Hello le monde.
Et oui, c'est nettement plus rapide que la dernière fois, l'attente pour le prochain chapitre. J'essai d'aller de plus en plus vite, donc je pense que le prochain chapitre sera publié dans peu de temps, au moins dans une semaine, car je commence à retrouver du temps pour écrire, et surtout que le prochain chapitre m'inspire assez.
Omega : je suis content que tu attende la suite de la fic à ce point, ensuite, tu sais, pas besoin de me sortir un truc à la rekkua, il y a déjà elle pour ça, ce qui est quand même pas mal. Ensuite, oui, ce chapitre entier est une référence totale à Picsou, j'adore Don Rosa et Carl Barks, ce sont des grands dessinateurs qui font vivre la famille Duck et Picsou comme jamais.
Bledengor : Et bien on va voir si tu penses juste à propos de cette personne qui a endormi le hérisson tout de suite :)
11 pages Words pour vous, chers amis ! Et avec de la musique, cette fois !
Chapitre XV : Ce n’était pas ma faute !Vision d’émerveillement.
Sonic regardait avec ébahissement ce qui se tenait devant lui. Depuis des millénaires, c’était un véritable trésor, composé de joyaux, de rubis, d’émeraudes et de saphirs. Derrière la porte gardée par les deux gardiens à corps de centaure se tenaient aussi des coupoles d’or serties de diamants, des verres dans le même style et autres monts et merveilles. Que des choses qui feraient bander comme un taureau n’importe quel aventurier, surtout un gars avec un fouet, un chapeau et une musique assez ringarde en thème principal de ses films.
Le tout se trouvait dans une énorme grotte. Pas de murs taillés cette fois, que du naturel. Il faisait un froid glacial dans cette salle que la nature avait bâtie. En temps normal, il devait faire très sombre en ce lieu, mais l’émeraude que tenait Sonic dans la main compensait sa torche qu’il avait du laisser à la main du dieu Le Routard. Du coup, les rayons émient par la pierre étaient reflétés par les autres trésors, ce qui éclaira soudain la salle de mille feux, tel un arc-en-ciel de toute beauté. C’était magique. Alors c’était donc de telles merveilles que la cité gardait avec autant de précaution…
- Woah…dommage que je capte pas System d’ici…murmura le hérisson d’un air béat.
Mais il se reprit, et sortit le radar avec lequel il pouvait repérer les émeraudes. Ouais, ok, au final, il ne lui servira à rien, pas assez précis pour dire où l’émeraude du Chaos était véritablement située, parmi toutes ces pierres précieuses. Autant chercher une aiguille dans une botte de foin.
Toutefois, le hérisson n’eut pas à chercher bien loin. En effet, un peu plus loin, sur une montagne de diamants, trônait une sorte de piédestal finement sculpté. Dessus était posée la pierre d’un jaune éclatant.
Sonic se sentait pousser des ailes. Enfin, il avait réussi ! Le hérisson piqua un sprint pour se retrouver quelques microsecondes après devant le piédestal, tout en faisant voler les autres pierres ici et là. Il s’en saisi.
Puis la lumière de ses deux pierres brillèrent soudain plus intensément, comme une apothéose, mélange sublime de toutes les couleurs. L’aventurier du fermer les yeux, littéralement aveuglé par la lumière blanche.
Puis peu à peu, l’intensité baissa graduellement. Les pierres brillaient moins forts cette fois, mais juste assez pour qu’on puisse s’éclairer facilement. L’hybride entendit un bruit au loin. Une porte dérobée ? Mais pourquoi ? Il re-observa plus attentivement le piédestal. Ok, l’émeraude était posée sur un bouton. Décidément, cette cité cachait bien des surprises.
L’aventurier constata avec joie que cette porte était en fait une sortie. Des escaliers situés dans un petit couloir menaient vers la surface. C’est non sans une certaine euphorie que le hérisson s’y précipita.
Au fur et à mesure qu’il remontait, il se saisit de son communicateur. Génial, il passait !
- System, allô ? J’ai les émeraudes !
Pas de réponse.
- System ?
- Allez, réveille-toi.
Une paire de claques se fit entendre.
- Putain, Bouboule, t’as un peu abusé sur le somnifère. Et on fait comment maintenant, pour le réveiller ?
- Je sais pas.
- Ah, si, je me souviens. Observe un peu.
La voix prit une inspiration, avant de lâcher.
- Systeeeeeem ! C’est l’heure de la bouffe !
Bouffe ?
- Mmghn…sors le plat, je prépare la table, chérie…grommela le hérisson, émergeant à peine, les yeux encore aveuglés de fatigue et les idées aussi fraiches que la température d’un pays tropicale en pleine sécheresse.
- Maintenant, tu vas te réveiller pour de bon, oui ? Somma la voix d’un air presque féroce. Bouboule, de l’eau.
Aucune réponse. System entendit juste de l’eau qu’on lançait et sentit qu’on lui mouillait le visage. Le hérisson se réveilla soudain.
- Eeeeh, pas mon chapeau, mer… !
Son juron se tut soudain quand il se retrouva nez à nez avec un visage des plus familiers.
Ce pelage d’un jaune si pétant autrefois, devenu si terne. Ce visage recouvert maintenant de cicatrices, rongé par le trop plein de nicotine absorbé avec abus. Des traits maintenant tirés, marqués, durs, un cache œil sur le globe oculaire droit. Et dans l’autre, un regard mêlé d’une folie meurtrière et une haine féroce.
La haine d’un lion en cage.
- Jak…murmura le hérisson, la gorge nouée malgré lui.
- Ravi que tu te souviennes de moi, System. Cracha cette vieille connaissance.
Le prisonnier était abasourdi par ce changement. Fermement pris par chaque bras par deux gros durs, un panda peu commode et un crocodile qui était bien loin de l’allure sympathique de Vector, le hérisson ne pouvait guère bouger. Derrière ce qu’il semblait être le chef de la bande, se tenait une sorte de baleine souffrant manifestement de surpoids, d’où ce surnom si chaleureux de Bouboule. Chacun était armé d’un fusil, d’un pistolet et d’un couteau de combat, et chacun portait sur leur gilet le sigle K.A.J. Bête anagramme, il suffisait juste d’inverser les trois lettres du prénom du commandant de cette sinistre troupe, En parlant de ce commandant, System se disait intérieurement qu’il avait connu un lion chaleureux, avec une joie de vivre incroyable. Aujourd’hui, tout habillé de noir, en une sorte de tenue spécialement militaire, le roi de la savane avait perdu de sa superbe de l’époque.
- Tu sais, je suis étonné de te voir ici. Reprit le lion en regardant le captif. Je me demande si tu n’es pas ici pour le trésor de Chomustgoön. Pour le voler, j’imagine ? Pour le dilapider, alors qu’il pourrait servir une cause noble ? Comme…
Il se rapprocha du visage de System et lui susurra :
- Me donner une possibilité de donner une nouvelle vie aux habitants de Kalimda ?
Le hérisson tiqua au nom de son ancienne maison. Il osa regarder son geôlier directement dans les yeux, le défiant du regard.
- Je ne pense pas que ces braves gens seraient d’accord de rebâtir la ville avec de l’argent volé. Ni en pillant des cités. Je sais que Kalimda ne connait plus de problèmes de pauvreté aujourd’hui, tout ce que tu veux, c’est récupérer l’argent que tu pourrais retirer du soi-disant trésor qui est ici.
- Tss, toujours aussi perspicace. Effectivement, maintenant, il fait bon vivre à Kalimda, mais à quel prix ! Mais je pense que je serai largement remboursé du tribut que j’ai du payer, comme le sera le trésor que je trouverai aujourd’hui, et grâce à toi et ton nouvel ami que je n’ai pas encore la chance de connaitre…
Il sortit de sa poche le communicateur. Merde, Sonic avait du trouver l’émeraude, et doit en ce moment remonter à la surface. Espérons qu’il saura se montrer réactif. Mais ce n’était pas vraiment ça qui avait fait apparaitre cette expression de terreur sur le visage de System, mais plutôt la dernière phrase prononcée par son ex-ami.
- Tu…tu compenserais sa perte par de l’argent ?
- En attendant, ressassons le passé. J’adore ça, et je sais que tu le détestes, c’est pour ça que j’aime. Reprit Jak en faisant outre de la dernière remarque de System. Tu te souviens de ça ?
Le dénommé Bouboule prit de sa bandoulière un long colis enveloppé dans un drap noir, et le donna à Jak qui commença à le déballer avec parcimonie, un sourire malsain sur le visage.
Puis peu à peu, System commença à reconnaitre un des fusils dont était armée la police d’Asnär.
- Tu te souviens de cette arme, n’est-ce pas ?
Sonic était sur le qui-vive, observant derrière les buissons et guettant le meilleur moment pour agir.
Il était sorti de ses dédales d’escaliers derrière un arbre d’un des espaces verts de la cité. Toutefois, il avait entendu des voix, c’est donc prudemment qu’il alla rejoindre System quand il vit avec horreur toute cette troupe autour de son ami. Et surtout, son sang commençait à se glacer quand il vit avec horreur le fusil que déballait ce grand lion qui ne lui disait rien qui vaille.
- C’est à cause de ça...reprit d’ailleurs cette personne. C’EST A CAUSE DE CA QU’ELLE EST MORTE ! A CAUSE DE TOI ! Beugla t-il, la voix soudain troublée par ce qui ressemblait à…des sanglots ?
- CE N’EST PAS MA FAUTE ! Rugit le hérisson, sortant soudain de ses gonds, aussitôt calmé par une des brutes épaisses qui le tenait.
De qui parlaient-ils ? Se demandait le spectateur bleu. System avait tué quelqu’un ? Il est vrai que le hérisson marron n’a jamais été loquace sur son passé, cela l’énervait plus qu’autre chose. Sonic repensa à Amy. Est-ce qu’elle avait vraiment raison ? Lui cachait-il quelque chose ? Sonic s’en doutait depuis pas mal de temps, mais cette fois, il était bien décidé à en savoir plus. L’hybride resta en position, prêt à agir, toutefois, il allait laisser les deux personnes discuter un peu.
- Pas ta faute ? Tu te fous de moi ? Elle était si jeune et ne demandait qu’à vivre ! Pesta le lion en retenant une boule dans sa gorge. Il tint les pics de System fermement et l’obligea à regarder une photo incrustée dans un pendentif que portait Jak.
- Regarde là ! Ordonna t-il en le menaçant.
System eut beaucoup de réticence à ouvrir les yeux. Il savait ce que voulait lui montrer le lion. Mais il dut s’exécuter et observa, l’estomac noué, la photo.
Elle représentait une petite lionne. A peu près cinq, six ans. D’un jaune vif, le pelage presque d’or, et un sourire malicieux. Les yeux pétillaient de vie, de l’enfance insouciante. Elle avait une petite robe bleue, toute simple, et tenait une poupée dans ses mains.
Kimie…
(Ouah les gars, la transition de fou vers le flash-back, j’m’améliore, j’m’améliore !)
System observa le Tornado au loin, laissant les miettes de l’avis de recherche déchiré s’éparpiller dans le vent. Son visage était imperturbable. Il observa ensuite ce qu’il portait aux pieds, ce qui lui arracha un petit sourire sans conviction.
Il se retourna, et reprit son chemin vers les bidonvilles. Adossé sur un mur, Jak observait le hérisson revenir. Il applaudissait mollement, un regard un peu dédaigneux sur le visage.
- Déjà que le coup des photos, ça m’a tué…le « Mon ami », j’ai carrément fait la rupture d’anévrisme, bel hypocrite.
- Et ? Demanda le hérisson d’un air neutre.
- Tout ce qui t’intéresse, c’est ces godasses, tu te fichais bien de ce Tails et de son amitié.
- Et alors ? Il bosse plus vite, et je ne le blesse pas, je trouve ça réglo.
Un silence s’installa. Le lion observa le hérisson d’un air indigné avant de reprendre.
- Tout ça pour venger plus vite Elise…
Avant que son interlocuteur puisse répliquer quoi que ce soit, le lion lui fit dos et s’engouffra dans les bidonvilles d’un air contrarié. System, lui, restait planté là, sans rien dire. Il n’y avait rien à dire en fait…Jak avait raison. Tails n’était qu’un moyen d’accéder plus vite à Asnär, rien de plus.
Quelques jours plus tard.
Un soleil de plomb avait pris place dans le ciel de Kalimda. Rien n’avait bougé. Plus de rafles de la police depuis pas mal de temps, les habitants vacant chacun à leur petites affaires. Dans un coin dégagé, au pied du mur de la forteresse, System s’entrainait à utiliser avec plus de précision ses chaussures. Il n’était pas assez entrainé à vrai dire, en retentant l’exploit de la première fois, il constata avec douleurs, plaies et bosses que ce n’était qu’un coup de chance. Inlassablement, il sautait sur le mur, et tenta de rebondir dessus avec plus ou moins de réussite. Cela commençait à venir, et il maitrisait de mieux en mieux la détente des semelles des chaussures.
- Systeeeeeeeem ! Appela une voix fluette.
Le hérisson se réceptionna sur le sol en reconnaissant la voix de Kimie, la petite sœur de Jak. Il ouvrit ses bras en grand et prit la petite lionne dans ses bras.
- Eeeeh bien, t’as grandi toi, non ? Dit-il d’une voix enjouée, en la redéposant sur le sol. Alors, comment va ?
- Très bien, très bien. J’voulais voir tes chaussures, et y a Jak qui est venu aussi !
- Ah…
La première lettre de l’alphabet a été prononcée avec moins d’entrain. System retira son regard de la petite fille et le posa sur le lion qui restait en retrait, les bras croisés, une expression neutre sur le visage.
- …ça va ? Demanda Jak d’une voix morne.
- Ouais…
Silence. Kimie ne comprenait pas trop ce qu’il se passait et observa les deux personnes tour à tour, avec un regard interrogatif.
- ‘parait que tu y vas ce soir ? Demanda Jak.
Le hérisson acquiesça silencieusement, avant de reprendre la parole.
- Ouais. Ce soir, je vais faire ce que grand-père voulait depuis toujours. Mais ça risque de se passer avec quelques accroches de la part de la police.
- Je sais. Je m’occupe des habitants du Petit Peuple, quand tu ouvriras la porte, on fera attention. Neutralise Asnär, ça devrait faire l’affaire.
Les deux hybrides évitaient de se regarder en face. L’un regardait le ciel, l’autre la petite lionne qui était parti jouer un petit peu plus loin. « Neutraliser », quel terme bien faible alors qu’en fait, il s’agissait de bien plus que ça…
Voyant que c’était System qui l’observait en dessous de son chapeau, la petite s’approcha de lui en accourant.
- Eh, dis, dis, System. Un jour, tu m’emmèneras avec toi voler avec tes chaussures ?
Le hérisson émit un sourire, prit Kimie et la tint en dessous des épaules, en la surélevant plus haut que sa propre tête. Il répondit :
- Un jour, tu t’envoleras par tes propres ailes, sans avoir besoin de mon aide.
Derrière Kimie, le ciel était vraiment radieux…
…
Cette fois, c’était une lune dans un ciel dégagé qui avait prit place dans le ciel maintenant noir de Kalimda. Tout était silencieux, pas un bruit se faisait entendre dans les bidonvilles, la forteresse restait indéfiniment immobile…toutefois, on pouvait apercevoir une ombre qui bondissait parmi les hautes tours de la cité…
Le grand-père de System, quand il occupait le poste de la police, siégeait dans le grand commissariat. Asnär avait fait de même. Le loup blanc était assis sur un des canapés de cuir dans son fastueux bureau. Une pièce richement décorée, de ses diplômes, de coupures de journaux faisant gloire à ses faits. Des armes à longue portée, fusils, snipers, et autres engins idéals pour faire des p’tits trous, des p’tits trous, toujours des p’tits trous de seconde et première classe, étaient accrochés sur les nombreux râteliers fixés aux murs. Le loup aimait les armes, et ne se privait pas de le démontrer à tout le monde.
D’ailleurs, ce sinistre personnage semblait tracassé. Il se remémorait encore et toujours cet acte qu’il avait commit sans le vouloir. Le coup qui partait dans un bruit assourdissant, le sang qui lui gicla à la figure, le rictus de douleur qui transperçait le visage de la hérissonne.
Asnär était un connard fini, certes, mais jamais il n’avait voulu la mort d’Elise. Il restait assis, se triturant la tête de mille et une choses, les mains croisées, collées sur son front, l’hybride regardant par terre.
- Il est bizarre, le chef depuis quelques temps, nan ?
- C’est maintenant que tu me poses la question ? Depuis quelques semaines, maintenant, qu’il n’est plus que l’ombre de lui-même.
Les deux chiens armés de mitraillettes s’allumaient une cigarette tout en faisant la garde du commissariat. Bien que ce ne soit pas un bâtiment qu’on puisse prendre d’assaut impunément. Asnär avait ordonné ces tours de garde depuis qu’il était revenu du Petit Monde.
Rien ne se faisait entendre, si ce n’est les bruits de pas des deux canidés qui résonnaient dans la rue totalement déserte. Encore une nuit sans histoires à s’emmerder une nouvelle fois, visiblement.
Quoique…
- Et sinon, on n’a pas de nouvelles du fils Kilmister, là ? Demanda un des gardes en regardant alentours.
Son coéquipier ne répondit pas.
- Eh, Billy, tu m’éc…
D’abord, quelque chose qui lui frappa la figure à une vitesse assourdissante. Un craquement d’os, le cou se brisant sous le choc, puis un noir.
Tiens ?
Asnär avait cru entendre quelque chose. Dans la pénombre de son bureau, dont il avait laissé toutes les lumières éteintes, il se leva en prenant le pistolet qui était posé sur la table base face au canapé. Il se dirigea vers la grande baie vitrée derrière la table de travail et le haut dossier. Il regarda dehors. Erf, les gardes de l’entrée ont du aller pisser. Ce soir, comme les autres, le loup avait ordonné à ses effectifs de faire des patrouilles dans toute la ville, il ne savait jamais.
Soudain,
un bruit.Un corps surgit soudain du haut de la fenêtre, et se cogna avec fracas, sans toutefois briser la vitre. Instinctivement, Asnär pointa l’arme et tira en bondissant en arrière. Trois balles direct dans le buffet d’un…cadavre ?
Reprenant son souffle, le loup se rapprocha et observa en plissant les yeux. Il constata avec horreur, à travers la vitre brisée, que le corps sans vie d’un des deux gardes était pendu par le cou à une corde. Ce dernier observait son ancien chef d’un œil mort, du sang coulant de ses lèvres et de son nez.
- Bonsoir Asnär…
Prit de panique, le loup se retourna et vida le chargeur à l’aveuglette. Quand il eut vidé le tout, une masse marron fondit sur lui pour le prendre à la gorge, le désarma et le balança violement contre le mur. Le choc se fit entendre dans un son sourd et sonore. Asnär tenta de reculer, mais ne pouvait pas, dos au mur, terrorisé par ce qu’il se passait. Dans la sombre lumière que dégageait la lune se distinguait la silhouette d’un hérisson chapeauté, au regard qui ne disait rien qui vaille.
Un regard de fou.