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[Votre fiction de l'été]MOBIUS UNLEASHED
Re : [Votre fiction de l'été]MOBIUS UNLEASHED
« Répondre #15 le: Juillet 08, 2009, 02:23:57 pm »
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Oh ! Un Mobius politiquement avancé ! J'adore ça !

En effet, l'eggman empire, les différend pays, la UF, j'adore tout ça ! Je suis fana des fics ou la geopolitique de Mobius est abordée... Tu vas me rendre fou ! (D'ailleurs les différentes référence au comics archie sont délicieuse ^^)

Bon, sinon, je remarque comme Rekkua le problème du nombre de commentaires XD. Ahlala, faudrais des Reader-Automakers XD ! Bon, je crois que je vais aussi commenté la fic, je poste d'ailleurs pour ceci.

Déjà, je ne repère aucune faute, mais ça veut rien dire, car j'les repère jamais. Sinon, j'adore la radio au début ! Les chapitres sont long, mais cela ne m'étonne pas, en plus, plus y'a d'texte, plus j'suis contant ! Bah, en fait je fais un peu un post inutile, mais la constitution dit "Les post de Katos se doivent d'être totalement useless" XD.

Bonne continuation, et désoler que mon commentaire soit aussi petit.
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Re : [Votre fiction de l'été]MOBIUS UNLEASHED
« Répondre #16 le: Juillet 08, 2009, 02:58:40 pm »
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Hé hé ^^ AOM a, au fil des années, développé toute une intrigue politique complexe, des gouvernements en passant par les cités états puis au problème de l'Eggman Army, des groupes terroristes et des mafias, ce florilège d'informations pour lesquelles je n'était pas du tout préparé, a permis a fofo de developper des tensions politiques, bref de la folie XD.

Dire qu'a la base, j'avais lu aucun Archie et j'avais juste crée le fofo a partir des jeux.

De toute façon si tu aime la geopolitique, AOM est en train de passer a sa V3 (Quand on aura réuni tout le matos nécessaire) et la geopolitique est abordée avec précisions (Cartes a l'appui)

Mais ça bien sur, faut que la V3 sorte pour ça :) pour l'instant le fofo est toujours sur la V2

Merci pour ton commentaire !Même les plus petits sont toujours bien reçus ^^
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Re : [Votre fiction de l'été]MOBIUS UNLEASHED
« Répondre #17 le: Juillet 12, 2009, 10:19:38 pm »
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Comme disaient les Gorillaz:
IT'S COMING UP
IT'S COMING UP
IT'S COMING UP
IT'S HERE (Dare actually)



Kuamy-Khan et Loki, se retrouvant après des années
Cliquez sur l'artwork pour écouter le thème du chapitre
Illustration par ADT (Pas de deviant)


Ignition

-Jamais...Jamais Inari n’avait imaginé...

La lapine se collait à la vitre de l’Ark et regardait la planète maintenant morcelée par l’action du docteur Eggman. Mobius n’était plus la planète unie qui errait dans un système solaire lointain, mais elle était totalement disloquée et désassemblée, ses continents s’étaient détachés du noyau de Magma incandescent au centre de la planète pour graviter autour de lui, tous les continents s’étaient détachés et flottaient dans l’espace autour du centre, stabilisées dans les airs alors que de l’eau tombait de la mer pour s’écraser sur l’incandescence du noyau.

Mobius était en morceaux. Littéralement. Au sommet de la planète un monstre colossal était apparu et, poussa un hurlement sinistre, il fit sourire Inari.

-Comme Mobius est devenue belle...
-Ne faites plus un geste !

Des militaires venaient de débarquer de toutes les issues, pointant leurs armes sur la lapine qui se retourna vers les humains, un large sourire aux lèvres, la joie débordait de ses yeux, elle montra la baie vitrée du doigt aux soldats armés jusqu’au dents qui la pointaient de leur fusils mitrailleurs

-Vous avez vu ! Inari est tellement heureuse ! Le rêve du docteur est en train de se réaliser !
-Les mains sur la tête et collez vous à la vitre !

La jeune lapine mauve était vêtue en tout et pour tout d’une combinaison rouge moulante qui la couvrait des pieds a la nuque, en passant par les mains elle portait un logo représentant le docteur moustachu à lunette, signe de son appartenance manifeste à l’Eggman Army, elle avait les cheveux verts et ses yeux pétillaient de joie de vivre.

-Ce n’est pas le moment de se battre ! C’est le moment de danser ! De se réjouir ! Le docteur a réussi !
-MAINS SUR LA TÊTE ! Fit le chef de l’escouade qui commençait a perdre patience.

Inari commença a faire la grimace alors que les soldats du GUN ne semblaient pas prompt à se réjouir de la victoire d’Eggman. Etaient ils donc incapable de fair play ? Elle savait reconnaître quand quelqu’un jouait bien, mais il s’avérait que personne d’autre qu’Eggman ne jouait bien à ce jeu, alors forcement, ils étaient jaloux.

-Repos, laissez moi faire.
-Mon colonel...

Un homme à l’allure sombre avec une barbe de trois jours et le nez cassé s’approcha, il portait un casque et un gilet militaire il s’arrêta à distance respective d’Inari et ouvrit la conversation

-Je suis le colonel Reik Simmons du GUN. Dites moi ce que trafique Eggman, que veux t’il ?
-Le docteur va créer un monde parfait ! Mais vous les méchants vous n’arrêtez pas de l’en empêcher parce que vous pouvez pas vous empêcher de vous faire la guerre !
-Un monde parfait ? Rétorqua Simmons dans un rictus, sous la tyrannie de l’Eggman Empire ? Je crois que la situation est plus complexe que ça.
-Non elle ne l’est pas ! Rugit la lapine en bombant le torse. Depuis qu’Inari est toute petite, vous l’avez toujours traitée comme une enfant ! Comme une folle ! Comme si elle ne pouvait rien comprendre alors que tout est simple ! Mais Inari comprend a présent ! Elle comprend tout !
-Taisez vous espèce d’idiote !
-Non !

Des gerbes de flammes vertes brûlèrent soudainement sur les épaules jusqu’aux mains de la lapine alors que celles ci dansaient et léchaient l’air.

-Inari en a assez d’entendre vos mensonges !
-Vous aurez tous le temps de les entendre dans une cellule. Nous vous emmenons avec nous. Vous êtes cernée, même si vous réussissez à faire tomber quelques hommes, vous ne pouvez pas lutter contre nous. Agent spécial Inari de l’Eggman Army.

La lapine eut un rire espiègle et répliqua tranquillement en collant son dos a la vitre. Inari, jeune lapine abandonnée de tous et qui avait développé un intéressant pouvoir de pyrokinésie chimique, elle avait été recrutée par l’Eggman Army et servait à présent le docteur comme une fille aimante servirait son propre père. Elle avait une santé mentale fragile, et elle était prête à tout pour arriver aux fins d’Eggman et croyait en son utopie sous l’Empire, car il était le seul à avoir pu voir son potentiel.

-Vous êtes bêtes ! Vous êtes tous bêtes ! Le docteur n’abandonnera jamais Inari !
-Venez avec nous sans opposer de résistance !

Pour toute réponse Inari tira la langue et appuya sur un bouton de sa combinaison alors qu’elle disparaissait dans un flash affichant un hologramme fantomatique du symbole de l’Eggman Army alors que les soldats faisaient feu, les balles ricochant contres les vitres blindées sans atteindre leur cibles.

Reik Simmons contempla Mobius. Ils étaient sur l’Ark, bloqué de toute liaison avec le QG, aucun moyen de rentrer sur terre et aucun vaisseau ne pouvant venir les chercher. On dirait bien que dans un sens, Eggman avait gagné la partie pour le moment. Contemplant la créature géante au sommet du monde, Simmons allait ordonner de charger le canon  de la station spatiale et de faire feu quand celle ci se mit soudainement à se désagréger avant disparaître dans une fumée violette...

Ah...Inutiles jusqu’au bout.


Tout était noir. Plongé dans l’obscurité, seulement le souffle du vent dans ses cheveux et la chaleur qui balayait son front...En réalité elle se sentait partir, partir au loin malgré qu’elle veuille rester à tout prix sur cette planète qui l’avait vu naître...Mais...Mais elle se sentait aller vers des cieux plus agréables. Une seconde. Non, il y a quelque chose de pas logique.

Alors qu’elle chutait dans les airs elle se rétablit et soudainement le sol apparut sous ses pieds dans les ténèbres, un sol de dalles carrées noires et blanches, taillé comme un échiquier, un gigantesque échiquier. Elle peut voir toutes les pièces blanches et toutes les pièces noires interagir entre elles, alors qu’elle avance sur le plateau de jeu. Chaque coup est donné par une main invisible qui sort des ténèbres et saisit les pièces, celle qui te bouge est douce mais ferme, l’autre a l’air crochue et noire. Car tu es une pièce sur ce grand jeu, un simple pion parmi tant d’autre manipulé dans le grand jeu du destin. Au loin devant toi tu vois le cavalier ennemi renverser le cavalier blanc alors que le roi noir reste élégamment protégé derrière un mur de pièces, bien à l’abri entre ses pions et ses tours. Tu peux le voir, mais tu ne peux rien faire, il ne semble plus bouger, inerte, comme mort a travers ses propres murs.
C’est un jeu d’échec aux règles étranges, à l’arène distordue où les pièces changent sans cesse de couleur et disparaissent pour réapparaître dans le camps de l’adversaire. Même si les autres pièces varient, elle, demeure droite, et blanche comme la neige. Alors qu’elle s’approche des lignes ennemies le plateau de jeu est de plus en plus irrégulier, des montagnes de cases se créent, mais hardie elle ne sent plus ses mains et escalade comme si des ailes lui étaient poussés dans le dos. Elle arrive alors jusqu’à la forteresse du roi noir, mais  ne peux pas passer a travers les pions, qui soudaient de changent en barreaux. Elle tente de l’atteindre, de le griffer de ses mains c’est alors qu’elle le remarque.

Le roi noir pleure.

Alors tu deviens noire.

Et derrière toi le fou blanc avance et déjà tu ressent ses litanies jusqu’au plus profond de ton être alors qu’il te percute.

Kanna se réveille en sursaut à l’arrière d’un camion, repoussant la forme qui s’était assise sur elle et qui se cramponna à son oreille pour la retirer vers lui.

-Arrête de remuer comme ça !

Cria la personne alors qu’elle rapprochait son visage du sien d’une façon un peu trop famillière. Elle le regarda dans les yeux, c’était un mobien tout comme elle, mais ses yeux parcourus de veines étaient exorbités, son regard allaient de sa tête a ses oreilles alors qu’il passait sa mains dans ses cheveux. Sa peau était miteuse et tombait en pelures à certains endroits, en d’autres il en était presque dépourvu. Ses mains aux ongles rongés passaient sur la tête et les bras de Kanna tout en essayant d’en arracher des touffes pour les coller sur son pelage mité.

-T’as...Une belle fourrure ! Laisse moi la caresser !
-Lâche moi !

Cria t’elle alors que le mobien écureuil se prenait une droite magistrale et volait à l’autre bout du camion pour s’écraser sur un tas de caisses loin de la Lynx. Mais bien qu’elle l’aurait sûrement voulu, ce n’était pas elle qui avait assené un coup aussi dévastateur au mobien, mais un tatou à la carapace jaune à qui il manquait un oeil, saisissant la main de Kanna il l’aida à se relever.

-Ca va miss ? J’était sensé veiller sur toi mais je me suis endormi.

Le tatou semblait être un grand blessé, il portait de nombreux bandages sur son torse, et un de ses yeux était crevé. Il avait l’air d’avoir sacrément bourlingué au cour de sa vie malgré son jeune âge.

-On t’a trouvé inconsciente dans le désert, tu as eu de la chance de tomber sur n...
-BOOOUM !

Le tatou boxeur soupira alors que l’écureuil se relevait comme de rien n’était et avait attrapé en hurlant le couvercle en bois d’une caisse et bondissait vers son assaillant pour l’éclater sur sa tête. Bruiser se contenta d’un premier coup de poing pour briser le couvercle en deux avant d’assener un uppercut en plein menton à l’écureuil qui fut envoyé bouler, mais revint avec la même hargne comme si il ne ressentait aucune douleur, cette fois le Tatou le plaqua au sol, utilisa le col de sa propre veste pour l’étrangler et abattit son poing en plein sur son nez.

-BOUM ! BOUM ! BOUM ! Ponctuait l’écureuil à chacun des coups
-Putain ta gueule !

Cria Bruiser alors qu’il le passait à tabac. Devant un tel déchaînement de violence l’écureuil se tordait dans tous les sens en poussant des cris de douleur. Cela ne l’empechait néanmoins pas d’essayer de mordre le poing du tatou. Kanna recula de la scène du combat pour arriver près de la porte menant au siège conducteur dont la visière s’ouvrit pour laisser voir les yeux d’un Armadillio peu ravi qui la firent sursauter.

-Vos gueules à l’arrière bordel !
-Jvoudrais bien t’y voir ! Nitro a complètement pété les plombs !

Alors qu’il ponctuait sa phrase l’écureuil le griffa au visage et se dégagea dans un rire hystérique. Il se mit a regarder a droite comme a gauche, comme une véritable pile électrique. Il avait l’air fou, décharné, malade, et pourtant il avait une rapidité instinctive démentielle. Contre toute attente, il se jeta brusquement contre un mur et se mit a frapper sa tête contre celui ci de toutes ses forces.

-BOUM ! BOUM ! BOUM ! Boum ! boum...Bou...

L’écureuil finit par tomber lui même en arrière avec le front en sang, Bruiser soupira.


(Par Mot

-Depuis les tremblements de terre il à déraillé, si c’était déjà possible…
-Qu’est ce qui lui arrive ? Demanda Kanna, complètement perdue.
-Nitro était un pote avec qui je travaillais, il était timbré, mais si on savait bien le prendre, il pouvait se révéler sympa. Je sais pas trop ce qui lui est arrivé mais crois moi il était déjà sacrément syphonné du bocal avant que je le rencontre, c’était quand…

Bruiser marqua une pause, il ne rassurerais sûrement pas Kanna en lui disant qu’ils l’avaient rencontré alors qu’il avait mis a sac une supérette a lui tout seul.

-Bref, d’après ce que j’ai compris de l’histoire, il a été frappé par la foudre. Et depuis il entend des voix et se prend pour Jeanne d’Arc ou quelque chose comme ça...

Kanna commençait à reprendre un peu confiance en elle même quand elle remarqua le contenu des boites sur lesquelles Nitro s’était écrasé toute à l’heure, une quantité faramineuse de fusils d’assauts kalachnikov. Elle était tombée sur des truands, des fous, des trafiquants d’armes qui allaient la mettre en pièce à la première occasion, reculant elle lança.

-Qu’est ce que vous comptez faire de moi ?
-Eh, balise pas. Si on t’a tiré du désert, c’est pas pour te mettre en charpie. On te dépose à la prochaine ville pas de soucis. Tu ferme les yeux sur les pistolets en revanche...
-...D’accord...C’est quoi cette histoire de tremblement de terre ?
-Pendant que tu dormais y’a eu des secousses assez incroyables, le camion a failli se retourner deux ou trois fois, mais t’avais une fièvre atroce, donc t’a rien remarqué. C’est avec ces tremblement de terre que Nitro a commencé à se comporter bizarrement, plus que d’habitude jveux dire.

-Bruiser ! Cira le mobien au volant
-Lui c’est Armadillio, c’est à lui qu’appartiennent les armes et ce camion, et il va sûrement bientôt devenir borgne comme moi
-Ferme ta gueule et ramène toi ! Répliqua très finement le mobien coyote qui possédait un oeil bien rouge et enflé, signe d’une maladie encore présente. On a de gros ennuis !

Le tatou haussa les épaules avec dédain et se dirigea tranquillement vers les portes arrières pour descendre et passer à l’avant du camion qui s’était arrêté. Il était suivi de près par Kanna qui ne voulait pas rester seule a l’arrière avec un Nitro susceptible de se réveiller n’importe quand. Ce qu’ils virent, personne n’aurait pu s’y attendre. Devant eux, au beau milieu de la route, un gouffre de plusieurs milliers de kilomètre qui se serait sûrement fini dans les ténèbres si on ne voyait pas nettement au fond de celui ci la lave brûler comme un soleil intérieur. L’œil du tatou s’écarquilla.

-Oh merde. C’était ça les tremblements de terre ? Murmura t’il.

Derrière eux des ombres commencèrent a s’assembler alors que des créatures ténébreuses commençaient à jaillir de celles ci, exaltant des volutes de fumées noires alors que des yeux comme des lampes se dressaient sur un semblant de visage ainsi que de puissantes griffes d’ombres. Le tatou s’interposa entre le lynx et la créature qui la fixait a présent avec intérêt. C’était la première fois qu’ils voyaient un phénomène de ce genre, mais les mobiens avaient tendance à s’adapter rapidement aux situations aussi illogique que celle qu’il venait de voir..

-Personne ne fait de geste brusques. Lança le tatou tout doucement à Armadillio et Kanna derrière lui. Armadillio appliqua son conseil avec attention en saisissant le fusil a pompe qu’il avait en bandoulière et lui décocher une volée de balle en pleine figure.

-Crétin ! Cria le tatou alors que la créature hurlait et que d’autres créatures du même acabit commençaient a apparaître dans des volutes de fumée, il poussa le coyote dans la cabine de pilotage. Démarre et fait demi tour !
-Tu me donne pas d’ordres ! Cria le coyote qui monta quand même dans le camion et mit le contact alors que Bruiser ouvrait le chemin a Kanna, écrasant ses poings dans le visage des créatures qui apparaissaient en masse.


Central City.

La panique était générale et le GUN en mobilisation maximale. Dans la ville, des monstres avaient commencé a apparaître dès la tombée de la nuit et les soldats étaient divisés entre les missions de sauvetages et la lutte contre ces créatures qui réapparaissaient sans discontinuer. Cela faisait 24 heures que le monstre colossal qui était apparu au sommet de la planète avait volé en poussière. L’armée encadrais les civils et recommandaient a ceux qui le pouvaient de rester cloîtrés chez eux dès le coucher du soleil et de se barricader. Et comme si ça ne suffisait pas les Eggpawns du docteur Eggman commençaient a remonter le long des rues. Lourds, blindés et dotés de puissantes armes laser ou d’épées, les pawns couplés aux créatures d’ombres rendaient le rythme infernal, de jour comme de nuit. Les forces du GUN avaient du mal a nettoyer toute la ville. Les ordres du Commander étaient simples:  Chacun pour soi et dieu pour tous. Tout le monde protégeait sa propre base et ses environs et n’avait pas à attendre de renforts, car le monde entier était en crise. La plupart des réfugiés campaient dans les parkings militaires, car n’ayant pas assez de chambres pour tous les accueillir.

C’était le désespoir, partout des visages en larmes, partout des yeux remplis de peur cherchant la moindre lumière de réconfort. Tous attendaient l’allocution présidentielle qui leur dirait la position du pays par rapport aux derniers évènements, celle qui leur permettrait enfin de pouvoir savoir où ils allaient. Mais l’allocution n’avait pas lieu.

Car Wulf Rakkuen était mort, et seul une poignée de personne triée sur le volet le savaient pour le moment.

Central City. White Hall.

Dans la maison blanche mobienne les ministres étaient réunis pour un conseil décisif sur la décision à prendre à présent que le président était mort. Les débats avaient durés depuis le petit matin et un accord sur la solution à suivre n’avait toujours pas été trouvé.

-Enfin c’est insensé ! Protesta le ministres de la politique intérieure. Dans le cas de cette crise nous ne pouvons pas nous permettre de faire des élections ! Le commandement doit revenir au chef des armées, le Commander remplira le rôle du président le temps de la crise jusqu’a ce que des élections aient lieux.
-Ca me semble évident. Répliqua le ministre des finances
-Et donner à un homme aussi instable la rennes du pouvoir ? Protesta le ministre des sciences. Qu’est ce qui nous garantit qu’il n’abusera pas de sa position ? N’oubliez pas qu’il est impliqué jusqu’au cou dans le projet Shadow ! Comment pouvons nous faire confiance à une personne qui a sympathisé avec un terroriste au point de le faire passer agent spécial ?!
-Un conseil des ministres devrait prendre en charge la politique du pays ! Lança le ministre des sports en tapant sur la table pour mettre en valeur sa conviction.
-Ridicule ! Vous voyez bien qu’a nous tous nous perdons énormément de temps a prendre nos décisions et chaque secondes compte ! Trancha le ministre de l’économie.
-Messieurs, ne cherchez plus, je possède la solution à tous vos problèmes. Lança une mystérieuse voix depuis la fenêtre ouverte tandis qu’un homme avançait placidement vers le conseil des ministres

Tous se retournèrent hébétés avant d’appeler la sécurité.
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Re : [Votre fiction de l'été]MOBIUS UNLEASHED
« Répondre #18 le: Juillet 12, 2009, 10:20:21 pm »
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-Mhhh...

Fit Aphrodite alors que le soleil des tropiques lui tapait sur la tempe et qu’elle se retournait d’un geste langoureux sur son lit de feuilles de palmier. Elle poussa un petit bâillement, s’étira, se gratta un peu les fesses, et constata qu’elle ne portait absolument aucun vêtement. Elle s’empressa de pousser un juron coloré et de se cacher alors que devant elle se tenait un échidné.

-Barre toi enfoiré ! Tu m’touche tu perd tes deux yeux, tu sais pas qui je suis ! Beugla Aphrodite en essayant de récupérer un bout de bois qui traînait tout en cachant sa poitrine à grand mal dans le but de le lui enfoncer à travers la gorge. L’homme qui la fixait lança d’une voix creuse et terne.
-Toi qui porte le sang de mon peuple, toi qui est issue des géants de jadis et qui aujourd’hui ploie l’échine devant les faibles.

Alors Aphrodite ouvrit grand la bouche alors qu’elle contemplait qui se trouvait juste devant elle.

Elle laissa tomber son bâton en plus.

Devant l’échidné se tenait un autre échidné à la peau et aux dreads rouges et dont le torse était bariolé du croissant de lune blanc, symbole des gardiens. Devant elle ne se trouvait nulle autre que Knuckles en personne.

Knuckles et Aphrodite, c’était une longue histoire d’amour. “J’vous en prie ! Qui n’a jamais eu de rêve érotiques avec Knuckles ? ” disait elle à ses camarades de fac y’a quelques années de ça. Knuckles était un héros pour toute la race échidné, il était le gardien de l’Equilibre du monde, le maître de la Master Emerald, l’Elu, celui sur lequel reposait le destin de la planète. Mais surtout, pour un bon paquet d’échidné en pleine adolescence, un Sex Symbol aussi bien gaulé que Tarzan. Si on devait comparer la vision humaine à la vision échidné, ça donnerait cela: L’humain voit Knuckles comme un simple mobien tout ce qu’il y a de plus commun. L’échidné elle, voit une espèce de figure d’apollon aux muscles saillants et remarque jusqu’aux gouttes de sueurs viriles dégoulinant le long du torse marbré et qu’elles ne demandent qu’à lécher goulûment. Aphrodite ne faisait pas exception.

Elle n’avait certes jamais rencontré le Gardien en personne, cet honneur n’étant pas encore arrivé, mais des posters de lui placardaient sa chambre y’a quelques années de ça et son ordinateur portable était encore bourré de photo pornographiques truquées par, hem, curiosité scientifique. Aphrodite s’étendit un petit peu plus lascivement et fit une moue presque caricaturale

-Oh, non, que puis-jeuh faire pour éviter que ce grand escogriffeuh n’abuseuh de la pauvreuh femme sans défense que je suis. Oh Noooooon...!

Fit elle avec sa bouche en cul de poule alors que Knuckles l’ignorait totalement.

-Viens me rejoindre, toi et tous tes frères, sur Angel Island. L’heure et grave, nous devons faire quelque chose, si tu souhaite m’aider à sauver ce monde, alors tu viendra me rejoindre.

Aphrodite leva les yeux vers Knuckles et fit une moue dubitative, puis elle se leva, les yeux du gardien continuèrent a fixer un point invisible droit devant lui.

-Euh. T’es pas marrant là. Répondit Aphro. Je veux bien que les rumeurs de MobiusMatch soient vraies et que tu sois aussi gay qu’un arbre de singes gazés à l’hélium, mais tu pourrais quand même te rincer un peu l’œil merde !
-Le temps presse, crois en moi et dans le message que te délivre cette ancienne magie et rejoins moi sur Angel Island, voici l’endroit. Viens, et emmène tes frères avec toi, ainsi que tes autres amis mobiens.

 Aphrodite sentit alors, à défaut d’autre chose, le plan de la location d’Angel Island s’enfoncer dans sa tête directement. Ce n’était pas des plus agréable, comme moyen d’apprentissage, mais efficace. D’un seul coup elle savait où se trouvait Angel Island. Celle ci avait atterrit au beau milieu d’un grand lac dans les Mystic Ruins. Alors le gardien disparut de sa vue et elle ouvrit les yeux.

Aphrodite était étendue dans un lit d’hôpital, d’un seul coup elle avait bien plus froid, malgré que cette fois elle portait une blouse, mais pas sous le soleil des tropiques. A coté d’elle, Ceera et Rude qui veillaient au grain, et un peu plus loin, White qui avait pris un magasine, et qui baissait celui ci pour regarder l’échidné qui avait repris connaissance. L’héritière tourna la tête vers le renard, leurs regards se croisèrent, Aphrodite passa quelques longues secondes à observer celui ci, à le décortiquer, à l’analyser, et une fois que le diagnostique fut sans appel,  elle finit par soupirer.

-Ah, c’est toi.

Pendant trois secondes elle l’avait pris pour Knuckles. Un Knuckles blanc. BEN PEUT ÊTRE QU’IL AVAIT LA LEPRE, QU’EST CE QU’ELLE EN SAVAIT....Mais elle l’aimerais toujours même si c’était l’cas . Elle avait vu le gardien et elle devait repartir avec le renard. Maudit soit son psyché, les rêves érotiques n’étaient plus ce qu’ils étaient. Oh bien sur, White était un amour, il récitait l’alphabet en rotant presque aussi bien qu’elle, mais elle était quand même un peu déçue quoi. White se leva et passa la main sur le front de l’échidné.

-Ca va ? Demanda le renard
-Ouais. J’ai dormi combien de temps ?
-Toute la journée. Il s’en est passé des choses.
-Où on est ?
-A l’hôpital de Diamantipolis, Clovis a réussit à t’avoir une chambre individuelle, c’est pas du luxe quand on sait que l’hôpital est bondé.

L’échidné fit une moue. Elle savait que cette “délicate attention” n’était pas habituelle et cachait quelque chose...Autour d’elle une chambre d’hôpital tout ce qu’il y avait de plus banal. Trop banal, généralement elle prenait une chambre grand luxe, elle en avait les moyens et celle ci était toute petite. Pour avoir pris le risque de voir sa colère s’abattre sur le standardiste si ses caprices d’héritière n’étaient pas réalisés le plus vite possible, ils devaient vraiment être dans une urgence totale.

-Qu’est ce qui s’est passé ?
-La faille tectonique qui a englouti le Shnelles Gloire s’est propagé jusqu’a Diamantipolis puis au monde entier, la ville est séparée en deux, toutes les communications intercontinentales sont brouillées et la télévision relayée n’affiche rien de constructif, seulement des spéculations qui valent que dalle.
-Je sens plus mes jambes. Lança tout d’un coup l’échidné
-Le contact avec l’eau à sévèrement gelé les muscles de tes jambes. Il va te falloir un moment pour les faire bouger a nouveau.

Aphrodite haussa les épaules. Honnêtement, elle était passée tellement de fois par l’hôpital et en était sortie avec tellement de blessures qu’elle commençait franchement à y être habituée, beaucoup de gens n’aimaient pas savoir qu’elle avait beaucoup d’argent, et bien qu’elle avait failli mourir la dernière fois, ça ne l’empêcherais pas de se dire “Bon ben j’ai encore survécu.”. Sérieusement, si elle avait une carte de fidélité ça ferait longtemps qu’elle aurait droit à son Panini gratuit. Quand on prenait en compte qu’elle avait failli se faire aspirer dans les profondeurs de la terre, elle s’en tirait pas trop mal. Devant elle, la télévision répétait les mêmes informations depuis maintenant cinq heures.

Ici Crush TV. Tout Mobius est en alerte alors que la panique règne dans les rues ! Un rayon de nature inconnue venu de l’espace a percuté la planète et séparé les différents continents, pour le moment les communications sont interrompues a l’exception de ce programme sponsorisé par notre gouvernement. Dans les rues des grandes villes le GUN est déployé pour repousser les hordes de monstres et de robots de l’Eggman Army marchant main dans la main pour détruire tout ce qu’ils trouvent sur leur passage. Le réseau de trains intercontinental de Sunset Park est provisoirement interrompu en raison des derniers évènements évidents et tous les vols sont suspendus jusqu’a nouvel ordre. Si vous êtes encore chez vous, n’ouvrez la porte a personne et restez y caché pour ne pas attirer l’attention des monstres. Aux dernières nouvelles nous n’avons aucune nouvelle de Sonic et...

Une main tendit une feuille au journaliste.

-Dépêche de dernière minute on m’informe que...

Le journaliste regarda la feuille un moment et leva les yeux vers son prompteur et dans les coulisses avant de se lever et de parler a la régie en couvrant son micro. L’émission passa directement à l’écran “difficultés techniques”.
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Re : [Votre fiction de l'été]MOBIUS UNLEASHED
« Répondre #19 le: Juillet 12, 2009, 10:21:06 pm »
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-Allez mangez ! Vous allez en avoir besoin !
-Woaw, une petite seconde madame Khan ! Je ne sais pas si je pourrais avaler tout ça ! Répondit Loki en se tapant sur le ventre alors qu’il débordait presque. Votre cuisine est excellente, mais j’ai atteint mes limites !
-Ha ha ha ! Je crois qu’il veut que tu le serve encore un peu maman ! Répondit Kuamy en riant.

La bonne humeur à la table était bien présente et aux trois larrons de se détendre un peu dans un appartement modeste de Station Square. Il allait bientôt faire nuit sur la ville et le repas du soir était fini. Loki se leva et prétexta d’aller digérer un peu pour entraîner son amie avec elle. Kuamy-Khan était la fille adoptive du couple Khan, deux mobiens hérissons. Madame Khan avait trouvé Kuamy, encore bébé, abandonnée sur un autel de pierre au beau milieu de la jungle. L’échidné s’était montrée rapidement curieuse de retrouver ses véritables parents et de fil en aiguille avait fini par se trouver une petite vie tranquille et venait de finir ses études dans la banlieue de Station Square. Elle aurait pu se payer un appartement, mais pour le moment, elle vivait avec sa mère, en attendant qu’elle et son fiancé s’établissent.

-C’est super sympa de ta part de m’héberger chez toi Kouam. Fit le caméléon alors qu’il regardait l’extérieur depuis le premier étage de l’appartement. Les deux mobiens étaient des amis de longue date.
-Je t’en prie, je n’allais pas te laisser à la rue par les temps qui courent !
-C’est vrai...Répliqua Loki. Il avait encore du mal a imaginer ce qui venait de se produire il y avait a peine 24 heures. Ils étaient plutôt éloignés de la capitale, ce qui faisait que les envahisseurs ne voyaient pas l’intérêt de venir jusqu’ici, quelques monstres apparaissaient de nuit, mais rien d’insurmontable pour lui, après tout, il avait été un mercenaire.
-Tu as une idée de ce que tu va faire a présent ? Demanda l’échidné
-Pas vraiment...Fit Loki.

Il s’était beaucoup consacré à reprendre l’affaire qu’il avait monté avec Omicron depuis que le robot avait disparut. A une époque les deux larrons étaient les meilleurs partenaires au monde, mais Omicron avait toujours été sur le devant de la scène. Avant qu’il ne se retrouve seul, l’agence portait le nom d’agence Omicron. Il avait fini par changer le nom, trop douloureux à conserver après la disparition d’un de ses meilleurs amis. Omicron était peut être un robot mais il possédait l’intelligence d’un humain, ainsi que la plupart de ses sentiments, sans parler du fait qu’il était un combattant acharné et redoutable avec une volonté de fer. Il avait encore conservé les coupures de journaux relatant de ses haut faits dans un classeur qu’il avait observé avec mélancolie dans le trajet de train de Central city à Station square. “Un robot et un chien se battent dans les rues de Carnival Night”, ainsi que “Un robot mercenaire triomphe du Chevalier Noir” étaient ses préférés...Loki ferma les yeux et serra les poings. Même en essayant de toutes ses forces, il ne réussissais pas à réunir des frais. Il n’avait plus de quoi payer le local et se retrouvait à la rue. Alors il était parti frapper à la porte de son amie qui l’avait accueilli.

-Ca me fais plaisir que tu sois là...Fit Kuamy en venant se poser au balcon....La maison me semblait vide depuis que papa et Theorem sont partis...

Theorem était le fiancé de Kuamy. C’était un type gentil, incapable de faire du mal a une mouche malgré ses pouvoirs télépathiques...Il était visiblement parti il y avait quelques jours de ça. « Il y a quelque chose que je dois faire, pour assurer notre futur...Il faut que je te laisse » et il était parti.. Pour ce qui était du père adoptif de Kuamy, il était journaliste, et donc à l’extérieur au beau milieu du danger pour ramener des informations. C’était sûrement pour cela que madame Khan cuisinait pour quatre...Il y avait des signes qui ne trompent pas.

-Loki ? Fit justement cette dernière en venant dans le salon. Il y a un appel pour toi, tu as donné le numéro de notre maison ?
-Pas...Que je sache. Fit le caméléon en s’avançant jusqu’au combiné, rentrant dans le bon petit salon familial qui respirait le vieux bois et la tapisserie d’époque. Madame Khan était archéologue, son salon était une boutique d’antiquité à lui tout seul. Loki saisit le combiné du vieux téléphone noir a cadran.
-Allô ?
- Bonsoir. Vous êtes bien Mr Loki de l’agence Lightbolt ?
-Ecoutez je ne sais pas qui vous a donné ce numéro mais c’est inutile de faire pression, le local est déjà hypothéqué et je trouve ça grossier de votre part de...
-Je souhaite vous embaucher.

Le cœur du caméléon manqua un battement alors que d’un seul coup les perspectives d’un avenir qu’il pensait perdu à jamais venaient de se raviver, mais il ne comprenait pas. Si ce coup de fil providentiel avait été passé à l’agence Lightbolt il n’aurait jamais abouti, comment avait t’il pu avoir le numéro de Kuamy ? Et a plus forte raison, comment avait il pu savoir qu’il s’y trouvait justement ?

-Qui êtes v...
-Le contrat sera rémunéré à trois millions de rings

Loki faillit s’étrangler sous le chiffre, trois millions, c’était plus que le nombre de maladies qu’un mobien pouvait attraper en bossant dans les égouts de Central City, et pourtant vu ce qui y traînait…Loki ferma les yeux, il ne pouvait décemment pas laisser passer une chance pareille, si cette mission ne les relançait pas, alors il aurait au moins le bénéfice de lui permettre de s’établir tranquillement.

-Pas de questions je présume ? Lança t’il finalement, revenant sur le fait que l’homme l’avait interrompu alors qu’il allait lui demander son patronyme.
-Pas de réponses. Trancha net l’inconnu sur un ton sans équivoque. Loki essaya de dissimuler son enthousiasme pour négocier.
-Je...je dois vous prévenir que l’agence ne prend pas les promesses de dons et que tout règlement doit être effectué a l’avance.
-Un million et demi a été versé sur votre compte en banque a l’heure ou je vous parle. Vous aurez le reste lorsque vous aurez réussi votre contrat.
-Qui c’est Loki ? Demanda finalement Kuamy qui revenait vers l’intérieur.
-Je vois. Répondit le caméléon qui avait du mal a cacher son enthousiasme. Quel est mon objectif ?
-Vous recevrez le tout par courrier.
-Pourquoi avoir choisi notre...

Mais l’homme avait déjà raccroché. Le caméléon leva d’un air grave son visage vers Kuamy alors qu’il revenait vers elle.

-Je...je viens d’être embauché.

Et alors qu’il prononçait ces mots Loki se rendit compte de l’étendue de ceux ci. Kuamy haussa un peu les épaules tandis qu’elle tournait légèrement le visage.

-...Vas y, j’irais seule aux Mystic Ruins voir la source de ce message.

Il y avait à peine quelques heures de ça, Kuamy avait également reçu pendant son sommeil une visite du gardien qui l’avait enjoins à le rejoindre sur Angel Island, comme Loki et sa mère avaient dormi comme des loirs, elle suspectait que seul les échidnés recevaient ce genre de visions, ce qui la troublait d’autant plus car Kuamy-Khan était une télépathe, et une télépathe de haut niveau. Elle n’avait aucun doute sur la véracité de l’appel du gardien. Loki s’approcha de l’échidné.

-Je suis désolé Kouam.
-Le sois pas, t’as la chance de pouvoir sauver ton rêve, répondit elle avec sincérité. Saute dessus !


-C’est un mauvais rêve. Lança White. Je vais me réveiller.

Le mobien tomba de sa chaise alors qu’il fixait la télévision qui avait repris depuis alors cinq bonnes minutes. Le journaliste qui s’était auparavant levé avait repris sa place sur sa chaise, et celui qui avait commenté avec énergie pendant cinq heures commençait a se fatiguer, ses yeux étaient devenus ternes et son expression neutre, sa voix molle et dénuée de nuances alors qu’il lançait.

-Le nouveau président des Fédérations Unies va bientôt prendre la parole, mesdames et messieurs je vous prie de l’écouter avec la plus grande attention.

Ils venaient d’annoncer la mort de Rakkuen a la télévision. Aphrodite n’avait jamais aimé le bonhomme. Un faux jeton. C’était principalement à cause de lui qu’un beau soir un gros balèze était venu la tabasser à mort dans une ruelle sombre. Tant mieux, avait elle dit, il ne manquerais a personne...Mais la figure de White était devenue blême lorsqu’ils avaient annoncé le nom du nouveau président. Un homme en costume avança jusqu’au fauteuil et s’assit, il portait un léger bouc, des cheveux blancs et des sourcils vénérables, il devait bien faire la cinquantaine. Son sourire était charmeur, démagogue diraient les mauvaises langues. Ses yeux bleux avaient le don de fasciner la télévision.

-Vous avez la parole. Lança le présentateur d’une voix monocorde alors que l’homme croisait ses mains de manière penaude sur son fauteuil en cuir. Nos téléspectateur sont impatient de vous entendre...

...Monsieur le président Winston.

L’homme fixa l’écran avec un air sérieux et lança sur un ton ferme

-Citoyens et citoyennes du monde libre ! Aujourd’hui vous me voyez occuper ce fauteuil après avoir été démis de mes fonctions, après m’être lâchement évadé et après avoir disparu du regard des autorités pendant tout ce temps. Vous vous dites sûrement “Quoi ? Que fait un tel homme de retour à cette position de grande importance, alors que les rumeurs les plus folles courent à son sujet ? ” Mes amis- permettez moi de vous appeler ainsi car tous les citoyens sont mes amis- vous avez été berné, et par un usurpateur de taille du nom de Wulf Rakkuen. Souvenez vous, Wulf Rakkuen était mon plus proche ministre et conseiller à l’époque de mon mandat, et aujourd’hui je reviens pour annoncer que je détiens des preuves irréfutables que ce scandale qui m’a éclaboussé était de son fait ! Parce qu’il voulait accéder au poste de président !

Auguste Winston croisa les jambes et repris son discours placidement.

-J’ai été manipulé, tout autant que vous, par un homme dans lequel j’avais placé toute ma confiance et qui m’a déçu. Je sais bien ce que vous pensez. Je n’ai pas d’excuse pour m’être enfui de ma détention, certes, mais c’était le seul moyen de blanchir mon nom aux yeux des autorités qui a présent y voient clair, et m’ont restitué dans mes fonctions.

L’homme se leva et lança aux camera.

-En ces temps de crises, citoyens, citoyennes, mobiens et mobiennes, marchons ensemble main dans la main pour surmonter la vague et contrer les vils desseins de notre ennemi, qui qu’il soit. J’appelle tous ceux qui veulent bâtir le monde meilleur dont je rêve à s’unir pour lutter contre l’envahisseur. Que ceux ci soient des criminels ou des parias, sous la bannière de l’unité, nous construiront une nouvelle société libre se désolidarisant de la tyrannie et de la barbarie ! Des renforts armés sont en ce moment, en route vers vos villes pour les protéger de la menace ! J’annonce par ailleurs que dès demain je serais en conférence a Green Hill pour répondre des mes actes devant les populations mobiennes !

Alors qu’il achevait son discours des applaudissement retentirent dans la salle, de lourds applaudissements, et des vivas alors que l’homme interrompait la foule.

-Mes amis, mes amis, un peu de calme...Un peu de calme je vous prie. Il me reste une dernière chose à déclarer pour être digne de paraître devant vous ce soir. Je dois remercier quelqu’un, quelqu’un sans qui tout cela n’eut jamais été possible et qui m’a permis de voir le loup parmi mes agneaux.

Les yeux du président brûlaient de flammes glacées alors qu’il fixait droit devant lui la caméra, ses yeux se braquèrent sur le renard.

-Je voudrais remercier chaleureusement le capitaine de l’inquisition Mobienne, Mr White pour m’avoir permis de nettoyer mes rangs du poison qui le rongeait, et je l’invite dès que cette crise sera finie à recevoir la médaille du mérite à l’hotel de v...

Winston n’acheva jamais sa phrase, le vase de l’infirmerie percuta l’écran et explosa celui ci, rependant de l’eau dans le poste de télévision alors que le renard bouillait de rage. Cet homme avait le culot de reparaître devant lui et de remonter sur le siège de président tout en clamant que c’était grâce à lui qu’il y était ? Il savait la vérité, il l’avait contemplée de lui même. Il avait pénétré dans les camps de concentration malgré l’ordre direct de ses supérieurs. L’image de ces corps pendus à des crochets de bouchers et de ces mobiens encore vivant malgré que toute leur peau avait été arrachée pour en faire des vêtements de luxe hanterais ses rêves pour l’éternité. Il avait enfin pensé être utile, il avait enfin pensé qu’il avait sauvé la société de sa plus grande menace mais celle ci revenait aujourd’hui encore plus forte, et se riant de ses exploits passés et de ses assauts pitoyables.

-MERDE ! Cria t’il en tapant de toutes ses forces dans le mur avec son coude. MERDE ! MERDE ! MERDE ! MERDE !!

Les crocs du renard se serrèrent jusqu’a ce qu’il eut l’impression que sa mâchoire allait se briser.


Green Hill Zone.

-Je vous ferait pars de la composition de mon ministère dès demain, et...

Là non plus Winston ne put achever sa phrase alors qu’un éclair de métal s’abattait sur le poste. Celui ci resta immobile un instant avant de s’effondrer lentement de chaque coté pour tomber des deux cotés du meuble et s’étaler par terre, tranché net au milieu, séparé en deux parties parfaitement identiques alors que l’homme commençait a respirer bruyamment, retenant avec peine la haine qui s’écoulait le long de son corps

-Eh ! Ma télé ! Vous êtes complètement timbrés ma parole !

Lança l’homme en sortant de son camping car et en fixant l’inconnu, un grand bonhomme portant un chapeau de voyage asiatique et u ne grande cape brune. A sa ceinture, un sabre excessivement long. Malgré que celui ci semble être en train de contenir une rage folle il demeura droit comme un I. Un mobien s’interposa entre l’homme et le bretteur, il avait le visage écrasé et des cornes poussaient le long de sa boite crânienne

-A votre place je ne le chercherais pas, fit le lézard cornu, vous avez vu avec quelle aisance il à tranché ce poste de télévision ? Faites un pas de plus, et je ne peux pas garantir votre survie.

L’humain se mit à ronchonner et finit par repartir à l’intérieur de son engin, le mobien prit la main du grand escogriffe et le tira vers les plaines.

-Mon frère, je t’en conjure calme ta colère, garde la au fond de ton cœur et déploie la au moment opportun pour qu’elle guide ta lame. Moi non plus je n’ai pas oublié...Moi non plus

Fit le lézard alors que le grand bonhomme posait une patte sur son épaule, une patte velue pleine de fermeté, mais montrant par son contact qu’il appréciait sa présence à son coté, son soutien, et qu’il était la voix de la raison dans sa colère. L’homme regarda le soleil se coucher sous les traits de paille de son chapeau de pèlerin. Il était là il y a un an, alors que ces machines de guerres démoniaques attaquaient le village qui l’avait hébergé pour une nuit. Il avait combattu courageusement, mais il n’avait pas pu empêcher la mort de centaines de villageois échidnés. Alors qu’il hurlait et pleurait d’impuissance devant les tombes des innocents le nom de l’homme qui avait commandité ces actions brûlaient dans son esprit comme marqué a jamais au fer rouge. Sur son honneur de samouraï, il avait alors juré d’ôter la vie à cette personne ou de périr en essayant.

Cet homme s’appelait Auguste Winston.

Scias le mobien chien regarda Taoshymiru alors que les poils de sa frange bloquaient ses yeux pleins de larmes. Sa bouche affichait deux belles rangées de crocs pleins de rages, prêts à se planter dans la chair de son ennemi tandis que ses mains tremblaient sur la garde de son arme. Il n’avait jamais vu à quoi il ressemblait. A présent c’était fait. Et en silence il remerciait  les dieux car il allait pouvoir clamer sa vengeance au nom des gens qui avaient péri en ce jour tragique. Taoshymiru, le lézard cornu, également samouraï avec qui il avait combattu côte a côte pendant cette boucherie, était depuis devenu son frère, et l’accompagnait dans ses errances a la recherche de cet homme. Tout deux étaient ronins, tous deux cherchaient à achever la vengeance de ces êtres injustement assassinés dans leur huttes.

Scias se mit a marcher vers le soleil couchant.

La route allait être longue.
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Re : [Votre fiction de l'été]MOBIUS UNLEASHED
« Répondre #20 le: Juillet 19, 2009, 12:33:20 am »
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Ayez pas peur de lire les gens XD



Roxanne, défendant Central City contre les hordes monstrueuses
(Cliquez sur l'art pour accéder a la musique d'ambiance du chapitre)
(Art par MOT)

La panacée

-Eeeet…Coupez !

Lança le caméraman sous le tonnerre d’applaudissement des téléspectateurs qui s’arrêta d’un seul coup. On  pourraient en conclure qu’il ne s’agissait que d’un poste audio diffusant un clip d’applaudissement en boucle, un peu comme dans un vieil épisode des Castors Allumés Mais non. La foule était bien là et avait bien applaudit à tout rompre pour s’arrêter brusquement à l’unisson. Auguste Winston se détendit et se laissa tomber dans sa chaise avant d’éponger la sueur qui rendait son front luisant, le nouveau président des fédérations unies se laissa un peu aller alors que son principal associé s’avançait vers lui et le saluait d’une poignée de main

-Excellent discours d’investiture monsieur le président.
-Je vous en prie Richard, épargnez moi vos sarcasmes et dites à votre associée de sortir des coulisses, je vais encore avoir besoin d’elle.

L’homme sourit. C’était un businessman  aux cheveux bruns mi long, un air sérieux sur le visage, une paire de lunettes cachant des yeux bruns. Richard Malvenne, 44 ans, directeur de la prestigieuse société Malvenne, l’une des rares à ne pas avoir totalement sombré sous la houlette de la Shnelles. Depuis des génération, les Malvenne avaient été de grand stylistes, des couturiers hors pairs à l’avant-garde de la mode. Mais le dernier né de la famille possédait une autre ambition des plus sombres. Homme chaleureux en public, la société Malvenne n’en avait pas moins pendant le précédent règne de Winston, entraîné des centaines de mobiens à l’abattoir pour les transformer en manteaux de fourrure. Grâce à une gestion magistrale des événements, Malvenne échappa au scandale et son rôle ne fut jamais clairement établi. Richard Malvenne s’était depuis évertué à rester discret dans ses agissements.

-Certainement. Alice ? Voulez vous nous rejoindre ma chère ?

Depuis les coulisses une femme apparut. Proche de la trentaine, celle que Richard appelait Alice était d’une pâleur de linceul et possédait des cheveux d’un noir de jais, elle était très belle, mais en même temps il y avait une sorte de dureté, une certaine rigidité presque palpable qui la rendait antipathique, elle s’avança auprès de Malvenne, ignorant Winston pour le moment.

-Vous souhaitez que je finisse le travail ?

Fit elle simplement. Malvenne tourna naturellement son regard vers Winston. Ils parlaient en toute aise au centre du studio de télévision, sans que personne ne semble en être choqué. En réalité, tous regardaient devant eux, un regard vide et un peu de bave coulant de leur lèvre inférieure.

-Votre technique d’hypnose est fascinante mademoiselle De Roselac.

Lança Auguste paternellement, il se fit foudroyer du regard par l’intéressée qui ne semblait pas vouloir voir son véritable nom venir dans la discussion.

-Voulez vous que je les tue ? Les mobiens dans le public, le public…
-Non non, surtout pas, en revanche je veux qu’ils quittent ce studio en étant persuadé de la véracité de mes dires et de mon pouvoir sur la situation.
-Je continue à penser que nous devrions les tuer…Commença Alice
-Chaque chose en son temps. Si nous les tuons maintenant leur familles vont s’inquiéter et le doute se rependra comme de la traînée de poudre, il m’est qui plus est bien plus utile de profiter de la situation telle qu’elle est actuellement. Acheva Winston, et elle poussa un soupir.

Alice de Roselac, alias « La princesse », était une associée de la Malvenne depuis bien longtemps, depuis que Richard l’avait tirée du taudis où elle vivait entre la manipulation et le meurtre de mobiens pour la faire travailler pour lui, elle le suivait comme une ombre. C’était une de ces femmes purement mauvaises et qui, malgré leur intelligence, ne possèdent pas la patience d’attendre pour voir plus de sang couler. Son pouvoir d’hypnose était bien utile pour rendre la lourde tache de la capture de Mobiens plus facile, ainsi que la torture que Malvenne aimait tant voir.

-Soit. Mais je ne promet pas…
-Vous promettrez Alice. Fit Malvenne d’un ton sec. Dois je vous rappeler que vous devez encore vous racheter à mes yeux  ?

La princesse serra les dents, ça datait maintenant d’un peu plus d’un an. Alors qu’elle était chargée de la supervision du chantier de la grande prison où Winston comptait envoyer les mobiens à la puissance démesurée, le chantier avait été interrompu provisoirement pour inspection par un agent du gouvernement. Au lieu d’obéir aux ordres de Richard, elle avait ouvert le feu sur le lieutenant du GUN venu enquêter. Après une riposte fulgurante la princesse avait été arrêtée, le chantier avait été fouillé et les restes d’un village mobien furent découvert, avec les cadavres de ses habitants mutilés. Pour éviter le scandale la Malvenne s’était désolidarisée de la princesse et l’avais poursuivit en justice. Depuis les évènements récents Malvenne avait donné une seconde chance à sa protégée, qui s’était entre-temps évadée grâce à ses pouvoirs. Le jeune lieutenant du GUN, également mobien, se vit promut au grade de capitaine Inquisiteur de Mobius. Son nom était White. Se mordant la lèvre inférieure, la princesse ravala son ton hautain et lança.

-A vos ordres.
-Bien. Vous tacherez de faire au mieux et d’épauler Mr Winston pendant toute la durée du plan. Pour ma part je retourne sur Prison Island superviser la suite des opérations, obéissez lui comme si ses ordres découlaient des miens, et pas de mutinerie cette fois, est ce que c’est bien clair ?
-Parfaitement clair. Fit la princesse en mâchant ses mots comme si chaque syllabe lui écorchait la gorge.
-Mademoiselle, je suis ravi de vous avoir à mes cotés. Vos talents me seront des plus utiles, lança Winston, flatteur alors qu’il se levait et croisait les bras derrière son dos et s’avançait jusqu’aux coulisses. Je crois qu’il est temps pour nous de quitter la scène, n’oubliez pas mes instructions.

Auguste Winston retourna à sa loge d’un pas guilleret.


L’hélicoptère quitta Diamantipolis sous le regard contrit de Clovis Shnelles. Il y avait à peine une heure de ça Aphrodite était venue le voir dans ses quartiers et avait bataillé pour obtenir un de ses rares hélicoptères, baragouinant qu’elle avait un rendez vous important. Clovis avait fait la grimace et fini par accepter. Mais en vérité il fulminait à l’intérieur, il comptait sur le fait qu’Aphrodite reste quelques jours à l’hôpital pour la persuader d’injecter des nouveaux fonds dans les tiroirs de la Shnelles Corporation une fois la crise passée. Cette espèce de petite peste s’était rhabillée et était repartie dès qu’elle avait repris conscience. Soutenu par ses exécrables gardes du corps et son exécrable boy-scout de copain. D’une humeur massacrante, le PDG de la Shnelles corporation appuya sur son interphone.

-Madame Pinçon, faites monter mon repas je vous prie.
-Bien monsieur. Répondit la secrétaire d’une voix stricte alors que Clovis serrait ses dents, il finit par appuyer a nouveau sur l’interphone
-Et faites monter également le responsable sécurité du Shnelles Gloire.
-Oui monsieur.

Il allait pouvoir défouler ses nerfs sur cet incapable, ça serait mieux que de se venger sur de la nourriture, l’interphone se mit en marche et une voix d’homme se fit entendre.

-Monsieur Shnelles.
-J’ai demandé à ne pas être dérangé.
-Monsieur Shnelles, un rassemblement suspect de Mobiens se fait à l’est de la ville.
-Quoi ?!
-Monsieur Shnelles ?
-…
-Monsieur Shnelles ? Quelles sont les instructions ?
-Attendez moi, j’arrive.

Finalement il allait pouvoir passer sa colère sur un bien plus gros gibier. Il ouvrit le tiroir de son bureau et saisit son pistolet personnel qu’il arma avant de récupérer derrière un tableau de chasse un fusil d’assaut. Ca allait lui rappeler le bon vieux temps.

Au même moment l’hélicoptère d’Aphrodite quittait l’héliport de l’hôpital, piloté par ses gardes du corps, l’héritière se trouvait à présent dans un fauteuil roulant, un drap sur les genoux et White a l’arrière avec elle a ses cotés.

-Rappelez moi de toujours prendre l’hélico pour venir a l’avenir, au cas ou le monde viendrais à se disloquer encore une fois sans prévenir !
-Oui patronne. Répondit Ceera en soupirant.
-Mon dieu j’me sens vieille avant l’heure, j’ai même pas vingt ans merde ! Qu’est ce que je fous dans un fauteuil roulant ! ?
-Ca aurait pu être pire lança White qui s’appuya sur le siège arrière. Je suis content que tu aie pris la bonne décision au mépris de tes soins.

Aphrodite cligna des yeux.

-Quelle décision ?
-Eh bien, retourner a Central City pour que j’aie cette discussion avec Winston, et que je le coffre.

L’héritière secoua la tête.

-Euh, on va pas a Central City, on va aux Mystic Ruins.
-Mystic Ruins ? Pourquoi ? Demanda White incrédule.
-Le Gardien est venu me voir pendant que je comatait, il veut qu’on se réunisse là bas.
-T’es sure que c’était pas un rêve érotique ?
-Non, ça l’était pas. Répondit Aphrodite en soupirant de dépit. Chuis sérieuse White.
-Ecoute, le plus urgent pour le moment, c’est d’aller à Central City, quand toute cette histoire sera réglée, on ira…
-Hors de question ! Trancha Aphrodite, soudainement agressive. Après il sera trop tard ! C’est maintenant qu’il a besoin de moi !
-Si on ne va pas à Central City maintenant, c’est pas seulement lui qui sera en danger, mais le mo…
-J’EMMERDE CENTRAL CITY ! On va aux Mystic Ruins ! Lança l’héritière qui commençait à perdre patience.
-Calme toi…Commença le renard.
-Nan je me calme pas ! T’es dans mon putain d’hélico je vais où je veux ! T’imprime ? ! Cracha l’héritière au renard qui commençait a perdre patience.
-Tu me parle sur un autre ton t’as compris grognasse ? ! Tu va pas te venger sur moi parce que t’es vénère d’accord ? ! Je suis pas ton larbin ! Répliqua White avec agressivité.
-Ta gueule !
-Du calme à l’arrière ! Cria Rude aux deux mobiens qui se foudroyaient l’un comme l’autre du regard, Aphrodite croisa les bras et détourna la tête en boudant
-Bien.
-Très bien. Répondit White en croisant les bras aussi et en détournant le regard.
-Parfait. Répliqua Aphrodite.
-Excellent.
-Je vois que tout le monde est content, tant mieux.
-Je te suis pas dans cette affaire.
-Nan tu me suis pas, et tu sais pourquoi ?

Vingt minutes plus tard, White se retrouvait les pieds dans le sable sur la plage alors que l’hélicoptère était toujours en stationnement et qu’Aphrodite lui balançait les chandeliers qui avaient servi au renard à lui sauver la vie il n’y avait même pas un jour de ça.

-Parce que tu rentre à pattes ! Sayonara et bonjour chez toi !

L’hélicoptère décolla sans plus attendre, abandonnant White dans son smoking débraillé et mité de part en part avec son sac, ses chandeliers, et la lune pour seule compagne alors qu’Aphrodite le laissait littéralement au milieu de nulle part…Au moins avait elle la bonté de ne pas le lâcher en Holoska  White retira sa veste et la porta sur son épaule alors qu’il s’éloignait et regardait l’hélicoptère partir à l’horizon et que ses tripes se retournaient dans son ventre. Il se retourna et finit par hurler à l’appareil disparaissant dans les nuages.

-MAIS QUELLE PET…

La fin de sa phrase fut interrompue par les croassement d’une nuée de corbeaux s’échappant d’un arbre près de lui.
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Re : [Votre fiction de l'été]MOBIUS UNLEASHED
« Répondre #21 le: Juillet 19, 2009, 12:34:49 am »
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Royaume de Mercie, de bon matin.

Le serviteur fut envoyé au sol d’un mouvement vif alors qu’il s’étalait sur le parquet en pierre, la lame siffla dans l’air et vint se coller contre la glotte de l’intéressé dans un mouvement simple et précis et le mobien soupira.

-Monseigneur, j’ai bien peur de ne pas être de taille a vous affronter.

Le vicomte de Bragelonne rengaina son épée d’un geste tandis qu’il congédiait son partenaire d’entraînement. Le chat au pelage argenté fit quelques pas pour observer par la fenêtre de la salle d’armes le royaume qui s’étendait sous les pieds du château, ses cheveux ramenés en catogan fouettant ses mollets.
Le royaume de Mercie, le dernier pays mobien au monde à ne pas être tombé sous la houlette des fédérations unies et à posséder son indépendance. Ils avaient pu résister aux guerres humaines grâce à la présence de Mobotropolis pendant des millénaires, mais à présent que l’ancien empire mobien était devenu la capitale de l’Eggman Army, ils se retrouvaient seuls et ostracisés du monde, mais cela leur convenait. Malgré que leur frontières soient difficiles à passer, beaucoup de mobiens désireux de survivre en ce monde en étant libre rejoignait leur nation, et celle ci était encore vivante malgré son ancienneté. Le peuple était heureux de son prince et de son règne envers et contre tout, car il était cent fois préférable à la tyrannie humaine qui se déguisait en système démocratique.

-Monsieur le Vicomte ? J’ai entendu dire que vous cherchiez un partenaire.

La voix qu’il n’avait jamais entendue le fit se retourner, dans l’ombre du portique se trouvait adossé un mobien souriant, il balaya sa cape noire d’une main, affichant un veston marron alors qu’il s’avançait vers le chat, ses bottes marquant son passage celui ci lança.

-Effectivement, et vous êtes, monsieur ?

Le renard apparut en pleine lumière et se découvrit humblement son chapeau a plume créant des arabesques raffinées.

-Achille de Myrmidon monsieur. Enchanté de faire votre connaissance.
-Ah, vous êtes ce fameux capitaine de la garde qui viens d’être promu ? On m’a dit grand bien de votre lame.
-Je suis flatté que vous ayez entendu parler de moi, monsieur. Je dois être reçu par le prince incessamment sous peu, et comme je trouvais le temps long, mon épée a trouvé besoin de se dégourdir quelque peu.
-Faites, je suis grandement las de mes exercices, j’espère que vous serez un défi à ma mesure.

Lança le vicomte en dégainant sa lame et en se portant en garde alors qu’Achille faisait de même, le regard du chat et du renard se croisèrent et d’un coup sec les fer se rencontrèrent, s’ensuivit un échange de passes gracieuses ponctuées des chocs entre les deux armes, Achille pris la parole.

-Par ailleurs, savez vous ce que notre prince pense des récents évènements ? La lame percuta avec violence celle du fleuret de Bragelonne qui recula sous l’assaut.
-Il n’a pas encore été très clair à ce sujet. J’attend de ses nouvelles.

Bragelonne contre-attaqua en repoussant la lame de son adversaire avant de remonter vers sa poitrine pour voir le coup dévié et glisser sur la lame de son adversaire.

-Pensez vous que tout cela aie une origine magique ?
-Je ne fais guère confiance aux lanceurs de sortilèges, ces exploits défiant le naturel ne sauraient provenir de source saine, par conséquent je le pense.

Achille fronça les sourcils alors qu’il tentait de guider sa lame vers le poignet de Bragelonne pour l’induire en erreur. Les lanceurs de sorts. Beaucoup de mobiens développaient de naissance des capacité surnaturelles, comme celle que le héros national possédait pour courir aussi vite que la lumière. Mais certains développaient des dons pour les sciences occultes et étaient capable de lancer des sortilèges. Ce n’était pas facile, mais potentiellement, tout le monde pouvait y arriver, bien qu’a sa connaissance, peu d’humains y soient jamais parvenus. Le comte Vladimir était une de ces personnes, et malgré qu’il aie toute la confiance du prince, il n’aimait tout simplement pas ça, c’était de la sorcellerie à ses yeux, tout comme ce rayon qui avait frappé la planète, mais comme Mercie était déjà coupé du reste du monde, alors cela ne changeait pas vraiment leurs habitudes. De parade en parade la lame d’Achille se porta au cou du vicomte a plusieurs centimètre de la glotte et se figea dans son mouvement. De Bragelonne observa le phénomène et lui lança.

-Pourquoi vous êtes vous arrêté ?
-Allumer une bougie pour créer une ombre. Répondit Achille alors que la lame du vicomte se trouvait a distance de son ventre, près a le transpercé. Vous vous étiez arrêté monsieur.

Les deux épéistes rengainèrent leurs armes, satisfait l’un comme l’autre de la performance de son adversaire, un homme de trempe et un bretteur de talent ne pouvait que les satisfaire l’un comme l’autre. Un hérisson binoclard vêtu d’un pull en tweed pénétra alors dans la salle d’entraînement.

-Messires, le prince souhaite vous recevoir dans ses quartiers. Il a une grande annonce a faire
-Fort bien, nous arrivons sur le champ, venez Achille.
-A vos ordres.

Les deux mobiens quittèrent la salle d’entraînement et cheminèrent un moment avec le hérisson orange a l’air sérieux qu’ils n’avaient encore jamais vu dans les environs. Il ne semblait pas vêtus d’atours de Mercie et était de toute évidence un étranger. Finalement Achille brisa le silence et demanda.

-Pardonnez moi mais je ne vous ait jamais vu ici, pourrait on savoir qui vous êtes ?
-Je suis le professeur Horgelus. J’ai été mandaté ici par le Comte d’Ombrelune pour l’aider a faire la lumière sur les événements récents.
-Eh bien professeur, qu’avez vous conclu ? Demanda Bragelonne avec curiosité. Est ce bien un phénomène magique comme nous le pensions ?

Le professeur remonta ses lunettes sur son nez alors qu’ils arrivaient devant la tour menant aux appartements du prince il lança aux deux bretteurs avec un ton placide.

-Avez vous entendu parler d’Angel Island ?
-L’île flottante ? Demanda le chat. Bien sur, mais quel rappo…
-Il semblerait que quelque chose soit en train de se passer là bas. Et ça nous emmène a la situation où nous sommes.

Les trois mobiens entrèrent dans les appartements du prince, celui ci était assis dans un fauteuil de velours et regardait par la fenêtre le ciel que les nuages noirs parcouraient, zébrant d’éclairs le ciel de Mercie, a ses cotés, un Vladimir souriant qui les salua. Achille et Bragelonne s’inclinèrent respectueusement alors qu’Horgelus demeurait fixe et remontait ses lunettes sur son nez. L’homme qui leur tournait le dos allait se retourner mais la chauve souris l’en empêcha.

-Messieurs, le prince a une annonce importante a faire.

Le comte d’Ombrelune sourit découvrant ses canines acérées avant de lancer.

-Nous partons en voyage.


-Je n’ai jamais vu une foule pareille…

Murmura Kuamy alors que le brouhaha des échidnés réunis autour du lac Rocky au milieu des Mystic Ruins emplissait toute la vallée. Plusieurs centaines de millier de mobiens réunis autour du lac et qui observaient Angel Island, à présent stabilisée dans le lac. Pour qu’Angel Island soit descendue du ciel, cela signifiait un terrible présage, car comme tous le savaient, Angel Island ne devait jamais se poser sur la terre ferme, cela signifiait que l’équilibre avait été rompu et que le danger était tellement grand que la tradition ne voulait plus rien dire, et pour les échidnés, la tradition, le respect des usages et des coutumes de leur peuple étaient très important. Le nombre d’échidnés présent ici devait bien dépasser celui de la réserve de Mystic Ruins, ceux ci étaient tous en train d’attendre le discours du gardien. Certain mobiens et échidnés s’étaient risqués à essayer de nager jusqu'à l’île pour rencontrer Knuckles. Mais un cordon d’échidnés trié sur le volet les empêchait d’approcher du sanctuaire, alors ils attendaient patiemment, respectant la volonté du gardien. Partout autour il n’y avait que grandes discussions et pique-niques. De mémoire d’échidné, et ils étaient l’une des race les plus anciennes, un rassemblement tel que celui ci était sans précédent, mais en même temps, une situation comme celle ci était sans précédent.

-Je n’ai même jamais vu autant d’échidnés au même endroit…

Fit elle en regardant tout autour les membres des différentes tribu de la jungle étaient réunies ici. La réserve était divisée en de nombreux clans qui étaient rivaux et se faisait parfois la guerre. Il s’avérait aussi qu’en ces temps de crise, les chefs ennemis buvaient entre eux et oubliaient leur querelles, car il y avait des choses bien plus importantes à régler pour le moment.

-Kouam ! Lança une voix sur la droite. L’échidné se retourna et un sourire égaya son visage.
-Maximi ! Fit elle alors qu’elle s’approchait de son ami pour le prendre dans ses bras et lui faire la bise.

Maximi était un échidné adolescent qui portait un kimono, lui et Kuamy avaient été dans le même dojo, a l’époque où un maître échidné établi sur Green Hill enseignait a ses élèves la maîtrise de l’énergie chaotique par le biais d’un art martial. C’était là qu’elle avait développé ses pouvoirs mentaux.

-Toi aussi tu…
-Tout le monde ! Répondit Maximi avec entrain alors qu’il essayait de se faire entendre dans le brouhaha, tous les échidnés dans le monde entier ont reçu le message ! Tu devrais voir ça ! Certains sont venus d’autres pays pour assister au discours du gardien !
-Votre attention s’il vous plait ! Ca va bientôt commencer ! Lança un échidné dont le front arborait un tatouage blanc en forme de croissant de lune alors qu’il tapait sur le sol avec sa lance, sa voix avait porté dans toute la vallée grâce à un micro et ses pieds foulaient le sol de l’île sacrée.


Ca faisait déjà le cinquième chargeur qu’ils vidaient sur le monstre mais celui ci ne semblait pas subir le moindre dégât des attaques combinées des vingt cinq soldats du GUN qui le mitraillaient avec leurs fusils d’assaut. La créature, gigantesque  ne ressemblait en rien aux monstre précédemment apparus, mélange de nuances sombres et de noir. Cette créature était une immense gerbe immonde de dix mètres de haut, amas de chair et d’organes partant dans tous les sens et qui rampaient sur le sol, détruisant tout ce qu’elle trouvait sur son passage et dévorant de ses milliers de dents tous les êtres vivants qu’elle rencontrait. Les balles s’enfonçaient dans son gras alors que la bête hurlait, mais chaque balle qui provoquait une succession de blessures minuscules ne faisaient que rendre la créature encore plus folle de rage. Celle ci détruisit toute la façade avant d’un building d’un coup de patte aléatoire, hurlant de colère alors qu’elle glissait plus qu’elle ne marchait vers la barricade des soldats du GUN.

Nous sommes toujours à Central City, Cinq heures se sont écoulées depuis le discours d’Auguste Winston.

Roxanne avait embrassé la carrière de militaire car elle avait grand soif de justice, mais devoir se battre du matin au soir contre des aberrations surgies de nulle part n’était pas mal non plus, et pour la première fois en des années de service elle se sentait utile à quelque chose dans une mission. Néanmoins la blonde aux cheveux cours aurait aimé pouvoir se sentir utile dans une mission où il y avait un espoir de succès. Ca faisait dix heures que sa troupe et elles protégeaient le centre ville en canardant tantôt les pawns, tantôt ces créatures ombreuses. Alors que la relève approchait enfin cette créature surgissait de nulle part et ne reculait pas devait les assauts malgré les grenades et les tirs de fusils. Cette horreur avait déjà éclaté la première ligne, comme en témoignaient les camions explosés sur les cotés de la rue sur lesquels se trouvaient les tourelles de défenses et mitrailleuses montées sur pivot qui auraient été bien plus efficace pour descendre un monstre pareil. A présent, ses troupes étaient les seules à pouvoir empêcher le monstre d’arriver aux réfugiés par le quartier est. Malheureusement leur armement était bien pitoyable contrairement à la capacité d’endurance extrêmement impressionnante de cette monstruosité. Roxanne, simple soldat dans un bataillon, avait vu le commandement lui échoir après que leur lieutenant aie été sérieusement blessé par un tir de blaster d’un pawn. Elle serra les dents et observa la situation. Elle savait qu’il n’y avait qu’une seule chose a faire

-Repli !
-Lieutenant ! Si nous nous replions nous…
-Que nous nous replions ou nos armes n’arrêterons pas cette chose, nous sommes impuissants et je ne sacrifierais pas mon bataillon en vain !
-Mais…Et les civils ? !
-J’ai dit repli ! L’équipe omega à récupéré des véhicules accidentés qu’elle a utilisé comme barrage au point G, canardez le et attirez le là bas, nous les feront exploser avec cette monstruosité !
-Bien compris !

Alors que Roxanne perdait son temps à expliquer la situation à ses soldats un « bras » de la créature se mit à pousser dans le but de l’atteindre. La militaire vit sa vie défiler devant ses yeux, son existence détruite dans sa jeunesse qu’elle avait voulu réparer en rejoignant les forces du GUN, son entrainement drastique pour devenir la meilleure des recrues et comment son désir de paix ne serait jamais rien de plus qu’un rêve idiot. Alors qu’elle était saisie par le bras de la créature et ramenée à elle le bruit du battement des ailes des anges l’appelant au paradis se firent entendre…

Et ils ressemblaient aux palles d’un hélicoptère.

Un missile thermique explosa en plein dans l’amas de chair qui hurla alors qu’il prenait feu. Sa chair en putréfaction se mit à faire apparaître des cloques qui explosèrent sous la chaleur alors que le bras se sectionnait du reste du corps et laissait tomber le soldat au sol.

-Qu’est ce que…

Derrière elle une véritable armée venait de débouler, des militaires habillés en noir commencèrent à avancer dans la rue avec un rythme cadencé à l’extrême. Le rythme de leurs pas organisés rappelant les tambours de guerre. Vêtus de combinaisons noires, leurs fusils en main alors qu’ils formaient de manière parfaitement organisé une barricade de fortune. Derrière eux arrivaient plusieurs camions et chars d’assauts, quand au ciel il était occupé par des chasseurs qui descendaient des monstres volants a coup de missiles téléguidés. Roxanne en resta bouche bée, qui était ces hommes ? Ils ne portaient aucun uniforme connu du GUN, et devaient être au bas mots au moins cinq-cent avec des armes d’assaut par dizaine alors que celles ci étaient toutes occupées à protéger les place logistiques importantes. Des armures de combat mobiles avançaient d’un pas ferme et enjambèrent Roxanne qui était soulevée par un gradé. Celui ci portait un blason sur l’épaule sur lequel était marqué N.E.W.M.A.N, son visage était dissimulé sous une paire de lunette d’assaut et une cagoule noire, comme celui de tous les autres soldats.

-Ne craignez plus rien soldats ! Le bataillon N.E.W.M.A.N sous les ordres du président Winston va prendre la relève !

Roxanne regarda les forces se déployer de manière parfaitement organisées quadriller le périmètre, au sol il ne restait plus que de la chair brûlée. Ils étaient bien plus nombreux qu’eux et ils ne couvraient qu’un secteur minime de la ville, ce qui voulait dire que le bataillon principal devait être dix fois plus imposant…La question était : où est ce que Winston avait pu trouver autant de soldats en si peu de temps ?

Dans la ruelle proche de Roxanne, un être malade et pathétique haletait en toussant bruyamment, l’échidnée s’appuya contre le mur et tenta de faire quelque pas, en prise a de violents mots de têtes, du sang coulant de ses blessures diverses, Karma s’effondra.
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« Répondre #22 le: Juillet 19, 2009, 12:36:16 am »
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-Vous n’avez rien a faire ici. Foutez moi le camp.

Cria le PDG de la Shnelles Corporation, passant littéralement ses nerfs sur les autochtones qui venaient de se rassembler dans la rue principale. Celle ci avait été coupé en deux par un tremblement sismique de moindre importance, alors que cinq mètres séparaient les deux assemblées. D’un coté, les forces de Diamantipolis, les militaires de la FISSA (Forces d’Intervention Spéciales Shnelles Assaut) mêlé au bataillon de combat personnel de Clovis, composé majoritairement de ses anciens camarades de régiment, des militaires endurcis qui étaient devenus son escorte personnelle. De l’autre coté, une foule de Mobiens de tous les horizons qui se tenait là, unie devant le président de la Shnelles, le menton haut et les yeux braqués sur le canon des armes. Clovis lui, ne se dépareillait pas de son sourire, malgré qu’il soit en colère, car il avait trouvé enfin quelqu’un qui allait prendre pour la journée infernale qu’il vivait depuis la destruction de Diamantipolis. Les PDG faisaient pression pour qu’il fasse quelque chose, il allait faire quelque chose ! La représentante des mobiens pris la parole.

-Pas avant que vous nous ayez donné ce que nous réclamons.
-Il est hors de questions de vous confier nos précieux avions pour que vous puissiez partir. Alors pensez bien que nos armes non plus .
-Ce n’était pas une demande. Lança l’échidné au croissant de lune blanc peint sur son front. C’est un ordre.
-Un Ordre ? ! S’étrangla Clovis Shnelles.

Les rues de Diamantipolis étaient à présent balayées par le souffle polaire et les palmiers commençaient à plier sous le vent du nord. En effet, Diamantipolis survivait dans les contrées glaciales grâce à un bouclier thermique, qui en plus de mettre la ville à température ambiante, empêchait ce genre de pestes d’entrer. C’était une vraie tempête polaire qui avait pris la ville dès le tremblement de terre, le froid s’immisçant dans tous les trous qu’il pouvait trouver et se rependant comme de la traînée de poudre. Les mobiens vivant dans les environs de Diamantipolis avaient pénétré dans la citée boréale, avec leurs raquettes aux pieds, leurs traîneaux, leur parkas et leurs chiens. Tout ça pour demander à Clovis de leur donner sans résistance le seul moyen qu’ils avaient de pouvoir quitter cet enfer des glaces et de se défendre contre les nations unies. Le sourire de Clovis s’effaça alors que la colère coulait a nouveau sur son visage et il leur lança.

-Allez vous faire foutre ! Allez tous vous faire foutre ! Retournez donc dans vos yourtes bouffer du morse !

S’écria le président de la Shnelles alors qu’il abattait le bras et que tous les canons des militaires de la FISSA se braquaient sur la foule.

-Vous avez trois secondes pour partir, sinon on ouvre le feu ! Un !

Les militaires tirèrent une salve de semonce en riant grassement, les mobiens ne reculèrent pas.

- …Vous autres les humains êtes tellement stupides. Lança l’échidné
-Deux !
-Votre arrogance sera votre perte

Et alors que Clovis allait ordonner sans états d’âmes de fusiller ces personnes quelque chose d’imprévu se passa. Un mur d’ombre s’érigea entre les balles et leur cible alors que celles ci s’enfonçaient a l’interieur pour disparaître, l’échidné dont les yeux étaient devenus blancs comme de la neige, leva le bras et des créatures sombres apparurent alors, malgré qu’il fasse jour, et bondirent pour attaquer les militaires, des créatures tombant en déluge sur la formation d’assaut qui ne s’attendait pas à un tel revirement de situation.

-Restez fixes bande de lâches ! Cria Clovis. Ce ne sont pas des tours de magie qui vont effrayer la Shnelles ! Battez vous comme des hommes ! Ils ne peuvent rien contre nous !

Clovis saisit son propre fusil et tira, assenant une rafale de balles dans la tête d’un morse qui tomba dans le trou béant qui séparait les deux armées, cette mort de leur coté fut comme un coup de fouet pour les mobiens qui se précipitèrent vers l’armée ennemie en hurlant.


-J’arrive pas à croire qu’on soit aussi loin ! C’est l’événement le plus important de ma vie et je suis aux dernières loges ! Bordel ! Je suis sûre que si on s’était pas arrêté pour déposer ce crétin on serait arrivés plus tôt !

Pesta Aphrodite à Rude qui poussait le fauteuil roulant en silence alors que l’héritière fulminait. Le fait d’être à nouveau dépendante de quelqu’un d’autre la mettait dans une colère noire. Mais ce pourquoi elle était encore plus en colère, c’était que White aie osé lui parler comme ça, comme si assister à ce meeting n’était pas important. Elle était une échidné, c’était sa responsabilité d’être là pour écouter le gardien de la Master Emerald parler, et White s’était mis entre elle et sa responsabilité. Elle ne voulait pas entendre les raisons qu’il avait, d’après lui Auguste Winston était un type dangereux. Peut être, elle avait autre chose à foutre que de s’intéresser à la politique du pays pendant que son mandat d’un an avait été mis en place. mais ce qui était sur, c’était qu’elle ne raterais pour rien au monde cette convention. Pas parce qu’elle était une fangirl de Knuckles, mais parce que c’était un fait important pour toute sa race, et elle se DEVAIT d’y être, parce que comme elle l’avait dit plus haut, son sang le lui commandait. Par respect pour les traditions ancestrales qu’elle n’avait jamais renié, elle allait assister a cette conférence, et si elle ne le faisait pas, plus jamais elle n’oserais se regarder dans le miroir. Ce qu’avais fait Knuckles, c’était donner un ordre direct à toute leur nation, et aujourd’hui ils étaient là, tous le monde, amis comme ennemis, échidnés comme mobiens d’autres races, pour écouter le discours le plus important encore jamais fait de l’histoire de Mobius, un discours qui rendait déjà celui de Winston ridicule.

-Nom d’un chien on vois rien !

Continua Aphrodite dans sa lancée en trépignant sur son fauteuil roulant. Ils avaient été placés le plus loin possible de la rive du lac, parce qu’il n’y avait aucun moyen de faire passer son fauteuil roulant travers tous ces mobiens. Des regards se tournèrent vers Rude et l’héritière de nombreuses fois et les gens commencèrent a parler entre eux. Oui ils la reconnaissaient, ils savaient qui elle était, mais la présence d’un humain dans leur réunion les rendait aussi mal a l’aise que de voir une baleine essayer de se glisser dans une boite de sardines. Aphrodite était littéralement survoltée, elle avait passé le reste du trajet à faire la gueule et à maugréer dans sa barbe contre White. Ses gardes du corps eux, restaient silencieux, leur patronne était assez grande pour prendre ses décisions toute seule maintenant et lui parler ne ferait qu’augmenter sa colère et lui donner quelqu’un sur qui la déverser. Ceera tendit en silence une paire de Jumelles à Aphrodite qui les pris sans dire merci et regarda l’île comme un fan de Michael Jackson essaye de le voir en survolant Neverland en hélicoptère : Peu de chance, la forêt était trop épaisse, et des espèces de…Subalternes bloquaient l’accès. Si elle avait eu ses deux jambes, peu importe les molosses, elle se serait infiltrée sur l’île pour chopper Knuckles et essayer de lui demander un autographe. Sur un carnet, ou sur son corps si il préférait, elle n’était pas à ça près. Aphrodite bouillait d’impatience à l’idée de voir enfin l’échidné paraître en vrai devant elle. Même si c’était à 50 mètres sur une île lointaine. Soudain alors, la foule se tût et un des subalternes du gardien (Elle ne se souvenait pas qu’il en ai eu d’ailleurs, elle était sure que MobiusMatch en aurait parlé quelque part, entre deux articles de photos compromettantes en compagnie de Sonic sous une cascade. Avoir des vigiles rendait la vie d’un paparazzi plus difficile, elle commençait à douter de la véracité des informations de son magasine people préféré) utilisait le micro pour attirer l’attention de la foule, l’échidné retourna dans la forêt et tendit le micro. Depuis la brousse alors une silhouette apparut.

C’était un échidné qui marchait d’un pas lent vers l’avant de l’île, il portait une lance ainsi que des sandales, son corps était encore couvert de cicatrices diverses sur le visage autant que son torse, sur celui ci brillait néanmoins toujours aussi fièrement la lune d’argent, le symbole des gardiens. Knuckles s’assit en silence sur un rocher. Le public était figé de respect et de crainte, car le gardien semblait en bien petite forme et portait de nombreuses blessures, qu’est ce qui avait pu lui arriver pour mettre à mal sa force légendaire ? La foule était complètement choquée de voir le symbole de la force échidné mis à mal.

-Mes frères ! Mes sœurs !

Lança Knuckles pour lancer la conversation avant de reprendre son souffle, toute l’assistance était suspendue aux lèvres de l’échidné qui regarda, les yeux durs et tristes, la foule immense réunie aujourd’hui devant Angel Island. Plusieurs échidnés sortirent derrière Knuckles, beaucoup arboraient des lances et le croissant de lune sur leur front, près de lui se trouvait un échidné portant une blouse de scientifique, et a sa droite, un échidné a la musculature osseuse avec un bandeau sur les yeux, un long bâton et des mitres dans ses dreadlocks dans la plus pure tradition de sa culture. Le gardien repris la parole.

-Vous êtes venus si nombreux aujourd’hui et votre présence me réchauffe le cœur en ces temps bien sombre, car je dois vous faire une annonce qui va bouleverser votre vision du monde. Comme vous le savez peut être la planète est en mille morceaux, et les seuls responsables de cette crise sont…

Il marqua un temps pour fermer les yeux avant de lancer sur un ton grave.

-Les humains. Les humains ont volé la Master Emerald.


Un temple au beau milieu des glaces éternelles. Des inscriptions couvrant les murs, qui n’avaient plus été contemplés depuis des millions d’années, au milieu de tout ça, un yeti observait tranquillement un homme accroupi, une main sur sa tempe et qui semblait dans une réflexion intense. Celui ci ouvrit finalement les yeux et se leva. C’était un homme simple, il portait une chemise blanche et un jean, il semblait totalement imberbe, il avait le crâne rasé, des yeux bleu pleins de malices, pas de cheveux, pas de sourcils, pas de poils sur les bras. Simplement un homme blanc, immaculé. Rien a voir avec le mastodonte couvert de poils qui se trouvait avec lui. L’homme croisa les bras et lança avec sérénité.

-J’ai fini la transcription des pictogrammes sur ces murs.

Le yeti qui était adossé sur les dis pictogrammes inestimables arrêta de grelotter de froid et répondit d’une voix rauque.

-On y va ?
-Tout de suite.

L’homme en parka, qui n’était pas un yeti bien qu’il en avait l’air a cause de sa grande taille et de son manteau velu, ouvrit la route tandis que l’homme ne portant nulle protection contre le froid le suivait tranquillement. Ils traversèrent à nouveau le corridor de glace qui les séparait de la sortie tandis qu’ils passaient sur la planche de fer qu’ils avaient déployé pour éviter un piége de pics mortel. Le yeti se retourna vers l’homme, il portait des lunettes noires et une cagoule dans les mêmes tons que son parka en moumoute de bison, impossible de voir a quoi il ressemblait.

-Vous n’avez pas froid ? Vous êtes sur ?
-Vous savez que mon métabolisme dégage quelque chose de particulier, c’est donc sans surprise que je suis capable de générer assez de chaleur pour que mes organes puissent survivre malgré cette température.

L’homme haussa les épaules tandis qu’ils contournaient le fléau d’arme incrusté dans le mur qui avait failli leur coûter la vie à tous les deux.

-J’ai tendance à oublier que vous êtes un robot, vous avez l’air tellement humain.
-Ce n’est pas totalement vrai. Répondit l’intéressé avec patience. Même si mon corps est en grande partie métallique, je reste un être vivant avant tout, certains de mes organes d’origine sont encore là vous savez.
-La science est impressionnante aujourd’hui. De là où je viens vous seriez déjà mort depuis longtemps.
-C’est intéressant. Fit l’homme. Voulez vous m’en dire plus ?
-…Nan. Je crois que vous avez plus besoin de moi non ? Répondit le yeti sur un ton bourru.
-Non, j’ai toutes les informations que je souhaitait.

Fit l’homme dont la rétine devint pendant quelques secondes un micro écran d’ordinateur consultant immédiatement la totalité des informations enregistrées dans son disque dur de cerveau, également dans celui qui se trouvait chez lui grâce a la magie d’internet.

-Alors je vais rentrer. Je vais aller voir ce que c’était que ces tremblements de terre.
-Je comprend, permettez que je vous raccompagne à Spagonia.

Les deux hommes se serrèrent la main.

-C’était un plaisir de travailler avec vous professeur Rearith. Fit l’abominable homme des neiges.
-Tout le plaisir était pour moi, vous êtes très professionnel, je ne crois pas avoir pu arriver aussi loin dans le tombeau sans votre concert.

Alors qu’ils arrivaient dehors un attroupement de mobiens se trouvaient autour de leur avion, l’un d’entre eux, un ours audacieux, avait saisit un pied de biche et s’était mis dans l’esprit de forcer la porte avec celui ci. Les deux humains se regardèrent.

-Je vais régler ça.
-Faites. Répondit le professeur en croisant les bras.

Le yeti arriva près des mobiens et agita les clefs de l’avion.

-C’est ça que tu cherche peut être ? L’ours se retourna vers l’homme et le pointa du doigt avant de crier.
-Si tu tiens à ta vie humain, tu ferais bien de me donner ces clefs !
-Tu sais que si tu force cet avion avec un pied de biche tu ne pourra pas le piloter, pas sous cette neige infernale. Si tu veux les clefs, viens les chercher.

L’ours se précipita en beuglant sur l’humain, levant son énorme patte il la fracassa sur le sol, créant un énorme impact sous celui ci. Le yeti esquiva d’un geste simple et lui assena un Uppercut dévastateur avant de lui donner un coup de boule en pleine poitrine et de le saisir par le bras et l’envoyer par dessus son épaule dans les eaux glacées près de l’entrée des ruines. Avec une maîtrise et une force monstrueuse, il s’était débarrassé du Mobien le plus fort du groupe. Une multitude d’autres mobiens escaladaient l’avion, ne prêtant guerre attention à ce qui était arrivé à leur ami. L’avion n’avait de toute façon que deux places, ils pourraient y entrer à trois ou quatre vu leur taille, ça allait se transformer en bagarre dès que la porte serait ouverte. Homme récupéra un pistolet à sa ceinture et tira en l’air, la détonation terrifia la foule de mobiens qui se retirèrent de l’avion et se mirent a fuir, Le yeti continua à tirer derrière eux pour leur faire peur avant de crier.

-C’est ça cassez vous bande de morfals ! Si y’a quelqu’un qui mérite de rentrer ici c’est moi !

L’homme fit tomber sa cagoule et sa capuche pour dévoiler son visage, pour que sa voix porte plus loin, des cheveux noirs et humides, imbibés de neige tombèrent en catogan derrière sa tête.

-J’EN AI MARRE D’AVOIR FROID !

Cria au vent du grand nord Mr.Magnum, le meilleur mercenaire de tout Mobius.
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« Répondre #23 le: Juillet 19, 2009, 12:41:19 am »
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Un brouhaha colossal se mit alors en place alors que les échidnés suivant le gardien essayaient de demander le calme pour qu’il puisse continuer. Les sourcils de Kuamy se dressèrent sur son visage.

-Impossible…Fit elle alors qu’elle tremblait.
-Kouam ! Lança Maximi. C’est pas Theorem sur l’île ?

L’échidné n’en fut que plus surprise d’avantage, celui qui se tenait à la droite de Knuckles n’était autre que son fiancé qui était parti plusieurs jours avant les incidents. Ce bandeau, cette carrure, ces mitres, aucun doute, c’était lui. Elle savait que Theorem avait un lien de parenté avec la famille des gardiens, car il était issu d’une branche qui n’avait pas accédé au poste, mais de là à le voir aux cotés même de Knuckles il y avait un gouffre. Theorem, son bâton en main, écoutait, rigide comme un I, le discours du gardien dans une apparence stricte et soutenue qu’elle ne lui connaissait pas. A coté de lui, le scientifique arborait un sourire assuré, elle ne l’avait pour sa part jamais vu. Knuckles se leva, arborant son corps couvert de blessures.

-Voyez ce qu’il m’ont fait pour me l’arracher des mains ? J’ai été attaqué par des bataillons entiers de militaires, ils étaient trop nombreux et je n’ai pas pu tous les contenir. Le GUN m’a attaqué, après tout ce que j’ai fait pour l’aider. Avec cette même émeraude mère, les humains se sont pris pour des dieux, et ils ont brisé notre planète.

Un sursaut d’indignation pris alors la foule tandis que ceux ci se mettaient a crier, complètement choqués

-Aujourd’hui ! Cria la gardien pour se faire entendre. Aujourd’hui j’en appelle à vous mobiens et échidnés de mobius ! C’en est assez ! Nous ne supporterons plus la tyrannie humaine et leur folie plus longtemps ! Nous devons les empêcher de semer le chaos et la destruction ! Prenez vos armes et soulevez vous contre les fédérations unies ! Mettez un terme à leurs méfaits une fois pour toutes, et que jamais l’équilibre mondial ne soit à nouveau rompu !

Humiliés pendant des siècles, le peuple mobien se souleva alors, d’une seule et même voix, acclamant la révolution offerte par les gardiens sous les yeux exorbités d’Aphrodite qui se laissa tomber dans son fauteuil.

-C’est…C’est…

Fit elle en posant une main sur son front alors que tous ses efforts fait pour faire s’ériger sa nation depuis les cendres par la voie pacifique volaient en éclat. Knuckles venait de déclarer la guerre au monde. Et celui ci ne s’arrêtait pas là.

-Ensemble, rejoignez les élus et recevez les dons de la lignée des gardiens ! Je vous donnerais le pouvoir ! Le pouvoir de tout renverser sur votre chemin comme les vagues du raz de marée du renouveau ! Rejoignez moi et je vous promet la victoire ! Son discours fut accompagné d’un tonnerre de cris et d’applaudissements.
 
-C’est…C’est pas possible…Fit Kuamy en tremblant avant de reprendre confiance en elle. Elle ferma les yeux et tenta de pénétrer l’esprit de Knuckles, pour essayer de se rassurer et voir de ses propres yeux les méfaits qu’elle ne pouvait pas croire possible.

A ce moment là beaucoup de choses se passèrent en même temps. L’art de la télépathie n’était pas sans danger. Avant de pouvoir entrer dans l’esprit de quelqu’un, il fallait d’abord confronter son esprit au sien et essayer de contourner ses défenses mentales, même le plus bête de tous en avaient, elle devait briser ces défenses et entrer dans l’esprit, en faisant attention a ne rien y déranger pour le bien de la personne et y trouver ce qu’elle cherchait. Dans le cas de Kuamy, s’infiltrant dans l’esprit d’un être tel que Knuckles, elle risquait de se faire briser instantanément par la volonté du gardien.

Mais contrairement à ce qu’elle imaginait Kuamy entra directement dans l’esprit de Knuckles d’un seul coup. Sans comprendre comment elle avait fait son esprit avait pulvérisé les barrières du gardien et avançait dans son cerveau comme un chien dans un jeu de quilles. Celà se traduisit directement sur ce qui se passait devant elle, Knuckles se tordit brusquement de douleur et s’effondra au sol tandis que les vivas de la foule couvraient tout ce qui se passait. Kuamy fut horrifiée par deux choses : Ce qu’elle avait fait sans le vouloir au gardien, et ce qu’elle avait appris en fouillant dans ses pensées. Le regard aveugle de Theorem se tourna directement vers elle et la repéra au milliers de ces centaines de milliers d’inconnus, car Theorem était également un télépathe et il avait immédiatement ressentit la perturbation et avait localisé la source du problème. l’échidné en blouse blanche saisit Knuckles par l’épaule et lança au micro

-Notre gardien est encore peu remis de ses blessures, croyez donc bien qu’il n’y a que ça qui l’empêche de rejoindre l’armée et de se battre a vos cotés dans cette guerre ! Je vous invite à rejoindre nos recruteurs qui vont organiser les…

Deux des gardes échidnés disparurent de l’île et se téléportèrent de manière incompréhensible aux coté de Kuamy pour l’immobiliser soudainement, leur croissant de lune sur le front brillant comme jamais, alors que la foule complètement folle ne remarquais rien, à l’exception de Maximi.

-Qu’est ce que vous faites à Kouam bande d’enf…

Il n’eut jamais le temps de finir sa phrase car il s’effondra au sol, derrière lui, Theorem détendit sa main. Le cri de désespoir de Kuamy fut étouffé par les clameurs des échidnés qui criaient le nom du gardien tandis que les larmes d’incompréhension coulaient sur ses joues.

-Theorem…pourquoi ? ! S’étrangla t’ elle.

L’aveugle qui voyait tout approcha de Kuamy son bâton aux grelots tintinnabulants marquant le rythme de chacun de ses pas, il tendit la paume vers le front de sa fiancée et lança avec un ton glacial.

-Bonne nuit Kuamy.

Et tout devint noir. A vingt mètres d’elle, son propre père, Mr Khan, était en train d’enregistrer le discours sur sa camera.


-Monsieur le président, c’est à vous dans une minute.

Auguste Winston hocha légèrement la tête pendant que la maquilleuse rehaussait le coté sympathique de son visage pour la dernière fois. Alors qu’il se levait, une secrétaire blonde aux cheveux noués en chignon et portant une paire de lunettes de soleil vint voir le président. Sa démarche laissant transpirer son agacement. Winston congédia la maquilleuse d’une main avant d’ordonner a la secrétaire de se taire de l’autre et de lancer.

-Je sais ce que vous allez me dire ma chère, mais vous êtes toujours recherchée par le GUN, et apparaître à vos cotés compromettrait mon image, je ne peux pas me le permettre.

La Princesse trépignait. Elle avait eu à se déguiser de manière ridicule pour pouvoir suivre le président partout où il allait et procéder à un relooking complet. Couper ses longs cheveux noirs, mettre des lentilles de contact sous ses lunettes de soleil, se faire teindre en blonde et changer sa garde de robe de princesse de la guerre pour la métamorphoser en princesse du marchandising avait un effet détestable sur son humeur que Winston pouvait sentir massacrante depuis des kilomètres.

-L’aimable Miss Marple, ma secrétaire personnelle, paraîtra sûrement de meilleur goût à tous ces mobiens à qui je prépare mon discours.

Ils se trouvaient à Green Hill, comme promis, le temps de prendre un avion et de réunir les bonnes personnes au bon endroit, Winston était là pour rassurer les mobiens de Green Hill. A peine sept heures s’étaient écoulées depuis son précédent discours, et Winston avait dormi tout le temps qu’il avait pu pour avoir l’air au top de sa forme malgré le décalage horaire.

-Ces animaux stupides ne méritent pas tant d’effort ! Protesta la princesse. Nous devrions les tuer en profitant un maximum du chaos, tant qu’il sont réunis, les attirer dans un coin et…
-De quoi ais je l’air ? La coupa Winston qui réajustait négligemment sa cravate et ses boutons de manchette, ne se privant pas pour ignorer la princesse car sachant ce genre de discussions aussi stériles qu’un abattoir à mobiens.
-De quelqu’un qui va faire un discours à des animaux sauvages !
-Merci Alice, votre honnêteté est rafraîchissante.

Et sans plus de cérémonie, Winston passa derrière le rideau pour saisir son micro. Ils se produisaient ici, en pleine campagne, c’était la première fois qu’un président prenait la peine de venir s’adresser directement aux mobiens sur leur territoire au lieu de rester cloîtré chez lui. Mais ce déplacement était nécessaire pour regagner la confiance du public mobien dans le cadre de son plan. Il ne devait laisser rien au hasard, il y avait beaucoup d’Autochtones dans la foule, des humains vivant dans la région, mais relativement peu de mobien contrairement à ce qu’il pensait. Ignorant  bien sur quelle autre réunion avait lieu en ce moment même. Il ne se départit pas, les mobiens se méfiaient peut être encore, qu’à cela ne tienne, il utiliserais le bouche à oreille pour se faire une bonne image.

-Lever de rideau dans 5, 4, 3, 2, 1…

Depuis les coulisses les membres de l’équipe d’Auguste Winston regardaient l’homme politique avec tension alors que le rideau se levait et que le président était accueilli autant par des applaudissements que par des huées, il commença son discours.

-Résidents de Green Hill, mobiens comme humains, c’est une joie pour moi de renouer avec vous en temps que président des nations unies. J’ai tenu à venir personnellement vous assurer de notre soutiens inconditionnel en ces temps de crises. En ce moment vous l’avez peut être vu, des soldats de ma milice spéciale ont été déployés dans tout le continent principal dans le but de protéger nos citoyens des monstruosités et des robots de l’Eggman Army qui errent dans les rues. Ce n’est qu’une question de temps avant que vous aussi ne receviez notre protection.

Les caméras de télévision retransmettaient le discours en direct sur toutes les chaînes alors que le président entamait son programme pour gérer cette crise.

-Soyez sur qu’en ce moment même nos équipes sont à la recherche du r…

Winston fut interrompu par des cris au bas des tribunes, des troubles fêtes avaient visiblement commencé à vouloir monter sur la scène pour s’adresser au président, mais la sécurité se composait d’une bonne trentaine de soldats entraînés et sur entraînés pour affronter des mobiens placés de chaque coté de la scène. Il n’y avait donc pas de raison de s’inquiéter, Auguste repris alors avec sérénité

-…Du responsable, il ne fait aucun doute qu’il s’agit encore d’une attaque des terroristes de l’Eggman Army et nous feront tout pour protéger comme il se doit les citoyens les plus d…

Soudain, des cris, de la panique, il y eut un bruit strident et cinq des soldats d’élites de Winston s’écroulèrent en une seule attaque des deux cotés de la scène tandis que les coups de feu et les impacts se profilaient. Du coté droit un mobien lézard cornu surgit, une écharpe en lambeaux autour du cou, un sabre court en main, tranchant les tendons des gardes sur place, il s’avançait calmement sur la scène, son visage écrasé par son arcade sourcilière prononcée qui servait a supporter les cornes sur son visage. Du coté gauche, une explosion se fit entendre alors que les gardes du corps volaient dans les airs et que d’un seul coup, un mobien chien d’une taille impressionnante vêtu d’un kimono vert crasseux et portant un long sabre nodachi complètement dégainé avançait vers Winston en même temps que l’autre mobien.

-AUGUSTE WINSTON ! Cria le chien alors qu’il se mettait à courir pour disparaître de la vision du président aux yeux écarquillés. MEURS !

Le temps s’arrêta à cet instant précis alors que les yeux de Winston étaient figés dans une expression d’effroi et que celui ci reculait. Scias bondissait vers lui pour le trancher en deux, Taoshymiru le lézard cornu se retournait pour voir ce qu’il advenait de son camarade, et Alice se précipitait sur la scène pour intervenir.

Silence

Scias réapparut instantanément devant Auguste, sa lame était à quelques centimètres de son torse, se préparant à l’embrocher vivant sur celle ci. Le chien avait beau y mettre toute sa force, le katana n’avançait plus et ne pouvais pas l’embrocher. Winston tomba en arrière. Scias était figé, son katana immobilisé dans son action ne pouvait plus bouger. Dans les airs le bruit vrombissant d’un disque qui tournait se fit entendre.

Un petit rire retentit. On pointa du doigt le sommet de l’estrade, au dessus du préau où se trouvait une silhouette, assombrie par le soleil qui descendit sur scène. Un sourire narquois gravé sur son visage, l’inconnu se plaça entre Winston et son agresseur et dévia tranquillement la lame de son chemin du bout des doigts.

-Tu devrais faire attention, ce genre d’objet est très tranchant.

D’un seul coup Scias put à nouveau pousser sur sa lame et celui ci partit sur le coté, tombant de l’estrade. Toute la foule était foudroyée de stupeur alors que les yeux de Winston se levaient, aveuglé par le soleil.

-Bonjour, Mr le président.

Lança l’homme qui portait un masque de soleil d’argent et une grande cape noire sur son dos. Il était l’ennemi public numéro deux, l’homme le plus recherché au monde après le Dr Eggman, un personnage sinistre dont la légende avait terrorisé Mobius et dont le masque au sourire arrogant toisait le président des fédérations unies.

Le chevalier noir, terroriste international, apparaissait en plein jour, pour la toute première fois.
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« Répondre #24 le: Juillet 26, 2009, 09:50:59 pm »
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La fic que personne ne lit est de retour avec cette fois un DECUPLE post :'D



Le prince Zackiel en visite au White Hall
(Cliquez sur l'artwork pour écouter la musique d'ambiance du chapitre)
Art par KANNA

Le sinistre

Le chevalier noir repoussa sa cape d’un mouvement de main alors qu’il s’était interposé entre le mobien chien et le président. Rapidement la princesse sortit des coulisses mais c’était trop tard pour éviter un second assaut. Scias se releva et se retourna vers l’homme, son visage transpirait la colère sourde alors que ses dents s’étaient crispées dans sa mâchoire et ne semblaient plus exister que pour être plantées dans la gorge de cet adversaire importun au costume ridicule.

Le chevalier noir. Non pas celui qui avait affronté Sonic dans un monde onirique dans un combat d’épées et d’armures, mais bel et bien le terroriste qui était apparu bien avant lui. Il y a trois ans, cet homme dont tous ignoraient l’identité était sorti de l’ombre et avait commencé à rechercher les Chaos Emerald. Après une quête de longue haleine, il avait réussi à mettre la main sur celles-ci, et leur pouvoir démesuré l’avait rendu fou. Submergé par la puissance, il avait menacé de détruire le monde, et l’aurait sûrement fait s’il n’avait pas été arrêté par une coalition de héros de choc (NDLA : Tous les détails sur l’affaire chevalier noir dans l’AOM BOOK I). Depuis sa défaite, il était apparu comme un homme à l’arrogance détruite et avait été un beau jour laissé pour mort par le robot Omicron au cours d’un combat à Ice Cap où il avait sombré dans les eaux glacées. La nouvelle avait fait le tour du monde. Un an plus tard néanmoins le chevalier réapparaissait, bien vivant en pleine lumière lors d’un grand évènement télévisé, nouveau costume, nouvelles ressources, nouveau pouvoirs. Nul ne savait comment il avait survécu mais il était revenu avec un costume des plus glauques et arrogant, son masque arborant à présent le soleil invincible ainsi que trois épées de facture exceptionnelle. Il possédait en outre, grâce à un équipement complexe greffé sur son costume, le pouvoir de maîtriser la gravité.

Face à lui, Scias de Takezo, un mobien réputé pour les dégâts qu’il avait causés lors de sa précédente visite à Station Square. C’était un chien sorti totalement d’une autre époque, portant des valeurs et des armes depuis longtemps oubliés. Surnommé « Little Budha ». Scias était réputé dans tout le continent d’Adabat comme un combattant errant acharné et plein d’honneur, qui n’avait jamais subi la moindre défaite. Malheureusement son comportement archaïque doublé d’une tendance à prendre toutes les merveilles de technologie qu’il voyait pour des « Démons de métal » lui avait causé beaucoup d’ennuis, surtout après qu’il ait tranché une trentaine de voiture dans les rues de Station Square le jour où il avait eu le malheur d’y entrer. Le chien avait assisté il y à un an de ça, impuissant, au massacre de plusieurs dizaines de mobiens commandité par Auguste Winston et cherchait depuis à se venger. Son style de combat, ô combien particulier, était basé sur des déplacements à une vitesse extrême sur de très courtes distances, donnant l’impression qu’il disparaissait momentanément.

-Qu’est ce que ça signifie ? !

Lança Winston en s’étranglant de surprise tandis que le chevalier soulevait Scias des airs d’une main et s’inclinait de l’autre. Le chien se mit à battre des pattes dans les airs en essayant d’avancer, en vain. Autour de ses poignets, le chevalier avait de larges disques de métal qui se mirent à tourner comme des scies circulaires.

-Allons monsieur le président, ne jouez donc pas les innocents, pourquoi me serais-je donné la peine de venir dans un trou à rat comme celui ci si ce n’était pour vous rencontrer ?
-Je ne veux rien avoir à faire avec quelqu’un de votre espèce. Répondit Winston.

Négligemment le chevalier noir balança Scias qui s’écrasa contre un arbre au loin.

-Ce n’est pas ce que vous disiez hier, dois je vous rappeler vos propres paroles ? « J’appelle tous ceux qui veulent bâtir le monde meilleur dont je rêve à s’unir pour lutter contre l’envahisseur. Que ceux-ci soient des criminels ou des parias. », n’était ce pas ce que vous avez dit ? Il se trouve que j’ai la subite envie d’œuvrer pour un monde meilleur et d’aider mon prochain.

Les soldats n’arrivaient pas à choisir quelle était la menace à arrêter sur le moment. Pas moins de deux mobiens extrêmement puissants étaient là, accompagnés d’un des hommes les plus dangereux de la planète. Taoshymiru le lézard cornu acheva son dernier sbire et se précipita vers le chevalier noir qui malmenait son compagnon. Prenant appui sur l’estrade, il se projeta en avant et utilisa sa queue lestée pour donner de la vitesse à sa lame, tombant en vrombissant vers le guerrier.

-Comment oses-tu m’ignorer ? ! Cria le mobien alors qu’il s’apprêtait à pourfendre l’homme tout de noir vêtu, le chevalier noir claqua des doigts.
-Bellum. Répondit simplement le chevalier.

Taoshymiru s’écrasa sur le coté, le souffle coupé alors qu’un nouvel adversaire avait jailli de nulle part pour le frapper d’un violent coup de hallebarde avec le manche de celle-ci. Le nouvel arrivant se posa. C’était de par sa taille, assurément un mobien. Il portait une capuche et une cape similaires à celles du chevalier ainsi qu’un masque en forme de croissant de lune. L’inconnu fit tournoyer sa hallebarde d’un geste expert alors qu’il chargeait le lézard qui esquiva d’une roulade sur le coté, mouvement que rattrapa immédiatement son mystérieux opposant avec une dextérité pratiquement inhumaine pour lui décocher un coup sévère en plein visage, lui fendant la lèvre et l’envoyant à nouveau au tapis. L’adversaire n’avait même pas daigné utiliser sa lame pour défaire la menace, une insulte de plus pour les samouraïs courageux qu’étaient les deux mobiens. La hallebarde en métal fouetta la poussière plusieurs fois alors que le dénommé Bellum observait son adversaire haleter en silence.

-Je ne crois pas vous avoir présenté mon tout récent associé. Bellum est mon subalterne, car il en faut quand on possède un poste de mon importance. Mais trêves de lieux communs, je viens vous offrir mon aide, Auguste Winston, comme vous avez semblé la demander hier à la télévision. En échange je souhaiterais obtenir la clémence du gouvernement à mon égard quant à mes actes passés, car après tout chacun devrait être capable d’accéder à la rédemption n’est ce pas ? Et qui mieux qu’un guerrier peut vous protéger d’un autre guerrier ?

La déclaration de rédemption du chevalier noir n’eut le temps de surprendre personne, car déjà Scias se relevait et chargeait son adversaire

-MEURS DEMON !

Cria Scias alors que le chevalier noir le soulevait à nouveau du sol et se contentait de le projeter dans les airs pour le laisser s’écraser sur l’estrade. Le chevalier réajusta ses gants de cuir et son masque d’argent figé dans un rictus sarcastique se tourna vers Winston, tandis que les deux mobiens qu’aucun de ses gardes n’avait pu arrêter étaient étalés dans la poussière devant lui.

-Marché conclu ? Lâcha-t-il sur un ton mielleux


Botanic Base, place forte du GUN en Adabat.

-Je vous remercie encore une fois de m’héberger le temps qu’un hélicoptère vienne me chercher.

Lança White à son hôte tandis qu’il s’étirait un peu. Il avait marché pendant une éternité et était tombé par chance sur une troupe du GUN qui patrouillait dans le coin, après leur avoir montré son insigne ils l’avaient fait monter dans leur jeep et ramenés jusqu'à leur base. Botanic Base était une ancienne base abandonnée du docteur Eggman que le GUN avait récupéré, ils s’en servaient à présent pour surveiller le continent, car il s’agissait de la plus grosse base du GUN de la région. Le général en charge des opérations se frotta les mains et lança avec enthousiasme :

-Je vous en prie, je vous en prie. C’est un honneur de recevoir dans nos locaux un héros national tel que vous, Mr White. Lorsque vous verrez Mr le président, n’hésitez pas à lui parler de notre rôle dans cette affaire, je compte sur vous ?
-Vous avez ma parole.

Lança White en riant dans sa barbe. Il avait un peu tiré les ficelles pour accélérer la venue de son engin puisqu’il ne pouvait pas décemment attendre la fin du conflit pour régler cette histoire. Il avait été obligé de se présenter devant le gradé en charge en lui assurant que le président souhaitait le voir et lui confier des bataillons pour repousser les monstres, ce qui n’avait pas cessé de faire travailler l’imagination de cet espèce de crétin qui avait, on ne sait comment, réussi à se procrastiner général. White se coucha sur le lit de sa chambre. Ca faisait à présent deux jours entiers qu’Aphrodite l’avait abandonné au beau milieu de nulle part. Il avait longé la côte en maugréant pendant tout ce temps. Voyageant à la lumière de la lune sur la plage abandonnée avec pour seules compagnes les vagues qui s’écrasaient sur la cote. Il avait abandonné sa veste de smoking pour rester en chemise et dénoué sa cravate. Accessoirement, il avait également juré comme un pompier, mais au bout de trente kilomètres de marche à maugréer il avait fini par se faire une raison : l’héritière l’avait laissé tomber. D’une manière complètement égoïste et à la limite du grotesque et elle avait eu carrément tord de faire ça. Inutile de se creuser la tête pour se demander pour quelle raison elle l’avait viré de son hélicoptère. Il connaissait Aphrodite, il savait comment elle fonctionnait, il lui était inutile d’avoir une bonne raison pour agir de la sorte. L’animosité suffisait amplement à lui faire prendre des décisions irréfléchies. Il avait oublié pendant un temps, à cause de ses manières extraverties, que le milieu où elle était née était prompt à engendrer ce genre de gamines gâtée-pourries. Il n’avait simplement pas cru sur le coup que l’héritière puisse en être une. Comme quoi, chassez le naturel il revient au galop. Son hélico arrivait d’ici trois heures, plus que trois heures à supporter cet enquiquineur et après il pourrait s’occuper de Winston.

-Mon général ! Fit un soldat en entrant en trombe dans la chambre
-J’avais demandé à ne pas être dérangé pendant que je parle avec le capitaine White, officier !
-Mais mon général nous sommes attaqués !

Le général s’esclaffa.

-Ridicule, il fait jour, et vous avez assez d’équipement pour gérer les Pawns sans mon…

Une explosion faisant trembler les murs de la base retentit, elle fit tomber White de son lit tandis que le général et le soldat se cramponnaient aux murs.

-Mon général, il ne s’agit pas uniquement des créatures ! Les mobiens se sont alliés à elles, et maintenant ils envahissent la base ! Les secteurs quatre, cinq, six et sept sont déjà infestés d’autochtones et de créatures des ombres !

Le général poussa un gémissement avant de sortir et de ne trouver rien de mieux que d’engueuler sa recrue.

-Comment ont il pu s’enfoncer aussi profondément dans la base sans qu’on s’en aperçoive ? ! Tout est de votre faute, incapable !
-Mon général je…
-Vous êtes aveugle ou quoi ? Comment est ce que de maudits animaux sauvages ont pu arriver jusqu’ici sans que vous ne les remarquiez ? !

White toussa un peu négligemment à la remarque raciste du général qui s’empressa de rajouter.

-Ah, mais ce n’était pas dirigé contre vous bien sur !

Le renard soupira et se leva, saisit son arme de service et sortir de la pièce pour se diriger à pas rapide vers la salle logistique où les subalternes de l’homme devaient être en train de gérer l’attaque. Si il pouvait faire quoi que ce soit, ça serait depuis là. Il était choqué d’apprendre, plus que l’apparition de ces créatures, que des mobiens s’étaient joint à eux, et il était curieux de savoir ce qu’ils comptaient prouver en attaquant la base du GUN. Il était également plus ou moins frustré de ne pas avoir pu quitter la base avant que cette révolte n’éclate. Il était mobien après tout, la dernière chose dont il avait envie, c’était de se battre contre les siens. Poussant la porte de la salle de conférence, il lança au soldat.

-En temps que capitaine inquisiteur, je prends le commandement des opérations, expliquez moi la situation.
-L’ennemi s’est infiltré dans nos murs avec une grande patience et à visé en priorité les places telles que l’armurerie et les salles de communications. Nous sommes incapables de donner des ordres à nos hommes. Les rebelles, bien que vingt fois moins nombreux que nous, possèdent l’aide des créatures ténébreuses ainsi que tout notre armement.
-Quelle merde. C’est comme si on avait laissé la porte grande ouverte, comment croyez vous qu’ils se sont infiltrés ?
-Aucune idée mon capitaine.
-Combien nous reste-t-il d’hommes ?
-Peut être deux-cent.

Sur les milles soldats en stationnement a la base, le chiffre était léger, mais logique, car la plupart étaient à l’extérieur pour patrouiller. Les caméras de surveillance montraient que la plupart des soldats avaient été forcés à la reddition plutôt que tués, et qu’ils étaient regroupés dans une aire à l’écart et surveillés par une quinzaine d’hommes, et une trentaine de ces créatures noires. A l’intérieur des locaux des images montraient les aberrations qui étaient apparues grimper sur les murs et déchiqueter les soldats qui tentaient de résister, forçant les autres à se rendre ou à être sévèrement blessés.

-Bon, écoutez moi, ce combat va être une lutte d’endurance, jusqu'à ce que l’une de nos patrouilles revienne à bon port, nous devons tenir le fort. Une fois que ça sera le cas nous les enverrons chercher les patrouilles alentour pour nous aider. Pour le moment vous allez envoyer des messagers rejoindre les bataillons encore au combat, je veux qu’ils se réunissent autour du noyau central de base, les points stratégiques d’importance étant déjà tombés il n’y a aucune raison de s’attarder à les protéger, il faut couvrir le centre logistique à tout prix !
-Excusez-moi capitaine, mais je suis la personne en charge de cette forteresse ! Lança le général qui venait de finir d’engueuler son subalterne et avait enfin atteint le centre logistique.
-Plus maintenant. Au nom de l’inquisition, je reprends le contrôle des opérations pour la durée de l’attaque.

White n’avait pas à s’inquiéter de lui, les autres hommes étaient assez intelligents pour savoir auquel des deux gradés obéir dans une situation de crise telle que celui ci, et les « talents » du général devaient être tels que ses hommes ne lui feraient de toute façon pas confiance pour tenir le fort.

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« Répondre #25 le: Juillet 26, 2009, 09:52:29 pm »
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-Alors ? Demanda-t-elle.
-La cible n’est toujours pas sortie du bar.

Loki donna sa paire de jumelle à la femme qui observa l’établissement dans laquelle leur cible était entrée, un espèce de tripot mal famé en plein Spagonia à l’enseigne clignotante dont plusieurs lettres grésillaient. Le rade portait le nom sympathique de « Taverne du nez cassé ». De quoi réjouir quiconque avait envie de prendre un verre.

-Qu’est-ce qu’on fait ?

La femme écrasa sa cigarette sur le rebord de la fenêtre. C’était une grande femme maigre et d’allure plutôt aigre. Elle avait les joue creuses et son corps était plus taillé pour les travaux physiques que pour figurer sur les pages d’un magasine de mode. Ses cheveux roux bouclés qui lui tombaient sur la nuque étaient renvoyés en arrière par un serre-tête en tissu. Elle portait un treillis, des rangers et une veste, à sa ceinture un boîtier de communication pendait.

-On ne peut pas se permettre une attaque frontale. Il est possible qu’il ne soit plus dans le bar et que celui-ci ne soit qu’une couverture dissimulant autre chose, il serait sorti par une autre porte malgré notre quadrillage. Débouler ainsi dans le bar lui montrerait qu’on est à sa recherche, et à ce moment là plus rien ne serait possible.

Linamarina Makinaskova, cela ressemblait à s’y méprendre au nom d’une nouvelle sorte de Tektonique russe, mais il s’agissait du nom de cette femme d’une trentaine d’année aux teint pâle et aux cheveux de feu. Ancienne recrue du GUN, elle avait quitté les divisions dans le but de faire justice elle même. Linamarina possédait un des groupes de mercenaires les plus efficaces du marché et ils étaient ensemble sur la même mission. Contactés par le même homme, Linamarina avait été surprise de voir que son groupe de mercenaire allait avoir à travailler avec un bleu dont elle n’avait jamais entendu parler, mais les capacités de reconnaissance du caméléon étaient admirables et pour le moins pratique dans ce job. Le travail était pour le moins simple : le client était poursuivi par un tueur à gage, il était extrêmement riche, et ne pouvait pas compter sur la police, encore moins dans la crise que le monde connaissait en ce moment. Leur but était non pas de protéger l’homme, se doutant que des mercenaires n’étaient pas de toute confiance, mais bel et bien de remonter la piste du tueur et éliminer le commanditaire. Ils avaient reçu énormément d’informations rendant le travail bien plus simple et on avait mis à disposition un vol charter de l’armée rien que pour les réunir en Spagonia. Qui que soit cette personne, elle était très influente. Linamarina et Loki savaient tout deux pourquoi ils avaient été embauchés, dans le but de se surveiller l’un comme l’autre et de prévenir si l’un des deux venait à doubler leur propre commanditaire pour avoir sa peau.  Le dit commanditaire n’avait d’ailleurs pas pris la peine de révéler son identité, l’argent rendait parano, c’était bien plus facile pour lui de se cacher derrière son combiné de téléphone et de donner des ordres. Loki continuait à se demander pourquoi il avait été choisi à contrario de mercenaires plus expérimentés qui auraient rempli ce travail bien mieux que lui. Mais comme il s’agissait de sa première mission en solo et que la récompense était faramineuse, il devait faire de son mieux.

-Je vais rentrer dans le bar, et je reviens faire un rapport de la situation. Lança Loki. Lina le regarda d’un air dur, étonnée de son audace ?
-Tu es sûr ? Il peut y avoir n’importe quoi là dedans, des bandes de malfrats armées jusqu’aux dents prêts à te réduire en charpie.
-Je vais me faire discret. Lança Loki en disparaissant de la vue de la mercenaire, celle ci répliqua.
-Très bien, je te fais confiance. Laisse ton communicateur allumé, on ne sait jamais.

Loki obéit et se fondit dans l’environnement pour disparaître complètement de la vue de sa coéquipière. Il longea les murs vers le bar. Il sauta comme un acrobate vers un mur et se mit à l’escalader pour atteindre le toit. Là, il attendit patiemment qu’un client sorte pour s’engouffrer comme le vent dans la porte ouverte. Alors qu’il évoluait dans le tripot en se collant au plafond, il faillit suffoquer. Il avait oublié pendant quelques secondes à quel point les fumeurs aimaient ce genre d’endroit, tout le plafond du bar était enfumé. Il se laissa tomber comme une feuille près d’un large canapé et c’est là qu’il reconnut sa cible. L’ignorer eut été difficile car sa voix forte couvrait presque la musique d’ambiance et la télévision, néanmoins les autres habitués n’avaient pas l’air de vouloir se frotter à l’homme baraqué qui était en train d’attaquer sa quatorzième choppe de bière. Un sourire goguenard aux lèvres, il portait de larges lunettes de ski sur les yeux. C’était un homme chauve vêtu d’un pantalon militaire, d’une veste et d’un T-shirt arborant une tête de mort. Son corps était parcouru de nombreuses cicatrices, en particulier sur le visage car celui ci était barré d’une large balafre en croix. L’homme rigolait grassement, sous chacun de ses bras, une femme légèrement vêtue qui passait sa main sous son T-shirt alors que l’homme ne s’interrompait que pour boire un peu plus...

-Ha ha ha, aie pas peur beauté, mes cicatrices te rendent nerveuse ? Tu veux savoir comment on m’les a filées ? Mon père c’poivrot, y se frittait régulièrement avec ma daronne. Et un soir alors qu’il était plus beurré qu’d’hab, il lui a enfoncé un couteau dans le crâne à coup de high-kick, avant de tartiner la cuisine avec sa cervelle. Il a essayé le ctrl+X sur moi mais j’suis encore là. Franchement il a cru qu’il me foutait les miquettes avec son couteau le padre ? Et avec sa réplique merdique «Why… So… Bad-ass ? » ?  
-Je crois que j’ai déjà entendu ça dans un film. Lui répondit une des femmes en se lovant contre lui.
-Ah, ouais. Ptetbien. Ca m’arrive parfois quand je suis murgé, je confonds les rêves avec la réalité. J’vous fantasme pas vous ?… J’aurais l’air con là quoi…

La cible était là, elle était juste complètement ivre, une chance. Le caméléon allait pouvoir ressortir faire son rapport à sa coéquipière, il aperçut un homme qui se rhabillait et sauta sur l’occasion, se demandant vraiment pourquoi elle s’était inquiétée a ce point. Passant entre les tables comme un serpent, il arriva près de celle de sa cible qui brusquement tendit la main vers lui ce qui lui fit esquisser un sursaut de surprise alors qu’il se figeait et regarder la main avancer vers lui. Au dernier moment la cible dévia le bras et attrapa son cigare sur le cendrier avant de le tendre vers une de ses galantes qui l’alluma avec son briquet. Il le porta ensuite à sa bouche et saisit sa choppe de bière, il sembla hésiter entre les deux puis finit par boire avec son cigare toujours en bouche. Il résultat de cette manipulation des plus intelligente qu’il manqua de s’étrangler et toussa comme un pompier.

-Ah ouais, là ça se voit, j’crois qu’j’ai bien dosé… T’es combien toi ?

Loki poussa un soupir de soulagement. Il ne l’avait pas remarqué. Comment aurait il pu ? Il était non seulement invisible à l’œil nu et extrêmement silencieux malgré qu’il y ait assez de bruit dans le bar pour tuer un homme sans que personne ne le remarque. Qui plus est l’homme empestait autant l’alcool et la cigarette que le cancer du poumon et la cirrhose réunis. Loki commença à se dépêcher de sortir quand une puissante main l’attrapa par le col et l’écrasa sur la table, renversant les verres de bière par terre, Loki se retrouva la tête dans le cendrier la cendre recouvrant son visage et le rendant ainsi visible.

-Hoho. Lança l’homme aux cicatrices. Il court il court le furet, j‘suis partant pour te botter l‘arrière train avec du plomb maison !

L’homme ponctua sa phrase d’un énorme rot alors que le mobien essayait de se débattre avant de hurler de douleur pendant que son tortionnaire lui brûlait le dos de la main avec son cigare, le maintenant en place de l’autre main.

-Alors, t’es qui toi ? Tu voulais un autographe c’est ca ? T’aime mes lunettes ? Avec le détecteur j’ai pas loupé un seul mouvement de chaleur. Allez crache le morceau ! J’t’ai gaulé, Game Over. Moi chuis tout bourré, toi… T’as pas d’excuses. Alors tu va me dire pourquoi tu me cherches des noises.

Les filles faciles gloussèrent tandis que Loki serrait les dents. Elle ne payait peut être pas de mine, mais sa cible savait ce qu’elle faisait. Un geste de travers et il lui brisait la nuque. Autour de lui les autres clients observaient la scène avec appréhension mais également une espèce de curiosité malsaine. Le caméléon se mit à bredouiller, le ventre prit par la peur.

-Alex… Hayden… Connu également sous le nom d’Agent X, meilleur agent de la mafia Tolliver…

Loki sentit la prise se raffermir sur lui.

-Putain là j’vais friser l’mal de crâne, tu m’apprends quedalle, j’parie mon froc que t’essaie d’gagner du temps pour tes potes qui s’pissent dessus dehors? Genre « Mon communicateur est allumé».

A peine avait il finit de parler que la porte du bar fut ouverte à la volée et Lina déboula dans le bar accompagnée par trois de ses hommes. La mercenaire avait sorti la mitrailleuse lourde qu’elle portait en bandoulière et ordonna d’une voix ferme aux autres clients de sortir.

-Lache le X ! Ou je repeins le bar avec ta cervelle comme ta mère avant toi !
-Ne parle pas comme ça de maman ! Répliqua X. C’était une femme de cœur… Ou pas

L’Agent X relâcha Loki avant de saisir chacune de ses deux pétasses par le débardeur et de les balancer vers Linamarina en guise d’attaque. Avec une force physique impressionnante, les deux filles de joies valdinguantes furent esquivées de justesse par la mercenaire tandis que l’homme bondissait en retournant sa table et sorte ses deux calibres lourds.

-Allez princesse, montre moi ce que tu sais faire ! Let’s go crazy !

Les tirs transpercèrent la table comme si il s’agissait de carton pâte. Les reflexes de toute une vie d’expériences firent plonger Lina derrière le comptoir, suivi de deux de ses hommes, le troisième fut cloué à la porte par le calibre des armes. Aussitôt la fusillade se mit en place, les bouteilles derrière le comptoir volaient en éclat sous les tirs de l’agent qui essuyait une pluie de balles et se couvrait avec le mobilier à disposition, le patron  sortit de l’arrière boutique, armé de sa Winchester.

-Maintenant vous allez arrêter bordel de merd…

Il n’eut pas le temps de finir que Lina l’attrapa par le col et lui éclata le nez sur le bord du comptoir, récupérant son fusil à pompe au passage pendant que le patron hurlait « Mon neeez ! »
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« Répondre #26 le: Juillet 26, 2009, 09:53:33 pm »
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Shamar- Pyramide Base.

-Un deux trois quatre ! Un deux trois quatre ! Et on s’étiiiiiiire, et on relaaaache ! Lança la télé
-On relaaaache !

Répondit l’homme tandis qu’il faisait trembler tous ses appartements rien qu’en faisant ses étirements. A coté de lui, Inari était assise gentiment en train d’éplucher une tonne de journaux, une paire de lunettes sérieuses sur le nez. Mais contrairement aux apparences, celle-ci se contentait d’aller directement à la dernière page pour récupérer la bande dessinée et la découper pour se faire un album improvisé. Ses talents en découpage étaient dignes d’une gamine de cours préparatoire. Par terre, des journaux en pièces parlant de crise mondiale étaient destinés à finir à la poubelle sans être lus où à servir pour éplucher les patates ce soir. La scène eut été comique dans d’autres circonstances. Inari était étendue sur un immense lit, vêtue d’un débardeur et d’une culotte, et lisait sans aucune gène en pouffant les magasines, elle se faisait plusieurs albums, l’un parlant des exploits du docteur, et l’autre était tout simplement le recueil de sa bédé préférée.

Inari était heureuse. Elle qui avait vécu à la rue pendant la majeure partie de son existence se retrouvait à présent logée, nourrie et blanchie au sein de l’Eggman Army où le docteur ne se privait pas pour lui donner tout ce qu’elle demandait en échange de sa fidélité. Des notions comme celles d’argent et de salaire n’étaient même pas venu à l’idée d’Inari. Elle était heureuse, elle avait tout ce qu’elle voulait, un toit, des jouets, un père aimant, et peut-être même un grand frère pour veiller sur elle.

Le dit grand frère s’épongea un peu le front et avança en faisant trembler le sol de sa chambre récupérer un bidon de jus de pomme qu’il engloutit par litres. Le fait que le grand frère soit un robot de quatre mètres de haut faisant sa gymnastique matinale devant une émission ringarde et buvait du jus de pomme ne soulevait aucune question chez Inari qui trouvait cela parfaitement normal pour quelqu’un de faire ce genre de choses. Après tout s’il ne faisait pas de gym il allait grossir…Ce robot.

-Une chance qu’on soit dans la confidence ! Si je n’avais pas été prévenu aussi tôt de la catastrophe, je n’aurais jamais pu enregistrer mon émission de fitness favorite. La télé de crise est d’un ennui.

Fit Tank en s’étirant un peu dans ses appartements, de grands locaux avec des tapisseries et un style qui rappelait les années 70.

Tank « l’enragé suprême », un des amiraux de l’Eggman Army et bras droit du docteur. Il était célèbre pour sa force et sa puissance de frappe redoutable. Une partie de l’Egg fleet était sous ses ordres directs. C’était autant un maître de logistique qu’une bête de combat. Néanmoins Tank était un peu farfelu. Qui avait déjà vu un robot suivre des cours d’aérobic et boire du jus de fruit ? Peu de gens le savaient, mais Tank était également un chiot recueilli par Eggman il y avait bien longtemps. Blessé sévèrement, le professeur lui avait aménagé un corps de remplacement, peu de ses organes originels étaient encore en activité, ce qui faisait de Tank un robot bien plus humain qu’il ne le devrait. Le fait d’entretenir par de la gymnastique un corps de métal et sa consommation de jus de pomme lui permettant de dégourdir son cerveau encore humain tout en lui attribuant les nutriments nécessaires pour continuer à fonctionner. Il se laissa tomber sur le lit comme une masse et celui ci aurait sûrement été cassé en deux par le poids du robot si il n’avait pas été estampillé « Eggman Army », le lit ploya sous le choc et fit bondir Inari dans les airs ce qui la fit éclater de rire alors que Tank la récupérait entre ses bras.

Même les méchants ont droit à un peu de repos et à présent qu’ils avaient rempli leurs objectifs respectif, Eggman n’avait pas de mission supplémentaire à leur donner dans l’accomplissement de ses noirs desseins. Ils passaient donc un peu de bon temps dans l’une des bases du docteur, à Sandopolis. La cassette de Tank s’acheva et les informations revinrent à l’écran.

-…Notre journal d’informations va débuter, l’information principale de ce bulletin est que Sonic aurait été aperçu en train de courir en Apotos, le héros n’a pas daigné s’arrêter pour répondre aux questions de nos journalistes néanmoins nous pouvons vous donner la preuve en image que notre hérisson préféré est encore en vie…

Tank haussa les épaules. Ca faisait longtemps qu’il était au courant, depuis qu’il avait reçu les rapports de là haut rédigés par Eggman en personne. Les médias avaient tendance à aller bien plus lentement que le docteur en termes de nouvelles fraîches, un bon plus pour les services d’espionnage d’Eggman.

-Dis… Demanda Soudainement Inari en tirant sur son maillot de sport comme un enfant tire sur le pantalon de son père. Qu’est ce qu’on va faire quand le docteur aura conquis Mobius ?

Tank se gratta un peu la joue et réfléchit, puis il finit par lancer à la lapine.

-A mon avis le travail ne fera que commencer, créer un monde nouveau ça demande du temps tu sais, t’inquiète donc pas, on aura toujours un max de boulot à fournir, mais on sera très important dans le nouveau monde.

Inari se blottit tendrement contre Tank, comme pour entendre la suite d’une douce histoire. Une histoire qui incluait la mort de beaucoup de gens et la fin de la démocratie telle qu’on l’entendait. Que du bonheur.

-Inari aimerais que ça ne s’arrête jamais…

La lapine soupira d’aise, bercée par le bruit de la télévision qui continuait à déballer ses nouvelles.

-Les révoltes mobiennes qui ont éclaté la semaine dernière dans le monde entier se sont brusquement accrues durant les deux dernier jours et continuent à se propager comme une traînée de poudre, le gouvernement à déclaré vouloir régler un « conflit qui n’a pas lieu d’être » le plus vite possible. A cet effet le royaume de Mercie est sorti du silence diplomatique et à proposé de négocier avec les nations unies pour trouver une solution commune à la crise. Nous sommes toujours sans nouvelle de Diamantipolis, la ville des glaces a été complètement coupée du reste du monde lors de l’incident et nous sommes dans l’impossibilité d’entrer en contact avec les officiels de la v…

Inari sursauta alors que le visiophone de la chambre signalait une alerte. Tank se leva et se dirigea sans se presser vers celui ci pour décrocher. Un pawn apparut sur l’écran.

-Alerte rouge amiral, des intrus se sont infiltrés dans la base.
-C’est une blague j’espère ?

Lança Tank tout en serrant ses dents de métal. Ca ne pouvait pas être une blague, ce genre de robots n’avait pas spécialement le sens de l’humour. Pénétrer dans une base de l’Eggman Army sans posséder une force armée titanesque n’était possible que de quelques mobiens triés sur le volet, dont Sonic et ses amis. Et si c’était le cas alors de gros problèmes les attendaient. D’un air grognon il saisit sa veste et la boutonna rapidement alors qu’Inari allait récupérer sa combinaison dans sa chambre. Est ce qu’ils ne pourraient jamais profiter d’un repos bien mérité ? Tank ravala sa colère et lança.

-Et qui sont ces intrus ?
-Beaucoup de Mobiens, en particulier des échidnés, accompagné de rejetons de Dark Gaïa.
-Pardon ? !

Dark Gaïa, l’entité qu’ils avaient libérée au fond de Mobius, peu de personnes étaient au courant de son existence. L’un des travaux préalable des agents de l’Eggman Army ayant été de récupérer les ouvrages existants et de kidnapper l’auteur de la plupart des livres : le professeur Pickle qui avait été sous la garde personnelle du docteur pendant un temps avant que Sonic ne l’aide à s’échapper. Grâce aux connaissances du docteur, ils utilisaient à présent les rejetons de Dark Gaia ainsi que les Pawns pour lancer des assauts sur les villes principales, les deux coopérants main dans la main. Le fait de savoir que les rejetons se rebellaient contre Eggman était un fait assez grave pour mériter qu’il se penche dessus. Car oui, ces créatures noires pullulant comme la peste n’étaient rien de plus que des fragments de Dark Gaia plus ou moins important, le monstre avait connu une sorte de « dépressurisation » pour avoir été réveillé trop tôt et avait explosés en une multitude de morceaux. Franchement, quel cinéma, quand il était réveillé trop tôt est-ce qu’il explosait lui, hein ? Non. Voilà.

Dans le hangar les mobiens avançaient impunément, ils étaient toute une troupe chevauchant les créatures ombreuses comme s’il s’agissait de vulgaires montures. Ils avançaient sur l’entrepôt et détruisaient à l’aide de leurs bêtes les pawns imprudents qui s’aventuraient sous leurs griffes. Des armes en main, ils mitraillaient tout ce qu’ils pouvaient.

-Récupérez les armes ! Cria le chef. Récupérez les armes et les engins de locomotion ! Nous devons faire vite avant que notre infiltration soit découverte ! Chaque seconde passée ici est une seconde de plus où nous frôlons la mort !
-Qu’est ce que vous faites ? !

Inari venait de débouler au détour d’un couloir, ses yeux regardaient avec horreur les dégâts que les échidnés avaient fait à la base du docteur, les portes en métal avaient été défoncées, les systèmes de défense mis hors d’état de nuire et les pawns bataillaient pour essayer d’avoir le dessus contre les nuées de Dark Gaia toujours plus nombreuses.

-Qu’est ce que vous faites à la base du docteur ? !

Cria-t-elle presque alors que ses yeux étaient devenus des pupilles irisées par la colère. Un mobien oiseau pointa sur elle le blaster qu’il avait dérobé à un pawn alors que le chef, un échidné noir portant un croissant de lune sur le front détournait l’arme de la lapine.

-Ne tire pas idiot ! Tu vois bien que ce n’est pas un robot ! Ma sœur ! C’est la révolution ! Toi aussi tu as été opprimée par les humains pendant trop longtemps, comme nous tous. L’âge des humains n’est plus, aujourd’hui, c’est le renouveau du peuple mobien ! Je ne sais pas qui tu es ni ce que tu fais dans cette base de l’Eggman Army, mais c’est dangereux ici ! Viens avec nous ! L’armée révolutionnaire mobienne va créer un nouveau monde, dans lequel nous allons tous vivre en paix !
-Ne vous foutez pas de moi ! Cria Inari alors que ses yeux n’exprimaient que la rage. Tous… Vous n’êtes tous que des hypocrites ! Des arrivistes ! C’est maintenant que le docteur est si près d’atteindre son but que vous vous réveillez ? C’est maintenant que vous avez décidé de vous battre pour votre monde ? ! Vous êtes des lâches ! Inari se bat depuis le début ! Cette révolution c’est celle d’Inari ! Pas la votre !

Un flot de flammes vertes jaillit de la lapine ce qui fit reculer les autres mobiens. Tandis que ceux ci saisissaient leurs armes pour l’abattre, la cloison derrière eux explosa et une énorme main assena une pichenette à l’oiseau qui s’écrasa sur le mur d’en face alors qu’un colosse jaillissait et posait le pied là où il se trouvait quelques secondes avant.


-Vous comptiez nous voler alors ? ! Lança Tank d’un air maussade. Bande d’abrutis, vous n’avez aucune idée de qui nous sommes ? ! Vous avez l’instinct de conservation d’un troupeau de lemmings ou quoi ? !
 
Une des créatures d’ombres fut envoyée sur Tank suivit de bien d’autre, d’un geste négligeant il les arracha de son torse de métal et en écrasa trois d’un coup sous la plante de ses pieds.

-Nous sommes l’Eggman Army ! Le monde tremble devant nous ! Peu importe qui vous êtes, vous opposer à l’empire est une tentative vouée à l’échec !

Le groupe de rebelles se trouvait pris entre les flammes et le colosse de fer qui se mit à dégager des arcs électriques.

-Si vous ne comprenez pas ça alors je vais vous faire un dessin !
-ON va vous faire un dessin !

Renchérit Inari alors que les flammes chimiques traversaient ses bras et jaillissaient de ses paumes pour incendier les ennemis pendant que Tank frappait la terre, propageant la foudre dans le sol et grillant le groupe de révolutionnaires entier, la lapine encaissant l’attaque en sautant au dernier moment. En à peine quelques secondes, une trentaine de mobiens accompagnés de 60 rejetons étaient mis KO. Tank saisit le chef et souffla sur celui ci pour éteindre les flammes qui le faisait ressembler à une bougie d’anniversaire avant de le tenir avec deux doigts par une de ses dreadlocks

-Ne…me…Tuez pas…Gémit il.
-Tu va me dire comment tu arrive à contrôler ces créatures. Lança tranquillement Tank, après quoi on aura une petite conversation entre six yeux, toi, le docteur et moi.


Deux hélicoptères se posèrent sous la pluie devant le White Hall. Du premier sortent quatre mobiens. Le premier est Vladimir comte d’Ombrelune, dans ses plus beaux atours de soie rouge et noire affichant un sourire prétentieux typique de la noblesse. A ses cotés, le professeur Horgelus qui conservait son apparence négligée en portant son pull et son jean, des lunettes vissées sur son nez.  A droite se trouvait le vicomte Raoul de Bragelonne, son épée au flanc et vêtu de son costume d’apparat, à gauche se trouvait Achille de Mirmidon, dans un costume de capitaine de la garde étincelant. A peine posé ce dernier frappe dans ses mains et du second hélicoptère douze soldats armés de fleurets se dressent devant le chemin des nobles, dégainent leurs armes et font une haie d’honneur.

Du premier l’hélicoptère, un dernier Mobien sort, il porte un costume noir ainsi qu’une cravate, à la mode humaine. Néanmoins sa veste est mise par dessus ses épaules telle une cape qu’il retient de sa main droite pour que les pales de l’hélicoptère ne la dégagent pas d’une bourrasque. Sur sa tête, un diadème d’or et de pierreries, à ses doigts, de nombreuses bagues.

C’était un hérisson encore adolescent au pelage vert et blanc qui avance sous les épées entrecoupées et qui viens serrer la main d’Auguste Winston sous les flashs des quelques journalistes triés sur le volet autorisés à assister à un tel évènement. Pour la première fois dans l’histoire de Mobius, le dirigeant d’une contrée mobienne avait accepté de négocier avec le chef d’une contrée humaine, c’était le signe que les temps avaient changé.

-Monseigneur, c’est un plaisir autant qu’une joie de vous rencontrer.
-Moi de même Mr le président. Répondit le monarque d’une voix claire.
-Espérons que notre aide conjuguée puisse mettre une fin à ce chaos. Je ne souhaite qu’offrir un avenir meilleur à tous les mobiens des fédérations unies, lança Winston avec sollicitude. Le fait que vous ayez répondu à mon invitation me remplit de joie.
-Eh bien…

Commença le prince mais ses mots se noyèrent au fond de sa gorge sans franchir la barrière de sa bouche. Il n’était pas très doué pour les discours, son regard se tourna vers Vladimir qui hocha la tête sereinement, lui donnant la force de continuer.

-…Eh bien j’espère qu’il en sera ainsi.

Zackiel le troisième, prince de Mercie et dirigeant du pays depuis la mort prématurée de ses parents il y a une dizaine d’année de ça. A peine âgé de 17 ans, le prince avait du régner sur un pays recevant des pressions financières et politiques énormes, et sans l’aide d’une noblesse disponible et avisée, il n’aurait probablement pas réussi à maintenir son règne au fil des ans. Vladimir en particulier jouait le rôle de vizir tout autant que celui de mage royal de Mercie. Zackiel avait un franc parlé qui ne collait pas avec ces entretiens formels, et il en était le premier contrit lorsqu’il devait faire face à des officiels, et dans ce cas, rien de moins que le président de 70% de tout Mobius, les 27% restant étant les territoires de l’Eggman Army. Il avait fait l’effort de porter un smoking pour montrer son souci d’intégration et de coopération au sein des fédérations unies. Le président désigna une limousine.

-Nous allons nous diriger vers l’hôtel de ville pour discuter des termes de notre entente comme il en était convenu.

Pour rassurer la population mobienne, la signature allait se faire dans un lieu public, c’était un gros coup de pub des fédérations unies destiné à renouveler la confiance que le peuple avait envers le gouvernement et présenter un Auguste Winston parfaitement repenti. Derrière le président, sa secrétaire observait la scène avec un dégoût qui n’était caché que par ses lunettes de soleil, et derrière elle, un homme en armure croisant les bras sur son plastron accompagné de sa miniature. Suite aux évènements de Green Hill, il avait été promu garde du corps présidentiel, et bien que le chevalier noir fût toujours suspect aux yeux du public, aucun mobien n’avait plus attenté à la vie du président depuis qu’il était dans les parages. Sa présence imposant le respect même en ces lieux tandis que le masque d’argent fixait la délégation de Mercie en silence, les gouttes de pluie dégoulinant sur son visage sarcastique alors que les mobiens lui jetaient un regard prudent. Le chevalier noir était un terroriste international, il n’en était néanmoins pas plus neutre et il n’était pas spécialement connu pour être un raciste, contrairement à Winston. A coté de lui le mystérieux Bellum qui ne disait mot et qui restait parfaitement immobile, les gouttes de pluie glissant sur son masque sans le déranger outre mesure.

En silence, les officiels montèrent dans la limousine, les gardes Myrmidons se plaçant dans des Side-cars prévus à leur effet à coté des motards humains.

Le cortège se dirigea vers l’hôtel de ville sous la pluie battante.
« Dernière édition: Juillet 26, 2009, 09:57:56 pm par Viper Dragoon »
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« Répondre #27 le: Juillet 26, 2009, 09:56:50 pm »
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-Pas mal beauté… Ouaip, je dois avouer qu’tu t’défends bien.

Lança l’Agent X, caché derrière sa table retournée alors que la fusillade durait depuis à présent dix bonnes minutes, aux pieds de Lina, le barman au nez éclaté, contre la porte, les deux poufs de l’Agent X qui étaient étendues par terre, du sang coulant de leur front. Il faut dire que c’était pas très galant ni intelligent de les lancer, mais qu’est-ce que c’était bad-ass ! Et l’Agent X était super bad-ass. En tout cas c’était comme ça qu’il se qualifiait. Les chargeurs de ses magnums étaient vides, et comme dans toutes les bonnes fusillades de film il n’avait réussi à toucher personne, ou si peu : deux des hommes de Lina étaient à terre, l’un mort, l’autre blessé, mais comme dans toutes les bonnes fusillades, ça ne comptait pas. Une balle de magnum, ça te traverse un gorille de part en part comme dans du beurre, c’était un pistolet puissant mais qui demandait une musculature et une poigne telle, qu’il fallait carrément être d’un gabarit exceptionnel pour tirer, sinon le recul déboîtait l’épaule à celui qui l’utilisait. Peut-être que s’il avait été moins bourré il aurait mieux visé, mais eh, il était toujours en vie ! Alex Hayden sourit. Sur sa joue la cicatrice d’une balle qui l’avait frôlé venait de finir de se refermer et n’était plus qu’un vague souvenir à présent.

-T’es sûre qu’tu veux pas qu’on en discute ? Qui veut ma tête ? C’est les phénix qui vous envoient ? Non chuis con, ils auraient envoyés quelqu’un de plus discret comme l’autre cancéreux… J’y suis ! C’est Denaro !! C’est Denaro qui en veut à mes fesses ? Qu’il aille se foutre mon gun où j’pense tiens !
-Ca t’arrive de la fermer ? ! Cria Lina à l’homme qui n’avait pas fermé la bouche depuis le début de la fusillade tandis qu’elle tirait au fusil à pompe vers le muret derrière lequel X était caché.
-Nan, j’aime bien faire la conversation tu vois, c’pas tous les jours qu’on rencontre une donzelle de ton calibre, même si je les préfère moins plates, t’habite chez tes parents gamine ?


(Art par MOT)

X saisit une grenade accrochée à sa veste. Ca devenait carrément chiant là, il ne voulait pas faire sauter son bar préféré, mais là il n’avait plus le temps de faire dans la dentelle, une petite explosion et… Ka-Boom ! Ils devront se recoller les morceaux en enfer ! S’il abîmait ses précieux alambics il pourrait toujours boire la bière qui en giclerait, faut pas gâcher. Alors qu’il dégoupillait la grenade quelque chose se décrocha du plafond et tomba comme une masse sur X, Loki avait profité de l’arrêt temporaire de la fusillade, et que l’attention de l’agent était portée sur Lina pour sortir de son champ de vision et l’attaquer par surprise, comme un serpent il avait rampé sur le plafond en retenant sa respiration et s’était écrasé de tout son poids sur son ventre avant de se lover contre lui et de le saisir par son énorme cou de taureau pendant qu’il dégainait un couteau.

-Rend toi ! Ou sinon…

Le visage de X se tordit de douleur et son regard commença à partir dans le vide, Loki se demandait s’il n’y avait pas été un peu fort quand les joues de celui ci se gonflèrent d’un coup et qu’il rendit tout ce qu’il avait pu boire dans la soirée au caméléon qui poussa un cri de dégoût. Il se dégagea en repoussant X et en faisant des roulades maladroites sur le sol.

-Dégueulasse !
-*Hurg* Double effet Kiss Cool…

X leva la grenade devant ses yeux et s’aperçut qu’il avait dégoupillé celle ci au moment ou Loki avait atterri sur son ventre.

-Oh… crotte.

Depuis l’extérieur du bar une explosion sourde se fit entendre et un énorme nuage de fumée gris sortit de la taverne du nez cassé par toutes les issues.

-Ca m’fait plus marrer là.

Lança l’Agent X, à qui il ne restait plus que le tronc, qui avait vu ses jambes ainsi que ses bras s’éparpiller dans le bar et qui ressemblait à présent à une mauvaise référence aux Monty Pythons. Linamarina sauta de derrière le comptoir et sortit son talkie walkie.

-J’ai besoin de trois hommes pour récupérer la cible, nous l’avons immobilisée.
-Est ce bien utile ? Demanda Loki en regardant le corps aux membres répandus dans toute la pièce. Je ne crois pas qu’il va…
-Il survivra. Fit Linamarina. Son organisme possède des nanomachines capables de le régénérer sur une longue période, ce n’est qu’une question de temps avant qu’il ne gambade à nouveau comme une biche.
-T’pourrais me gratter un peu derrière l’oreille ? J’crois que j’ai un bout de ferraille coincé là.

Elle assena une claque sur le crâne de l’homme aux cicatrices qui gloussait comme une dinde avant de lui lancer.

-Tu vas nous dire tout ce que tu sais, sinon j’exploiterais ce pouvoir de régénération au maximum, et crois moi tu regretteras de ne pas pouvoir mourir.


-Ici Botanic Base ! SOS ! SOS ! Nous avons besoin d’aide !

Le soldat se retourna vers White.

-Inutile mon capitaine, les liaisons distance sont brouillées.

Le renard s’appuya la tête contre la table de conférence. Ils bataillaient sans relâche depuis plusieurs jours. Repliés dans le centre de commandes, les rebelles avaient réussis à les repousser dans leurs derniers retranchements et avaient pris le contrôle des réserves de nourriture et des cuisines. Les combats avaient cessé et la suite coulait de source : ils allaient les affamer comme des rats. Car ils savaient que leurs renforts n’arriveraient pas. Pas après qu’ils aient explosé le centre des liaisons longue distance et qu’ils aient fait blocus autour du fort White commençait à perdre sérieusement patience, et plus que ça, il était en proie à de nombreux doute, comme par exemple la raison pour laquelle les monstres pouvaient être contrôlés par les mobiens, ça n’avait aucun sens. Ces créatures n’obéissaient à personne, sinon à la volonté destructrice du docteur Eggman. Ca voulait dire qu’il existait un moyen de les soumettre à la volonté de quiconque. Cela présageait non seulement de sérieux dégâts dans les rangs humains, mais une longue guerre sanglante si jamais ceux ci découvraient comment ils avaient fait.

-Nos provisions seront épuisées avant la nuit mon capitaine, que faisons nous ? !
-…

White restait prostré sur sa chaise, attendant que la solution vienne à lui, il se battait contre ceux qu’il avait toujours voulu protéger. Il ignorait tout de cette attaque et des motivations de ces gens, peut-être étaient-ils contre la tyrannie de Winston également, peut-être pouvaient-ils s’allier le temps d’arriver jusqu'au White Hall régler le problème personnellement ? S’il attendait plus longtemps, ses soldats allaient perdre le moral au fil des jours et ils ploieraient sous la première attaque que les autochtones lanceraient contre eux. Il n’y avait qu’une chose à faire. White se leva et lança.

-Je sors négocier avec l’ennemi. Il n’y a plus rien à faire d’autre. Peut être arriverons nous à un compromis, mais j’en doute.

Le mobien déchira sa chemise blanche et la noua autour d’un fusil pour créer un drapeau blanc de fortune, suprême symbole pour invoquer les pourparlers. S’il avait été informé de l’attaque plus tôt il aurait pu sans problème repousser l’envahisseur, mais le commandant ennemi avait fait preuve d’une ruse et d’un sens de l’infiltration plutôt exceptionnel, et pour cela il le félicitait. A moins, et c’était plus plausible, que le général de cette base soit un crétin total et à ce moment là il ne le félicitait plus. White sortit des baraquements, torse nu sa veste sur les épaules en agitant son drapeau blanc.

-Je veux m’entretenir avec votre chef.

Lança t’il à un échidné qui portait trois fusils en bandoulière, celui ci hocha la tête et lança aux autres.

-Maintenez vos positions conformément aux ordres, au moindre geste suspect, vous nous prévenez, et on abat leur émissaire.

White serra les dents. Une telle organisation signifiait sans mal qu’ils avaient déjà compris qu’ils allaient sortir négocier… Sans se défendre, il laissa l’ennemi prendre le fusil et le conduire jusqu'à l’extérieur.


-Chef ! Le camp ennemi a envoyé un émissaire pour s’entretenir avec vous !

Fit un mobien loup en se tenant au garde à vous, le chef l’envoya reprendre son poste à l’extérieur de la tente d’un geste de main tandis que celui ci pointait du doigt un autre garde.

-Toi ! Lança le chef sur un ton autoritaire.
-Je vis pour vous servir chef !
-Va m’faire un café !
-A vos ordres !
-Toi ! Fit à nouveau le commandant en pointant du doigt une autre recrue.
-Oui chef ?
-Va m’faire un Sandvich !
-A vos ordres chef !
-Mmhhh… Nomnomnom Sandviiiich… Bava un peu le chef avant de pointer du doigt une des créatures aux yeux luisant et a la peau noire.
-Toi ! Fait le poirier !

La créature se mit sur les mains et marcha jusqu'à la sortie de la tente de fortune où se trouvait le centre logistique de l’attaque situé à quelques mètres a peine de Botanic Base. Peu de temps après l’échidné arriva et se mit au garde à vous.

-Voilà l’émissaire du GUN, il vient parlementer.
-Faites entrer !

White pénétra dans la tente et se figea tandis que le chef tournait ses yeux vers lui et celui-ci sourit avant de faire signe au soldat qu’il pouvait disposer.

-Tiens, comme on se retrouve, s’pèce de chiffe molle. Fit-elle en enlevant son masque.

Devant White se tenait, assise dans un fauteuil roulant, celle qu’il avait sauvé il y avait à peine quelques jours de ça d’un bain glacé dans les eaux d’Holoska. Aphrodite, encadrée par ses deux gardes du corps leva  le menton d’un air dédaigneux vers son ancien amant et lui lança.

-Tu viens réclamer la pitié je présume ?

Sur son front, la lune blanche se mit à briller.
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« Répondre #28 le: Juillet 30, 2009, 01:08:32 am »
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Et bien moi je suis fan de cette fan fic, surtout qu'il y a pleins de personnages que je connais (et que j'illustre certains passages! =D)! En bref, soyez pas timides! Lâchez des coms! Ca fait toujours plaisir et ça motive l'auteur et les artistes! J'aimerais bien savoir ce qu'on pense de ce remarquable travail, moi aussi! Alors ouvrez la ou j'vous savate è_é!
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Re : [Votre fiction de l'été]MOBIUS UNLEASHED
« Répondre #29 le: Août 02, 2009, 12:03:44 pm »
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*savatedanlaggle*

D: hein ? euh ? ah oui, je disais, vivement la suite.

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