Hello les gens!!!
J'ai la flemme de corriger les fautes de la partie précédente XD Oh j'le ferai... Plus tard XD
Pour les descriptions, j'fais de mon mieux ^^ et pour l'originalité aussi...
Bon, je poste la suite!! Cette fois, elle sera plutot longue:
Il raccrocha. Légèrement vexé, mais compréhensif envers son ami, Crépuscule rangea son talkie-walkie. Le docteur Robotnik, qui avait tout entendu, retourna dans le vaisseau. Shadow et Rock ne le suivirent pas. Ils attendirent que Blue et Crépuscule entrent dans le vaisseau, ce qu’ils firent. Crépuscule fut surpris de voir un large sourire sur les lèvres du chat. Ce chat… Il ne lui inspirait pas du tout confiance. Au contraire : il lui faisait presque peur, et le rendait plus méfiant qu’il ne l’était déjà. Le hérisson l’évita, avant de se diriger vers la salle où se trouvait la Master Emerald. Il ferma la porte derrière lui, pour être un peu seul. Il s’approcha de l’émeraude géante. Il posa la main dessus et ferma les yeux. La salle se plongea dans une lumière blanche et aveuglante.
Quand Crépuscule ouvrit les yeux, il n’était plus dans la salle de la Master Emerald, mais dans une forêt sombre et menaçante, très dense. Il frissonna. Il faisait froid. Il leva la tête vers le ciel : les arbres étaient tellement proches qu’il était impossible de voir le ciel. Cette forêt aurait pu effrayer n’importe quel hybride ne s’attendant pas à se retrouver dans une forêt pareille. Pourtant, Crépuscule n’était nullement apeuré, presque moqueur. Il avait déjà vu cette forêt plusieurs fois ; il la connaissait bien. Aucune forme de vie, mis à part la végétation très présente, ne s’y trouvait.
Soudain, il se raidit. Quelque chose venait de faire du bruit, et ce n’était pas le vent. Il s’arrêta de respirer, et ne fit plus aucun mouvement, l’oreille aux aguets. Le bruit se reproduisit. Il sentit son sang se glacer dans ses veines lorsqu’il sentit une lame lui effleurer le cou. Il ne fit aucun mouvement, attendant que le nouveau venu ne parle, ou ne fasse autre chose.
« Tu oses encore t’introduire dans cette forêt ? Fit une voix. »
Il se raidit encore plus, sentant un frisson glacé lui parcourir tout le corps. Réveille-toi ! Réveille-toi ! Il avait soudain peur. S’il ne sortait pas toute suite de cet état second, cette voix deviendrait son assassin. Il la connaissait, cette voix, mais jamais il n’avait vu celui à qui elle appartenait. Déjà, c’était un garçon, il en était certain. Une voix loin d’être jeune. Il aurait pu croire à un sage, mais les sages ne tuaient pas pour le plaisir. Sûrement un vieux fou vivant dans ce monde. Vivant ? Impossible. Ce monde n’avait pas assez de ressources pour y accueillir un être animal.
« Que voulez-vous ? Demanda-t-il. »
La lame se rapprocha un peu plus de sa gorge. Il n’avait plus aucune chance d’attaquer son ennemi.
« Tu n’as pas le droit d’être ici, lui murmura la voix, narquoise et menaçante. Tu violes les règles des êtres, vivants et morts. Seul moi ai le droit d’y accéder. Ce monde… »
Son ennemi relâcha un peu la garde, et le hérisson en profita pour lui envoyer un coup de coude dans le ventre. Le propriétaire de la voix poussa un cri de douleur étouffé, avant de tomber à genoux. Seulement, en tombant à genoux, il dessina une entaille longeant le bras de Crépuscule. Celui-ci poussa un cri, avant de s’éloigner de son assaillant. Il se tint le bras, la douleur augmentant au fur et à mesure. Il se risqua à y jeter un coup d’œil. Ça saignait abondamment, et plus il perdait de sang, plus les forces s’en allaient. Il put pourtant enfin regarder le propriétaire de la voix. C’était un loup, qui lui sembla étrangement familier. Un assez vieux loup noir aux yeux jaunes, habillé de cuir. Crépuscule avait une impression. Il avait l’impression de connaitre ce vieux fou. Ses yeux lui rappelaient quelque chose.
Soudain, le loup se releva et fonça sur le hérisson, qui l’évita de justesse. Il était affreusement ralenti par son bras blessé, qui lui faisait un mal de chien. Pourtant, il se lança à l’attaque. Il bondit, fit un salto pour déstabiliser l’adversaire en lui faisant croire à un spin-dash, puis se rattrapa à la branche d’un arbre, tournoyant autour d’elle à une vitesse fracassante, avant de la lâcher, lui donnant une force de propulsion incroyable, et fit l’équivalent d’un homing attack, droit sur le loup, qui en était resté bouche bée. L’impacte fut tellement violent que Crépuscule en eut mal lui aussi. Il fut repoussé par sa propre force, avant de retomber accroupi. L’attaque avait marche. Le loup était à terre, inconscient. Seulement, cette attaque demandait beaucoup d’énergie, et le hérisson était épuisé. Il regarda autour de lui. Il y avait du sang un peu partout. Son propre sang. Il tressaillit. Il en avait perdu beaucoup trop. La vision du rouge lui donna le tournis, et il finit par s’évanouir.
Ombre se réveilla en sursaut. Elle avait comme l’impression qu’on lui avait entaillé le bras avec un couteau. Tout le long du bras… Elle regarda. Elle n’avait rien. Pourtant, elle souffrait. La douleur augmentait vite, la laissant échapper un cri de douleur. Elle se tint instinctivement le bras, outrée. Elle n’avait aucune idée de se qui se passait. La douleur augmentait, augmentait, la faisant haleter, puis tout à coup, plus rien. Surprise, elle lâcha son bras.
Elle s’était endormie sur la branche d’un arbre. Elle était cachée par les feuilles, bien qu’il n’en restait que très peu. C’était l’arbre le plus feuillu qu’elle avait trouvé aux alentours de l’endroit où elle s’était arrêtée. Elle avait assez bien dormi, un bras et un pied pendants dans le vide. Sa nuit avait été un peu agitée. Depuis que la Master Emerald n’était plus sur son autel, elle ressentait d’étranges sensations. Là, cette douleur, elle ne s’y attendait pas du tout. Le pire, c’est qu’elle avait disparu aussi vite qu’elle était arrivée.
Elle s’assit sur la branche. Elle détacha ses épines, et les laissa un peu au vent. Elle les détachait rarement, car elles la gênaient. Elle n’aimait pas spécialement avoir les épines pendantes. Elle ferma les yeux, laissant le vent guider ses sens. Elle se sentait bien. Calme. Apaisée. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres.
Pourtant, quelque chose mit vite fin à son plaisir. La douleur revint, encore plus violente que la dernière fois.
Crépuscule ouvrit les yeux. Il était dans la salle de la Master Emerald, allongé à plat ventre sur le sol. Il regarda son bras. L’entaille était bel et bien réelle. Il grimaça. Il baignait dans son propre sang. Yeurk… Dégouté, il se leva, tenant à peine debout, vacillant au moindre geste. La main sur son bras, il sortit de la salle. Il se dirigea à l’aveuglette dans les couloirs du vaisseau, se prenant les murs à la moindre occasion. Il crut voir une silhouette marcher vers lui, mais il retomba, inconscient.
Shadow rattrapa Crépuscule. Le hérisson semblait en assez mauvais état, comme s’il sortait d’une bataille. Son bras n’était pas beau à voir. Il avait une vilaine entaille, partant de l’épaule et descendant jusqu’au poignet. Il se demanda comment il avait pu se faire ça. Il l’apporta à Robotnik.
« Comment s’est-il fait ça ? Demanda celui-ci.
- Je ne sais pas. Je l’ai trouvé dans le couloir en train de se cogner à tous les murs, et il est tombé inconscient. »
Le docteur semblait perplexe. Shadow se sentit épié. Il regarda autour de lui ; il se raidit lorsqu’il aperçut l’œil bleu glacé de Rock, tapi dans l’obscurité. Ce chat ne lui inspirait pas confiance.
Eggman prit le hérisson vert, et le posa sur une table en métal. Il appela Blue, qui se présenta rapidement.
« Il faudrait que tu arrêtes les saignements de ton ami, lui expliqua Robotnik. »
L’échidné s’avança jusqu’à Crépuscule, passa sa main au dessus de la plaie, la désinfectant. Il demanda une bande au docteur, qui la lui donna. Il fit un pansement précis, arrêtant le saignement. La bande devint vite rouge sang.
« Il a perdu beaucoup de sang, fit Blue, inquiet. Vous savez ce qui s’est passé ?
- Non, Shadow l’a trouvé dans cet état, répondit Eggman.
- Il va falloir le laisser se reposer. Après avoir perdu autant de sang, il va lui falloir un moment avant de reprendre. Crépuscule est peut-être quelqu’un de résistant, il n’est pas non plus une machine. »
La douleur était terrible, impossible à décrire, d’une puissance à lui faire perdre connaissance. Ombre vacilla, ne sentant plus son bras. Elle serra les dents, se retenant de pousser un cri de douleur. Elle tomba de l’arbre, perdant son équilibre, ne pouvant même pas se rattraper en volant à cause de son manque de concentration dû à la douleur. Elle tomba tête la première, manquant de se briser la nuque, finissant par un violent plat sur le dos. Elle en eut le souffle coupé, et eut beaucoup de mal à reprendre sa respiration. Elle n’arriva même pas à la reprendre. Elle fut prise de panique, une sueur froide lui coulant dans le dos. Elle faisait de son mieux pour se calmer, mais ne se contrôlait plus. Elle avait peur. Elle avait la bouche béante, et cherchait désespérément à aspirer l’air vital qui était en train de lui manquer. Je vais mourir !
Sa vision devint floue, au point qu’elle n’y vit presque plus rien, ses muscles se raidirent, puis plus rien. Le trou noir. Le paysage d’automne avait disparu, laissant place au vide. Plus aucune sensation. Elle n’y voyait plus, ne sentait plus, n’entendait plus… Elle porta sa main à son cœur. Ou du moins, elle essaya. Aucun de ses muscles ne réagit. Elle était comme paralysée. Une sensation affreuse, si on pouvait appeler ça une sensation, s’empara d’elle. Elle ne la connaissait pas, mais elle était bien pire que tout ce qu’elle avait ressentit dans sa vie, qui n’avait jamais été facile. Puis soudain, plus rien.
Une douce lumière s’empara d’elle, ainsi qu’une agréable chaleur. Ses pieds ne touchaient pas le sol. Elle ferma les yeux, et se laissa entraîner. Elle sentit une course effrénée, le vent fouettant son visage, cette sensation de liberté… Puis une énergie bienveillante, proche de l’émerveillement, comme lorsqu’elle avait failli toucher la Master Emerald… Et vint une sensation étrange, qu’elle avait déjà ressentie. Cette indignation de la vie, qui ne venait même pas d’elle-même. Non. Elle venait d’ailleurs. Une énergie noire, où on pouvait à peine discerner de la lumière... Puis ce fut, encore une fois, le trou noir, avant qu’elle ne se retrouve dans une forêt. Elle l’avait déjà vue dans ses rêves. Sombre, froide, inhospitalière, dépourvue de vie animale. Seule la végétation peuplait ce monde étrange.
Elle aperçut soudain une silhouette étendue sur le sol, immobile. Une silhouette verte foncée, qu’elle avait déjà aperçue. Elle s’approcha prudemment, et reconnut de suite l’individu. Crépuscule…
Il ouvrit soudain les yeux, comme si sa pensée l’avait réveillé.
« Qu… »
Il se leva d’un bond, manquant de la bousculer. Elle recula d’un pas, surprise. Il la dévisagea un instant, stupéfait, avant de se remettre sur ses gardes, le visage empli par la haine. Elle remarqua son bras blessé.
« Tu es de son côté ! Rugit-il. »
Hébétée, elle le dévisagea un instant, perplexe, avant de répondre :
« Mais de qui parles-tu ? Tu es blessé ! »
Il regarda son bras, avant de se le tenir de sa main valide.
Elle observa un instant le bras du hérisson. Une entaille longe, lui prenant de l’épaule jusqu’au poignet, sûrement causée par une lame tranchante… Un couteau. Elle en resta figée, le regard ne pouvant se détacher le la plaie. Mais… C’est sa douleur que j’ai ressentie ?
« Je crois que oui, répondit-il en se détournant.
- M… Mais tu lis dans mes pensées ! »
Il ne répondit pas. Il avait les oreilles plaquées contre son crane, et il serrait les dents. Son teint était pale. Il souffrait. Ombre le sentait. Il essayait de le cacher. Elle le savait.
« Mais alors… Cette douleur… C’était… toi ? Bégaya-t-elle. »
Encore une fois, il resta silencieux comme un rocher, le regard perdu dans le vide, fixé sur le sol.
« Je ne comprends pas… Ajouta-t-elle après un long moment de silence. »
Cette fois, il se tourna vers elle, une expression moqueuse sur le visage.
« C’est pourtant simple, railla-t-il, essayant de cacher ses tremblements de douleur. C’est comme un lien… PROVENANT DE CE STUPIDE POUVOIR PSYCHIQUE !!! »
Il avait dit cette phrase non sans colère. Il était presque furax. Ombre eut un mouvement de recul. Il se reprit, visiblement peiné par le fait qu’elle ait peur de lui. Elle le sentit.
« Tu as peur, n’est-ce pas ? Demanda-t-il. Tu me crois fou ? »
Il y eut un instant de silence. Elle ne savait pas quoi répondre. Dans un sens, oui, elle avait peur. Mais pas de lui. De ce lien. Elle ne connaissait rien aux pouvoirs du hérisson.
Mais dans l’autre sens, elle percevait, derrière cette image du mal que Crépuscule avait, cette méchanceté qu’il avait en lui, elle perçut un peu de bien en lui. L’air de la hérissonne se changea soudain. Son regard devint peiné, au point qu’elle ne put plus supporter son propre poids. Elle s’écroula, vite rattrapée par le hérisson. Elle ne réagit pas sur le moment. Cette sensation qui venait de l’envahir… C’était de la tristesse. Une tristesse terrible, qui la rongeait depuis longtemps… Trop longtemps, et qui ressortait maintenant.
« Ça va ? Demanda le hérisson, bien qu’il savait que non.
- Je… Oui, ça va. »
Elle essayait de lui cacher son désarroi. Pourtant, elle ne put retenir une larme, qui coula lentement sur sa joue. Crépuscule vit l’essuyer doucement, surprenant Ombre. Elle leva la tête vers lui. Il la tenait toujours, agenouillé. Son expression avait changée… Et il la couvait d’un regard protecteur. Mais son expression changea vite. Il la lâcha, se releva. Elle le sentit se renfermer, et redevenir froid. Elle baissa les yeux, et n’essaya même pas de se relever. Elle ne comprit pas pourquoi i avait eu ce geste de recul. Elle n’avait, de toute façon, jamais vraiment compris les réactions des gens… Et en particulier de sa propre mère. Mais elle préféra ne pas y penser.
« Il faut sortir de ce rêve, lança soudain le hérisson vert.
- M… Oui, tu as raison. Mais comment ? »
Le hérisson ne répondit pas tout de suite. Lui aussi semblait perdu. Finalement, il secoua la tête, avant de murmurer :
« Je ne sais pas, mais il faut faire vite, avant qu’il arrive… »
Le bâtiment était calme. Très calme. On entendait presque les mouches voler. Le silence était à peine percé par le doux balancement des feuilles d’une plante en pot. Personne ne pouvait se douter que quelqu’un, aussi discret qu’une ombre, pourrait s’introduire dans ce bâtiment si bien gardé. Cette ombre se déplaçait à une vitesse incroyable, aussi légère et silencieuse qu’une plume. Elle s’arrêta soudain, accrochée au plafond, au dessus d’un bureau de bois ancien, valant sûrement une fortune. Mais il n’avait pas le temps de s’attarder sur ça. Il cherchait quelque chose de précis, et ce quelque chose se trouvait dans ce bureau. Il atterrit sur le sol avec une souplesse à faire peur, avant d’ouvrir soigneusement les tiroirs un à un : il trouva finalement ce qu’il cherchait ; un joyau, magnifique, d’une superbe couleur bleue.
« La Chaos Emerald ! Enfin… Murmura-t-il, satisfait. »
Sa mission s’arrêtait normalement là. Seulement, l’envie le titillait d’aller chercher autre chose. Il savait que cette demeure appartenait à des riches. Autant désobéir au patron, je veux ma paye ! Toujours aussi discret, il se glissa rapidement dans les couloirs du château. Il faisait noir, mais ses yeux perçants l’aidaient à voir. Il restait prudent, même s’il était un cambrioleur hors pair. Soudain, pendant un moment d’inattention, il se sentit tiré vers le sol. La lumière s’alluma. Il se raidit, piégé. Il était allongé sur le sol, la Chaos Emerald à la main, et n’avait aucune chance de partir. Ça m’apprendra à vouloir jouer les malins.
Il remarqua qu’en fait c’était quelqu’un qui l’avait percuté, et qui lui avait donné l’impression d’être attiré vers le sol. Une hybride louve au pelage blanc comme la neige, aux longs cheveux blonds brillants et soyeux, aux yeux bleu persan. Elle portait une légère chemise de nuit, qui la rendait pourtant élégante. Elle avait les cheveux en bataille, et avait les yeux marqués par la fatigue.
Le voleur était en fait un loup, lui aussi, gris, avec des cheveux en bataille, quelques mèches rebelles partant dans un peu tous les sens. Ses yeux étaient ambrés, très beaux. Il avait une légère touffe de poils blancs sur le torse, et était habillé d’un gilet noir à manches longues ouvert, laissant découvrir un torse musclé, d’un pantacourt abimé et retroussé et de bottes noires et blanches. Il portait des bracelets et un collier ornés de dents, dont on ne savait pas trop de quel animal elles provenaient. Il portait ça tel un trophée.
La louve avait le visage marqué par la terreur. Le cambrioleur se leva, et la louve fit de même. Il se demanda comment elle avait allumé la lumière alors qu’elle venait de le renverser. Il la dévisagea perplexe. Soudain, les traits de la fille s’assombrirent. Elle recula, avant de demander :
« Qui êtes-vous ? »
Il ne répondit pas tout de suite. Comment allait-il expliquer pourquoi il était là ? Il l’ignorait. Il était piégé. L’émeraude qu’il tenait dans sa main ne l’aidait pas.
- Mon nom est Night, répondit-il finalement.
- Que faites-vous ici ? »
Là, il ne sut que répondre. Le regard de la louve s’était transformé. Il était devenu froid, presque agressif. Lui répondre serait la mettre en colère. Il devait s’en aller le plus vite possible. Pourtant, il ne pouvait détacher son regard des yeux de la fille, qui le fixait de ses yeux bleus.
« J… Je… Essaya-t-il d’articuler.
- Tu étais venu voler ma Chaos Emerald, sauf que tu es tombé dans le piège, fit-elle non sans cacher son amusement. C’est ça que tu cherches, n’est-ce pas ? »
L’émeraude apparut dans sa main, brillant beaucoup plus que celle que venait de voler Night. Elle tenait la vraie. Une sueur froide coula dans le dos du loup. Il avait volé une faussé émeraude, qui ne lui servait absolument à rien. Il sentit la colère bouillonner en lui, tellement que l’émeraude qu’il tenait dans sa main devint de la cendre. C’était son pouvoir. Il était capable réduire un objet en cendres, à distance ou en contact avec.
« C’est bête, tout ce travail discret pour rien, continua-t-elle pour le rendre fou de rage. T’introduire dans ma maison n’a pas du être facile, et trouver le bureau où elle se cachait non plus. Tout ça, pour une fausse émeraude… Que ressens-tu, Night le loup ? »
Ce ton, il le détestait. Il serra les poings, comme pour se retenir de la frapper. Il aurait aimé qu’elle s’arrête, car le pousser à bout était dangereux. Il pouvait en venir à faire des choses qu’il ne voulait pas faire. Ses pouvoirs étaient dangereux. Il pouvait non seulement détruire des objets, mais en plus, il lui était arrivé de réduire une personne en cendres, alors qu’il ne voulait pas. Cette personne-là l’avait poussé à bout. Cette personne-là était sa propre soeur.
Il plaqua ses oreilles contre son front, tomba à genoux et se tint la tête Cela lui faisait revenir une foule de souvenirs terribles et douloureux.