Taptaptaptaptaptaptaptaptaptaptaptap…

Knuckles commençait sérieusement à s’impatienter. Il claquait la semelle de sa chaussure sur le sol, le son se répercutant sur les murs.

Taptaptaptaptaptaptaptaptaptaptaptaptaptaptaptap…

Ce son avait le don d’énerver docteur Eggman. Attendant lui aussi Sonic et System, ce dernier observait du coin de l’œil l’écran projetant la capture d’image interne de la tête de Gamma. Il voyait le même hangar par lequel il s’était échappé, mais c’est tout. L’homme œuf ne voulait pas faire sortir Gamma de sa cachette, le hangar était encore occupé, par divers mécanos qui ravitaillaient des vaisseaux de patrouille.

Taptaptaptapetipetapetipatapontapopibeulabeulouwah…

- STOOOOOOOOP ! Beugla t-il en voulant s’arracher des cheveux qu’il n’avait pas. C’est pas bientôt fini ce bruit ?
- Mpf…ils en mettent, du temps.
- Eh, d’ici à Angel Island, c’est pas la porte à côté.
- Qu’ils se dépêchent…s’énerva l’échidné. Savoir deux émeraudes dans les mains de ces extra-terrestres m’insupporte, et ils peuvent aller piquer les deux autres à tout moment. Pourquoi t’envoies pas d’autres robots les récupérer ?
- J’ai besoin de toutes les mains possibles pour bâtir une nouvelle armée. Je tiens à prendre ma revanche, la première fois, l’Egg Career n’a pas fait le poids.
Silence dans la pièce. Eggman retourna à son écran et ses ordinateurs, programmant quelques robots qui seraient affiliés à la maintenance des machines de construction en chaîne de sa nouvelle armée.
- Tu n’en avais pas une sur Mobius pourtant, avant de te faire avoir par les Dwarlords ? Demanda Knuckles en s’asseyant sur une chaise.
- J’avais une majorité de mon armada sur l’Egg Career, mais elle a été détruite. Pas assez puissante, pas assez vive, pas assez réactive, pas assez de tout. Grogna le docteur en frappant sur son clavier en prononçant le dernier mot de sa phrase. Et ce qu’il reste d’ici est assez conséquent, mais si je n’upgrade pas chaque unité, je ne ferai pas le poids la prochaine fois. Et faire un bataillon dont chaque soldat est plus puissant que Metal Sonic n’est pas une mince affaire. Les matériaux ne s’obtiennent pas facilement, je dois donc tout repenser.
- Une remise en question sévère…

Ding ! Sonic et System sont arrivés, Ô Seigneur et maître.

- Seigneur et maître ?
- Oh, un petit caprice. Bon, allons leur expliquer la situation.

La situation expliquée, Sonic pleura de toutes ses larmes, System se pendu avec un fil barbelé et le hérisson bleu pratiqua un haut acte de nécrophilie sur son cadavre avant de se foutre une balle dans l’anus et mourir dans d’atroces souffrances…

Et dire que vous avez perdu 10 secondes de votre vie à lire ces 3 lignes de connerie pure…

En fait, les deux hérissons furent abasourdis. Cela compliquait maintenant énormément la tâche. Ils étaient en possession de trois émeraudes, deux étaient aux mains des Dwarlords et les deux dernières étaient dans la nature. Ils devaient se dépêcher de les récupérer avant que leur ennemi mette la main dessus.
- Donc, une se trouve dans la forêt Mamazonienne. Commença Knuckles en observant le grand écran placardé sur le mur du hangar. Mais la seconde est aux mains de quelqu’un, elle ne cesse de se balader partout.
- C’est forcément un Mobien. Analysa Eggman en se grattant la moustache. Sinon, elle aurait déjà quitté la croûte terrestre et rejoindre l’espace.
- Ce gars là est donc en danger. Continua Sonic.
- Pas forcément. Coupa System en faisant non de la tête. Je sais pas si t’as remarqué, mais depuis Silver City, il n’y a plus aucune victime des Dwarlords. Mais ça n’empêche rien au fait qu’il soit en danger.
- Nous prendrons chacun une émeraude. Annonça Knuckles en distribuant les précieuses pierres à ses compagnons. Un partira seul, les deux autres seront ensemble. Vous prenez à l’Ouest ou au Nord ?
- J’ai déjà voyagé vers les forêts, je prends la Mamazonie. Répondit System en serrant le poing d’un air déterminé.
- Je prends donc au Nord. Conclue l’échidné. Et toi Sonic, tu vas partir avec qui ?
- Heu…
Cruel dilemme. D’un côté, le hérisson était plus proche de son ami le gardien de l’émeraude mère, toutefois, les paroles d’Amy le tracassaient de plus en plus.
« Ne lui fais pas confiance, il cache quelque chose. »
- Je pars avec System.

Au moins, comme ça il aura l’œil sur le hérisson marron.

- Et Eggman ? Demanda System en posant son regard sur le savant.
- J’ai personnellement deux émeraudes à aller récupérer. Dit-il en pointant l’écran dédié à Gamma, toujours en embuscade dans le hangar qui commençait à se vider. Gamma est, enfin, la tête de Gamma est dans le Dantageüle de nos ennemis. Je ne peux rien faire actuellement avec sa simple tête montée sur pattes. Il faudra que je lui fasse de l’auto-upgrade. Le temps de récupérer discrètement des outils dans ce hangar, j’en ai pour quelques jours.
- Alors nous, on y va tout de suite ! Annonça le hérisson bleu en marchant vers la sortie.

Dans le silence de l’espace, le Dantageüle flottait silencieusement.
Dans les couloirs, c’était un peu les quartiers libres. Les Dwarlords étaient certes une race brutale, mais c’était aussi une espèce qui aimait s’amuser. Les gardiens discutaient dans les couloirs, d’autres étaient dans les espaces dédiés à la détente, pariant tout et n’importe quoi autour d’un petit 4-21. Bref, l’ambiance semblait un peu plus détendue.  Toutefois, beaucoup de soldats avaient comme sujet de conversation le nouveau malaise du Pouvoir.
- Sale état, il est à la clinique du vaisseau…
- Tu crois qu’il va s’en sortir ?
- Tout ça, c’est à cause des Black Arms…

Dans toute cette agitation se baladait, seul, d’un pas traînant, un tout petit être solitaire.
La Méchanceté avait une expression d’un petit enfant tout triste sur le visage. Il s’arrêta devant le soldat qui avait prononcé le mot Black Arms. Le grand gardien, dix fois plus imposant que le nain qu’était La Méchanceté, le remarqua avec un peu de retard.
- Ne parlez pas des Black Arms devant moi. Pesta La Méchanceté.
Puis il s’en alla, laissant le sous fifre qui le regardait partir avec un regard interrogateur. Le petit Dwarlord se dirigea vers la salle de réunion des généraux, en ravalant une boule dans la gorge. Il haïssait cette race plus que tout.

A cause d’eux, il avait tout perdu…

Cool la suite.
Bon le chapitre fait un peu vide, mais ça reste bien quand même. J'ai bien aimé le catcheur Sakado, il m'a fait penser à ma petite soeur . Sinon l'émeraude baladeuse, elle appartiendrait pas à Shadow des fois ? C'est celui qui est le plus du genre à se trimbaler une émeraude avec lui. Sinon, j'ai pas du tout joué à Shadow the Hedgehog, est ce que ça va m'emêcher de piger les prochains chapitres ?
Bon voilà, les fautes, je laisse ça à d'autres plus doués que moi, au revoir.

Pour te répondre, le fait que tu connaisses pas le jeu Shadow the Hedgehog n'est pas du tout un problème, il y aura au pire une petite explication dans les prochains chapitres, mais rien qui oblige de jouer au jeu.

Ok merci bien.

Interessante cette suite. Doutes et supections, émeraude balladeuse que j' devine qui en est le possesseur, tête de robot infiltrée et qu'est-ce qu'a le Pouvoir il est souffrant on dirait?, combat de catch à la smockedown. ( Qu'est-ce qu'ils ont tous à aimer ça? Trop violant).

Le Pouvoir écrabouille tout et il est pas au max de sa forceOO. Alors au top de sa forme ça donne quoi????????

Bon et bien CIAOS! Toujours aussi prenante cette histoire!!!!!!


Dans le genre bêtise bête.

PS : Quant tu dis que le prochain sera sanglant, cela va être très sanglant? Histoire de savoir si y risque d'évanouissement.

   

Ce chapitre m'aura un peu détendue. J'aime toujours autant te lire. J'ai vu pas mal de fautes mais je suis vraiment pas assez en forme pour te les corriger. Peut être plus tard lorsque j'irais un peu mieux.

Bon courage pour la suite.

Mé-euh, pourquoi j'arrive toujours en retard, moi ? 
Bref, chapitre plus court que les précédents, mais qui m'aura bien plus quand même. Si l'humour est toujours autant au rendez-vous, c'est pas trop le cas de l'orthographe, et j'ai noté un bon milliard une bonne quinzaine de fautes...

Fais juste un peu plus gaffe à l'orthographe, bien que le reste soit très bien écrit. J'ai bien ri pendant la séance de catch, bien que je ne sois pas un adepte de cette...discipline ? euh bref...la Déconne et la Groupie m'ont bien fait marrer, continue, mon ptit Spicy !

Le streptocoque est une bactérie gram- positive qui s’associe en chaînettes .........

On peut dire ça avec nos yeux ? baaah dit donc! t'en as des idées O.O

là, tu devrais dire à l'intention de Sonic, pas à l'attention !

Bon ce n'était pas tout, mais c'était la faute qui m'énervait le plus xD....
Si non question commentaire..... je vais te décevoir, je n'ai pas grand chose à dire..... depuis 2 chapitres en plus! Je ri bien, c'est drôle, je t'assure, ce n'est pas toi c'est moi.... ( on dirait que je demande le divorce ?) L'histoire avance quand même et tout mais.... je n'ai rien à dire pourtant.... et je cherche dire quelque chose!
J'ai pitié de la Méchanceté même si je ne connais pas encore son histoire, je sens que tu vas nous rammener tout de même une superbe tragédie !

Le passage entre Amy et Sonic, je l'ai trouvé étrange... ce n'est pas trop le genre d'Amy (peut-être je me trompe) de douté de quelqu'un de cette façon, et Sonic qui ne termine pas une phrase et Amy n'insiste pas... ça aussi j'ai trouvé ça étrange! Mais bon, je t'en veux pas non plus xD....

Baaah j'ai essayer de faire un commentiare plus au moins comme les autres fois =( Mais j'attend toujours la suite de ta fic qui me plait toujours autant ! Alors, bonne ontinuation !

Bon, dernier chapitre lu, enfin.
Gamma pas mort quelle bonne nouvelle, le truc c'est qu'il est trop obstiné
Je vois des allusions partout; mais ce passage m'a fait penser au jeu Patapon sur Psp xD.
Tout c'est bien déroulé tranquillement, on se dirige à une recherche active des émeraudes. Le malaise du Pouvoir va peut-être amener plus d'explication sur les Black Arms et les Dwarlords, enfin j'espère.

Bonne chance pour la suite.

Hello à tous, et bonne année 2010 !

Je tiens à vous remercier, tous, lecteurs du forum qui déposent ou pas des commentaires, et aussi les anonymes qui passent dans la section fan-fic. Au début de cette fic, j'avoue que je ne pensais pas aller aussi loin, soi par manque de motivation ou d'idée. Mais au final, je continue, grace à vous, et j'en suis reconnaissant ^^

Alors, bon, pour commencer la nouvelle année, voici un nouveau chapitre mettant en lumière un tout petit pan du passé des Dwarlords, mais un pan bien musclé, avec du sang, de la sueur, des larmes !

Chapitre XXIII : Souvenirs, souvenirs…

La salle de réunion des généraux était une sorte de pièce ovale où tronait une table ronde. Des sièges à haut dossier étaient installés autour. Mais c’était tout, c’était un endroit peu utilisé, donc dégarnie de toute fioriture. Il y avait juste une grande baie vitrée donnant sur le vide interstellaire.
Tous les généraux étaient là, La Force, La Folie, La Stratégie…toutefois, il en manquait encore un à l’appel. Soudain, la porte coullisante laissa passer un petit être noir, un gnome dans sa petite armure et ses chaussures à la pointure imposante.
- Encore en retard…cracha La Douleur en observant à travers son masque de clown La Méchanceté qui s’installait sans rien dire. Je me demande sérieusement ce que tu fous avec nous en tant que général.
- La Douleur, ça suffit. Clama séchement la Stratégie en claquant des mains. Vous réglerez vos comptes plus tard, je vais vous parler de l’état de santé du Pouvoir.
Tous se turent, attendant les nouvelles de leur maître, fixant le plus vieux des hauts gradés de la pièce. Seul le macabre clown gardait son regard fixé sur le jeune Dwarlord, qui se sentait mal à l’aise, avant de reporter son attention sur le vieux barbu.
- Il s’en remettra, mais honnêtement, je doute qu’il ait encore les idées claires. L’altercation Black Arms se fait encore ressentir amèrement.
- Il en a pour combien de temps encore ? Demanda La Tisseuse.
- Si nous ne récupérons pas les Emeraudes, je dirais deux mois. De plus, trois des pierres ont disparus de la carte, les émeraudes de ces sales Mobiens.
Des chuchotements s’élevèrent dans la salle. Bien que la plupart des convives étaient masqués, La Stratégie sentait l’inquiétude monter d’un cran sur leur visage. Il apaisa l’agitation qui prenait forme avec un geste de la main.
- Toutefois, nous savons où se trouvent les deux émeraudes qui ne sont pas encore dans l’un des deux camps. Nous allons nous poster aux alentours sans les accaparer. Laissons les Mobiens venir les récupérer, nous leur tendrons des embuscades bien senties ensuite. Il faut juste qu’ils nous ramènent à la base d’Eggman, et que nous reprenions ce dernier vivant. Sinon, nous ne pourrons pas construire le « Kaëkan ».
- Cela fait un bon moment que nous ne vous avons pas entendu parler en notre langue natal…reprit d’un ton amusé La Tisseuse.
- Je sais…c’est tout ce que j’avais à dire. Vous pouvez disposer. Conclua le vieillard.
Un petit brouhaha prit place dans la pièce. Les différents protagonistes commençaient à parler entre eux…sauf un, qui regardait tristement ses genoux en balançant ses jambes sur sa chaise.
- Alors, morpion, tout a été clair pour ta petite tête ?
La Méchanceté fut surpris sur le coup, se retournant brusquement. La Douleur, sinistre personnage, l’observait, encore caché derrière son masque.
- Laisse moi tranquille…lui répondit le petit être sans grande conviction.
- Ho, non, crois pas…j’arrive pas à comprendre comment un incapable comme toi est arrivé jusqu’ici…
La Douleur ne répondait pas, ses mains crispées sur ses genoux, voulant refréner des larmes qui commençaient à embuer ses yeux.
- Fils indigne, ton père, lui, méritait son nom, sa place !
Le Dwarlord bas de taille ferma les yeux.

Rage, fureur, tirs, hurlements, morts. Tel était le programme qui se déroulait dans les couloirs du Sawashie.
Le vaisseau mère des Dwarlords, légende parmi les légendes, avait été sacrément endommagé. Un trou béant était formé dans la coque du gargantuesque vaisseau-monde, seul vaisseau colon, habitation première des êtres aux bâtons électrifiés.
Les tirs fusaient de partout, les corps à corps s’enchaînaient à vitesse phénoménale et se finissaient dans une violence inouïe. Les guerriers Black Arms se jetaient sur les valeureux soldats, sous le commandement d’un cruel et féroce Dwarlord tout en muscles et en armure. Il avait perdu son casque, laissant paraître une longue chevelure blanche que ne renieraient pas les plus grands chevelus du heavy-metal. Armé d’un énorme gant tenant une épée gigantesque sertie d’un rubis en forme d’une goutte de sang à sa droite, une tronçonneuse de l’autre, La Cruauté était tel un dieu dans son élément naturel.
La violence, la guerre.
- J’entame une percée, couvrez moi et butez ces fils de chiens ! Beugla t-il en sautant au dessus de sa barricade de fortune. Il fonça vers les combattants ennemis qui l’attendaient fermement. Mais les tirs de couvert permettaient d’alléger le travail de purification du lieu pour La Cruauté. Ne craignant pas les tirs ricochant sur son armure sombre tachée de sang et d’autres choses non comestibles, il fit des moulinets avec ses armes, décapitant, arrachant, lacérant les peaux. Le sang s’écoulait par litres sur le sol gris du vaisseau.
Un Black Arm sauta sur le dos du colosse, et fut rudement intéressé par une sacoche de cuir marron qui pendouillait sur le flanc droit. Il plongea sa main pour tenter d’arracher ce trésor, mais ses pieds quittèrent le dos de son ennemi et se retrouva nez à nez avec La Cruauté qui le transperçait du regard.
- Ne touche pas à ça…pesta le Dwarlord avant de faire imploser le malheureux par la seule force de son gigantesque gantelet.
Le couloir était maintenant dégagé, mais les bruits de guérilla s’entendaient partout dans le vaisseau monde. Le commandant jura face à cette situation : leur monde était assiégé par les Black Arms qui avaient investi le vaisseau dans le but de purger toute vie.
- Situation ? Demanda le général à un de ses soldats.
- Le vaisseau est assiégé de toutes parts…il est perdu. Les différents commandants amènent le plus de soldats et de civils possible vers le Dantageüle, et si j’en crois la carte, il est dans le hangar 255. C’est le seul hangar que les Black Arms n’ont pas investi. Il s’agit là de notre seul moyen de nous échapper vivant de ce trou à rats.
- Par où devons nous passer ? Continua le Dwarlord.
- Après le couloir, nous déboucherons sur les jardins suspendus.
- Le bijou de beauté de notre civilisation…même si le jardinage, c’est pour les lopettes, je trouvais ce lieu reposant...allez, on y va !
Puis la compagnie de survivants suivit son chef, qui passa une main protectrice sur sa sacoche…

Les jardins suspendus tenaient leur nom du fait qu’ils étaient…suspendus ! C’était une sorte de grand plateau qui flottait, une sorte de carrefour du premier étage pour les passants du Sawashie. Le jardin volait au dessus d’un autre jardin qui se trouvait quelques centaines de mètres plus bas. Le vaisseau était composé d’une seule et énorme pièce de plusieurs kilomètres de long, d’où son appellation de vaisseau-monde. Une salle tellement grande qu’on se serait dit tout simplement sur une planète. Les aménagements, tel que les maisons, les appartement, les magasins, étaient aménagés dans cette gargantuesque pièce qui se divisait en plusieurs étages ouverts. Les jardins suspendus faisaient un raccord entre l’Est et l’Ouest du premier étage, c’était donc un lieu que la communauté Dwarlord empruntait beaucoup, tel un carrefour.
Auparavant, le lieu était magnifique. Les habitants du vaisseau cultivaient beaucoup la terre, et aimaient l’embellir de façon naturelle. D’où le goût prononcé de certains, qui avaient fait pousser de l’herbe verdoyante, des fleurs multicolores…un lieu de repos pour les uns, d’inspiration pour les autres. Le vert de la nature resplendissait sous le soleil artificiel créé par l’énergie du vaisseau, d’imposants arbrs se tenaient droits et fiers, les buissons étaient taillés dans des formes à la fois design et agréable à l’œil.

Maintenant, ce n’était plus qu’un champ de ruines.

- Attention !
Le cri d’un soldat Dwarlord évita aux autres de se faire faucher par les tirs ennemis, plongeant tous derrière un tronc déraciné. La compagnie de guerriers était à la sortie Est, et devaient rejoindre celle qui était face à eux. Problème : des Black Arms étaient postés sur les jardins, et un peu plus en hauteur, dans les balcons supérieurs, tel des snipers. C’est d’ailleurs ces derniers qui causaient souci à La Cruauté, qui ne pouvait les atteindre.
- Les unités Predators, visez moi les connards perchés en haut.
Les unités Predators étaient des gardiens lourdement armés. Bazookas, mitrailleuse lourde, grenades à fragmentation, munitions à gogo et en bonus des arcs avec des flèches si jamais le matériel venait à manquer. Problème, avec ces trois tonnes de matèriel dans le dos, ils étaient très lents, et la garde de soldat plus agiles de leurs gestes était un plus non négligeable. Les trois gros bourrins qui composaient l’unité armaient chacun leur gros missile pour envoyer le jus, sans jeux de mots mal placés. Puis profitant du couvert, une batterie de trois obus foncèrent vers les cibles en hauteur.
Le bruit fut assourdissant, les Black Arms des balcons volant comme les nombreux débris de pierres. Profitant de la débandade, les Predators balancèrent la sauce en faisant pleuvoir la mort dans les hauteurs. Du coup, toute la poussière soulevée masquait les étages supérieurs. Couvert fatal pour un Predator qui se prit une balle perdue, sortant du nuage de fumée, en pleine poire entre les deux yeux pour faire trop classe comme dans les films américains, avec une forte probabilité de pas beaucoup sur cent de se prendre la balle juste là alors qu’elle était perdue. Parce que oui, la guerre, c’est aussi un certain sens de l’esthétisme.
Enfin, la fumée se dissipa, et La Cruauté grogna. Il restait encore pas mal de Black Arms en renfort qui affluaient en grand nombre pour remplacer les pertes des balcons. Et les unités lourdes avaient usé de tout leur arsenal à longue portée à destruction massive.
- On va pas pouvoir passer facilement…jugea un Dwarlord entre deux tirs de fusil laser.
- Parle pour toi, regarde qui arrive ! Lui répondit le commandant du bataillon, un sourire aux lèvres.

Interloqué, le gardien jeta un coup d’œil, et son cœur commençait à se remplir d’espoir. Dans les balcons, une autre troupe de Dwarlords fit irruption tentait de percer les lignes Black Arms. Apparemment, ils n’étaient pas les seuls à tenter de rejoindre le Dantageüle et avaient emprunté un chemin différent de celui des soldats de La Cruauté.
Le corps à corps s’engageant dans les hauteurs faisait instantanément cesser les tirs en direction du groupe des jardins. Il fallait en profiter.
Le soldat reconnu d’ailleurs le bataillon qui s’opposait aux forces ennemies. Les amazones Dwarlords, comme on les nommait. Des femmes à la tenue très suggestive, à la fine armure, au corps de rêve, et redoutables autant dans les corps à corps de chambre que de guerre.
- Merci, La Perversité ! Beugla La Cruauté en sautant au dessus de son tronc, pour nettoyer les troupes Black Arms qui étaient dans le jardin.

Un nouveau corps-à-corps s’engagea, mais plus virile. Les têtes tombaient, le sang giclait, la bidasse s’amoncellait sur le sol, l’herbe devenant rougeoyante à force de boire le sang des xenos. La Cruauté, fidèle à son nom, terrassait ses ennemis avec une violence et un sadisme inouï. Des yeux arrachés jusqu’au corps coupé net en deux, les parties internes des Black Arms se répandant du sol au plafond en passant par les murs, cette séance de baston est sponsorisée par les boucheries Cétrègore© et les tapisseries muraux Rollabunna©.
- Bon, la voie est libre. Constata le grand commandant Dwarlord en écrasant de sa botte un dernier ennemi.
- Nous n’avons plus qu’à traverser le couloir après avoir emprunté la porte. Continua un soldat.
- Mmh ?
La compagnie était à son objectif, la sortie Ouest. Mais un bruit assourdissant se fit entendre de leur lieu de départ.
De la sortie Est, la porte vomissait soudain des dizaines et des dizaines de Black Arms. Une véritable armée bientôt constituée de centaines d’unités fonçaient comme des damnés vers la compagnie qui ne s’était pas faite attendre pour tirer de loin. Impossible de manquer sa cible, chaque balle faisait mouche, mais ce n’était pas suffisant
- Ils sont bien trop nombreux ! Jugea La Cruauté. On entre, et on barricade la porte !
Comme un homme, tous se replièrent et s’engouffrèrent dans le couloir pour tout de suite refermer la porte derrière eux. Un Dwarlord armé d’un lance-flamme souda les deux portes coulissantes ensemble. Puis un fracas assourdissant, d’énormes poings qui frappaient contre la barrière qui séparait le groupe de l’armada ennemie, se répercuta dans le couloir.
- On y va ! Ordonna La Cruauté en prenant les devants.

Enfin, ils arrivèrent devant une énorme porte de fer, où étaient postés derrière des tables, des sacs de sable, des bouts de métaux et tout ce qui pouvait faire office de barrière, des soldats qui montaient la garde.
- On vous attendait, La Perversité vient d’arriver, et vous êtes les derniers. Dit un Dwarlord armé d’un fusil à pompe, soulagé de savoir qu’enfin ils pourraient fuir ce bourbier.
- Heureusement alors…maugréa le commandant de la troupe qui se hâtait de passer la porte. Il y a une vague gigantesque qui va pas tarder à arriver. Quelle est a situation ? Beaucoup de pertes ?
Le soldat eut un moment d’hésitation. Voyant que le subordonné ne répondit pas, il commença à sérieusement s’inquiéter.
- Parle !
- La…La Vaillance s’est fait tué, et ce chien de BlackDoom a sérieusement blessé Le Pouvoir avec une arme étrange. Il souffre le martyr et ses forces se font drainer très lentement.
La Cruauté émit un juron. Il fera payer tout cela aux Black Arms. Mais pour l’instant, ils devaient fuir. Il s’engouffra ensuite dans le gigantesque hangar.
Le Dantageüle était paré au décollage. Se tenant majestueusement, surplombant tout les autres vaisseaux par sa taille, il restait silencieux au milieux de la cohue. Ses longues lignes agressives et aérodynamiques faisaient de ce vaisseau le fleuron de la flotte du Sawashie, malgré le fait que les extra-terrestres n’aient jamais eu à s’en servir. Aujourd’hui, il était temps de le réveiller de son sommeil ancestral.
Les moteurs chauffaient doucement, et soldats comme simples civiles Dwarlords embarquaient dans l’énorme embarcation. Certains organisaient des files pour disséminer tout le monde dans les différents vaisseaux annexes, le Dantageüle ne pouvant pas accueillir à lui seul toute la population du vaisseau monde.
- Où est Le pouvoir ? Demanda La Cruauté, s’inquiétant ferme pour son supérieur.
- En soins intensifs dans le bloc opératoire du vaisseau. Lui répondit le soldat au fusil.
Le commandant grommela un instant, et son visage noir ténèbre, buriné, s’adoucit soudain quand il passa la main sur sa précieuse sacoche. Il posa son regard totalement noir sur la besace de cuir, avant de reporter son attention sur la porte du hangar, gigantesque ouverture de lourd métal grossièrement gravé. Elle se refermait doucement dans un bruit métallique, et divers soudeurs condamnaient la porte. Le commandant s’approcha et donna un coup de main, il ne pouvait que faire ça, le temps que les moteurs de toute la flotte puissent chauffer. Plus que cinq minutes avant qu’ils quittent tous ce bourbier.

Dans le gigantesque hangar qui se profilait presque jusqu’à l’horizon, il n’y avait maintenant presque plus de soldats. Les vaisseaux étaient parés au décollage, et le Dantageüle n’attendait plus que les hommes qui étaient postés aux abords de la porte.
- Ok, on y va ! Scanda La Cruauté en pointant la passerelle du gigantesque vaisseau. Il commença à marcher, faisant dos à la porte.

Puis soudain, un bruit. Sourd, de préférence.

Une énorme lumière, une onde de choc, la masse de muscles qu’était le commandant quittant carrément le sol pour s’envoler quelques dizaines de mètres en avant. Il s’écrasa violemment à terre, ayant eu le réflexe d’éviter d’écraser le contenu de sa sacoche. Une atroce douleur transperçait sa jambe droite. Dans un énorme effort, La Cruauté tourna sa tête vers la cause de cette douleur.
Un énorme bout de la porte en métal lui avait transpercé l’armure et la cuisse. Le sang dégoulinait sur le sol maintenant encombré de débris, de gravats, et de corps déchiquetés des malheureux qui avaient été prit dans le souffle de l’explosion. Puis un coup de blaster, deux, trois, puis les balles qui fusaient. Les mitrailleuses automatiques des vaisseaux encore à terre vomissaient leurs munitions vers les Black Arms qui avaient fait sauter la porte. Mais ils étaient bien trop nombreux, et bientôt, malgré les pertes qu’ils subissaient, ils envahiraient le hangar.
- Kaneran !
Qui scandait à travers le boucan de la bataille le nom originel de La Cruauté ? Généralement, même entre commandants, ils s’appellaient tous par leurs titres. Dans la société Dwarlord, les noms d’origines n’étaient généralement utilisés que par la famille ou par des personnes de grande confiance. Allongé à terre à cause de sa blessure, il tenta avec efforts de se retourner et vit La Perversité qui se ruait vers lui.
- Attends, je vais te tirer de là ! Cria t-elle pour se faire entendre.
- T’as vu comment t’es taillée ? Je suis trop lourd et je n’arrive plus à bouger. Prends ma sacoche !
- Quoi ?
- Prends ma sacoche, je te dis !
Ne cherchant pas vraiment à comprendre, elle retira le sac de cuir. La Cruauté reprit :
- Promets moi une chose : prends en soin !
- Je…
- C’est ce que j’ai de plus cher ! Et je veux le défendre jusqu’à la fin ! Amène moi une arme !
S’exécutant avec hésitation, La Perversité régla d’abord leur compte à deux Black Arms qui fondaient vers le blessé, et se mit en quête d’une arme…le fusil à pompe du soldat qui avait prévenu le commandant ! Elle s’en saisit, et revint vers Kaneran.
- Maintenant, allez vous en, je vais les retenir !
- Mais tu es…
- MAINTENANT !
Ébranlée par l’ordre quasiment hurlé par son ami, c’est à contrecœur que La Perversité le laissa à son sort qu’il avait choisi. Elle le regarda une dernière fois avant de retourner vers le Dantageül, où des soldats postés près de la passerelle couvraient le retour de la supèrieure.
- On y va, ordonnez le décollage immédiat ! Demanda t-elle à l’attention d’un opérateur radio.
- Mais, et La Cr…
- MAINTENANT ! (tiens, j’ai déjà entendu ça quelque part…)
Le soldat se plia, de peur, aux ordres et ordonna aux troupes restées au sol de revenir dans leurs vaisseaux respectifs. Mais il remarqua que des larmes commençaient à couler des yeux à la pupille noire de La Perversité…
Les passerelles se refermaient, les mitrailleuses automatiques étant maintenant les seules à tenter de contenir la vague Black Arms. Les moteurs rugissaient, et les flottes commençaient à quitter le sol.

- C’est bien…murmura La Cruauté en observant l’afficheur digital de son fusil. Une cinquantaine de balles pour un fusil à pompe dernière génération, le must de la technologie…
Un ennemi fondit sur lui, il le brisa avec son gantelet énergétique, il mitrailla une future vague…le Dantageüle commençait à quitter le sol.
42 balles…
Prenant appui sur sa tronçonneuse intégrée au gantelet, il tenta tant bien que mal de se relever, en éloignant des Black Arms à coup de fusil.
30 balles…
Enfin, il était debout, mais la douleur de sa jambe était vraiment trop forte. La Cruauté, sachant son futur destin, avança en tirant une grosse salve devant lui, chaque balle faisant mouche face à la horde incessante.
19 balles…
Tranche, coupe, charcute, le valeureux Dwarlord se retrouva face à la tête de l’armée qui fondait vers lui. Cette fois-ci, Kaneran vida tout le chargeur.
0 balles…
Tout allait se finir brutalement. Toutefois, dans sa mort, l’extraterrestre emportera le maximum d’ennemis avec lui. Il enfonça une nouvelle vague d’un coup de gantelet, mais quand il en tuait un, dix autres venaient le remplacer. Tenant une ultime fois l’armée ennemie à l’écart à coup de tronçonneuse, le commandant lâcha un dernier regard vers le Dantageüle qui quittait le énorme hangar.
Un sourire aux lèvres, l’armure ensanglantée de son propre sang et de celui des xenos, il arracha de sa ceinture une grenade et la dégoupilla. Enfin, le commandant La Cruauté, Kaneran de son vrai nom, fidèle serviteur de la race où il était né, attendit le chatiment dernier.

Quand elle entendit l’explosion, La Perversité eut la gorge subitement nouée. Elle avait compris la signification de ce son, et serra dans ses bras la sacoche dans un tremblement. Assise, seule, à l’écart des autres dans un recoin sombre d’un couloir qui était pourtant animé, elle sentit soudain quelque chose bouger. Interloquée, la commandante regarda le gros sac en cuir avec stupéfaction. Un moment d’hésitation, puis elle l’ouvrit pour en voir le contenu.

Dans une sorte de couffin blanc, un petit bébé, à l’abri de la folie extérieure, sanglotait. Son regard d’un noir profond croisa celui de La Perversité, qui ne put s’empecher de laisser couler des larmes. Une goutte lacrymale tomba sur un papier, que la femme Dwarlord prit d’une main tremblante. Elle lut :


- La Douleur…
- Mmmh ?
Puis soudain, une énorme claque. Une main qui gifla le masque de sinistre clown, qui tourna sous la force du coup. Toute l’assemblée se retourna vers les deux commandants qui se disputaient.
- Arrête avec ça !
- La Débauche ! Calme toi ! Ordonna La Stratégie en tentant de calmer les deux Dwarlords. Z’avez cru que c’était La Méchanceté qui lui avait collé un pain, hein ? Hein ?

La dénommée La Débauche se figea sur place sous le regard des différents hauts gradés de la salle. Un silence lourd, pesant et gêné s’installa. La femme Dwarlord fixa son regard perçant dans les deux trous du masque de bois de La Douleur, avant de bifurquer vers la porte en empoignant La Méchanceté par le poignée.
- Connard…grommela t-elle en passant la porte coulissante.


Elle déambulait dans les prisons du vaisseau en tenant le petit extra-terrestre, traçant son chemin sans se soucier d’où elle allait. La Débauche avait besoin de calmer ses nerfs, et la marche était pour elle le meilleur remède.
Attardons nous (avec joie !) sur le physique de la damoiselle au caractère bien trempé. Comme son nom l’indique, La Débauche…est une débauchée ! (applause) Là où, hormis pour La Douleur, les autres soldats portaient tous une sorte d’exo-squelette noire, fine coque d’armure noire ténèbres collant bien à la peau, La Débauche était très peu vêtue. Imaginez une bombe anatomique, avec cette couleur de peau caractéristique des Dwarlords, de longs et raides cheveux noirs, des yeux exprimant un caractère fort et bien affirmé. Question vestimentaire, là…huhu…eeeeet bien, heum…*touss*
Ses vêtements ressemblaient à un tissu très fin qui laissaient paraitre ses formes très généreuses. Une sorte de mini-nuisette deux-pièces toujours de ce noir ténèbres caractéristique, ne recouvrant que les seins. Le bas ressemblait à une sorte de mini-jupe. Toutefois, cette tenue était aussi une redoutable armure, aussi dure que le métal et aussi souple que la soie. Une relique antique qui se transmettait de génération en génération chez la famille de la femme. Sa Grand-Mère, La Nymphomanie, sa mère, La Perversité, et maintenant elle, La Débauche.
- S’il-te-plait, lâche moi ! Demanda La Méchanceté, toujours trainé par la Dwarlord.
Cette dernière se rendit compte qu’elle avait embarquée inconsciemment le petit extra-terrestre avec elle. Elle s’arrêta, et le lâcha.
- Heu…excuse moi…c’est…enfin, j’aimais pas la façon dont ce salopard parlait de ton père…
Les paroles de La Débauche étaient hésitantes.
- Dis…reprit La Méchanceté.
- Oui ?
- Qu’est-ce-que devenu notre race ? Demanda le petit Dwarlord d’un air triste en fixant son interlocutrice. Je ne la reconnait plus…cette race si fière, si...pacifiste de il y a 50 ans…
Instant de réflexion, instant de silence. Puis La Débauche répondit :
- Je ne sais pas…

- Atterrissage, atterrissage…mais merdeuh, je trouve pas cette maudite fonction dans le manuel d’utilisation !
- Je crois qu’il est un peu tard pour s’inquiéter de ça…dit Sonic d’un air las en pointant la terre du doigt, et qui se rapprochait à vitesse grand V.
Vous l’aurez deviné, System n’avait toujours pas compris comment faire atterrir correctement un vaisseau de Dr.Eggman. Conséquence, l’engin volant s’écrasa une nouvelle fois dans un petit champ de maïs. Tout honteux, le hérisson marron sortit de la carcasse en flammes sans une égratignure parce que c’est un héros, suivit d’un hérisson bleu qui se nettoya le corps de toute la poussière levée en observant son compagnon d’un air légèrement agacé.
- La ville la plus proche, s’il-vous-plait ? Demanda System au pauvre paysan qui venait de voir sa récolte de l’année réduite en cendres par deux énergumènes venus d’on ne sait où.
La seule réponse fut trois coups de carabine à l’intention des deux hérissons, qui n’eurent d’autre choix que de prendre la fuite et suivre une route de terre qui amena à un petit village typique de la région.
- Unpetivilajetipikdelarejion…drôle de nom pour un village…commenta l’hybride chapeauté en regardant le vieux panneau de bois à l’entrée du village. C’était un regroupement de maisons de bois, dont les fondations s’enfonçaient dans la terre. Pas de béton, tout semblait naturel ici. En continuant à s’enfoncer dans le village, on pouvait apercevoir un chemin qui donnait vers la jungle, profonde et luxuriante, de Mamazonie. Quelque part dans cette étendue de verdure se trouvait une nouvelle Chaos Emerald.
- Autant chercher une aiguille dans une botte de foin…grommela System. On va ramer pour trouver cette pierre.
- Ehe, pas forcement. Coupa Sonic avec un ton fier.
Il sortit d’on ne sait où un bidule blanc qui ressemblait à un radar.
- J’ai demandé à Eggman de nous fabriquer rapidement un radar, c’est plus pratique que de s’aider de l’intensité lumineuse de l’émeraude, tu ne crois pas ?
- Effectivement. Bon, je crève de soif, on va boire un verre avant ?
Le hérisson bleu acquiesça et ils se dirigèrent vers un bâtiment à l’enseigne ma foi fort suggestive.
- A la Lapine Lubrique…lu l’hybride bleu. Marrant comme nom…System ?
- Hein ? Heu, ouais, ouais…
Il avait lu le nom d’une échoppe dans le même style, un jour, mais c’était lors d’un rêve quelque peu kitsch.
Les deux hérissons entrèrent dans ce qui ressemblait plus à un tripot qu’autre chose. Des ouvriers et autres gens s’amusaient à parier sur un petit poker, tandis qu’une légère fumée sentant bon la nicotine flottait. Les aventuriers se posèrent au bar, demandèrent deux boissons et se penchèrent sur le radar. Dans un premier temps, System posa son regard sur un journal local posé sur le bar. Avec la permission du serveur, il le feuilleta…rien de bien interessant…quoique…


- Alors, où on doit aller ? Demanda System en repliant le journal.
- Alors, attends que je vois les coordonnées…latitude -15, longitude -70…mouais, on va ratisser large, quoi.
- Eh mais c’est les coordonnées de la cité perdue de Chomustgoön !
- Je te savais pas calé dans les cités perdues ? Demanda Sonic.
- Ah mais j’ai rien dis moi. Se défendit System en regardant son interlocuteur d’un regard interrogateur.
Ils mirent quelques secondes à comprendre que c’était une personne derrière eux qui avait parlé. Ils se retournèrent et firent face…à trois gosses, qui étaient trois poulets.

- Et à qui avons-nous l’honneur de faire face ? Demanda Sonic.
- Kiki…
- Titi…
- Et Foufou ! De la 1ere compagnie des Marmottes Juniors !
Les deux hérissons s’échangèrent un regard dubitatif. Les trois poulets étaient coiffés de drôles de chapeaux faient en peau de marmotte, et portaient un étendard de la compagnie 1 des M.J.
- Excusez nous de nous incruster dans votre conversation, mais vous comptez partir à la recherche de la cité de Chomustgoön ? Demanda le premier des poulets.
- Euh, pas vraiment. Répondit Sonic en buvant sa boisson. On cherchait plutôt une pierre qui se trouvait dans les environs. Une Chaos Emerald, exactement.
Les trois poulets se regardèrent. L’un deux dégaina un tout petit carnet et le feuilleta avant de s’arrêter à une page. Ils parcoururent la page et l’un d’eux reprit.
- Je vois…les Chaos Emeralds, au nombre de 7, renfermant une grande puissance magique, permettant de se transformer un peu comme les guerriers de Dragon Boule…Existe une dernière émeraude plus grosse que les autres, appelée l’émeraude mère, gardée par un gardien du nom de Knuckles, l’échidné rouge, bourrin, caractère de cochon, en pince pour une chauve-souris du nom de Rouge, 18 ans, 105 cm, fait à peu près dans les 90 – 60 – 85 dans les mensurations, aime l’argent, Knuckles, et des fois se touche en pens…
- Ok, ok, stop les infos. Demanda System en avalant de travers sa bière. D’où vous tenez toutes ces infos ?
- Le manuel sait tout ! Dit fièrement Kiki…ou Foufou ? Titi peut-être ? Enfin bon, l’un des trois en brandissant le tout petit livre.
- Autant d’infos dans un aussi petit bouquin ? Se demanda le hérisson bleu.
- Eh mais, j’y pense ! S’exclama Foufou.
Les trois poulets chuchotèrent entre eux tandis que les hérissons les regardaient, curieux de savoir ce que mijotaient ces gosses. Enfin, ils se retournèrent devant les deux hybrides.
- On aimerait bien chercher la cité perdue, mais on doit aller découvrir les mines du roi Célemot avec notre oncle Oswald. On va vous passer un manuel de poche, et n’oubliez pas de nous citer dans votre discours si vous découvrez la cité. Nous gagnerons ainsi la médaille de l’A.I.D.E.H.O.N.O.R.A.B.L.E
- Euh…c'est-à-dire ?
- Aide Intéressée aux Deux Étrangers Hérissons Ostensiblement Naïf mais Outrageusement Raide Adaptés pour la Baffe et Livraison d’Estocades. Tenez.
Sonic prit le ridicule petit fascicule et remercia les trois gosses qui lui rendirent son salut avant de quitter le bar pour rejoindre un poulet coiffé d’un béret de marin qui galèrait de mettre des bagages sur une jeep de l’âge de Néandertal. Le hérisson bleu feuilleta le manuel, réellement impressionné par toutes les infos qui s’y trouvaient dans ce libre « de poche ».
- Bon, ça nous sera surement utile. Se disait son compagnon en réglant l’addition. On y va.
Les deux hybrides quittèrent le bar à leur tour. Leurs regard était tourné vers la forêt…

Un autre regard, quant à lui, surveillait les hérissons de loin.

Tiens, Bled est la première a mettre en chtit commentaire.


Alors là pour le sang et le bourrinage, c'était complet. Commeça j'en sais plus sur les extraterestres. Enfaite, c'est pas un peuple de barbare, mais des victimes enrager après les horreurs de poulpes noirs et rouges.
Mais quand même, ils exagèrent.
Pour sauver leur grand chef ils sont pret à tout truer?!!!!
Malgré tout ils sont sensible. Le père qui protège son rejeton dans la sacoche.

Système a besoin de cours de pilotage. Mais on s'en fout, Eggman peut en reconstruire d'autre. Il est pas à deux vaisseaux prèt... XD

Miam du bon poulet à la broche c'est un délice. Mais ceux-là, non merci, ils n'ont pas honte de tuer des marmottes pour leur fourrures!!!!!! Cuisez-moi ses poulets et vite!!!!!!

Sympa comme cadeau de nouvel an. Bonne année a toi aussi Moule de l'espace.^^

NYAAHAAAH, cette fois, c'est moi qui fait la correction ! °^° Eh oui, t'as bien lu, ta star adorée qui krash du fe va te filer une bonne correction, et tout ça dans les règles de l'art, non mais. J'ai relevé un nombre correct de fautes, ça saute pas aux yeux, faut êtres un génie comme moi pour les voir ! *SBAFFFF*

Bon également, merci d'avoir posté cette suite, hein. Maintenant, je suis pratiquement certain de l'utilité qu'aura le super canon de la mort qui doit pas faire mal des Dwarlords. Bah oui, si il doit pas faire mal, il doit faire du bien. Et qui c'est qu'est pas très bien pour le moment ? Bah c'est Le...nan, je me tais *PAN*
*Oméga crève*

Aussi, j't'avais lancé un défi qui va casser des moules, nan ? Ouais, tu te souviens, comme Knuckles a trouvé La Force, faut mettre La Vitesse pour Sonic, sisi è.é

Bon, je t'avais promis une correction, eh bah je pique le rôle de Miko et Rekkua, et je me lance, nah !

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On dit Conclut, vive le passé simple ^^

Ici, tu mets d'abord un E majuscule à l'Émeraude, mais t'oublie l'accent. *Pan* Et ensuite, tu mets l'accent, mais pas de majuscule. Faut se décider, hein ^^

Langue natale !

Manque le trait d'union, là.
Ranh, encore un trait d'union ! *PAN*
Là, à retravailler un peu, j'ai dû relire pour comprendre que la cruauté était du bon côté.

Soit tu mets un trait d'union, soit t'en mets pas, mais t'alterne pas. NYAHA !

Encore un trait d'union, tadadadadaaa !

Fonça, parce que c'est UNE batterie ^^

Je crois qu'il manque un "Et". Je me trompe pas ?

Faute toute bête, t'es pardonné !

Pas de E, tu dévirilises la virilisature de ce viril instant è_é

Waw, clin d'œil à bubu !

J'suis pas sûr, mais lance-flamme ne devrait pas prendre un s ?

là, manquait une virgule, si je me trompe pas.

s'est fait tuer *PANG*

À moins que tous les Dwarlords normaux soient des femmes, le "e" n'a rien à foutre ici.

Trait d'union, mais j'suis pas sû à 100%. (Et fait pas çaaaa, La Cruauté ! Nian, Va avec eux !)

Le laissa au sort qu'il avait choisi.

Oh, tu écorches le nom de mon vaisseau préféré ! Shame on you !
la supérieure.

Ici, je mettrais l'énorme hangar, nan ?

Oui, j'ai cru? T'as pas le droit de me faire croire un truc comme ça ! è.é

Soit La Méchanceté a une poignée sur la tête, et tu mets LA poignées, soit tu parles du poignet.

T'as aimé écrire ce passage, avoue ! xD

Trait d'union (applause)

Trait d'union (great applause)
Oh, mais tu vas voir, j'aurai cette photo de toi courant à poils dans la savane, j'te le dis ! *Donne des cours de pilotage à System pendant le temps d'écriture du prochain chapitre *

Voir plus haut ^^

"faits"

trait d'union (very great applause)

J'adore ce passage xD

Pas un libre, un livre, mon cher !

J'aurais mis "se dit". Et manque un accent circonflexe ^^

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Ouais, j'arrive à la fin. Mais c'est fantstique, j'ai corrigé les fautes de cette fic, hourra !
Allez, bonne chance pour la suite, et je reste ton plus fidèle lecteur ! Ce titre est à MOAH !è.é

J'imagine très bien la cruauté! Trop bien ! Mais t aurais du lui faire dire "Tu va l'avoir ta PUTAIN DE GUERRE" pour allez encore plus dans le plagiat XD ( oui a ce niveau la, c est plus de la caricature )
C'est bizarre, mais au nom de la perversité, j ai pensé a une amie commune XD (je vais me faire scalper pour avoir dit ca)
En tout cas, ça donne un oeil complètement nouveau sur ta bande de con sur-armé qui aimait butiner la fleurette...
ET leur planète se résumait a leur vaisseau-monde ? Ou il avait une vrai planète quand même ? J ai pas capté cette partie la...
Mais plus les génération passe, plus le niveau baisse... on est passé de la nymphomanie a la perversité, et maintenant la débauche... Quelle manque a gagné pour le trottoirs =C  *SBAF*  Ok j ai rien dit X_X
En tout cas, c est une superbe boucherie, mais je m attendais a un combat de la Cruauté contre un Black Arms geant... Un combat de geant quoi lol.
Et après notre picsou, vla notre bande de canards (enchaînés?)... Qui tu va nous sortir après ? Daisy ? Minnie et Mickey ?
Et oui, j ai vraiment crut que c'était la méchanceté qui en mettait une a notre Sado qu'est la douleur >.<  Quelle deception... Il a pas herité des couilles de son pere ?
J'adore quand meme notre couple de herisson, un Sonic blazé, et un system qui porte le chapeau. (gag)
Mais qui est donc le mystérieux pervers qui les mattaient depuis le village au nom si particulier ? Le fermier ? la professionnel du trotoire du coin ? la Tails doll ? Ou Obi-Wan Kenobi ?
Vous le serez, en attendant gentilement ici.

Et pendant que j' y pense, BONNE ANNEE BONNE SANTE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

En général je ne commente pas le best-of.

Les erreurs sont facilement repérables. Partout où il y a de l'humour, c'est pour palier aux défauts.
Beaucoup de descriptions sont bâclées façon "mode d'emploi Ikéa", informations générales simplistes et hors-contexte donnant l'impression de lire un brouillon, par exemple le vaisseau des aliens ou les jardins suspendus :
Les actions aussi sont discutables, simplifications extrêmes réduisant la scène à un inventaire de magasin, pour reprendre la bataille :
Presque toutes les transitions sont brusques et problématiques, souvent résolues par l'humour : les jardins suspendus sont là encore un bon exemple. Les scènes sont détachées les unes des autres et accumulées, autre exemple le combat d'E-102 sorti de nulle part et bien sûr les interminables flash-backs. Le résultat est une intrigue désarticulée, quelques remarques dessus.

Des invraisemblances troublantes, entre autres :
- 400km/h en rentrée atmosphérique, la NASA parle plutôt de mach 25, maintenant on peut pinailler entre méso- et stratosphère...
- la compagnie se cache derrière un tronc d'arbre, la compagnie c'est cent hommes/aliens, il est sacrément grand cet arbre...
- E-102 perd de l'huile, oui enfin la série E-100 a des zoziaux dans le ventre...
Des contradictions parfois assez graves :
- Il ne faut tuer personne mais on rase une ville.
- L'explosion de Silver City n'a pas laissé de corps mais La Folie s'amuse à ramasser des crânes.
- Les vaisseaux ont des boucliers infranchissables mais Gamma s'accroche sans peine à la coque.
- Sonic ne peut pas rattraper System à temps mais il peut traverser une ville entière en une seconde.
Les solutions de facilité ne se comptent plus, exemple de la grotte qui s'écroule ou pour récupérer l'émeraude du poulet, et les événements qui s'avèrent au final inutiles sont légions :
- Le Tails Dolls et les Chaotix, oubliés.
- La Folie, la Force, oubliés.
- Les bracelets, les boucliers, oubliés.
- Évocation de Shadow, oublié.
- La torture de Tails, oubliée.
Sans parler d'une intrigue Systemocentric dans un monde Systemocentric. Mais justement l'intrigue :
- Les aliens sont des méchants redoutables mais en fait non.
- Ils veulent construire un canon qui n'est pas un canon.
- Il faut sauver Tails sauf que non.
- C'est trop long de récupérer les émeraudes mais en fait c'est pas le cas.
- Eggman va créer une super-machine mais en fait pas.
- System a un passé trop sombre en lien avec l'intrigue à la nuance que non.
- Les aliens laissent les héros ramasser les émeraudes quoique non.
L'écriture en "freestyle" se sent, les événements sont empilés, les liens sont lâches et je défie quiconque de trouver un message général (autre que "Vive System !")

Plutôt que de citer la manière dont les personnages Sonic sont mis en scène, notons un ton à peu près égal chez tous, trouvez qui a dit cette dernière réplique :
La même chose avec la discussions entre Amy et Sonic :
Dialogues quasi-clonés les uns des autres ce qui est tout de même grave pour une fic' dont le dialogue constitue le squelette puisque, mais c'est une banalité, l'essentiel de l'information transite par des répliques souvent dénuées d'autre fonction.

Batailles à la 40k, personnages à la Sonic X, scénario à la Dark Chronicles, j'ai vu ici et là que tu pouvais écrire bien mais tu choisis la facilité en te réfugiant dans l'humour à chaque problème.
Conclusion : en général, je ne commente pas le best-of et il y a une raison.