Bon, voici ma troisième fic. Comme je n'ai plus d'inspiration pour "Dans le reflet du miroir...", ma seconde fic, j'en ai commencé une nouvelle, en relation comme vous pouvez le devinez avec le jeu qui sortira sur Wii et DS Noël.


PROLOGUE

Depuis deux jours, la nouvelle était tombée. Du jour au lendemain. Comme ça, sans prévenir. Une simple affiche placardée sur un lampadaire par un anonyme durant une chaude nuit d’été avait bouleversé deux royaumes, deux univers, deux mondes différents tout simplement.
Au matin, la nouvelle avait fait le tour des habitants, et chacun s’était rué vers ce fameux lampadaire ou était placardée l‘affiche portant une annonce capable d‘ébranler deux mondes. L’excitation était à son comble dans le Royaume Champignon comme sur la planète Mobius; pourtant, nul n’osait le croire, tant une chose aussi incroyable paraissait improbable. Pourtant, d’autres affiches suivirent et on fut forcé d’admettre et de croire ce qui paraissait tellement impossible une dizaine d’années auparavant: les J.O. de l’année en cours opposeraient deux mascottes ennemies de longue date: Sonic et Mario.

La population s’étant remise de son choc entamait déjà les préparatifs de cette compétition qui promettait d’être historique. Un nouveau stade fut bâti, érigé par des millions de mains mobiennes et champiennes.
Les habitants des deux mondes travaillaient main dans la main, discutant et pariant sur le gagnant. Car telle était la grande question, celle qui taraudait tout le monde: qui serait sacré champion à l’issue des J.O. ? Qui, du hérisson ou du plombier l’emporterait sur l’autre ? Qui marquerait à jamais de son sceau l’histoire des deux royaumes ? Qui brandirait un drapeau à son effigie devant une foule enthousiaste et ravie ?
Oui, ce championnat serait sans doute le plus important de toute l’histoire.

Il avait été décidé que les J.O. se dérouleraient dans le Royaume Champignon. Papy Champi lui-même remettrait la coupe au gagnant.
Sonic, Tails, Knuckles, Amy, Shadow et Rouge avaient débarqué trois jours après l’annonce de la nouvelle, à bord d’un vaisseau inter dimensionnel fabriqué par les soins de Tails. Logés au palais, les lauréats avaient déjà pu rencontrer leurs adversaires: Mario, Luigi, Donkey Kong, Peach, Wario et Yoshi. Tous s’étaient serré la main de mauvaise grâce en se jurant intérieurement d’écraser littéralement et de ridiculiser son adversaire attitré.
L’entraînement commencerait le lendemain.



CHAPITRE 1


Le soleil brillait en cette belle matinée et Sonic, réveillé par une mouche qui apparemment avait confondu sa truffe avec un perchoir, s’étirait en baillant.
Il s’accouda à la fenêtre, rêveur. Ce soleil qui inondait le palais de lumière et de chaleur le plongeait dans une bonne humeur que rien ni personne ne pourrait gâcher. La journée promettait d’être chaude, peut-être les entraîneurs avaient-ils prévus aujourd’hui l’entraînement à la natation ? A cette idée, le hérisson frissonna: lui qui détestait l’eau ! Comment pourrait-il triompher d’une épreuve pareille ? Pourtant, de nature optimiste, il ne se faisait pas trop de soucis: il apprendrait à nager en temps voulu.
L’entraînement commençait à onze heures et quart, il avait tout son temps.

Mario prenait son petit déjeuner dans la salle à manger du palais. Savourant ses biscottes tartinées de confiture de Goomba, il n’entendit même pas son frère et compagnon Luigi pénétrer dans la pièce. Ce fut pour cette raison qu’il sursauta légèrement lorsque celui le salua joyeusement et s’attabla à son tour. Saisissant d’une main le pot de confiture et de l’autre une carafe qui contenait un liquide blanc tirant sur le rose, le plombier vert entama la conversation:
- Comment te sens-tu aujourd’hui, Mario ?
Mâchonnant avec précaution tout en réfléchissant à sa réponse, le concerné lâcha finalement un « Bien. » sans conviction.
Intrigué, Luigi cessa un instant de s’empiffrer pour fixer son frère d’un oeil interrogateur.
- Ca ne va pas ? s’inquiéta-t-il. Tu veux que j’appelle quelqu‘un ?
- Non, non... C’est juste que... Je me fais un peu de souci pour les Jeux. Ces mobiens ont l’air bien sûrs d’eux.
- Oh, voyons, ne t’inquiète pas ! rit le plombier vert en plongeant un doigt dans un pot contenant une mixture verte.
Ensembles, nous sommes invincibles ! Ce n’est pas cette bande d’hybrides qui va nous faire peur ! Reprends-toi, Mario ! Hmm ! ajouta-t-il en se délectant de la mixture qu‘il venait de plonger dans sa bouche. Che ne chais pas che que ch’est, mais ch’est délichieux !
- Tu as sans doute raison, soupira Mario, résigné. Enfin bon. Je te laisse prendre ton déjeuner.
Il se leva de table et prit la direction de la sortie. Il se retourna pourtant une dernière fois avant de franchir la porte.
- Au fait, lança-t-il à la direction de son frère. Ce que tu avales là n’est autre que le petit déjeuner de Yoshi, une tambouille à base d’asticots écrabouillés et de pattes d’araignées mixées pour un résultat très... gouleyant.
Il sortit dignement, lançant un ironique « Bon appétit ! », tandis que Luigi vomissait à torrent sur le carrelage.


La grosse horloge qui ornait la façade du palais sonna onze coups. Plus qu’un quart d’heure et l’entraînement commençait. Tails et Knuckles s’activaient dans les vestiaires, faisant quelques étirements et échangeant quelques paroles de temps en temps.
- Je me demande quelle est l’épreuve du jour, s’écria le petit renard en saisissant son maillot, le numéro 3. Peut-être le 100 mètres ?
- Oh non, rétorqua Knuckles, j’aimerais mieux le lancer de poids !
Le cent mètres, c’est nul ! C’est pour les filles !
- Qu’est-ce qui est pour les filles ? dit brutalement Rouge en ouvrant d’un geste sec la porte qui claqua violemment.
A son arrivée, Knuckles se figea. Il tournait le dos à la porte et donc à la chauve-souris en colère.
- Toi, je ne me rappelle pas t’avoir dit d’entrer ! rugit-il en se retournant violemment. T’as pas autre chose à faire que nous espionner tout le temps ? Tiens, va donc refaire ton maquillage ! Il est tout raté !
A ces mots, Rouge devint cramoisie et fit honneur à son prénom.
- RATE ??? JE VIENS DE ME MAQUILLER ESPECE D’ANDOUILLE ! IL N'A PAS ENCORE EU LE TEMPS D'ETRE RATE !!! hurla la chauve-souris, hors d’elle.
S'apercevant de l'énorme erreur qu'il venait de commettre, l'échidné voulut se racheter.
- Oh euh, bégaya Knuckles, qui devant un déchaînement de colère pareil se sentait tout petit; en fait il est très bien ton maquillage, très, euh.... bien fait et euh...
- N’en dis pas plus ! coupa Rouge. Echidné ignare !
Elle ouvrit la porte, jaillit au dehors et la referma si fort que les murs en tremblèrent.
Tails sourit, amusé. Ces deux-là semblaient devoir ne jamais s’avouer leur amour et se disputer à longueur de journée.
S’avisant que Knuckles le fixait d’un oeil colérique, le renard s’empressa d’effacer le sourire de son visage, pouffant intérieurement.
- QUOI ?? hurla Knuckles, exaspéré.
- Oh, rien, répondit le renardeau, au bord du fou rire. Rien du tout.
Mais l’échidné gardait les sourcils froncés, et tandis qu’ils continuaient à se préparer, changeant leurs chaussures quotidiennes pour des chaussures plus « sport », Tails entendait par moment son ami qui grommelait dans sa barbe.
« Non mais des fois... », « ...celle-là alors... », « ...me cherche... », « ...va me trouver...», « pas possible... si susceptible... » revenaient souvent dans les bribes de paroles que le renard pouvait entendre.
La porte s’ouvrit à la volée et Knuckles se redressa presque aussitôt, prêt à dire à cette chauve-souris hystérique d’aller voir ailleurs. Mais il s’avéra que ce n’était pas Rouge qui avait poussé la porte, mais Sonic.
Knuckles, gêné, replongea le nez dans ses affaires, sous les éclats de rire de Tails. Surpris par cet accueil, Sonic s’assura qu’il n’y avait personne derrière lui, avant de reporter son attention sur ses deux amis.
- Ce n’est rien, répondit Tails à la question muette qu’exprimait le regard du hérisson. On t’expliquera.
- Hmm... Ok. L’entraînement commence, vous venez ?
- Oui oui, dit Knuckles en hâte. On est prêts.
La team Sonic au complet quitta les vestiaires et entra sur le stade.

:D
Que vois-je en arrivant sur le forum ?
Tu l'as mise ici.
Bonne nouvelle, une parodie d'un jeu même pas encore sorti, cela va ravir tous ceux qui ont un temps soit peu le sens de l'humour.

Bah tu connais mon avis sur cette fic je te l'ai déjà donné, mais cela ne fait rien de le répéter.
Génial, hilarant bref à lire absolument.

Déjà une réponse... Eh bien Miko, c'est toi qui poste le premier message pour chacune de mes fics on dirait.  :D
Mes remerciements sont toujours aussi sincères pour tes compliments et commentaires.

Pourquoi parles tu d'une parodie Miko ? Cette fic me semble trés serieuse.
Elle me fait penser à une fic que j'ai lu il y à quelques mois sur ce forum qui opposait aussi Mario et Sonic, mais bon...
Cette histoire est trés agréable à lire, je n'ai pas repéré de fautes, (à vrais dire je ne les cherches pas vraiment non plus, ça ne m'amuse pas de chercher la petite bête) toutefois pour un premier chapitre c'est un peu court. Mais içi je pense que la qualité compensera la quantité :) .
Je t'encourage pour la suite.

Final_x, j'ai posté cette fic sur le forum de Wolfgang the Wolf, et Miko a eu l'occasion de lire quelques chapitres déjà, donc je peux t'assurer que cette fic est avant tout une parodie. Oui, le premier chapitre est un peu court, j'ai hésité à poster le deuxième, mais j'attendais d'abord des avis. Et pour la fic à laquelle cela te fait penser, je peux t'assurer que je ne m'inspire d'aucune autre fic pour écrire la mienne. Je déteste le plagiat et les seules fic que j'ai lu sur Mario et Sonic ne parlaient pas des J.O.:wink:
Bref, merci pour tes encouragements, :) et voici le second chapitre.




CHAPITRE 2


- Oh non !
Amy galopait comme une folle à travers le château, ne quittant pas sa montrer Miki House des yeux. Le mouvement des aiguilles semblait en accéléré, et malgré que l’hérissonne accéléra son allure à chaque seconde, elle ne pouvait que constater qu’elle était bel et bien en retard à l’entraînement. Tout cela parce qu’elle s’était laissée amadouer par un Goomba vendeur d‘aspirateurs ! Résultat: elle avait oublié son équipement dans les vestiaires et portait à la main, non pas un sac de sport comme elle aurait dû, mais bien le fameux aspirateur qu’elle s’était laissé refiler par ce vendeur habile !
L’hérissonne avait ensuite voulu repasser par les vestiaires pour se saisir de ses affaires, mais ceux-ci étaient fermés à clés !
- Vraiment, quelle journée ! soupira-t-elle avant d’accélérer encore.

Enfin, le stade fut en vue. L’hérissonne rose déboula comme un boulet de canon à l’air libre. Sonic, Tails, Knuckles, Shadow et Rouge étaient déjà là et s’entraînaient… au fitness. Knuckles soulevait des haltères qui paraissaient monstrueusement lourdes ; Sonic courait sur un tapis roulant ; Tails s’échinait à faire des pompes ; Rouge se remaquillait, vexée par la remarque de Knuckles ; et Shadow… Shadow ne faisait rien. Tranquillement allongé à l’ombre d’un arbre, les yeux mi-clos, il semblait absent.
S’avisant de cela, l’entraîneur, un bouledogue nommée Bruce, se dirigea à grand pas vers le hérisson noir et le secoua comme un prunier.
- Non mais dis donc, le hérisson ! vociféra-t-il en soulevant Shadow par la peau du cou. Tu te crois où, là ? Tu fais comme les autres, tu te bouges ! Fais-moi tes quarante pompes et plus vite que ça !
- Quoi ? s’offusqua le concerné. Me traiter de la sorte, moi ? Je suis l’ultime forme de vie, moi, et je ne permettrais pas que…
Mais ses menaces n’étaient pas très crédibles étant donné sa position, suspendu dans les airs, à demi réveillé, ses jambes battant l’air inutilement.
- C’est ç’la oui, ricana le dogue. T’es vraiment l’ultime forme de vie ? L’être supérieur ?
- Oui, affirma Shadow. Supérieur à toi et à tous ceux présents ici ! ajouta-t-il en haussant la voix afin que Sonic l’entende.
Surpris par ce coup en traître, le hérisson bleu sentit la colère s’emparer de lui.
- Attends, toi ! hurla-t-il à l’adresse du hérisson noir. Attends un peu que je t’attrape !
Et il redoubla de vitesse pour rejoindre Shadow. Seulement, il avait oublié qu’il se trouvait sur un tapis roulant, et par conséquent il n’avançait pas d’un pouce. Cependant, le tapis se mit à rouler plus vite, encore plus vite, toujours plus vite…
Shadow ricana. Sonic était sensible quant à ce sujet et détestait par-dessus tout que Shadow affirme être supérieur à lui et ses amis.
- Eh bien, puisque tu es « supérieur », reprit l’entraîneur avec un rictus diabolique, tu me feras le double de ce que j’impose aujourd’hui à tes amis !Allez, quatre-vingts pompes !
Et il jeta la forme de vie ultime à terre. Shadow se releva, s’épousseta d’un mouvement de la main, jeta un regard noir à Bruce, et finalement entama les pompes imposées.
- Toi ! hurla Bruce à l’adresse de Rouge, toujours occupée à se pomponner. Oui, toi ! Tu peux me dire ce que tu fais, là ?
De surprise, la chauve-souris laissa tomber son tube de rouge à lèvres dans l’herbe.
- Ben…., répondit-elle, ne trouvant rien à ajouter tant ce qu’elle faisait paraissait évident. Je…
- SILENCE ! ON NE PARLE PAS PENDANT L'ECHAUFFEMENT !! A L’ENTRAINEMENT ! COMME TOUT LE MONDE !
- Mais c’est vous-même qui m’avez dit de…
- Y’A PAS DE MAIS ! ENTRAINEMENT !!
La terrible voix du bouledogue la fit sursauter et elle s’empressa de se jeter à terre et de commencer une série de pompes des plus acharnées.
Mais durant tout ce temps, Sonic avait continué à courir sur le tapis roulant, de plus en plus vite, tant et si bien que la machine commençait à s’emballer et à émettre des sons qui témoignaient d’explosions internes.
- Monsieur Bruce ! cria Sonic, affolé. Monsieur Bruce ! C’est normal, ce bruit ?
Trop occupé à réprimander Tails qui soit disant ne faisait pas ses pompes assez bas, le dogue n’avait pas remarqué l’activité de plus en plus rapide du hérisson. Voyant sa machine prête à exploser, il se précipita vers Sonic, braillant et hurlant comme un demeuré :
- Ma machine !! Mais qu’est-ce que tu lui as fait ? Descends de là tout de suite !
Mais le tapis faisait de plus en plus de bruit et Sonic ne comprit pas la moitié de ce que lui ordonnait l’entraîneur.
- Pardon ? hurla-t-il, paniqué. Je comprends rien ! Qu’est-ce qui lui arrive à votre tapis ?!? Qu’est-ce que je fais, moi ?
- Descends ! vociférait Bruce. Descends immédiatement !!
- Quoi ??
- DESCENDS !
Trop tard : la machine en surchauffe émit un dernier cliquetis et explosa dans un boucan du tonnerre, projetant l’infortuné hérisson à l’autre bout du stade.
Un profond silence suivit, tandis que les hybrides faisaient cercle autour de Bruce, penché vers la machine, espérant une possibilité de réparation. Enfin… Un profond silence troublé par quelques cris de douleur de la part de Tails à qui Knuckles, surpris par l’explosion, avait laissé tomber sur le pied les haltères qu’il portait.
Sonic revint vers le groupe au trot.
- C’est bon les amis ! Je n’ai rien ! affirma-t-il en levant le pouce.
- Mais on s’en fout de toi ! rétorqua Shadow d’un air dédaigneux. T’as vu ce que t’as fait ?
- Mais c’est ta faute ! s’offusqua le hérisson bleu. Si tu ne m’avais pas mis en colère, je…
- Ah oui ! C’est ma faute maintenant ! Sois un peu responsable et assume tes actes !
- MES actes ?? Je te rappelle que c’est toi qui m’as poussé à bout !
Les deux hérissons se dévisageaient d’un air agressif. Sans prévenir, Sonic se jeta sur Shadow et une nouvelle bagarre entre les deux hérissons commença. Ils roulaient à terre, se rouaient de coups de poing, en plaçant ci et là quelques bons coups de pied.
Mais plus personne n’y prêtait attention, désormais ; c’était devenu une habitude pour eux de se battre.
- Je parie trois anneaux sur Sonic, glissa le petit renard à Rouge.
- Et moi quatre sur Shadow, répondit-elle.
Bruce se lamentait, se désolant de la mort de sa machine. Prenant conscience de la présence des hybrides, il se releva et les fixa d’un œil mauvais :
- Filez ! Tous ! aboya-t-il, excédé. L’entraînement est fini, bande de moules ! Je ne veux plus vous voir ! DISPARAISSEZ !
Ils ne se le firent pas répéter deux fois. Sonic et Shadow cessèrent de se battre et le hérisson bleu s’enfuit le premier vers les vestiaires, suivi de Knuckles et de Tails qui boitillait à cause de son pied, tandis que Rouge demandait à l’entraîneur si l’assurance couvrirait les frais de remplacement de son rouge à lèvres désormais inutilisable et si il y avait une boutique de produits de beauté dans les parages.
Bruce se passait la main sur le visage, et s’avisant que Shadow n’avait toujours pas quitté les lieux et était à terre, il s’approcha de lui doucement :
- Qu’est-ce que tu fais, là ?
- Ben… Mes pompes, répondit Shadow en joignant le geste à la parole. Vous m’avez dit d’en faire quatre-vingts, et j’en suis à vingt-deux, à cause de ce sale hérisson bleu qui m’a retardé !
- L’ENTRAINEMENT EST FINI J’AI DIT ! FILE !
Shadow se releva en un clin d’œil et ne répondit rien sinon :
- Ah ! Bon.
Il quitta le stade au petit trot.
Amy suivit à distance, n’ayant pas osé rejoindre le groupe avant.
Elle retrouva ses amis dans les vestiaires, où Tails lui posa la question fatidique :
- Amy, pourquoi t’as un aspirateur à la main alors qu’on était à l’entraînement ?

Évidemment, étant donné que j’ai moi-même écrit une fanfic mettant en vedette le hérisson de Sega et le plombier de Nintendo, je ne pouvais pas m’empêcher de lire cette fanfic. Et cette fanfic est très bien faite. L’utilisation d’un jeu qui n’est pas encore sorti comme inspiration est une bonne idée. Quant au prologue, il est vraiment bien écrit. Au départ, je n’avais même pas remarqué le côté parodique de cette histoire, à part peut-être le moment où Luigi a mangé le repas de Yoshi. Je l’ai remarqué avec le chapitre 2, lorsque Amy apparaît avec un aspirateur venant d’un Goomba, les remarques de Knuckles sur Rouge et le moment où la Team Sonic fait de l’entraînement avec Bruce. Ce dernier m’a tout de suite fait penser au Coach Valise de Nomads. J’espère que les méthodes de Bruce seront plus victorieuses que celles du Coach Valise!

En tous cas, c’est une excellent fic que je recommande à ceux qui veulent passer un bon moment en lisant une histoire, ceux qui aime les histoires de sport et ceux qui, comme moi, sont excités lorsqu’ils aperçoivent sur un site Internet une fanfic mettant en vedette Mario et Sonic. Je dirais même que ta fic est, pour l’instant, meilleur que la mienne et que ça ne me déplaît pas du tout. J’espère aussi que les prochains chapitres seront également meilleur que mes histoires. Bonne chance, Cyber Rouge.

Merci Esstéka,  j'ai lu ta fic sur le forum il y a un an de ça, et c'était la première que je lisais de Mario et Sonic. Dans ma fic, l'humour n'est pas vraiment présent dans le premier chapitre, c'est vrai. Ca commence avec le deuxième. Je n'ai jamais lu Nomads (honte à moi !) donc ta remarque va me pousser à aller voir ça de plus près. :wink:






CHAPITRE 3


- Ouââââââh !
Sonic s’écroula sur son lit.
- Comment il nous fait bosser dur, l’entraîneur ! marmonna-t-il. Un vrai camp de concentration ici !
- Ca pour être concentré, on est concentrés ! répondit Knuckles.
- N’essaie pas de paraître plus intelligent que tu n’es, Knuckles.
Les deux hybrides se turent deux minutes, puis ce fut Knuckles qui reprit la conversation.
- Au fait, où est Tails ? questionna l’échidné. Il n’était pas censé nous suivre tout à l’heure ?
Sonic eut un moment d’intense réflexion. Il se passa la main vers le menton, leva les yeux au ciel et se tut. Pendant deux minutes, il n’y eut que le silence, puis le hérisson le brisa en déclarant cette phrase digne de Sherlock Holmes :
- Hé bien, je suis arrivé à la conclusion que si il n’est pas avec nous…c’est qu’il n’est pas là !!
- T’es trop fort toi…
Mais les faits étaient là: le petit renard avait bel et bien disparu. Et ses deux amis se mirent à sa recherche. De la salle de bal à la salle à manger, des chambres à la cuisine (où ils surprirent d’ailleurs Luigi à manger de la confiture de Goomba mais ils décidèrent de n’en rien dire), Sonic et Knuckles écumèrent tout le palais : en vain. Tails était totalement introuvable.
- Peut-être qu’il est allé faire un tour, suggéra l’échidné en s’affalant sur un banc.
- Hmmmm… De toute façon il sera là ce soir. Tails ne rate jamais le repas lorsqu’il y a du poulet farci avec des frites !
- Tu as sans doute raison…
Le soir vint, mais toujours pas de renard. L’heure du dîner sonna, et tout le monde se mit à table. Mais leur contentement fut de courte durée lorsqu’il découvrir qu’ils seraient mélangés aux membres de l’autre équipe.
Ainsi, Sonic se retrouva à côté de Mario, Knuckles près de Wario, Peach et Amy côte à côte, Shadow et Luigi faisant sembler de s’ignorer et pour finir Yoshi et Rouge qui se tiraient la langue.
Pourtant, deux places restaient vides : celles de Tails et de Donkey Kong.
- Il ne devrait plus tarder, assura Peach. DK adore le poulet-frites !
Mais le repas commença et toujours pas plus de Donkey Kong que de Tails !
Les plats furent servis par une dizaine de Paratroopas qui virevoltaient entre les invités en leur servant également cocktails et boissons diverses.
- Tu veux du sel ? demanda Mario au hérisson bleu. Tant qu’à faire, autant que je te serve aussi.
- D’accord, concéda ce dernier.
Le hérisson bleu scrutait obstinément la porte d’entrée en désespérant de voir arriver son ami. C’était inquiétant, tout de même, ce retard…
Pendant que Wario tournait la tête pour saisir le ketchup, Knuckles en profita pour lui voler une frite dans son assiette et joua les innocents sitôt que le chercheur de trésor jaune se retourna, soupçonneux.
Rouge fixait Yoshi qui avalait goulûment tout ce qui se trouvait à sa portée au moyen de sa langue. C’était plutôt cocasse, bien qu’assez écoeurant, et au bout d’un temps, la chauve-souris ne tint plus.
- Dis donc, c’est quelqu’un qui t’a allongé la langue en tirant dessus ou elle est comme ça naturellement ?
Yoshi marqua un temps d’arrêt, surpris, la langue pendante. Il décida de ne pas y prêter attention et reprit son festin, sous l’œil moqueur de la chauve-souris.
Sonic détacha une cuisse de poulet et l’enfourna dans sa bouche. Il la recracha aussitôt en tirant la langue.
- BAAAAAAAH ! cria-t-il. C’est salééééééééé !
- Oh pardon, s’excusa Mario d’un air faussement contrit. Aurais-je mis trop de sel ?
Sonic s’était levé de table et crachotait à qui mieux-mieux sur le beau tapis rouge.
- Rooo ! Mon tapis ! cria Peach. Mais fais un peu attention !
Elle se leva dans la ferme intention de pousser Sonic ailleurs, mais Amy se dressa aussitôt, marteau en main.
- Holà la princesse ! Ne touche pas à mon hérisson ou ça va barder !
- Ha ! ricana Peach. J’ai peur !
Les convives se dévisageaient les uns les autres, hésitant sur la conduite à tenir. Fallait-il tenter de calmer le jeu ou faire comme si de rien n’était ? Finalement, ce fut Wario qui décida pour tout le monde ; en effet, il venait de surprendre Knuckles à picorer dans son assiette !
- Ah, toi ! brailla-t-il. Je savais bien que tu faisais quelque chose de louche dans mon dos !
Et il asséna un coup de poing sur la tête de l’échidné qui s’étouffa à moitié avec ses frites. Ce n’est pas drôle de recevoir un coup sur la tête quand on a la bouche pleine de frites. Pas drôle du tout. Et ceci ne plut pas à Knux qui mit une bonne claque au voleur jaune pour se venger. Il n’en fallut pas plus pour déclencher l’émeute générale. Rouge et Yoshi s’empoignèrent d’un même mouvement, Amy balaya la princesse d’un coup judicieux de Piko-Piko, Shadow mit un bon coup de pied à Luigi sous la table, Sonic continuait à cracher en demandant de l’eau. Knuckles lâcha un instant Wario pour satisfaire la demande de Sonic mais le plombier jaune le retint et l’échidné laissa échapper la carafe d’eau qu’il tenait à la main. Celle-ci se brisa sur le sol en répandant son contenu sur l’infortuné qui s’était placé là, c’est-à-dire Luigi. S’ébrouant et se secouant comme un chien trempé, le plombier voulut se venger, mais dans le feu de l’action il trébucha sur Sonic et s’affala sur ce dernier.
De son côté, Mario avait fort à faire avec Shadow qui se débattait comme un diable et Rouge venait pour sa part de faire un nœud avec la langue de Yoshi.
Sonic se relevait déjà, empoignant Luigi et ils commencèrent à se battre de leur côté. Knuckles n’avait pas apprécié le fait que Wario le retienne et en guise revanche, il lui renversa la sauce du poulet sur la tête. Le plombier jaune répliqua en lui envoyant une gerbe d’huile de frite brûlante.
Les coups pleuvaient, les frites volaient, et Papy Champi ne savait plus où donner de la tête.
- Arrêtez ! hurlait-il en agitant les bras. Arrêtez !
Mais le vacarme était tel que personne ne l’entendit. Choisissant la fuite, le grand père champignon prit ses jambes à son cou et piqua un sprint vers la sortie, suivi par les Paratroopas affolés.
- Ils sont devenus fous, marmonnait-il. Fous !
La seule solution pour les calmer lui sembla être la douche. Il pressa d’un geste ferme le bouton d’alarme incendie et presque aussitôt les douches automatiques se déclenchèrent.
Dans la salle à manger on cessa de se battre. Tout le monde se redressa, surpris. Tout le monde sauf Sonic qui se roulait par terre en hurlant à la mort :
- Je me noie ! Je me noie !
Papy Champi fit son entrée et son visage contracté témoignait de son profond mécontentement.
- Eh bien ! déclara-t-il. Eh bien ! Vous n’avez pas honte, tous autant que vous êtes ? Vous êtes beaux à présent !
Et c’est vrai qu’ils étaient beaux. Sonic avait la langue toute gonflée à cause du sel ; Knuckles portait des traces de brûlures à cause de l’huile bouillante ; Mario, Luigi, Wario et Shadow présentaient de multiples égratignures ; Amy et Peach étaient complètement décoiffées, s’étant arraché les cheveux par poignées ; Rouge avait un œil au beurre noir et Yoshi la langue nouée.
- Filez ! ordonna le grand-père champignon. Vous devriez avoir honte !
A-t-on jamais vu une chose pareille ? Ce championnat est fait pour faire des rencontres ! Se faire de nouveaux amis ! Pas pour se battre ! Allons, ajouta-t-il d’un ton plus doux, serrez-vous la main.
Wario s’avança vers Shadow et lui tendit une main que le hérisson noir serra sans conviction. Il y eu un petit « Bjiiit » et il retira vivement sa main comme s’il s’était brûlé. Dévisageant le chercheur avec un mélange de colère et d’incompréhension, Shadow se tenait la main dans l’attente d’une explication.
Wario, hilare, lui montra une petite puce électronique qui tenait dans sa main et qui délivrait par moments des charges électriques. Papy Champi soupira.
- Dehors, fit-il d’un air las. Vous me décevez, Princesse, ajouta-t-il à l’intéressée quand elle passa devant lui. Vraiment.
Les deux clans quittèrent la salle en silence et se séparèrent pour aller dans leur dortoir respectif.


Sonic s’étendit sur son lit, en appliquant des compresses froides sur sa langue blessée. Knuckles s’assit à côté de lui.
- Qu’est-ce qu’on leur a mit !
- Oui ! Maintenant ils savent à qui ils ont affaire !
C’est alors que Tails fit son entrée, en larmes, saignant du nez et présentant des égratignures et des bleus sur tout le corps. Le hérisson bleu sursauta à son approche :
- Tails ! Mais… Qu’est-ce que… Qui…
Le renard s’effondra au sol, sa belle fourrure orangée trempée par ses larmes.
- C’est lui… So-nic, hoqueta-t-il, c’est ce singe… hoc... Donne-qui-Con……hoc…
- Donkey Kong ? demanda Knuckles. C’est ce foutu macaque qui t’a mis dans cette état ?
Tails opina doucement de la tête. Il semblait en état de choc. Sonic lui donna une compresse froide et Knuckles lui tendit une serviette.
Le renardeau essuya ses larmes et appliqua la compresse sur son front.
Enfin, il trouva la force de rapporter à ses amis ce qu’il s’était passé.
- Après l’entraînement, raconta-t-il, j’ai vu Donkey Kong qui me faisait des signes frénétiques comme pour m’appeler. J’ai voulu voir ce qu’il me voulait et c’est alors qu’il m’a capturé ! Il a dit que je n’étais qu’un envahisseur du royaume, un freluquet, et que de toute façon il ne fallait que j’espère gagner le championnat.
Ensuite, il m’a demandé la différence entre deux bananes et j’ai répondu qu’il n’y en avait pas, mais il a dit que ce n’était pas la bonne réponse et il m’a roué de coups ! Snif… Il ne m’a même pas laissé aller manger ! Sonic… Il voulait que j’abandonne les Jeux ! Il voulait que je me désiste ! Mais j’ai résisté, jusqu’au bout !
- Une prise d’otage ? cria Knuckles. Pour que Tails abandonne les J.O. ? Alors ça non ! Ils ne nous auront pas comme ça !
- On va jouer à leur jeu, décida Sonic. Oui, jouons.


Mario désinfectait ses blessures dans la salle de bain. Entra Luigi qui fit de même. Il avait pris un coup en pleine face et son nez était tout gonflé.
- Tout de même ! lâcha Mario. Ces hybrides, quels sauvages ! Tu as vu dans quel état est la salle à manger ? Et le tapis ! Le beau tapis d’Orient ! La Princesse l’adorait ! Vraiment, ils vont me le payer !
Luigi ne répondit pas tout de suite. Il savait son frère de nature calme et il en fallait vraiment beaucoup pour qu’il s’énerve.
- Oui, concéda-t-il. Mais comment faire ? Tu as une idée ?
- Tu me connais, j’ai toujours des idées.
Le plombier vert jeta sa lingette et en prit une autre. Son nez lui faisait très mal mais il pensait pour se consoler à tout ce qu’il avait infligé à Shadow, qui ne devais pas rire non plus en ce moment.
- Et quelle est…ta dernière idée ? demanda-t-il finalement.
- Les Boo.
- Les Boo ?
- Les Boo.
- Ah oui, les Boo !
Luigi prit un air entendu même s’il n’imaginait pas du tout ce que son frère avait en tête. Les Boo, ces fantômes si terrifiants, seraient-ils capables de les venger ?
Mario exposa son plan.
- Les Boo sont attiré par tout ce qui brille, comme chacun le sait. Cette nuit, j’irai déposer de l’argenterie sur la table de chevet de ce hérisson. Les Boo viendront et il aura si peur qu’il ne dormira plus de la nuit. Alors forcément, demain, il sera fatigué et se rétamera à l’entraînement !
- Ouais ! Trop bonne idée ! s’exclama le plombier vert, enthousiaste.
- Chut ! Tu veux qu’on nous entende ?
Luigi bafouilla quelques excuses. Mais bientôt, une autre question lui vint à l’esprit.
- Comment feras-tu pour entrer dans leur chambre ? Elle est fermée à clé.
- Ne t’en fais pas pour ça, j’ai mon idée.


- Non mais t’as vu !!!
C’était Amy, qui, folle de rage à cause de la princesse, ne se rendait même pas compte qu’elle hurlait. Faisant les cent pas de long en large de la chambre, elle ronchonnait tandis que Rouge était tranquillement allongée sur son lit, une Game Boy en main.
- Cette petite mijaurée, cette pimbêche… ruminait l’hérissonne. Elle le regrettera ! Oui elle va regretter ce qu’elle m’a fait !
- En plus t’as vu comment elle est maquillée ? ajouta Rouge en faisant la moue. C’est moche, le vernis écume de mer ! Puis tout ce rose, oh lala…
Amy cessa de marcher et regarda la chauve-souris droit dans les yeux.
- Qu’est-ce t’as contre le rose ?
- C’est moche !
- Ha ! Le violet et noir c’est mieux peut-être ? GOTHIQUE !
Rouge quitta des yeux sa console et se leva d’un bond.
- Qui tu traites de gothique là ?
- Toi ! Parfaitement, tu es une gothique !
- C’est même pas vrai d’abord, BARBIE !!
- Ooooh ! C’est comme ça ? Ah, c’est comme ça ?
Amy se saisit de la trousse de maquillage de Rouge et la brandit par la fenêtre ouverte.
- Tu dis un mot de plus, je la laisse tomber, l’avertit-elle.
Rouge ne souffla mot et regarda, hébétée la petite hérissonne qui paraissait si sûre d’elle. Elle eut un regard blasé et déclara d’un ton détaché :
- Amy, je croyais que tu tenais plus à la vie que ça.
- Garde tes menaces, Rouge. Tu ne me fais pas peur.
- En revanche, toi tu me fais peur, si tu voyais ta tête, t’es toute dépeignée !
Amy en rougit de honte et passa une main fébrile dans ses piquants pour y remettre de l’ordre. Elle adressa un regard plein de reproches à la chauve-souris.
- Tu l’auras voulu, fit-elle enfin. Je le lâche.
Et elle joignit le geste à la parole. On entendit le bruit de la trousse qui sombrait dans les douves du château. Satisfaite, Amy était néanmoins surprise de la passivité de Rouge.
- Ca… Ca ne te fait rien ? risqua-t-elle.
- Oh, j’ai oublié de te dire, répliqua la chauve-souris, j’ai échangé le contenu de nos deux trousses ce matin. Simple précaution d’usage.
- Tu mens ! rugit l’hérissonne rose en se jetant sur sa trousse de maquillage pour vérifier les dires de sa colocataire.
Pourtant c’était la réalité : Amy venait de balancer par la fenêtre sa propre trousse de maquillage. Vaincue, épuisée, elle s’effondra sur le lit.
- Navrée, très chère, ajouta la chauve-souris en reprenant sa partie.
- La ferme. Tu joues à quoi ?
- « Dragon Quest : le lycée du roi maudit. » (Tire la langue)
- Ah ouais ! Et faut faire quoi ? demanda Amy, soudain intéressée.
- Bah tu vois… T’es un étudiant et tu dois trouver le roi maudit qui est en fait ton proviseur… Tu fais des missions, comme ça… Exemple là je dois trouver un petit lapin…
- Ooooh ! Trop mimi ! Et après tu fais quoi ? Tu le prends dans tes bras ?
- Nan… Tu lui exploses la tête… Comme ça…Ah zut…ben là je suis morte. Bon allez, bonne nuit.
Amy bailla à s’en décrocher la mâchoire, posa sa tête sur son oreiller et ferma les yeux. Un bruit terrible la réveilla alors qu’elle était sur le point de s’endormir.
Un bruit familier et pas très agréable la nuit.
- Et en plus, elle ronfle !

*tend l'oreille*
Tien, il y en a quand même qui ont suivi Nomads ?

Sur le chapitre 2, j'avais vu une répétition assez flagrante, mais osef.
Le coup de la trousse à maquillage était bien trouvé, et le repas, quelle drôle d'idée de les mettres ensemble =D

J'ai adoré les deux derniers chapitre... on verra bien sur le vrai jeu ce que ça donnera...

J'voudrais bien que ce soit pareil !

CHAPITRE 4


Il était plus de deux heures du matin, à présent. Tous dormaient, d’un sommeil réparateur qui effaçait progressivement les douleurs de la journée. Le calme plat.
Pourtant, il était une personne qui ne dormait pas. Une personne vêtue d’une salopette bleue et d’une casquette rouge…
Mario se glissa silencieusement hors de la chambre qu’il partageait avec son frère Luigi et se coula le long du couloir des dortoirs.
Surtout, pas de bruit !
Le plombier se faisait mentalement la liste de tout ce qui pourrait attirer les Boo dans la chambre de son nouvel adversaire. Couverts, piécettes, bijoux… Ce serait un jeu d’enfant que de trouver tout cela. Il ricana sournoisement à cette idée. Il en connaissait un qui ne dormirait pas beaucoup ce soir !
Un petit bruit interrompit brutalement ses pensées ; un minuscule petit cliquetis, presque imperceptible, mais qui attira néanmoins son attention, et qui ressemblait vilainement à un bruit de porte qui s’ouvre… Mario se dressa, aux aguets. Mais le silence était retombé sur le château.
Le grand escalier de marbre qui conduisait à l’étage inférieur était en vue. Mario dévala les marches le plus silencieusement possible, en prenant bien garde de ne faire aucun bruit. Mais sur la dernière marche, il glissa sur quelque chose de mou et s’étala lourdement sur le sol. La chose lui atterrit sur la tête, molle et gluante ; et à ce moment, le plombier réalisa qu’il s’agissait d’une peau de banane. Au loin, quelque part dans le château, un rire retentit.
A présent, Mario en était sûr, quelqu’un ne dormait pas non plus cette nuit.

Knuckles se frotta les mains : son petit stratagème avait fonctionné à merveille. Ce plombier allait voir à qui il avait affaire ! A cette heure avancée de la nuit, il préparait sûrement un mauvais coup. Mais l’échidné comptait bien lui jouer un tour à sa façon.
Justement, des pas discrets se firent entendre non loin de lui, preuve que Mario approchait. L’échidné se plaça au milieu du couloir, bras croisés. L’obscurité empêchait toute vision, aussi le plombier ne remarqua-t-il pas cet obstacle imprévu au beau milieu de sa route. Les deux protagonistes entrèrent violemment en collision. Mario roula au sol, sonné, ne comprenant pas ce qui lui arrivait. Il se releva, méfiant. Knuckles ne bougeait pas d’un pouce, plus silencieux et immobile qu’une statue.
- Il y a quelqu’un ? lança le plombier, d’une voix mal assurée.
Pas de réponse.
Mario tenta un autre passage, mais se heurta derechef à Knuckles.
- Qui êtes-vous ? Répondez enfin !
Toujours pas de réponse. Knuckles sentait la peur envahir le plombier. Il décida toutefois de mettre fin à la plaisanterie :
- Salut, Mario, lança-t-il calmement, je peux savoir ce que tu fabriques à deux heures du matin, dans les couloirs du château ?
Rassuré, car il avait reconnu la voix de l’échidné, Mario répondit :
- Knuckles ! … Tu m’as fait peur ! Je… J’allais…chercher quelque chose à manger…dans le frigo !
Knuckles marqua un temps de surprise. Il n’avait pas envisagé cette raison.
- A manger ? Bon euh… Excuse-moi, je croyais que…
- Et toi ? Qu’est-ce que tu faisais ici à cette heure ? demanda à son tour Mario, ayant repris confiance.
- Ben tu vois… J’me promène… J’arrive pas à dormir. Euh… Se promener, ça aide au sommeil.
- Ah très bien ! Bon ben… A demain alors.
- Ouais, à demain.
Ils se séparèrent, l’un soulagé, l’autre confus. Knuckles n’état pas vraiment satisfait de la réponse du plombier. Quelque chose clochait dans ses propos. Bah, ce n’était pas vraiment important… N’est-ce pas ?
Machinalement, il se dirigea vers la chambre qu’il partageait avec Tails et Sonic. La clé tourna avec un petit cliquetis, mais il ne referma pas la porte à clé.
Il s’allongea sur son matelas, pensif, et il commençait à s’endormir lorsqu’un fait lui revint.
La cuisine n’était pas du tout dans la direction qu’avait prise le plombier lorsqu’il s’étaient séparés. Mais alors pas du tout. Et Knuckles comprit soudain qu’il avait – une fois de plus – été berné. Un instant, il hésita à rejoindre le plombier, mais une fatigue soudaine l’envahit, celle des émotions de la journée. Sa tête tomba sur l’oreiller et il s’endormit en moins de temps qu’il n’en faut pour dire « ouf ».


- Ouf, je l’ai échappé belle ! songea Mario, intensément soulagé. Si cet échidné m’avait pris sur le fait… J’aurais eu du mal à expliquer ma présence ici…
Il poussa la porte de la salle à manger. Là se trouvait l’argenterie de la princesse. Il saisit une poignée de cuillères et fourchettes qui brillaient presque d’avoir été maintes fois astiquées. Le plombier s’en retourna sur la pointe des pieds.
- A présent, ce sera un jeu d’enfant !
Il remonta le grand escalier de marbre et, une fois n’est pas coutume, glissa de nouveau sur la peau de banane qui traînait au bas des marches pour aller s’écraser une nouvelle fois sur le sol.
Fourbu, meurtri, il traversa le couloir et poussa silencieusement la porte de la chambre de ses adversaires - chance, elle n'était pas fermée à clée -, priant pour que Knuckles se soit rendormi entre temps, ce qui était effectivement le cas.
Il déposa l’argenterie sur la table de nuit du hérisson bleu, qui dormait à poings fermés, un filet de bave coulant sur son oreiller ; et ayant accompli sa besogne, il quitta la pièce, le tout dans un silence complet. Il rejoignit sa chambre, content de lui.
Les Boo ne tarderaient pas ; il le savait.


Alors qu’il rêvait tranquillement qu’il faisait du ski sur une montagne de glace à la vanille, Sonic fut réveillé en sursaut par un hurlement à vous glacer le sang. Il se dressa dans son lit, en sueur, se demandant avec angoisse d’où provenait cet horriblement cri.
Le hurlement retentit de nouveau, et cette fois, ce fut Tails qui redressa la tête, les yeux écarquillés de terreur. Ils dressèrent les oreilles, morts de frayeur.
- Sonic, souffla le petit renard, ce bruit… Tu… tu crois que c’est Amy qui chante ? A trois heures du matin ?
- Voyons, Tails, répliqua le hérisson bleu, ce cri est une merveille de la musique comparé aux beuglements de notre chère hérissonne pot de colle.
- Oui, admit Tails. Tu as raison. Mais cela n’explique pas cet horrible… AAAAAAAAAAAAAAAAAH !
Il ne termina pas sa phrase, et, pris de panique, il désigna du doigt quelque chose au dessus de son ami. Intrigué, celui-ci leva la tête mais ne vit rien.
- Un.. Un fantôme…, bafouilla Tails. Là ! Il était au-dessus de toi !
Le hérisson le dévisagea d’un air soupçonneux.
- Hum… Tails, je t’avais bien dit de ne pas regarder « Le Cercle » hier soir. Tu ne m’as pas écouté, et voilà, à présent tu vois des fantômes partout !
- Mais ce n’était pas un détour de mon imagination ! se défendit le renardeau. Je te jure que je l’ai vu !
- Oui oui. Bien sûr. Enfin voyons ! Il est bien connu que les fantômes envahissent souvent les châteaux des princesses à trois heures du matin pour faire peur aux invités qui se trouvent dedans. C’est l’évidence même et… AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !
Un nouveau fantôme venait d’apparaître, juste au dessus de Tails.
- Le… LE FANTOOOOME ! IL EST LA !!
- Hin hin ! ricana le renardeau. Apparement je ne suis pas le seul à avoir regardé « Le Cercle » hier soir, hein ?
Sonic tenta de calmer sa respiration.
- OK, commença-t-il, tentons de reprendre nos esprits..
- PARLE PAS D’ESPRIT ! AAAAAAAAAAH !
Un Boo apparut et voleta autour de la table de nuit du hérisson, convoitant les objets brillants qui s’y trouvaient.
Tails et Sonic s’agrippèrent d’un même mouvement, blancs comme des linges.
Cependant, tous ces cris avaient fini par réveiller Knuckles qui émergea de sa couette, les yeux mi-clos.
- On peut dormir, oui ? rugit-il. C’est fini ces…
Son regard croisa celui du petit fantôme qui ricanait et laissait pendre sa langue hors de sa bouche.
- AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!!
Knuckles aurait croisé Jack l’Eventreur qu’il n’aurait pas poussé un tel hurlement de frayeur. Trois nouveaux fantômes apparurent. Ils tourbillonnaient autour des trois amis, poussant des petits ricanement par moments.
- Bon, fit Knuckles, dans les films d’horreur, quand les héros se font attaquer par des fantômes, qu’est-ce qu’ils disent ? Ah ! Oui ça me revient. Ils disent..
- COUREZ ! hurla Tails en se précipitant vers la porte, bientôt suivi de ses deux colocataires.
Heureux d’avoir trouvé de nouvelles cibles, les Boo se désintéressèrent de l’argenterie et poursuivirent les hybrides. Ces derniers dévalèrent le grand escaliers de marbre. Enfin, ce fut plus compliqué que cela. Sonic voulut passer le premier mais dérapa sur le sol glissant. Tails ne le vit pas et trébucha sur le hérisson, en s’agrippant à Knuckles sur qui il comptait pour le rattraper mais qui n’ayant pas prévu le coup fut entraîné dans sa chute ; ce qui donna pour résultat que les trois hybrides dégringolèrent l’escalier cul par dessus tête et s’affalèrent au bas des marches les uns sur les autres.
Galvanisés par la peur, ils reprirent leur course folle à travers couloirs et escaliers.
- La cuisine ! hurla Sonic au détour d’un couloir. Dirigez-vous vers la cuisine !
Ce qu’ils firent. Ils s’y barricadèrent et attendirent, le souffle court.
- C’est quoi ton idée, souffla Knux. Les fantômes traversent les murs, c’est pas une porte qui les arrêtera.
- « Cuisine « , dans ma langue, signifie « salle d’armements », répondit Sonic avec un clin d’œil. Il y a tout ce qu’il faut ici pour se défendre contre ces envahisseurs. N’oubliez jamais : ne sous-estimez jamais le pouvoir d’une cuisine.
Aussitôt dit, aussitôt fait . Knuckles attrapa une casserole, Tails se saisit du batteur à oeufs tandis que Sonic se précipitait sur le rouleau à pâtisserie.
Le hérisson avertit ses guerriers :
- Tenez-vous prêts du placard à vaisselle, ça pourrait vous servir.
Déjà, les Boo commençait à traverser les murs pour pénétrer dans la cuisine. Le premier groupe de fantômes fut reçu par une volée d’œufs qui les fit battre en retraite.
Le second raid se montra plus offensif, mais Knuckles leur expliqua calmement l’art de la cuisine à coups de casserole bien placés. Tails mit en marche le batteur à œufs et se tint prêt à l’attaque. Cette arme se révéla plutôt efficace, car elle éparpillait la matière dont étaient formés les Boo et les rendait inconsistants, donc inoffensifs.
Le troisième raid était composé de Boo carrément énervés par cette résistance tenace. Les fantômes bousculaient nos héros qui frappaient à tout va.
Sonic en mit quelques uns en fuite à l’aide du rouleau à pâtisserie mais bientôt, il lui fut arraché des mains par les fantômes, tout comme les modestes armes de ses compagnons.
- Repli tactique ! cria Sonic. Direction le placard à vaisselle !
Le lancer d’assiette et de couverts qui suivit mit en fuite la plupart des fantômes. Mais ceux-ci revenaient encore et toujours, plus hargneux, plus rapides. Ils mordaient et bousculaient les trois hybrides à qui mieux mieux. Pourtant, la Team Sonic se défendait bien : après le couvert, ce fut le tour des aliments de servir d’armes. Une plâtrée d’épinards ou des choux de bruxelles en décomposition en plein visage faisait décamper plus d’un Boo. Les bouteilles de lait pleuvaient sur les pauvres fantômes qui se demandaient bien qui étaient ces démons qui maniaient si bien la poêle et le mixeur. Finalement, les Boo choisirent la fuite et quittèrent les lieux en poussant de longues plaintes à vous faire dresser les poils sur l’échine.
- Victoire ! hurlèrent les hybrides en se tapant dans les mains.
- Ménage ! hurla la princesse Peach, qui venait de pénétrer dans la pièce dévastée, un balai à la main.
Cette apparition brutale surprit les hybrides qui, croyant qu’un Boo récidiviste revenait à la charge, balancèrent à la tête de la princesse leurs dernières munitions, ce qui ne plut pas particulièrement à Peach.
- Mais vous êtes dingues ! hurla cette dernière, couverte de lait et d’œufs. Il est quatre heures du matin et vous vous battez avec les aliments dans la cuisine en poussant des cris à réveiller un régiment !
- Holà , corrigea Knux, les fantômes nous ont attaqués, on s’est défendus, voilà tout. Si cet endroit n’avait pas l’air d’un manoir hanté, aussi, peut-être que les fantômes trouveraient un autre parc d’attractions !
- Mon château, un manoir hanté ?? Mais pour qui vous prenez-vous ! Si ce n’étaient pas les J.O., je vous flanquerais dehors !
- Essaie seulement ! répliqua Sonic en lui faisant un pied de nez.
- En attendant, reprit Peach en dissimulant sa rage, vous nettoierez la cuisine le temps nécessaire. Je me fiche de savoir que vous devez vous lever à sept heures pour l’entraînement.
Elle quitta dignement la pièce, laissant les trois amis en grand désarroi.
- C’est vrai que demain y’a l’entraînement, murmura Tails, on va jamais arriver à se lever. On en a pour deux heures minimum pour tout ranger et tout nettoyer. Il y a des éclats de vaisselle partout !
- Tant pis, décida Knux, il n’y a que ça à faire, de toute façon.
Les trois hybrides se mirent à la tâche en grommelant. Luttant contre le sommeil, ils durent non seulement nettoyer le sol, mais aussi les murs, couverts d’œufs et d’aliments en tout genre.
Lorsqu’il eurent enfin terminé, il était six heures et demi. Ils n’eurent pas le courage d’aller se recoucher pour une demi-heure et ne purent que tenter de ne pas s’endormir sur place en attendant que Bruce vienne les chercher par la peau du cou pour les traîner à l'entraînement.

J'ai bien aimé ce chapitre. Rempli d'humour, j'ai surtout apprécié la coopération entre Sonic, Tails et Knuckles (probablement parce que ce sont mes trois personnages préférés). Knuckles va probablement soupçonner Mario d'être derrière la venue des Boo. Et que dire de ce passage qui m'a fait beaucoup rire:



D'après moi, ça va barder lors de l'entraînement avec Bruce!
Dans le précédent chapitre, le dîner entre les deux équipes était marrant. Cependant, je me demande ce qui s'est passé dans la tête de DK pour qu'il puisse faire du mal à Tails uniquement parce qu'il croit que c'est  envahisseur du royaume. On le saura probablement bientôt. Bien pensé, le passage avec Amy, Rouge et leur maquillage.

Ben pour DK, je sais bien qu'il ne ferait jamais une chose pareille, mais il me fallait un perso grand et fort pour maîtriser Tails, alors mon choix s'est porté sur lui. De la même faàon que Mario ne ferait jamais ce qu'il a fait à Sonic and Cie, mais dans cette fic les perso des deux clans se font tour à tour des crasses donc c'est normal.




CHAPITRE 5:



Un nouveau jour, un nouvel entraînement. La team Sonic n’en menait pas large : Sonic baillait à qui mieux mieux, Tails s’était déjà effondré deux fois par terre et Knuckles ne parvenait pas à garder les yeux ouverts. Jetant un rapide coup d’œil aux Frères Mario, le hérisson bleu s’aperçut que ces derniers étaient hilares.
- Je suis sûr qu’ils y sont pour quelque chose, songea-t-il.
Il fut interrompu dans ses pensées par la douce et mélodieuse voix de l’entraîneur :
- ENTRAINEMENT, TAS DE MORVEUX ! ET QU’CA SAUTE !
- Quel est le programme du jour ? demanda Amy en s’approchant.
- La course à pied pour aujourd’hui.
A ces mots, Shadow commença à quitter le terrain mais fut rappelé par le bouledogue :
- Où tu vas, mollusque sur pattes ?
- Bin… La course à pied c’est bon, je connais. Je cours plus vite que le son, expliqua Shadow. Alors vos cours là, Je n’en ai rien absolument rien à tricoter.
- L’écoutez pas, m’sieur, intervint Sonic, il triche ce sale menteur, il court pas à la vitesse du son, c’est ses chaussures qui le propulsent !
- Je ne t’ai rien demandé, sale cafard ! hurla Shadow.
- Ha ! ricana le hérisson bleu. Ta colère prouve bien mes propos !
- LA FERME !
Shadow se jeta sur Sonic et une nouvelle bataille s’engagea entre les deux hérissons.
- Ils ne s’arrêtent donc jamais, protesta Peach en levant les yeux au ciel. Quels barbares, ces hybrides ! Qu’ils retournent dans leurs cavernes et nous laissent en paix !
- Non mais pour qui elle se prend Barbie casse-noisettes, là ? lança Rouge en se tournant vers la concernée. Qui tu traites de barbares, là ? C’est pas parce que t’es une (soi-disant) princesse et que t’habites dans un château que t’as le droit de nous traiter de barbares, non mais !
- D’où tu l’ouvres, toi ? riposta la Princesse. Je t’ai pas sonnée espèce de vampire hystéro !
- Y’a une embrouille ? demanda Mario en s’approchant, l’air menaçant. T’as un problème avec la princesse, toi ? lança-t-il à l’adresse de la chauve-souris.
Knuckles se plaça aux côtés de Rouge :
- Les plombiers ça sert juste à réparer les chiottes, c’est pas censé l’ouvrir ! railla l’échidné.

Ls deux duos se dévisageaient mutuellement, se défiant du regard. On sentait qu’ils n’hésiteraient pas à s’attaquer à la prochaine menace proférée.
De leur côté, Sonic et Shadow avaient cessé de se battre, et visiblement Sonic avait remporté leur petit duel puisqu’il avait réussi à arracher ses chaussures au hérisson noir et les brandissait à présent en l’air en hurlant et gesticulant :
- R’gardez M’sieur Bruce ! Demandez-lui de courir à présent ! Vous verrez c’est uniquement grâce à ses chaussures qu’il court vite !
A la surprise générale, Shadow se laissa choir sur le sol et se mit à pleurer comme une madeleine.
- REND… MOI…. MES… CHAU…SSURES, hoqueta-t-il en se frottant les yeux.
Sonic ne s’attendait pas à un tel spectacle et de surprise, resta bouche bée, les chaussures à la main.
- Mais enfin rends-lui ses chaussures à ce pauvre bout de chou ! s’insurgea Peach. Tu vois bien qu’il pleure !
- Oui, approuva Wario en se bouchant le nez, rends-lui ses chaussures et vite !

Sonic tendit son bien à Shadow en maugréant. Le hérisson se rechaussa et partit bouder à l’autre bout du terrain.
- Mais où est passé Bruce ? questionna Tails en baillant (et accessoirement en regardant autour de lui). Je croyais (baille) qu’on devait faire (baille) l’entrainement… (zzz…).
- C’est vrai ça, fit Luigi, où est l’entraîneur ?
La réponse ne se fit pas attendre : Bruce déboula sur le terrain au pas de course, suivi par trois CRS koopas.
- Là, dit-il en montrant les hybrides du doigt, ce sont eux, les fous.
- Les fous ? demanda Knuckles. Je suis pas fou, moi ! T’es un fou, toi, Sonic ?
- Mais non, je suis pas fou. Tails, t’es fou ?
- Ah non, il me semble pas. Amy ?
- Oui elle, c’est une folle !
- On t’a rien demandé, Sonic !
- Ah ! Je croyais que c’était à moi de parler.
- Vous voyez ? demanda Bruce en se tournant vers les CRS, restés passifs. Qu’est-ce que je vous disais ?
L’un des CRS s’approcha et tira de sa poche un calepin et un stylo.
- Assez plaisanté mes gaillards, lança-t-il. Noms, âge et travail du père !
Les hybrides échangèrent un regard étonné. Ils ne voyaient pas l’intérêt de cette mascarade.
- Pourquoi vous avez engagé un clown, Bruce ? questionna Tails en se tournant vers l’entraîneur. A l’entraînement, on n’est pas censés rire.
- Cesse de faire l’imbécile, le renard, coupa le CRS, ou je te transforme en manteau de fourrure. Nom, âge et travail du père !
- Ben heu… Tails, huit ans et demi, un mètre trente-neuf…
- Ah ! Il était bien ce film les mecs vous vous rappelez ? « Moi , César, dix ans et demi, un… »
- La ferme Sonic !
Le CRS se passa la main sur le visage, se releva et essuya la sueur qui coulait le long de son front. Il se tourna vers Bruce, plus pâle que jamais :
- Y’a rien à faire, ils sont complètement cinglés ! affirma-t-il. En tout cas, vous avez beaucoup de courage de vous être porté volontaire pour les entraîner. Je vous souhaite…
- … Tout le bonheur du monde ! chanta Mario. Pour aujourd’hui comme pour…
Le plombier entama une danse endiablée sur le terrain, bientôt suivi par son frère Luigi. Le reste du groupe les entourèrent et frappèrent dans leurs mains pour les encourager.
- Ils ont le rythme ! avoua Knuckles. Ces plombiers sont peut-être des crétins mais ils savent danser !


Les CRS quittèrent le terrain au pas de course, non sans avoir salué et encouragé le bouledogue, et Bruce se retrouva seul avec les concurrents. Il prit une graaaaande inspiration et… :
- ENTRAINEMENT BANDE DE CREVETTES PAS CUITES !
Tous se tournèrent vers lui, prêts à entendre les nouvelles instructions. Soulagé d’avoir pu les calmer, l’entraîneur reprit son assurance et ordonna trois tours de terrain pour chacun. Ils s’exécutèrent dans le silence, sauf Sonic qui resta prêt du gros chien. Ce dernier se pencha vers lui, étonné :
- Pourquoi tu ne cours pas toi ? interrogea-t-il. Tu n’es pas dispensé, tu sais !
- Mais M’sieur, répondit le hérisson, je les ai faits vos trois tours ! Vous n’avez pas vu ?
- Non, grogna son interlocuteur. Alors tu recommences !!
Le hérisson obéit et revint une seconde plus tard vers le dogue.
- Vous voyez bien ! Quand je vous dis que je suis rapide !
Le chien hocha la tête et se pinça le menton.
- Je vois… murmura-t-il, un méchant sourire aux lèvres. J’ai la solution pour toi. Ne bouge pas. Je reviens tout de suite.
L’entraîneur commençait à partir lorsqu’il se retourna brusquement :
- BOUGE PAS J’AI DIT !
Sonic sursauta et attendit de pied ferme le retour du gros chien. Il ne tarda pas à le voir jaillir du couloir qui conduisait au stade. Cependant, un détail le surprit : Bruc semblait porter quelque chose de très lourd et avait du mal à marcher.
- Tiens ! lança-t-il à l’adresse du hérisson bleu en jetant à terre son fardeau. Mets-ça ! On verra si tu cours toujours aussi vite !
Sonic fixa un instant les chaussures que Bruce venait de lui donner. Il voulut les soulever mais n’y parvint pas, elles étaient trop lourdes !
- Chaussures en marbre, énonça l’entraîneur. Comme ça tu seras à la même vitesse que les autres !
Sonic réussit néanmoins à enfiler les chaussures et fit quelques pas à grand peine.
Le dogue le suivit des yeux, l’air goguenard.
- Maintenant retourne courir !

Sonic rejoignit à grand peine la piste et entama ses trois tours de terrain, suant et soufflant comme jamais. Il fut horriblement frustré lorsqu’il vit Mario le dépasser sans peine en lui adressant un pied de nez. Il voulut accélérer mais il trébucha et s’étala de tout son long sous les quolibets des autres concurrents.

- Finalement, ce Sonic ne devrait pas être si difficile à battre ! songea Mario en reprenant sa course. S’il est obligé de porter ces chaussures, il ne pourra battre personne au cent mètres ! Quelle humiliation pour lui qui court si vite en temps normal !
Cette pensée le fit bien rire et il accéléra la cadence. Enfin, les trois tours furent finis (sauf pour Sonic qui n’en était qu’au premier) et tous s’arrêtèrent de courir (sauf Sonic pour les raisons citées précédemment). Ils regagnèrent les vestiaires respectifs pour aller se changer (sauf Sonic comme je l’ai déjà dit, zut à la fin, vous suivez ou pas ?).

hey , elle est cool ton histoire sur les JO :)
 Oh... Sonic n'a pas de chance pour la course , je me demande se que se sera pour la suite est-ce que Sonic va encore avoir des misères ?
bon je te souhaite bonne continuation !!   :D

Ha zut ! Ça fais un bout que je suis pas venu ici, moi ! J'allais t'oublier !!! Bon, suffit le bavardage. Comme d'habitude, je trouve ça super, et j'ai pas trouvé de fautes. J'ai bien aimé le passage où Shadow se met à pleurer *.* Pauvre chou...lol

Bonne chance pour la suite^^

Après une longue absence...   =)

CHAPITRE 6 :


C’était désormais l’après-midi. Le soleil était haut dans le ciel et illuminait le royaume. Les oiseaux gazouillaient dans les arbres, les lapins gambadaient joyeusement dans le jardin royal. Tout ce joli monde fut soudain ébranlé par un bruit terrible, qui fit s’envoler les lapins et détaler les oiseaux. Non, le contraire en fait. Cet abominable son, cette nuisance sonore, c’est un tremblement de terre, c’est un moteur d’avion, c’est… Wario qui ronfle, pelotonné dans un hamac suspendu entre deux arbres du jardin royal. Il se tourne, se retourne dans son sommeil. Au pied du hamac, on peut voir Yoshi, qui se trouve actuellement dans le même état. Et cachés dans les buissons, braquant des bouquets de feuilles et d’herbes devant leur visage pour mieux se dissimuler, Sonic et Knuckles qui calculent quel mauvais coup ils vont pouvoir jouer à la Mario Team pour se venger de leur nuit blanche.
-   Ce ne sera qu’un avant-goût, décida Knuckles, ils verront qu’on ne se moque pas impunément de la Team Sonic, sacré nom d’une pipe en bois !
Ecartant les branchages pour mieux apercevoir leurs futures victimes, les deux hybrides ricanaient sous cape. La vengeance est un plat qui se mange froid.
Décidant de s’amuser un peu, ils choisirent de passer à l’action.
Simple entrée en matière : Sonic file à la vitesse du son et détache le hamac de Wario qui tombe sur Yoshi, réveillant brutalement le petit dinosaure qui proteste à grands coups de « Yoshi yoshi yoshi ! », vu qu’il ne sait dire que ça, l’imbécile. Le hérisson retourne prudemment se planquer dans les buissons, félicité par l’échidné.
Wario, tout abruti d’avoir été réveillé si brusquement, secouait la tête en tout sens et braillait à qui mieux-mieux. Prenant conscience qu’il était assis sur le dinosaure, il consentit à se lever et à laisser respirer Yoshi. Le chercheur de trésor saisit la corde du hamac et l’inspecta : elle n’avait pas lâché, c’était donc du sabotage !
- Ouuuh ! Du sabotage de très haut niveau, ça ! Sans doute des professionnels, ils ont fait ça pendant que je dormais et sans me réveiller ! Et je m’y connais !
Wario n’était pas très rassuré, il venait en effet de lire un roman d’Agatha Christie avant de commencer sa sieste et en restait fortement impressionné (oui, Wario sait lire, pour ceux qui en doutaient).
-  Peut-être qu’ils sont dangereux ! Peut-être qu’ils en veulent à ma vie !
Il reculait et jetait des petits coups d’œil anxieux autour de lui.
Il parvint finalement à cette conclusion :
- Ils ont osé réveiller Wario ! Dangereux ou pacifiques, ils vont payer pour ce crime !
Les yeux encore mi-clos, il ne vit pas arriver sur lui le projectile catapulté habilement par Knuckles par-dessus les fourrés à l’aide d’un petit lance-pierre.

La chose s’écrasa sur son front et lui dégoulina sur toute la face. C’était poisseux, c’était gluant, cela collait, et par-dessus tout, cela sentait BON !!
Wario plongea un doigt dans la substance et le porta à sa bouche.
- Du miel, en conclut-il. Et du fameux !
Mais ça n’enlevait rien au fait que quelqu’un, non content de l’avoir réveillé, osait l’attaquer avec du miel ! Outrance suprême !
Frottant avec énergie (oui, ça lui arrive), il tentait désespérément de se débarrasser de cette matière qui l’aveuglait complètement.
Il fit un pas, trébucha une nouvelle fois sur Yoshi, toujours assis par terre en train de se lamenter que l’une de ses épines dorsales était froissée.
Zigzaguant maladroitement entre les arbres, non sans se cogner à nombre d’entre eux, il ne vit pas le nœud coulant qui n’attendait qu’un individu un tant soit peu distrait pour se resserrer brutalement et enlever son prisonnier dans les airs. Ce qui se passa exactement pour Wario. Il n’eut pas le temps de dire « ouf »… Heu disons plutôt de pousser un grognement ; qu’il se retrouva pendu par un pied à deux mètres du sol, couvert de miel et l’air plus idiot que jamais.
Il voulut crier mais à chacune de ses tentatives une coulée de miel lui dégoulinait dans la bouche et l’en empêchait. Il se débattit, grogna, mais rien n’y fit. Il se tut à l’entente d’un bruit inquiétant : une espèce de bourdonnement lointain…qui se rapprochait bien vite à son goût !
- Les abeilles des Dix Petits Nègres* ! glapit-il. Non ! Je n’ai pas tué Béatrice Taylor ! C'était Emily Brent ! NOOON !!     (*j’espère que vous l’avez lu les gars, ce livre est tout simplement génial !)
Il se débattit plus fort et la corde menaça de se rompre.
Trop tard, déjà les abeilles avaient fondu sur le malheureux, attirées par l’odeur du miel.
Wario entama alors une étrange danse aérienne : piqué de toute part par les ouvrières de la ruche, il ne pouvait qu’attendre que le calvaire soit fini. Spectacle fort amusant pour Sonic et Knuckles qui étaient carrément obligés de se mordre le poing pour ne pas hurler de rire.
Enfin, lassées, les abeilles décidèrent de laisser le chasseur de trésors tranquille et s’en retournèrent à la ruche, gavées de miel.
La branche autour de laquelle était nouée la corde craqua enfin sous le poids de Wario et il se retrouva le nez dans l’herbe, piqué de partout et encore aveuglé par le miel restant. Il n’en bougea plus, meurtri et sonné.
Yoshi avait suivi le spectacle d’un œil effaré, se posant une grande question existentielle : « J’interviens ou pas ? ».
Au final, et une bonne dizaine de minutes après le départ des abeilles, il décida d’aller aider Wario, pour finalement se rendre compte que tout était bien qui finit bien et que le concerné n’avait plus vraiment besoin d’aide, vu qu’il n’était plus attaché ni harcelé par les ouvrières, et que de toute façon, s’il voulait rester là à paresser dans l’herbe, c’était bien son problème, après tout ; et sur ces bonnes pensées, le dinosaure se rendormit.
Sonic sortit alors de sa cachette, s’empara de la langue de Yoshi (très étirable une langue de dinosaure) et en fixa solidement à un arbre environnant à l’aide d’une colle forte.
Plongé dans le sommeil, l’intéressé ne se rendit compte de rien.
Les deux mobiens détalèrent en riant aux éclats.
- Comment on les a blasté !
- S’en remettront jamais… Fallait pas réveiller des hérissons hein !
- Trop hâte de voir la tête de Mario !
Ils regagnèrent le château, certains qu’on les y féliciterait une fois qu’ils auraient conté à leurs amis la mésaventure des deux Champiens.

Ah les idiots ! Ils ont rien vu venir ! Des fautes ? Deux ou trois, je pense:


"Plongea" deux fois dans la même phrase, au moins on est sûr de comprendre lol


"Enlever" dans les airs ? Vraiment ? lol Est-ce que c'est pas plutôt "élever" ?

Mais sinon, j'aime bien la moquerie de Sonic et Knuckles. Ne jamais faire de coup bas à la Team Sonic en pensant s'en sortir idem ! lol