Pfiou, ça c'est du com' dis moi. Mais je l'ai lu avec plaisir ^_-, et merci de porter un interet à ma fic.
Je vais revenir sur certains points de ton commentaire
MAIS! Il n'y a pas que des points positifs :p
Bah heureusement quand même XD
l'ordre que tu donnes à tes mots n'est pas parfait.
Yep, j'ai relu ce que j'ai écris pour les prochains chapitres, et j'ai eu l'occasion de remanier et recorriger certains trucs, 'faudra que j'y fasse gaffe quand même. En tout cas, merci de me l'avoir souligné
Tu as déjà un style très personnel, meilleur que ce que l'on voit ici d'habitude
Gneh ? Quand même pas, parce que dans la section best-of...bah y a du best of hein XD. En tout cas, cela fait extrêmement plaisir que tu penses cela ^^
Au fait, t'es en quelle classe? (17 ans suffit pas comme précision >.>)
1er littéraire, book power.
Généralement les bonnes fics de ce genre ne sont pas très lues, c'est à la fois décourageant et irritant. Décourageant pour celui qui écrit, puisqu'il pense alors que son histoire est sans saveur.
Je ne saurais que répondre à ça, j'ai un jour lu une très bonne fic sur l'univers de warhammer 40.000 mais pour ce qui était du niveau des commentaires...bah c'était pas la joie. Et j'ai découvert que cette fic avait énormement de lecteurs, mais qu'ils ne se manifestaient pas, donc...
Bon, sur ce, je laisse le prochain chapitre, en esperant que ça plaise.
Chapitre III : L’inconnu au chapeau blanc
Elle était dans ses bras, mourante, mais malgré tout, le sourire aux lèvres. Elle murmurait quelque chose, mais aucun son ne sortait de sa bouche. Les sanglots qu’il tentait de retenir, les joues mouillées de larmes, étaient tout aussi silencieux.
- Noooon ! Cria t-il en se réveillant en sursaut.
Ce douloureux souvenir, encore le même...
Le hérisson était allongé dans un lit, dans une petite chambre au plancher de bois marron clair fraîchement ciré, des murs blancs l’entouraient et un plafond de la même couleur était au dessus de sa tête. Son lit était face à un tableau représentant Angel Island, peint à la gouache par un artiste fort talentueux, et était juste à côté d’une fenêtre ouverte donnant sur une place verdoyante, calme, ou on n’entendait que les bruits de la nature.
Il profitât du rayon de soleil qui éclairait la pièce, et de la petite brise fraîche qui le réveilla en douceur. Et en passant sa main sur sa tête, il s’exclama :
- Que ? Mon chapeau ?
Immédiatement, le hérisson sortit du lit, son corps endolorit protestant face à cet effort brusque. Il n’y avait pas grand-chose à fouiller dans cette pièce, et hormis en dessous du matelas et dans les tiroirs de la commode placée à droite du lit, il ne prit pas la peine de regarder autre part.
Tout à coup, une porte s’ouvrit, le hérisson fit volte-face et vit un chien moustachu, un peu enveloppé, l’air doux, portant un monocle, entrer dans la pièce. Celui-ci parla le premier, voyant le convalescent debout :
- Holà mon garçon, ne soyez pas aussi violent avec votre corps, il a besoin de se reposer, tout comme vous.
- Vous n’avez pas vu un chapeau ? Embraya le hérisson précipitamment, sur ses gardes, en ignorant la question de cet homme.
- Euh…laissez moi réfléchir, asseyez vous je vous pris…un chapeau…le chien était en pleine réflexion, essayant de se souvenir d’un quelconque haut de forme. Ah oui, s’exclama t-il enfin, blanc avec une bande noire ?
- Oui, répondit le propriétaire de l’objet, soulagé.
- On vous le rendra, nettoyé, quand vous sortirez de la clinique, et si vous voulez que cela arrive rapidement, repartez dans votre lit ! Insista le chien au monocle.
Le hérisson s’exécuta, plus docile maintenant, soulagé de savoir qu’il récupérera son du.
- Je m’appelle Dogson, Docteur Dogson, et vous êtes dans ma clinique, continua le médecin en récupérant une chaise pour s’y asseoir. C’est un vrai miracle que vous soyez sortit vivant de ce choc, pour briser la roche, le choc a du être effroyablement violent. Qu’est ce qu’il s’est passé sur la plage ?
Le patient fut pendant quelques secondes silencieux, réfléchissant à comment il pourrait structurer ses dires, et commença enfin son récit.
- Effroyable, lâcha enfin le médecin, visiblement inquiet de la violente histoire de l’hérisson.
- Et je pense qu’on en a pas fini de parler, disait le patient en regardant à travers la fenêtre.
Un silence s’installa dans la pièce, le docteur ne sachant plus quoi dire, abasourdi par les évènements passés. Puis enfin, il se leva :
- Ou allez vous ? demanda le hérisson en voyant Dogson sur le point de quitter la pièce.
- Aller prévenir les autorités de l’île, répondit le docteur, les deux autres victimes n’ont pas étés aussi loquaces que vous. Monsieur Sonic veut rester seul, et Monsieur Knuckles a déjà détruit la moitié de sa chambre, on a du le piquer pour qu’il se calme.
Et avant de partir, le docteur Dogson posa une dernière question :
- Au fait, j’ai oublié de vous demander votre nom.
Le hérisson l’observa de son regard d’or, et ne répondit qu’un seul mot :
- System…
Pendant la semaine qui suivit, System se remit peu à peu de ses blessures, plutôt rapidement, grâce aux bons soins du Docteur Dogson qui lui fit suivre différents tests, check-up et prise de médicaments naturels, le bio étant le remède à tout les maux, d’après le médecin qui n’était pas peu fier de ce dicton et cette rime vaseuse de son invention...
Le patient se remit à marcher sans qu’il ne ressente une quelconque gêne ou douleur, et au fil du temps, il retira ses bandages un par un, laissant à l’air libre sa peau d’un marron clair.
Enfin vint le temps pour lui de quitter la clinique, il remercia Dogson pour les soins et put récupérer son chapeau, partant enfin. Délivrance, pour ce hérisson qui a l’habitude de voyager le plus clair de son temps.
La sortie de la clinique donnait sur un petit village chatoyant entouré d’une forêt verdoyante, les maisons étant faites de bois d’olivier, à l’architecture mélangeant une apparence ancienne mais aux intérieures qui faisaient un bon compromis entre la pierre, le bois et le marbre. De belles battisses naturelles, dont la matière première fut récupérée lors du fondement du petit village après avoir dégagé les roches et déboisé le bois alentour. Un lieu proche de la nature, constata System, observant les vieilles dames donner du grain aux pigeons qui étaient sur le bord de la fenêtre, les lapins qui gambadaient dans les environs proches, les jardins étant tous fleuris de toute part, sûrement grâce à cette superbe journée de printemps, dont le soleil irradiait de ses rayons dans le ciel d’un bleu azur. Le hérisson pensait que ce genre de village n’existait pourtant que dans les rêves ou dans les cartes postales.
Il fallait faire le point, Tails a été enlevé, mais par qui et dans quel but ?
Pour réfléchir, il s’asseye sur le rebord de la fontaine de la place centrale et se mit à se remémorer tous les événements passés. System n’allait pas laisser Tails dans le pétrin.
Il se l’était promit à la seconde ou il l’avait vu inconscient dans la main de cette…chose.
- Eh !
Cette voix le sortit de ses songes, une voix quelques peu fluette qui appartenait à une hérissonne de couleur rose qui s’approchait de lui.
Directement, System embraya :
- Désolé, je suis célibataire, et je tiens à le rester, disait t-il d’une voix langoureuse et un sourire charmeur.
- Hein ? Demanda la hérissonne, n’ayant pas trop comprit ou cette parodie de Don Juan voulait en venir.
Un léger blanc prit place dans cette conversation qui, décidément, avait bien mal commencé, laissant juste le temps au vent de faire bruisser les feuilles.
- Enfin bref, continua System, s’insultant intérieurement. C’est pour ?
- Je vois que le docteur Dogman t’a bien soigné, constata la hérissonne en le regardant de la tête aux pieds. C’est moi qui t’aie trouvé inconscient près du rocher.
- Ah, je suppose que je dois te remercier alors.
- Non, répondit l’hérissonne en secouant la tête, c’est tout à fait normal.
- Ah dis, tu n’aurais pas vu un renard du nom de Miles Prower ?
- Tails ?
- On parle du même alors.
- Non…répondit t-elle en baissant les yeux, une étincelle de tristesse passant dans ses yeux.
- Ah…maugréa System. Qui que ce soit qui l’ait enlevé, il va le payer, pensa t-il.
- Et Sonic et Knuckles ne veulent pas être dérangés, continua t-elle, sa voix s’étant un peu faite tremblante en mentionnant le nom de Sonic. Tu les connais ?
- Tails m’en a parlé. Où sont-ils ?
- Knuckles, à l’autel de l’émeraude mère, Sonic…à la plage, répondit t-elle d’une petite voix.
- Je vais aller les voir, conclua le hérisson au chapeau blanc. Au fait, je m’appelle System, et toi ?
La hérissonne eu la voix un peu plus enjouée, voyant qu’on s’intéressait à elle :
- Amy, Amy Rose ! Dicta t-elle, l’âme sœur de Sonic, mon p’tit hérisson.
- Heum…je vais aller les voir, dit aussitôt System, ne voulant pas trop entamer ce genre de discussion, tu pourrais reculer un peu s’il te plait ?
- Oui ? répondit Amy en s’exécutant. Pourquoi ?
- Regarde, termina System avec un sourire.
Il plia ses jambes, ses grandes chaussures d’un bleu foncé et aux motifs travaillés bleu clair commençant à brasser l’air autour d’elles.
- Ah, au fait, demanda Amy, comment ça se fait que tu connais Tai…
Elle ne put terminer sa phrase que soudain, System fit un saut, tout simplement dantesque, en direction de la plage.
Amy l’observait s’éloigner à grande vitesse, abasourdie par ce qu’elle venait de voir.
Sonic était seul, assit sur un bloc de pierre du labo noirci par le tir du canon du noir vaisseau. Son regard était perdu dans l’horizon de l’océan, abattu par ce qui est arrivé à son ami de toujours, et d’avoir échoué en tentant de le sauver. Il serrait fort dans sa main ce qui restait du manche à balai qui servait à guider le Tornado, cet avion symbole de l’amitié entre l’hérisson et du renard. Tout autour, tout n’était que calme, le roulis des vagues et le bruissement de la végétation n’étant que les seuls bruits ambiants.
Puis Sonic en entendit un autre, des semelles marchaient sur des gravats.
- J’ai envie qu’on me laisse seul, demanda le hérisson supersonique sans prendre la peine de se retourner.
- Et tu crois que c’est en te morfondant que tu vas sauver Tails ? Répondit la voix, visiblement agacée de voir son interlocuteur planté comme ça.
Sonic, surprit, se retourna.
Il vit un hérisson marron, portant un chapeau blanc, d’un regard d’or et aux chaussures de taille impressionnante, s’approcher de lui.
- Impossible de casser cette maudite vitre ! Pesta le prisonnier, après avoir tenté de briser la grande baie vitrée pendant toute la nuit précédente.
Tail était enfermé depuis une semaine, ou deux, il ne le savait pas trop, dans une cellule plutot grande, carrée, composée de deux murs d’un gris froid, un troisième avec une porte de lourd métal noir et un dernier qui était une énorme baie vitré. Une planche d’un vieux bois terne était suspendue sur un mur, en guise de couchette. Le confort était des plus spartiates dans cette froide cellule qui appartenait à l’architecture d’un énorme vaisseau.
En effet, le renard pouvait avoir un panorama assez impressionnant sur…l’espace. Vu d’ici, la terre, énorme sphère d’air, de terre, d’eau…de vie, ce lieu fourmillant donnait l’impression que l’espace n’était qu’un océan silencieux, froid, mort.
Le bruit d’un cliquetis de fer résonna soudain dans la pièce, et la lourde porte d’acier sombre s’ouvrit. Tails se retourna et vit une grande créature qui lui faisait face, un grand bâton à sa main, lâchant de minces filets d’électricité brut autour d’une petite sphère plantée à l’extrémité dudit bâton.
- Qu’est ce que vous voulez ? Demanda Tails, une pointe d’inquiétude dans la voix, se sentant tout petit face à ce grand et noir extra-terrestre.
Ce dernier mit quelques secondes à observer le renard, un silence insupportable s’installant dans la cellule.
Enfin, il lâcha de cette voix sifflante :
- Le Pouvoir veut te voir.