Comme disaient les Gorillaz:
IT'S COMING UP
IT'S COMING UP
IT'S COMING UP
IT'S HERE (Dare actually)
Kuamy-Khan et Loki, se retrouvant après des années
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Illustration par ADT (Pas de deviant)
Ignition-Jamais...Jamais Inari n’avait imaginé...
La lapine se collait à la vitre de l’Ark et regardait la planète maintenant morcelée par l’action du docteur Eggman. Mobius n’était plus la planète unie qui errait dans un système solaire lointain, mais elle était totalement disloquée et désassemblée, ses continents s’étaient détachés du noyau de Magma incandescent au centre de la planète pour graviter autour de lui, tous les continents s’étaient détachés et flottaient dans l’espace autour du centre, stabilisées dans les airs alors que de l’eau tombait de la mer pour s’écraser sur l’incandescence du noyau.
Mobius était en morceaux. Littéralement. Au sommet de la planète un monstre colossal était apparu et, poussa un hurlement sinistre, il fit sourire Inari.
-Comme Mobius est devenue belle...
-Ne faites plus un geste !
Des militaires venaient de débarquer de toutes les issues, pointant leurs armes sur la lapine qui se retourna vers les humains, un large sourire aux lèvres, la joie débordait de ses yeux, elle montra la baie vitrée du doigt aux soldats armés jusqu’au dents qui la pointaient de leur fusils mitrailleurs
-Vous avez vu ! Inari est tellement heureuse ! Le rêve du docteur est en train de se réaliser !
-Les mains sur la tête et collez vous à la vitre !
La jeune lapine mauve était vêtue en tout et pour tout d’une combinaison rouge moulante qui la couvrait des pieds a la nuque, en passant par les mains elle portait un logo représentant le docteur moustachu à lunette, signe de son appartenance manifeste à l’Eggman Army, elle avait les cheveux verts et ses yeux pétillaient de joie de vivre.
-Ce n’est pas le moment de se battre ! C’est le moment de danser ! De se réjouir ! Le docteur a réussi !
-MAINS SUR LA TÊTE ! Fit le chef de l’escouade qui commençait a perdre patience.
Inari commença a faire la grimace alors que les soldats du GUN ne semblaient pas prompt à se réjouir de la victoire d’Eggman. Etaient ils donc incapable de fair play ? Elle savait reconnaître quand quelqu’un jouait bien, mais il s’avérait que personne d’autre qu’Eggman ne jouait bien à ce jeu, alors forcement, ils étaient jaloux.
-Repos, laissez moi faire.
-Mon colonel...
Un homme à l’allure sombre avec une barbe de trois jours et le nez cassé s’approcha, il portait un casque et un gilet militaire il s’arrêta à distance respective d’Inari et ouvrit la conversation
-Je suis le colonel Reik Simmons du GUN. Dites moi ce que trafique Eggman, que veux t’il ?
-Le docteur va créer un monde parfait ! Mais vous les méchants vous n’arrêtez pas de l’en empêcher parce que vous pouvez pas vous empêcher de vous faire la guerre !
-Un monde parfait ? Rétorqua Simmons dans un rictus, sous la tyrannie de l’Eggman Empire ? Je crois que la situation est plus complexe que ça.
-Non elle ne l’est pas ! Rugit la lapine en bombant le torse. Depuis qu’Inari est toute petite, vous l’avez toujours traitée comme une enfant ! Comme une folle ! Comme si elle ne pouvait rien comprendre alors que tout est simple ! Mais Inari comprend a présent ! Elle comprend tout !
-Taisez vous espèce d’idiote !
-Non !
Des gerbes de flammes vertes brûlèrent soudainement sur les épaules jusqu’aux mains de la lapine alors que celles ci dansaient et léchaient l’air.
-Inari en a assez d’entendre vos mensonges !
-Vous aurez tous le temps de les entendre dans une cellule. Nous vous emmenons avec nous. Vous êtes cernée, même si vous réussissez à faire tomber quelques hommes, vous ne pouvez pas lutter contre nous. Agent spécial Inari de l’Eggman Army.
La lapine eut un rire espiègle et répliqua tranquillement en collant son dos a la vitre. Inari, jeune lapine abandonnée de tous et qui avait développé un intéressant pouvoir de pyrokinésie chimique, elle avait été recrutée par l’Eggman Army et servait à présent le docteur comme une fille aimante servirait son propre père. Elle avait une santé mentale fragile, et elle était prête à tout pour arriver aux fins d’Eggman et croyait en son utopie sous l’Empire, car il était le seul à avoir pu voir son potentiel.
-Vous êtes bêtes ! Vous êtes tous bêtes ! Le docteur n’abandonnera jamais Inari !
-Venez avec nous sans opposer de résistance !
Pour toute réponse Inari tira la langue et appuya sur un bouton de sa combinaison alors qu’elle disparaissait dans un flash affichant un hologramme fantomatique du symbole de l’Eggman Army alors que les soldats faisaient feu, les balles ricochant contres les vitres blindées sans atteindre leur cibles.
Reik Simmons contempla Mobius. Ils étaient sur l’Ark, bloqué de toute liaison avec le QG, aucun moyen de rentrer sur terre et aucun vaisseau ne pouvant venir les chercher. On dirait bien que dans un sens, Eggman avait gagné la partie pour le moment. Contemplant la créature géante au sommet du monde, Simmons allait ordonner de charger le canon de la station spatiale et de faire feu quand celle ci se mit soudainement à se désagréger avant disparaître dans une fumée violette...
Ah...Inutiles jusqu’au bout.
Tout était noir. Plongé dans l’obscurité, seulement le souffle du vent dans ses cheveux et la chaleur qui balayait son front...En réalité elle se sentait partir, partir au loin malgré qu’elle veuille rester à tout prix sur cette planète qui l’avait vu naître...Mais...Mais elle se sentait aller vers des cieux plus agréables. Une seconde. Non, il y a quelque chose de pas logique.
Alors qu’elle chutait dans les airs elle se rétablit et soudainement le sol apparut sous ses pieds dans les ténèbres, un sol de dalles carrées noires et blanches, taillé comme un échiquier, un gigantesque échiquier. Elle peut voir toutes les pièces blanches et toutes les pièces noires interagir entre elles, alors qu’elle avance sur le plateau de jeu. Chaque coup est donné par une main invisible qui sort des ténèbres et saisit les pièces, celle qui te bouge est douce mais ferme, l’autre a l’air crochue et noire. Car tu es une pièce sur ce grand jeu, un simple pion parmi tant d’autre manipulé dans le grand jeu du destin. Au loin devant toi tu vois le cavalier ennemi renverser le cavalier blanc alors que le roi noir reste élégamment protégé derrière un mur de pièces, bien à l’abri entre ses pions et ses tours. Tu peux le voir, mais tu ne peux rien faire, il ne semble plus bouger, inerte, comme mort a travers ses propres murs.
C’est un jeu d’échec aux règles étranges, à l’arène distordue où les pièces changent sans cesse de couleur et disparaissent pour réapparaître dans le camps de l’adversaire. Même si les autres pièces varient, elle, demeure droite, et blanche comme la neige. Alors qu’elle s’approche des lignes ennemies le plateau de jeu est de plus en plus irrégulier, des montagnes de cases se créent, mais hardie elle ne sent plus ses mains et escalade comme si des ailes lui étaient poussés dans le dos. Elle arrive alors jusqu’à la forteresse du roi noir, mais ne peux pas passer a travers les pions, qui soudaient de changent en barreaux. Elle tente de l’atteindre, de le griffer de ses mains c’est alors qu’elle le remarque.
Le roi noir pleure.
Alors tu deviens noire.
Et derrière toi le fou blanc avance et déjà tu ressent ses litanies jusqu’au plus profond de ton être alors qu’il te percute.
Kanna se réveille en sursaut à l’arrière d’un camion, repoussant la forme qui s’était assise sur elle et qui se cramponna à son oreille pour la retirer vers lui.
-Arrête de remuer comme ça !
Cria la personne alors qu’elle rapprochait son visage du sien d’une façon un peu trop famillière. Elle le regarda dans les yeux, c’était un mobien tout comme elle, mais ses yeux parcourus de veines étaient exorbités, son regard allaient de sa tête a ses oreilles alors qu’il passait sa mains dans ses cheveux. Sa peau était miteuse et tombait en pelures à certains endroits, en d’autres il en était presque dépourvu. Ses mains aux ongles rongés passaient sur la tête et les bras de Kanna tout en essayant d’en arracher des touffes pour les coller sur son pelage mité.
-T’as...Une belle fourrure ! Laisse moi la caresser !
-Lâche moi !
Cria t’elle alors que le mobien écureuil se prenait une droite magistrale et volait à l’autre bout du camion pour s’écraser sur un tas de caisses loin de la Lynx. Mais bien qu’elle l’aurait sûrement voulu, ce n’était pas elle qui avait assené un coup aussi dévastateur au mobien, mais un tatou à la carapace jaune à qui il manquait un oeil, saisissant la main de Kanna il l’aida à se relever.
-Ca va miss ? J’était sensé veiller sur toi mais je me suis endormi.
Le tatou semblait être un grand blessé, il portait de nombreux bandages sur son torse, et un de ses yeux était crevé. Il avait l’air d’avoir sacrément bourlingué au cour de sa vie malgré son jeune âge.
-On t’a trouvé inconsciente dans le désert, tu as eu de la chance de tomber sur n...
-BOOOUM !
Le tatou boxeur soupira alors que l’écureuil se relevait comme de rien n’était et avait attrapé en hurlant le couvercle en bois d’une caisse et bondissait vers son assaillant pour l’éclater sur sa tête. Bruiser se contenta d’un premier coup de poing pour briser le couvercle en deux avant d’assener un uppercut en plein menton à l’écureuil qui fut envoyé bouler, mais revint avec la même hargne comme si il ne ressentait aucune douleur, cette fois le Tatou le plaqua au sol, utilisa le col de sa propre veste pour l’étrangler et abattit son poing en plein sur son nez.
-BOUM ! BOUM ! BOUM ! Ponctuait l’écureuil à chacun des coups
-Putain ta gueule !
Cria Bruiser alors qu’il le passait à tabac. Devant un tel déchaînement de violence l’écureuil se tordait dans tous les sens en poussant des cris de douleur. Cela ne l’empechait néanmoins pas d’essayer de mordre le poing du tatou. Kanna recula de la scène du combat pour arriver près de la porte menant au siège conducteur dont la visière s’ouvrit pour laisser voir les yeux d’un Armadillio peu ravi qui la firent sursauter.
-Vos gueules à l’arrière bordel !
-Jvoudrais bien t’y voir ! Nitro a complètement pété les plombs !
Alors qu’il ponctuait sa phrase l’écureuil le griffa au visage et se dégagea dans un rire hystérique. Il se mit a regarder a droite comme a gauche, comme une véritable pile électrique. Il avait l’air fou, décharné, malade, et pourtant il avait une rapidité instinctive démentielle. Contre toute attente, il se jeta brusquement contre un mur et se mit a frapper sa tête contre celui ci de toutes ses forces.
-BOUM ! BOUM ! BOUM ! Boum ! boum...Bou...
L’écureuil finit par tomber lui même en arrière avec le front en sang, Bruiser soupira.
-Depuis les tremblements de terre il à déraillé, si c’était déjà possible…
-Qu’est ce qui lui arrive ? Demanda Kanna, complètement perdue.
-Nitro était un pote avec qui je travaillais, il était timbré, mais si on savait bien le prendre, il pouvait se révéler sympa. Je sais pas trop ce qui lui est arrivé mais crois moi il était déjà sacrément syphonné du bocal avant que je le rencontre, c’était quand…
Bruiser marqua une pause, il ne rassurerais sûrement pas Kanna en lui disant qu’ils l’avaient rencontré alors qu’il avait mis a sac une supérette a lui tout seul.
-Bref, d’après ce que j’ai compris de l’histoire, il a été frappé par la foudre. Et depuis il entend des voix et se prend pour Jeanne d’Arc ou quelque chose comme ça...
Kanna commençait à reprendre un peu confiance en elle même quand elle remarqua le contenu des boites sur lesquelles Nitro s’était écrasé toute à l’heure, une quantité faramineuse de fusils d’assauts kalachnikov. Elle était tombée sur des truands, des fous, des trafiquants d’armes qui allaient la mettre en pièce à la première occasion, reculant elle lança.
-Qu’est ce que vous comptez faire de moi ?
-Eh, balise pas. Si on t’a tiré du désert, c’est pas pour te mettre en charpie. On te dépose à la prochaine ville pas de soucis. Tu ferme les yeux sur les pistolets en revanche...
-...D’accord...C’est quoi cette histoire de tremblement de terre ?
-Pendant que tu dormais y’a eu des secousses assez incroyables, le camion a failli se retourner deux ou trois fois, mais t’avais une fièvre atroce, donc t’a rien remarqué. C’est avec ces tremblement de terre que Nitro a commencé à se comporter bizarrement, plus que d’habitude jveux dire.
-Bruiser ! Cira le mobien au volant
-Lui c’est Armadillio, c’est à lui qu’appartiennent les armes et ce camion, et il va sûrement bientôt devenir borgne comme moi
-Ferme ta gueule et ramène toi ! Répliqua très finement le mobien coyote qui possédait un oeil bien rouge et enflé, signe d’une maladie encore présente. On a de gros ennuis !
Le tatou haussa les épaules avec dédain et se dirigea tranquillement vers les portes arrières pour descendre et passer à l’avant du camion qui s’était arrêté. Il était suivi de près par Kanna qui ne voulait pas rester seule a l’arrière avec un Nitro susceptible de se réveiller n’importe quand. Ce qu’ils virent, personne n’aurait pu s’y attendre. Devant eux, au beau milieu de la route, un gouffre de plusieurs milliers de kilomètre qui se serait sûrement fini dans les ténèbres si on ne voyait pas nettement au fond de celui ci la lave brûler comme un soleil intérieur. L’œil du tatou s’écarquilla.
-Oh merde. C’était ça les tremblements de terre ? Murmura t’il.
Derrière eux des ombres commencèrent a s’assembler alors que des créatures ténébreuses commençaient à jaillir de celles ci, exaltant des volutes de fumées noires alors que des yeux comme des lampes se dressaient sur un semblant de visage ainsi que de puissantes griffes d’ombres. Le tatou s’interposa entre le lynx et la créature qui la fixait a présent avec intérêt. C’était la première fois qu’ils voyaient un phénomène de ce genre, mais les mobiens avaient tendance à s’adapter rapidement aux situations aussi illogique que celle qu’il venait de voir..
-Personne ne fait de geste brusques. Lança le tatou tout doucement à Armadillio et Kanna derrière lui. Armadillio appliqua son conseil avec attention en saisissant le fusil a pompe qu’il avait en bandoulière et lui décocher une volée de balle en pleine figure.
-Crétin ! Cria le tatou alors que la créature hurlait et que d’autres créatures du même acabit commençaient a apparaître dans des volutes de fumée, il poussa le coyote dans la cabine de pilotage. Démarre et fait demi tour !
-Tu me donne pas d’ordres ! Cria le coyote qui monta quand même dans le camion et mit le contact alors que Bruiser ouvrait le chemin a Kanna, écrasant ses poings dans le visage des créatures qui apparaissaient en masse.
Central City.
La panique était générale et le GUN en mobilisation maximale. Dans la ville, des monstres avaient commencé a apparaître dès la tombée de la nuit et les soldats étaient divisés entre les missions de sauvetages et la lutte contre ces créatures qui réapparaissaient sans discontinuer. Cela faisait 24 heures que le monstre colossal qui était apparu au sommet de la planète avait volé en poussière. L’armée encadrais les civils et recommandaient a ceux qui le pouvaient de rester cloîtrés chez eux dès le coucher du soleil et de se barricader. Et comme si ça ne suffisait pas les Eggpawns du docteur Eggman commençaient a remonter le long des rues. Lourds, blindés et dotés de puissantes armes laser ou d’épées, les pawns couplés aux créatures d’ombres rendaient le rythme infernal, de jour comme de nuit. Les forces du GUN avaient du mal a nettoyer toute la ville. Les ordres du Commander étaient simples: Chacun pour soi et dieu pour tous. Tout le monde protégeait sa propre base et ses environs et n’avait pas à attendre de renforts, car le monde entier était en crise. La plupart des réfugiés campaient dans les parkings militaires, car n’ayant pas assez de chambres pour tous les accueillir.
C’était le désespoir, partout des visages en larmes, partout des yeux remplis de peur cherchant la moindre lumière de réconfort. Tous attendaient l’allocution présidentielle qui leur dirait la position du pays par rapport aux derniers évènements, celle qui leur permettrait enfin de pouvoir savoir où ils allaient. Mais l’allocution n’avait pas lieu.
Car Wulf Rakkuen était mort, et seul une poignée de personne triée sur le volet le savaient pour le moment.
Central City. White Hall.
Dans la maison blanche mobienne les ministres étaient réunis pour un conseil décisif sur la décision à prendre à présent que le président était mort. Les débats avaient durés depuis le petit matin et un accord sur la solution à suivre n’avait toujours pas été trouvé.
-Enfin c’est insensé ! Protesta le ministres de la politique intérieure. Dans le cas de cette crise nous ne pouvons pas nous permettre de faire des élections ! Le commandement doit revenir au chef des armées, le Commander remplira le rôle du président le temps de la crise jusqu’a ce que des élections aient lieux.
-Ca me semble évident. Répliqua le ministre des finances
-Et donner à un homme aussi instable la rennes du pouvoir ? Protesta le ministre des sciences. Qu’est ce qui nous garantit qu’il n’abusera pas de sa position ? N’oubliez pas qu’il est impliqué jusqu’au cou dans le projet Shadow ! Comment pouvons nous faire confiance à une personne qui a sympathisé avec un terroriste au point de le faire passer agent spécial ?!
-Un conseil des ministres devrait prendre en charge la politique du pays ! Lança le ministre des sports en tapant sur la table pour mettre en valeur sa conviction.
-Ridicule ! Vous voyez bien qu’a nous tous nous perdons énormément de temps a prendre nos décisions et chaque secondes compte ! Trancha le ministre de l’économie.
-Messieurs, ne cherchez plus, je possède la solution à tous vos problèmes. Lança une mystérieuse voix depuis la fenêtre ouverte tandis qu’un homme avançait placidement vers le conseil des ministres
Tous se retournèrent hébétés avant d’appeler la sécurité.