On reste dans le double chapitre ! Puisque c'est un chapitre, mais comme trop grand, recoupé en deux, donc deux chapitre. Nan, Zalosta spadutout un werehog ! XD
Le sol du toit, je pensais à des toits qui sont vraiment plats, bien bétonné toussa, pas le toit petit toit de maison avec les tuiles en chocolat de Hansel et Gretel.
La fin arrive bientôt ! ça carbure aux doubles chapitres, encore un après, puis la fin et l'épilogue ! On touche le bout les enfants ! 8D
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Maison Thorndyke. Hélène, Buzz et l’assistant de Chris étaient assis autour d’une table basse, une tasse de café en main.
L’allure de Hélène s’était fait plus triste, ces derniers temps. Un mois était passé depuis la visite de cette femme mystérieuse, aux cheveux argentés. Et ça n’avait que renforcé son inquiétude.
Une petite barbe commençait à pousser sur le menton de l’assistant et de Buzz, preuve que la tension se relâchait pour laisser place à une certaine négligence. Même Hélène, qui portait maintenant un grand pull, propriété de son mari. D’après elle, c’était le dernier qu’il portait avant son départ. Après avoir fini sa tasse, Buzz prit la parole.
« Dites… La Terre est redevenue comme avant. Y’a plus ces types en noirs depuis un bail, les installations se sont remises en ordre, mis à part quelques séquelles … Donc à part attendre, on a rien d’autre à faire ? »
Moment de réflexion. C’est Hélène qui répondit en premier.
« La porte n’a plus assez de puissance pour bien faire tenir le passage… Si par hasard, on arrive à en créer un. Il faut envoyer un signal à Mobius, pour voir si Chris ou je ne sais qui, est toujours vivant. Après tout, il doit avoir rejoint Sonic et les autres…
- Mais on ne peut pas faire ça d’ici, continua l’assistant. Il nous faudrait… Un lieu élevé, comme l’autoroute qui a servit aux renvois des hybrides, mais qui beaucoup trop empruntée aujourd’hui. Pas la peine de penser à un barrage, même pour une heure !
- Je ne vois qu’un seul lieu, dans ce cas. » Conclu Buzz en se levant.
Ils arrivèrent rapidement en voiture à la tour Emeraude. La fin des constructions était proche, il n’y avait que quelques détails à achever, d’après les ouvriers et autres bricoleurs du genre. Mais certaines personnes pouvaient se permettre de rentrer, pour telle ou telle raison.
Justement, Chris pouvait y rentrer comme il le souhaitait. Donc pourquoi pas Hélène ?
L’entrée, pour dire, tout était luxueux dans cette tour. C’était plutôt sombre, mais le moindre rayon de soleil illuminait chaque mur, chaque couloir. Un ascenseur était situé au centre de la tour, et desservait scrupuleusement chaque étage.
« Direction, le dernier étage. » Annonça Hélène, en appuyant sur le bouton prévu à cet effet.
Bokkun mettait doucement des pansements sur la tête d’Eggman, en prenant soin de ne pas lui faire plus mal que ça. Assis sur un cadavre de robot, Knuckles veillait au grain avec Sora, qui dormait dans une grosse carcasse avec Schnee. Chris bricolait un des ordinateurs, en allant jusqu'à se mettre sous la machine pour y voir de plus près.
« Je commence à m’ennuyer ferme. » Répétait l’échidné, en pianotant sur une vieille tôle froissée.
Chacun haussait les épaules, à défaut de lui répondre quelque chose de concret.
Jusqu'à ce que Chris se cogne contre la machine, qui commença à émettre un étrange ronronnement. Puis, un cri de joie.
« Pas trop tôt ! Avec ça, je vais pouvoir envoyer un message à Hélène, à la Terre… »
Il se releva, et brancha un clavier qui avait survécu à la colère de Knuckles.
Immédiatement, il se mit à taper une série de chiffre, qui s’afficha en blanc sur fond bleu.
« Et on dit merci à tonton Eggman ! » Fit le docteur, avec un grand sourire.
Knuckles grogna, l’humain recula légèrement.
« En tout cas, j’espère qu’il vont bien recevoir ça… » Dit Chris, un air ravi sur le visage.
La porte coulissante s’activa, pour laisser passer Amy. La hérissonne rose tenait un grand plateau, où plusieurs tasses avec thermos étaient posés.
« Je vous apporte un remontant ! »
Sora agita faiblement ses bras devant la tasse, implorant presque une tasse de café.
« J’ai fais… Un cauchemar…
- Oh ?
- Ouais, c’était contre les Métarex… J’me suis sacrifiée pour X raison, face à Dark Oak en plus !
- Drôle d’idée.
- … Mais si c’était à faire… »
Amy leva des yeux surpris vers elle. Puis finalement, Sora éclata de rire.
« Ne t’inquiète pas ! Pour l’instant, je suis obligée de m’en remettre à Shadow et Sonic, là haut. Si ces andouilles reviennent en miettes…
- Oh, on les achèvera avant. »
Petit check entre les deux filles.
Schnee s’était mit à tourner autour de Chris, attendant un quelconque signal.
« Si ça se trouve, je pourrais aussi contacter ma Lady !
- Aussi, il n’y aura pas de souci. Mais avec cette histoire de barrière, j’espère seulement… »
Traum se mit assise à son tour devant le double d’elle-même en plus grande. Après un instant, elle demanda :
« Mais vous êtes qui ?
- Zalosta. Toi, tu es ?
- Traum. Et qu’est ce que vous faites ici ? Je pensais rêver… »
La grande hérissonne esquissa un maigre sourire.
« Tout ce que tu vois, ça ne peut être que vécu, d’une certaine manière.
- Je ne me souviens absolument pas de tout ça… Et je suis toute petite, par rapport à toi, qui est grande ! »
Elle approuva, puis pointa d’un doigt le front de Traum.
« Je suis là dedans, avec toi. Depuis que je me suis réveillé, tes souvenirs … Enfin, mes souvenirs reviennent peu à peu. Mais toi, tu ne peux pas supporter cette mémoire.
- Et pourquoi pas ? » Fit Traum, légèrement vexée.
Nouveau sourire.
« Le corps enfermé dans la glace, sous la Festung, n’était qu’une coquille vide. Une partie de son âme, enfin, la mienne, errait du côté de l’ancienne déesse des Âmes justement. Hela, c’était son nom, jusqu'à ce que Nekros la bouffe.
- Je pensais que c’était une gentille Hela !
- Jusqu'à ce que Nekros la bouffe, répéta la grande hérissonne. Même apparence, tout le reste, mais plus rien. Une marionnette de la déesse des Morts.
- Et l’autre partie ? L’autre partie d’âme ?
- Une restait en éveil vers la statue de glace. Un vrai concentré de haine, d’après ce que j’ai pu voir. Je ne pensais pas attendre à nouveau cette forme… »
Traum décala sa tête légèrement de côté, un peu perdue.
« Donc, toi, t’es Zalosta ?
- Ouais.
- Mais celle qui est là haut ?
- C’est aussi Zalosta.
- … Je comprend pas !
- Elle est bien Zalosta, mais d’une certaine façon, je suis aussi un peu Zalosta. Comme nous avons les mêmes souvenirs et tout le bazar qui va avec. Bon, de là, t’arrives un peu à comprendre le dilemme ? Je te rappelle que t’as failli te faire tuer par la Zalosta qui est bien portante, plus ou moins, à la surface. »
Traum se mit à réfléchir un court instant, puis ses yeux s’écarquillèrent soudainement. La Zalosta des souvenirs, devant elle, poussa un petit soupir.
« Voilà…
- Mais pourquoi elle est si en colère ! S’exclama Traum. Je ne veux pas mourir !
- Eh, c’est ta volonté ça, moi je m’en fiche je suis passée.
- Justement, qu’est ce qui m’empêcherai de vivre ? Je veux dire… Par rapport à toi, elle a que … Une ou deux journées de plus, et moi j’ai … Quelques années. Moi, moi, pas toi, toi, hein.
- Oui, tu avances bien ton raisonnement jusque là. Par contre, euh, je ne sais pas si j’ai … Enfin, si elle a conscience du temps passé depuis son enfermement justement.
- Donc, explique moi pourquoi je suis sensé disparaître ? Je suis bien avec ma maman, moi ! »
La Zalosta des souvenirs soupira a nouveau. Elle se lança, prudemment :
« Déjà, sache que le fait que nous sommes séparés, dans ta tête… C’est bon signe pour toi. Mes souvenirs, enfin, tu vois ce que je veux dire… Personne ne doit revivre, personne ne doit voir ça. »
Elle s’avança vers Traum, et posa doucement son index sur son front. Les contours d’un losange s’illuminèrent un bref instant.
« C’est pour ça que tout est scellé. Et donc, que je suis là, séparée de ta conscience. Et c’est ça qui gêne Zalosta. Ce n’est pas ton existence, mais la mienne.
- Dans ce cas… Tu n’arriverais pas à partir, pour retourner à elle ? »
La hérissonne rigola un bref instant, et lui expliqua qu’a cause de la scellée, c’était juste impossible. Que d’une façon, elle ne pouvait vivre sans Traum, et Traum ne pouvait pas vivre sans elle.
Elle rajouta :
« Mais j’espère qu’a l’issus de ce combat, ils trouveront un moyen… Je n’aime pas rester sans rien faire. Et ton apparence externe doit vraiment souffrir. »
Dès que Himé se mit assise sur le cube noir, sept petites boules de lumière colorée vinrent tourner autour de sa tête. Puis les Qualifications et les Emeraudes se mirent à briller fortement, tandis qu’un étrange malaise gagnait les personnes enfermées dans les bulles.
Mikan avait fini par disparaître doucement, comme un fantôme, rapidement suivie de son cristal noir. Aucun adolescent n’osait parler depuis.
Parfois, Mary poussait de légers gémissements de douleurs. Marilyn et Motoko, à côté, ne pouvait plus supporter d’être à côté sans pouvoir faire quelque chose !
Et malgré ce malaise, tout le monde voulait faire quelque chose…
Hood n’était pas vraiment surpris de la violence de Zalosta, mais ça ne cessait de l’impressionner à chaque fois qu’il était devant ce phénomène.
En l’espace d’un instant, les alentours s’étaient recouverts d’une fine couche de givre, qui semblait délimiter la zone de combat par la même occasion. Zeit ne s’occupait pas de ce détail, et s’acharnait à couvrir les deux hérissons, qui visiblement, improvisaient chaque attaque. Surtout Hood, qui lui-même couvrait Zalosta. Il voulait qu’elle fasse à tous prix attention à elle, étant donné qu’il ne savait pas la capacité de cette forme, et qu’elle se servait de sa propre énergie vitale pour l’entretenir.
Donc, au risque de se prendre des patins de glaces, Hood suivait Zalosta de près. D’ailleurs, elle faisait souvent la remarque :
« Hood, si tu reste trop collé à mes fesses, tu vas finir en cube de glace ! »
La main s’était vivement retirée à cause du froid, qui attaquait chaque centimètre carré de peau avec violence.
La fille bougeait un peu plus. Elle ne cessait de fixer Zalosta avec ses grands yeux rouges, la suivait du regard.
Les mouvements de la hérissonnes étaient à la fois saccadés et fluides. Elle esquivait la moindre attaque des sept formes, pendant que Zeit se chargeait de leur cas. Son but était d’attendre la tête de la fille, qui était à son avis le point faible de cette dernière. Mais à chaque fois, ils se faisaient repousser à cause d’une ou deux techniques ennemies.
Tout gelait à son contact. Un râle de douleur sortait de la gorge de la fille lorsque Zalosta restait trop longtemps au contact de sa peau, qui se recouvrait immédiatement de glace. Un froid véritablement insupportable, au point que Hood commençait à prendre ses distances.
Il remarquait peu à peu un changement dans l’attitude de son amie. Un air absent, malgré ses gestes ordonnés. Comme déconnectée de la réalité.
Soudain, Hood se sentit happé par une force invisible. Pendant une seconde, il sentit une vive douleur, et le regard vide de Zalosta se poser sur lui, pour se teinter d’une certaine surprise.
Zeit entendit un hurlement de panique, rapidement déformé par la rage. Elle délaissa la forme rougeâtre qu’elle tenait sous sortilège pour voir de quoi il s’agissait.
Surprise de ce retournement de situation, elle mit un petit temps à comprendre.
Une forme hybride noire retenait Hood fermement, juste devant Zalosta. Le visage de cette dernière était déformé par une haine croissante, illuminant un peu plus ses yeux roses.
Puis les formes qu’attaquaient Zeit se tournèrent contre le groupe, pour foncer dessus. La hérissonne orange, surprise, se jeta à la suite de ces choses qu’elle qualifierait facilement « d’informe » si elles n’étaient pas si agressives.
Ses ailes grandirent encore, se remplissait de fins tracés courbes. Elle joignit ses mains et les écarta lentement, dévoilant une surface multicolore prise entre ses doigts. Elle frappa dans ses mains, et une multitude de surface similaire à celle qu’elle avait apparurent autour du groupe de hérisson, plus bas. Deux formes dévièrent leur trajectoire, mais les autres se heurtèrent brutalement à un bouclier, tendu entre chaque surface.
« Juste pour gagner un peu de temps… » Souffla Zeit, alors que les formes revenaient sur elle.
Elle leva la tête un court instant vers les yeux rouges de la fille.
« Son nom… Je le connais. »
Instinctivement, elle refit les mêmes mouvements de mains précédents pour faire apparaître une nouvelle surface, plus orange cette fois. Elle muta en une longue lame, que Zeit prit rapidement en main.
« Les Nornes avaient raison. » Marmonna t-elle, machinalement.
Les vieux souvenirs qui faisaient surface lui donnaient un horrible mal de tête. Elle semblait être prise entre deux consciences, deux esprits bien différents. Mais au lieu de s’acharner sur sa pauvre tête, s’assemblaient et s’entraidaient dans un affreux boucan spirituel.
« Tant que j’arrive à me défendre contre ces choses ! » S’exclama t-elle, en se jetant à son tour sur les formes.
Le doigt de Nekros glissa tendrement sur la joue de Hood, qui prenait avec peine son souffle, tellement elle l’écrasait contre elle. Elle resserra encore son étreinte doucement, ramenant son bras vers elle… Et la tête de Hood, plutôt compressée, par la même occasion.
« Quelle couleur ! Quelle puissance… C’est juste exquis. En écartant encore un peu ma fierté, je te prendrais presque pour une égale. »
Zalosta se jeta sans cérémonie sur son ennemie, poing levé. Le hérisson rouge s’exclama :
« Mais fais attention à moi, au moins !! »
Heureusement pour lui, Nekros disparut dans un bref volute de fumée, pour réapparaître derrière Zalosta qui s’était rattrapée de son élan. Furieuse, elle écarta les mains, des pics de glace apparaissant autour d’elle, et rejeta ses bras en avant, projetant violemment la nuée sur Nekros. Mais tout fut stoppé par un mince bouclier, qui ne tarda pas à fissurer, juste à la fin de l’assaut.
« Toujours pas remise du coup de Zalosta ? » Observa Hood, un sourire goguenard sur ses lèvres.
Au lieu de s’énerver, comme elle aurait du le faire, la déesse de la mort eut un bref rire amusé.
« Toujours aussi perspicace ? » Fit-elle, en resserrant un peu plus son bras autour du cou de Hood, qui dut se reculer jusqu'à la poitrine de Nekros pour échapper à l’étouffement. Quoique, il aurait préféré mourir d’asphyxie que de se retrouver dans cette… Situation si embarrassante.
Cela n’échappa pas à Zalosta, qui se jeta à nouveau sur Nekros, cette fois le corps complètement lancé en avant, comme si elle allait lui rentrer dedans. Le hérisson rouge ne put s’empêcher de pousser un bref cri de surprise, en sentant le froid rentrer dans sa chaire avec violence, lorsqu’elle était assez proche.
Puis il sentit un mouvement de recul brusque de la part de Nekros, l’emportant avec elle par la même occasion. Il n’avait rien vu, il ne comprenait pas ! Et il sentit un liquide visqueux gicler sur son côté gauche. Il avait bien son idée sur ce qu’il s’agissait, mais ça gela rapidement à cause du froid, directement sur sa peau. Il fit une grimace, et sentit une véritable libération au niveau de sa gorge : Nekros venait de le lâcher.
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