Rekkua :
Hm... C'est donc toi la deuxième personne invisible sur le forum!
Hum!! Oui !
Puisque de toute façon attendre d'autres coms est vain, voila de quoi te rassasier avant d'aller skier. (remercie ma fille qui me fait me lever à cinq heure du mat' T_T)
Tout simplement parce que je te rappelle que j'ai lu la fic deux fois >.> Donc c'est comme si il avait été cité deux fois le nom!
Et me planter sur l'identité des protagonnistes... Quand est-ce que j'ai fait ça >.>? *preuve de mon amnésie*
Je te rassure c'est simplement que tu n'as pas encore lu ce morceau. D'ailleurs il répond à ta seconde question.
- Selic parle trop, soupira-t-elle.
Ha ha...
Si elle savait
Ha ha...
Si TU savais. ^^Postage de spoile en masse:
Rien à vous dire !! Non mais ! XDKayra :
En tout cas, je suis désolée d'avoir laissé des erreurs. Je te promets de faire mieux la prochaine fois ! *Prends son dictionnaire et son Bescherelle*
Non ce ne sont pas vraiment des erreurs, j'ai des gros problèmes de syntaxe et tes remarques me mettent souvant le nez dessus.
En sachant que je sais pas tout encore -v-
Mince,je ne t'ai pas envoyé la seconde partie du chapitre 18 ? Je croyais l'avoir fait. Y'a pas que Rekkua qui devient amnésique. Je t'envoye ça au plus vite avec le chapitre 19. Tu vas avoir du boulot. T'en fait pas si tu zappe des fautes, on va pas en faire un drame. Et encore merci.
Chapitre :17 partie 4Julianne avait obtenu son diplôme jeune et travaillait dans les laboratoires du gouvernement depuis déjà plusieurs années. Elle avait toujours fait passer son travail avant sa vie sentimentale, et sociale. Son équipe, sur le Santa Maria, était devenue presque comme sa famille. Et leur absence lui pesait. Kenny et Tilia lui manquaient, elle était anxieuse à l’idée qu’il puisse leur arriver quelque chose. Elle se sentait responsable des deux chercheurs comme une grande sœur.
Julianne finissait distraitement une expérience. Elle sortit de la chambre à pression positive où elle venait de finir ses échantillonnages et plaça le tube dans l’appareil. Il lui fallait une plus grande quantité de matériels pour espérer un résultat. Elle lança la machine en la programmant sur un cycle court et s’installa devant l’ordinateur pour éditer le compte-rendu. Elle s’étira, bailla et regarda sa montre. Il se faisait tard, mais depuis le départ de Jordan, elle ne parvenait pas à trouver le sommeil. La scientifique s’inquiétait pour ses amis et l’impatience la dévorait, elle passait son temps à regarder la radio.
L’ordinateur émit un bip, la chercheuse récupéra son tube et à l’aide d’une pipette se mit à remplir un gel d’agarose. Distraite et fatiguée, elle fit une mauvaise manipulation et perça la fine feuille de gel. En jurant, elle jeta l’ensemble du matériel désormais inutilisable à poubelle et retira ses gants, elle nota quelques résultats sur la feuille et la fourra dans son sac. Julianne se débarrassa de sa blouse en la jetant sur le fauteuil et alla se laver les mains. Ce fut à ce moment que la radio se mit à sonner. La jeune femme, surprise poussa un cri puis comprenant que c’était l’appel tant attendu, elle s’empara de l’émetteur sans même s’essuyer les mains.
- Jordan c’est toi, tu les as trouvés ? s’exclama-t-elle dans le récepteur.
Sans laisser le temps à son interlocuteur de répondre, elle le harcela de questions.
- Ils vont bien ? Où êtes vous ? Vous revenez quand ?
- Heu, c’est Kenny ! lui répondit une voix timide.
La discussion avec les hybrides s’était éternisée durant des heures. Finalement Pichak contre l’avis d’Axel avait autorisé les scientifiques à appeler Julianne. Mais il tenait à prendre le plus de précautions possible. Il leur avait donné un temps limité pour expliquer la situation à la jeune femme. Kenny s’empressa donc de tout lui raconter et lui donner ses instructions pour contacter Junior. Avant de couper la communication à la fin du temps imparti.
Dans son laboratoire, la jeune femme tenta d’assimiler la masse d’information. La vérité sur la mort du général et sur l’insurrection de Smith. Bien qu’elle s’en doutait, en avoir la certitude ébranlait la confiance qu’elle avait mise dans l’espèce humaine. Elle finit de se sécher les mains et retourna dans sa cabine où elle se coucha sans manger.
La nuit fut courte, lorsque le réveil sonna, Julianne eut l’impression de n’avoir dormi que quelques minutes. Elle se leva, fit une toilette sommaire et enfila son tailleur. Un ensemble jupe et veste grises qu’elle accorda avec une jolie chemise mauve. Elle passa un coup de brosse dans ses cheveux, les attacha en queue-de-cheval avec un ruban et mit des chaussures élégantes et confortables. Une longue marche l’attendait, prendre le monorail lui semblait trop dangereux. Cela l’obligerait à utiliser sa carte magnétique d’identifiant. Et la chercheuse ne souhaitait pas qu’on puisse savoir où elle se rendait. Le quartier de la Robcorp était à l’autre bout du navire et cela lui prit plus de deux heures pour y arriver.
La société de robotique s’était payée le luxe de réserver une partie du Santa Maria pour y installer ses employés. Il fallait déjà passer par un standard pour accéder au quartier résidentiel de l’entreprise. Julianne remit de l’ordre dans sa tenue avant d’entrer et de se présenter à la secrétaire. C’était une femme brune au teint pâle qui semblait plus intéressée par le magazine people qu’elle lisait que par son travail. Elle consentit quand même à lever les yeux vers la scientifique pour marmonner :
- Oui vous désirez ?
- Je souhaiterais voir le docteur Ivo Robotnik, s’il vous plaît.
- Vous avez une autorisation ?
- Une autorisation ? Je ne…
La secrétaire posa son journal d’un air exaspéré et soupira.
- Il vous faut une autorisation, c’est le règlement, répliqua-t-elle en mâchouillant son chewing-gum négligemment.
- Je dois le voir, c’est urgent. Je lui apporte des nouvelles…
- Et vous êtes ?
Il était visible que la secrétaire perdait patience et ne semblait pas prête à laisser la scientifique finir ses phrases.
- Docteur Julianne Berringer, je dirige le secteur de recherche de l’expédition. Je dois...
- Ho oui ! C’est pour la pierre, le truc de géographie qui nous dira de quoi elle est faite. Le docteur Robotnik m’a prévenue que vous lui apporteriez le rapport. Je peux le voir ?
Julianne abasourdie, fixa la femme. Elle avait déjà un certain âge, ses cheveux bruns se grisaient et son teint clair s’accordait mal avec le tailleur de marque qu’elle portait. Son goût pour la mode était au moins aussi déplorable que sa culture générale. Saisissant sa chance, la scientifique y alla au culot en espérant que si cette employée ne faisait pas la différence entre la géographie et la géologie, elle ne ferait pas non plus la différence entre un rapport de géologie et un de biologie moléculaire.
- Le rapport sur la pierre oui, dit-elle en fouillant dans son sac. Le voici !
Elle lui tendit le compte-rendu qu’elle n’avait même pas fini la veille.
La secrétaire prit le papier parcouru rapidement la première ligne dont elle ne comprit pas la moitié des mots et le rendit à Julianne.
- Vous devez lui remettre en main propre, dit-elle en tapotant sur son clavier.
L’imprimante émit un petit bip et sortit un petit carton de la taille d’une carte de visite. Elle le tendit à Julianne ainsi qu’un plan du secteur en lui montrant où elle devait se rendre. Le carton indiquait son statut de visiteur et lui donnait accès limité aux locaux de la Robcorp. La secrétaire lui ouvrit la porte et l’invita à entrer d’un geste, avant de se replonger dans son intéressante lecture.
Julianne jeta un œil au plan et se dirigea sans grande difficulté vers les résidences. La Robcorp avait mis le prix dans ses installations. Les employés, en plus de bénéficier de logements spacieux et luxueux, avaient à disposition des commerces et des loisirs bien plus intéressants que dans le reste du navire. Julianne tout en observant les magnifiques décors, imitant un cadre idyllique de village en forêt, se concentra sur le plan. Elle arriva devant une grande bâtisse qui rassemblait plusieurs domiciles ressemblant plus à des petits appartements qu’à des cabines. Sans qu’elle sonne, la porte s’ouvrit sur un jeune garçon d’une vingtaine d’années, rouquin, qui posa sur elle un regard bleu, surpris.
Junior ne s’attendait pas à trouver une si jolie femme sur le pas de sa porte. Il la détailla des pieds à la tête en affichant un large sourire. Elle portait un tailleur qui moulait harmonieusement ses formes. Ses longs cheveux blonds rattachés en queue-de-cheval lui donnaient une apparence un peu enfantine. Pour la première fois de sa vie, le rouquin se sentit gêné par la présence d’une femme. Lui qui d’ordinaire n’hésitait pas à draguer tout ce qui portait une jupe, ne savait plus quoi faire devant cette femme.
- Heu bonjour ! s’exclama-t-il. Incapable de dire autre chose.
- Je m’appelle Julianne, je viens de la part de Kenny, expliqua rapidement la jeune femme.
- Entrez !!
Junior la fit entrer jeta rapidement un œil dans le corridor pour s’assurer qu’il n’y avait personne et referma la porte.
- Kenny, Il va bien ? Où est-il ? Sur la planète ? Avec les hybrides ? Il s’est échappé ?
La scientifique s’amusa de son impatience, cela lui rappelait sa propre réaction quelques heures plus tôt.
- Tout va bien, il est dans un village mobien en sécurité pour le moment.
- Mais le colonel m’avait certifié qu’il était prisonnier ou mort.
Le jeune homme se laissa tomber sur le divan en soupirant. La troisième possibilité ? Il n’y croyait pas. Son meilleur ami ne pouvait pas avoir trahi. Julianne s’assit près de lui et lui prit la main d’un geste rassurant.
- Il va bien, Smith ne nous a pas relaté ce qui s’est vraiment produit sur Mobius et il semble qu’il veuille s’emparer de la planète par la force.
Junior frissonna, et pendant qu’elle lui racontait tout, il la détailla. Il la trouvait très séduisante, plus que toutes les filles qu’il avait rencontrées jusqu'à maintenant. Il se mit à rougir. Julianne se rendit compte alors que son geste était bien familier, elle retira sa main précipitamment.
- Kenny doit me contacter d’ici une heure, acheva-t-elle en regardant sa montre.
- Heu, je peux vous offrir un verre en attendant ? tenta timidement le jeune homme.
Intérieurement, il se trouva pitoyable dans sa tentative de la séduire. Mais Julianne sourit et accepta la proposition. Elle trouvait ce jeune homme charmant et très séducteur malgré une apparente timidité. Son cœur battait la chamade comme jamais auparavant. Elle qui ne croyait pas au coup de foudre, était en train de le vivre. Cette heure passa à une vitesse folle. Lorsque l’émetteur sonna, ils furent presque déçus de devoir s’interrompre.
- Kenny c’est bien toi ? murmura le rouquin encore hésitant.
- Bien sûr que c’est moi !! Qui veux-tu que ce soit ? Le Père Noël ?
- Smith m’a fait comprendre que tu étais prisonnier des hybrides. Ou un traître. Tu n’as pas trahi ?
Kenny en compagnie de Jordan et Selic s’était installé dans sa chambre chez Sequilla. Le métis avait senti une réelle interrogation, des doutes dans cette dernière phrase. Cela le vexa. Son meilleur ami doutait de sa franchise.
- Si s’opposer à Smith et sa folie meurtrière, c’est être un traître alors oui ! S’exclama-t-il. Il a fait assassiner le général et projette de conquérir la planète par la force. Les hybrides sont pacifiques, ils souhaitent simplement qu’on les laisse tranquilles.
Les propos du métis étaient volontairement teintés de colère, il en voulait à Junior de douter de lui et celui-ci s’en aperçut.
Un long silence s’installa entre les deux hommes que Julianne, voyant le malaise, finit par rompre.
- Qu’attends-tu de nous ? On ne peut pas faire grand chose ici.
- Nous avoir des renseignements ! Une base est en construction dans la montage. On veut savoir où.
- Facile ! répliqua Junior qui voyait là un moyen de se faire pardonner. J’ai les coordonnés exactes, j’y fais transférer une de mes inventions. Un portail qui nous permettra de faire venir des renforts de la Terre.
- Des renforts ! s’exclama Kenny, tellement fort que le rouquin dut enlever l’appareil de son oreille.
À côté du métis, Jordan arrondissait les yeux de surprise tandis que Selic poussait un soupir. Les hybrides ne souhaitaient pas s’engager dans un conflit si important. Il avait l’impression que la situation dégénérait de mal en pis.
- Pour le moment ce n’est pas cette base le plus important, le portail demande beaucoup d’énergie pour fonctionner et sans mon aide ils n’y arriveront pas. Smith a ordonné l’attaque d’une ville en plein centre du continent, une ville importante pour les hybrides. Tu es au courant ?
Kenny releva les yeux sur le hérisson. Cela faisait quelques jours que les Sages étaient repartis sur Sérétinia mais ils n’avaient aucune nouvelle. Selic était de plus en plus inquiet et suggéra d’en parler rapidement avec Pichak. Il se leva et partit chez le Sage.
- On doit se voir, insista Junior, je peux avoir une navette. De plus j’ai des recherches à faire sur la planète, des recherches importantes. J’ai découvert un truc fantastique.
- Très bien, je te redonnerais les coordonnées plus tard, je dois couper la communication, expliqua Kenny en regardant Jordan qui tapotait sa montre.
Axel leur avait bien dit de ne pas rester trop longtemps, les signaux qu’émettaient les appareils de communication étaient facilement repérables et peu de temps suffisait à établir une triangulation. Le militaire se méfiait toujours.
Junior reposa l’appareil sur ses genoux. Deux heures plus tard, il obtenait un point de rendez vous.
Avec Julianne, il passa les deux jours qui suivirent à affréter une navette. Il avait montré l’Emeraude à la jeune femme et lui en avait expliqué les propriétés. Il comptait bien retrouver les autres avec ou sans le consentement du colonel. La relation entre les deux chercheurs avait évolué, ils étaient maintenant, plus que de simple connaissance. Junior avait facilement obtenu un passe pour que la jeune femme reste dans les locaux de la société et elle s’était installée chez lui. Trouver une navette fut encore plus simple, on ne lui refusait rien, il était devenu le patron. Par contre, il n’avait aucune influence sur les militaires et dut obtempérer lorsque Anthony lui demanda de rendre la pierre. Junior ne voulait pas trahir son double jeu et se plia aux ordres du militaire.
Dans la pièce principale, Pichak, installé sur un siège en bois, fermait les yeux pour réfléchir à ce que venait de lui dire Selic. À ses côtés, Kahina semblait très inquiète. L’échidné était confronté à un dilemme, ses confrères lui avaient confié la garde des terriens et il y avait à Sérétinia trois Sages. Si la ville était en danger, ils l’auraient fait prévenir.
-
Je peux m’y rendre rapidement, proposa Selic.
-
Non, j’ai besoin de toi ici, je veux en savoir plus sur les projets des humains et tu vas les accompagner au rendez-vous. Je te laisse choisir un lieu sûr. Assura le Sage.
Tandis que le hérisson retournait auprès des terriens. Pichak se prit la tête à deux mains. Sa sœur s’approcha de lui, pour le rassurer.
-
Acem t’aurait fait prévenir si il y avait quelque chose de grave à Sérétinia. Peut-être ont-ils la situation en main ? -
Je me demande surtout si nous ne devrions pas y aller, murmura l’hybride rouge.
-
Et laisser notre territoire sans protection ? Ça ne me paraît pas raisonnable. Attend au moins le retour de Selic. Suggéra Kahina.
Son frère la regarda dans les yeux d’un bleu turquoise, identiques aux siens, qu’ils tenaient de leur mère. Pichak aurait aimé qu’elle soit encore parmi eux pour lui demander conseil, mais maintenant c’était à son tour de prendre les décisions.
-
Je leur laisse encore trois jours, après j’irai moi-même à Sérétinia s’il le faut. Prochain chapitre : Souvenirs (18)