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Planete Sonic ForumsL'Atelier Fan AreaNews et concours[Tournoi interfictions] Troisième Edition.
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[Tournoi interfictions] Troisième Edition.
[Tournoi interfictions] Troisième Edition.
« Répondre #15 le: Juillet 06, 2007, 02:38:39 pm »
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D'accord, pas de problème Miko !
Ad777, bonne chance ! Surtout que je me demande comment je vais affronter un cyborg de 2m50 de haut ^^ !
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ma fanfic : Une créature diabolique
[puisque tout le monde fait de la pub...]
 
 
[Tournoi interfictions] Troisième Edition.
« Répondre #16 le: Juillet 06, 2007, 03:17:04 pm »
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Salut ! c'est le tour de ma personnage ( desoler pour l'ortographe )
Nom : ryan
Prenom : rosie
armes : ( on peut dire un chao )
capacitè : elle saute bien , elle coure un peut ( mais pas comme sonic ) , elle peut lancer des attack avec son chao hero .
histoire : Ryan et une Echidna , une echidna très mignon qu'elle est nè dans Mystic Ruins , mais depuis le attack de Biliozard , Elle a disparu avec une de les Chao Emerald !
Ryan et maintenant dans la Jungle et elle ne sais pas le bon chemain pour retourner chez elle !
En meme Temps , Chaos 0 à 5 Chaos Emerald et il cherche les 2 Autre Chaos Emerald pour se transformer en Perfect Chaos et detruire le Monde !!!
Ryan avais 1 Chaos Emerald et Chaos 0 5 Chaos Emeralds , Sonic coure le plus vite possible pour allez dans la Jungle et retrouver la Chaos Emerald du Tornado mais Malheureusement Chaos 0 à trouver la Chaos Emerald avant Sonic !!!
Tails et Amy sont dans un danger !!
Mais Heureusement notre Hero Sonic à trouver Ryan dans la Jungle et il a utilissez sa Chaos Emerald pour courir plus vite !! ouff Sonic à finalement trouver Tails et Amy avant Chaos 6 ! Mais oups ou est la Chaos Emerald de Ryan ! Elle est avec Chaos 6 maintenant ( il l'a voler ) alors il se transforme en Perfect Chaos !!! mais Sonic à utilissez Le Pouvoir Positive des Chaos Emeralds !! et la Super Sonic a gagner le combat contre Perfect Chaos !! et donc Ryan retourne chez ses Parents ! FIN
Voila Ryan :  http://img254.imageshack.us/my.php?image=ryanor8.jpg
   
[Tournoi interfictions] Troisième Edition.
« Répondre #17 le: Juillet 06, 2007, 04:27:47 pm »
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Je crois que t'es arrivé en retard en fait...

Si tu avais lu les messages précédents avant de poster, tu aurais remarqué que les huits candidats nécessaires pour commencer ce tournoi ont déjà été réunis.

Edit pour les participants et l'organisatrice =p:

J'ai appris la présence et le principe du tournoi depuis la seconde édition et cela me paraît intéressant! Mais je n'aurais pas participé, même si j'étais arrivé à temps car j'aurai jamais eu le courage ni le temps d'écrire tous ces combats jusqu'au bout è_é!

Mais éventuellement, (Je ne promets rien) je vais essayer de suivre un peu tout ça ^_^!
   
[Tournoi interfictions] Troisième Edition.
« Répondre #18 le: Juillet 06, 2007, 04:33:40 pm »
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Sonic Next Gen this tournament is planned for 8 players, you arrive too late and I think that it would be very difficult for you given your level in French.

I'm sorry but I can't accept your character, maybe for a next time.

Erik, tu peux toujours donner ton avis pour les votes. Ce ne serait pas inutile. ^^
Journalisée
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[Tournoi interfictions] Troisième Edition.
« Répondre #19 le: Juillet 07, 2007, 11:08:15 pm »
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voila! Je vous conseil fortement d'ecouter la music ci-dessous avec...
La music est parfaitement adapter à l'image que je me fais du combat!
Music composer par : moi!
Réaliser avec guitar pro 4.
http://www.megaupload.com/?d=28XVLM3P
Ecouter la en vitesse 1,5 sur votre lecteur windows media... C'est péferable!


Après avoir enlevé ses menottes Gash regarda tout autour de lui.
Gash : Une prairie, une forêt, une montagne…
             Hum….
Evaluant chaque terrain Gash décide d’aller se cacher en forêt.

Arriver au cœur de la forêt, il entendit du bruit, des branches craquelant sous les pas de quelqu’un. D’après l’allure des pas, Gash compris qu’il n’avait pas été repérer.
En effet l’individu ne fait que passer son chemin…
C’était Saiko le renard .En prison Gash entendit plein de rumeurs à son sujet.
On raconte qu’il était l’un des participants les plus puissants…
Gash : Evidement il fallait que je tombe sur lui !
Saiko s’arrête …
Gash : Merde, il sait que je suis là !
Saiko : Montre-toi. [Dit d’une voix calme et sereine]
Mais Gash reste caché…
Gash : Pfff…Ouai compte là-d’ssus .
Saiko : Très bien, tu ne te montres pas ?
            Alors je vais jouer à ton jeu !
            Jouons ensembles.
Saiko crée une sorte de barrière de feu qui englobe son corps. Cette barrière grandit
de plus en plus espaçant à chaque seconde son périmètre…
Gash : Etrange, rien ne brûle. Serait-ce du bluff ?...
 Gash réfléchit quelques instants. La barrière gagne encore en taille, se rapprochant lentement mais sûrement.
Gash : Pas l’temps de réfléchir .Je vais le prendre par surprise !
Gash utilise son spin dash pour passer sous terre.
Mais la sphère de feu s’étendait même sous terre.
Le feu ne brûlait donc pas.

De ce fait Saiko sentit sa présence et esquiva sans problème son attaque.
Gash et Saiko se retrouvait face-à-face.
Pas plus étonner que ça, Gash s’attendait à ce genre d’adversaire.
Saiko : Ton corps, il a créé un espace. Un espace suffisamment perceptible pour prévoir ton attaque.
Gash : Tshé ….Ben voyons (Putin j’suis tomber sur un monstre !)

Le combat  allait enfin commencer.

Saiko engage le combat en effectuant une dans majestueuse .Gash était surpris et en même temps fasciner. Danse envoûtante mais meurtrière, après quelque pas effectuer , la danse continue et des flammes jaillissent de ses main…
Gash compris très rapidement ce genre de situation.
Gash : Oui jouons ensembles ….
Il se mit à esquiver toutes les boules …Mais son esquive était comparable à une danse
Moins majestueuse que la danse de Saiko, mais cela suffisait.
Ils étaient beaux ….Le peu de lumière  que laissait passer les feuilles des arbres illumina la scène ….Des brindilles d’herbes virevoltantes venaient accompagner cette éblouissante chorégraphie improviser …..La foret dansait avec eux !
Saiko était surpris et émerveiller a la foi par l’improvisation et par l’anticipation de ses gestes.
Saiko : (Incroyable il parvient à anticiper tout mes mouvement, il a vite compris la faille de ma danse ….)
En effet la danse est répétitive !



Gash était vraiment concentré. Concentrer sur les mouvements de son adversaire.
Il se rapproche de plus en plus.  Saiko semble vraiment déstabiliser et impressionner.
Gash : (J’ai trouvé l’ouverture !)
Gash saute esquivant une boule de feu puis s’accroupit esquivant la dernière boule, tacle son adversaire et enchaîne avec  un violent coup de pied au ventre.
Tout fière Gash relâcha sa défense, Saiko en profita pour lui assener un coup de bâton sur la tête.
Gash se frottant la tête tente de se mettre à distance….Saiko le laisse reprendre ses esprits.
Gash : ( Il me laisse du temps ? Je sais pas pourquoi mais j’en profite !)
Saiko : Attends !
Gash s’arrête.
Saiko : Je suis désolé, mais je ne peux te laisser gagner, tu comprends ?
             Je n’ai pas envie de te tuer ….Abandonne s’il te plait.
Gash : T’es vraiment un type bien toi, hein ?
            Crois bien que je l’déplore , mais je ne pourrait accéder à ta requête.
             Je tiens autant que toi à sortir de là !
Saiko : Désoler
Gash : Ce n’est rien…
Les 2 savait qui allait continuer de vivre et qui allait périr. Sous ces dernières paroles , l’hérisson rusé et le respectable renard  allaient mettre un terme à ce premier match !

Saiko commence à léviter sur place, il lève les bras, les arbres et les feuilles commence à bouger, l’aire devient chaud …
Gash trembler de peur et d’admiration devant la démonstration de puissance.
Gash : Là ….Je commence sincèrement à baliser !
Son instinct lui dicte de courir. Il s’éxecuta sur le champ !
Gash : Plus vite ! Il faut que je sorte de la forêt !
10 secondes plus tard Saiko le rattrapa. Une course poursuite s’engagea. Saiko réduisait en cendre des arbres simplement en les touchants, tel le phoenix rendant son état d’origine à l’être vivant.
Gash esquive tant bien que mal toujours en courant en direction de la prairie.
Saiko laisse une traîner de flammes derrière lui tellement l’intensité de son énergie brûle !
Apeuré  par la « bête » , Gash décide de se déplacer de branche en branche…
Saiko le suit aussi tôt  en volant, mais s’arrête une fois la haut…
Gash, tout en essayant de s’échapper regarde derrière lui, le voyant préparer une attaque !  
Gash : Oh putin !
A peine eu le temps de prononcer ces mots qu’une gigantesque vague de feu se propulsa sur plus de 30 mètres !
N’ayant pas le temps d’esquiver Gash se protége en mettant ses 2 bras devant lui mais….
Gash : ARREEEETE !!!!!!
L’hérisson  est propulsé sur plusieurs mètres laissant une traînée de fumée derrière lui .
Il partit s’écraser un peu plus loin , dépassant l’extrémité  de la forêt .


Gash : ….De l’herbe ….De l’herbe douce et chaude ….
            La prairie.
En levant la tête il admira la magnifique étendu d’herbe bercée par les nuage blanc.
Une herbe éclatante sous les apaisants rayons de soleil.
Gash : ah ….La vie bercée par les anges…
             Une vie éclatante sous le regard apaisant de dieux !
Gash se tourna pour assister à un vrai désastre…
La forêt brûlant sous le ciel obscurcit par ses propres cendres.
Gash regarda d’un air impuissant, et préféra détourner les yeux  pour continuer d’admirer ce resplendissant paysage …
Saiko : Tu as perdu.
Le renard sortit des flammes tel un démon sortant de son élément.
Il s’arrête devant Gash qui gisait à terre, son corps fumant encore…
Gash se met à genoux, avec (étrangement) beaucoup trop de difficulté.

Gash : Achève-moi … Je préfère mourir libre plutôt que de vivre emprisonner !
Saiko plaça sa main sur sa tête…
Saiko : Je comprends ….Tu ne souffriras pas.
Sa main commençait à chauffer… Gash avait calculé le timing qu’il faut à Saiko pour utiliser cette attaque.
Saiko : Adieu, Gash le hérisson !
Gash : Maintenant !!!
De justesse Gash esquiva que 70% de l’attaque…Son œil droit assume son manque de discernement.
Gash tacle Saiko en lui donnant un violent coup de tibia aux genoux. Ce qui le fit basculer violement en arrière et percuta tête première le sol. Gash en profite pour l’immobiliser et lui pointe un bâton relativement pointu à la gorge.
Gash : C’est fini !
   
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« Répondre #20 le: Juillet 08, 2007, 12:21:18 pm »
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Pour les critiques, on attend que les deux combattants du duel postent leur oeuvre ou on peut déjà commencer à donner son avis sur le texte dès que l'un des candidats a posté?
(Pour savoir si je peux d'ores et déjà me pencher sur ton texte Gashura ^^.)

Bien sûr, je me prononce sur le vote après avoir lu les deux oeuvres des deux duellistes opposés!
   
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« Répondre #21 le: Juillet 08, 2007, 02:42:14 pm »
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Il vaut mieux attendre que les deux combattants aient posté. Histoire que les joueurs soient sur un pied d'égalité.

En fait il serait bien de poster les critiques à partir de la date de cloture du premier tour. Mais rien ne t'empèche de te pencher déjà sur le texte voir même d'envoyer la critique à Gashura par MP.

Conseil pour tous les combattants attendez le dernier moment pour poster vos textes ainsi vous pourrez le reviser et le corriger en prenant votre temps. Pas d'édition de texte.

Bon courage.

Edit : Sujet placé en annonce.
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« Répondre #22 le: Juillet 09, 2007, 07:26:01 pm »
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Entendu Miko. Mais le problème, c'est que le jour de la date de cloture du premier tour, je serai déjà absent et ce jusqu'à fin juillet. Je ne sais pas de combien de temps on dispose pour les votes et critiques mais j'espère que j'aurai le temps de me prononcer sur ce premier tour...

Tu as déjà décidé du délai dont on dispose pour les votes après le 16 juillet?
   
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« Répondre #23 le: Juillet 12, 2007, 09:12:31 pm »
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Le délai a toujours été d'une semaine, donc jusqu'au 23.

Cela dit, une idée déjà ancienne a fini par prendre de la valeur dans ma tête. A la fin d'un tour, on veut que le gagnant écrive la fin du combat. Hélas, la plupart du temps ce n'est pas le cas, souvent le participant pense déjà à son prochain combat. En outre, "on garde le meilleur pour la fin", surtout dans mon cas.
Je propose donc qu'à la fin d'un tour, ce soit le perdant qui écrive la fin. Il part depuis le texte de son adversaire et le finit pour lui. C'est une manière de le faire participer jusqu'au bout, mais aussi de décharger le vainqueur et de lui tirer son chapeau.
La fin serait envoyée par MP au vainqueur qui pourrait après coup éditer son texte (lecture à posteriori que je trouve plus facile, même si elle gâche la surprise), ou alors envoyée à la suite après accord du vainqueur.

A vous de voir.
Journalisée
La force est une faiblesse, la faiblesse est une force.
 
 
[Tournoi interfictions] Troisième Edition.
« Répondre #24 le: Juillet 13, 2007, 05:36:41 pm »
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C'est une idée originale que tu as eu Feun, mais je trouve qu'il y a quelques trucs qui ne seraient pas très cool. Lorsqu'un combattant gagne et qu'il doit écrire la fin, il peu évidemment écrire la suite qui collera avec son histoire, mais si c'est le combattant qui a perdu qui doit l'écrire, ça risque de casser l'effet, le style ne sera pas le même et les idées ne le seront pas non plus (à par si le perdant fait un effort pour essayer de suivre le même esprit que son adversaire, ou si ils se mettent d'accord a l'avance). De plus le perdant n'a pas toujours envie de voir son personnage mourir, de ce fait il peut inventer une suite qui pourra sauver son perso et ne pourra donc (peut-être) pas être en accord avec ce qu'avait pensé le gagnant. En gros ça risque de mettre la confusion. Mais bon ça reste une idée à suivre.

Pour revenir a moi, j'ai fini mon combat. Je n'en suis pas très fier car je trouve que la partie combative est un peu bâclée. De plus elle n'est pas très longue (la partie combative), je n'ai pas eu beaucoup d'inspiration et je trouve que le suspense manque. Enfin bref, j'espère que ça vous plaira quand même ^^


___________________________


C'est un fin rayon de lumière échappé de la minuscule fenêtre qui réveilla le jeune renard roux Saïko. Il se leva doucement de son petit lit de prisonnier en baillant et en se flottant les yeux de sa main droite. Saïko, le symbole de gentillesse et de calme, la colombe emprisonnée dans une cage de béton, l'innocent dans l'enfer. Étrangement, cette situation insupportable ne semblait point le gêner. Il semblait même résigné a ne plus jamais quitter cette endroit maudit. Après tout, sa situation n'était pas extraordinaire car il n'était pas le seul à vivre ce genre de vie. Combien de personne injustement emprisonnées comme lui avait t'il vu passer devant sa cellule depuis son incarcération ? Une vingtaine, une trentaine ? Un nombre inquiétant de prisonniers remplissait chaque jour la prison. Des gens innocent qui, comme Saïko, se demandaient chaque jour si il pourraient sortir de cet endroit. Des gens qui, en fin de compte, se résignaient avec le temps. Une atmosphère de tristesse et d'angoisse que le renard connaissait trop bien et depuis beaucoup trop de temps. Pourtant aujourd'hui, quelque chose de spécial allait arriver, Saïko en était persuadé et ce rayon de lumière, le seul qui avait vu depuis son arrivé, ne faisait que renforcer son sentiment.
Il était levé depuis une heure et était assit sur son lit lorsqu'un bruit de porte éveilla son attention. C'était l'heure du petit déjeuné pour les prisonniers et déjà les gardes, des hommes taillés en V et aux bras plus larges que leurs cerveaux, commençaient a distribuer la pitance : une bouillie noirâtre et immonde servie dans des bols crasseux. La rangée de Saïko se rapprovisionnait sous les " A LA SOUPE BANDES DE LARVES !!" quotidiennes des gardes. Mais lorsque ce fut le tour de Saïko, c'est avec surpris qu'il vit le garde ouvrit la cellule où il était enfermé, une tasse et une lettre à la main. Il pénétra dans la salle et se posta devant le renard.

- Bienvenu dans ma modeste demeure. Dit Saïko d'un petit ton ironique.
- Boit ton café ! Répondit sèchement le garde.

Puis il tendit la tasse remplit de café. Mais Saïko ne la prit pas, en effet, il n'aimait pas la caféine. Le garde posa violement la tasse sur la table de chevet et sortit une paire de menotte.

- Okay la princesse, on fait sa chochotte ? Lève-toi tafiolle ! On va faire une ballade, tu liras ta lettre dans le camion.

Saïko fut menotté en deux temps trois mouvements et poussé violement vers la sorti escorté par un autre garde. En passant devant les autres cellules, les prisonniers se mirent soudainement en activité. "Où il va lui ? ; Yo Saïko, où tu va ? ; Vous l'emmenez sur la chaise ? ; Il est libre ??" tant de questions que les incarcérés posèrent au renard et à ses gardes. Ils furent calmés aussitôt par les autres fonctionnaires à coup d'insulte et de bâton.
Saïko fut poussé sans ménagement dans un petit camion qui démarra aussitôt vers une destination inconnue. Reprenant doucement ses esprits après cette brutalité, il prit la lettre qu'on lui avait confiée. Qui pouvait bien lui écrire ? Certainement pas ses amis, après tout il n'avait jamais voulut les contacter, bien trop honteux de leurs dires la vérité et eux même ne devaient sûrement pas savoir où il se trouvait. Il déchira l'enveloppe et déplia le papier qui s'y trouvait. Un court message y était inscrit :

         Vous avez été sélectionné pour participer au tournoi. En cas de victoire vous bénéficierez d’une remise de peine.
Bonne chance.

- Une remise de peine ?!! S'écria le renard.

Un sentiment de grande joie mélangé à un sentiment d'inquiétude l'envahit. Après tout, pourquoi avait t-il un droit de remise de peine ? Quel genre de tournoi allait t-il disputer ? Et où se déroulerait t-il ? Il fut sortit brutalement de ses pensées lorsque le camion s'arrêta soudainement. Les portes s'ouvrirent et une marée de lumière suivit d'un vent chaud se jetèrent sur lui dans un tourbillon de chaleur bénéfique. " Voila une éternité que je n'avait pas ressentis ça" pensa le renard tout en se laissant submerger par les énergies naturelles. Mais il fut aussitôt violement jeté dehors par un garde. Il roula plusieurs fois dans la poussière avant de se stabiliser sur ses jambes sous les moqueries des ses tortionnaires. Puis l'un d'eux sortit une clé de sa poche et la jeta dans les mains de Saïko.

- Ce ne serait pas marrant si tu restes avec ces menottes. Dit l'un des gardes en ricanant.

Puis ils coururent se réfugier dans leur camion avant de démarrer en trombe vers un lieu sûr. Saïko regarda d'un air mauvais le camion soulevant des tonnes de poussières. Mais avant qu'il ne disparaisse derrières les collines, il tendit le bras en direction du véhicule qui se mit à rayonner d'une lueur rouge, puis une boule de feu incandescente en jaillit et alla percuter la roue arrière gauche du camion. Celui-ci continua sa route en zigzagant avant de disparaître derrière les collines. Il y eu un petit moment de silence puis un bruit de collision d'accident. Saïko laissa échapper un petit rire moqueur.

- C'est méchant mais qu'es que c'est marrant !

Il prit alors la clé et put enfin se libérer de ces satanées menottes. Saïko balaya ensuite son environnement du regard : il se trouvait dans un petit bois recouvert de verdure et parsemé de collines. Plus loin, en hauteur, trônait une imposante montagne rocailleuse ressemblant plus a un volcan endormit qu'à une montagne. D'ailleurs, la chaleurs qu'elle dégageait était semblable tant elle était élevée. "Je ne sais toujours pas quel est le thème de ce tournoi, pensa t-il, mais si j'ai un adversaire je ferais mieux de le trouver". Le seul moyen de trouver une source de vie rapidement était de s'en remettre aux pouvoirs de Dame Nature. Saïko s'agenouilla donc en position de prière, il fut soudain traversé d'une aura verte émanant du sol. Il réussi a repérer une grosse source de vie non loin d'ici, il se mit donc a sa recherche.

- En espérant que cela ne soit pas un ours…

Après quelques minutes de marches, il déboucha sur une petite clairière mélangeant rocaille et verdure. Il examina le paysage a la recherche d'un signe de vie, il n'eu pas le temps de chercher longtemps car une personne sorti des buissons. Celle-ci s'emblait rageuse de n'avoir été plus prudente. C'était un hérisson entièrement vert mis a par la partie frontale de son visage qui était noir, il portait un blue jean's et des gants violets. Il s'avança vers Saïko. Le renard le regarda s'approcher sans la moindre méfiance.

- Alors, c'est toi Saïko hein ? J'ai entendu parler de toi. Déclara l'inconnu.
- Qui es-tu ? Demanda le jeune renard.
- Je m'appelle Gash et je suis ton adversaire.
- Et pourrais-je savoir quel genre de tournoi s'agit-il ?

A l'entente de la question, Gash éclata en rire. Saïko, lui, lança un regard interrogatif ne voyant pas ce qui le faisait tant rire.

- On ne te l'a pas dit ? Pour gagner notre liberté, il va valoir se battre… jusqu'à la mort !

Saïko resta médusé. Un combat a mort ?! Avec le temps, il avait apprit à être très respectueux envers les êtres vivants, comment pourrait-il faire une telle chose ? Ôter la vie sans aucune raison. Non jamais !
Le renard tourna le dos à Gash.

- Jamais je ne tuerais. Même pour ma liberté, ça ne vaux pas la peine.

Mais soudain, un poing rapide comme l'éclaire se logea dans ses reins ce qui le fit tomber de douleurs. Il se retourna rapidement : Gash l'avait frappé.

- Écoute mon gars, si tu veux pas me tuer, d'accord je m'en plain pas, mais moi je ne veux pas retourner en prison. Alors laisse toi faire et ça ira vite.

Mais Saïko se releva aussitôt et dégaina sa serpe de bois.

- Je refuse de te tuer, mais cela ne veut pas dire que je vais me laisser faire !
- Pfff… Il faut toujours qu'ils compliquent tous ces jeunes ! C'est pas possible !

Puis l'hérisson fonça à vive allure sur le jeune renard mais celui-ci esquiva le coup de poing rageur de Gash. Il en profita pour donne un coup de pied haut placé mais une fois de plus, Saïko évita sans mal. Pendant plusieurs minutes, Gash multiplia les assaut mais aucun d'eux ne toucha sa cible : Saïko était totalement insaisissable.

- Peux-tu attraper le vent ?

Le renard avait posé cette question avec tant de charisme qu'il semblait presque arrogant. Cette attitude vexa au plus haut point Gash et celui-ci bondit sur lui dans un rugissement impressionnant. Mais à la seconde où il allait l'attraper, Saïko se mit à tourner autour de lui à une vitesse ahurissante, formant un cercle parfait. La rapidité s'intensifia encore et encore jusqu'à former une petit tornade. Emprisonné dans ce piége naturel, Gash sentit ses pieds se détacher doucement du sol et se mit à tournoyer doucement sur lui-même. La tornade doublait de puissance quand soudain, une serpe de bois jaillie de nul par, tel un roquette, pour se fracasser sur le visage de l'hérisson avant de disparaître a nouveau dans la tornade. Elle refit surface et refrappa Gash au visage. Il fut martelé ainsi pendant plusieurs secondes qui lui paraissaient des heures. Soudain, la tornade se stoppa d'un coup et Gash retomba violement au sol, le visage recouvert de bleus. Saïko voulait finir ce combat au plus vite sans pour autant tuer son adversaire et pour cela, il devait le mettre K.O. Il se pencha sur le corps du hérisson et tendit la main, mais au moment où il allait le toucher, Gash effectua un balayage qui le fit tomber sur les côtes. L'hérisson vert bondit sur ses jambes et tenta d'écraser la tête de son adversaire, mais Saïko le repoussa en attrapant son pied et le fit tournoyer dans les airs. Gash r'atterrit un peu plus loin tandis que le renard roux se releva rapidement. Ils se fixèrent longuement, l'ivresse du combat semblait s'être installé en eux. Même Saïko, qui possédait d'habitude un tempérament calme, sentit le plaisir du combat, une sensation nouvelle pour lui. Enfin, Gash perça le silence de la prairie et fondit en hurlant sur le renard, poing en avant. Il enchaîna une série de coup rapides que Saïko réussi à parer tans bien que mal, mais le dernier et plus puissant des coups le toucha en pleine poitrine ce qui le fit reculer quelques mètres en soulevant des dizaines de fleurs par son passage. Renforcé par cette démonstration d'adresse et de puissance, l'hérisson replongea sur son ennemie a peine relevé. Mais il fut stoppé d'un coup comme bloqué par un mur invisible. En effet, du corps de Saïko émanait une forte vague de chaleur bien trop intense pour être traversée. Gash lança un regard méfiant au renard roux. Soudain la vague de chaleur s'amplifia avant d'être projetée tel une explosion dont l'onde de choc parcourut une très grande partie de la zone de combat. Gash sentit la déflagration traverser son corps de par en par puis une forte montée de chaleur qui lui fit tourner la tête un court instant. Saïko, lui, était gonflé a bloc et sautillait sur place près à la moindre attaque de son adversaire. Gash eu un instant d'hésitation avant d'attaquer mais il prit son courage a deux mains et renfonça sur lui. Mais a peine fit il un pas qu'il fut percuté de plein fouet par une boule de feu brûlante. Il fut projeté dans les airs et atterrit dans un arbre. Il retomba au sol, la poitrine noircie et encore fumante.

- C'est une brûlure légère, déclara le renard, je te conseil d'abandonner car la prochaine fois, la brûlure sera encore plus forte.
- Tu me fais pas peur ! Cria Gash, viens me chercher !

Saïko laissa échapper un petit soupir.

- Bon… comme tu voudras.

Aussi rapide qu'une rafale de vent, le jeune renard plongea sur son adversaire. Il asséna un puissant coups de poing mais Gash l'évita en se baissant, l'attaque percuta l'arbre ce qui blessa le poing de Saïko. Il poussa un crie qui fut coupé par un violent coups de genou qui le fit tombé. Il créa une nouvelle vague de chaleur qui bloqua l'hérisson puis il le frappa au visage d'un coup de bâton rageur. Sentant qu'il venait de mettre en colère le goupil, Gash balança une poigné de poussière dans les yeux de Saïko et s'écarta de lui. Le renard se frottait frénétiquement les yeux pour faire partir les débris qui lui bloquaient la vue. Gash fit quelques pas en arrière, lorsque Saïko pourrait revoir, il l'attaquerait certainement, il en profita donc pour se cacher derrières les nombreux blocs de pierres qui parsemaient les flancs de la montagne. Il monta à toute hâte la pente et disparut derrière une pierre.
Au même moment, Saïko r'ouvrit les yeux et s'aperçut que son adversaire s'était volatilisé. Toujours sur ses gardes, il se mit à sa recherche, bâton en main. Il grimpa prudemment la pente de la montagne, les sens en alerte, prêt à la moindre attaque. Il entendit une petite pierre dévaler la pente, instinctivement, il fit volte-face : devant lui, une vague de pierre à la taille effrayante déboulait en sa direction. Il propulsa une dizaine de boules de feu qui percutèrent les blocs les plus dangereux. Au contacte des sphères incendiaires, les roche fondaient comme des plaques de beurres sur un grille, se transforment les unes après les autres en lave brûlante. Saïko réussi donc à se frayer un passage parmi l'éboulement. Mais la coulée de lave qu'il venait de créer commençait à engloutir le bois en contre bas. Bientôt, toute la forêt fut ravagée par les flammes et la montagne fut entourée par le brasier. Saïko eu un pincement au cœur : il ne supportait pas que la nature souffre a cause de lui. Il lança son regard en haut de la montagne où Gash l'attendait les bras croisés. Saïko grimpa rapidement les derniers mètres qui le séparait de son adversaire, il regarda une dernière fois la forêt consumée par les flammes, puis il pointa son adversaire avec sa serpe, prêt à se défendre. Gash semblait le défier de quelque chose. Le renard s'avança vers lui, Gash semblait ravi et il l'incita à approcher encore plus. "Quel est son intention ?" se questionna Saïko tout en avançant. Soudain il regarda au sol et fit un bond en arrière : un étrange trou noir s'était ouvert juste sous ses pieds et il avait faillit tombé dedans. Gash frappa du pied avec rage.

- Raaaah !!! Pourquoi ?!! Il fallait juste un pas pour que je gagne !!! Cria l'hérisson vert en s'attrapant la tête.

Transporté par la rage, Gash sauta à la gorge de Saïko. Ils se roulèrent dans la poussière en s'échangent les coups les uns après les autres. Ils roulèrent ainsi jusqu'à arriver devant l'une des nombreuses grotte qui parsemaient la montagne. D'un coup de pied, Gash réussi a expédier Saïko à l'intérieur de la cavité. Le renard se cogna plusieurs fois la tête dans sa chute avant de se stabiliser enfin. Il se releva doucement et se secoua la tête afin de reprendre ses esprits, puis il lança un regard assassin à Gash.

- Bon, cette fois, ça suffit !

Il leva la main en direction de l'hérisson, celle-ci se mit à rayonner avec une grande puissance, jusqu'à ce qu'une grande vague de flamme en jaillisse. Mais à la surprise générale, ce n'est pas Gash qui prit feu, mais toute la grotte. En effet, toute la cavité était baignée dans le méthane, si bien que l'attaque de feu de Saïko avait été suffisante pour tout faire exploser. Gash fut éjecté en arrière dans un enfer de flammes ardentes tandis que la grotte se faisait dévoré par le brasier dans une terrifiante explosion de puissance.
Après l'explosion, toute la montagne fut plongée dans un silence de mort. Des petits morceaux de rocs encore fumants retombaient ici et là. De la grotte, il ne restait plus qu'un tas de ruine noircie pas le feu, dont échappait encore une impressionnante masse de fumé noir. Gash se releva de la "couverture" de pierre dont-il était entièrement recouvert. Encore hébété par le choc, il erra parmi les débris. Qu'était devenu le renard ? Il avait peut-être complètement disparut, après tout, pratiquement personne ne pouvait en sortir vivant… même pas lui. Soudain, Gash aperçut un morceaux de tissu de la cape de Saïko flotter dans le vent parmi les rocs. Il s'avança prudemment et écarta les pierres : ici se tenait Saïko, couché sur le dos, le corps couvert d'écorchure. Il semblait mort. L'hérisson posa sa main sur le cou de son adversaire : son pouls battait encore !

- Tu aurais dus le savoir Saïko, expliqua Gash, Lors qu'on joue avec le feu, on fini un jour ou l'autre par se brûler.

Puis il prit une grosse pierre et la souleva au dessus de sa tête.

- Il faut en finir a présent. Brûle en enfer Saïko !
Journalisée
Kazhnuz~ : Un plus ou moins Débile Onirique Non Froid (DONF)? *meurt*
Saïko : je dirais plutôt
Kyliam : mais XD
Saïko : Débile Original au Nom Fallacieux
Kyliam : XDD
Kazhnuz~ : +42 Saïko
 
 
  • Wolfgang the wolf
[Tournoi interfictions] Troisième Edition.
« Répondre #25 le: Juillet 14, 2007, 09:49:43 am »
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je suis pas vraiment pour l'idée de Feurnard, car la fin d'un combat peut avoir une importance pour la suite du tournoi, donc il faut mieux que ce soit le vainqueur qui finisse le combat.
Sinon, voila mon combat. J'espère qu'il vous plaira.

Comme tous les matins depuis sa capture, Wolfgang the wolf se fit réveiller par les cries des gardes.
« - Debout les filles ! On est pas dans un quatre étoiles ici ! »
Le loup noir descendit de son lit et s’étira. Et regarda par la petite fenêtre de sa cellule.
« - Vivement que ces imbéciles découvrent que ce n’est pas moi qui ai détruit le centre ville…
- Arrête de rêver ma grande ! Ricana le garde qui venait d’ouvrit la porte de la cellule. »
Wolfgang grimaça en voyant la tasse de café dans les mains du garde. Il n’avait jamais bu un truc aussi immonde de sa vie et cela était devenir encore pire depuis qu’il avait été surprit à jeter son café par la fenêtre alors qu’un garde passait en dessous. Le garde commençait à partir, mais il fit volte face et tendit une lettre au loup noir.
« - J’oublier, il y a une lettre pour toi. »
Wolfgang la prit, mais il n’aimait pas l’horrible sourire du garde.
« - Ca sans le mauvais coup ça, songea Wolfgang. »
Il l’ouvrit et lu la lettre à voix basse.
« -Vous avez été sélectionné pour participer au tournoi. En cas de victoire vous bénéficierez d’une remise de peine. Bonne chance. »
Une remise de peine ! C’était l’unique occasion pour Wolfgang de sortir de cet enfer.

Le loup noir était allongé sur le lit des sa cellule. Il relisait la lettre qu’il avait reçue quelques jours plus tôt pour le tournoi quand deux gardiens entrèrent dans la pièce.
« - Salut les gorilles, ricana le loup noir.
- Arrête de faire ton malin toi ! Cria un des gardiens en l’attrapant par la peau du cou. »
Ils mirent des menottes au loup et le posa dans le couloir. Dans le hall de la prison, les gardiens dirent à Wolfgang qu’il avait deux minutes de visite. En se retournant, le loup vit…
« - Lucas ! »
Il vit un loup au pelage bleu nuit qui avança vers lui.
« - Salut vieux. Je viens de donner mes encouragements pour le tournoi.
- Ne t’inquiète pas, dit Wolfgang, je te promets de revenir. Je te rappel que je suis la forme de vie ultime.
- Je sais.
- Mais si je ne reviens pas, prend bien soins des autres pour moi.
- Ne t’en fait pas, tu as toutes tes chances dans ce tournoi, mais j’ai entendu dire que les combattants sont assez puissants, donc reste sur tes gardes.  »
Après un dernier sourire, Wolfgang monta dans un fourgon blindé.
Le voyage dura environ deux bonnes heures. En arrivant, le gardien lança une clef à Wolfgang.
« - Ce ne serait pas marrant si tu restes avec ces menottes, se moque-t-il.
- Je peux savoir comment s’appelle cet endroit ? demanda froidement Wolfgang.
- C’est Last Step, répondit le garde avant de repartir à tombeau ouvert dans un lieu sûr où il pourra admirer le spectacle. »  

Wolfgang c’était retrouvé seul dans une forêt. Avant de partir à la recherche de son adversaire, il regarda le terrain et le meilleur moyen de voir son environnement, c’était de monter au sommet d’un arbre. Une fois en haut, il remarque une énorme montagne à la lisière de nord de la forêt.
« - Ca doit être là-bas que va se dérouler le combat, songea-t-il. »
Il sauta de l’arbre et partit en courant vers la montagne. Puis quelque chose le rattrapa et vola à côté de lui. C’était un androïde.
« - Tu dois être mon adversaire non ? demanda Wolfgang. »
Le robot ne répondit pas et accéléra brusquement. Wolfgang eu un petit sourire et prit cette accélération comme un défi à la course. Il se remit au niveau de l’androïde.
« - Tu pourrais au moins me dire ton nom.
- Je suis Ragnarok. Je suis là pour détruire le mal et apporter la lumière sur cette planète.
- Moi, je suis Wolfgang the wolf. Le reste n’a pas besoin d’être présenté. Bon, je t’attends au pied de la montagne. »
Wolfgang accéléra jusqu’à devenir qu’une traînée de lumière rouge. Ragnarok le regarda partir.

Wolfgang s’arrêta quelque mètre avant la pente rocheuse de la montagne. Il observa la montagne quand une décharge électrique le frappa en plein dans le dos et le loup fut projeté en avant. Il se retourna et vit l’androïde. Il avait un canon de sortit sur son épaule.
« - C’est un coup en vache ! Tu vas me le payer ! »
Le combat commença et chacun des deux adversaires savaient qu’il n’y en resterait qu’un à la fin.
Wolfgang chargea Ragnarok et le frappa en pleine poitrine, mais ce dernier ne bougea pas d’un centimètre. Il continua d’enchaîner les coups de poings sans que son adversaire bouge. Ragnarok s’envola et regarda le loup noir d’un air triomphant, mais il grandes rafale de vent fit balancer le robot, ce qui donna un idée à Wolfgang pour attaquer son adversaire. Le loup commença à courir en cercle sous l’androïde qui le regarda intrigué. Une tornade se forma et entoura Ragnarok, c’était son Tornado Attack. La tornade était renforcé par le vent, propulsa Wolfgang au niveau du robot et il lui donna un coup de pied de toutes ses forces dans l’épaule. Propulsé par la violence du coup et la force centrifuge exercé par la tornade, Ragnarok fut projeté contre un grand sapin qui cassa sous la violence du choc. L’androïde se releva et passa à l’attaque. Il donna un violant coup de pied à Wolfgang qui vola à quelques mètres et il atterrit contre un tas de rochers. Le loup noir se releva avec quelques difficultés et essuya le sang qui coulait sur ses lèves.
« - Il est plus fort que je ne le pensai, songea Wolfgang. Attend, c’est quoi cette odeur ? Du souffre ? »
Si il y avait du souffre, c’est que la montagne était en réalité un volcan. Un volcan en activité. Une idée vient dans l’esprit de Wolfgang, mais pour ça, il devait emmener le robot à l’intérieur de la montagne, la où il y avait le plus de souffre.
« - Eh gros tas de boulons ! Attrape moi si tu veux gagner ce combat ! »

Wolfgang courut vers le sommet suivi du robot, puis ils rentrèrent dans une faille. Le loup noir avait vu juste, des rivières de magma parcouraient le cœur de la montagne. La chaleur et l’odeur qui régnaient dans la caverne gênaient beaucoup le loup noir. Il devait absolument réussir sinon, les choses pourront mal tourné pour lui.
« - Tu es fou petit animal. Tu cours droit à ta perte car ces conditions extrêmes n’ont aucun effet sur moi. »
Puis un bruit sourd se fit entendre. C’était un éboulement, mais ce dernier boucha l’entrée de la grotte. Wolfgang devait faire vite sinon il mourait asphyxié par les gazes que dégagé la montagne. Ragnarok avança vers Wolfgang en sortant sa faux laser.
« - Je te promet une mort rapide et dans douleur. Je suis le seul qui peut faucher le mal.
- Sache que je n’abandonne jamais, répliqua le loup noir avec un petit sourire. L’enjeu de ce tournoi est trop important pour moi. Il me reste encore une dernière carte à jouer. »
Wolfgang retira ses anneaux de ses poignés et leva la main en dessus de lui.
« - Chaos Darkness ! »
La petite boule d’énergie commença à se former dans la paume de sa main, mais cela ne fit pas reculer son adversaire pour autant. Et le loup noir n’avait aucune envie de goûter à la lame de la faux de l’androïde.
« - Il faut que ça marche, pria Wolfgang qui suait à grosse goutte. »
   
[Tournoi interfictions] Troisième Edition.
« Répondre #26 le: Juillet 14, 2007, 01:19:51 pm »
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Voilà pour moi, j'espère que ca plaira.

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Let's go!

Le point de non-retour venait d'être franchi.
Le message venait de passer dans les cellules : une sorte de divertissement pour prisonniers venait de démarrer et quelques élus amuseraient le bas-peuple. Certains détenus se posaient des questions sur la nature de cet événement, d'autres espéraient faire partis des élus, et enfin le reste s'abstenait. Un gigantesque homme baraqué en costard de couleur noir arriva dans les couloirs de la mort et ouvrit une porte blindée se trouvant au fond du corridor en question grâce à un code incompréhensible, dans la pièce qui suivait le seuil, on pouvait voir un robot portant des menottes laser, qui regardait fixement les matons : ce robot se trouvait être Ragnarok, le faucheur d'outre-monde.

D'autres personnes musclés prirent le prisonnier et l'emmenèrent hors de la salle, puis du couloir, pour arriver à la lumière... puis retourner dans l'obscurité : un camion dont on avait oublié le nettoyage... Ragnarok fut installé à l'arrière, et les gardes enlevèrent les menottes du héros de cette histoire , enclenchant un réveil subite de cette perle de technologie, mais il ne fut même pas surpris de se retrouver dans un tel lieu néanmoins, plus rien ne l'étonnait... Les sous-fifres de l'état laissèrent le projet Genocyd dans le fourgon, se moquant du sort qu'il allait subir. Le camion partit peu rapidement vers Mount Storm Top...

Le temps passa avec une lenteur atroce, Ragnarok ne faisait rien à part regarder le toit du camion, qui montait via une route caillouteuse vers le sommet, et au final ils arrivèrent sur Last Step, le conducteur sortit du véhicule : au premier coup d'oeil, personne ne se trouvait en ces lieux. Il ouvrit l'arrière du fourgon, enleva les menottes du robot et le fit sortir du véhicule en lui adressant ces paroles.

« Je vais t'expliquer le principe : tu es inscrit à un tournoi, et tu dois tuer ton adversaire pour gagner ta liberté. A priori, il n'est pas arrivé mais cela ne devrait pas tarder. Mauvaise chance! »

Ce fut les dernières paroles du sous-fifre qui partait déjà se mettre en lieu sûr, mais le projet Genocyd se foutait totalement de ses sarcasmes : son ennemi était déjà dans Mount Storm Top, et plus précisément... au dessus de lui, sur un monticule de rochers.

« Alors c'est toi que je vais combattre... » dit le mystérieux inconnu.

Ragnarok leva la tête : l'être énigmatique était un hybride loup, aux couleurs du sang et de l'obscur, Rouge sur Noir, le soleil brillait derrière lui, donnant un air mythique au combattant. Celui-ci fit un bond dans les airs avant de retomber sur ses pattes, regardant toujours le mecha d'un air attentif. Celui-là fit de même, mais en remarquant un hélicoptère au dessus d'eux, sûrement les personnes qui venaient les filmer...

« N''espère pas que je me retienne, je gagnerai pour retrouver ma liberté, quoi qu'il en coûte. Ça n'a rien de perso, mais la situation m'oblige à me battre. » poursuivit le loup « Je m'appelle Wolfgang, et c'est la dernière fois que tu verras le jour. »
« Je m'appelle Ragnarok. » répondit avec simplicité le robot.

Wolfgang poussa un soupir avant de descendre de l'amas de rochers où il se trouvait, puis se mit en position de combat, le projet Genocyd de son côté restait immobile, attendant l'offensive du loup. Celui-ci répondit aux voeux de l'être de métal en se mettant à courir vers le mecha avec une vitesse impressionnante, à tel point que le faucheur reçut l'attaque de Wolfgang en plein sur le visage : un coup de poing, rapide mais puissant. Ce fut le début du match et déjà les prisonniers encourageaient l'espèce Vivante Suprême bis depuis leurs cellules... la réaction de Ragnarok fut de présenter un sourire avant de pointer ses canons à électricité statique (se trouvant sur ses épaules) sur l'hybride et de tirer... mais c'était sans compter les pouvoirs de Wolfgang qui avait aperçu in-extremis que les armes du projet Genocyd étaient pointés sur lui!

« Chaos Gate! »

Lorsque Ragnarok fit feu, les sphères d'électricité furent arrêtées par le bouclier de la variante de Shadow qui enchaîna plusieurs coups de poings et de pieds sur le torse de l'être mécanique... mais au moment d'achever sa manoeuvre, la machine fit un bond de côté, avant de tenter lui aussi une offensive direct mais en utilisant son arme fétiche... un petit bâton de couleur blanche sortit de l'un de ses bras, et ce même bâton s'allongea pour atteindre une taille dépassant celle de Wolfgang, et du bout du sceptre se forma une sorte de faucille laser violette.

« Bien, nous pouvons véritablement commencer. » dit avec un ton neutre Ragnarok.

Le robot se jeta immédiatement sur le loup noir qui, avec sa rapidité, évita la faux de justesse pour ensuite retenter une attaque mais avant de même de s'avancer vers le projet Genocyd qu'il fut soudainement balayé avec force par... la faux laser qu'il avait évité auparavant.

« Mais qu'est-ce que... ?! »

Au dessus de lui, Wolfgang vit que Ragnarok se trouvait dans les airs, sa faux en main, prêt à frapper de nouveau avec son arme fétiche! Désespéré, le loup noir se mit à concentrer toute son énergie et...

« Chaos Control! »

La faux du robot se planta avec force dans le sol caillouteux de Mount Storm Top, la nouvelle espèce vivante suprême avait disparue... Ragnarok fit une analyse des lieux environnant, mais rien à faire : Wolfgang était introuvable.
Pendant ce temps, dans l'hélicoptère chargé de filmer la bataille...

« Hé, Patron, vous pouvez aller beaucoup plus bas pour qu'on voit de plus près les combattants? » demanda le cameraman.
« Sans problème, Jim. » répondit le conducteur avec assurance.

Le véhicule volant se mit à faire un piqué pour se retrouver très proche du bord de l'arène, Jim continuait à filmer mais les prisonniers commençaient à se demander où était passé le loup noir... puis...

« Chaos Darkness! »

Une explosion ravagea  Last Step, manquant de peu l'hélico, une fumée couleur grise envahit les lieux, l'endroit commença à s'enflammer avec une rapidité étonnante pour devenir un véritable enfer terrestre. Tout le monde retenait son souffle, avant de voir... Wolfgang, atterrissant sur l'arène avec maestria, un sourire aux lèvres, au milieu des flammes...

« C'est fini, j'ai gagné... »

Le loup riait, les flammes commençaient maintenant à envahir les parois de la montagne. Wolfgang utilisa le peu d'énergie chaotique qui lui restait pour tenter un Chaos Control... le résultat fut tel qu'il se retrouva... sur la queue de l'hélicoptère! Et devinez qui se trouvait à côté de lui...

« Oh quelle surprise... » murmura une voix qui n'était pas étrangère à la seconde création de Gérald...

L'espèce vivante suprême n'eut même pas le temps de réagir avant de se prendre un coup de faux en plein sur le torse, lui faisant perdre son équilibre et manquant de le faire tomber du véhicule aérien. Ragnarok se tenait debout, lui aussi sur la queue de l'hélicoptère, souriant, plusieurs pièces d'armures gravement endommagés, une sorte de liquide coulant le long de sa poitrine...

« C'est la fin. »

Instantanément, le robot prit Wolfgang par le bras et le jeta sans aucune autre forme de procès tout droit dans une galerie de la montagne, le loup noir ne put rien faire à part hurler... l'atterrissage fut brutal, et l'être biologique ne s'en sortit pas intact, au contraire! Elle se retrouvait maintenant dans un sombre couloir, et de l'autre côté...

« Il est temps d'en finir, Wolfgang. »

Ragnarok se trouvait là, une grande lueur rouge sur son front, le loup était en colère, et Dieu sait combien il en faut pour ça.

« Le chaos... cette énergie vaste. Elle peut créer autant le paradis que l'enfer, tu n'es qu'une imperfection crée pour maîtriser le chaos, tu n'es ni hybride, ni machine, tu es une existence intermédiaire, tu es un inexistant, une anomalie, et tu n'as pas ta place dans le monde. N'y vois rien de personnel, c'est ma mission de créer une utopie, irradier le chaos... si il en était autrement, je t'aurais épargné... »

Ces paroles remplirent Wolfgang de haine et de tristesse, à tel point que le loup ne pouvait plus contenir ses pouvoirs, cette rage envers le robot, la douleur mentale et physique qu'il avait...
Il oublia tout, pour laisser exploser sa puissance infinie, ses yeux devinrent blanc, une aura écarlate l'entourait...

« Chaos Blast. »

Ragnarok sentit une lueur derrière lui, et son adversaire avait disparu, est-ce qu'il avait sous-estimé? Il voulut bien se retourner ou esquiver mais il était trop tard : l'énergie chaotique le balaya littéralement, le conduisant vers les profondeurs du monde, lui faisant parcourir ce sombre tunnel... une fois l'attaque fini, l'être mécanique se trouvait tout près d'un lac de lave en fusion, les pièces de son armure étaient pour la plupart en miettes, exceptés les protections de ses épaules et de sa tête, miraculeusement intactes. Tentant de se relever, notre héros entendit ces paroles.

« Tu vas mourir, saleté de machine! »

Le loup noir fonçait à une vitesse inimaginable vers le robot et pour lui, il n'y avait presque aucun espoir... Dark Wolfgang était réveillé et seul la mort pouvait le calmer. Au moment de percuter la machine, l'ultime espèce prononça ces mots.

« Chaos B... »
« Pas cette fois. »

Les canons situés sur les épaules de Ragnarok firent volte-face et tirèrent sur le loup, qui fut paralysé et s'écroula sur le sol, c'était le moment ou jamais! Le robot prit l'hybride par la peau et l'emmena près du lac de lave...

« Je... arrête, j'ai un devoir... je dois... les... protéger. » supplia Dark Wolfgang.

Il n'eut pour seule réponse que ceci.

« Ne t'inquiète pas, tu ne souffriras pas. »
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[Tournoi interfictions] Troisième Edition.
« Répondre #27 le: Juillet 14, 2007, 04:07:54 pm »
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Bon, pour le style je suis un peu rouillé, je me suis un peu trop habitué au RP, veuillez m'en excuser.

___________________


Jeté au sol tel un sac de pommes de terre, qu'elle mauvaise éducation... Un clef fut envoyée et le garde se mit à rire à pleine dents en pensant au spectacle qui allait se passer sous ses yeux, bien à l'abri. Une fois que le véhicule prit la poudre d'escampette, le chat put enlever ses menottes sans la clef, comme si de rien était. Sans réellement y penser il les garda en main au cas ou. Déambulant sans but vers la forêt, histoire qu'il soit dans un endroit agréable où il pourra attendre que ça se passe, comme il a l'habitude de faire. L'hybride entra donc dans le bois sombre et grimpa à l'un des arbres sans aucune difficulté. Il s'allongea sur le ventre, les quatre pattes ballantes de chaque côtés d'une des plus haute branche et s'endormit sur l'instant. Un vent chaud et humide soufflait légèrement dans les cimes. Tout aurait put se passer ainsi sauf que le chat vert avait oublié un détail : Les spectateurs.
Un petite caméra volante vint au niveau de l'animal et une voix en sortit : «

- Bon, tu vas roupiller longtemps, sac à puces ?! J'ai un spectacle à faire tourner, imbécile !
- Ouarf ! Qui ose me réveiller ?! Fit-il avant de voir l'objet chromé doté d'un objectif et un petit réacteur. C'est quoi ce truc volant ? On m'entend ? Youhou ! Alors bande de dégénérer, ça vous amuses tant que ça de voir des gens s'entre-tuer ?! J'aimerais bien vous y voir... Vous me répugnez, tas d'immondices infâmes...
- Ca ne sert à rien, va combattre ton adversaire et arrête avec tes trucs...
- Ah ouais ? Et bin c'est ce qu'on va voir...»

Juste après avoir fini sa phrase il bondit sur ses pattes en donnant un grand coup de griffes dans la machine, hélas elle était électrifiée, il se prit une châtaigne puis tomba de la branche où il était pour atterrir sur... quelque chose de doux ? En effet, on pouvait à présent le voir la tête entre les seins d'une humaines fort jolie. A peine il vit que c'était son adversaire qu'il remit discrètement ses menottes et prit un regard implorant : «

P...Pitié, mademoiselle, ils... N'ont pas enlevé mes menottes, ils veulent que je meure dés le premier instant... Ils veulent du sang... Ils sont fous, j'ai rien fait, moi, j'ai jamais tué personne ! Miaaaaouuuuu !

Comment résister à une boule de poil attachée implorant tout en versant de grosses larmes ? Seuls les insensibles le peuvent, ce qui n'est pas le cas de notre Aloïs. Usant de sa nature fourbe pour la séduire, il ne mit pas longtemps à lui sauter dans les bras une fois les menottes détachées.

- Merci ! Oh ! Merci ! Je ne sais comment vous remercier plus que vous embrasser, n'ayant rien sur moi... A part mes menottes...

Il prit la clef des mains de la jeune femme d'une griffe et à une vitesse folle il lui mit les menottes.

- Désolé, jolie demoiselle mais dans ce genre de tournois, il n'y a pas de règles...»

Il sortit ses griffes lui entailla la poitrine, ce qui fit que le t-shirt s'ouvrit grand sur la magnifique poitrine ferme de l'humaine.
L'hybride eut un moment d'hésitation sur le spectacle que lui offrait son attaque. Il pouvait presque entendre les cris des spectateur hurlant son nom pour loué ce qu'il leur offrait comme divertissement réservé aux plus de dix-huit ans. Le moment d'hésitation fut bien sur utilisé par la jeune femme qui sauta sur l'hybride, le rouant de coups tout en versant des larmes de honte, l'entaillant avec des cartes apparemment sortit de nulle-part. Kneemerls bloqua un coup en prenant la chaine des menottes avec sa main gauche, il en profita pour lui coller une droite dans le menton, ce qui la fit un peu reculé, juste assez pour qu'il puisse se glisser hors de l'étreinte de l'humaine. La Serpillère Verte rattrapa la chaine et sauta sur un arbre toutes griffes dehors, faisant des trous dans ses chaussures pour avoir la meilleur des prises, et grimpa en emportant Aloïs. Arrivé en haut, il l'accrocha à un morceau de branche plus ou moins solide. Suspendue dans le vide par les mains, les seins découverts, elle ne payait pas de mine. Le chat, ce pervers, en profita pour peloter la poitrine douce et ferme de la jeune femme mais se prit quelques coups de pieds bien placés. Kneemerls arracha le pantalon d'Aloïs, découvrant une culotte verte sans dentelles. Il vit une des caméra volante s'approcher pour avoir une meilleurs vue des évènements, exactement ce qu'il lui fallait. Il sauta au sol pour trouver une branche cassée assez grosse et solide puis remonta avec le bout de bois dans la bouche.

La caméra filmait Aloïs sous tous les sens, celle-ci essaya de l'envoyer valdinguer avec ses pieds mais elle se fit électrisée par la machine, comme le fut Kneemerls. L'hybride attendit que la boule de métal s'approcha de lui et la frappa de toutes ses forces entre le tronc et son arme improvisée. Explosé en morceau, la machine ne valait plus rien. Fouillant l'intérieur, il ne trouva que des composant électroniques, rien de bien utile, sauf le métal autour. Il arracha les plaques de fer et prit les plus coupantes pour les attachées à son bâton avec les lambeaux des vêtements d'Aloïs. Il regarda la jeune femme suspendue puis se dit qu'il ne pouvait pas la laisser comme ça, ce ne serait pas digne d'un gentleman... «

- Que vais-je pouvoir faire de toi ? Tu m'as bien aidé à tes dépends, je ne peux pas vraiment te laisser comme ça... D'autant plus que tant qu'il n'auront pas le sang qu'ils veulent nous ne saurons pas tranquilles... Tu pourrais te cacher mais ils t'auront un jour ou l'autre. Ne me lance pas ce genre de regards, je ne suis pas quelqu'un de mauvais, j'aime juste arriver à mes fins. La mort n'est pas une finalité en soit, l'abandon, par contre... Aller, je suis quelqu'un qui n'aime pas faire pleurer une femme, humaine ou non.»

Il mit la clef dans l'élastique de la culotte puis sauta au sol, se rattrapant impeccablement, comme tout bon félin qui se respecte et se mit à courir vers un endroit où on pourra bien le voir. Il s'arracha un peu ses vêtements, s'entailla le pouce avec une de ses griffes et se servit du sang pour se barbouiller un peu le visage. Il se griffa aussi la jambe et fit semblant de boiter vers un véhicule noir, sans doute blinder...

De son côté la jeune femme s'était déjà détachée et s'enfuyait, brisant et découpant les caméras en prenant soin de ne pas se faire voir par les machines. Qu'importe ce qui peut se passer ni même la manière, je sortirais de ce guêpier, se disait-elle.

La supercherie fut vite remarquée et l'hybride fut reconduit au combat à grand coups de pieds.

Des grilles électrifiées entouraient toute la zone de combat, impossible de s'en sortir sans combattre...

Les deux se retrouvèrent donc au milieux de la forêt, bien décidés à en finir une fois pour toute.

Évidemment, l'hybride, torse nu et le pantacourt devenu un petit short, avait préparé le terrain à son avantage, mettant de-ci de-là des gourdins cachés par des feuilles, des branches taillées en pointes prêtes à transpercer au moindre faux-pas. Ils se tenaient l'un en face de l'autre, elle en garde avec une carte dans chaque mains, lui avec son arme improvisée avec les restes de la caméra.

Dés qu'elle lança ses carte il bondit au sol, prenant une sorte de bouclier fait de branches grossièrement attachées les unes aux autres par des bouts de tissus. Bloquant la plupart des projectiles, il frappa l'humaine mais elle put esquiver sur la droite, où lui attendait une série de pointes cachées par une branche basse feuillue. Elle les évita à temps mais tomba en arrière. Tout en bondissant, l'hybride prit un autre gourdin sur une branche un peu plus haute et le lança sur la jeune femme qui se le prit dans l'épaule droite. Bien sûr l'animal n'ayant pas énormément de force physique, les dégâts n'étaient pas critiques et Aloïs pouvait encore bouger le bras, mais sa précision fut atténuée. Maladroit comme tout, Kneemerls se prit les pieds dans son lacet et tomba face contre terre. L'humaine en profita pour lui sauter dessus à pieds joints mais il roula sur lui même en reprenant son arme, profitant du poids de l'humaine, il la planta là où elle atterrissait, elle eut juste le temps de basculer son point de gravité sur le côté, tombant ainsi de tout son long sur Kneemerls qui étouffa un petit cri de douleur avant de tomber dans les pommes. A peine elle le vit ainsi qu'elle sortit ses cartes pour l'achever. A peine elle leva les mains que l'hybride avait planté un bâton tailler en pointe dans la jambe d'Aloïs par surprise.

« - Désolé, jolie demoiselle, il n'y a pas de règles... Fit-il en se relevant, toisant du regard la jeune femme à genoux, saignant abondamment. »

Il leva son arme et frappa...
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Le jour où j'arrêterai de niérker ce serait que je suis mort.

Allez donc ici: Niérk
 
 
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« Répondre #28 le: Juillet 15, 2007, 06:41:05 pm »
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Bon baiser de Bulgarie D:

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Le fourgon était mal éclairé. La lumière ne venait que d'une petite fenêtre dans le dos des conducteurs, le reste étant parfaitement clos. Mon corps balançait au grès des virages et accélérations de la fourgonnette. Je regardais dans le vide, calme et reposée. A vrai dire, je je ressentais que peu de sentiments. Ces derniers jours en prison m'avaient fait revenir aux temps anciens, ceux de la traque et de la fuite, seule dans la rue contre tous. Entraînements, préparation, peu de visites. J'étais à nouveau froide, calculatrice et sans pitié, mes pensées redevenaient noires et la formation du Centre semblait encore avoir eut lieu hier. Pourtant, dans les faits, je ne m'étais plus battue depuis très longtemps, et la machine à tuer que je devais devenir au Centre avait été remplacée par la jeune fille amoureuse est naïve. J'étais à présent à cheval sur ces deux états d'esprit, la jeune fille amoureuse ayant besoin de cette machine pour pouvoir continuer la route. Le combat ? J'essayais d'y penser au minimum...

C'est perdue dans mes pensées que je fut surprise par l'ouverture soudaine de la double-porte du fourgon. L'homme me saisit sans ménagement et me fit descendre sans plus d'attention. Le contact avec le sol fut rude, mais je devais m'attendre à bien pire lors de ce tournoi, je le savais. Déjà le garde n'existait plus et seule cette arène à ciel ouvert existait pour moi. Un volcan. Ni plus ni moins. Je n'étais malheureusement pas experte en volcanologie, mais on distinguait clairement le sol brûlé par le soleil et les entrailles de Mobius. Le fourgon était partit, me laissant seule, avec mon ennemi, encore invisible et ces menottes, à retirer. Sans me poser de question, je saisissait la clé avec les dents avant de l'utiliser pour ouvrir les menottes. Les dents d'une clochardes sont peut-être un de ses meilleurs atouts, et ma vie dans la rue avait laissé des traces. Avant de me mettre en marche vers le sommet de la montagne, je vérifiais tout de même la présence de mes cartes dans mon dos. Elles étaient bien là, disposées dans cette sacoche. Les jours passés seule dans la prison m'avaient servit à apprendre par coeur l'ordre des cartes, sous ses bon conseils à lui.

Il ne fallait surtout pas penser à lui. Surtout ne pas sombrer dans la nostalgie. Seule le logique meurtrière devait dominer...

Je me mit en marche, à petite foulées, sorte d'échauffement. L'air était chaud, sec. Pas favorable du tout. Et la géographie du lieu ne promettait pas de m'aider. Il faudrait faire sans eau. Je mis quelques minutes à réellement atteindre les flans de cette montagne, l'orée de la forêt d'où j'étais arrivée était maintenant loin derrière moi. A présent, je pouvais clairement distinguer des galeries dans la montagne, dont les entrées formaient des bouches béantes. Ancienne coulées de magma ? A vrai dire, je n'étais sûre de rien. Cette montagne pouvait aussi bien être un gros caillou creusé par le temps qu'un réel volcan endormis. Un détail néanmoins me fit préférer l'hypothèse d'un volcan. Et peut-être pas forcement endormis. La prudence serait de mise à coup sûr.

Je commençais à entrer dans ce qui était le coeur de l'arène, le ventre du volcan lui-même, l'une des galeries C'était de véritables veines de roches, énormes cavités s'enfonçant profondément dans le sol. Le silence était à vrai dire oppressant. J'étais seule et rien ne bougeait autour de moi, quand à l'obscurité, elle se faisait de plus en plus épaisse.

Soudain un sifflement dans l'air lourd du volcan, suivit d'une douleur aiguë au visage. Je sentit ensuite un coup dans l'estomac, celui-ci lourd et répartit. Je titubait de quelques pas. Mes yeux ne voyaient rien, je n'entendais pas un bruit et mon pouvoir ne pouvait m'aider : pas assez d'eau dans l'air.

« C'est dommage que vous deviez mourir car vous n'êtes vraiment pas moche jolie demoiselle. »

La voix qui semblait sortir de nulle part était franchement ironique, et je ne sentait pas vraiment de sincérité dans cette phrase. Un autre sifflement se fit entendre et cette fois ce fut ma poitrine qui fut touchée, de cette même douleur aiguë que j'avais sentit à la joue.

Je suis une conne...

J'ouvris rapidement la sacoche, et mis quelques secondes à me rappeler la position de la carte que je cherchais. Il fallait un doigté très précis pour compter les cartes rapidement et précisément alors qu'elles sont collées en un tas compact. Mais ce doigté, il me l'avait apprit. Tel les aveugles, je lisait leur langage avec mes doigts. Alors que je sortais la carte de la sacoche, la lumière qu'elle devait diffuser se rependit dans la caverne, illuminant sur un large périmètre. La carte bricolée par The Gambler se basait sur un mélange chimique permettant de dégager une lueur semblables aux jouets fluorescents. Je put voir celui qui m'attaqua. Un chat. Il n'était pas spécialement moche. Lorsque la lumière apparut, les yeux du chat très habitués à l'obscurité, qui eux voyaient dans le noir, contrairement aux miens, furent bien plus choqués par le changement que moi. Il fit plusieurs bonds en arrière, visiblement choqué.

« Espèce de... Tu va va regretter ! »

Le chat perdait visiblement son sens de l'humour, et l'air cynique n'était plus de mise. Sautant directement vers ma gorge, il ouvrit grand ses griffes. J'eus presque l'impression d'entendre le bruit de lames sortant de leur fourreau tant elles semblaient meurtrières. Je me baissais rapidement, me décalant d'un pas semblable à celui d'une danseuse sur le côté. Le chat retomba au sol plus loin mais lui aussi était rapide, et chargea à nouveau vers moi. Cette fois-ci, je ne fut pas aussi rapide et l'assaut toucha encore une fois ma poitrine. Le T-Shirt moulant que j'avais mis pour ne pas gêner mes mouvements commençait à accuser le coup tandis que je saignais, du visage et de la gorge. Le chat stoppa les assauts, les dents pointues luisant doucement.

« Pas mal les nibards »

Je sentais la pierre dans mon dos alors que le chat me faisait face, narquois. Rapidité, agilité, précision, voilà les maîtres mots de ce félin. Alors que le chat repartait dans un assaut, je lançait ma jambe dans les cotes de mon adversaire, attaque qu'il n'eut pas de mal à contrer, s'accrochant à ma jambe avec ses griffes. Pour le moment, ce chat était un gros problème. Plus petit, plus rapide, il avait clairement l'avantage sur moi, qui était plus grande donc plus facile à attaquer et moins rapide. Il réitérait ses assauts sans arrêt tandis que je ne pouvais que l'esquiver tant bien que mal, mais rares était les fois où le chat, rapide, ne réussissait pas à me toucher.

Le combat ressemblait de plus en plus à une sorte de danse, avec des moments d'une rare frénésie suivie d'un calme impressionnant Quand je ne contrais pas les assauts du chat, j'essayais de mettre en place un plan qui puisse mettre à défaut mon adversaire. Le chat faisait de même, si bien qu'un assaut plus précis et plus rapide fit valser la carte émettrice de lumière. Celle-ci se valsa à plusieurs mètres dans le couloir, s'éteignant au passage, nous replongeant dans l'obscurité. A ce moment, le chat se jeta sur moi, usant de son petit corps comme arme principale, il me déséquilibra Le chat griffait avec rage, ne retenant pas ses coups. De mon côté, je me relevait, avec toujours la boule de poil agrippée à moi. Il me griffait, je titubait, essayant de me dégager. La valse que nous décrivions nous emmenait un peu partout dans cette cavité.

Soudain la lumière revint. Du sang coulait sur mon bras. Je ne sentait plus que ça. Ce sang n'était pas le mien, et le chat devait bien le savoir. La carte lumineuse était encastrée dans ce qui était son épaule. Moi je souriais. Le chat, lui, ne comprenait pas. Ma main pressait sa gorge, alors que ses griffes plantées dans mon avant-bras ne semblaient plus me faire souffrir. A vrai dire je ne sentais que cette goutte de sang, alors que mon corps entier était couvert de griffures diverses et variées. Mes vêtements étaient en lambeau, et la gorge et la poitrine surtout avaient été la cible du chat. Mais je souriais toujours. J'invitais du regard le chat à regarder au sol.

Par terre, les cartes étaient éparpillées un peu partout. Je ne prononçait pas un mot, tenant le chat à bout de bras, dont l'épaule ne devait plus servir à grand chose. Ses griffes étaient encore plantées dans mon bras, mais je me concentrais déjà dans ce détail plus ou moins douloureux. En effet, les griffes commençaient déjà à se retirer de la chaire, toutes seules, sous l'effet de mon pouvoir. Toute l'eau dont est imbibé mon bras, contenue dans la chair et dans la peau, me permet de contrôler chaque moindre parcelle hydratée de mon corps de façon quasi totale. Ainsi, la chair expulsait-elle les griffes du chat. Mon bras fut très vite libéré, et déjà je voyait pointer la victoire...

Le contrôle des cartes est une autre chose que The Gambler m'appris. Comme si les cartes avaient une âme, il me fallut devenir leur amie pour recevoir leur aide. J'ai toujours pensé que The Gambler était un magicien, et ces cartes n'étaient que preuve à mes yeux de son don. Le chat commençait à tourner de l'oeil tandis que j'utilisais l'eau contenue dans son cou pour donner un effet de succion à mon emprise, de façon à parfaire l'étranglement. Bientôt, le chat ne bougeait plus, véritable serpillière dans ma main. Il ne me restait plus qu'à l'achever, et la victoire serait mienne. Un sourire de fierté se dessina sur mon visage. J'avais passé le premier obstacle. Nous l'avions passé.

Mais le félin se libéra. Je ne peut dire comment, mon emprise s'est sûrement faite mon forte, ayant cru qu'il était véritablement inconscient. La punition de cette naïveté fut immédiate, et le chat se jeta à nouveau sur mon visage, afin de me déstabiliser complètement. Même s'il ne restait qu'un seul bras en parfait état, l'autre restait diaboliquement embêtant. Je réussi à enfoncer mon point dans le ventre mou du chat alors que celui-ci préparait une griffe. Appelant les cartes au moment où le poing entrait en contact avec le corps, celles-ci fusèrent sur lui. Les cartes modifiées étaient de véritables lames, et même si le chat put en éviter un grand nombre grâce à son agilité et sa vitesse, un grand nombre d'elles se retrouvèrent plantées dans le pelage du chat. Celui-ci tomba au sol, cette fois-ci réellement inanimé... Levant la main, je réceptionnais les cartes pour la plupart plantées dans le plafond ou le chat. Il ne restait que nous deux, dans la lueur blafarde de la carte illuminant toujours, telle une luciole, le lieu de notre combat...
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quote]<NoL> je vais créer un...
<NoL> TAEFGU_NO_JUTSU
*** Taefgu a quitté (Quit: Chat IRC d'All Over Mobius, le forum RPG Sonic - http://mobius.planete-sonic.com ^^)[/quote]

Take down \o\
 
 
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« Répondre #29 le: Juillet 16, 2007, 04:09:57 pm »
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Voilà mon texte, en espérant que je ne me suis pas trop ramassée ^^'"

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« Ce ne serait pas marrant si tu restes avec ces menottes »
Ces mots résonnaient à présent sans cesse dans la tête de Shade. Pourtant, cette phrase semblait simple et claire pour n’importe qui…mais pas pour elle. Apparemment, cette épreuve serait bien plus qu’un simple tournoi ou combat. Elle regarda alors la clef que son gardien lui avait lancée : il y en une seule. Ça allait lui faciliter un peu la tâche, qui ne serait déjà pas une partie de rigolade, bien au contraire. Il pleuvait dans cet endroit étrange et la hérissonne était étendue dans la boue au milieu des arbres effrayants qui l’entourait. Elle reprit enfin ses esprits et se rappela qu’il fallait se débarrasser de ces menottes le plus vite possible. Elle se releva tant bien que mal : ces dernières années en prison l’avait terriblement affaiblie et elle n’avait à présent que la peau sur les os. Elle y parvint cependant, ses habits, sa peau et ses cheveux dégoulinant de boue, la mettant dans un  piteux état, plus horrible que celui d’avant. Elle saisit la clef et commença à tenter de se délivrer de ces menottes infernales. C’est alors qu’une rafale de vent vint frapper son frêle visage, comme si on venait de lui donner une violente gifle. L’effet fut immédiat : la jeune fille tomba à terre, comme lorsque le maton l’avait jetée littéralement au sol. Elle ressentit une vive douleur au visage, ainsi qu’aux autres parties de son corps et versa une larme sous l’effet du coup. Elle imagina alors le maton avec ses copains, en train de savourer mielleusement ce spectacle horrible et cruel. Une haine insurmontable l’envahit aussitôt et, malgré ses blessures, elle se releva. Sans perdre de temps, elle s’empara à nouveau de la clef, qu’elle avait laissé tomber sous le coup violent de la rafale, et parvint à se libérer de ses menottes. Sur ses poignets, on pouvait voir deux marques rouges qui prouvaient le fait qu’elle ait porté ces choses. Elle regarda attentivement le paysage : une forêt peu accueillante se tenait face à elle. Pourtant, Shade était persuadée que ce n’était le seul type de paysage existant sur cet endroit qu’était Mount Storm Top. Comment avait-elle sut le nom de la montagne ? En écoutant bavarder ses surveillants de prison, alors qu’ils la croyait endormie. Elle soupira et finit par s’engager dans cette forêt froide et sinistre…

Quelques instants plus tard, la hérissonne marchait toujours dans la pénombre et commençait à s’impatienter sérieusement sur la lenteur de son adversaire. Que faisait-il bon sang ? Il devait être en train de la chercher comme elle le faisait pour lui. Elle se demanda soudain à quoi ressemblait son adversaire et ne dévia pas ses pensées vers une autre question. Car après tout, mieux valait  savoir de quoi est capable celui contre lequel vous devrez vous battre pour avoir plus de chances de l’atteindre. Donc, étant plongée dans ses pensées, elle ne vit pas le rayon d’éclair qui se dirigeait droit sur elle. Cependant, elle n’en fut pas atteinte car il lui passa juste devant, ce qui eut pour effet de la ramener à la réalité. Shade regarda à ses alentours et aperçut une ombre, cachée derrière un arbre. Elle sourit à l’instant : son adversaire avait enfin décidé de se montrer…ou presque. Mais ce détail ne la dérangea pas pour autant et elle se dirigea vers l’arbre, totalement sûre d’elle, sans la moindre peur. Ce fut une terrible erreur venant de sa part car l’ombre attaqua une deuxième fois. L’adversaire fendit aussitôt l’air et, sans l’arbre qui se trouvait juste entre eux, elle aurait été complètement coupée en deux. Elle pouvait distinguer à présent la personne qui était face à elle et qui avait un détail frappant pour elle : il s’agissait d’un cyborg. Cependant, son corps de fer ressemblait étrangement aux portions humaines. Rien que le fait de repenser aux humains, la hérissonne eut tout de suite un air de dégoût et de haine. Sa tête en revanche était loin de pouvoir lui rappeler quelque comparaison avec eux. Il avait le crâne chauve, où étaient placées deux longues cornes en bois mais dont le bout était en acier. Un grand trou triangulaire ressemblait à ce qui devait être son nez et il était habillé d’une tenue qui semblait être une tenue d’Amiral. Elle était faite d’un costard blanc avec une cape, blanche également, où était inscrit un étrange logo et une inscription, apparemment japonaise, : "Wataridoriki". La jeune fille croisa les bras, un vilain sourire aux lèvres, ravie que la prison ait pensé à lui envoyer un adversaire à la hauteur, c’était le moins qu’on puisse avec ses deux mètres cinquante environ. Vraiment, les dirigeants de la prison avaient employé les grands moyens et la prenait visiblement très au sérieux, vu la personne qu’il lui avait choisi. Le cyborg avait l’air également de l’examiner attentivement, ce qui lui laissait un peu de temps pour réfléchir. Elle repensa à l’attaque qui avait failli à la couper en deux car elle avait déjà entendu parler de ce genre de technique par son frère, Sean. Il racontait que c’était le genre d’attaque dont il fallait se méfier plus que les autres. Elle comprenait à présent pourquoi…
- Pas mal pour un cyborg comme toi…
- De quoi parles-tu ? L’interrogea-t-il.
- Je fais référence à l’attaque avec laquelle tu voulais me réduire en lambeaux…
- Ah, tu veux parler du Chisel. Oui, c’est une des techniques qu’un utilisateur du Janken peut maîtriser.
- Qu’est-ce que c’est le Janken ?
- Tu ne crois quand même pas que je vais te révéler toutes mes attaques ! J’en ai déjà trop dit, petite hérissonne…
- La petite hérissonne s‘appelle Shade...
- Très bien Shade. Pour ma part, je peux quand même te dire mon nom : Tank. Retiens-le, c’est celui qui aurait eut raison de toi et qui auras causé ta perte !
- Tu parles, tu parles…je te rappelle que tu ne m’as même pas encore touchée…
- Alors que le combat commence !

Sur ces paroles, Tank lui envoya un nouveau rayon électrique qu’elle esquiva de justesse. La bataille serait rude, elle en était persuadée mais il fallait qu’elle se défende ! La hérissonne riposta avec un Homing Attack qui atteignit le torse du cyborg. À son sa grande déception, ça n’affecta pas beaucoup son adversaire, qui esquissa un sourire moqueur avant de créer une immense sphère entièrement faite d’électricité et de la projeter vers elle. Shade contempla cette attaque, qui ressemblait fort à l’une des siennes mais dont elle ignorait la feinte. Elle reçut l’attaque de plein fouet et fut projetée contre un des arbres de la sinistre forêt. Elle tomba à genoux au sol, sérieusement affaiblie par la puissance de cette sphère. Des cicatrices se dessinaient à présent sur sa figure, sur ses bras et aussi sur ses  jambes. Elle entendit le rire machiavélique de Tank et parvint à se relever, étrangement. Comment pouvait-elle se montrer aussi résistance à une attaque pareille ? Eh bien, son énergie, elle la puisait de sa haine, qui était son arme la plus puissante. Elle joignit ses mains et forma une sphère électrique, comme l’avait fait le cyborg. Lorsqu’elle la jugea suffisamment grosse, elle l’envoya sur lui, ce qui causa une épaisse fumée, qui l’obligea à se protéger les yeux. Quand le brouillard se dissipa enfin, elle ne vit plus son adversaire, ce qui eut pour effet de la rendre plus vigilante et méfiante vis-à-vis de son entourage. Où était-il passé ? Une violente douleur la frappa alors en plein dos et eut pour effet de la plaquer au sol. Elle se sentait comme paralysée et ressentait des ondes électriques dans tout son corps ce qui faisait souffrir terriblement. Elle leva la tête et aperçut Tank, un sourire narquois sur le bout des lèvres. Cependant, la hérissonne se releva tant bien que mal, restant fragile tout de même. Elle s’apprêta à passer aux choses réellement sérieuses et s’éleva dans les airs brusquement. Une fois arrivée à une certaine hauteur qu’elle jugea importante, elle stoppa son ascension et jeta un regard sur son adversaire : il était apparemment surpris par sa faculté de voler. Reprenant confiance en elle, elle se concentra de toute ses forces avant de saisir sa Chaos Emerald. Cette pierre, elle l’avait gardé et rudement caché pour éviter qu’on ne la lui reprenne et aujourd’hui, elle lui serait bien utile. Shade lança alors une attaque contre le cyborg :
- Chaos…Spear !
L’attaque partit de plein fouet et fila tout droit vers Tank. Une surprise totale s’empara de la hérissonne : il n’avait pas eut beaucoup de dégâts et était enveloppé d’électricité, qui devait lui servir de bouclier. Elle rageait le fait que son attaque ne lui ait rien fait et retourna à la terre ferme, furieuse. Mais elle ne vint pas se poser bien délicatement sur le sol, non. Elle profita d’être dans les airs pour charger rapidement un puissant Spin Dash et fonça droit sur sa cible. Celui-ci ne s’attendait pas à cette riposte et fut projeté, hors de la vue de son adversaire. Elle atterrit parfaitement au sol, satisfaite de cette attaque soudaine, et ne vit plus le cyborg. Elle partit alors le chercher plus loin à toute vitesse dans cette épaisse forêt où le danger devait rôder partout…

Quelques instants plus tard, Shade s’était retrouvée au pied de la montagne Mount Storm Top, qui fumait dangereusement d’ailleurs. Mais elle n’avait pas peur et comptait bien retrouver Tank afin de pouvoir espérer retrouver sa liberté, c’était un objectif bien clair dans sa tête. Elle vit alors un rayon électrique foncer tout droit sur elle, qu’elle esquiva rapidement. Sans perdre de temps, elle tira son rayon laser droit vers la direction d’où était provenue l’attaque. Une mince explosion se fit entendre et apparut alors, une fumée assez épaisse mais non capable d’obliger la jeune fille à fermer les yeux. De cet épais brouillard, se dégagea la silhouette du grand cyborg, touché en pleine poitrine. Il renouvela aussitôt son attaque que la hérissonne parât, en se concentrant mentalement afin d’utiliser ses pouvoirs psychiques. Cela fonctionna si bien que l’attaque fut renvoyée à l’expéditeur, qui chuta au sol. Elle était assez fière de sa prestation et s’approcha lentement de son adversaire, pour l’achever. Elle ne pressait pas le pas, voulant faire souffrir le plus longtemps possible Tank et ricana lorsqu’elle fut à une importante proximité de lui. Il paraissait calmé et faible à première vue ce qui redoublait la moquerie de la hérissonne.
- Eh bien, on dirait qu’il ne suffit pas d’être grand pour être menaçant et se faire respecter…
- Je ne t’ai rien demander alors fiche-moi la paix !
- D’accord, dans ce cas, je vais abréger tes souffrances…
Elle brandit sa Chaos Emerald bien haut, comme pour faire voir au cyborg que c’est elle qui serait la cause de sa perte et se prépara à son attaque redoutable.
- Chaos…

Une violente explosion vint interrompre les paroles de Shade, qui se retourna automatiquement pour observer ce qui se passait. La montagne entrait en éruption et de la lave commençait déjà à en dévaler le long. La jeune fille resta à regarder le spectacle, ce qui fut une erreur car Tank en profita pour lui asséner un croche pieds magistral. Elle tomba à terre, confuse, et à la merci évidente de son adversaire. Il était parvenu à se relever et avait prit un bâton, avec lequel il menaçait la frêle gorge de la hérissonne, qui se sentait stupide de s’être fait avoir aussi bêtement.
- Finit de jouer ma jolie, il est temps que je prenne le chemin pour la liberté parmi les vivants et toi…parmi les morts. Je me suis bien amusé et tu aurais pu me tuer si cette éruption n’était pas survenue et je lui doit la vie.
- C’est bon, t’as fini tes grands discours ? T’a pas d’autres histoires stupides à me raconter ?
Tank la gifla vivement sans prévenir et la tête de Shade s’effondra au sol, comme le reste de son corps. Elle le regarda alors avec mépris et haine.
- Je n’ai rien contre toi mais on ne m’a pas donné le choix et je suis dans l’obligation de te tuer mais si tu continues à être aussi insolente, je m’arrangerai pour te faire souffrir le plus possible.
- Eh ben, qu’est-ce que t’attends ? Tu crois m’accorder une faveur en ne me faisant pas souffrir peut-être ? Mais tu veux me ridiculiser le plus possible en me parlant ainsi, tu ne vaux même pas la peine que je te demandes une pareille chose !
Une deuxième gifle vint percuter son visage à l’autre joue qui se colora d’un rouge vif comme l’autre. Elle laissa échapper une larme, qui coula le long de sa figure, avant que d’autres ne commencèrent à se former. Tank commença à se concentrer sur l’ultime attaque qu’allait subir la jeune fille et celle-ci ferma instinctivement les yeux. Mais avant quoi que ce soit, un fort bruit parvint aux oreilles des deux hybrides et elle rouvrit ses paupières : la lave fonçait droit sur eux. Le cyborg la prit aussitôt et la passa au-dessus de son épaule, tête vers le bas, très violemment d’ailleurs. Une fois qu’elle fut neutralisée et en sécurité sur lui, il commença à courir pour s’enfuir.
- Qu’est-ce que tu fais ? Repose-moi tout de suite !
- Et te laisser filer, toi et ma liberté ? Pas question !
Shade ruminait de colère et se débattait afin d’essayer d’échapper à son adversaire mais il avait une force bien trop supérieure à la sienne et elle devait se contenter de rester à attendre, suspendue sur lui. Il évitait tous les moindres obstacles, en essayant d’aller le plus vite possible et de distancer la lave qui les poursuivait toujours. Ils arrivèrent enfin à un endroit assez bien placé en hauteur et idéal pour échapper à l’enfer qui était derrière eux. Lorsqu’ils furent arrivés et hors de portée de la lave, Tank reposa la hérissonne à terre, qui en profita pour reprendre des forces.
- Merci.
- Je n’ai pas fait ça pour toi, je l’ai fait pour moi et dans l’unique but de pouvoir t’achever. Je sais très bien que tu aurais pu d’en tirer seule avec ta vitesse et m’échapper mais ça ne prends pas avec moi.
Il avança d’un pas menaçant vers elle et lui lança un regard dur.
- Ne crois pas que je t’épargnerai, c’est peine perdue…
Il saisit la gorge de son adversaire et la serra horriblement. Elle avait mal, très mal. Mais sa douleur ne vint pas à bout d’elle. La hérissonne envoya un violent coup de pieds à Tank, ce qui lui fit perdre l’équilibre et il se retrouva lui-même coincé par terre.
- Je ne t’épargnerai pas non plus, rassures-toi, je ne suis pas du genre à me laisser embobiner par ce genre de choses…
- Alors, comment t’es tu retrouvée ici ?
- Ça  ne te regardes pas ! Ils m’ont tout prit…tout…et c’est pour ça que je me suis retrouvée ici et que je vais te tuer !
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ma fanfic : Une créature diabolique
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