aujourd’hui, c’est un jour spécial…
- Comment ça ?
Pas de réponse. Elise se retira des bras du hérisson et se mit à sourire en fouillant dans des cartons entreposés à côté des caisses. Puis elle sortit un petit paquet avec un ruban et le présenta à System.
- Joyeux anniversaire !
Celui qui avait maintenant 23 balais se frappa la tête, mais oui aujourd’hui c’était son anniv’ ! Comment avait-il pu l’oublier ? Maintenant c’était à son tour de se blottir dans les bras d’Elise et il la remercia du fond du cœur pour ne pas avoir oublié ce jour.
Alors, cékoi le cadeau, hein, dis, cékoicékoicékoi ?
Il déballa soigneusement le paquet pour découvrir ce qu’on lui avait offert. Et dedieu que ce cadeau était utile !

C’était un magnifique chapeau blanc, avec une bande noire autour. Tout ce qu’il fallait au hérisson qui s’était plaint de ne pas avoir de couvre-chef. Il l’essaya…parfait ! Puis Elise se cala devant lui avec un sourire amusé, et cala le chapeau de sorte à ce qu’on ne pouvait voir qu’un seul de ses yeux aux pupilles d’or.
- Al Capote est de retour, chérie ! Dicta le hérisson d’une voix Stallonienne. Crise de rire entre les deux hybrides, qui avaient oublié un tant soit peu le malheur qui les entourait. Pas pour longtemps, quand System lui parla ensuite de la nouvelle expédition punitive que préparaient les forces de l’ordre.
Elise fut anxieuse, inquiète, comme d’habitude quand Asnär et ses molosses venaient faire la chasse, mais depuis que son ami la prévenait à l’avance, ils avaient construits avec l’aide des habitants du Petit Monde différentes cachettes qui n’ont jamais été trouvées par les hommes du loup.

Et ces mêmes cachettes furent encore très efficaces. C’était un chasseur d’hommes qui revenait du Petit Monde, totalement vert de rage de n’avoir eu aucun trophée macabre. Rare était l’occasion de le narguer, mais System ne fit rien de tout ça, laissant ce canidé ruminer sa haine envers les pauvres et contre ce hérisson qui avait fait capoter ses sanguinaires plans.

- Eh System, après manger, j’ai un truc à te montrer.
Mmh ? Le hérisson terminait son assiette de pommes de terre tandis qu’il regardait Elise d’un œil interrogateur. Quelque chose à lui montrer ? Qu’est ce que ça pouvait être ?
- Je suis sure que ça te fera plaisir.
Elle avait fini cette dernière phrase avec un grand sourire, et se remit à macher son morceau de pain tout en servant de l’eau au petit écureuil qui redemandait une rasade. Ils avaient l’habitude de prendre leur déjeuner avec les gosses. Tout cela se passait dans une ambiance conviviale et ils riaient tous de bon cœur autour de quoi manger.
Pour les enfants, System était plus qu’un bienfaiteur. Certains l’appelaient grand frère, les plus petits le surnommaient Papa. Grâce à lui, ils pouvaient manger à leur faim et avaient accès à l’instruction et différents jouets pour s’amuser, comme des ballons, des cordes à sauter, etc…
- Dis grand frère ?
- Muh ? Le hybride observa le petit Didi’, le koala qui mangeait face à lui, tout en se brûlant la bouche avec une patate chaude. Elise écoutait quant à elle d’une oreille distraite ce que voulait bien lui dire le petit jeune.
- T’as déjà embrassé grande sœur ?
Le hérisson manqua de s’étrangler avec sa patate, la hérissonne se statufia en laissant échapper son couteau de sa main et observa le jeune koala avec des yeux ronds.
- Didi’ ! Termine ton assiette et cesse de poser ce genre de questions !

La table fut débarrassée, et les gosses partirent jouer au foot dans la cour du foyer. Elise appela son ch’ti hérisson du doigt, et il la suivit au premier étage. Elle l’amena dans une pièce qu’il n’avait jamais eu l’occasion de visiter, qui était toujours interdite d’accès.

La chambre de la hérissonne.
 
La pièce était composée d’un bureau de bois, d’un grand lit, d'une petite bibliothèque et d'un piano que le hérisson avait un jour retapé totalement lors d’une journée de libre. Le sol était juste habillé d’un simple tapis et le tout donnait malgré tout un ensemble assez vide. Les murs n’étaient pas décorés de quoique ce soit, si ce n’est un agrandissement d’un anniversaire d’Elise, soufflant ses bougies, ses parents applaudissant aux côtés d’un Gaël encore en pleine forme à l’époque. System était un petit gamin sur la photo, soufflant dans une langue de grand-mère qui caressait la joue de la petite hérissonne souriante.
Sur le bureau traînait pas mal de feuilles volantes qui ressemblaient à des croquis, des plans d’étranges chaussures. Projet « Chaussures de 7 lieux », en référence au nom des bottes de l’ogre du célèbre conte du Petit Poucet. Sur une feuille était notée la liste des composants, sur une autre des calculs, etc…sur une plus grosse feuille se tenait le croquis général avec toutes les annotations.
- Et bin ? Drôle de truc ça. C’est pour quoi ? Demanda System.
- Ah, r’garde pas !
Elle se précipita maladroitement sur ses feuilles et les fourras ras-la-gueule dans un tiroir qui pouvait à peine contenir tout l’amas de papier. Un silence gêné s’installa soudain dans la pièce, le hérisson se grattant la tête en détournant le regard.
- Euh…c’est sympa ta chambre…lâcha t-il timidement.
- C’t’un projet pour que les gens puissent partir d’ici en traversant rapidement le désert ! Dicta t-elle à une vitesse impressionnante, mâchant presque ses mots.  
Le hérisson écarquilla les yeux, et encore plus quand il comprit l’utilité de la chose. Ce genre de chaussures pouvait permettre de traverser le désert le plus rapidement possible par d’énormes bonds.
- Mais pourquoi ne m’en a-tu pas parlé ? J’aurais pu te fournir les pièces.
- Non…je me méfie trop d’Asnär…il aurait pu les intercepter et se demander quoi…j’en peux plus de ses chasses…disait-elle avec peine, sa voix s’étouffant peu à peu. Je veux que les gens puissent vivre loin d’ici et rebâtir leur vie ailleurs…
Attristé de voir dans quel état il avait mis son amie, System la prit dans ses bras et l’installa sur le lit, elle restant dans son étreinte.
- Calme toi, je suis désolé de t’avoir mis dans cet état…allez…tu voulais me montrer quoi ?
Elise sécha des larmes naissantes dans ses yeux et se glissa vers sa table de chevet pour sortir…un long élastique. Elle le mis devant le nez du hybride qui le reconnu aussitôt.
- Eh, mais c’est l’élastique que j’utilisais quand j’étais gosse ! Je pensais pas que je le reverrai.
- Ehe, t’as oublié un détail System…sourie t-elle. En plus d’oublier ton anniversaire, t’as oublié le jour de notre rencontre autour de cet élastique…c’est aujourd’hui !

Alors là, il était impressionné. Autant ne pas oublier la date d’anniversaire d’un ami est quelque chose de normal, mais se souvenir de la date de rencontre, avec l’élément qui a amené cette même rencontre conservé depuis plusieurs années. Alors là, chapeau bas.

- Allez, je veux voir tes progrès, mon ch’tit hérisson !
Bon, System s’y plia de bon cœur. Il se mit sur le matelas en position du lotus, le bout de ficelle élastique entre les mains. Elise se cala derrière lui, se postant sur ses épaules.
Pendant une bonne dizaine de minutes, les deux hybrides restèrent dans la même position, silencieux. Le premier démontrant son habileté au jeu de l’élastique auquel il avait fait beaucoup de progrès. La seconde cala son menton sur l’épaule du hérisson, et l’observait avec un petit sourire aux lèvres, admirant les différentes formes qui se formaient par les deux mains expertes.
- Alors, professeur, j’ai bien passé le test ? Demanda le hérisson en tournant sa tête vers celle d’Elise, qui elle-même tournait la sienne, dans l’intention de répondre.

Du coup, le hasard fit une drôle de chose.

Leurs lèvres s’effleurèrent et les deux hybrides restèrent immobiles, leurs cœurs battant soudainement la chamade. Pas un mot, mais juste un regard. Ils plongèrent chacun dans les yeux de l’autre pendant une bonne dizaine de secondes…

Et leurs bouches s’unirent.

Instant magique entre deux êtres qui savourèrent ce moment…LEUR moment. Les yeux clos, ils continuèrent longuement, System ayant depuis bien longtemps lâché l’élastique. Elise prit son visage entre les deux mains, et prit aussi les avants. Elle allongea son bien aimé, elle se mettant sur lui, et décida de lui offrir son corps en retirant son haut, puis les agrafes de son soutien-gorge. Elle prit ensuite le chapeau vissé sur la tête du hérisson avec les dents et le jeta hors du lit dans un mouvement de tête. Ils s’observèrent encore, la femme chevauchant l’homme, et commença à se glisser vers l’entrejambe d’un System qui commençait à haleter de désir.

Et c’est ainsi que, trois heures durant (si, si, vous dis-je !), des bruits suggestifs résonnaient d’une pièce où un hérisson utilisait sa grosse clé de 12 pour démonter un moteur tout chaud.

Et c’est aussi ainsi que l’auteur faisait passer un mot de révolte : sous prétexte qu’on est sur un forum grand public, on a pas le droit de décrire l’acte, sinon on dit que c’est obscène ! Mais laissez moi vous dire que labourer la terre avec son gros râteau est un geste tout à fait normal et naturel qui veut dire que les deux personnes sont en parfaite santé ! Alors halte à la censure, quand ce genre de scènes apparaît dans vos fics, écrivez !

Et System repartit chez lui, un petit sourire béat aux lèvres, son chapeau vissé sur la tête. Le temps commençait à devenir orageux et quelques gouttes tombaient déjà. C’est seulement en arrivant dans son petit appartement que le gros de la tempête éclata. Il téléphonait à ses parents pour la prochaine livraison de vivres, tout en regardant à travers la fenêtre.
La rue était vide de tout habitant, étant tous rentrés chez eux. Toutefois, l’hybride aperçut quelques motos qui traçaient rapidement la route sous la pluie battante. System avait déduit que c’était la police, ayant aperçu à travers la tempête de la pluie une sorte d’ombre blanche. Mmh…Asnär faisait des tours de garde.

Maintenant, c’est la mine grave que l’auteur vous dépose, une fois n’est pas coutume, ce lien qui accompagnera en fond sonore la suite de votre lecture...

Le lendemain, la pluie tombait toujours à grosses gouttes sur la ville. Eh bien, sacrée tempête qui s’était annoncée. Mais bon. Le hérisson prit son courage à deux mains, et enfourcha son vélo pour rouler contre vents et marées vers le Petit Monde.
Au contrôle de sécurité, il aperçu le loup blanc qui n’était plus en cet instant ce type détestable. A la vue de System, il baissa les yeux et fuyait presque. Etrange, il semblait rongé par quelque chose, comme si il s’en voulait d’avoir fait un geste pas très catholique. Il ne demanda pas son reste et le hérisson s’en alla vers le refuge.
Son cœur se serra soudainement quand sa vue se posa un attroupement devant le refuge. Un des gosses, Didi’, quand il vit System, accouru vers lui, les larmes aux yeux, et se jeta dans ses bras, le serrant très fort et pleurant de tout son soul :
- C’est…c’est…les hommes à moto…Elise…ils…
Le hérisson n’écoutait même pas l’enfant. A vrai dire, il n’entendait plus rien. Tout semblait marcher au ralenti dans un silence de mort, ayant de suite découvert l’affreuse vérité qui allait lui sauter à la figure.
Puis il s’approcha, doucement, titubant presque, laissant son deux-roues à terre, le visage figé dans une seule expression :

La Peur.

Les gens s’écartaient à son passage, tous ayant des larmes perlant sur leurs joues, se mêlant aux gouttes de la pluie de ce funeste jour. Personne n’osait dire quelque chose, le seul son que l’on pouvait entendre restait celui des sanglots étouffés accompagnant celui des gouttes venant du ciel, s’écrasant par terre.
Puis elle se tenait là, juste devant la porte du refuge. Le vieux paternel serrant la main de sa fille couchée au sol, qui le regardait d’un œil presque vitreux. Une sorte de trou sanglant avait été formé sur son ventre, et le liquide rouge se répandait sur la terre, se diluant dans l’eau.
Le temps semblait encore plus se figer quand System s’approcha, s’écroulant à côté de celle qu’il aimait. L’hybride l’observa, l’incompréhension totale se mêlant peu à peu à une tristesse, un chagrin qui vous marque à tout jamais.
Au prix d’un effort surhumain, Elise tourna la tête en direction du hérisson qui s’empressa de la prendre dans ses bras tremblants. Les larmes montèrent aux yeux du hybride marron, qui observait droit dans les prunelles de plus en plus vitreuses d’une hérissonne qui le fixait avec un léger sourire.
Une dernière phrase, très faible, inaudible de tous sauf pour System, anima les lèvres de la femme. Tremblant de tout son corps, il acquiesça à ces ultimes mots et lui répondit par un autre, unique, tout aussi inaudible pour tous, dernier secret qui restera entre eux.
Elle souleva sa main et la glissa sur la joue du hérisson pour éponger des larmes qui coulaient par cascade, main qui retomba soudainement lourdement, tout comme ses paupières qui se refermèrent…

Définitivement…

En cette pluvieuse journée, le Petit Monde était en deuil. Une femme, chère au cœur des habitants des bidonvilles du Kibanu, était partie rejoindre un certain Gaël plus tôt que prévu dans un endroit que les Mobiens aimaient nommer le Paradis.
Au milieu de la foule, un hybride chapeauté tenant le corps désormais inanimé de la défunte, hurlait de désespoir et de fureur face à un ciel qui pleurait avec lui.

Ce jour là, un hérisson perdit un être cher.

Ce jour là marqua le début de sa propre décadence.

Ce jour là…

Raaah!

C'est trop triste. La musique va bien avec la scène, j'avais l'impression d'assister à un film de cinéma!

Pour les fautes, je les laisse aux autres, parce que je suis nul en orthographe, grammaire, ect...( autant l'avouer! )

Bonne chance pour la suite!

Très émouvant, vraiment. On ressent bien la tristesse, pauvre System. En plus on apprend un bon pan de son passé, la suite prommé d'être surprenante.

Super chapitre, comme d'habitude. Sinon, y'a pas quelque minuscule (=D) référence à ton vécu dans le lieu ou se passe ce chapitre ? Car les habitants du bidonville, l'entraide et tout... =D

Mais je dois avouer, la fin m'a fait pleurer (enfin, c'est pas dur, de me faire pleurer, empathie, quand tu nous tiens...)

Bah, c'est la LIONCOM, comme d'hab =D

Edit : Sinon, OWI, sous entendu !

OK! J'suis de bonne humeur, cette correction de chapitre est à mwa! *fait craquer ses doigts*
Je me suis levée à 6h15, j'ai loupé mon DS d'SI... Et pourtant, ouais, je suis de très bonne humeur ^^ Raison? J'ai téléchargé le nouvel album de Muse, je l'ai écouté, et ça a été une très bonne thérapie! Je le trouve très bon! Plus doux que d'habitude, vu les traces de symphonie qu'il y a dessus, mais qui tourne le dos à la pop... Rolala, j'ai eu les poils qui s'dressaient, tout ça, tout ça *_* Bref, me voilà, toute euphorique, j'ai pas bu ^^ Roh j'suis super motivée, après ce chapitre, je vais ranger mes affaires *_*


Les mal lotis, na?

En plus de sa fonction respectable, il était un des trop rares habitants de « Kalimda », la citadelle, à communiquer (à moins que tu pensais vraiment à communier... sauf que ça a un sens quasi religieux) avec la banlieue et à ne pas rester cloîtré derrière les épais murs de pierre(s) (quand tu mets pierres, ça donne l'impression d'un mur grossier, fait avec un agencement de pierres cimentées... alors que quand tu dis mur de pierre, tu parles de la matière, de la pierre, ça fait plus ensemble homogène...).

Ca, j'pense que c'est un peu en trop... A mon avis, ça alourdit, le pronom réfléchi me semble peu utile, sans lui, on comprend aussi bien le sens de la phrase.


- "trucs administratives"? Bouah, tu m'en dirais autant xD Tu viens de m'apprendre que truc était un nom féminin! J'imagine que le "un" qu'on met devant truc, c'est un abus de langage, aussi ^^
- "ce qu'elle considérait"? Oh! System serait donc un objet? Chais pas, c'est vrai que c'est un hybride, mais j'aurais quand même mis par égard pour lui "celui qu'elle consiérait" :]
- "ch'ti" c'est les gens du nord :o dans le sens petit, bah c'est "ch'tit", kwa! C'pas parce qu'on bouffe des lettres que le "t" se fait la malle avec le reste!

Nan on t'as pas compris >_< *se triture les doigts* Je vois pas à quoi correspond mich >.>

Et une répétition! Et c'pas Miko qui l'a dit! "tous" "tout"... louuurd! Puis même le premier tous, même sans répétition, il est moche. T'as pas besoin de le metrte "Ses piques étaient retenus" suffit largement pour qu'on comprenne qu'ils... sont tous retenus.

Tiens! Raison de plus pour pas mettre "tous"!

Et prout! "il eût"

- accueillie
- Putain... Tu fais des phrases vraiment longues o_o (j'dis ça, mais je dois pas être mieux) rien que pour "qui voyaient" t'aurais pu mettre "voyant"... Essaie d'alterner les "qui" "que" (je sais pu comment on appelle ces trucs-là) avec des adverbes, ça fait un peu mieux, même si ça reste lourd.

"Elle avait été", j'pense que c'est mieux comme ça...

- Fuck o_o Mais, mais, mais x_x Mais pourquoi donc t'as fait ça? La virgule après le "c'est" donne l'impression que ce qui va à la suite du "c'est" c'est (...) le "sertie d'or et d'argent" qui est 300m plus loin. En fait, je vois aucune virgule utile là dedans.
- Au lieu de "ait découverte", tu devrais mettre "eût découvert", vi, deux choses pas très très bonnes sur deux mots à la suite.

Alors ça, c'est juste un avis personnel, pas de problème d'ortho ou de grammaire ni rien, c'est juste ma propre manière d'écrire qui a envie de contredire ton style! A la place de mettre "comment se nommait-il déjà?" j'aurais mis un truc pas français du temps: "comment qu'il s'appelait déjà?", pour la bonne raison qu'on a l'impression que le "comment blabla" était lié au fait que la narration se focalisait sur la manière de penser d'Elise. Et que pour entrer encore plus dans cette manière de penser, j'aurais écrit presque comme je parlais. (presque, parce que sinon ça serait "comment qui s'ap'lait, d'jà?")


"Passe j'vais t'montrer!" pour faire encore plus parlé :p Puis ouais, d'abord, pourquoi un point à la fin? J'l'aurais imaginé parlant un peu plus sèchement, alors qu'un point, ça fait limite "bah, passe, j'vais te montrer un petit peu, c'est pour t'aider..." alors que j'imaginais un "passe, j'te montre comment chuis douée et tu vas bien sentir comme t'es une grosse merde!". Eh ouais, ça crée de sacrés changements, la manière dont on ponctue la fin xD


Une fois de plus, pour encore plus bouffer les mots, vu que ça avait l'air d'être ta volonté: "Mais p'pa, l'est fort à c'jeu. T'veux qu'on aille l'voir?", bon je reconnais que le dernier "le", je le pronnoncerais >.>


s'était intégré

Encore un truc tout mélangé x_x

- C'est pas le nombre "qui agissait", mais les hommes :] Du pluriel à mettre donc!
- Le "donc" alourdit ta phrase, il pourrait très bien ne pas être là que ça signifierait la même chose.

Tu recommenes avec tes murs de pierre"s"... Aussi, à "et entama", tu devrais peut-être mettre enlever le et, mettre un point, puis un "il". V'là déjà un bon moyen de raccourcir tes phrases.

Je crois que je suis tarée, c'est absolument pas drole, mais je me suis marrée... P'tet parce que j'ai trouvé la situation absurde!

qu'il avait eu à réparer, ou qu'il eut à réparer...


blottie

dans ses pics, plutôt, nop?

Sans s. Il m'semble qu'il attendait qu'une seule réponse, en plus!

Et il traîne avec Sonic et sa clique... En sachant que le plus vieux d'entre eux, Knux, a 16 ans! Et surtout il connait bien Tails, qui lui, n'a que 8 ans x_x

Clair! Trop pas doué xD

Merci de placer un "il entre ton "et" et ton "la" de "et la remercia".

Quand j'avais demandé s'il aimait ce chapeau parce qu'on lui avait donné, tu m'avais répondu que nan >.>

Flemme de remasterisé le nom cette fois-ci? (j'dis ça parce que quand t'utilises des noms réels, d'habitude, tu changes quelques lettres...)

avait fait capoter

Boh ils en font beaucoup pour si peu >.>

T'avais la flemme de remettre des "d'"?

Elle le miT devant le nez du hybride qui le reconnuT...


sourit-elle

pas "de lotus" mais "du"

Ils pourront répondre au gosse "si, si, j'ai embrassé grande soeur!"... Alala, que c'était prévisible <.< Mais bon, c'est mignon quand même ^^ Serais-tu romantique?

Quouuuuwa? Même pas l'endormissement du mâle? Et ils ont <censuré> (quoique c'est pas un gros mot) combien de fois? A l'unisson, bien entendu? Et...

Toi d'abord >.< Tu l'as pas non plus décrit, l'acte! Mais si tu me lances le défi de faire une fic pour les + de 18 ans, tu vas voar, tu vas voar! Alors tout d'abord y aura Rouge et elle se les fera tous... Et puis Cream aussi elle y passera, mouahahahaha... Et puis...

Merde, il pleut dans un désert oO? Et au passage: "l'hybride aperçut".

la tempête de la pluie... Et le mot averse, tu connais? Ou trombe d'eau? Parce que tempête de la pluie... oO

Le hérisson prit son courage à deux mains[/quote]
Et pas autre chose... *sors* C'ta faute, c'est toi qui a parlé de certaines choses proscrites pour tout esprit mal placé en premier!

Pendant un moment, j'ai cru que c'était le nom d'un dwarlord...

avait été formé, ou s'était formé... Le passé composé s'utilise dans un texte au présent, or ton histoire, elle est un peu beaucoup très vachement pas mal au passé >.>

Oh c'est meugnoooooon :o quoique les circonstances...
Je pensais que ça serait deux... Bon, si c'est un seul, ça serait "pareil"?



Ce Jour là... Il fallait que la suite de la fic apparaisse.
...
Bien, bien, que dire de plus? Mes commentaires, je les ai fait en même temps que la correction. Quel dommage. Ah si, un dernier truc! L'avant-dernier chapitre! Celui-là a faillit me faire arracher mes cheveux. Je vais te faire un décorticage de quelques passages honteux!

... Bien sûûûûûr! Des cellules colorées! Les cellules sont colorées artificiellement par microscope, sauf que dépendant le colorant, certaines cellules apparaîtront différemment! Comme par hasard, les robots auraient réussis à créé un colorant qui distingue ces cellules des autres... Bon, et en plus je parle trop vite, puisque les cellules ne sont même pas vu au microscope, mais au scanner o_o Eggman arrive à voir et les contours de Tails et des cellules nanoscopiques? Eh bien!

Encore plus fort! Non seulement les cellules arrivent à être vus quasiment à l'oeil nu, mais en plus, elles peuvent être extraites du corps! Ben qu'est-ce qu'il attend Eggman pour tout pomper? Ca serait tellement plus simple...

Vache... Avec un microscope optique, Eggman arrive à voir de minuscules cellules! Deux atomes, c'est fou! Une cellule comporte normalement plusieurs molécules... Ca doit vraiment être de très très très gros atomes, alors! Des atomes avec des milliards (au moins) d'électrons qui tournoient autour d'un seul noyeau, parce que déjà, un atome avec 118 électrons a un rayon de 0.15 nm... Et cet atome-là n'a été synthétisé que 3 fois! Alors j'imagine pas c'que ça serait pour les soit-disant atomes de cette cellule...

Facile à dire...


Enfin bref, t'aurais du trouver autre chose que des cellules de deux atomes... Les pouvoirs magiques et manifestations fantastiques me paraissent plus convaincantes que ça! Au moins, pour les Chaos Emeralds, ils se sont pas amusés à dire que y avait un agencement cristallographique inconnu ressemblant à une structure de cubique face centrée mais sauf qu'au lieu des sites intersticiels tétraédiques que y a dans le diamant y aurait eu une forme toute nouvelle et... Ouais nan, le problème c'est que ça, ça passe encore <.< Mais là, quand même, des cellules, colorées, composées de deux atomes même pas imaginables par des scientifiques... C'est gros! Très gros!


Ah ouais, la bonne humeur du début du post c'est un peu envolée... Hm, je ne m'y connais pas beaucoup en bio, mais le peu que t'as écrit m'a alertée x_x Rah je suis plus motivée pour ranger ma chambre xD J'va lire la fic à Miko, puis après, j'vais réviser un peu les maths, et enfin dodo!

Mis à part ça, l'avant-avant-dernier chapitre était très sympa! et l'avant-avant-avant-dernier a été aussi appréciable ^^ Celui-là... Bah j'ai eu la mauvaise idée d'en faire la correction, donc moins appréciable à cause de ça. Excuse-moi de l'agressivité dont j'ai fait part à la fin, mais je juge qu'avant de faire de la pseudo-science, faut déjà se renseigner... Même si c'est une étape chiante, y a des trucs qu'existent pas qu'on peut inventer, mais quand on sait pas, bah vaut mieux pas toucher <.< Par exemple, moi ma grosse faiblesse, c'est le bois, j'arrive absolument pas à dire dans quel bois est fait telle chaise, telle table... Les arbres, les plantes, tout ça c'est ce que je connais le moins bien, et ça me limite pour les descriptions. Et toi, tu t'es jeté en plein dans de la bio, à laquelle je n'y connais rien, et apparemment tu t'y conais encore moins... Mais tout ce qui est du domaine atomique, par contre, je m'y connais un peu mieux. Enfin bref, j'vais arrêter de causer de ça, je risque de faire un exposé si je continue x_x

Peut-être pas de chapitre dans ce post (déjà ? O_o) mais juste une réponse à rekkua.

Merci !

J'ai posté cette fic pour me faire critiquer et m'en prendre plein la gueule, et là, l'objectif est plus qu'atteint. J'apprécie vraiment ce genre de commentaires qui me font bien voir mes erreurs et où je pourrai m'améliorer.

D'accord, sur le coup ça m'est légèrement resté en travers de la gorge, mais après tout, c'est pour m'aider que tu fais ça. De plus, ne t'excuse pas pour l'agressivité de la fin de ton post, je ne suis pas physicien, je ne m'y connais pas en physique-chimie, et ça se voit XD.
Ce sera l'occasion pour moi de recorriger tout ça au fur et à mesure justement, et de plus, je te préfère franche comme tu l'as toujours été.

Donc je te remercie sincèrement de ce gros pavé qui n'a pas dû être facile à écrire, et continue à m'en mettre plein la gueule pour la prochaine fois ^^

Sur ce, passe une bonne soirée.

Le but est d'en mettre Dantageüle

Tu reviens pas avec un chapitre ? Honte à toi !

Sinon, houra pour le pavé Rekkuesque

Pff enfin fini de tout lire. Et je vois que Rekkua m'a grillé la priorité pour la correction. J'aime bien l'ambiance du dernier chapitre. C'est très triste. T'as failli m'arracher une petite larme. Snif !
Par contre j'avoue que le chapitre précédent m'a beaucoup déçue. Je sais que les sciences sont loin d'être ton domaine de prédilection mais il ne faut surtout pas hésiter à demander des confirmations avant d'écrire des bêtises. ^^ Se renseigner un minimum. Personne n'a la science infuse. Lorsque tu traites un sujet qui t'est inconnu, il faut absolument se renseigner. Comparer une cellule à un atome revient à comparer une ville à une tête d'épingle. Si il est possible de voir une cellule au microscope optique, les atomes c'est impossible. (même avec un microscope électronique à balayage.)  Par contre Eggman aurait pu faire une analyse de la constitution des cellules. J'ai bien aimé l'histoire de la couleur. XD ca fait très enfantin. Les différentier par la taille, la forme ou leur fonction aurait été plus réaliste.

Au moins ca aura eu l'avantage de me faire bien rire.


Juste dans cette phrase ? ^^

Voila maintenant, j'ai la réputation de chieuse qui fait toujours des reproches sur l'écriture. Ça m'étonne pas que les jeunes membres flippent à chaque fois que je poste sur leur fic. Donc je vais suivre la mode et faire un micro com super utile. (ironique bien sûr)

Waouh ! C'est super continue, je veux la suite !!

NIAAAN Rekkua m'a devancé ! T_T
Pas ma faute aussi, j'étais en France pendant le WE ( j'habite en Belgique rappelez-vous :-) ) et j'ai donc pas pu lire...et donc encore bravo, j'aime autant ce chapitre que les autres, il mérite sa place dans cette section, comme le reste de l'histoire ! C'est beau, triste et émouvant :' (

M'ouaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa!! Non je ne suis pas décédé!
Alors, première chose.... T'ES QU'UN GROS MÉCHANT QUI M'A FAIS PLEURER ET A CAUSE DE TOI MON MASCARA A COULER!!!!!!!!!!!!!!!!!

....hum, à vrai dire, je ne me maquille pas, mais j'ai les larmes aux yeux! C'est surtout la musique qui m'a... Waw... Ça mélangé avec Ta description..... Waw.... Chapeau! Même pas! Médaille!... non, TROPHÉE!...ok bon j'arrête.....

Bref, je n'ai pas d'excuse pour le retard que j'ai, à moins que je te dise que durant l'été j'ai fait que des heures supplémentaires au travail, et ça, ce n'est pas de tout repos! Hmmp!
Si non, Super méga chapitre touchant! évidemment, je parle du dernier!..... sérieux, les autres chapitres drôle je ne m'attendais pas à ce que tu sois capable à me faire pleurer de tristesse ( baaah tu compred ce que je veux dire!) Comme tu me fais pleurer de rire!...
On dirait presque deux personnes différent! J'ai même la gorge lourde tellement ca m'a émue!... Si non, elle n'est pas morte hein? Si non c'Est lui qui hallucine? hein? Hein ? .... Bahh ok, je vais le savoir si je continue à lire -_-........ Pour les autres chapitres, je m'en souvient même plus... à oui, la superbe escapade de Eggman, j'ai que trop RI! C'était super! j'ai vraiment adoré!...

Bon, pas super constructif mon commentaire aujourd'hui...... juste encourageant... enfin, j'crois..... si non, je dit pareil que Omega! Ta fic mérite haut la main dans cette section! ( si seulement il existait un best-of pour les best-of..... ou les auteurs/best-of.... Ok je dis n'importe quoi!)

Allez, bonne continuation, je ne lâche pas même si je suis absente pendant un long moment ^^'.....

T'as tout à fait raison ! Et après ça, un best-of pour les best-of des best-of et... (C'est bon, je m'embrouille dans mon cerveau de blonde --")
Continuons dans les com's super utiles, j'adore ! Moi aussi j'ai failli pleurer !
Suis-je obligée de continuer ce message et de préciser le réel but de tous ces mots... Allez, la suiteuh ! =D

Secondo dans ma ligne de mire : Cette fanfic dont je devais rattraper le retard depuis mon dernier commentaire :P Prépare toi a être MASTER CRITICIZED *Hurle dans un micro et fait exploser des têtes*

Que dire que dire ? Plus grand chose, tu as suivi la plupart des conseils que je t'ai donné et l'orthographe n'est pas un critère sur lequel je juge une fic (Bien qu'on dit "Elle rit" et non pas "Elle ria" C'est surtout ça qui m'a fait tiquer :P)

-Le chapitre XIII est un foutage de gueule total et je ne peux qu'aimer encore plus la fic pour ça :P C'est vraiment un coup de maître bravo.
-L'opération Egg-Escape aurait été plus drôle si tu avais fait un jeu de mot Eggmanesque : Operation Eggscape, tout simplement :P
-Réponse D obi Wan Kenobi, j'adore tous tes ptits clins d'oeils.

Sinon d'un point de vue objectif mon seul commentaire négatif est celui ci: Tu lopetize Sonic & Knuckles (Lopetize, parfaitement, du verbe lopetizer, Je lopette, tu lopette etc etc) je veux dire, Sonic cours a poil dans les neiges, dans les déserts et au dessus des rivières de lave et explose des robots en leur sautant dessus en boule, sans compter le fait qu'il cours a la vitesse de l'éclair, Knuckles détruit des rochers a main nues. Sonic & Knuckles sont Increvables Si y'en a un qui ne devrais pas arriver a suivre, c'est System, je sais que les envahisseurs sont balèze mais tu as vu la branlée que Sonic a mis a des ennemis bien plus gros et bien plus fort que lui ? sonic et Knuckles sont capables de sauver le monde, leur endurance devrait être légendaire.

Sinon j'ai beaucoup aimé l'échapatoire d'Eggman et comment dire, cette fic me rappelle les bonnes vieilles fic que je lisait a l'époque ou je débutait dans la fanfic dans les années 2000, et franchement, j'ai beaucoup de plaisir a te lire, le dernier chapitre était très fort en emotions et je dois avouer que je suis plutôt impatient de voir la suite.

Je lui donne un 8/10 nuancé par le fait que le style est encore un peu brouillon malgré tout et que le carractère des personnages n'est pas totalement respecté. Et oui, cette fic est définitivement du Best Of Material. Tu peux la proposer sans crainte pour qu'elle y retourne.

Edit :Also j'aime bien tes "zones" Tu devrais venir sur AOM :'D *PUBPUBPUBPUBPUBPUBPUBPUBPUBPUBPUBPUB* XD

I'm baaaaack !

Alors, avant tout, je tiens encore à te remercier, rekkua. Ton aide m'est vraiment précieuse, tu n'hésites pas à me montrer toutes mes erreurs, et j'apprécie cette sincérité chez toi. Par contre, je ne sais pas vraiment si tu as apprécié le chapitre, du coup ._.
Au fait, oui je peux être romantique quand je le veux (si, si, je te l'jure !)

Miko, comme rekkua, effectivement, z'avez remarqué que je n'étais clairement pas inspiré pour l'avant-dernier chapitre. Il ne faisait pas vraiment avancer l'histoire, et je n'étais clairement pas inspiré. Mais à un point XD
Pis, je t'avous que le fait que j'ai failli t'arracher une petite larme me concerne un peu...je suis donc capable de faire des trucs tristes ?


Toutefois, il faut comprendre quez cette réputation t'es bénéfique : quelqu'un qui écrit bien, et qui corrige les autres. Avec rekkua, tu es celle qui saura bien me guider pour la suite ^.^

Huhu, Omega, seul qui, de JV.com, a fait le voyage jusqu'à PSo pour lire la suite, hein ? Et bien je suis content que ce chapitre t'ai plu, en esperant continuer dans cette lancée.

floresita, ma ficeuse qu'écrit des choses pas nets avec Rouge préféréééééééééée !
Quelqu'un qui a été sensible à cette musique qui accompagne justement la mort d'un personnage de l'univers HP...je trouve qu'elle colle bien à l'ambiance, et est profondément triste. Sinon, je te préfère savoir gagner ta vie au boulot et de poster en retard que faire l'inverse ^.^
Que dire sinon encore merci pour ta fidélité ?

Kietha : ah nan, pas best-of des best-of, je n'ai clairement pas la prétention d'en faire parti. il y a des fics encore mieux écrites ici, m'vois tu ?
Sinon, merci pour être passée ^^

VD : Bah écoute, je suis content que tu considère cette fic comme méritante de faire parti du best-of. Toutefois, ce n'est pas à moi de venir la proposer pour faire partie des meilleurs fics en section best-of, mais à un autre forumeur qui lit cette fic.
Ainsi, je verrai par le post de cette personne l'intérêt qu'elle porte à cette histoire. Que je sache exactement ce qui plait, que je connaisse l'avis d'un lecteur, ce qui sera pour moi enrichissant.
Pour le problème de lopetization, ce n'est effectivement pas la première fois que on me fait la remarque. Mais pour l'instant, je voulais mettre certains personnages plus au devant de la scène. Et la partie limite "grosbill" de Sonic et Knuckles m'aurait causé quelques problèmes je crois. Je pense que j'aurais l'occasion de leur rendre leurs lettres de noblesse à ces deux là. (j'ai une bonne idée de scène faisant passer notre hérisson bleu pour le héros que l'on connait tant x) )

Par contre, je prends note de ton invitation sur AOM, mais je n'ai clairement pas le temps en ce moment. Déjà que sur School Project, j'ai un peu du mal à rejoindre les deux bouts. Peut-être quand ce sera plus calme autour de moi.

Sur ce...

Chapitre XVIII : Le passé reprend vie.

- Oh pitié, me ressasse pas cette scène larmoyante.
 
Larmoyante ? Le mot était pourtant bien faible. System avait vu mourir Elise devant ses yeux ! Et il la revoyait, assise à côté de lui, cette dernière prenant cette histoire plus à la légère qu’autre chose.
Mais était-ce vraiment la même personne ? Une vision ? Non, il pouvait la toucher, la sentir, parler avec elle. Cette personne se tenant près de lui…ce n’était guère une ressemblance ou une quelconque jumelle, c’était cette hérissonne bleue.
- Mais…pourquoi ? Balbutia le hérisson, toujours assis sur sa pierre.
L’interrogée fut un instant silencieuse, puis repris :
- Pourquoi cette mise en scène ? Demanda t-elle. Tout simplement pour faire croire à Asnär que j’étais morte. Je n’ai jamais abandonné mon projet d’aider les habitants du Petit Monde de partir ailleurs. Il fallait qu’il croit à mon décès pour qu’il soit rongé par la douleur et n’ait plus le courage de recommencer ses chasses durant un bon moment. Le temps que je termine mon projet de chaussures, vois tu. Termina t-elle en pointant du doigt ce avec quoi était chaussé System.
Ce dernier resta silencieux, perplexe…il gardait toujours l’émeraude dans sa main, et se triturait le cerveau de questions. Comment l’avait-il retrouvé par exemple…
Quand soudain les deux bras d’Elise venaient s’enrouler autour du torse du hybride. Elle murmura :
- Désolée de t’avoir fais tant de peine…
Un nouveau silence s’installa dans la grotte glaciale, les deux hérissons restant sans rien dire, seul le bruit des gouttes s’écoulant des stalagtiques venant troubler le silence de moine. Puis la femme reprit, un peu timidement :
- Dis…mon p’tit System…
Il avait de suite compris où voulait-elle en venir, en la voyant s’approcher son visage du sien. Et bien soit !
Il ferma ses yeux, et appréhenda le moment.
Leurs lèvres se rapprochèrent…

Et le hérisson décocha un magistral coup de tête à en faire pâlir Zimdim Zimdam !

Le hybride avait senti le nez de ce qu’il ne considérait finalement pas comme Elise se briser. Cette dernière hurla dans un cri déchirant avant de se dégager. Elle se tenait l’organe olfactif et n’eut pas le temps de voir la main du hérisson qui lui prit la gorge. Elle se retrouva suspendue au dessus du sol, prisonnière.
- Khh…System…tu es fou ?...c’est moi !
- Qui es-tu . Demanda t-il d’un ton glacial. Qui es tu pour te faire passer pour Elise ?
La personne ne répondit pas. Son visage devint soudain livide, et une expression s’apparentant à de la surprise commençait à prendre forme sur ses traits. Elle reprit ensuite, d’un ton dédaigneux :
- Comment as-tu deviné ?
- Simple…tu joues très mal ton rôle. J’ai vu Elise mourir devant mes yeux, sa blessure n’était pas du maquillage. De plus, jamais elle n’aurait fait une soit-disante mise en scène sans me prévenir…
Il serra encore plus la gorge de la hérissonne qui commençait à suffoquer, et lui murmura à l’oreille dans un ton limite meurtrier.
- Mais ce qui m’a vraiment mis la puce à l’oreille…c’est qu’Elise m’appelait son ch’tit hérisson…et jamais son p’tit System…
Sur ce, le hybride, bouillonnant de rage face à cette figure qui salissait la mémoire de la femme qu’il avait aimée, se leva de sa pierre et de la matière poisseuse qui était dessus. Des toiles d’araignées…

Il cligna une seule fois des yeux, et tressaillit soudain quand il vit que la gorge que sa main tenait n’était plus celle de cette vague silhouette ressemblant à une hérissonne, mais d’une femme. Cette dernière le regardait à travers quelques paires d’yeux d’une couleur noir ténèbre, s’accordant avec la fine armure qu’elle portait. Toujours cette couleur sombre, ténébreuse…cette protection semblait presque être sa peau, tellement elle semblait fine et coller au corps, laissant ressortir ses formes généreuses qui auraient pu la rendre séduisante…si le bas du corps n’était pas un de ces abdomens d’araignée, serti de 8 longues pattes, les deux de devant plus grosses que les autre. D’ailleurs, cette partie anatomiquement disgracieuse était sertie d’une sorte de tatouage rouge sur l’abdomen.
Et que dire du visage que le hérisson observait avec dégoût…il était presque recouvert d’une sorte de semi casque ouvert, laissant voir des mandibules tranchantes à la place de la bouche. Et des yeux, des yeux et encore des yeux…la seule chose d’humaine là-dedans était sûrement les cheveux, longs, bien sur dans cette couleur vachement à la mode chez les Dwarlords, le noir.

Schématisons : 50% humaine avec un torse à la place du céphalothorax, et le reste appartenant aux petites bêbêtes que l’auteur, il en a une peur bleue. Spiderman, t’as fourniqué avec quoi, m’enfin ?

- Dommage pour toi…susurra t-elle avant de se dégager du hérisson à coup de pattes. Ça aurait été si drôle de t’embrasser langoureusement et de te pondre des œufs dans le corps. T’aurais fais un bon père…
System se réceptionna quelques mètres plus loin, la Chaos Emerald dans sa main gauche. Il s’imagina un instant échanger un bon gros smack avec cette…euh…chose.

…

En fait, non, il ne s’imagina rien. L’hybride aurait fait un malaise sinon. Pondre des œufs à la façon face-hugger des films Aliens ? Ouargh, beurk and gloups !
Par contre, ce qu’il n’appréciait guère, c’était cette histoire de père.
Après son torride corps à corps avec Elise, ils avaient effectivement envisagés de devenir parents…apparemment, cette saloperie avait le pouvoir de lire dans les pensées…comment ? Le hérisson avait sa petite idée.
- Tais-toi, sale tisseuse de mes deux …grommela t-il avant de s’élancer à l’assaut de l’arachnide.
Soudain, en plein vol, System se retrouva plaqué, écrasé au sol par une masse qui le noya sous une pluie de milliers de petites pattes.
- Justement…la Tisseuse, c’est mon nom…murmura t-elle en observant les milliers d’araignées qui parcouraient le corps inconscient de son ennemi.

Sonic et Knuckles étaient revenus vers l’entrée de leur grotte. Après avoir fouillé l’intérieur de fond en comble, ils en avaient déduis que la troisième Chaos Emerald n’était pas dans leur caverne, mais dans celle de System. Bon…
Ils se calèrent sur une pierre et se mirent à attendre…
Le hérisson terminait le reste de sa gourde, et l’échidné restait assis, les bras croisés, en observant la gueule béante que formait l’entrée de la grotte. Il la fixait pendant un bon moment, l’air anxieux.
- Knuckles…
Ce dernier tourna la tête vers Sonic qui lui tendait la Chaos Emerald verte.
- On dirait qu’elle brille bizarrement…
L’échidné y jeta un coup d’œil…elle semblait en mode « clignotant de voiture ». Cela semblait assez bizarre.
- T’as raison, c’est pas normal, on devrait voir ce qu’il se passe.

Le hérisson émergeait…il avait été assommé, oui, mais par quoi ? Tiens ? Le sol est le plafond et inversement ? Mais dans quelle position se retrouvait le pauvre hybride ?
Et surtout, c’était quoi ce truc collant qui le laissait pieds et poings liés ?
System prit le temps de la réflexion…alors, voyons voir…une araignée s’était trouvée face à lui peu de temps auparavant.  Il était la tête en bas. Et la matière qui le retenait prisonnier était sûrement de la soie.
- Et merde, c’est r’partit pour les visions.
- Oh, tu as découvert l’utilité de ma soie ? Demanda une voix reconnaissable entre milles pour l’hybride. L’araignée était revenue sous la forme d’Elise.
- Depuis l’début ouais, je me disais bien qu’il y avait un truc avec ces toiles d’araignées. Répondit nonchalamment le prisonnier. Pis c’était d’un prévisiiiiiible, les lecteurs ont tout de suite devinés que c’était tes fils qui me faisait avoir des visions de mon passé.
- Ah…

Un silence s’installa. Le hérisson avait un sourire carnassier sur le visage, content d’avoir un tant soit peu cloué le bec à son adversaire, sourire coupant radicalement avec la position peu :
- Confortable
- Avantageuse
- Pratique
…de la situation (rayer les mentions inutiles.)

- Allons bon…reprit celle qui se prenait pour Elise. Je crois que j’ai quelque chose qui t’appartiens, non ?
Elle tendit l’émeraude devant le nez du hérisson.
- Rends moi ça, grosse truie !
Soudain, un bruit de milliers de pattes s’entrechoquant sur la roche se fit entendre. L’hybride prit une position assez éprouvante pour regarder ce qu’il se passait au dessus de sa tête. Enfin de ses pieds, vu que sa tête, elle était en bas, donc, ses pieds étaient au dessus de sa tête…enfin bref.

Ouargh ! Nan ! Des araignées ! Des milliers d’araignées descendaient, rampant sur le fil qui accrochait le cocon pendant, qui emprisonnait System, au plafond. Elles se rapprochaient de plus en plus, certaines se baladant déjà sur la soie qui emprisonnait le hérisson, une autre s’amusant à titiller son nez en se baladant autour. Et ces bestioles étaient variées. De la plus inoffensive jusqu’à…le hérisson paniqua un peu : des veuves noires. Le prisonnier secoua la tête comme il put pour se débarrasser de cette gêneuse.
- Allons, allons, ne sois pas aussi vulgaire, mon ch’tit hérisson…
Soudain, le même ch’tit hérisson sortit de ses gonds. Oser salir la mémoire d’Elise en la faisant « revivre » à travers cette grotesque imitation, c’était déjà dur…mais si elle jouait encore plus le jeu. Il se débattait de plus en plus, dans l’espoir d’arracher ce cocon qui lui servait de chaines.
- Ta gueule !
Il ne voulait pas garder une telle image de la hérissonne, même si ce n’était pas elle qui était devant lui. Elle se rapprocha de son visage avec un sourire qui ne disait rien qui vaille. System, lui, détourna ses yeux qui commençaient à pleurer de haine face à cette chose qui faisait revivre les personnages de son douloureux passé.
- Limite…je me demande si Asnär n’aurait pas été un meilleur amant…c’était quelqu’un de fort…tu ne trouve pas, l’morpion ?
Le timbre de voix de cette extra-terrestre avait changé pour un autre, plus grave. Non, pas lui ? Le prisonnier reposa son regard sur…Asnär ?
- C’est de ta faute si il a tiré. C’est de ta faute si elle est morte. Quelqu’un qui sait protéger est toujours à proximité…mais non, toi t’étais dans ton appartement à Kalimda…
System voulut briser la soie, de plus en plus enragé, mais elle était étrangement aussi dure que du fer. Il se débattait nerveusement tandis que les araignées étaient de plus en plus nombreuses sur son corps pendu par les pieds.
- Chef de la police…un rôle qu’il a assumé jusqu’au bout, pas comme Gaël.
Une autre intonation de voix, mais le hérisson n’osait pas ouvrir les yeux, reconnaissant le son qu’émettaient les cordes vocales de son grand-père. La tête à l’envers, les larmes perlaient sur son front, et il demanda d’une voix étouffée :
- Assez…

- Assez ? Reprit la voix d’Elise. Oh, que non. Tu vas mourir, mais de la façon la plus atroce qui soit.
Elle se rapprocha du hérisson et dégagea ses piques. L’arachnéenne déguisée força System à re-ouvrir ses paupières.
C’était décidément une copie monstrueuse. C'est-à-dire totalement parfaite. La voix, la forme, cette façon de regarder, ces yeux…jamais la perfection n’a été quelque chose d’aussi horrible.
- Tu as prouvé ton amour à Elise par un baiser…alors autant que tu meurs de la même manière…laisse moi tranquillement te pondre mes œufs dans ton organisme, et donne moi de beaux enfants qui se repaîtront de ton corps.
Des enfants ? De ce monstre ? Il cracha à la figure de cette chose, ses yeux toujours embués par des larmes de rage.
- Va crever, salope ! Hurla t-il dans un souffle de désespoir mêlé de folie furieuse.

- Va crever, salope !
Sonic et Knuckles restèrent dans l’incompréhension la plus totale pendant les secondes qui suivirent le cri qui retentissait dans toute la grotte. System ? Que se passait-il ? Pourquoi hurlait-il ? Contre qui ? Et si vous alliez le secourir au lieu de vous poser des questions, merde ?
C’est sous l’impulsion de l’auteur qu’ils s’en allèrent courageusement face au péril !
Ils virent, éclairés par la lueur verte de leur émeraude, une faible lumière bleue qui éclairait un tournant de cette labyrinthique caverne. Sonic piqua une pointe de vitesse et fut le premier à atteindre l’endroit.
Il n’avait pas vraiment réfléchi, et avait frappé sans prendre le temps d’observer ce qu’il cognait. La chose alla s’encastrer dans un mur au loin et le hérisson se retourna, à la recherche de l’autre.
Il le vit, pendu comme un bout de viande, la tête à l’envers, ligoté dans sa toile d’araignée résistante. Sur cette dernière parcourait des milliers d’araignées qui convergeaient vers la tête d’un System se débattant rageusement. Il fallait faire vite, sinon il allait étouffer !

L’échidné le rejoignit, et tendit l’émeraude vers le prisonnier. Il ferma les yeux et émit une lueur presque aveuglante, faisant fuir les bestioles à huit pattes. Maintenant, il fallait libérer le hérisson qui tentait de déglutir quelque chose. Les deux compagnons se mirent au boulot et libérèrent l’hybride chapeauté qui s’écrasa par terre. Ce dernier se mit de suite sur ses jambes et se tenait la gorge, voulant cracher un corps inconnu. Le gardien de l’émeraude mère lui tapa un grand coup dans le dos et System cracha enfin le fruit de ses soucis.
Le hérisson bleu vit, assez consterné, des œufs…qu’est-ce que des œufs faisaient dans la bouche de son ami ? D’ailleurs, l’ami, lui, s’empressa de les écraser et se racla la gorge.
- Pt’ain…elle a failli me les pondre, ses trucs…où est-ce qu’elle est ? Continua t-il, se retournant vers Sonic et Knuckles en les regardant d’un regard meurtrier.
Ces deux derniers furent légèrement effrayés de la façon dont le hérisson les regardait. Ses yeux d’un jaune or exprimaient plus de la folie qu’autre chose à vrai dire. Ces mêmes yeux qui parcoururent le lieu où se déroulait l’escarmouche.
Schématiquement, c’était une grosse pièce circulaire, formant un rond pas vraiment harmonieux. Quelques gros rochers étaient parsemés ici et là, et le tout était plongé dans la lumière des deux émeraudes. Autrement, les ténèbres les plus totales régnaient sur ce lieu.
Un bruit de gravillons survint du mur où s’était écrasé la Tisseuse. C’est tout ce qu’il fallait à System : il avait tout simplement bondi, hurlant de colère, inquiétant sérieusement ses compagnons. Qu’est-ce qu’il s’était passé ?
Pas le temps de se poser des questions, ils lui emboîtèrent le pas.

La femme araignée revenait peu à peu à elle…quand elle vit soudain un éclair marron foncer sur sa personne. Elle évita de justesse le poing qui s’écrasa sur la paroi rocheuse, la fissurant de toutes parts. Il était fou, ce type allait se broyer la main, à force de frapper comme ça ! Ou se l’était t-il déjà explosé ?
Sa thèse ne fut pas vraiment approuvée quand l’extraterrestre entendit un simple grognement du hérisson. Ce dernier semblait toutefois faire outre de la douleur qui parcourait son poing, et posa ses yeux or emplis d’une haine profonde sur la Tisseuse. Elle fut assez intimidée sur le coup, mais eu le temps de se reprendre pour parer un coup de pied rageur qui allait percuter son visage. Elle devait se tirer d’ici vite fait, mais pas avant d’avoir tué ce System !
Elle courba son abdomen et donna un coup de patte qui envoya son adversaire valser au loin. Maintenant, les deux autres !
Le hérisson bleu fut le premier à fondre sur sa mortelle adversaire. Il décocha un coup de poing qui n’atteignit pas son but. L’araignée avait sauté au plafond et s’était tapie dans l’ombre.
L’échidné rejoignit son ami, et les deux se mirent sur leurs gardes, tentant de percer l’épais mur de ténèbres qui régnait en ce lieu. Knuckles entendit un bruit sur sa droite et bondit instinctivement sur la source, mais frappa du vide. Soudain, des petites bestioles grimpèrent sur ses chaussures, les plus grosses tentant de percer directement le cuir de ses godasses.
Sonic voulut réagir. Il fonça en direction de son allié, mais soudain, une chose poisseuse lui colla au dos, et il quitta le sol, tiré par une force mystèrieuse.
Le hérisson regarda au dessus de lui. Argh ! La chose l’avait attrapé au « lasso ». Et maintenant, elle commença à le balancer, le pauvre hybride toujours pendu au bout du fil, et le balança sur son ami toujours occupé avec les bestioles à huit pattes.
Les deux se percutèrent, et la femme araignée en profita pour les coller comme de vulgaires timbres sur le mur.

Bien, ça lui laissait le temps de récupérer l’émeraude qu’elle avait perdu quand le hérisson bleu l’avait frappé.
L’extraterrestre scruta rapidement l’air de combat de ses paires d’yeux. Où était-elle, cette pierre ?
Ah, un peu plus au loin, face à elle. D’un bon, la Tisseuse s’envola vers la pierre et la prit à la volée…avant que son bras soit intercepté par un autre gêneur. Encore cet hérisson au chapeau !
De cet instant, l’humanoïde prit une nouvelle fois le temps d’observer les traits de ce stupide hybride. Il la regardait, toujours cette expression meurtrière sur ses traits. Puis l’araignée ouvrit une gueule béante et cracha du venin qui alla s’étaler sur le couvre-chef de son adversaire, qui lui fila ensuite un magnifique coup de tête à vitesse grand V.
Ayant bien encaissée le coup, l’araignée tomba à la renverse en emportant le hérisson avec elle. D’un geste ne reniant guère celui des retournements de situation dans les matchs de catch, elle plaqua son ennemi au sol.
- Maintenant, meurs ! Beugla t-elle.

Son adversaire était à sa merci…

Elle leva ses deux pattes avant, les plus tranchantes, dans le but de perforer d’un coup le cœur de System. Puis elle les abaissa, signant l’arrêt de mort et le game-over sans retour au chekpoint…

Et elle s’arrêta soudain.

Dans sa fine armure était incorporée un petit communicateur. Il s’était soudain mis à grésiller, puis une voix sortie d’outre-tombe.
- La Tisseuse, ici le Dantageüle. Demande de rapport immédiat, nous ne vous avons plus eu en contact avec toi depuis plusieurs jours !
- J’ai une proie à finir…persifla t-elle. Laissez moi !
- L’objectif est de récupérer les émeraudes sans faire aucune victime ! Se précipita soudainement la voix.
- Et qui m’empêcherait de tuer ma victime ? Demanda t-elle d’un air agacé.
- Le Pouvoir !

System en avait assez…il avait lutté autant qu’il avait pu contre ce monstre, mais elle était décidément trop forte. Mais surtout, il n’avait plus la force de continuer de se battre, le souvenir d’Elise l’ayant décidément trop ébranlé…
Le hérisson restait cloué au sol, attendant sa sentence qui tardait à venir. Les deux énormes pattes tranchantes n’avaient plus qu’à s’abattre, et tout serait terminé. Mais pourquoi cette chose mettait autant de temps ?
Elle semblait hésiter…étrange…finalement, c’était une chance de lui faire payer, mais il fallait déjà que le hérisson se dégage de là. Comment faire…
Inutile de compter sur Sonic et Knuckles. Ils étaient prisonniers des toiles d’araignées, et devaient sûrement chacun faire les frais des propriétés hallucinogènes de cette soie. Les émeraudes…
Il en avait une dans sa main gauche, l’ayant récupéré avant de se faire plaquer…l’autre était loin derrière, juste sous le pied de Knuckles. Que faire…surtout que la pierre bleue brillait fortement dans sa main. La troisième était quelque part, mais où ?

- Rouge, non, rends moi cette émeraude !
L’échidné ne se rendait pas compte, mais ce qu’il voyait n’était qu’illusion. La chauve-souris était dos tourné, et face à elle se tenait l’émeraude mère. Le gardien de l’émeraude, quant à lui, ne pouvait guère bouger, prisonnier de cette toile.
Il observait, fou de colère, cette sale voleuse qui voulait s’accaparer son trésor. Il fallait l’en empêcher, mais comment ? Du moins, gagner du temps !
Il chercha autour de son champ d’action…rien, juste la petite émeraude verte qui traînait à ses pieds.
Emeraude ? Pied ? Voila un moyen tout à fait correct de détourner l’attention de Rouge.
Knuckles devait toutefois bien viser…il tenta, tant bien que mal, d’adopter une position un tant soit peu confortable pour aboutir à son projet.
Son pied racla la pierre qui se cala juste devant la chaussure du gardien de l’émeraude. Ce dernier respira un grand coup…ajusta son coup…et décocha un coup de pied salvateur !
Le tir fusa littéralement vers la nuque de Rouge. Tel un ballon de foot s’envolant vers les lucarnes, la pierre s’envola, sifflant dans l’air…le tireur serra les dents en espérant tout simplement que son tir allait aboutir.
Le temps semblait se figer pour l’échidné, mais la balle de fortune fondit toujours, presque comme l’aigle qui all…

PUB

Quand toi, là, y en marre !
Des claques sur tes mains !
Des claques sur tes pieds !
Ne t’inquiète surtout pas !
Super Kador est là !
Super Kador, est encore plus fort, avec sa nouvelle formule !
Super Kador !
Super Kador est encore plus fort, les insectes sont déjà morts !
Super Kador !
Super Kador, vraiment, vraiment plus fort !
Super Kadooooooor !

Super Kador est un insecticide à ne pas inhaler. Auquel cas, allez rendre visite chez votre médecin le plus proche.

PUB

L’auteur s’excuse pour cette publicité inopinée, totalement indépendante de sa volonté, coupant le climax du  récit d’une forte mauvaise manière. Il vous propose donc de reprendre son récit, et se confond une nouvelle fois en excuses.

Le hérisson commençait à croire en sa bonne étoile !
La pierre verte avait percuté la nuque de la Tisseuse, qui se retourna immédiatement, lâchant son regard quelques temps de son prisonnier. L’émeraude tomba par un heureux hasard près de sa main droite. Il fallait maintenant la récupérer avant que son adversaire s’aperçoive de la chose !
Avec le bout des doigts, ce dernier traîna doucement la clé de sa survie vers la paume…on y était presque…puis finalement, il l’empoigna.

Soudain, les deux pierres se mirent à scintiller, éclairant d’une lumière aveuglante toute la grotte ! La Tisseuse, être qui généralement restait dans l’ombre, lâcha par mégarde sa proie, littéralement aveuglée par la lueur.
System se releva de suite, et entrechoqua les deux pierres sous le nez de l’araignée !

Une onde de choc, mélange de vert et de bleu, happa l’extraterrestre avec une force titanesque. Tout n’était plus que bruit et blanc le temps de quelques secondes, puis soudain, tout redevint calme…

L’aire de combat qu’était la grotte n’était plus que des ruines…les stalactites et autres stalagmites s’étaient brisées en milles morceaux, les murs de pierre se fissuraient…la beauté froide de la caverne avait disparu…
Sonic fut le premier à reprendre ses esprits. Sous une petite masse de gravats, il se dégagea en roulant sur lui-même. Le hérisson se releva pour observer les lieux…que s’était-il passé ? Il avait un vague souvenir d’une araignée qui l’avait collé au mur…ensuite, il avait vu Tails, de dos. Enfin, une grosse lumière, mais rien de plus.
L’hybride vit ensuite des pierres bouger. Il se mit sur sa garde mais la relâcha aussitôt quand le gros poing ganté de Knuckles transperça l’amas de cailloux. Il aida l’échidné à se dégager de là. Ce dernier toussota, la poussière irritant son museau.
Maintenant, il fallait retrouver System…mais où était-il ?
Les deux compagnons fouillèrent rapidement les décombres, avant d’apercevoir une sorte d’ouverture dans le mur qui était derrière l’hybride chapeauté quelques temps auparavant…le mur était littéralement défoncé, et derrière, tout était noir…
Il n’y avait que trois faibles lueurs…

Trois ?

Sonic et Knuckles foncèrent dans ce qui était une sorte de mini-caverne, cachée auparavant par un fragile amas de pierres pas très épais. System était adossé, inconscient, contre un petit tas de roches. Près de ses mains traînaient les émeraudes bleue et verte…
Et un peu plus à la droite de son corps inconscient, une lumière rouge était posée sur un gros rocher…

La troisième Chaos Emerald…

Des centaines de petites bestioles filaient vers la sortie, dans un cliquetis de milliers de pattes qui frappaient la roche. Une autre, nettement plus grosse, rampait, accrochée sur le plafond, perdant peu à peu les morceaux de son armure brisée.
- A cause de toi, j’ai laissé échapper ma proie ! Beugla la Tisseuse dans son communicateur endommagé.
- Tu n’avai…bzz…laisse…moyen de…bzrhzzz…te contacter. Répondit une voix froide et grésillante. Récupere les…os Emerald sans les tu…bzz…er.
- Sans les tuer ? Siffla t-elle. J’ai un compte à régler avec l’un deux !
- Tu le tu…ra…pas mai…bzz…enant.
- D’accord…murmura la femme araignée à contrecœur en coupant la communication. Allez, mes sœurs, on s’en va…je n’ai plus assez de force pour l’instant.
Elle regarda ses acolytes s’en aller hors de la caverne. Puis l’extra-terrestre se retourna vers le chemin qu’elle avait emprunté pour quitter les lieux. Un sourire malsain apparu soudain sur son visage.
- Mais rien n’interdit qu’ils meurent par accident…
L’araignée, toujours sur son plafond, leva ses deux grosses pattes tranchantes…et les enfonça de toutes ses forces dans la pierre qui se fissura de plus en plus. L’onde de choc avait déjà endommagé la grotte, autant finir le boulot et les laisser crever dans ce qui sera leur tombe…

System se faisait épauler par Sonic et Knuckles. Il n’avait plus la force de marcher, et le dernier coup à l’aide des deux pierres l’avait mis H.S pour un bon moment. Il commença à parler d’une voix faible :
- Qu’est-ce…
- Parle pas. Le coupa Knuckles. Je t’expliquerai après.
- Non…continua t–il, agacé d’avoir été coupé. C’est quoi ce bruit ?

Des éboulements…
La caverne allait se refermer sur eux !

- Merde ! On y va ! S’exclama Sonic en pressant le pas.