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[Terminée]Full Color !
Re : [Fan fic]Full Color !
« Répondre #45 le: Mai 04, 2008, 10:39:37 am »
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Pour Maria pourquoi pas? Après tout, c'est une fic!

"Le petit soucis qui est arrivé lors du transport" ne serait pas un échange de personnalité? =P
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Re : [Fan fic]Full Color !
« Répondre #46 le: Mai 04, 2008, 05:12:34 pm »
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J'ai encore du retard sur les corrections. Et sur les commentaires. On avance doucement dans l'intrigue, j'aime toujours autant ton style d'écriture humouristique mais on voit que ces derniers chapitres sont fait un peu à la va vite. Prend ton temps pour écrire.

Bon courage pour la suite et promis je me mets à la correction des trois derniers.
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Re : [Fan fic]Full Color !
« Répondre #47 le: Mai 07, 2008, 02:31:17 pm »
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j'aime beaucoup ta fic ...
je suis du meme avis que les autres, ce dernier chapitre était un peu moins bien que les précédents, mais continue !
bon courage pour la suite !
« Dernière édition: Mai 12, 2008, 04:30:28 pm par Hunter the Dark Echidna »
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Donfy dit :
**Te masse le dos

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Donfy dit (19:14) :
*Je vais bien m'auto-torturer comme un sadique ._.
 
 
Re : [Fan fic]Full Color !
« Répondre #48 le: Mai 12, 2008, 04:29:20 pm »
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Merci pour tout les commentaires. J'en ai pris compte, et j'ai consience que c'était pas extra les derniers... Excusez moi, j'étais en période de brevet blanc. Le stress, peut être, qui se rabattait sur mes écrits. Donc là j'éspère que ça ira mieux !

Eh Willow, tu verra bien ! ='D
Bienvenu au passage à Hunter par ici ! ^.^


Liebe était inquiète. Voilà plusieurs semaines que Zeit et sa fille n’étaient toujours pas revenues. Elle avait longtemps regardé ses cartes, mais elles ne parlaient toujours pas. Elle le saurait si elles étaient mortes ! Mais quelle idée de se mettre près du rayon d’action d’une Rafle ! Cette petite finira par les faire pendre tous ! Engel était derrière le comptoir, la tête tenue par une main. Elle regardait un petit écran télévisé, qui montrait le journal local. La ville d’à côté s’était faite attaqué. A quand leur tour ? Glanze était parti depuis longtemps déjà, la chatte se demandait quand il allait revenir… C’est lui qui a réussi à envoyer Zeit ailleurs ! Sans son aide, elle serait encore là, à se lamenter sur le sort de sa fille.  Quel brave lapin… Il ferait vraiment n’importe quoi pour elle. Il n’aime pas voir les femmes pleurer.
« Me revoilà ! »
Un grand lapin rentra en trombe, habillé d’un grand costume noir. Il portait des lunettes de soleil assez fines, bien qu’il fasse un temps assez nuageux.
« Les filles, je suis parti à la pêche aux nouvelles ! Et j’ai récupéré les plans d’une Rafle !
- Et à quoi ça va nous servir cet engin de mort ? Bougonna Engel, en éteignant l’écran. Tu sais qu’il faut un code pour les faire fonctionner de toute manière, et on n’a pas la source d’énergie requise. T’iras voler ça à l’adversaire plus tard ! » Fit-elle d’un ton ferme.
La chouette ne voulait pas que le lapin aille droit dans la gueule du loup. Ce serait trop bête, de perdre un tel ami.
« Tu n’a rien trouvé sur Zeit ? Demanda timidement Liebe.
- Rien du tout ! Dit-il, les oreilles basses. Ils ont perdu sa trace, il y a quelques heures. Mais elle est en bonne santé, ça y’a pas de doutes. Elle aurait changé d’espace, je ne sais pas comment… Par le biais d’une porte. Le plus inquiétant, c’est qu’elle avait des mercenaires de l’ennemi à son dos. Si elle le sait, je n’en sais rien, ils ont pris la forme de la race locale. C’est quoi déjà là haut ?…
- Des humains, l’aida Liebe.
- Oui bien sûr ! Des humains ! Une planète peuplée d’humain ! La Terre, je crois. Mauvaise planète, cette race là est trop méfiante… Ils trouvent quelqu’un d’ailleurs, ils l’emmènent dans un laboratoire, où on ne sait quelles choses se passent… »
La chatte poussa un bref miaulement de peur, le poil légèrement hérissé. Zeit était tombé heureusement dans un milieu assez calme, apparemment. C’est d’ailleurs étrange que les humains n’avaient pas eu peur… Peut être que ce n’était pas la première à y aller.
« Glanze, tu pourrais pas… Pirater la base de donnée des ennemis ?...
- Déjà fait ! Répondit-il avec un immense sourire. Et je vois ce que tu veux savoir, si Zeit est la première ? Eh bien détrompez-vous ! Avant elle, il y en avait bien d’autre ! Et des hybrides ! Pas de notre planète, mais il y en avait bien un, de très intéressant !… »
Il sortit de nulle part un mini ordinateur portable, le brancha à une vitesse phénoménale au secteur, et l’alluma, en exécutant une série de chiffre incompréhensible. Dès qu’il se recula, des images se firent voir.
« Voici les premiers hybrides à avoir poser le pied sur Terre ! Leurs exploits sont connus de part et d’autre de l’univers ! Liebe, d’après certaines archives, c’est ta mère qui avait prédit que les Métarex allaient envahir notre planète, c’est grâce à ça qu’on a pu éviter le pire ! Engel, ton père était pilote, il ne t’a donc rien raconté ?
- Bien sûr qu’il m’en a raconté, des histoires ! Fit-elle d’une grosse voix, qui se voulait menaçante.
- Tu t’en rappelles ?
- Evidemment ! Il a même repoussé avec son escadrille leur grand vaisseau là, je ne me souviens plus de ce nom… Enfin mon père a fait de grandes choses pendant cette bataille, avec ses hommes !
- Et ta mère, Liebe ?
- J’étais encore une enfant, comment veux tu que je me souvienne !...
- Ah oui, pardon. Bref, voilà les deux qui ont repoussé définitivement la menace… »
Sur son écran, du bruit s’afficha alors. Puis enfin, l’image devint un peu plus nette. La qualité n’était pas là, mais c’était suffisant pour comprendre ce qu’il se passait.
« Des hérissons ?
- Exact. La vidéo a été diffusée sur le réseau des Métarex, pour que les gens d’autres planètes puissent y avoir l’accès. C’est… Comment il s’appelle déjà… Un certain Robotnik qui l’a mise. Ainsi que d’autres informations, toutes aussi croustillantes les unes que les autres ! »
Il poussa un petit ricanement, en se frottant les mains. Engel savait qu’il avait déjà vu toute l’affaire, depuis bien longtemps déjà. Depuis combien de temps déjà, le calvaire avais pris fin ?
« Et voilà donc, comment ça s’est passé. L’un est retourné sur sa planète, mais l’autre, aucune trace. Mais on dit qu’il est tombé justement non loin d’ici… Peut être dans la planète voisine, on ne sait pas. Des rumeurs courent sur le fait qu’il est à la solde des ennemis, cet hérisson noir ! D’après toujours les documents, son nom serait Shadow… Et l’autre Sonic.
- Et ils contrôlent les Emeraudes ? Mais il n’est pas censé y en avoir qu’un seul ?
- Ah, j’y connais rien à la religion moi…
- Glanze ! Aboya la chouette, d’un air sévère. Pas de religion ici !
- Mais j’ai rien dit… Et non ne dit rien. Je vais essayer de vous apprendre leur langue, elle n’est pas bien compliquée… Comme ça, quand on les verra, on pourra bien se faire comprendre. »
Un autre fichier se mit en transparence au dessus de tous les autres. Liebe le remarqua, et prévint le lapin, qui se retourna aussitôt.
« Oh oh oh ! Voilà encore de quoi se mettre sous la dent ! Mais comme ce ne sont encore que des rumeurs, je préfère me taire.
- Qu’est ce que c’est encore ? Demanda la chouette.
- La statue, là, vous savez. D’ailleurs il va bientôt faire nuit, vous devriez y aller. Moi, j’y suis déjà passé. »
Liebe attrapa un long manteau polaire que la chouette avait lancé, cette dernière fit de même, en prenant garde de ne laisser traîner aucune plume.  Le lapin se mit assis sur le comptoir en un bond, tout en appuyant frénétiquement sur les touches de son clavier, qui ne produisaient aucun son.
Le ciel, couvert de nuages rouges orangés, ne laissait pas passer les rayons des deux soleils, qui entamaient leurs descentes. La première lune n’allait pas tarder à apparaître. La chatte et la chouette étaient collées l’une contre l’autre, marchaient rapidement, pour éviter d’attraper froid. Le plumage de Engel était doux, et contenait plus de chaleur qu’il en fallait, c’est pour cela que Liebe était surtout contre elle. Les ruelles étaient vides, les magasins fermés. Le couvre feu n’allait pas tarder à tomber. Elles se hâtèrent encore, pour éviter de rentrer avec des gardes de leur pays, ça serait mal vu. Il n’y avait personne, à part elles dans les parages. Les lumières des habitations commençaient à s’évanouir, peu à peu leur avancée. La chatte frissonnait, en plus d’avoir froid, elle commençait à avoir peur.  Pourtant, Engel était là, il n’y avait pas à avoir peur. Non, pas avoir peur. Inutile ! Sa mère lui disait en plus. Sa mère, à Liebe, est tombée sur une Rafle. Elle était sur le point de découvrir le secret de cet engin de mort ! Glanze avait trouvé des plans, soit, mais il manquait toujours deux grosses parties : Qu’est ce qui alimentait ces machines ? Comment elles fonctionnaient ? C’étaient les seuls êtres de métal sur la planète, qui n’était pas doté d’une conscience. Et cela encore, on en doutait. Un grand mystère, ces machines ! Ce qu’il fallait savoir, c’est que la planète n’avait acquis que récemment la technologie nécessaire pour avoir Internet, et d’autres moyens pour communiquer facilement d’un bout à l’autre. C’est pour cela qu’il n’y avait que des militaires qui l’avaient, et quelques rares civils, comme Glanze. La télévision faisait partie du lot. Engel l’avait boudé pendant un bout de temps, mais s’était finalement habitué à la voir sur le bout du comptoir. Ce petit écran était une merveille, elle pouvait voir ce qui se passait, de part et d’autre de la galaxie. Pas plus loin, malheureusement. C’était déjà un miracle de pister Zeit, jusqu'à un moment. Et la gamine qui ne donnait pas signe de vie…
Enfin, devant elle, une immense bâtisse se fit voir. La Festung était un lieu polyvalent. Militaire, politique, religieux. C’est ici qu’est gardé l’objet le plus important et le plus dangereux de la planète, d’après les autorités. Et pourtant, certaine personne était dévoué à voir ce quelque chose se réveiller. Engel et Liebe faisaient partie de ces personnes. La chouette était convaincue que si cette hybride se réveillait, elles seraient toutes sauvées enfin de cette tyrannie. Mais si elle allait du côté ennemi ? Ce serait une catastrophe… Enfin, personne ne sait ce qu’il se passera. Le fait est qu’il faut une quantité d’énergie considérable pour la réveiller. Et la planète ne porte rien de tel. A part quelques réacteurs nucléaire, complètement obsolète.
L’un des hybrides qui gardaient la porte les interpella, leur demanda où elles allaient. La chatte préféra répondre à la place de la chouette, qui allait piquer une crise de nerfs. Le garde les laissa passer, et referma la porte presque aussitôt.
« C’est plus monsieur Klein qui s’occupe du passage de la porte Nord ? Demanda alors Liebe, timidement.
- Apparemment,  ils ont changés les effectifs. Tant mieux, on ne sait jamais avec les fuites qu’il peut y avoir, un attentat est si vite arrivé… »
En effet, la méfiance était de mise dans ces temps là. On faisait confiance moins facilement, même au sain de sa propre famille. Et le peu de famille qui restait… Lié par le sang, je parle. Engel prenait Liebe pour sa propre fille, par exemple, et prend soin d’elle. Il y a plusieurs cas semblables. C’est dans la nature des habitants de la planète, de s’entraider… La méfiance régnait, mais ils avaient un ennemi commun, après tout. Les traîtres se faisaient de toute manière exécuter sur le champ, qui que ce soit, sans procès. Mais dans tout les domaines, surtout le domaine amoureux : les trompeurs se faisaient couper leurs bijoux de familles, ou n’avait plus droit à avoir un seul descendant. Triste sort. Mais la fidélité était d’or, après tout.
Elles commencèrent une longue descente dans une sorte de tunnel, qui semblait les mener vers le centre de Système 32. Drôle de nom pour une planète d’ailleurs. C’est en fait les premiers arrivés qui l’ont baptiser ainsi, et c’est resté. Car la planète, avant, ne portait aucune trace de vie, malgré les conditions de développement favorables. Et ça a été le fruit de nombreuses guerres. On dit qu’avant, la planète était peuplée de deux peuples, bien distinct. Le côté des ombres, et le côté de la lumière. Il y aurait eu une immense guerre, donnant une autodestruction des deux races. Il ne restait donc que les gens de constitutions normales, mais qui avait hérités de certains dons.
Deux grandes colonnes marquaient l’entrée de la salle où reposait l’objet que tant convoitait. Parce que, en effet, c’était convoité. La chatte et la chouette ralentir l’allure, enfin, elles étaient en sécurité. Personne n’oserait toucher à un tel lieu, surtout caché par la Festung. Il y avait pourtant cette lumière, qui venait de nulle part… Une bougie était allumée, devant un bloc de pierre, sur lequel reposait une statue. Une grande statue, de verre, ou peut être de cristal.  Elle représentait grossièrement une personne, féminine, à genoux, la tête relevée en arrière, la poitrine en avant. Et une lance noire était plantée, en plein sur son cœur, entouré de la même matière.
« J’aimerai pas être à la place de cette pauvre créature… Murmura Engel.
- Je me demande … Pourquoi on n’enlèverait pas cette lance ?
- Beaucoup de gens ont essayé, mais impossible, c’est comme soudé. Et surtout, faut pas y toucher avec des gros moyens, sacrilège sinon… Un peu comme une histoire d’une autre planète là, Exca… machin, une épée à enlever d’un socle… Sauf que là c’est attaché à quelqu’un, c’est plus délicat. Moi je suis sûre, si on enlèverait ça, elle se réveillerait. Il faut juste trouver comment.
- Ou plutôt, qui, rajouta la chatte, qui s’avança vers un petit seau remplit de l’eau, ne venant pourtant pas de la statue.
- Ouai. Mais c’est pas quelqu’un du coin, ce « qui ». »
Elles remplirent chacune un petit flacon, s’inclinèrent, et repartirent, tranquillement. Cette eau là servait à protéger le foyer de celui qui en mettait sur sa porte. Et ce qu’ils ne savaient pas, c’est que en effet, ça éloignait quelque chose de particulier. Aucuns ennemis n’avaient posé le pied dans une maison qui portait la trace de cette eau. Hasard ?...

Chacun avait suivis une règle simple, vis-à-vis de l’organisation des Emeraudes : les garçons d’un côté, les filles de l’autres, et le premier qui se battait se faisait priver de quelque chose. Donc de dessert pour certains, de guitare pour un autre, de matériel informatique … Que de choix dans la punition. Eggman leur avait laissé une semaine de répit, le temps qu’ils se soient tous posés. Il était fair-play après tout, grand génie du mal mais fair-play ! Et les Emeraudes étaient logés dans un terrain neutre, entre la base d’Eggman et les maisons de Sonic et compagnie, à distances presque égales. En fait, ils avait réquisitionné une vieille auberge abandonnée, et l’avait retapée, pour faire un lieu de vie agréable. Cela a été vite fait avec l’aide des habitants alentours. Chris et Alix étaient par contre restés du côté des hybrides, c’était une des conditions. Personne avec les Emeraudes, à part eux même. La seule personne des deux camps à avoir le droit de leur rendre visite, était Knuckles d’un côté, son boulot de gardien oblige, et Mookkun, qui était le plus neutre possible.  On leur rendait visite régulièrement, prenait de leurs nouvelles, voyait à ce qu’ils ne manquaient de rien, ils étaient traités comme des rois et reines. Mais ça devenait, à la longue, lassant. Léon, en particulier, ne comprenait pas les décisions de son père. Ils étaient les Emeraudes, des trucs important, pourquoi ne pas chasser le méchant alors, comme dans toutes bonnes histoires ? Il sentait que quelque chose n’allait pas tarder à leur tomber dessus, et il n’était pas le seul à avoir cette impression. Lady avait piraté la base de données des deux camps, et avait conclu qu’ils n’étaient pas sortis de l’auberge. C’est le cas de le dire. Elle avait ordonné à Schnee de rester avec la secrétaire Alix, pour une autre histoire de condition. Oh, et la condition que tout le monde tenait : le premier qui touchait à la maison se prenait une raclée, de n’importe quel camp qu’il était. Personne ne s’opposa donc à cela.
Aujourd’hui, le ciel était couvert de nuage, et semblait se déchaîner sur Mobius. En effet, il pleuvait des cordes. Tout le monde était coincé dans leurs habitats respectifs. Motoko était Lady, devant la fenêtre, en train de discuter. Le petit chat, depuis le transfert, n’avait pas été retrouvé, les filles s’inquiétaient. Mitsy était partie faire son chef avec Polo et Manu. Léon rendait visite à son père.
« Tu crois qu’elle est sous la pluie ? Ou qu’elle est resté cachée dans la base ?
- Si ça se trouve, elle est tombée ailleurs…
- Ou elle est restée sur Terre… Mon Dieu, ces hommes n’ont pas intérêt à la toucher, sinon je leur botte les fesses !
- Tu crois que tu y arriveras ? Fit Lady avec un sourire ironique.
- Bien sûr, a part me téléporter, on peut se battre, on a fait des test avec Manu. On peut même arrêter le temps un très court laps de temps… Quoi, j’ai réussi à le faire, juste pour dix secondes. Mais quand on était tout les deux, on a fait le double ! Donc ensemble, on peut faire plein de chose encore. Oh, il a défoncé une télévision en lançant un drôle d’éclair aussi, le bougre. Une super télé plasma, fibre optique, dernière génération…
- Je vois…
- Mais ce qui est agaçant, c’est que ma connexion sans fils sur mon ordi n’arrête pas de me faire des tours !
- Champ magnétique.
- Et Chris qui a donné le truc pour éviter qu’on se téléporte chez le chauve… Ah ça m’énerve ça ! On aurait eu un super avantage ! On aurait su si la petite était encore là… Zeit doit se faire un sang d’encre la pauvre ! Et d’ailleurs, je suis ravie qu’elle ait pu revoir sa fille. C’est drôle, elles ne se ressemblent pas…
- Elle vous l’a dit, elle vient d’une planète en guerre. Le terme de fille, de famille doit y être différent. Après tout, ce n’est pas le sang qui compte…
- Tu n’as pas tord. »
Grand silence, quoique troublé par les nombreuses gouttes de pluies qui s’écrasaient sur la vitre. Motoko reprit alors, mais plus doucement :
« Pourquoi tu ne veux pas dire ton prénom ? »
La jeune fille soupira, et remit une mèche violette derrière l’oreille. Elle n’était pas souvent en contact avec l’extérieur, sauf cas d’urgence, on ne lui posait donc la question que rarement.
« Par sécurité. Je préfère garder mon identité et mon passé secret. Déjà, rien que le fait d’avoir la jeunesse jusqu'à la mort, c’est bizarre aux yeux des autres, je t’épargne le reste.
- … Tu sais, on va sûrement rester longtemps comme ça, en groupe. Et tu n’es plus sur Terre ! Plus de police, plus de CIA, FBI, d’autres bêtises comme ça ! Tu es libre de pensée, ici. »
Nouveau silence. Cette fois, Lady se retourna, et regarda les coins de la salle.
« T’as raison… Et y’a pas de caméras de surveillance. Oh et puis, je suis bête, avec ces Emeraudes, on fait un de ces boucans niveau ondes, alors même pas la peine de nous surveiller… »
Motoko esquissa un sourire, et rajouta :
« Tu peux tout me dire, même si c’est long, je m’endormirai pas !
- D’accord, si tu veux ! Dit-elle en rigolant. Mais promet moi de ne rien dire à personne.
- Juré craché même, sur la tête de Manu.
- … Ouai, si tu veux. »


Et je m'arrête là ! Ouh que je suis vilaine ! >3
Petit aperçu de l'état des lieux sur Système 32. Un bref, je compte approfondir ça plus tard. Voilà voilà !
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Re : [Fan fic]Full Color !
« Répondre #49 le: Mai 12, 2008, 04:46:55 pm »
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je dois admettre que j'étais un peu perdu au début ... j'avais pas compris qu'on était sur l'autre planète ... (les noms de persos, ça m'a aidé ^^)
Système 32 -> D'ou tu sors ce nom ? XD
bon, ba tu vois, tu reprends du poil de la bete ! continue !

EDIT : t'inquiète pas, j'avais compris XD. mais ya des gens qui connaissent pas le systeme d'exploitation qui plante par défaut, windows XP ^^
« Dernière édition: Mai 13, 2008, 07:08:38 pm par Hunter the Dark Echidna »
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Donfy dit :
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Donfy dit (19:14) :
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Re : [Fan fic]Full Color !
« Répondre #50 le: Mai 12, 2008, 06:18:56 pm »
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Merci ! XD
Système 32, en fait, j'ai eu l'idée un peu au hasard... Enfin non. Pour les possesseur de XP encore, y'a un truc ça s'appelle System 32, un truc comme ça. Et y'a un tas de tas de fichier important dedans, des fichier systèmes. Et ces fichiers là, moi, je les ai en double dans... Mes Documents ! Donc c'est par rapport à ce bug que m'est venu l'idée de Système 32.
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Re : [Fan fic]Full Color !
« Répondre #51 le: Mai 25, 2008, 11:36:38 am »
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Que je hais les doubles posts... Mais comme je ne voyais rien venir, et que je doute qu'il y ait de la place dans mon autre message, je suis bien obligé... Milles excuses.



Les rues ce soir là étaient éclairées faiblement, avec les poteaux surmontés de néons, qui diffusaient une lueur blanchâtre. L’un d’entre eux grésillaient, c’est en dessous de celui-ci qu’une petite conférence s’y tenait. Une vingtaine d’adolescents, de toutes tailles, de toutes nationalités, étaient debout, devant un autre.
« Je vous ai réunis ici pour vous annoncez quelque chose, de très important : Manu, Motoko et leurs comparses sont en danger mortel ! Vous avez sûrement vu les infos récemment, les flics sont à la recherche d’indices, et une sorte d’escouades d’hommes en noirs leur en veulent plus que les autres. Nous devons tout faire pour les ralentir ! Vous, les chefs des autres quartiers, vous connaissez Manu plus que moi. C’est un chef exemplaire ! Notre classe a perdu son entrain d’autrefois, plus personnes ne vit comme avant ! Certains ont même déserté les lieux ! L’ennui nous guette, mais cette fois, nous risquons une soumission nouvelle, et nous aurons du mal à faire face ! »
Des murmures s’élevèrent. Quelqu’un reprit alors, un jeune homme de couleur de peau noire, aux grands yeux de la même couleur.
« Un étranger du secteur s’occupe de l’administration de notre établissement, dit-il, sous le regards surpris des autres. Un homme en noir, justement, et il mène la vie dure aux autres. J’ai réussi à monter un groupe de résistant, mais nous perdons du terrain de jours en jours. Ils essayent de nous soumettre tous !
- Un nouveau conseiller d’éducation est venu aussi, habillé de noir et d’un chapeau de la même couleur ! Fit alors une fille. Et il commence à donner de sévères punitions à ceux qui l’embêtent… Un de mes meilleurs informaticiens a disparus pendant une demi semaine, je l’ai retrouvé ligoté dans la salle des profs ! »
Stupeur générale. Jamais un adulte ne toucherait à un enfant, et jamais on en attacherait un ! Le camarade de Manu reprit alors la parole, en criant un bon coup, ce qui eu pour effet de calmer l’assemblée.
« Camarades, la situation est grave ! Nous devons nous soutenir mutuellement ! Sinon, nous n’arriverons jamais à faire face, chacun de son côté ! Ce qu’ils veulent, c’est des indices, ils ne les auront jamais ! Je suis allé chez Motoko et Manu, j’ai caché tout ce qui aurait pu nous concerner, en premier lieu. Puis je suis allé chercher l’assistant de Thorndyke, c’est après tout, lui qui les a fait passé ! Je sais, c’est un jeune adulte, mais on peut lui faire confiance. Il est gardé par notre équipe de rugby pro, pas moyen de le toucher donc. Mais méfiance est de mise ! Donc je vous demande à chacun, chacune, de faire très attention aux jours qui viennent. Faites courir le bruit dans les ruelles ! Faites passer la nouvelle, et vite ! Diffusez la sur le net, faites en sorte que ça fasse le tour de la planète ! »
Tout le monde approuva d’un cri, le poing levé. Et ce fut la dispersion générale. Le camarade de Manu avait déjà fait sa part, il retourna donc dans son quartier, en courant le plus vite possible. Chacun faisait de même. Escaladant les murs, les grillages, chuchotant la nouvelle aux fenêtres de leurs camarades, bien vite, la nouvelle se propagea comme une traînée de poudre. Les cerveaux s’occupaient de diffuser l’affaire sur leurs sites, sur les moteurs de recherches, et par ailleurs, brouillaient les transmissions de la police, qui étaient à la poursuite de ces jeunes en cavales. Les fils de gendarmes effaçaient les fichiers, les bases de données, provoquant un sacrée bazard. Les lumières des bâtiments administratifs s’allumèrent, des cris retentaient, des alarmes sonnaient : on volait les documents relatifs aux jeunes qui portaient les Emeraudes, Manu, Motoko, ceux qu’ils avaient vu aux infos, qui aurait pu être en danger… L’assistant de Chris avait passé le mots à ses collègues de la tour : ne laisser filtrer AUCUNE information. Silence radio, pas un son, pas une allusion à ça. Trois heures du matin sonnaient, et ce n’était pas fini ! On piratait les écrans géants, placés en ville, et la nouvelle s’était fait entendre dans les sites étrangers, par ailleurs, Lady était sauvée de son côté, ses ordinateurs étaient muets à toutes commandes, à cause du temps de non utilisation. Les gens avec qui elle conversait avaient fait tourner le bruit aussi : voilà la planète au courant, enfin, les gens qui étaient debout à cette heure. Les ambassades où on avait vu les hommes en noirs se faisaient sauvagement piratés, mais jamais la violence physique n’intervint… pour l’instant. Les jeunes formaient des groupes, s’organisaient. Et les hommes en noirs ne savaient plus où donner de la tête ! Débordés, de part et d’autre de la planète, ils étaient coincés.
« Il n’y a plus rien à faire sur cette planète ! Cria alors, rageur, le chef. En quelques heures, ils ont réussi à faire passer le message sur tous les continents, la technologie ne pourra rien pour nous aider ! C’est décidé, demain, nous allons les faire taire, ces fichus gamins ! Ils ne savent pas ce qu’ils leurs attendent ! Je pensais qu’un avant goût des choses suffirait à les calmer, je me suis trompé sur toute la ligne, malheureusement !... Commencer sa production en masse, nous allons bientôt en avoir besoin ! »
L’homme qui était devant lui répondit à l’affirmatif, et se dépêcha de donner des directives de son côté. Pendant ce temps, le camarade de Manu, qu’on appelait Buzz, faisait de même avec les jeunes de ses classes. Les professeurs aussi, à son grand étonnement, étaient avec lui. Ils n’approuvaient pas la politique de ces gens, et se joignaient alors aux jeunes. Les montres affichaient six heures du matin, le jour commençait à se lever. Le gymnase ne montrait aucune lumière, mais pourtant, Buzz et plusieurs classes entières s’y trouvait, devant un écran géant. Un visage aux trais asiatiques s’afficha alors : leurs collègues du Japon. Ils parlaient anglais couramment, donc il n’y aura pas besoin de traduction. Avec un léger accent, la chef d’un établissement, qui s’avérait être une fille, commença la première.
« Je vous reçois, dit-elle, nous avons eu de notre côté aussi d’étranges hommes qui ressemblent à votre description. Nous nous dépêchons de trafiquer leurs systèmes, nous avons en effets avec nous plusieurs no life qui nous prête leurs services. Grâce à eux, nous avons déjà réussi à attaquer la base de donnée de la police et une partie des services secrets.
- Parfait ! Nous en sommes au même point que vous, et nous avons quelques adultes dignes de confiances à nos côtés. De cette manière, même les grandes personnes pourront être au courant.
- Très bonne idée ! Fit son interlocutrice en souriant.
- Certains élèves fils d’une compagnie de voyage ne vont pas tarder à venir à votre rencontre, dit-il également, en lui envoyant le fichier de chaque personne. Ils vous aideront de votre côté.
- Je vous en envois alors aussi, d’ici quelques heures ils seront avec vous. Je ne peux pas rester plus, la communication risque d’être intercepté, les ennemis commencent à faire une offensive… Regardez ! »
Elle montra alors leurs résultats : en effet, les hommes en noirs commençaient à se défendre !
« Ok, fit Buzz, bonne chance de votre côté !
- Du votre aussi ! »
Et la conversation se termina. Buzz demanda à plusieurs gens, à travers le monde, dans les grandes capitales. Les ennemis commençaient à faire des attaques, un peu partout… Ils répondaient, ça voulait dire qu’ils ont peur !
« Parfait, bon, tout le monde, vous pouvez rentrer chez vous ! Mais restez groupé, dormez chez l’un ou l’autre, par mesure de sécurité. »
Ils approuvèrent tous, et partirent alors, par plusieurs côtés. Les adultes firent de même, sans vraiment faire attention au fait qu’ils se faisaient commander par un jeune. Buzz suivit le mouvement, en s’assurant qu’il ne restait plus rien derrière eux.
Le soleil était maintenant haut dans le ciel… Mais pourtant, on pouvait voir une nette baisse du trafic, les gens se collaient aux murs, chuchotaient, se pressaient… Le message était passé.

Zeit était sous la pluie, en imperméable, accompagné de Schnee. La base du scientifique ne cachait pas le petit chat jaune, ce qui voulait dire qu’il était tombé ailleurs… Le petit robot bleu était sur l’épaule de l’hérissonne, et regardait attentivement, avec plusieurs filtre. Enfin, ils la trouvèrent… Mais quelque chose avait changé…

« Il faut retrouver l’ancien prof de Monsieur Thorndyke… Apparemment, il n’était pas bien normal, il aurait eu des contacts avec les services secrets… Enfin on ne sait pas grand-chose sur ce gars, avoua l’assistant. Mais il saura nous aider. »
Buzz approuva. Il était midi, et le jeune garçon avait un sandwich fait maison dans la bouche. Ses cheveux mis longs noirs en batailles étaient attachés à la va-vite avec un vieil élastique, et il portait un long tee shirt, signe qu’il venait de se réveiller. Dans le département, c’était décidé, plus aucun jeune n’y allait. Mais des adultes assuraient les soutiens scolaires hors bâtiments. D’ici quelques mois, le concours aura lieu. Buzz avait perdu la totalité du programme, et se faisait donc épauler par l’assistant, et l’appelait par ailleurs « Le vieux », ou tout ce qui touchait à ce champ lexical.
« Et on ne peut plus passer par ta Stargate ? Demanda le jeune, en ayant englouti un morceau.
- Non, il fallait une quantité d’énergie assez puissante déjà pour la faire tourner, puis pour les lancer au bon endroit… On n’a pas ça sur Terre. J’ai bien appris ce qu’on savait sur les Emeraudes, je t’avoue que j’ai aimé ce chapitre… Je ne sais pas ce que tu en penses, mais je trouve ça passionnant…
- Ouai… Mais c’est dangereux quand même, c’est stupide d’avoir créé quelque chose comme ça…
- Oui, tout le monde les convoite… Et ça se fini toujours mal, même si on se faisait sauver à chaque fois. »
Il prit une gorgée de thé, le jeune avala la fin de son sandwich.
« Moi je dis, ça sert à rien ! Conclu Buzz, en sortant son ordinateur compact.
- Apparemment ça sert d’équilibre, et il y a aussi une autre grande pierre qui régit ça… L’Emeraude Mère. Mais c’est étrange …
- Quoi ?
- L’Emeraude Mère aurait bien pu enlever la puissance du corps des jeunes enfants, ça aurait été très simple. Et si on compte le décalage, ils auraient du être rentrés depuis longtemps…
- Alors ça veut dire que la puissance du gros caillou a disparu aussi ! S’exclama Buzz.
- C’est une possibilité. Mais dans tous les cas, ils ont eu un empêchement… »
Le jeune ressortit alors une archive vidéo, qui apparu en hologramme, flottant sur l’écran. Il toucha la touche de lecture, et montra à l’assistant sa trouvaille. Il l’avait déniché grâce à une petite infiltration des caméras de la salle, ça avait été très simple. On y voyait, entouré des hommes noirs…
« Manu, qui a la rouge… Motoko, qui a la blanche… Mitsy la bleue… Polo, la cyan… Léon, la verte… Lady, cette femme étrange, la violette…Et la jaune, c’est ce petit chat qui l’a. Et c’est tout. Oh tu tires une de ces gueules là !...
- Bon ça va, j’avais peur… marmonna l’assistant.
- Puis Chris et cette secrétaire, Alix… Tous partis. Y’avait un petit robot aussi, baptisé Schnee je crois… Fabriqué par la fille aux cheveux violets. Une française.
- Et ce Polo, un espagnol…
- Les Emeraudes se sont logé dans des corps de gens, de personnalités complètement différentes… C’est dingue… »
L’enregistrement s’arrêta, la fenêtre disparu. Une série de langage binaire s’afficha sur un côté de l’écran, en attente. Un long silence suivit… L’assistant finissait sa tasse, lentement, l’adolescent rangeait son ordinateur. Un petit bip sonore retentit alors. Le réveil de Buzz affichait… Minuit ?
« Mais qu’est ce qu’il me fait un bug lui… Bougonna t’il en l’éteignant.
- Oh ça arrive, la technologie d’aujourd’hui… »
Il se figea alors… Une ombre venait de passer par la fenêtre. L’assistant se leva brutalement, renversant le contenu de la tasse sur le sol. Le jeune haussa la voix, mais se calma vite, en revoyant l’ombre.
« … Qu’est ce que c’est ? Murmura t’il, en prenant lentement son sac.
- J’en sais rien… Sûrement un engin des hommes en noirs… »
Soudain, une boule de métal noire se fit voir. Un œil rouge vif sortit alors, et un faisceau lumineux balaya la pièce. L’assistant cria à Buzz de partir, alors qu’un étrange attirail sortait d’un bras du robots. En quelque secondes, il visa la personne la plus proche, considérée comme ennemie… Et tira. Buzz, qui s’était baissé, se fit effleuré par la rafale de balle. Le canapé avait pris à sa place…
« Le vieux ! » Hurla t’il, la peur au ventre.
Long silence. La boule partie, le jeune pu se relever, ne voulant pas voir ce qu’il voulait voir… Mais !
« Ouille, heureusement que j’avais gardé ça…
- Le vieux ! Brailla le jeune, je croyais que tu t’étais fait liquidé ! »
La veste blanche de l’assistant portait marque de coup de feu pourtant. Buzz se baissa, l’écarta… Et vit un gilet, noir, kevlar sûrement, mais renforcé, vu la rafale, il ne s’en serait pas sorti avec un simple gilet.
« Tout les assistants de gens célèbres ont des gilet comme ça ? Grogna le jeune, en l’aidant à se relever.
- Non, c’est qu’un prototype, et je l’avais mis comme ça…
- Comme ça ! Et tu ne m’en as pas proposé !
- Tu ne m’as pas demandé.
- Comment je pouvais savoir qu’on allait se faire canarder par les vieux moches !
- Ils n’ont pas le droit normalement… Enfin, tu as du scotch ? On doit boucher cette vitre avant le retour des rugbyman, il ne faut pas les alerter... »
L’adolescent bougonna, et alla chercher le rouleau. Une guerre ouverte venait de commencer.


J'attendrais un commentaire pour le prochain coup...
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Re : [Fan fic]Full Color !
« Répondre #52 le: Mai 25, 2008, 12:33:21 pm »
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Cette fic est génial ^^
   
Re : [Fan fic]Full Color !
« Répondre #53 le: Mai 25, 2008, 01:37:04 pm »
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OroDjin > Un peu plus d'argumentation serait bienvenu, merci.
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Re : [Fan fic]Full Color !
« Répondre #54 le: Mai 25, 2008, 02:49:15 pm »
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Walala, la rebéllion des jeunes ... Bien trouvé ^^

Un petit terme qu'il m'a bien fait rire :

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nous avons en effets avec nous plusieurs no life qui nous prête leurs services.

S'ils sont japonais, j'aurais dit otaku, ou alors geek (ça correspond mieux que nolife, qui veut presque dire dépendant du jeu vidéo) ...
'Fin ça m'a bien fait marrer, quand même.

Bon ba c'est bien tout ça ^^ Continue, j'attends le prochain chapitre avec impatience ^^
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Donfy dit :
**Te masse le dos

***

Donfy dit (19:14) :
*Je vais bien m'auto-torturer comme un sadique ._.
 
 
Re : [Fan fic]Full Color !
« Répondre #55 le: Juin 01, 2008, 04:25:31 pm »
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Yay, la suite.


« Mais qu’est ce qu’elle fait maman ? »
Traum venait de crier ça à travers le couloir qui menait au laboratoire de Tails, avec toute la haine du monde possible. Zeit s’était échappée avec Schnee en forêt sous ce temps de chien, la petite s’inquiétait ! Elle venait tout juste de se revoir, et voilà que c’est elle qui repart !
« Vous êtes proche l’une de l’autre, c’est déjà bien, non ? Lui dit Rouge, en essayant de la calmer.
- C’est vrai, et Lust l’aide ! Elle tient à ce petit chat, et c’est une Emeraude aussi… Rajouta Wonne, Mookkun sur sa tête.
- J’m’en fiche des cailloux ! Brailla la petite hérissonne, qui bascula tête la première sur l’échidné blanche, qui la rattrapa de justesse.
- Il ne faut pas dire ça tu sais, c’est très important pour la planète. Et ce sont de jolies pierres…
- Tu verrais sur notre planète, y’a des plus jolis bijoux.
- Vrai ?
- Bon les filles, ce n’est pas fini de piailler ! » Gronda Knuckles, qui portait une dizaine de tôle épaisse.
Traum se roula en boule par terre, et on ne vit d’elle que ses pics majoritairement mauve. Puis elle se mit à rouler en grognant vers la sortie, et en effleurant Knux, qui poussa une brève exclamation, et si il n’avait pas eu quelque chose dans les mains, il aurait bien voulu lui donner une correction ! Et c’est comme ça qu’on le remerciait ?
Wonne soupira, et regarda la porte de l’atelier, que Knuckles franchissait. Le renard n’avait pas donné signe de vie depuis le retour des Emeraudes. Car en effet, un petit problème s’était fait voir : le bourgeon n’avait encore pas donné signe d’une éclosion, et cela inquiétait Lust également. C’était surtout pour se calmer les nerfs qu’elle était partie avec Zeit… D’ailleurs, elles reviendraient d’une minute à l’autre avec Schnee, la nuit commençait à tomber. Rouge s’envola alors chez Amy, c’était là que Alix était hébergée. La secrétaire s’était liée d’amitié avec la hérissonne rose, qui lui apprenait la cuisine locale, ce que la jeune femme faisait aussi vis-à-vis de son époque. La chauve souris arriva donc au moment où une odeur de gâteau brûlé se faisait sentir. On entendait Alix hurler :
«  Un extincteur ! Il faut un extincteur, vite, mince !
- Je l’ai ! Criait Amy, alors qu’un bruit sourd raisonnait. Je l’ai plus ! Brailla t’elle alors.
- Qu’est ce qui se passe ici ! » Fit Rouge, en se précipitant dans la cuisine.
 Le four, qui autrefois contenait le résultat de deux heures de travail, était prit par les flammes. Alix l’aspergeait du contenu de l’extincteur, et Amy balançait un seau d’eau dessus, bien vite aidée par Rouge. En quelques minutes, on ne vit plus qu’une masse noirâtre, charbonneuse, dans le corps du four.
« Mon Dieu, c’était juste… Soupira Alix, qui s’assit alors sur un canapé dans le salon.
- Qu’est ce que vous avez essayer de faire ?
- Euh… Un gâteau, mais je crois que j’ai un peu trop mis de chaleur… Mais c’est bizarre, Alix, on a bien dosé ?
- Ah oui, et le gaz était bien pourtant…
- Pourtant ta maison a failli finir comme le gâteau, en miette ! Termina Rouge, en désignant les restes.
- Ce n’est pas notre faute… » Fit Amy, les oreilles basses.
La chauve souris soupira longuement. Un four, ça ne prend pas feu comme ça… Etrange.
« Vous n’avez rien vu de bizarre, ne serait-ce qu’un cour instant ?... Demanda t’elle, avec l’espoir d’avoir quelques indices.
- Il y a eu une étincelle, qui a parcouru tout le four, pendant un bref instant. J’ai pu vite la voir quand j’allai vérifier la température justement… Et paf ! Le feu a prit, d’un coup.
- Oui tu as raison, il y a eu un grésillement ! Rajouta Amy.
- Une étincelle… Amy, ton four est branché quelque part ? »
La hérissonne lui montra une prise, qui passait par derrière les appareils ménagers. En effet, la protection plastique de celle du four avait complètement fondu, et les fils étaient presque visibles, sous cette masse noire, encore bouillonnante.
« Eteint tout les appareils ! Lui conseilla Rouge. Ce n’est pas un court circuit ordinaire ça…
- … Mais le résultat d’un beau piratage qui a failli nous coûter la vie ! Coupa Alix, qui sortit son petit carnet de toujours.
- Tu t’y connais ?
- Oui, j’ai vu des cas semblables chez nous, un pirate s’introduisait sur le réseau électrique, et pour faire simple, s’introduisait dans les appareils qui ne contenaient pas de protection. Quoi de mieux qu’un four. Mais de là à faire tout sauter… Celui qui a fait ça est fort, très fort.
- Eggman serait incapable de faire ça… Murmura la chauve souris, pensive.
- Qui sait, c’est peu être une erreur ? Proposa Amy, qui commençait à balayer un peu.
- Une erreur, sûrement pas. Rouge, Amy, je crois qu’on sait que les Emeraudes sont de retour là.
- « On » ? Fit Rouge, en se tournant vers Alix.
- Oui, des ennemis… Les hommes en noirs ?... Non, impossible, ils n’ont pas pu passer… »
Elles se mirent ensemble pour redonner un aspect positif à la cuisine d’Amy, qui avait triste mine. Alix, qui avait finit son côté, trouva une photo. Amy et une lapine y figuraient.
« Qui est-ce, là ? Demanda t’elle.
- Oh, c’est Cream ! Elle est partie avec sa mère et les Chaotix sur une planète vacances, pas loin d’ici. »
Elle reposa le cadre en évidence, sur une étagère. Finalement, après en avoir fini avec ça, l’horloge afficha neuf heures du soir. Après un petit encas, Rouge retourna finalement à l’atelier de Tails. Il n’y avait pas un bruit. Mais les traces de pas boueuses montraient que Zeit, Lust et le petit robot étaient rentrés. La chauve souris alla donc directement dans les appartements du renard, comme il n’y avait plus de lumière à travers la porte de l’atelier. Elle pouvait déjà entendre des murmures, des incertitudes. On avait retrouvé la dernière Emeraude, le petit chat ?
Elle donna deux petits coups à la porte d’une chambre, là où elle entendait les murmures. On lui autorisa à entrer. Devant elle, Zeit, Lust, Tails et Chris, Schnee sur la table de chevet, en mode veille. Et quelqu’un dans le lit. Rouge étouffa une exclamation en ayant du mal à croire ce que ses yeux lui montraient… Un hybride jaune vif reposait dans le lit. On lui avait pourtant dit que c’était un petit chat, qui venait du monde humain ! Donc, un chat normal !
« Qu’est ce qu’il s’est passé ? Demanda t’elle, à mi-voix.
- Je ne sais pas… Murmura Zeit, les yeux vagues. Le transfert a sûrement agit différemment sur elle… Heureusement, elle est encore vivante. »
La petite chatte faisait presque la taille de Traum. Son pelage avait été séché à la va-vite…
« Elle est restée sous la pluie tout ce temps. » Dit alors Lust, enlevant les mots de la bouche de Rouge, qui affichait une expression horrifiée. Ils avaient tous un air triste, devant ce petit hybride sans nom.
« Il faudra lui apprendre le langage courant, et à marcher aussi… Rajouta Tails, d’un ton qui se voulait neutre.
- Elle qui n’a vécu qu’a quatre pattes, et avec quelques miaulements…
- On arrivera mieux à communiquer aussi, non ?
- Aussi… Et peut être qu’elle sera mieux ? … »
Ils parlaient doucement, sans élever la voix. Ils se posaient milles et une questions… Comment elle allait réagir ? Violemment ? Ou au contraire, allait-elle sombrer dans la folie ?...
Ils se glacèrent tous d’effroi lorsque la petite chatte remua dans les couvertures… Heureusement, seulement pour se tourner. Mais ses moustaches remuèrent aussi, mais anormalement. Avait-elle découvert sa transformation ?
« Quoi qu’il en soit, il faudra la remettre aux autres Emeraudes. Je fais confiance à Motoko, elle saura bien s’en occuper. Et peut être que, justement, le pouvoir des pierres saura un peu l’aider ?... »
La hérissonne couleur soleil commença alors à mettre la petite chatte correctement dans les couvertures, et la souleva, en s’assurant que rien ne dépassait des draps. Elle faisait presque le même poids que Traum…
« Je vais l’amener à Knuckles, c’est lui qui doit aller voir les autres. » Dit-elle, à contre cœur.
L’échidné n’était pas loin, heureusement pour elle. Portant la petite chatte jaune dans ses bras, elle lui demanda donc de l’amener aux autres Emeraudes, en particulier à Motoko, comme elle l’avait vu pour la première fois avec Zeit. Le gardien se pressa donc de lui amener ce drôle de paquet, sans discuter. C’était une Emeraude qu’il tenait, après tout. Ce qu’il était censé protéger, avec l’Emeraude Mère… Il se demandait d’ailleurs où était passé le pouvoir de cette dernière. Pas sur Terre apparemment… Ou peut être sur la planète de Traum ? Tien d’ailleurs, elle était passé où celle là ?

« Ma balle ! Merci beaucoup Sonic, t’es un vrai frère ! »
La petite hérissonne tenait tendrement sa balle de laine, assise sur le bord de la falaise, à côté de Sonic. Le hérisson s’assurait d’ailleurs qu’elle reste en place. Tomber dans l’eau serait dramatique, pour lui qui ne sait pas nager. Mais la petite ne semblait pas avoir peur…
« Chez moi on a une grande mer, c’est la seule d’ailleurs de toute la planète. Mais ça fait quand même la moitié ! Le reste c’est de l’arbre et de la terre. Mais c’est plus grand qu’ici…
- Et comment tu es venue ici déjà ? Ces Rafles, c’est quoi ? Demanda t’il, par curiosité.
- Ce sont des drôles de machines, qui envoient les gens dans d’autres mondes. Enfin, normalement, c’est dans des trous noirs. Mais on dit à la place, que les personnes sont reco… reco… C’est quoi le mot ?
- Reconnaissantes ?
- Nooon ! Surtout pas !
- Reconditionnées, alors ?
- Oui, c’est ça le mot ! Chez nous, on dit juste qu’elles partent de l’autre côté, les gens, ça va plus vite, et la vérité est là. Parce que, où qu’elles aillent, on ne les revoit jamais, de toute façon… Je suis très contente, de revoir ma maman. Et tu sais, ces deux personnes, Lust et Wonne, tu sais ce qu’elles font sur ma planète ?
- Non, je ne sais pas.
- Lust, tu peux bien le deviner, c’est une guerrière ! Elle s’occupe de surveiller sa ville, elle est puissante chez nous ! On habite la ville d’à côté, mais on connaît un peu les exploits des autres. Wonne, je l’ai déjà vu, rapidement, avec Glanze. Elle est plus méthodique. C’est l’amie de Lust. Je l’aime bien, elle est gentille et très douce ! Lust est plus froide, mais elle n’est pas méchante. Je pense qu’elle veut rentrer le plus vite possible, en fait… Tien, je me demande, si on y arrive, on pourrais peut être vous revoir ! Ce serait bien, non ?
- Oui, il faudrait d’abord savoir où se situe votre planète, et avec un vaisseau spatial, ce sera vite fait ! Tails en avait construit un, il y a deux ans, mais il est complètement inutilisable. Comme je le connais, il l’a sûrement réparé avec Chris, maintenant… »
La petite hérissonne avait prit un petit brin d’herbe, et s’amusait avec, le regardait, le faisait tourner dans sa main… Sonic la regardait faire. Il était étonné de voir une si petite hérissonne parler, s’exprimer si aisément. C’est peut être grâce à sa mère, qui a le don des langues. Oui, ça ne pouvait venir que de là. Biologique ou pas, Zeit avait bien élevé Traum, c’était ça l’important, le hérisson bleu en était conscient.
« Mais qu’est ce que vous faites là vous deux ! »
Knuckles se trouvait juste derrière eux, perplexe, les bras croisés. La petite hérissonne se remit alors immédiatement en boule, en se colla le plus possible à Sonic.
« Je vais pas te gronder… Marmonna Knuckles.
- Qu’est ce qu’elle a fait ?
- Oh, rien, ne t’en fais pas. »
Traum grogna alors des choses dans sa langue, que personne heureusement ne traduira.
« Zeit n’est pas souvent avec elle, donc elle râle.
- J’avais vu ça… Mais de la part de sa mère, tout de même… D’ailleurs, je viens d’amener la dernière Emeraude aux autres.
- Vous l’avez retrouvé ?
- Oui, mais le transfert l’a rendu hybride. »
Grand silence. Traum s’était remise à peut près assise, toujours collée à Sonic. Elle avait la mine triste…
« Comment elle s’appelle alors ? Demanda t’elle.
- On ne sait même pas si elle sait parler… Mais tu pourras être sage avec elle ? Vous êtes du même âge, tu pourras t’entendre avec elle, on ne sait jamais. Ça te fera une petite sœur ! »
La petite hérissonne violette regarda alors Knuckles, surprise.
« Tu n’est pas d’accord ?
- … Mmh, ça peut être une bonne idée… Oui, une petite sœur ! Je lui apprendrai les deux langues d’un coup, comme ça elle pourra vous comprendre ! Liebe pourra nous aider, quand on la verra ! »
Elle n’y avait pas pensé à ça ! Si elle s’en occupait d’elle tout de suite, en plus, sa maman sera bien contente ! Et tout ira bien ! Elle se mit à sourire, et attrapa le gardien en le remerciant. Puis elle prit la main de Sonic, celle de l’échidné, et ils allèrent vers l’atelier de Tails, au rythme de la petite.
« Je veux pas retourner voir Amy encore, sa soupe m’a donné mal au cœur ! Je vais camper chez grand frère bricolo, ça ira mieux pour ma santé. »
Ils se mirent à rire, mais déchantèrent lorsque une vive lumière jaillit de l’atelier de leur ami, suivit de l’explosion de toutes les vitres, situés de leur côté. Lust arriva alors vers eux, à vive allure.
« Le bourgeon a éclot, mais on a de la visite ! » Leur cria t’elle, sans prendre la peine d’en rajouter.

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Re : [Fan fic]Full Color !
« Répondre #56 le: Juin 01, 2008, 04:52:56 pm »
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Suspense ... ^^

Que dire, une bonne suite, avec de nouveaux éléments ...
Amy sait pas faire la cuisine ? (en fait je pense que tout le monde savait, mais quand même ...)
Jdois admettre que c'étati bien trouvé la transformation en hybride de la chatte, mais je ne le sens pas pour la suite ...

Je suis content d'avoir pu lire la suite ! Maintenant, au boulot ^^
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Donfy dit :
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Donfy dit (19:14) :
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Re : [Fan fic]Full Color !
« Répondre #57 le: Juin 16, 2008, 04:33:08 pm »
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« Mais vous pouvez pas vous grouiller ?! On a plus de temps là ! »
Trois intelligences artificielles s’afféraient sur le réseau. Que faisaient-elles là, dans un espace si étriqué ? Toutes trois étaient pourtant responsable de l’explosion et de la destruction du design de la cuisine d’Amy.
« Vienna, arrête de jouer à Tetris ! Tu n’en a pas assez de refaire ce jeu ?
- Meh… Seven, fiche moi la paix, j’ai finis mon côté... Blackcomb ?
- Oui… Oui… Voilà, effacé ! Plus rien de notre trace, on peut se casser.
- Non, mon Tetris ! Brailla Vienna. J’en étais au mille neuf cent quatre vingt dixième niveau ! Seven, tu es un monstre ! »
Ces trois intelligences là étaient… Assez spécial. Elles avaient toutes la même apparence, mis à part leurs couleurs. Toutes trois avaient les cheveux longs, de grands yeux. Quoique, de différentes expressions. Vienna paraissait plus jeune, elle avait un air timide, de grands yeux rose, cheveux de la même couleur. Ses vêtements, une brassière et un mini short, étaient roses également, dans différents tons. Seven avait un visage un peu éteint, sa couleur était le bleu marin. Et Blackcomb, le orange fauve. Elle était la plus normale des trois, la plus travailleuse. Dès qu’elle eut fini son office, elle se retourna vers ses camarades.
«  Dites, on doit attendre encore quelques minutes, donc calmez vous un peu. Et si on allait voir le reste du réseau ? Je n’ai jamais vu un espace pareil.
- Ouai… Vienna, tu suis ? Ta connexion laisse à désirer… Tu aurai du te brancher sur le même port que nous.
- Je n’avais pas le temps ! Gémit-elle en les suivant.
- Faut dire, le Tetris… »
Elles cheminèrent alors, de liens en liens, de fenêtres en fenêtres, jusqu'à un serveur sûr. Seven n’arrêtait pas de mettre des bugs dans la route de Vienna, qui n’arrêtait pas de se plaindre, Blackcomb était en avant, sans s’occuper de ses camarades. Elle avait l’habitude, à la longue, depuis leur conception. Toutes trois avaient été créées en même temps, dans le même but. Enfin, dans le même but, jusqu'à ce qu’il soit détourné.
Elles atteignirent le serveur bien vite, sans vraiment savoir où elles étaient. Lorsque Seven passa la barrière, elle sentit de suite le danger. Ses deux camarades se mirent derrière elle… Scanner… Impossible à identifier ?! Mais c’est quoi ça ?
« Une autre IA…
- Tien, bonjour vous ! Vous auriez du frapper, vous m’avez fait peur ! »
La voix venait de nulle part. La barrière défensive devant laquelle était Seven se désactiva, pour les laisser passer… Et elles virent alors un drôle d’intérieur. Oui, pas de doute, c’était l’espace de repos d’une IA, assez originale. Il avait l’apparence d’une chambre ronde, et doux comme de la soie. Les couleurs étaient pâles, et entre une pile de coussin, elles le virent : un petit chat robotique, affalé entre deux polochon.
« Mesdames, bonsoir ! Que faites vous ici ? Je n’avais jamais vu de camarades comme vous sur ce réseau avant…
- Oh, tu ne viens pas d’ici non plus ? S’exclama Vienna, qui se prit le pied de Seven.
- Ah, vous non plus ? Oh, ne vous inquiétez pas, ici personne ne risque de vous embêter. D’où venez vous ?
- De System 32 ! Et toi ? Lui dit Vienna, malgré le nouveau coup de Seven.
- De la Terre. Vous connaissez Zeit, je présume ? »
Blackcomb afficha une fenêtre, la photo de l’hérissonne était affichée.
« Zeitishtrazaaïta Truhchixu, alias Zeit. Chargé des traductions, discours, passages… Beaucoup de paroles. Elle a le don des langues, a un esprit stable, a une fille adoptive, aucun amant. Elle loge dans un vieux bâtiment avec d’autres personnes.
-  Adoptive ? Traum, c’est bien elle dont on parle ?
- Oui, c’est elle. On ne sait pas d’où elle vient, mais une chose est sûre, elle a un caractère bien trempé pour une fille de cet âge. Elle a volé le moteur d’une ancienne Rafle, et par accident, elle a été envoyée sur la planète Mobius, nous sommes sur le réseau de cette planète. Qui es-tu, si tu n’es pas d’ici, tu peux te décrire ?
- Merci pour ces informations, elle me seront précieuses… Murmura le petit chat robot. Je suis Schnee, IA unique, évolution progressive. J’ai un petit bout de temps d’âge, déjà. Et vous ? Vous me semblez bien jeunes, vous trois.
- Je suis Blackcomb. La rose c’est Vienna, la bleu, Seven. IA triple, mais à caractère unique. Pas de programme particulier. Créateur inconnu de nos mémoires.
- Oh, je suis désolé… Ma créatrice se surnomme Lady, pour raison de sécurité. »
Vienna s’était installé dans un coin, et continuait sa partie de Tetris. Seven était assise à côté d’elle, et la regardait. Blackcomb était devant Schnee.
« Etrange apparence, c’est amusant. J’ai un avatar humain, mais je ne l’utilise presque jamais. »
Schnee avait l’apparence ici d’un drôle de chat, mais sans membres. Ses pattes étaient des boules, avec les doigts, son corps félin. Son corps était bleu, comme sa carcasse terrestre. Il avait trois yeux également.
« Je trouve ça amusant moi, d’être un chat. D’ailleurs, ça fait bien longtemps qu’on n’aura pas changé nos avatars. Mais bon, on est bien comme ça, pas vrai les filles ?
- Oui ! Affirma Vienna, en jouant. Seven opina.
- Et comme on ne va pas souvent sur le réseau… On reste dans une clé de stockage, en fait. C’est dur, il n’y a pas d’espace pour jouer, comme on le fait là… Enfin, on fait avec ce qu’on a.
- Un jour je la lui ferai exploser des mains… Marmonna sombrement Seven.
- A qui ? Demanda Schnee.
- A ceux qui nous on mit là… C’est un vrai cauchemar… Et on n’est pas les seules !
- Oui, il y en a une autre qui a réussi à s’échapper… Oh ma belle, quand la reverrais-je…
- Elle s’appelle comment ?
- Chroma, mais son nom de code est 5701. Donc on la reconnaît à cela… Si tu la vois dans les parages, préviens moi s’il te plait, on veut vraiment la revoir… »
Blackcomb semblait triste, vraiment triste. La pauvre avait l’air de vraiment aimer cette Chroma.
« Tu n’aurais pas une idée de son avatar ? Demanda Schnee, histoire de récupérer des informations.
- Elle a un kimono blanc, avec une ceinture bleue. Il y a une étoile sur la partie gauche. Pas de chaussure. Des cheveux bleus, parfois attachés… Et elle a des lunettes orange, pour booster sa perception des données. Elle est très, très organisée. Je n’aimerais pas être son ennemi. Elle a vraiment de la chance… Un jour, elle nous sauvera de la tyrannie des ennemis !
- Ouai Chroma va nous sauver ! Rajouta Vienna, qui perdit le fil de son jeu un bref instant.
- Chroma est ce qu’il y a de mieux en technologie intelligente, expliqua Seven. Elle a tout de l’être humain… L’esprit… La façon de penser… De voir les choses… Elle nous surpasse, mais ne s’est jamais sentie supérieure. Elle est… Parfaite. »
Grand silence. Schnee roula vers Blackcomb, assise non loin de lui. Il se mit sur ses genoux, ronronnant.
« Vous m’avez l’air sympathique, même si vous êtes au camp ennemi, d’une certaine manière. Je peux vous aider à sortir. Ça vous irai, un corps d’emprunt ? Dans l’heure, je peux trouver une console, n’importe quoi pour vous stocker. Un espace assez grand, à vous, et à vos camarades. Je ne supporte pas qu’on me laisse enfermé. Je vais vous aider !
- Tu ferais ça pour nous ? Oh que tu es mignon ! Fit Vienna, en le serrant dans ses bras.
- Je t’envois le nombre d’individu de la Festung. Les intelligences artificielles de notre genre, je veux dire.
- Je télécharge… Oh, ça fait un bon paquet ! Vous pourriez me réserver une place sur le réseau, pour les laisser passer d’un coup ? Demanda Schnee, en rangeant le dossier dans ses fichiers prioritaires.
- Bien sûr. On te fait confiance, Schnee, dit Seven, d’un ton solennel.
- Merci, je vais vous aidez. Je laisse cet espace à disposition. Rendez-vous ici, d’ici quarante huit heures. J’aurai trouvé d’ici là un espace bien coupé du réseau, j’ai ma petite idée… »
Et sans même prévenir, il se débrancha. Son corps reposait sur la table de chevet de l’Emeraude jaune, apportée aux restes des adolescents. Le robot se hâta d’activer ses réacteurs, et les poussa à fond, vers un vieux lieu de sa connaissance. Ça ne faisait que peu de temps qu’il était là, mais il avait pris garde de télécharger plusieurs cartes… Dont une du docteur, qu’il avait savamment subtilisé. D’arbre en arbre, il passa, agilement, évitant chaque branche, sans se soucier de l’état de l’atelier du renard, assez déplorable. Il faisait jour, le soleil était resplendissant. Il avait mit un petit temps avant de se remettre en route ! Il ne savait pas encore pourquoi, mais il cherchait.
Il arriva au dessus d’un grand cratère, autour duquel des débris de ferraille semblaient vouloir prendre racine. Une ancienne base du docteur. Mais ce qu’on ne savait pas, c’est que l’intérieur était encore intact… Il rentra par une bouche d’évacuation rouillée, et en s’aidant du système de carte, circula dans l’aération rapidement, jusqu'à tomber dans une petite salle noire. Pas une lumière ne sortait, il dut allumer une torche, sur le haut de sa tête.
L’endroit était lugubre… Un rat se sauva, en voyant cet être de métal sortit de nulle part. Puis Schnee trouva les commandes pour l’allumage de cet immense écran, devant lui. Par sans fil, il l’activa. Deux, trois minutes… Que c’était long ! Enfin, il s’alluma. Système d’exploitation rudimentaire, mais ça suffira amplement pour stocker quelques IA. Rien de bien méchant. Il vérifia l’espace… Parfait ! Blackcomb sera contente de voir ça. Il se connecta… Oui, système rudimentaire, mais d’un espace fou ! Son avatar apparaissait en une qualité surprenante même. Tout les dossiers de la machines avaient du être effacés. Oui, ça sera parfait ! Et quel magnifique espace, les vieilles machines sont les meilleurs, les plus lentes, soit, mais les meilleurs ! Il se dépêcha d’envoyer un message à Blackcomb, qui ravie, se hâta à son tour de venir.
« Tu disais quarante huit heures, mais tu as bien fait vite ! … Plaisanta t’elle, en regardant autour d’elle. Seven lu dans ses pensées.
- Mais quel espace… Quel réseau… C’est magnifique… Je me croirais dans mon espace natal.
- C’est beau… Fit Vienna, sa partie de Tetris enfin sur une longue pause.
- Je suis vraiment content que ça vous plaise ! Fit Schnee en souriant.
- Je préviens les autres. Un conseil, met une barrière défensive, ils ne savent pas encore qui tu es… En tout cas, grâce à toi, on aura affaiblis les ennemis ! Tu te rends compte, rien que grâce à nous ! »
Le petit robot activa cette barrière, et recula son corps de la console. Qui sait, des étincelles sont si vite venues. Et voilà que le ballet commence…
L’espace, bleu, vira au orange : connexion saturée. Et pourtant, ça passait… On voyait plusieurs fenêtre de téléchargement, ici et là apparaître, et des avatars se mettrent en place pour la plupart. Des humanoïdes, des animaux, des amas de pixels… Il y avait vraiment de tout ! Déjà, une cinquantaine d’individus étaient sur place, en quelques secondes. Et parmi eux, un géant… Lorsqu’ils furent tous enregistré sur le disque dur, ils se mirent à faire le tour de l’endroit, en remerciant Schnee chaleureusement en lui offrant plusieurs informations, des vidéos, des packs destinées à faire soi même un virus… Plein de petites choses utiles. Et ce géant de données fit un simple geste, et le brouhaha cessa immédiatement.
« Jeune intelligence artificielle, je me nomme Chiron. Anti-virus de profession. Tu as fais là un travail merveilleux pour nous tous : tu nous a libéré de la tyrannie des humains noirs. Pour te remercier, je te donne tout ce que j’ai à leur sujet… Attention, le fichier est gros. Mon avatar n’est même pas encore chargé… Seven, aide moi. »
L’IA bleue alla vers lui, et l’aida à télécharger son apparence réseau, qui avait du mal à venir, du fait de la connexion. Enfin, Schnee vit alors devant lui un homme, un grand homme de deux mètres au moins, avec un képi bleu, et habillé d’un uniforme militaire du siècle dernier.
« Voilà, merci Seven. Je disais, nous sommes un groupe d’intelligence artificielle, toutes créées d’un monde ou d’un autre. Et ce passé nous a été retiré par les hommes en noirs. Regarde, le fichier… Les noirs ne sont que les larbins du lot. Il y en a d’autre, des blancs cette fois, de la même carrure, mais ils paraissent plus jeunes… Vois-tu ? »
Schnee voyait, en effet. D’étranges hommes habillés de blanc, montant dans une limousine noir charbon…
« Ce sont eux les responsables de notre malheur à tous. Aux êtres de chair et de sang, et nous. Tu as pu nous libérer tous en quelques heures, les défenses ennemis ont alors faiblis, surtout en mon absence, sans me venter. Laisse moi t’expliquer… Je suis le plus vieux pris, il est de mon devoir de raconter. Pas vrai, Blackcomb, Seven, Vienna ?
- Oui, pas envie de raconter… marmonna Seven, en se mettant assise sur un pouf qui venait de se matérialiser. Et immédiatement, une salle se forma entre eux. Des murs aux couleurs douces apparurent, la lumière tamisée… Les intelligences artificielles s’installaient ici et là, autour de Chiron et de Schnee. Les triplées n’étaient pas loin, aussi. Tous étaient attentifs, car tout le monde aimait les histoires de l’anti-virus, qui en effet, fut le premier élément pris lors de la guerre de Système 32.
« Voilà maintenant des années et des années que les ennemis me retiennent. Comme beaucoup, je suis censé avoir perdu ma capacité à penser, mais ce n’est pas le cas. Ils nous ôtent notre « âme », nous ne devenons que du résidu de données bon à rien. Mais seuls nos souvenirs se sont fait avoir… A tout jamais. Mais nous nous en passons petit à petit, on se construit un nouvel avenir, chacun de son côté. Nous sommes chargés de plusieurs choses : surveillance, attaque, détention, punition. La dernière catégorie, on les surnomme les irrécupérables. Car justement, ils sont irrécupérables, et c’est bien contre leur volonté… Ce sont des IA ultra perfectionné en matière de guerre, et savent tout ce que les humains peuvent faire pour soutirer des moyens, ou simplement pour une punition à donner… Vienna, ne te caches pas, tu m’avais promis que tu surmonterais. Oui Schnee, sache que je suis le seul à savoir l’identité de chaque créateur de chaque intelligence ici… Je servais à la surveillance, à la défense, donc je voyais qui passait et qui sortais. Donc ces triplées là … J’ai assisté à la mort de leur créateur. Enfin, créatrice plutôt. »
Vienna sanglotait silencieusement, Blackcomb la consolait sans dire mots. Seven avait les yeux fermés, et ne semblait rien montrer.
« J’ai eu donc la lourde charge, de dire à qui était chaque créateur, souvent tué dans l’immédiat. Les irrécupérables attente à leurs jours très rapidement, il est facile de retrouver des vidéos… Oui, du suicide, humainement parlant. Schnee, si tu voyais ce qu’il se passait entre les murs de leur base… Des hybrides, surtout sont retenus, il n’y a pas beaucoup d’humain sur place, surtout des voyageurs… Captures, tortures… Cette guerre dure depuis très longtemps déjà. Et personne dans les IA ne sait pourquoi elle a commencé… Peut être ma collège Chroma, qui s’occupait des attaques… Mais elle est partie, loin, dans le réseau universel… Elle a traversé la barrière temporelle… Et qui sait, nous ne la reverrons peut être jamais. Nous étions stocké pour la plupart dans une station spatiale, nous n’avions pas ce problème. Tu sais ce qu’ont fait les triplées. J’en suis sincèrement désolé… Heureusement, ce n’était qu’une explosion simple, sans incendie.
- Je comprends parfaitement, ne vous inquiétez pas.
- Merci Schnee. Tu as presque la même trace que Chroma, c’est amusant, tu serais comme son frère… Seven, pas vrai que tu as ressentit la même chose ? Oui, je le sais… Bon, assez de bavardage. Mes amis, construisons une cité ici, dans cet espace, où nous pourrons vivre en paix ! Plus de soumission, plus rien ne nous embêtera ! »
Ils l’acclamèrent haut et fort, le réseau redevint normal. Des programmes de constructions fleurissaient ici et là comme par magie, les groupes s’organisaient…
« Je te remercie encore Schnee, murmura Chiron. Et j’ai un petit quelque chose qui pourrais intéresser la traductrice, Zeit, qui est sur cette planète… Tien, prend.
- Oh … Une vidéo ? Des plans ? Qu’est ce que c’est que cette machine là… Oh je crois connaître… Une… Ra… Rafle ? Rafle !?
- Oui, c’est cela. Voici les plans d’une Rafle de dernière génération… Terrifiant. Mais sa source d’énergie n’est pas cybernétisé, on ne sait toujours pas ce que c’est pour le moment… Mais les anciennes, c’était des sortes de boules lumineuses… Oui la petite Traum en a pris une. Elle l’a sûrement confondu pour un jouet. Blackcomb te l’a dit, déjà. »
Schnee regardait pensivement les vidéos, une par une… Puis il tomba sur des caméras, qui devaient être dans des cellules. On y voyait des hybrides, et même un plante…
« Je croyais que cet espèce était éteinte !
- Non, il en reste encore sur Système 32. Voici la preuve, ici une plante du genre mâle… Dans une autre cellule, une femelle. Drôle de couleur d’ailleurs, je ne savais pas qu’il existait des plantes noires. Mais ces deux là sont les seuls, le reste est dans des coins plus spécialisés, sans technologie par contre. Donc sans notre présence, malheureusement… »
Il poussa un long soupir. Schnee le regarda à nouveau. Il ressemblait vraiment à ce vieux français là, il ne savait plus le nom, pendant une des guerres mondiales… Il aura intérêt à faire une mise à jour, il commençait à ne plus retrouver ses fichiers archivés. Il leur souhaita bonne chance, et se déconnecta de la console.
C’est tellement étrange, et dire que toute une population s’activait là, et on n’y voyait rien ! … Il alluma ses réacteurs, et retourna vers le QG des Emeraudes : l’auberge.
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Re : [Fan fic]Full Color !
« Répondre #58 le: Juin 16, 2008, 04:34:54 pm »
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Scusez pour le doublepost, pas de place sur l'autre XDDDDDDDDDD

Manu se trouvait assis sur un bon fauteuil, au milieu d’une pièce totalement inconnu. Habillé tout de noir, il regardait, de droite à gauche… Et soudain, une grande femme de couleur de peau noire, aux lunettes de la même couleur bien classe apparu devant lui, sur un autre fauteuil. Sans même attendre une réaction, elle sortit une petite boite, avec deux sortes de comprimés : un rouge et un bleu.
« Vois-tu ces pilules, Manu ? Dit-elle d’une voix suave. L’une renferme la Vérité, l’autre te renverra dans ton bon chez toi… Tu ne te souviendras plus de rien, tu retourneras à tes casses… Mais la vérité sur cette affaire n’est pas mal non plus. Que choisis-tu ? »
La réalité était bien plus différente. Manu, affalé sur le canapé, son vieux jean de tous les jours avec son tee shirt déchiré, et Mitsy sur lui, l’écrasant dans les règles de l’art.
« Alors, t’es sourd ou quoi ? Le Smarties bleu, ou le rouge ? Tachant  que l’un renferme du poivre, et l’autre du chocolat ! Alors ?! Répond au lieu de pioncer ! »
Elle sautilla sur lui, violemment, jusqu'à ce qu’il se décide. Il pris la bleue. Après tout, la rouge, ça ne pouvait être que le poivre…
« Amatrice, tu t’es… »
Il venait d’avaler le bonbon, et déchanta. Il fit de grands, grands yeux, la gamine s’écarta, pris de l’élan et sauta sur lui… Et voilà que le jeune homme se mit à brailler en courant vers le robinet le plus proche, Mitsy en train de crier de joie… Dans un autre coin, Polo essayait sa guitare, que Chris avait modifiée… Bon son ça ! Il était ravi. Il jouait, tranquillement un petit air. Léon était en train de bricoler un télescope, entre tout ce beau monde. L’espagnol lui donnait parfois un coup de main pour une vis ou un outil, le fils de Chris était passionné par les étoiles. Et on avait prévu un ciel dégagé le soir, il ne voulait pas rater ça. Ce n’était peut être pas les mêmes astres, mais il se débrouillerait. Sa mère serait fière de lui.
La jeune fille aux cheveux violet et celle aux cheveux blancs étaient toujours devant la grande fenêtre, en train d’observer la pluie.
« Alors, raconte moi au moins le plus récent. Tien, d’abords, comment tu es restée jeune.
- C’est grâce à un comprimé, un prototype, qui renfermait une molécule nouvelle qui était censé ralentir le vieillissement et rallonger l’espérance de vie. On m’a donné ça un beau jour, quand ils ont su mes origines. D’ici quelques années, les gens pourront vivre jusqu'à deux cents ans peut être, sans perdre leurs jeunesses pour la plupart. Qui sait, si la cyber-technologie avance encore…
- Donc tu as encore un bout de chemin à faire dans la vie ! C’est bien, on a besoin de personne comme toi, des gens intelligents…
- Oh ne dis pas ça Motoko, il y en a des meilleurs…
- Fait pas ta modeste ! Allons, raconte moi comment tu t’es trouvé avec ces deux riches.
- Simple foyer… Piratage du cyber-cerveau aussi. Leur fille me ressemblait un peu, donc j’ai effacé la mort de cette dernière de leur mémoire. Les pauvres avaient perdus leur raison de vivre, je les ai un peu aidé, même si c’est immoral d’enlever le souvenir d’une enfant… Je me suis casé comme ça donc. Ils m’appelaient par mon pseudonyme actuel.
- Et ton vrai prénom, est ?... »
La jeune fille prit son inspiration.
« Marilyn. Mon vrai prénom est Marilyn. Il se rapproche un peu d’une de mes anciens, mais c’est ça, mon prénom, Marilyn. T’as raison Motoko, plus de surveillance aux baskets… Je peux me libérer ici. »
La jeune fille aux cheveux blancs l’applaudit un bref instant, en lui souriant.
« Tu vois, c’était pas dur ! Viens, on va le dire aux autres ! »
Elles allèrent dans le salon, Manu était retourné sur son canapé, Mitsy toujours accroché sur lui, il tenait dans sa bouche une paille avec une boisson.
« Les gars, on a une nouvelle à vous annoncer ! »
Ils se tournèrent tous vers elles.
« C’est toi qui a provoqué la troisième crise pétrolière en pétant dans un réservoir arabe ? Demanda Manu, en se prenant un éclair de la part de tout le monde.
- Non, une autre annonce ! Vas-y…
- Voilà, je vais vous demandez une petite faveur, vous pourriez m’appeler par mon vrai prénom ?
- « Personne » ? Proposa Manu, en se reprenant une valse d’éclair.
- Non, Marilyn. Voici mon prénom. Marilyn. D’accord ?...
- C’est un joli prénom ! Fit Léon, en se désintéressant de son affaire un bref instant.
- Oui, un très joli. Rajouta Polo, en arrêtant de gratter.
- Eh beh ce n’est pas trop tôt ! Marmonna Mitsy, en envoyant le Smarties au chocolat à Marilyn. Tiens, cadeau, le prochain c’est si tu te marie avec Manu, je t’offrirai la pièce montée.
- Comment ?! S’exclamèrent les concernés d’une même voix.
- Mais non je plaisante, Manu il va se marier avec Motoko quand il sera plus grand ! Hein que tu l’aime, Manu ?
- N’importe quoi !
- Il parle la nuit… Chuchota Léon à Marilyn, qui affirma de la tête.
- Oh, espèce de traître !
- Mais quoi ?
- Taisez vous, on frappe à la porte ! » Ordonna Polo fermement.
En effet, on venait de frapper. Knuckles, qui leur apportait un bien étrange paquet…
« Mettez-la en lieu sûr, et pas de boucan, sinon ça va chauffer ! » Siffla t’il à Manu.
Motoko pris cette étrange personne, et mit quelques secondes à voir…
« Bon, je vais aller voir où est passé Traum, à plus… »


« C’est quoi ?
- Une hybride ?
- Ouai, une chatte jaune…
- Le petit !
- LA petite.
- Oui c’est bien elle !
- On en fait quoi ?
- La mettre au lit pour le moment. Polo ?
- J’y vais, señorita.
- Merci. »
L’espagnol emporta la petite chatte jaune à l’étage, dans la chambre de Motoko. A ce qu’il savait, le chaton la connaissait mieux. Il redescendit les marches, souplement, sans faire de bruit.
« Bon, pour monter dans sa chambre, maintenant, ce sera un contrôle du chaos, jusqu'à ce qu’elle se réveille. Je ne veux pas entendre un bruit. Ordonna Motoko.
- Tu devrais aller la voir… Oh, mais il est quel heure ? Manu ? Demanda Marilyn, en regardant le jeune homme.
- Oh, tard, tard… Bon les gamins, au plumard, c’est l’heure des grands ! Et pas de bruits sinon ça va… Euh vous me comprenez. Allez, zou ! … Rho et zut, Polo accompagne les !
- Ok señor. »
Et il utilisa un chaos contrôle qui emporta Léon et Mitsy dans leurs chambres.
« Bon, la petite là va rester avec vous deux, commença Manu. Après tout, vous êtes les plus vieilles et les plus responsables, et vous êtes des filles… Ce truc ne sait pas marcher, ni parler la langue courante, faudra lui apprendre… Enfin j’en sais rien…
- Ce sera la surprise, continua Marilyn sur cette lancée, on ne sait pas comment elle va réagir.
- La pauvre Zeit, qui a du voir ça…
- Bah. Allez, on devrait aller se coucher… Il est bien tard en effet, et je suis crevé. Bonne nuit les filles. »
Et il disparu sans dire un autre mot. Ne restait plus que Motoko et Marilyn, sur le canapé.
« Bon, on y va ? Ils ont du la mettre dans ma chambre, je pense. Tu vas faire quoi ?
- Suivre le mouvement, dit la fille aux cheveux violet en se levant. Bonne nuit Motoko, la nuit porte conseil, on verra bien au lever du jour… »
Et elle disparu à son tour. Ne restait plus que la jeune fille aux cheveux blancs. Dormir, elle ? N’importe quoi. Elle se leva, et alla à la fenêtre, là où elle avait discuté avec Marilyn. Elle regardait le ciel, pensive… Lorsqu’elle vit une ombre étrange à travers les nuages. Quelque chose de pas très grand, mais de très dangereux… Oui, elle le sentait ! L’ovni tourna, plusieurs fois sur lui-même, et disparu à nouveau dans une couche nuageuse… Curieuse, Motoko enfila un imperméable, et sortit dehors, dans le froid et la pluie, à la poursuite de cet engin…


Grande suite pour une fois, je pense XD
* Capita fait un bisou à Hunter qui est le dernier à suivre XDDDDD
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Re : [Fan fic]Full Color !
« Répondre #59 le: Juin 16, 2008, 05:45:10 pm »
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*Hunter rougit ... On dirait Knux, maintenant ! :p*

Nooooooooooooooooooooooooooooooooooon, Motoko, faut pas sortir ! xD

Une suite ... Longue oO

Du nouveau, bien pensé l'idée des intelligences artificielles ^^ Mais d'où tu sors ça ? *Remballe son histoire sur l'IA dans Halo ...*

Bon, ba c'est cool tout ça, ya toujours quelques erreurs ('ttention pour le brevet ...) Mais c'est pas méchant.

Deux-trois trucs qui m'ont fait marrer :


Citation
Schnee le regarda à nouveau. Il ressemblait vraiment à ce vieux français là, il ne savait plus le nom, pendant une des guerres mondiales…

On se demande qui :p


Citation
C’est toi qui a provoqué la troisième crise pétrolière en pétant dans un réservoir arabe ? Demanda Manu, en se prenant un éclair de la part de tout le monde.


Enorme le Manu xD

Allez, tu t'en sors toujours aussi bien, mais concentre-toi sur le brevet. Je pense que les lecteurs peuvent attendre (en tout cas, moi, oui) Mais bon, c'est pas trop dur, quand même ... (le brevet ^^)



Edit : Ah oui, au fait, jte rends ton bisou *Rougit*

Non en fait, c'était juste pour dire qu'un espagnol se doit de gratter tout le temps :p (prouvé ! ben quoi, me regardez pas ! *range sa gratte*)
« Dernière édition: Juin 16, 2008, 05:47:01 pm par Hunter the Dark Echidna »
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Citation
Donfy dit :
**Te masse le dos

***

Donfy dit (19:14) :
*Je vais bien m'auto-torturer comme un sadique ._.
 
 
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