Merci à vous deux, Paméla et Wolf, ça me fait très plaisir de lire que vous aimez à ce point mon histoire, je suis très ému :oops: !
Comme je n'ai pas cours cette après-midi, je vais faire la suite pour ce soir. Un peu de patience :wink: !
EDIT: voila la suite ^^ :
Chapitre 13 : Horreurs et premier combat
Quand les loups-garous eurent fini leurs hurlements, ils posèrent leurs yeux sur Knight. Celui-ci serra encore plus le manche de son épée et, dans un cri de colère, abattit son arme sur le premier d’entre eux. Une deuxième tête de coupée. Cette fois-ci, aucune incantation, aucun hurlement ne fut prononcé, seuls des regards remplis de haine fixaient le chevalier. Tout était immobile, jusqu’à ce que dans un accord parfait, tous les loups-garous sautent en même temps sur Knight. J’assistai horrifié à la scène qui se jouait devant moi. Du sang en profusion giclait de partout, ce qui m’excitait beaucoup, et au milieu de cette furie, je voyais Knight abattre son épée avec une telle vitesse que je n'en voyais pas la lame. Les spasmes, loin de s’arrêter, augmentaient de violence à chaque fois que je voyais une tête se faire couper, faisant voler une giclée de liquide rougeâtre. Puis je vis, au ralenti, un des canidés sauvages s’avancer silencieusement par derrière le chevalier. Ce fut le déclic. Je ressentis les mêmes accélérations de mon rythme cardiaque. Mais ce fut avec soulagement que je me transformai. Mon regard changea du tout au tout, pour devenir noir, puis rouge. Mes jambes s’allongèrent sans que je ne ressentis la moindre douleur. Quand ma transformation fut terminée, tous les loups-garous se retournèrent, y compris le traître. Me fixant avec surprise, puis bientôt avec une certaine joie. Mais ce fut leur plus grande erreur ce soir-là, de ne pas se méfier de moi. J’avançai tranquillement, en direction du centre. Les membres de mon clan me laissaient passer, avec un certain respect, était-ce parce que j’étais l’élu ? Toutefois, quand j’arrivai au milieu de cette furie, tout combat avait stoppé, et je me retrouvai face à Knight. J’avais la même soif que la dernière fois. Le chevalier me fixait avec surprise et peur, ne sachant que faire. Je levai mes griffes, prêt à donner le coup fatal. Il leva son épée, prêt à répondre à toute agression. Nous nous regardîmes quelques secondes, et il n’en fallut pas plus pour que nous nous comprenions. Nous abaissâmes en même temps nos armes, mais au dernier moment, nous nous tournâmes et les abaissèrent d’un coup sur les plus proches des canidés. Deux têtes tombèrent, mais plusieurs hochèrent la tête pour avoir la preuve qu’ils n’avaient pas rêvé. Non, un des membres de leur clan avait tué l’un des leurs. Ils relevèrent tous la tête, furieux au maximum par la trahison. Puis ce fut le combat. Coups de mâchoires, d’épées, de griffes, rien n’empêchait l’autre d’avoir le dessus. Tout était permis, toutes techniques pouvaient être réalisées, c’était un combat sans pitié, un combat pour la survie, pour les deux camps respectifs. Je déchiquetais à mon plus grand plaisir toutes les têtes qui passaient devant moi. Aucune ne me résistait ! Et quand mes griffes tombaient, c’était pour sectionner une veine importante. Alors, à ma plus grande joie, le sang giclait, et m’éclaboussait. Ma vue se faisait de plus en plus rouge, et excitait mon rythme cardiaque. Œil pour œil, dent pour dent, rien ne m’empêchait de mordre, de déchiqueter, de croquer…Les canidés laissaient de plus en plus tomber Knight pour tous sauter sur moi. Au bout de dix minutes, il ne restait plus que cinq loups-garous, contre une bonne cinquantaine au début. Ils nous regardaient avec mépris. L’un deux s’avança vers un autre, et lui dit :
_Vas dire à la reine que nous avons échoué et que l’élu a changé de camp.
L’autre partit en courant à toute vitesse. Alors le premier se tourna vers nous, ou plutôt vers moi.
_Elu, tu as détruit la vie de mon frère !
_Et vous avez pris celle de mon ami !
Je mis ma main devant ma bouche. Diable, ma voie avait changé, elle aussi, elle était devenue rauque et lugubre.
_Ton ami n’est pas mort, il est comme toi, à l’heure qu’il est !
_Alors maintenant j’ai bien la preuve qu’il est comme vous ! Vous avez prit la vie de mon ami, et vous avez prit la mienne par la même occasion !
_Mais tu es toujours toi-même, élu.
_Tu appelles cela être soi-même ?
_Au moins, tu n’es pas mort, pas comme mon frère !
_J’ai tué ton frère, je te tuerai, et je tuerai aussi toute votre espèce !
_Mais pourquoi tant de haine ?
_Parce que vous êtes dangereux, déchiqueteurs de corps, suceurs de sang, nous ne serons jamais en sécurité avec vous !
_Alors ce n’est que pour votre sécurité que vous employez ce génocide ? Pourtant, vous tuez bien des chevaux et des moutons vous aussi, et eux ne vous tuent pas pour leur sécurité ! Ils savent qu’ils vont mourir, mais ils acceptent leur vie telle qu’elle est, bonne ou mauvaise ! Mais vous, vous préférez tout faire pour ne pas que votre sécurité et votre confort soient ébranlés ! Vous êtes immondes !
Il avait proféré ce discours tout en redevenant lui-même, c'est-à-dire un renard ressemblant étrangement à Tails. Je pris conscience qu’ils avaient beau être des meurtriers, ils étaient comme nous, tuant pour leur faim, ils avaient certainement une vie eux aussi, des enfants, combien de pères avais-je tué dans ma joie sauvage de tout à l’heure ? Qui avait décidé que loups-garous et êtres humains ne pouvaient vivre en paix ? Qui avait décidé d’une telle bataille ? Ce petit renard avait beau être un des mes ennemis, je me voyais mal le déchiqueter, comme tous les autres…Pourtant, cette nuit de pleine lune, la bête avait le contrôle de mon corps. Et c’est avec horreur que je déchiquetai les derniers membres de mon soi-disant « clan »…