Tout d'abord, Feurnard,
MERCI. Également merci à tous ceux qui lisent sans pour autant laisser un petit commentaire, c'est bien sympa aussi. Le dernier commentaire m'a ouvert les yeux. Je vais donc, avant de poster le chapitre huit, m'attarder un petit moment sur la grosse remarque.
J'ai déjà fait la remarque sur Hinsein, je le refais ici. Les interventions du narrateur, les techniques comiques de type "école de kévins" minent constamment l'atmosphère. Ce n'est pas drôle parce que le sujet est censé être sérieux et ce n'est pas sérieux parce que les remarques se veulent drôles.
Fais l'un ou l'autre, les deux ensemble se neutralisent.
Je m'étais déjà posé plusieurs fois la question : Dois-je écrire avec humour, moi qui ai toujours été plus tourné vers ce domaine dans la vie réelle, ou dois-je écrire avec le plus grand sérieux, l'univers Metroid étant assez sombre dans l'ensemble. Pendant l'écriture de la plupart des chapitres, je me suis souvent attardé sur ces détails humoristiques. To lol or not to lol ?
Il m'aura fallu du temps pour comprendre : Si l'humour ne disparaitra pas entièrement, subsistant sous la forme de petites répliques peu nombreuses, il sera en grande partie viré et ne sera plus là. Si l'univers de notre hérisson préféré est assez tourné vers l'humour, celui de Metroid prime, c'est le contraire : Sombre et inquiétant. Je ne tenais pas à ce que ça vire au point d'en devenir idiot. Bref, comme je l'ai dit, l'humour va peu à peu disparaitre, et les précédents chapitres sont en réécriture pour correction de ces détails. Je n'ai pas tout enlevé, certains demandant des longues retouches, je ne m'y suis pas attardé.
Mais dans quelques jours, les chapitres en V.2 arriveront.
D'autres seront mieux placés pour critiquer en long et en large le caractère des personnages, puisque tu as le courage d'utiliser la Sonic Team. Exemple parmi d'autres, Sonic faisant la leçon à Knuckles sur "la loi est dure mais c'est la loi". Ils ont la désagréable tendance à agir comme cela t'arrange et non selon leur personnalité.
Également un point sur lequel je suis attentif dans la réécriture : Le caractère qui m'a déjà valu des coups de bâton de la part de VD. J'ai tendance à m'imagnier la scène sous les yeux, histoire de voir ce que ça donnerait si c'était réellement comme ça. Quand ça ne colle pas, j'essaie de trouver une solution. D'ailleurs, tu auras remarqué le caractère agressif de Tails au début, chap 1. C'est corrigé, d'autres passages, également. Si l'histoire reste globalement la même après cette réécriture, il est recommandé de peut-être relire les premiers chapitres. Aussi, tu as tapé sur le passage que j'ai le plus eu de difficulté à comprendre moi-même. Dura lex sed lex, ça n'a rien à voit, je m'en rends compte, donc merci.
Point important, tu as tendance à être technique. Tu nous décris la taille des pièces, la hauteur de lévitation d'un char, la méthode de découpage du sol pour creuser un trou, etc...
Eh bien, c'est parce que je suis très technique, comme tu le dis. Moi, ça ne m'a jamais dérangé d'écrire comme cela, vu que je trouve que ça permet de mieux s'imaginer les choses, mais peut-être que ça bride également toutes les idées que l'on pourrait se faire, donc, j'essaierai de corriger ça à l'avenir.
j'y adjoindrais aussi les blessures avec le combat de Knuckles, hautement invraisemblable mais surtout profondément inutile et qui te fait recourir au deus ex explicite de la trousse de secours.
Depuis quand un combat avec Knuckles est-il invraisemblable ? Depuis des années, Sonic et Knux étaient rivaux, et se sont maintes fois combattus(Sonic adventure, Sonic X, etc...)Donc je ne vois pas ce que ça à d'invraisemblable. De plus, qui a dit que notre cher échidné était dans son état normal ?
La "trousse de secours était assez inutile, je l'admets, mais elle faisait faire le détour que j'espérais à Sonic.
L'histoire tourne beaucoup trop autour du "on dit", souvenirs d'il y a deux jours ou dix ans, scènes digressives
J'ai l'habitude de faire progresser mes personnages séparément en leur collant à chacun une ou plusieurs scènes par chapitre. C'est mon style, on n'y changera rien.
depuis quelques chapitres la bande à Sonic ne fait que commérer sur tout et n'importe quoi en se tournant les pouces. Il faut soit déplacer le point d'attention, donc, ne plus en faire les héros, soit retendre un peu les fils en les envoyant à l'aventure.
Là, autre point sur lequel tu tapes fort mais que je justifierai ici : Metroid prime est un univers très scientifique. Il fallait donc que je trouve le moyen de mettre en scène ces jeux dans Sonic sans tout défigurer, donc d'expliquer en gros ce qu'était le Phazon. Et ça permet aussi aux lecteurs de comprendre peu à peu. Mais inutile de s'inquiéter sur le fait de les envoyer à l'aventure, ce sera pour bientôt(Ce qui ne signifie pas dix chapitres, rassurez-vous.). Bref, bientôt, il y'aura plus d'action du côté Sonic. Prends aussi en compte le fait que, tant que Sonic & cie font blabla, je fais progresser les autres personnages, donc le point d'attention était bel et bien déplacé.
Le plus urgent serait de mettre fin à ces interventions du narrateur. Prends ton histoire au sérieux.
Je pense que le message est clair dans mon esprit maintenant. Je prends le style plus sérieux, et on repart sur d'autres bases.
J'aurai pu me dire que ton commentaire n'était là que pour me discréditer. Je le prends comme un beau paquet de conseils et je te remercie. Écrire une fic est souvent difficile, et les conseils sont toujours les bienvenus. On m'avait prévenu pour tes critiques qui font bien mal, je confirme, mais ça fait plus de bien que de mal, au final.^^
Maintenant, si vous le voulez bien, c'est parti pour le chapitre huit, que j'ai corrigé en me servant de ce que Feurnard m'a dit. Toutefois, j'ajouterai de nouveau que l'humour disparaitra
peu à peu, donc faudra encore quelques chapitres. allez, go !^^
Corruption ~ Saison I : Mobius sous les ténèbres
Chapitre VIII : Le complotEggman prit son temps pour entrer dans la salle à moitié démolie, faisant face à un président et deux gardes bien armés. Ces derniers braquèrent leurs armes sur le savant, pendant qu’un autre troupeau de gardes se ruait dans la pièce pour secourir le président. Eggman se contenta de sourire et de ne fixer que le président, avant de sortir un petit objet de la poche de son large manteau rouge, et d’appuyer sur le bouton qui surmontait le petit objet.
Un étrange phénomène se produisit. En quelques fractions de secondes, la Baraque entière fut englobée dans une sorte de grosse bulle bleue. Les gardes présents dans la pièce et le reste du personnel présent dans la maison furent comme paralysés par l’action du scientifique. On aurait presque cru se trouver dans une autre dimension, tant le temps semblait suspendu. Seul Eggman et le président étaient encore debout, sans difficultés apparentes. Le chef d’état semblait stupéfait que tous les gardes soient tombés, et que lui ait survécu.
- Comment faites-vous cela ? demanda-t-il au savant.
- Très simple, mon cher, répondit Robotnik. En usant d’un système de camouflage, j’ai largué quelques balises autour de cet endroit, créant ainsi la bulle impénétrable autour de la maison. Personne ne viendra nous déranger.
- Et les gardes ? S’inquiéta le président. Sont-ils… ?
- Oh, simplement évanouis. Et un bon moment, si vous voulez mon avis. Pour cela, j’ai simplement usé un diffuseur d’ultrasons, réglé sur leurs fréquences d’oreillettes. Le bruit les a assommés, et pour un moment. Mais revenons-en à notre discussion.
Eggman s’assura que personne ne soit encore éveillé, puis se lança :
- Venons-en rapidement aux faits. Vous gouvernez ce pays, je cherche à le conquérir depuis longtemps…
- Mais sans succès, à cause de…
- Ce maudit hérisson, oui. Mais cette fois, je ne suis plus seul, et ce n’est pas seulement le pays que je vise. Cette fois, la planète sera à moi.
- Vous êtes fou, comme d’habitude, répliqua le président. Jamais vous n’y parviendrez.
- Oh que si, j’y parviendrai. Et apprenez que je ne suis pas fou, juste illuminé d’intelligence.
Il reste moins d’une semaine avant que la planète ne soit complètement à moi. Vous souvenez-vous de l’attaque dans le sud du pays, il y a quelques jours ? À voir votre expression, je dirais que oui. Eh bien sachez que…
- C’était vous ? Vous êtes responsable de tout cela ! S’exclama le président.
- Encore une fois, c’est faux ! Et cessez de m’interrompre, maintenant ! Non, ce n’est pas moi. C’est eux. Mes nouveaux alliés. Leur puissance défie l’entendement, rien ne les arrêtera. Dans moins d’une semaine, Mr. Le Président, la planète leur appartiendra, et Mobius ne sera plus qu’esclave et ombre d’elle-même.
Décidément, le savant était fou, fou à lier, songea le Président. Bien que les faits qu’il racontait soient justes et vérifiés, on ne voyait en lui que folie.
- Et l’attaque de l’échidné Knuckles qui a détruit la moitié de vos complexes…reprit Eggman.
- Ca aussi, vous le savez ? Comment, cette fois ? Pour l’attaque aussi, comment êtes-vous au courant ?
- J’ai mes petits secrets, et ça ne vous regarde actuellement pas. Et il y a les Nuisibles que vous ferez bientôt arrêter…
- Les Nuisibles ? demanda le chef d’état.
- Sonic et sa petite bande, si vous préférez. Nous les appelons ainsi.
- Nous ? Les extraterrestres ? Vous êtes de mèche avec eux ? Je n’y comprends plus rien…
- C’est logique, je vous ai un peu brutalisé avec mon discours. Maintenant, si vous voulez bien ne pas bouger…
Le savant siffla deux gardes robotisés rouges qui étaient restés dans la navette au bord de la terrasse.
Ces derniers vinrent se placer aux côtés du président, et le maintinrent, tandis qu’un troisième offrait au savant une large seringue remplie d’un liquide bleu. Du Phazon.
- Que faites-vous ? Noooooon ! Hurla le président, lorsque l’aiguille lui rentra dans la chair du bras. Le Phazon coula rapidement, remplissant les veines de l’homme qui se débattait.
Mais c’était terminé, il était sous l’emprise d’Eggman. De la corruption.
Les gardes relâchèrent l’homme politique, mais restèrent tout de même près de lui. Eggman vit à l’expression du président qu’ils étaient à présent du même côté. Il sourit, et dit :
- Alors, comment on se sent ?
- Je vais bien, quoi d’autre, maintenant ?
- Faites lancer un avis de recherche. Concernant…les Nuisibles. Il nous les faut. Ils sont la dernière menace qui plane sur Mobius, et qui nous empêchera de mettre notre plan à exécution. Corrompus, ils ne pourront plus rien, et nous seront même bien utiles.
- Bien, répondit le président.
- Faites comme si de rien n’était, comportez vous normalement, ordonna le savant. Personne ne doit découvrir que vous êtes avec nous, ou tout serait perdu.
Les gardes du corps commencèrent à remuer. Eggman s’empressa de remonter dans la navette, et annula le champ de force qui entourait la bâtisse. Le pilote de la navette réactiva le champ de camouflage, et il s’envola vers d’autres cieux.
Les premiers gardes du corps étaient rétablis, et ils se précipitèrent sur le président. Aucun d’eux ne remarqua le petit trou formé par la seringue lorsqu’elle lui avait pénétré le bras. Ils étaient simplement trop occupés à regarder comment se portait l’homme politique.
- Vous n’avez rien, Monsieur ? Demandèrent plusieurs d’entre eux. Ce savant fou ne vous a rien fait ?
- Non, je n’ai rien. Je n’ai pas bien compris ce qu’il voulait, mais j’ai pu réfléchir à la façon dont nous pourrions régler les problèmes du pays.
Il regarda à travers l’une des fenêtres brisées, où un effrayant spectacle commençait à prendre forme. Des nuages noirs, plus noirs que l’encre de chine renversée sur un poème, plus noirs que l’humeur du poète qui chiale juste à côté, teintés de bleu et de violet à certains endroits, s’approchaient lentement.
Le plan est en marche…pensa-t-il pour lui-même avant d’ajouter à l’attention des gardes :
- Capturez l’échidné Knuckles et exécutez-le. Toute personne qui sera avec lui sera considérée comme un complice, et devra subir le même sort.
- Bien, monsieur, répondirent les armoires à glace, légèrement interloquées.
Et ils sortirent de la pièce, laissant seul le président.
- Tails, tu peux en apprendre plus sur lui ? Demanda Amy.
- Je vais essayer…
Il tapa quelques fois sur son clavier, mais la machine ne découvrit qu’une seule chose.
- « Le liquide analysé semble très présent dans le système organique de la créature. Aucune autre donnée disponible.»
- Bon, on aura au moins essayé, dit Amy.
- Il y a quelque chose qui m’inquiète, dit Tails.
- Qu’est ce qu’il y a ? Demandèrent les autres.
- Eh bien…dans le récit de Knuckles…Eh bien il parlait d’un laboratoire sombre, non ?
- Oui, avec plusieurs êtres présents dans la pièce, répondit l’échidné.
- Si j’en crois ce que tu as dit, je crois qu’il y avait quatre scientifiques, une sorte de dragon, et un dernier à côté du dragon. C’est bien ça ?
- Exact, confirma l’échidné.
- Eh bien, je suppose que, d’après ce que tu as dit, ce dragon était entier, celui que nous avons à l’écran est incomplet, donc j’avais raison. Si c’est bien la même créature, alors j’avais raison, et elle est cybernétiquement modifiée.
- Bon, on en sait de plus en plus. C’est reparti pour sauver Mobius, comme au bon vieux temps ? demanda Sonic.
- Ne t’emballe pas trop vite, s’il te plait, Sonic, demanda le renard. Je ne crois pas que ce sera aussi simple.
Il sembla s’égarer dans ses pensées, la main pincée devant les lèvres. Il marmonnait quelques paroles dans son gant, distrait.
- Youhou, Tails, ça va ? Demanda Sonic.
- Hein…oh oui, j’arrive, montons.
En arrivant dans le hall d’entrée, ils remarquèrent que la nuit tombait déjà. D’après sa nouvelle montre, il était déjà huit heures du soir. Ils montèrent dans la partie confort pour prendre un repas simple, soupe aux tomates, qui leur semblait bien fade, tous remuaient dans leurs têtes les événements de la journée. Récapitulons donc : Appel à Green Hill pour le retour au labo, les nouvelles montres, l’attaque de Knuckles, la façon dont ils l’avaient soigné, son récit, et les analyses et discussions. Et le scénario qui a du mal à décoller vraiment…
Après le repas, ils allèrent se coucher, sauf Tails qui prétexta devoir aller aux toilettes, et qui descendit l’escalier vers le rez-de-chaussée. Sonic commençait à s’inquiéter à propose de son ami. Avait-il, en analysant le liquide, également été infecté ? Son comportement au cours des dernières lignes de la fic était assez étrange…
Petites ablutions terminées, il se glissa sous la couette de sa chambre. Il ne dormait pas souvent au labo, préférant dormir dans la nature les jours où il sortait pour des petites escapades.
Il s’endormit rapidement, laissant les rêves le submerger.
- Et merde !
Tel fut le cri de rage qui résonna dans la nuit, provenant de la bouche du hérisson noir et rouge qui avait atterri dans un palmier.
Shadow se releva. Il avait atterri sur un palmier, sur la Laguna Beach, à l’est. Apparemment, il avait eu un problème.
- Oui, j’en ai un ! Lança-t-il à l’auteur.
D’un bond, il sauta jusqu’au pied du palmier, dix mètres plus bas. Cette plage n’était pas l’endroit où il avait prévu de se rendre. Et il savait pourquoi. Pendant qu’il voyageait, grâce au Chaos Control, dans la dimension parallèle nommée la « toile du chaos », il avait vu une étincelle bleue, un visage souriant cruellement, et l’émeraude avait disparu de sa main.
- Maintenant, ils savent aussi manipuler l’espace-temps, songea-t-il. Ca rend le problème encore plus grave. Si la toile du Chaos est en leur possession, ça s’annonce vraiment mal.
La Toile du Chaos est une dimensions parallèle qui ressemble à s’y méprendre à une toile d’araignée géante sur fond noir. Chaque fil qui s’y trouve est en réalité le trajet que parcourt une personne usant du Chaos Control, où usant d’un quelconque autre moyen de voyage spatio-temporel. En général, on ne peut y pénétrer que par ces moyens, mais les méchants, ils ont trouvé un autre moyen qui sera expliqué plus tard. Aussi, reprenons l’exemple de Shadow. Il partait du point A vers le point B. Sachant que l’Emeraude qu’il avait en sa possession lui permettait un déplacement à trois fois la vitesse de la lumière, qu’il a voyagé 0,0005 secondes, calculez le moment où il serait arrivé à sa réelle destination si ses ennemis ne l’en avaient pas empêché.
Quoi, je m’égare ? Bref, reprenons l’histoire.
Le hérisson regarda la mer. Malgré qu’il ne soit pas d’excellente humeur, il parvint à se calmer en regardant les vagues déferler calmement sur le rivage, le reflet de la pleine lune blanchissant les vagues sombres. Il regarda la très vieille montre qu’il portait au poignet droit, cadeau de Tails il y a des années. Ce n’est pas l’objet auquel il tenait le plus, mais il l’avait gardé, touché par le grand cœur du petit renard.