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X à la fin de cerveau surtout, comment j'ai pu laisser passer ce truc... Ok pour échidné, je ferai attention !
Voilà, la suite. Petit entracte, et apparition d'une Emeraude supplémentaire. Un autre possesseur arrive à la fin, et je tien à preciser pour ceux qui ne font pas espagnol, que les "rr", ça se rrrroule, comme les pigeons, les "e", ça devient des "é", très simple ça, les "u" des "ou", idem. Je vous épargne les éternelles règles sur le ton par contre. Y'a juste un mot dans ce chapitre, mais je préfère prévenir pour le prochain, au cas où. Bonne lecture ! Miko, tu peux laisser passer l'espagnol, a moins que tu ai quelques bases là dessus ='D
C’est seulement une semaine plus tard que les Emeraudes ont fait parler d’elles. Heureusement, aucune personne à couleur de cheveux bizarre ne s’était manifestée. Chris se démenait pour trouver le reste des Emeraudes, mais c’est finalement sa secrétaire qui trouva la troisième. C’était une petite fille, aux longs cheveux bleus. Tellement mignonne, tellement craquante, tellement charmante, qu’il était impossible de ne pas la remarquer. C’est en allant rendre une visite à une amie que Alix l’avait vu. La petite habitait dans la maison d’à côté, et la jeune femme l’avait vu, jouant avec une balle à intelligence artificielle, dans le jardin. L’objet en question servait dans de nombreux jeux, pour éviter aux joueurs d’aller la chercher sans arrêt. Ici, c’était une version spéciale, pour les activités en extérieur. L’engin était en suspension, dans les airs, et l’enfant essayait de l’attraper. Un peu à la manière d’un animal. Alix avait donc ramené cette charmante petite fille toute souriante à Chris, dans son bureau. « Voilà, dit ton prénom au monsieur ! Commença Alix, en se baissant au niveau de la petite, qui se tourna donc vers le scientifique, tout sourire. - Bonjour ! Je m’appelle Mitsy ! Ravie de faire votre connaissance ! » Et elle s’inclina légèrement, sous les yeux émerveillés de Alix, qui pensait que cette petite était tout a fait formidable. Puis la porte s’ouvrit brutalement, faisant faire un vol plané à la petite merveille, qui atterrit sur le canapé en criant. « Salut Alix, Chris, j’ai du nouveau, Motoko a chopé mal, elle est cloué au lit, bien fait pour elle, elle n’avait pas qu’a… » Il s’arrêta soudain, en voyant le regard meurtrier que lui adressait la secretaire. « Quoi encore, qu’est ce que j’ai fais ? » Chris remettait debout la petite Mitsy, qui se mit à geindre, collé à ses pieds. « Le vilain garçon il m’a fait mal ! Se plaignit-elle, en se tenant encore plus fort au costume du scientifique. - Vraiment Manu, tu ne peux pas faire attention ? Et être un peu plus doux, si Motoko était là, tu serait plus sage. » Puis après dix minutes de sermon, la gamine s'approcha de Manu, encore les yeux embués de larmes. Mais soudain, tel un diable, son visage se transforma complètement, et elle chuchota, en lui tirant la veste brutalement : « Espèce d’abruti, tu as gâché ma superbe prestation de gentille petite fille ! Fait attention à tes fesses, si tu fais encore un seul faux pas, tu te prends une rouste, tu ne pourras même plus t’asseoir ! » Et elle reparti, avec ce même petit sourire tout a fait charmant. « Mon Dieu, la copie conforme de Motoko, avec les même expressions ! »Pensa t’il, horrifié. Par contre, sa camarade aux cheveux blancs avait les yeux bleus, Mitsy les avait verts. Mais un vert tout a fait sournois, comme si quelque chose allait vous tomber dessus, à n’importe quel moment. « L’incarnation du Mal… »Se dit-il, en la voyant se retourner, et le regarder d’un air supérieur. C’était presque si il n’allait pas se jeter d’un pont, tellement il se sentait mal… « Motoko, par pitié, revient ! » Supplia t’il, à voix haute. Les deux jeunes s’étaient fait interné dans les quartiers VIP de la tour. Le confort était incroyable, ces fauteuils, ces coussins, ces télévisions énormes, ce son ! Actuellement, Motoko était donc dans son lit, et était presque aussi blanche que ses cheveux. Sa température avoisinait les quarante, et ses réflexes étaient réduis à néant. Manu l’avait pour l’occasion surnommée « Deux de tension », et était parti, la laissant en plan. Un médecin était venu rien que pour elle, et avait constaté une fièvre passagère, qu’un peu de repos lui ferai le plus grand bien. Le médicament qu’il lui avait donné n’était pas le bon en plus. Celui là était bourré de micromachine. Il la prenait pour un cyborg, ou quoi ? Il faut dire, il n’y a qu’eux pour porter cette couleur de cheveux. Et ils devenaient de plus en plus ressemblant aux humains normaux. C’est fou, comme on finit par s’y perdre. Motoko s’était donc téléportée dans la cuisine, pour boire un verre d’eau simple, avait prit un petit casse croûte, et s’était installée devant la télévision. Le « Zapping Time », comme elle dit. Elle changeait de chaîne en chaîne, sur un petit commentaire, sur tel reporter qui parlait trop vite, ou tel émission complètement stupide. Son grand moment de critique fut pour les musiques. Il n’y avait qu’un seul canal disponible. Et ça ne diffusait que du rap ! Un scandale ! La jeune fille avait une sainte horreur du rap. Il faut dire, ce style de musique s’est bien amélioré au fur et à mesure du temps. Enfin, Motoko parlait de « désévolution ». Elle supportait bien le rap du début de l’an deux mille, mais celui de l’époque actuelle était minable ! Alors elle zappa, en proférant d’horribles insultes, destinées aux maisons de disques, qui laissaient passer tout et n’importe quoi. Surtout n’importe quoi. Mais elle se retint de penser d’aller envoyer une bombe nucléaire sur leurs bâtiments, sinon, elle risquerait de se téléporter dans une usine d’armement. La jeune fille avait déjà fait la gaffe de penser trop fort à une chaîne hi-fi défectueuse, qui n’affichait pas les hologrammes, et elle était tombée dans le bureau du PDG qui s’occupait de l’appareil. « Quand même, vachement dangereux ces Emeraudes… » Elle zappa plusieurs fois brutalement, puis finalement, envoya voler la télécommande derrière le canapé. L’objet en question était entouré d’un isolant spécial, pour prévenir des chocs. Alors il y eu deux, trois, quatre rebonds, et l’affaire retomba sur ses pattes. Habituellement, ce genre de modèle était équipé de gants magnétiques, prévu pour faire revenir la télécommande dans la main de son utilisateur, en cas de chute, comme ici. Mais Motoko ne l’avait pas trouvé. Elle tendit alors la main, s’étira pour l’attraper, et l’objet vint directement dans sa paume. La jeune fille n’était même plus étonnée. Encore les Emeraudes, hein ? Elle en parlerai à Zeit. La hérissonne était aussi interné dans le même quartier, mais quelques chambres plus loin. Son existence n’était connue que des personnes travaillant ici. Justement, en ce moment, elle essayait de se cuisiner un petit déjeuner. Soit un œuf au plat, quelques tranches de bacon, sur une petite sauce, et une petite tomate cerise sur le jaune de l’œuf. Le tout avec un petit jus d’orange. Elle préparait une deuxième assiette pour la jeune fille, qui n’avait encore rien avalé, à part deux ou trois biscuits. Zeit prit une assiette par main, et à la manière d’une serveuse, entra chez Motoko, qui n’en croyait pas ses yeux. « Whoua ! Comment tu as fais tout ça ? S’exclama t’elle, en se relevant du canapé. - J’ai pris ce qu’il y avait dans le frigo, tout simplement. C’est drôle, les aliments son presque pareil que sur System 32, c’est plaisant ! » Elle donna l’assiette à la jeune fille, et s’installa à côté d’elle. « On dirait un petit déjeuner à l’ancienne ! » Lui fit remarquer Motoko, avec des étoiles dans les yeux. Rien qu’en regardant le plat, elle se régalait. Puis elle piqua un morceau, et le porta dans sa bouche. Explosion de saveur ! Œuf tout a fait cuit, même pas brûlé, délicieux ! Comme ça fait longtemps, qu’elle n’en avait pas mangé un vrai de vrai ! « Merci Zeit, c’est excellent ! Dit-elle, en savourant son plat. - De rien miss, je suis bien contente aussi. Si je pouvais, je vous aurai ramené une petite épice de mon village, je suis sûre que ça donnerai un petit plus ! » Elles discutèrent cuisine pendant toute la matinée, jusqu'à ce que Manu revienne, dans les alentours de midi. Il ramenait justement une petite surprise aux cheveux bleus. Toute mignonne et tout le reste. Mais notons, que juste avant qu’elle passe la porte, elle avait tiré Manu vers elle, et lui avait dit : « Fait attention à ce que je t’ai dis plus tôt ! Un seul faux pas, et tu finis aux poubelles ! » Sur un petit coup de pied sur sa jambe. Il n’aurai pas crié normalement, le jeune, mais ces petits doigts osseux… Comment ne pas résister à la douleur ! Il était donc à moitié tordu, pendant que Mitsy faisait son petit numéro de gentille petite fille parfaite. Quelques fois, elle se retournait, en lui lançant un regard de triomphe, pour dire qu’elle avait gagné, qu’elle lui était supérieure. Dès qu’elle toucha Motoko, elle reçu une petite décharge. Voilà trois Emeraudes de réunies. Une étincelle. Manu eut soudain une idée de génie. Si seulement ça marchait. Il leva la main, et se concentra. Une petite boule se forma alors, mais minuscule, insignifiante, au creux de sa main. Il la jeta, à la manière d’une boule de neige sur la gamine… qui se baissa juste au moment de l’impact prévu. Et c’est la télévision qui prit tout le jus. L’écran se gela un instant, puis une fumée noirâtre sortit des connecteurs, en arrière. Enfin, une grande fissure se forma au point d’impact, soit le centre de l’écran. Un grand silence suivit. Motoko disparut un instant, et revint, avec un autre écran. Celui de Manu. Et elle se téléporta à nouveau, pour mettre l’écran mort à la place de celui de son camarade. Elle brancha les quelques fils, de la taille d’un cheveu, et se remit sur le canapé. Dans un silence des plus total. Zeit sortit discrètement, suivit de Mitsy, et enfin de Manu. Dans des cas comme ça, il valait mieux ne rien dire. « Je suis mort… » Pensa le jeune homme, en refermant la porte. Pendant ce petit entracte, une autre nouvelle venait de surgir des profondeurs d’une chaîne télévisée dédiée à la cuisine. Alix, piètre cuisinière, espérait faire des flammes en se cultivant. Mais voilà, pendant l’explication cruciale, si un œuf se mélangeait quand on le secouait avant et après cuisson, un flash spécial coupe le tout. « Mais c’est pas vrai ! » Beugla la secrétaire, qui jeta son bloc note miroir en arrière. Une alerte a été lancée non loin de la périphérie, à cause d’onde magnétique d’origine inconnue, qui ferait des dégâts au niveau des installations électriques. Et qui sait combien il y en a ! Les cyborg étaient prié de rester déconnecté, par mesure de sécurité. C'est-à-dire aucun message, aucun contact avec le Réseau. Et naturellement, aucun portable ne devait émettre d’onde quelconque, ou n’importe quel appareil. La secrétaire se rapprocha un peu plus de l’écran, dont l'épaisseur ne dépassait pas celle d’une feuille de papier. Le présentateur avait l’air affolé. Celui-ci devait être à coup sûr un cyborg, vu la rotation un peu désordonné de ses yeux. En effet, ses prunelles tremblaient anormalement quand il fixait la caméra. Puis finalement, il se leva, en s’excusant. Petit générique des alertes, et voilà le retour de son émission. Petit silence. Les cuisiniers s’étaient tous arrêtés, prévenus. Plusieurs personnes prirent d’ailleurs leur journée. Et enfin, la télévision se brouilla, et se mit à produire un son strident qui dépassait l’imagination. Alix se boucha les oreilles, se leva d’un bond et se précipita derrière l’écran, et arracha d’un coup sec le câble d’alimentation, qui fit enfin taire l’appareil. « C’est pas trop tôt, vaut mieux prévenir monsieur… » La lumière se coupa soudainement, ainsi que tout les autres appareils. Plusieurs traits de néon lumineux s’allumèrent. Comme il n’était pas alimenté par énergie électrique, il n’y avait aucun risque vis-à-vis de l’onde, qui semblait s’être rapproché. La jeune femme alla voir à la fenêtre. C’était tout le quartier de concerné ! Il faisait un soleil resplendissant, mais on pouvait facilement noter l’absence du courant. Les feux de signalisation ne marchaient plus, les écrans géants affichaient un message d’erreur, les publicités immenses, installés sur les murs de quelques immeubles, cessaient de briller et de répéter à tu tête des slogans incompréhensibles. Les enseignes des magasins et autres petits commerces s’étaient également éteints, et les androïdes, qui étaient partout présent, avaient leurs têtes penchées en arrières, le regard fixe. Certains étaient tombés sur les genoux, avec cette même expression. Leurs connections, situées sur la nuque ou plus bas selon les modèles, produisaient une giclée d’étincelle. Manu apparut enfin, suivit des deux autres jeunes filles et de l’hybride. « C’est pas moi ! J’ai rien fais ! » Se mit-il à brailler, essoufflé d’avoir couru à travers les couloirs, toujours aussi immenses. Mitsy en avait rajouté une couche, en s’installant sur son dos les deux tiers du voyage. La pauvre Motoko n’avait même pas eu le temps de se préparer convenablement, et arborait une mine misérable. On avait prêté à Zeit de nouvelles affaires. Elle portait donc une veste simple blanche, un jean un peu trop court pour elle, et elle avait gardé ses chaussures, qu’elle avait un peu nettoyées. Chris arriva peut après, suivit d’une demi douzaine de personne vêtues de blancs. C’était sûrement d’autre scientifique. « Que s’est-il passé ? Pourquoi l’électricité est coupée ? Demanda t’il sévèrement. - Je ne sais pas, une histoire d’onde ! Et le truc qui a fait ça n’est pas loin… Expliqua Alix, en ramassant son carnet. - Une autre Emeraude ? Proposa Zeit. - Oh non, pas une salle gamine encore à se taper sur le dos ! » Se mit à geindre le jeune homme, en croyant avoir affaire à une autre Mitsy. Soudain, un homme de la sécurité apparu à l’autre bout du couloir. « Monsieur ! Une personne étrange est arrivée dans l’enceinte du bâtiment ! Et c’est lui la cause des ondes ! » Et c’est là qu’on entendit quelqu’un crier « Arriba ! » avec un fort accent espagnol.
« Dernière édition: Février 28, 2008, 03:07:23 pm par Capita »
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