Unyu unyu les gens. Ouais, les regrets c'est Motoko.
Pour Monochrome, vous aurez la couv' et l'intro plus tard, quand on touchera le bout. Quoique, peut être la couv bientôt. J'sais pas, je verrais selon l'humeur. :3
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« Une présence, une présence, c’est habituel ou quoi ? Ma parole, une présence, Hood, sans blague... Eh, attend moi ! »
Impossible, juste impossible. Le hérisson rouge sentait un étrange sentiment monter en lui. Colère, agacement, gêne ? En tout cas, il se trouvait bien embêté à présent, il n’arrivait toujours pas à déterminer la nature et le penchant du souci.
Ou alors, cette présence est arrivée après eux ? D’où le fait qu’il n’ait pas pu la sentir, comme elle n’était pas là avant. Logique.
Ils avançaient rapidement à travers les couloirs, Manu suivait du mieux qu’il pouvait, l’hybride était un peu trop rapide pour lui !
Au bout d’un couloir, une vague d’air chaud se fit sentir. Hood se figea, et se fit percuté par Manu qui n’avait pas comprit qu’il fallait s’arrêter.
Devant eux, les deux nornes encore vivante, Verdandi et Skuld.
La norne verte paraissait inquiète, comme si elles venaient de se téléporter en sortant d’une lourde conversation.
Le réflexe de Hood fut immédiat : Il baissa la tête, se mis un genoux à terre comme un chevalier ou autre servant, en gardant les yeux fixés sur le sol.
« Non, non s’il te plait ce n’est pas le moment pour faire des politesses… Couina Verdandi, au comble de la gêne.
Le hérisson se remit debout, neutre, en évitant soigneusement et poliment de regarder les divinités en face. Skuld prit la parole :
- Hood, et Manu, nous devons vous confier quelque chose de toute urgence. Notre vie en dépend. Si Nekros avait le malheur de tomber dessus, ce serait fini… Accepteriez vous de les cacher, en attendant que les choses se calme ?
L’adolescent se gratta la tête, comme si on venait de lui proposer un job louche. En fait, c’était un job louche.
- On a quoi en retour ? » Demanda t-il, sourire au lèvres.
Le hérisson rouge lui donna une tape brève à la tête pour le faire taire.
« Un peu de respect, l’humain ! Ce n’est pas rien qu’on te demande…
Se retournant vers les nornes, il fit :
- Quoi que ce soit, j’accepte.
- Bah moi aussi alors, tant que ça ne nous approche pas un peu plus de la mort… »
C’était un véritable euphémisme, étant donné qu’il se trouvait dans une annexion du Royaume des Morts.
Les nornes se regardèrent, un léger sourire visible sur le visage de Skuld.
« Parfait. Je ne tenais pas à compliquer les choses. Rapprochez vous, un peu plus. »
Hésitant, Manu suivit Hood vers les deux étranges femmes. On aurait dit que l’adolescent n’avait pas vu Verdandi depuis des mois et des mois ! La revoir lui faisait plaisir, après ces quelques soucis. C’était réconfortant. Justement, la norne verte l’invitait d’un geste de main à venir vers elle. Hood, lui se dirigeait vers Skuld.
« C’était vous deux, la présence ? J’aurai espérer retrouver quelqu’un d’autre, sans te vexer, Verda. » Murmura Manu avec un triste sourire.
La norne lui rendit ce sourire, et le tint contre elle. D’un coup, le monde sembla changer autour d’eux : Adieu rouge et pourpre, un étrange paysage blanc et vert tamisé, presque aveuglant les entoura. Manu fut surpris de voir Verdandi le tenir à la taille… Comme si ils avaient la même taille, presque ? Alors qu’elle devait mesurer deux mètres maximum à l’instant ?
« Manu, c’est un cadeau précieux que je te fais. Le pouvoir d’une norne du présent, ainsi que ma propre vie. N’oublie pas cette apparence, je ne suis pas sûre de la présenter à nouveau… Tu veux bien être ma dernière mémoire, Manu ? Je n’ai pas pu achever la promesse de retrouver Motoko… »
Elle avait l’apparence d’une hybride adulte, d’un genre rongeur. Une souris, peut être ? Sûrement, vu ces petites oreilles gris clair. Ses longs cheveux vert pâle se confondaient avec ce qui les entourait. Comme si la norne appartenait au paysage.
« Tu n’oublies pas hein ! Si ça se trouve, je pourrais te chanter quelques chansons, histoire de te rafraîchir la mémoire. »
Il ne comprenait pas. Manu, perdu, essaya de poser une question. Mais la norne posa un doigt sur sa bouche, comme pour éviter cela.
« Chut ! Ne dis rien. Laisse faire, si ça se trouve ça t’aidera à retrouver ta chérie. Ok ? … En tout cas, on aura passé du bon temps ensemble… Je me souviendrais à jamais de nos bêtises, de ton amour pour Motoko ! »
Soudain, cette Verdandi aux grands yeux verts s’illumina, et se transforma en une petite sphère, que Manu attrapa par réflexe.
« Tu caches toujours je ne sais quoi, c’est pas possible, du début à la fin ! » Dit-il à la boule, comme si celle-ci pouvait l’entendre.
Du côté de Hood, les choses étaient moins chaleureuses. Un alentour bleu, presque froid l’entoura. Skuld sous sa véritable forme lui faisait face, l’air sérieux : C’était une hybride louve, avec une fourrure blanche aux reflets bleus. Humaine ou hybride, elle imposait toujours cet étrange respect à quiconque la regardait. Hood n’osait plus la regarder par ce fait.
« Je ne comprend pas, qu’est ce que j’ai fais pour voir votre véritable forme ? Fit-il, évitant de bredouiller.
- Les raisons sont diverses, je vais faire court : Tu as un passé spécial, tu es l’un des survivants de ce passé et par ailleurs, encore raisonné. Il n’existe plus de gens comme toi, tu sais ? Par ailleurs, tu as été forcé à accomplir une mission des plus dangereuses, tu as fait face à la déesse de la Mort en personne… Tu vois ce que je veux dire. Tu es quelqu’un de confiance, par-dessus tout. »
Hood daigna la regarder en face, après un court instant.
« Je ne vois pas ce qu’il y a d’exceptionnel, je n’ai fais que ce qu’il m’a été… demandé… de faire… Dites moi, il n’y a aucun lien avec tout ce qui a été cité ? »
La norne eut un étrange sourire.
« Hood, tu dois protéger la Qualification du Futur de Nekros. Je sais que tu ne me trahiras jamais, et que tu sauras la garder jusqu’au bon moment. Toi et ce garçon, vous avez un destin à supporter et une lourde tâche désormais sur les épaules.
- Skuld, quel est ce destin ? »
Le sourire de la louve s’élargit, révélant des canines bien pointues.
« Le Destin, rien ni personne ne peux le changer. Je sais ce qu’il va se passer. Le peu de raison qui me reste, je la porte à toi. Hood, prend soin de cette Qualification, et de ma vie. Peut être que je me réincarnerais sur la terre ferme un jour si tu réussis à accomplir cette dernière mission. »
Après ces mots, la norne s’illumina et se transforma en une petite sphère, comme l’a fait Verdandi. L’espace d’une seconde, le hérisson rouge entendit :
« Prend soin de cette ancienne princesse de Lumière également, le Destin l’aime beaucoup, elle et l’autre petit être de Lumière. Prend soin d’elle. »
Le paysage revint à la normale, Manu et Hood étaient de dos, hébétés devant les deux Qualifications.
Se retournant l’un devant l’autre, ils se dirent d’une même voix :
« Et maintenant, on fait quoi au juste ? »
Regret 3 :
J’essaye de courir, sans succès. Je ne vois plus rien … Quoique, un être étrange devant moi… Flou, comme si il était derrière une immense vitre opaque blanche. Cet être, il me dit quelque chose… On dirait un chat, quelque chose comme ça.
Un gros chat noir aux yeux blancs, il me veut du bien malgré son apparence. J’entend des : « Rassure toi, je te protège. »
L’espoir revient, Manu va peut être revenir ? Je regrette de lui avoir mis une claque, il y a quelques temps. Je vois encore cette grande trace rouge sur ta joue…
… Mais t’avais pas qu’a me piquer mon dessert aussi !
« Akio, tu es là ? »
Un son. Une voix. Une éternité qu’il n’en avait pas entendu une.
« … »
Rien ne sortait de sa bouche. Mais on l’appelait. Il devait répondre. C’est ce qu’on lui avait enseigné.
Qui le lui avait enseigné ?
« Akio, est ce que tu m’entend ? »
A nouveau cette voix. Il tend le bras… Sans voir celui-ci. Il ouvre la bouche pour crier, aucun bruit ne sort. Une seule pensée, une seule volonté l’animait encore. Et cette voix même, c’était celle de cette si grande volonté. Il aurait tant voulu crier son nom, mais il ne résonnait que dans son esprit.
« Marilyn »
S’être fait avoir par Eggman était une chose, se faire enfermer en était une autre. Séparés en plus.
La malchance les frappait tous ! L’état de Tails et Eska semblait mauvais également. Shadow suait sang et eau pour casser la barrière qui le retenait prisonnier, la même que les autres. Knuckles était assit en tailleur, semblait réfléchir… Ce qui l’agaçait rapidement, piquait une crise de nerfs, pour après se calmer, réfléchir à nouveau, et ainsi de suite.
Sonic avait prit la résolution de se calmer et pour une fois, de réfléchir à un plan de sortie.
Le souci, c’est qu’il faisait sombre, et qu’ils semblaient tous flotter dans un grand espace vide. Comme des bulles de savon dans la nuit.
Il n’y avait personne pour les secourir surtout ! Personne ne savait qu’ils étaient de retour, rien ne pouvait dire…
Quoique, rien ?
Une explosion se fit entendre au loin, attirant l’attention des hybrides éveillés. Puis un mur explosa, un nuage de poussière grimpa, et une lumière aveugla les deux hérissons et l’échidné.
Un robot de taille conséquent apparu alors avec une autre personne plus petite…
« Pas possible ! » Fit Sonic, souriant.
L’imposant robot tout droit sorti d’un anime de Gundam était piloté par Chris, une hérissonne noire, Sora, sur son épaule !
Le petit appareil volant de Eggman et Eggman lui-même étaient bloqué au dos du robot… Qui, vu de près, semblait porter un étrange compartiment arrière.
« La cavalerie est là ! » Cria l’humain, les bulles des hybrides éclatant grâce à de petites fléchettes du robot.
Ils tombèrent de haut, Sonic rattrapant au passage Eska, Knuckles se chargeant de Tails.
« Comment vous avez fait pour nous retrouver ?
- J’ai retrouvé un certain loup encastré contre un arbre avec vos coups de poings bien marqué. Je me suis douté que vous étiez rentrés. Comme vous n’êtes pas revenu après plusieurs heures, j’ai appelé Chris en renfort. Alors nous voilà ! »
Retrouvailles chaleureuses. Mais rien ne pouvait consoler l’enlèvement de Pyxis par cet étrange être informatique…
« Quelque chose à dire Eggman ?
- Quoi ? Moi j’étais là par hasard ! » Fit innocemment le docteur.
Zeit était surprise. Aoi, qui auparavant était plus petite que Traum, faisait presque sa propre taille désormais. Zeit était plutôt grande, c’était donc source de curiosité. D’où venait cette poussée de croissance ? Surtout, elle parlait encore mieux qu’avant. La hérissonne l’entendait encore bafouiller, chercher ses mots… En peu de temps, la féline était devenue une très belle hybride adulte.
Du balcon, Zeit soupira. Elle referma le journal du jour, il commençait à faire nuit, mais l’orage grondait toujours. Il était temps de coucher ses filles. Oui, Aoi était grande, mais elle restait sa fille.
Justement, cette dernière se présenta à la porte. Poliment, elle attendit qu’on l’autorise à entrer. Ceci fait, elle avança vers sa mère.
« Maman, petite sœur ne va pas très bien. Elle est restée au lit toute la soirée, et a mal à la tête. Même avec la petite infusion de Engel, pourtant ça aurait du passer… »
La hérissonne orangée se leva, remercia Aoi d’un signe de tête et se dirigea vers la chambre des filles.
On pouvait distinguer les cheveux de Traum entre ses draps blancs, sa respiration également, régulière.
« Elle aurait attrapé froid ? » Demanda Aoi, inquiète.
Zeit alla prendre la température de Traum de sa main, pour la retirer vivement.
« Un gros coup de froid ! Renchérit-elle. Aoi, s’il te plait va me chercher de l’eau, une serviette et une petite bassine. »
Peu de temps après, le nécessaire apporté, Traum se retrouva sous une tonne de soutien aqueux pour faire baisser sa fièvre. Le thermomètre prit en annexe indiquait quarante degré Celsius environ.
« Qu’est ce que tu as bien pu faire pour tomber malade comme ça… Soupira Zeit.
- Les téléportations peut être ? Enfin, le changement de lieu surtout… Vaisseau, je ne sais quel lieu divin... Et on était sous la pluie il y a peu. » Fit la féline.
En effet, il y avait de quoi subir un véritable mal du pays. Les deux hybrides surveillèrent Traum longtemps, Zeit dormit même dans la chambre de ses filles au cas où. Aoi s’était installée sur son lit, la hérissonne orangée prenait le canapé. La chambre était bien meublée, c’était une chance question confort.
La nuit va être longue pour Traum, avec ce mauvais coup de froid…
Un écho raisonnait dans la tête de la hérissonne. Hood. Hood. Hood… Qui était-ce ? Skuld avait failli la persuader d’oublier ce nom. Elle devait savoir.
Aoi avait exactement les mêmes pensées. Alors que sa grande sœur était dans le gaz, elle demanda à Zeit :
« Maman, Hood ça te dis quelque chose ? »
Elle releva la tête, enfarinée.
« Qui ?
- Hood.
- C’est qui ? Je veux dire, un habitant local, un humain…
- Je n’en sais rien, mais ce nom ne te dis pas quelque chose ? Traum avait l’air de le connaître. Elle reste avec toi souvent, pourtant. »
Silence. Zeit sembla réfléchir un bref instant, pour finalement mettre sa tête contre le coussin.
« On dirait… Un bref souvenir d’avant. Mais ça ne me dit rien dans l’immédiat. Toi, Aoi, tu en penses quoi ?
- J’en pense que ça vous travaille, toutes les deux, je m’inquiète ! »
Aucune réaction de Zeit… Quoique, un bref soupir de fatigue. Ce qui signifiait que la conversation allait devoir reprendre le lendemain.
Les songes de Traum étaient au comble de l’étrange. Ils s’enchevêtraient, s’emmêlait encore, se confondant parfois vers un infini incertain. Par-dessus, d’ancien souvenir. Un qui l’avait particulièrement touché.
Elle était encore petite, Liebe semblait être très grande par cet angle de vue, mine de rien. La féline portait une robe rouge ce jour là, et elle en portait une orange. Elle se souvenait. De la pâte à modeler, un petit bonhomme qu’elle avait fait. Oui ! Après plusieurs essais, elle avait fait… Ce qui ressemblait à un hérisson rouge.
Elle en avait été très fière. Pour faire tenir la pâte, il avait fallut la mettre au four pendant… Trente minutes peut-être. Oui, une demi heure.
Elle se rappelle avoir fait les courses avec Zeit, puis être revenue… Elle se souvient de la déception, elle la ressent encore, en sentant cette étrange odeur de brûlé qui venait du four.
Mauvaise température. Le si joli sujet qu’elle avait fait, elle l’avait retrouvé couché sur la fine feuille d’aluminium qui recouvrait la plaque.
Traum n’avait jamais osé pleurer en retrouvant son sujet carbonisé, on pouvait deviner la forme…Mais toute la volonté et l’application qu’elle y avait mit avaient disparues.
Intimement, elle savait que ce hérisson s’appelait Hood. Mais elle n’avait jamais réussi à éprouver cette tristesse, qu’elle aurait eut d’habitude.
Pourquoi, qui est Hood ?
« Maman doit le connaître… » Se dit-elle, avant de sombrer définitivement dans un rêve inconscient.
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Bon, cette fois je crois que j'ai rien oublié ^-^'.... 'fin dites toujours, on sait jamais, les revues, vous savez...