Kayra : Hum
mais c'est que ça m'embête quand les gars de ma classe (qui sont obsédé) parle de ça. Ca doit être parce qu'il se moque de ça.
Salut Miko-sama et tous les autres !!
-_- L’adolescence, faut pas faire attention ça passera.
Alors, déjà, j'aimerais dire à Naomi que, comme c'est moi qui corrige les fautes, c'est à moi qu'il faut dire les fautes qu'il reste.
C’est quand même moi qui les fait à la base.
Capita :
Mmmh, quand c'est bien grillé, les cuisses de grenouilles... Kyliam ? *SBAF*
J’suis entièrement d’accord ! C’est d’ailleurs ce que j’avais fait à Noël. Hum… cuisses de grenouilles au persil.
Bledengor :
Cette petite grenouille est très… spéciale… je dirais. ^^ Je l’aime beaucoup.
Tous mes personnages sont adorables. Sauf Kyliam mais ça c’est parce qu’elle représente les plus mauvais côtés de mon caractère.
En ce moment je veux câliner tout le monde. Serre Inke dans mes bras et lui prodigue des caresses.
Décidément Inke a beaucoup de fans.
Finalement Kyliam n'est pas si sans coeur puisque qu'elle s'inquiète du sort du loup.
Il faut se demander de qui elle s’inquiète. ^^ Inke ou les émeraudes ? lol
Rekkua
Hum, contrairement aux apparences, Kyliam est très calculatrice.
Contrairement aux apparences? Je crois pas non! Mais pour ce qui ait de prévoir la trajectoire de Angel Island... C'est assez stupéfiant, puisqu'il faut être d'une précision remarquable pour penser à quand passerait un chtit bout de corde, et où... Et ce sans faire de calculs!
Ironie !! On va dire qu’elle a l’habitude.
Désolée, un week-end bien chargé notamment à écrire la suite de mon chapitre alors la suite c’est que maintenant.
Chapitre 20 partie 2Dans le village de Samaraï, Merin se réveilla avec une affreuse migraine, il se redressa pour constater qu’il était dans une petite pièce circulaire, sombre et sentant le grain. Il n’y avait pas de fenêtre et la seule lumière provenait d’un fin filet sous la porte. Pourtant, il repéra sans peine son camarade assit face à lui adossé à la paroi.
-
Que c’est-il passé ? demanda le jeune guerrier en se massant la tête.
-
J’aimerais le savoir, murmura le loup mauve.
-
Je me souviens de l’échidné, et Loress ?
- Mort !
- Mort ?
- Loress est mort pendant le combat. Il y eut un moment de silence, puis :
-
Où on est ?
- À la frontière entre le territoire Sylliste et celui des collines vertes. Il y a eu un incendie et on s’est échappé de justesse. Cleris soupira, se leva et vint s’asseoir près du loup roux.
-
J’ai aussi des questions ! dit-il.
J’ai retrouvé Inke.
- Vraiment ! Où est-il ? demanda Merin en fouillant la pièce du regard.
Sa question sonnait plus comme de l’inquiétude que de l’impatience de retrouver son ami. Ce fut du moins la désagréable impression que Cleris ressentit.
-
Pourquoi le messager vous a attaqué dans le désert ?
- J’en sais rien, comment veux-tu que je le sache ! s’écria le loup roux qui commençait à s’énerver.
Cleris fronça les sourcils, la réaction de Merin était étrange, il y avait trop de choses qui ne collaient pas dans le récit du jeune guerrier.
Un lourd silence s’installa entre les deux loups. Silence qui fut brisé par l’arrivée de Kamon. L’ours blanc fixa les prisonniers de ses yeux de glace. Il était d’une taille impressionnante, plus grand que Maco. Il observa longuement les deux canidés et repéra très vite le malaise qu’il y avait entre eux.
-
Je suis Kamon, Sage des Atliquiciens, dit-il en préambule.
Je veux savoir pourquoi vous avez incendié le territoire des Syllistes. Ils ne regardaient même pas l’ours blanc, Cleris fixait toujours avec insistance son compagnon. Ce dernier était plongé dans la contemplation du sol.
-
Où sont les humains ? demanda le Sage
Toujours aucune réponse, les canidés ne semblaient pas du tout prêts à coopérer. L’ours blanc fronça les sourcils et partit. Kamon était énervé et sentait bien que si il restait plus longtemps avec ces prisonniers, il risquait de perdre définitivement sa chance d’apprendre quoi que ce soit. Dans la maison, les loups reprirent leur dispute.
-
Qui a attaqué en premier ? demanda Cleris en détachant bien ses mots.
-
Je te l’ai déjà dit, le messager nous a attaqués, Lerss et Inke ont été blessés pendant la rixe et moi je... pendant le combat, il m’a assommé…
- J’ai vu Inke ! affirma le loup mauve en fixant son compagnon.
« Merin a menti, il m’a tiré dessus et s’est enfui ! » c’est ce qu’il m’a dit. Je connais Lerss, il a toujours été hostile au Grand Conseil alors que ce soit lui qui ait attaqué le hérisson ne m’étonne pas. Je veux la vérité Merin ! Ce n’est pas ton genre d’affronter seul un adversaire. Tu t’es enfui ? Merin ne répondit pas, son mensonge était éventé, il le savait, nier ne servait à rien.
-
Que s’est-il vraiment passé ? insista Cleris.
Le silence s’installa de nouveau, Merin n’osait regarder son compagnon. Il cherchait déjà des excuses. Des solutions pour se justifier. De nouveaux mensonges.
Kamon faisait les cent pas en attendant le retour de Maco. Il ronchonnait sur l’attitude stupide et puérile des loups qui refusait de voir les évidences et de les aider. Flake était assise sur le perron de la maison de Samaraï. Si elle n’était pas atteinte de cécité on aurait pu croire qu’elle le suivait des yeux.
-
Je vais essayer, finit-elle par dire au bout d’un moment.
Sans avoir besoin d’aide, elle s’avança vers le grenier à grains qui leur servait de prison. Les loups avaient beau parler doucement, elle entendait parfaitement leur conversation. Et avait une idée de comment les faire parler.
La renarde blanche entra, referma la porte derrière elle, plongeant la pièce dans la pénombre et restant debout, elle s’appuya sur son sceptre.
-
Je suis la représentante du peuple d’Atanarjua. Inke votre jeune ami est venu vers le Grand Conseil, libre et consentant. Il m’a raconté ses aventures, votre vie sur la terre d’exil. C’est un jeune garçon courageux. Cleris fut surpris, cette petite fille se prétendait Sage, elle devait à peine avoir une dizaine d’années. Son pelage neige se détachait bien dans l’obscurité, elle se tenait droite semblant attendre une réponse alors qu’elle n’avait posé aucune question. Le loup mauve ne lui trouvait pas l’attitude d’une enfant, au contraire on aurait pu croire, à la voir ainsi appuyée sur son bâton, que le poids des années lui tombait sur les épaules. Son regard fixe et vitreux lui glaça le sang, comme si la pièce devenait soudain glaciale. Merin frissonna, lui aussi se sentait mal à l’aise. Cette renarde semblait le fixer intensément, comme si elle lisait en lui toute la vérité toute cette vérité qu’il se donnait tant de mal à cacher.
Flake avait volontairement baissé la température de la pièce pour créer une atmosphère glaciale. Le rythme cardiaque de Merin prouvait que cela le mettait mal à l’aise, il mentait lorsqu’il discutait avec son compagnon, mais elle ne savait pas vraiment dans quelle mesure.
Il y avait une mauvaise entente entre les deux canidés, elle allait l’utiliser. Flake voulait dans un premier temps gagner la confiance d’au moins celui qui ne tremblait pas comme une feuille.
Le canidé mauve fronça les sourcils, si il ne pouvait pas obtenir la vérité de Merin, il l’aurait peut être de cette enfant.
-
Que t’a dit Inke ? Flake sourit.
-
Il voulait savoir si nos intentions étaient pacifiques lorsque nous vous avons demandé de revenir.
- C’est un piège, vous voulez notre perte, comme avant ! hurla le loup roux avant de se mettre à grelotter.
Il était frigorifié, pourtant les hybrides souffraient rarement du froid.
-
Les nôtres se méfient ! Pourquoi le Grand Conseil se décide maintenant ? demanda Cleris beaucoup plus calme que son compagnon.
-
Parce que le temps est venu !
- Comment être sûr que ce n’est pas un nouveau piège ? Les échidnés nous ont déjà piégés. La renarde se mit à rire doucement.
-
Inke m’a raconté cette histoire. Les échidnés n’ont jamais voté pour votre bannissement. Il n’y a jamais eu de réel bannissement. Flake poussa un long soupir avant de reprendre, elle leur raconta les drames qui jadis avaient secoué leur clan pendant que Maco comptait les survivant de son propre clan.
Cela faisait déjà plusieurs jours que Kamel’ch était partie en cendres. Peu à peu les Syllistes se rassemblaient, les blessés furent soignés grâce aux efforts combinés de Flake et Samaraï. Et malgré ces jours de deuil, le clan put célébrer une naissance. Avec un peu d’avance, Lune avait mis au monde un petit koala. Maco avait dépêché plusieurs guerriers pour faire le tour des petits villages qui peuplaient la forêt, il espérait que tous ses compatriotes avaient réussi à s’échapper. Il partit ensuite pour le village. Il caressait l’espoir qu’il reste quelque chose, il voulait estimer le temps qu’il leur faudrait pour reconstruire. Mais la réalité fut bien cruelle. Kamel’ch avait disparu. Il ne restait rien de la citée des Syllistes. Là où jadis des arbres plusieurs fois centenaires s’élevaient majestueux, il ne restait que des troncs calcinés. Le sol était recouvert d’une boue grisâtre mélange de cendres, de terre et de neige qui avait fondu. Ce qui rendait l’endroit encore plus lugubre.
-
Il n’y a plus rien, murmura Melik qui l’accompagnait.
Le koala s’avança dans la clairière dévastée à la recherche de l’emplacement de son ancien logis. Il espérait retrouver quelque chose, n’importe quoi qui lui confirme qu’il était bien à Kamel’ch, qu’il ne rêvait pas, qu’il ne cauchemardait pas. Il s’arrêta près de racines qu’on devinait à peine sous le sol, un éclat brillant attira son regard. Il fouilla la boue grise et ramassa un petit motif ouvragé en argent. Maco le rejoignit.
-
Je l’ai fait pour mon fils, pour son berceau, expliqua le koala.
Le panda pausa une main rassurante sur l’épaule de son compagnon.
-
Le principal est que Lune et ton fils se portent bien. Le reste, on pourra toujours le reconstruire, affirma-t-il.
Viens rentrons ! L’hybride soupira, serra le petit motif de métal et emboîta le pas au panda pour rentrer.
En arrivant au village de Samaraï, il fut accueilli pas Flake et Kamon. Tous deux avaient un visage grave. La renarde avait réussi à obtenir des aveux des loups. Maintenant ils savaient que Sérétinia était la cible des humains.