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La suite. Ecrite rapidement un soir où, pendant que je cherchais tranquillou l'inspiration pour mon petit texte, je tremblais de voir surgir derrière moi ce meurtrier... Ah lala je suis trop bête, j'aime beaucoup avoir peur pour rien..
- AAH ! Le hérisson bleu se saisit la tête à deux mains, ferma les yeux, serra les dents. Ses amis se tournèrent vers lui. - C’est cette voix, haleta-t-il en réponse à leur question muette. Elle est dans ma tête, elle me parle, c’est lui ! Je le sais ! - Qui ? demanda Shadow. Qui te parle ? - Celui qui a…tué Amy. - Tu en es certain ? questionna Knuckles, dont le visage était défait par la peur. Comment peux-tu savoir si… - Je le sais ! siffla Sonic. Il est tout proche… Il arrive !
Clac. Clac. Clac. Clac. Clac. Enervant, ce bruit. Très énervant. Clac. Clac. Clac. Hey, du calme, un entraînement de ninja comme celui qu’il avait subi devait le mettre à l’abri de cet agacement croissant qu’il ressentait à l’instant présent. Oui, Espio était un ninja, et par conséquent se devait de savoir garder son calme en toute situation… Mais là… - Charmy, tu daignerais, dans ta grande mansuétude, cesser temporairement de claquer des dents ? demanda le caméléon excédé. La petite abeille tremblait de tous ses membres et ses dents jouaient des castagnettes. - M…Mais j…j’ai peu-peur moi…., gémit-il en se serrant contre Vector qui le repoussa sans ménagement. - Y’a aucun danger. Le danger c’est dehors, Charmy. On est à l’abri, là. - C’est toi qui le dit ! On dirait une maison hantée, cet endroit ! J’ai peur des fantômes ! Les deux autres membres de l’agence se lancèrent un regard fatigué en haussant les épaules. Charmy était vraiment un mioche. Mais il n’avait que six ans après tout. Aussi décidèrent-ils d’abandonner la partie pour le moment et de le laisser chialer et trembler tout son content (whaou la méthode pédagogue). Tous trois s’étaient réfugiés dans une grande pièce sombre de la maison, entièrement vide. La maison était très peu meublée, une table bancale et deux chaises dans ce qui pouvait être appelée cuisine puisque s’y trouvait un évier, depuis longtemps inutilisable. Egalement quelques commodes et étagères par-ci par-là, le tout en piteux état et couvert de toiles d’araignée et d’une épaisse couche de poussière. - Ils ne doivent pas souvent faire le ménage, ici, avait plaisanté Vector en entrant. Immédiatement, les trois s’étaient mis en quête d’une couverture (car un froid glacial régnait dans la bâtisse) et de quelques provisions oubliées par mégarde par les anciens propriétaires. De ce côté-là ils n’avaient rien trouvé, les placards étant intégralement vides, mais une bâche dissimulée derrière une commode avait fait l’affaire pour la couverture. Il faisait si froid qu’un rien aurait contenté les Chaotix. Après quoi, ils s’étaient bouclés dans une pièce, serrés les uns contre les autres, avaient allumé le briquet de Vector et fait un petit feu avec deux trois brindilles ramassées à l’extérieur par Espio.
Charmy s’était replié en boule sous la couverture et avait fermé les yeux pour essayer d’oublier cet endroit. - Il dort, tu crois ? demanda Vector. - Je sais pas, c’est possible de trembler comme ça en dormant ? répliqua Espio. Charmy ne pourrait jamais s’endormir ici, dans l’état où il se trouvait actuellement, il était parti pour une bonne nuit d’insomnie. - A qui penses-tu qu’elle appartenait, cette baraque ? demanda le caméléon à son boss. - Je ne sais pas. Peut-être à un ermite. Ou à des voyageurs qui feraient de temps en temps escale ici, ne pouvant supporter la ville… C’est bizarre de vouloir s’isoler comme ça. On est vraiment loin de tout, ici. Pas la moindre habitation à des kilomètres. Espio grignota une noisette ramassée au dehors. - Mais peut-être que retapée, cette maison ferait un bon local pour entreposer le matériel de l’agence. - Quel matériel ? On est fauchés, soupira le caméléon. - Oui mais bientôt on sera riches ! triompha le crocodile. Il suffit de tomber sur une bonne affaire bien payée et pas trop dure… Ouais, que celles qu’on accepte en fait… Et notre fortune est faite ! On pourra s’acheter un avion… Vector rêvait de posséder un avion, rien qu’à lui, avec lequel il pourrait voyager, sans aucune limite. Mais son orgueil lui interdisait de demander à Tails, par exemple, de lui en construire un semblable au Tornado.
Un craquement sinistre interrompit leur discussion. Comme un bruit de pas sur le parquet. Tout proche. Ils se levèrent d’un bond, Charmy se cacha derrière Vector, tremblant plus que jamais. Mais le silence était retombé. - Pas de panique, dit le boss d’une voix qui n’était pas vraiment rassurée, c’est normal que ça craque, c’est une très vieille maison… Néanmoins, ils tendirent l’oreille pendant quelques minutes pour s’assurer qu’aucun intrus n’avait pénétré à l’intérieur. Pas rassurés pour deux sous, ils se serrèrent les uns contre les autres et attendirent, patients, que la nuit passe.
Sonic, Shadow, Knuckles et Rouge se dévisageaient mutuellement avec anxiété. La grande maison était entièrement silencieuse. Rien n’annonçait la venue prédite par Sonic du meurtrier. Pourtant, celui-ci ne décolérait pas. - Je suis sûr de ce que je dis… Il va venir ! - Mais alors pourquoi on reste là ? demanda Rouge, terrorisée (ça ne lui allait pas très bien d’ailleurs, cette mine décomposée qu’elle affichait, rien ne la désarçonnait d’ordinaire). - Parce qu’on va venger Amy ! fulmina Sonic. On va lui faire la peau, à ce fumier, ce scélérat, ce… - Hopopop, on se calme, fit Knuckles. Comment s’y prend-t-on ? Il est dangereux. - On va fouiller la maison. Et le trouver ! répliqua le hérisson bleu du tac au tac. Il joignit le geste à la parole et ouvrit la porte de la pièce à la volée. S’aventurant prudemment dans le couloir, il fila à la vitesse du son au bout de celui-ci pour s’assurer qu’il n’y avait personne. Après quoi, il fit signe aux autres de le suivre. La petite troupe marchait sur la pointe des pieds, le regard fouillant la pénombre. Rouge se saisit d’un chandelier posé sur une commode et la serra entre ses mains, sans doute pour se rassurer. Ils explorèrent ainsi tout l’étage. Mais ne trouvèrent rien ni personne. - On monte, annonça Sonic, il y a un escalier. Les marches craquaient sous leurs pas, produisant un son effrayant. Mais au moment où Knuckles, qui avait laissé passer tout le monde en premier, voulut entamer la montée, le sol se déroba brutalement sous ses pieds et il sombra dans les profondeurs de la maison. Ses compagnons ne s’aperçurent de rien, préoccupés par leur propre peur qui commençait à les envahir tout entiers et n’avait d’égale que la haine qui les habitait désormais, dans la perspective de venger leur amie. Ils n’étaient plus que trois. A l’étage, le plâtre qui couvrait les murs n’était plus que partiel et tombait en morceaux sur le sol. Là aussi, la poussière avait tout recouvert. Les trois hybrides s’aventurèrent dans le nouveau couloir qui se présentait à eux, pour finalement découvrir que c’était un cul-de-sac mais, fort heureusement, un embranchement, dissimulé dans la pénombre sur le mur droit du couloir, permettait d’accéder à une nouvelle pièce, vide comme toutes les autres. Laquelle débouchait sur trois nouveaux couloirs (un à gauche, un en face et un droite) dont on n’apercevait pas l’extrémité. - C’est un dédale ! murmura Rouge. On ne trouvera jamais rien ici. Trois couloirs, nous sommes quatre… - Et là c’est le moment où tu vas suggérer qu’on se sépare ? demanda hargneusement Shadow. C’est hors de question, beaucoup trop risqué. Ca lui faciliterait la tâche. On y va tous ensemble, quitte à devoir explorer l’endroit toute la nuit s’il le faut. - Je suis d’accord, approuva Sonic. On reste ensemble. T’es d’accord, Knux ? Pas de réponse, naturellement. Les trois se retournèrent et constatèrent avec effroi la disparition de leur ami. Rouge craque littéralement et se laissa choir sur le sol en pleurant : - KNUCKLES !!! Il l’a enlevé, il l’a tué, il l’a assassiné ! On ne le retrouvera jamais !! Hiiiiiih ! - Ca suffit, il est forcément quelque part, répliqua Shadow, qui n’en menait pas large non plus. Il la releva brutalement. Elle le gifla sous le coup de la colère et de l’angoisse, puis, regrettant son geste, bredouilla des excuses confuses. Sonic ne disait rien, serrait les poings à faire blanchir ses articulations. - Il faut le retrouver. Immédiatement ! Il se rua dans le couloir de gauche, suivi de Shadow qui tirait Rouge par le bras car ses jambes ne la portaient plus. La chauve-souris était totalement métamorphosée. D’habitude si impassible et intouchable, elle faisait presque pitié : ses traits étaient défaits, les larmes ruisselaient sur son beau visage, ruinant son maquillage, mais peu lui en importait : Knuckles avait disparu. Ils entrèrent dans une nouvelle pièce. De vieilles tapisseries étaient exposées sur les murs, mais impossible d’en dire la couleur : la poussière les rendait intégralement grises. Une chaise brisée en deux gisait dans un coin de la pièce, un morceau de tissu rouge était posé négligemment à côté. Les morceaux de ce qui avait sans doute été autrefois un beau vase étaient éparpillés dans le coin opposé. L'endroit ne débouchait sur aucun nouveau passage. - Il n’y a rien ici, fit Shadow. Rebroussons chemin. - Attends, et ça, qu’est-ce que c’est ? Sonic s’approcha de l’objet qui se trouvait dans le coin droit de la pièce, tout au fond. - C’est… une poupée ? demanda Rouge. En effet, c’était bien une poupée. D’une propreté impeccable, ce qui était particulièrement étonnant dans un endroit d’une saleté si repoussante ; appuyée contre le mur, elle ne semblait pas avoir été abandonnée depuis longtemps. - Mais… elle ressemble à Tails ? C’était vrai, c’était le portrait, en un peu modifié, du petit renard. Ses grands yeux vides inexpressifs avaient quelque chose d’inquiétant. Elle semblait les dévisager. Shadow s’approcha, s’en saisit et l’examina brièvement. De minuscules points noirs attirèrent son attention. - Mais ce sont des tiques ! Il la rejeta au sol, dégoûté, et se frotta longuement les mains. - Je croyais que les tiques se nourrissaient de sang ? dit Rouge, étonnée. D’habitude elles ne vont que sur les êtres vivants. Pourquoi diable en a-t-elle autant, cette peluche ? - Je… Je ne sais pas, murmura Sonic. Cette marionnette doit être constituée de laine ou de tissu, rien qui puisse nourrir ces parasites… Pas de...sang, en tout cas. C’est vraiment très étrange… Le fait aussi qu’elle soit aussi propre… Il recula, mal à l’aise. Quelque chose le gênait profondément dans cette peluche, quelque chose qu’il ne parvenait pas à expliquer. Shadow et Rouge ressentaient le même trouble. - Rebroussons chemin. Knuckles n’est pas ici, fit précitamment la chauve-souris qui souhaitait quitter les lieux au plus vite. Ils s’exécutèrent sans protester et le plus rapidement possible. Ils retraversèrent le couloir et retournèrent dans la pièce précédente, où les deux couloirs restants attendaient d'être explorés. Mais l'image de la cette poupée à l'effigie de Tails persistait dans leur esprit. Qu’est-ce qui clochait avec cette peluche ?
Voilou. Verdict ?
Oh et sinon la super nouvelle de l'année, tenez vous bien, j'ai récupéré ma Wii ! Après 4 mois de réparation s'il vous plait. Donc c'est super parce que je vais pouvoir me remettre à la fic Mario et Sonic, tout en continuant celle-ci, qu'est-ce que vous croyez ;)
« Dernière édition: Avril 11, 2008, 04:02:56 pm par Cyber Rouge »
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